Prévention des risques électoraux : La population de la rive droite outillée par le PAREM

Dans le souci de préparer les esprits de la population en vue de prévenir et de pallier toute éventualité de violences liées aux élections, les responsables du Projet d’Appui aux Réformes et aux Processus Électoraux (PAREM) ont échangé ce jeudi 6 juin 2024 avec la population de la rive droite de Bamako.

 

C’était à l’occasion d’une rencontre intitulée : « Atelier d’harmonisation des indicateurs conjoints sur les risques de violences électorales », tenue dans la salle de conférence de la mairie de la commune V du district de Bamako, sous la présidence de M. Mangoro Konaté, Conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur du district de Bamako.

 

Cette rencontre, organisée par le PAREM, qui se veut un cadre d’échange entre les acteurs concernés par le processus électoral, a enregistré la participation des élus, membres de l’AIGE, des acteurs de la société civile de la rive droite du district de Bamako et un parterre de journalistes.

 

Cet atelier vise à mener une réflexion approfondie sur les indicateurs conjoints à propos des risques de violences électorales d’une part et, d’autre part, à proposer des solutions en vue de prévenir et de pallier toute éventualité de violences liées aux élections.

 

Selon M. Mangoro Konaté, conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur du district de Bamako, le dialogue entre les parties prenantes est un élément indispensable pour réduire les risques de violences.

 

« À l’issue de cette rencontre, nous franchirons une étape décisive dans le processus de mise en place d’un cadre consensuel de monitoring des risques de conflits et de violence du processus électoral au Mali », a-t-il ajouté.

 

Il a par ailleurs souligné que cet atelier est un moment de partage et de capitalisation des expériences en matière électorale.

 

Pour Nabi Diallo de l’Association pour la bonne gouvernance, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du processus électoral, car elle permet d’analyser les causes profondes des violences liées aux élections en vue de faire un diagnostic et de proposer des solutions.

 

Du côté des responsables de la commune V du district de Bamako, cette initiative est saluée à sa juste valeur, car elle traite un sujet de préoccupation nationale.

 

Mohamed Kanouté

Source : Mali24

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