Processus de transition au Mali : La Société civile s’oppose à une énième prorogation
Dans une correspondance adressée au ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil national de la Société civile (Cnsc) invite le gouvernement de transition à aller «directement à l’élection présidentielle en mars 2024».
Après une large consultation avec les membres du Bureau et les Conseils régionaux, le Conseil national de la société civile sous la plume de son Président Bouréima Allaye Touré, a fait deux propositions majeures au ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Il s’agit de «procéder au préalable à un dialogue avec les acteurs politiques pour revoir le séquençage des scrutins convenu lors des Assises nationales de la refondation en vue d’aller directement à l’élection présidentielle en mars 2024» et «de convenir avec la classe politique et la société civile de la revue du chronogramme des autres scrutins (conseillers et députés)».
«Cette option a l’avantage de consacrer tous les efforts sur une meilleure préparation de ce scrutin et qui aura un impact sur les autres scrutins, à savoir : l’amélioration du fichier électoral prenant en compte les jeunes majeurs ; la finalisation de la production des cartes biométriques, le renforcement des capacités des démembrements de l’Aige, le renforcement opérationnel des nouvelles circonscriptions électorales, la revue de la loi électorale et la loi des députés etc. Aussi, cette option permettra aux autorités de transition de respecter leur engagement auprès des populations maliennes et de la communauté internationale», explique le Président du Conseil national de la Société civile (Cnsc) dans sa correspondance enregistrée au courrier d’arrivée du Secrétariat général du département, le 3 août 2023.
C. Doumbia
le challenger