MADINANDING : Ce qui est reproché à B2GOLD !

L’entreprise aurifère B2GOLD est sur des lèvres à Madinanding, un village dans le cercle de Kéniéba. La population de ce village est sur son pied de guerre contre cette entreprise aurifère, qui en voulant étendre son champ d’exploitation, a pris des promesses qui ne seraient pas passées dans les règles de l’art. 

Tout est parti du fait que B2GOLD, pour étendre son champs d’exploitation, aurait de commun avec le conseil de cercle, signer un protocole d’accord pour recaser la population qui devrait en principe avoir des mesures d’accompagnements. Selon les informations, cet accord a été suivi d’un recensement. Histoire d’accompagner les habitants de Madinanding, qui pensaient avoir une zone de recasement avec des conditions leur permettant de vivre paisiblement. 

Mais il semble que B2GOLD n’a pas joint l’acte à la parole. A défaut d’avoir un toit, l’entreprise aurifère a plutôt donné une somme d’environ 1 million de FCFA. Montant inférieur à la valeur des investissements pour réaliser une maison. De sources locales, B2GOLD devrait aussi payer six mois de loyer pour chaque villageois, en attendant d’avoir un abri conformément au protocole d’accord. Chose qui selon les informations ne serait fait. Plongeant les populations dans le désespoir. 

Plus grave encore, B2GOLD ne daignerait pas de démolir les habitations en violation du protocole d’accord. En véritable dictatrice, elle donnerait un délai de 10 jours pour quitter les maisons qui se voient parfois démolies avant ce délai. « Ils viennent avec un document que tu dois signer sans que tu ne sache de quoi il s’agit. Ensuite, on te tend une somme forfaitaire et c’est tout. Quand tu te plains, les agents recenseurs avancent que c’est à travers le barème de la banque mondiale qu’ils sont en train de payer les habitants », nous confie-t-on. 

En effet, c’est la situation déplorable que vivent les habitants de Madinanding, qui ne sait plus à quel saint se vouer. En attendant la réaction du Ministre des Mines et de l’Energie, ces populations n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. 

Massassi

Source : Mali24Infos

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