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Préparatifs de la fête de Tabaski : Dernière ligne droite au Mali

La communauté musulmane s’apprête à célébrer la fête de Tabaski, également connue sous le nom d’Aïd-el-Kébir, le mercredi 28 juin 2023. Au Mali, les préparatifs vont bon train alors que nous approchons de cette importante fête religieuse. Dans le cadre de cet événement, notre site d’informations générales, Mali24.info, est allé à la rencontre de personnes dans des salons de coiffure, des ateliers de couture et des commerces afin de saisir l’atmosphère festive qui règne.

Sur place, certains commerçants, responsables de salons de coiffure et d’ateliers de couture déplorent le manque de clients et affirment ne pas réaliser de bonnes affaires par rapport aux années précédentes. La conjoncture économique difficile que traverse actuellement le pays explique cette rareté de clients sur le marché. Du côté des consommateurs, ces derniers dénoncent la flambée des prix des articles qui dépassent les moyens du Malien moyen.

Le grand marché de Bamako, habituellement animé et bondé, affiche cette année une ambiance morose et timide pour la fête de Tabaski. La crise économique et l’insécurité ont eu raison de l’enthousiasme habituel des acheteurs. Alou Bocoum, vendeur de Bazin au marché rose, affirme que la plupart des boutiques de Bazin sont remplies d’un large éventail d’articles pour permettre aux rares clients de faire leur choix. Cependant, l’affluence n’est pas au rendez-vous et les quelques clients qui se rendent dans les boutiques repartent sans rien acheter faute de moyens.

Les vendeurs de prêt-à-porter font également le constat que seuls quelques rares clients sont en mesure de payer des vêtements pour leurs enfants, après de longues discussions sur les prix. Même constat du côté des salons de coiffure, habituellement pleins à l’approche de la fête, qui souffrent également de la crise économique avec une affluence réduite cette année. Amita Konaté, promotrice d’un salon de coiffure, déplore le fait que la crise a touché tous les secteurs. Habituellement, leur carnet de commandes était plein avec des demandes de perruques, de soins du visage, de gommages et de pose de cils, mais cette année, l’affluence est timide, avec seulement quelques perruques achetées qui ne suffisent même pas à couvrir les frais d’électricité du salon.

Les tailleurs, sollicités par les femmes et les enfants pour confectionner des vêtements pour la fête de Tabaski, travaillent sous pression avec souvent des commandes de dernière minute, ce qui crée des tensions avec certains clients. Moussa Keita, un jeune tailleur domicilié à Sikoro en commune I du district de Bamako, explique que ce sont souvent les clients eux-mêmes qui donnent de faux rendez-vous, car les commandes sont passées tardivement .

Mohamed Kanouté

Mali24.info

Préparatifs de la fête de Tabaski : Dernière ligne droite au Mali

La communauté musulmane s’apprête à célébrer la fête de Tabaski, également connue sous le nom d’Aïd-el-Kébir, le mercredi 28 juin 2023. Au Mali, les préparatifs vont bon train alors que nous approchons de cette importante fête religieuse. Dans le cadre de cet événement, notre site d’informations générales, Mali24.info, est allé à la rencontre de personnes dans des salons de coiffure, des ateliers de couture et des commerces afin de saisir l’atmosphère festive qui règne.

Sur place, certains commerçants, responsables de salons de coiffure et d’ateliers de couture déplorent le manque de clients et affirment ne pas réaliser de bonnes affaires par rapport aux années précédentes. La conjoncture économique difficile que traverse actuellement le pays explique cette rareté de clients sur le marché. Du côté des consommateurs, ces derniers dénoncent la flambée des prix des articles qui dépassent les moyens du Malien moyen.

Le grand marché de Bamako, habituellement animé et bondé, affiche cette année une ambiance morose et timide pour la fête de Tabaski. La crise économique et l’insécurité ont eu raison de l’enthousiasme habituel des acheteurs. Alou Bocoum, vendeur de Bazin au marché rose, affirme que la plupart des boutiques de Bazin sont remplies d’un large éventail d’articles pour permettre aux rares clients de faire leur choix. Cependant, l’affluence n’est pas au rendez-vous et les quelques clients qui se rendent dans les boutiques repartent sans rien acheter faute de moyens.

Les vendeurs de prêt-à-porter font également le constat que seuls quelques rares clients sont en mesure de payer des vêtements pour leurs enfants, après de longues discussions sur les prix. Même constat du côté des salons de coiffure, habituellement pleins à l’approche de la fête, qui souffrent également de la crise économique avec une affluence réduite cette année. Amita Konaté, promotrice d’un salon de coiffure, déplore le fait que la crise a touché tous les secteurs. Habituellement, leur carnet de commandes était plein avec des demandes de perruques, de soins du visage, de gommages et de pose de cils, mais cette année, l’affluence est timide, avec seulement quelques perruques achetées qui ne suffisent même pas à couvrir les frais d’électricité du salon.

Les tailleurs, sollicités par les femmes et les enfants pour confectionner des vêtements pour la fête de Tabaski, travaillent sous pression avec souvent des commandes de dernière minute, ce qui crée des tensions avec certains clients. Moussa Keita, un jeune tailleur domicilié à Sikoro en commune I du district de Bamako, explique que ce sont souvent les clients eux-mêmes qui donnent de faux rendez-vous, car les commandes sont passées tardivement .

Mohamed Kanouté

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