Mise en oeuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation : les organisations de la société civile ouvrent les débats
Echanger sur l’Etat de mise en œuvre de l’Accord d’Alger, les goulots d’étranglements et les risques majeurs en vue de proposer des initiatives de relance, voilà tout le sens d’un panel organisé ce mercredi par le consortium des organisations de la Société Civile du Mali. C’était au siège du Conseil national de la société civile, sous la présidence de M. Yacouba Dembélé, vice-président de l’organisation. Il avait à ses côtés, M. Badra Aliou Sacko, président du comité technique de suivi de la transition et d’autres réprésentant d’organisations de la société civile.
8 ans après sa signature, l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ne comble toujours pas les attentes en terme de mise en œuvre même s’il y’a eu des avancées. Le triste constat est consécutif à la persistance de l’insécurité dans les zones d’implémentation de l’accord, à la mauvaise foi de certaines parties. A ces difficultés s’ajoutent l’insuffisance de ressources mobilisées en faveur de la mise en œuvre de l’accord et au problème de coordination des interventions des différents acteurs concernés par la mise en œuvre.
Se sentant interpellé par la situation, le consortium des organisations de la société civile en partenariat avec l’Union Européenne et d’autre accompagnateur a ouvert ce mercredi les débats autour de l’accord de paix dont la mise en œuvre revête d’une importance capitale pour le développement socioéconomique du Mali.
Selon le vice-président du Conseil national de la société civile, il s’agit de faire le point de la mise en œuvre de l’Accord d’Alger et partager avec les Organisations de la Société Civile les difficultés et contraintes majeures constatées dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger; Identifier et analyser les risques majeurs sur la paix, la réconciliation et les relations avec les partenaires internationaux soutenant l’Accord d’Alger. Et formuler ensuite des recommandations pertinentes pour faciliter la relance du processus en question.
Coulibaly A
Mali24.Infos