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On pensait qu’un blanc n’était pas arrêtable au Mali 

«L’Etat, c’est moi». Cet affirmation et aveu tacites du chef de l’Etat aurait dû être plus alarmants que ses déclarations tournées en dérision par une opinion déchaînée contre sa démesure expressive. En effet, dans son effort de singularisation des pouvoirs de transition, Assimi Goïta n’a pu se passer de magnifier son audace de croiser le fer avec les sociétés minières étrangères qui exploite l’or malien. Ce faisant, le nouveau général d’armées s’est moins attardé sur le redressement fiscal infligé aux partenaires que sur les moyens répressifs employés pour les contraindre au paiement. Face aux forces vives de la Nation, Assimi Goïta s’est notamment délecté d’une audace des autorités de transition qu’aucun pouvoir n’avait osé par le passé : l’incarcération de citoyens occidentaux. «Nous les avons mis au gnouf», a-t-il martelé en se réjouissant d’avoir franchi le Rubicon. Sauf qu’ici le vaudeville éclipse une réalité beaucoup plus alarmante : l’interférence du pouvoir suprême dans les procédures judiciaires.

Le Témoin

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