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Litige foncier au Mali : le cri de cœur d’une veuve sans enfant aux autorités de la transition

Le drame que vit Mme Konaté Assitan Coulibaly donne froid dans le dos. Depuis février 1999, elle voit sa vie basculée brutalement. Son mari et son fils trouvent la mort dans un tragique accident de circulation. En une seule journée, elle perd son époux, son enfant, son soutien, sa protection. Mais ce que cette veuve ignorait encore, c’est que son véritable calvaire ne faisait que commencer.

Plus de vingt-cinq ans après ce drame, Mme Konaté Assitan Coulibaly se bat toujours pour ce qui lui revient de droit. Il s’agit des biens laissés par son défunt mari qui a laissé derrière lui une maison et une plus d’une vingtaine de parcelles réparties entre Kati, San, Bamako et Markala.

Une personne compétente chargée de faire l’inventaire des biens de son défunt mari est saisie par le biais d’une sœur de la veuve. Les biens sont identifiés mais marque le début d’un autre feuilleton.

Selon Mme Konaté, la personne compétente chargée de faire des inventaires se serait plainte parce que ses honoraires n’auront pas été payés et aurait fini par saisir les biens en question, y compris la maison ou elle logeait. A en croire Mme Konaté, toutes les décisions de justice lui sont favorables.

« Malgré toutes les grosses de justice, rien n’a changé. Je n’ai rien obtenu », confie-t-elle avec désespoir. Face à cette situation, Mme Konaté Assitan Coulibaly se dit être en passe d’être expropriée des biens de son mari, malgré toutes les décisions judiciaires en sa faveur. « Je ne sais plus à quel saint me vouer », lâche-t-elle, résignée.

Très confuse et déçue, elle interpelle directement les autorités maliennes avec à leur tete le Général d’Armée Assimi Goita, qui ont promis de faire de la lutte contre l’injustice, l’impunité et la promotion des droits, une réalité.

Pour elle, il ne s’agit pas seulement de rendre justice à une veuve, mais de prouver que les décisions judiciaires ont encore un sens, et que personne n’est au-dessus de la loi. « Si les plus vulnérables munis de décisions de justice peut être dépouillée en plein jour, qui est réellement en sécurité ? », s’interroge-t-elle.

Massassi 

Mali24 

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