Le projet PARIZON continue en 2025 : L’Ambassadeur annonce l’appui de l’Union Européenne

La délégation de l’Union Européenne entame ses dernières visites de Ségou ce mardi 28 janvier 2025. Elle participe à une conférence de débat sur le thème : » La problématique de lutte contre la corruption et la bonne gestion des finances publiques » organisé par la Fondation Friedrich Ebert Stiftung soutenu financièrement par l’Union Européenne. Les visites se terminent au barrage de Markala après l’annonce du financement du projet PARIZON.

Un projet de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung qui a vu le jour depuis Mars 2023 grâce à l’UE, il s’agit de la première conférence-débat organisée à Ségou dans le cadre du Projet de lutte contre la corruption et pour la bonne gestion des finances publiques (PROLAC-GFP).

Les étudiants au rendez vous

La conférence est présidée par le Vice-recteur de l’université de Ségou Dr Metaga Coulibaly, il adresse ses remerciements à l’endroit de l’UE pour son financement du projet de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung représentée par Mmme Svenja Bode qui prévoit trois conférences, dix séminaires et une université d’été courant 2025 à l’université de Ségou.

La lutte contre la corruption est une tâche mondiale, rappelle l’Ambassadeur Thomas. Il ajoute : « C’est un défi, un engagement continu pour tous les pays, toutes les sociétés et tous les gouvernements. Pour ma part, je voudrai rappeler l’engagement de l’Union européenne, ses financements et soutiens pour la jeunesse du pays à travers nos projets comme celle d’aujourd’hui à l’université de Ségou. »

Mme Svenja Bode, représentante résidente de ladite Fondation souligne :  » Depuis l’année dernière nous organisons régulièrement des échanges avec les étudiants sous forme de conférences-débats. Au cours de l’année 2025 – 2026, nous souhaitons organiser plusieurs conférences-débats, les séminaires et une université d’été à Ségou. »

M Oumar Traoré, le Directeur général de l’ARGASC (Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués) présente un panel sur le thème en mettant l’accent sur les défis et enjeux de la corruption.

Visite du Barrage de Markala

L’Ambassadeur s’est rendu à Markala pour visiter le barrage, il est accompagné par les autorités de Markala notamment le Préfet Adama Moussa Sidibé, l’équipe de l’office du Niger etc.

L’histoire du Barrage qui date de 1919 jusqu’à nos jours est racontée tenant compte des directeurs de l’office du Niger, l’interprétation du tableau qui contient les dates marquantes de 1919 à 2010 et les huit systèmes hydrauliques du delta central nigérien.

Le technicien de l’office du Niger rappelle les aléas climatiques tenant compte de la crue de l’hivernage précédent qui est à sa deuxième fois depuis les années 1957 avec un débit qui a dépassé 6000mcube/seconde.

« Le barrage est un chef d’œuvre, de l’ingénie et de l’entretien malien, je suis très impressionné. J’ai aussi pu parler avec les équipes civiles et militaires, qui se chargent de l’entretien du barrage. Quand on regarde les potentialités pour l’agriculture malien, voilà le terrain d’action pour les partenaires maliens et de l’Union Européenne pour faire plus pour le ravitaillement de riz et de céréales. » soutient l’Ambassadeur Thomas.

Un partenariat de longue date entre l’UE et l’Office du Niger depuis les années 80, l’Ambassadeur annonce le prolongement du projet PARIZON sur trois années. D’autres financements en perspective : « On va faire un examen en détails pour voir quels projets on pourra financer. Je suis vraiment impressionné par le professionnalisme et l’accueil des collègues de toutes qualités, ce qui montre bien un potentiel élément pour un partenariat approfondi entre le Mali et l’Union Européenne. » sont les mots de fin de l’Ambassadeur.

Il faut noter que L’UE appuiera, en 2025, l’extension du projet PARIZON afin de poursuivre l’appui aux acteurs de la filière à l’Office du Niger dont notamment les nouveaux exploitants du périmètre irrigué de Tiongoni. Ce nouveau projet sera mis en œuvre par la GIZ sur 38 mois (2025-2028). Le montant total projet est 5,3 milliards F CFA (presque 8M€) dont 4,6 milliards F CFA (7M€) seront financés par l’UE. Ce projet couvrira également d’autres localités du Mali. L’opérateur (c’est-à-dire la GIZ) informera en temps opportun l’Office de Niger afin de l’associer pleinement dans la formulation du projet.

Kada Tandina

Mali24.info