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Quand le Mali et le Burkina se disputent l’électricité ivoirienne

Les ardeurs souverainistes des pays de l’AES sont en passe de se briser sur le roc de la réalité énergétique et ses implications économiques intenables. À mesure que la période de pointe approche, c’est le sauve-qui-peut et une bousculade sans précédent au portillon ivoirien, qui tranche avec la communauté de destin des composantes de l’AES. En effet, après plusieurs années de bouderies orgueilleuses, les autorités maliennes sont à deux doigts de lâcher du lest dans la gestion de la crise électrique. Tout indique, en clair, que Bamako est disposé à battre en retraite sur son refus de recourir aux sources ivoiriennes de fourniture électrique. C’est du moins l’option remise sur la table, depuis quelques jours, comme solution immédiate alors qu’aucune alternative endogène n’est envisageable avant 6 mois au moins. Sauf que les autorités maliennes de transition pourraient s’y être prises assez tardivement pour ne pouvoir éviter la rude concurrence d’un autre pays de l’AES. Il s’agit du Burkina Faso, qui avait visiblement longtemps tiré parti du renoncement de Bamako à l’approvisionnement par l’interconnexion. Aussitôt la volte-face du Mali annoncée que Ouagadougou s’est démené comme un diable pour revoir à la hausse sa convoitise d’électricité ivoirienne. Si sa demande est agréée dans les proportions souhaitées, il y’en aura difficilement pour le Mali. Car à l’AES on est partageux en tout sauf dans le domaine de l’énergie.

Le Témoin

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