Que cachent ces évasions de Chinois ?
À peine n’est-ce devenu une routine. Les otages chinois se distinguent manifestement des autres par la singularité de paraître les seuls à maîtriser les dédales des geôles djihadistes et à détenir le secret de s’extraire des mailles de leurs ravisseurs. Il y a une dizaine de jours, en effet, les réseaux sociaux reprenaient en boucle un épisode de «prison break» mettant en scène des otages chinois s’étant spectaculairement échappés. Il s’agit, selon tout évidence, d’entrepreneurs récemment enlevés lors des attaques sanglantes d’une unité industrielle de la place et dont l’habilité à déjouer la vigilance des geôliers est d’autant plus intrigante qu’il ne s’agit pas d’une première. En effet, un scénario similaire s’était produit, il y a trois ans environ, avec d’autres otages de la même nationalité. Enlevés dans la zone de Nara, ils seront recueillis dans le cercle de Banamba et présentés à l’opinion comme des otages ayant profité d’une intervention aéroportée pour prendre le large. Trop beau pour ne pas paraître vrai, aux yeux de nombreux observateurs sceptiques pour qui les Chinois doivent plus leur libération à l’art des transactions discrète qu’à leur habileté à l’évasion.
Le Témoin
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