Mali : L’histoire poignante de Khadidja Moctar Touré résonne profondément à travers son livre, « Ma vie avec la drépanocytose ».

 

Ce récit autobiographique, dédicacé lors d’une cérémonie émouvante à l’Azalaï Hôtel Salam, nous plonge dans les profondeurs de sa lutte quotidienne contre cette maladie implacable. Entourée de ses proches, d’éminents invités et de soutiens précieux, Khadidja partage son parcours marqué par la douleur physique et les défis émotionnels indomptables.

Pour elle, écrire ce livre n’était pas simplement raconter son histoire, mais c’était aussi un acte de résilience, une façon de transformer sa souffrance en un message d’espoir. Elle témoigne de la réalité brutale de la drépanocytose, une maladie souvent méconnue malgré son impact dévastateur sur tant de vies. À travers ses mots, elle défie le silence qui entoure cette condition génétique et héritée, offrant ainsi une voix à ceux qui partagent son combat.

Lors de la cérémonie, les éloges et les hommages ont afflué, non seulement pour son courage personnel, mais aussi pour son engagement à sensibiliser et à soutenir la communauté des drépanocytaires au Mali et au-delà. Son initiative avec l’Association d’Aide aux Drépanocytaires (AIDDRÉPA) est un témoignage vivant de son dévouement envers ceux qui partagent cette lutte.

À travers ses pages 80 environs , Khadidja nous rappelle que chaque crise, chaque obstacle est une occasion de grandir, de puiser dans une force intérieure qui transcende la douleur physique. Son message résonne comme un appel à l’action collective, à une solidarité mondiale pour combattre cette maladie qui continue de faucher trop de vies, en particulier en Afrique.

En partageant son histoire, Khadidja Moctar Touré ne se contente pas de documenter sa propre vie, mais elle ouvre également une fenêtre sur l’humanité commune qui unit ceux touchés par la drépanocytose. Son livre devient ainsi un outil précieux, non seulement pour les soignants et les chercheurs, mais aussi pour toute personne désireuse de mieux comprendre et de soutenir ceux qui vivent avec cette condition.

À travers ses témoignages et ses appels à l’action, Khadidja incarne une détermination inébranlable à faire la différence, à élever la voix pour une cause qui transcende les frontières et les barrières culturelles. Son histoire nous rappelle que même dans l’ombre de la maladie, il y a de la lumière et de l’espoir, des forces qui unissent et inspirent à continuer le combat, un pas à la fois.

En conclusion, « Ma vie avec la drépanocytose » de Khadidja Moctar Touré est bien plus qu’un récit personnel ; c’est un appel vibrant à la compassion, à l’éducation et à l’action, une invitation à tous à se joindre à la lutte contre cette maladie insidieuse qui touche tant de vies à travers le monde.

Les témoignages

L’ancien ministre Alou Badra Macalou a assuré à l’écrivaine son soutien indéfectible, saluant la publication de cet ouvrage « rigoureusement agencé » qui témoigne de la détermination et de l’engagement de la jeune dame à ne pas se laisser dominer par cette terrible maladie. Il a également réaffirmé le soutien et la disponibilité de la Fondation Amadou Toumani pour l’Enfance pour accompagner les acteurs dans l’amélioration de la prise en charge des drépanocytaires.

Pour le représentant du parrain (Mossadeck Bally, président du Groupe Azalaï et du Conseil national du patronat du Mali/CNPM), Adama Camara, « ce livre n’est pas un ouvrage comme les autres car Khadidja nous entraîne dans une exploration nouvelle de cette maladie » qui transforme la vie de ceux qui en souffrent en un véritable enfer. Selon lui, cet ouvrage encourage à l’optimisme, à la persévérance et contribue énormément au combat contre ce tueur silencieux.

Pour le Dr Touré du CRLD, l’ouvrage est « un précieux outil entre les mains des soignants » pour mieux connaître les patients, leur souffrance, ainsi que pour informer et sensibiliser sur la maladie. « C’est un livre qui arrive au moment opportun », a ajouté un intervenant. Le Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, M. Issoufi Dicko, a témoigné au nom de son ministre, le Dr Amadou Sy Savané, louant particulièrement la force mentale de la jeune dame qui n’a jamais abandonné malgré ses souffrances. Écrire un ouvrage aussi remarquable avec cette souffrance est en soi une preuve de cette résilience.

Le célèbre comédien Habib Dembélé, alias Guimba, présent à la dédicace, s’est engagé à devenir son ambassadeur dans l’information et la sensibilisation.

Pour le Dr Kadiatou N’Diaye Diallo, « Khadidja est un exemple de résilience, une femme combattante d’une mentalité incroyable ». Les interventions des participants dépeignent l’auteure comme une femme déterminée à ne pas se laisser vaincre par une maladie atroce, source de souffrance physique, morale et psychologique.

M.FOFANA

Source : mali24

Laisser un commentaire