Quand la coopération militaire de l’AES se réduit à des échanges de réfugiés
Porté sur les fonts baptismaux en grande, il y a une année environ, l’alliance souverainiste des pays du Sahel a du plomb dans l’aile, surtout dans le domaine ayant présidé à sa création aux dépens de la CEDEAO. Dans les secteurs du commerce inter-états, la circulation des personnes et des biens ainsi que du droit d’établissement, l’intégration avance plutôt à pas de géant avec l’harmonisation de textes et d’élaboration de nombreux autres instruments intégrateurs. Idem pour les coopérations entre sociétés civiles et organes législatifs, etc., tandis que la solidarité diplomatique bat de l’aile devant les intérêts inconciliables. Mais, c’est surtout là où les exploits sont plus attendus qu’ils ne sont pas au rendez-vous. Aucun résultat probant et enviable, en effet, n’a jalonné la marche de l’AES dans le secteur de la sécurité, en dépit des promesses mirobolantes ayant prévalu au retrait des trois pays de la CEDEAO. La déception dans le domaine demeure la même et les alternatives annoncées, pour compenser la disparition du G7 et le retrait au des forces étrangères par une nouvelle for e conjointe, se réduisent à des échanges de réfugiés que chaque pays accueille d’un autre voisin du même espace en guise de solidarité face aux effets de l’irrésistible terrorisme.
Le Témoin
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