Mali-Côte d’Ivoire : Les soldats en échange des opposants ?
Recevant l’émissaire du président Buhari soucieux d’un dénouement heureux de l’affaire des 49 soldats ivoiriens, Colonel Assimi Goïta a déclaré qu’une solution durable consisterait à examiner aussi le cas de ces personnalités maliennes sous mandat d’arrêt international qui déstabilisent le Mali à partir de la Côte d’Ivoire qui leur assure asile et protection.
Selon un communiqué de la présidence de la République du Mali, le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a reçu en audience, le vendredi 9 septembre 2022, le ministre des Affaires étrangères de la République fédérale de Nigéria à la tête d’une délégation. Geoffrey Onyeama était porteur d’un message du Président Muhammadu Buhari à son homologue malien.
Le diplomate nigérian à sa sortie d’audience ‘’a indiqué avoir apporté au Président Goïta un message de salutation et de paix, de la part du Chef de l’État de la République fédérale de Nigéria’’. A l’en croire le Président Muhammadu Buhari, satisfait des progrès déjà réalisés par les autorités maliennes de la Transition, les rassure du soutien et de la solidarité du Nigéria au processus de stabilisation du pays, dans le cadre de la Cedeao.
La question des «soldats ivoiriens» détenus au Mali a été également au cœur des échanges entre la délégation nigériane, reçue à Koulouba, et les autorités maliennes de la Transition. Le Nigéria souhaite jouer sa partition dans la libération du reste de ces soldats dans le but de faire régner plus de paix entre les deux pays.
Les efforts déjà consentis, notamment avec la libération de trois des 49 «soldats» sont salués par la partie nigériane qui estime qu’il est temps de trouver une solution définitive à cette crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
Pour sa part, le Président de la Transition a salué l’implication personnelle de Muhammadu Buhari pour le retour à la normale entre le Mali et la Cedeao. Le chef de l’État a ensuite précisé qu’il était judicieux de trouver une solution durable à la question des «soldats ivoiriens».
Le challenger