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RÉHABILITATION DE LA VOIE COMMUNAUTAIRE DE KOULOUBA EXTENSION Les initiateurs sollicitent le soutien du Président Assimi

Le Collectif des habitants de Koulouba Extension a officiellement soumis au Président de la Transition une demande, afin d’obtenir son Appui d’utilité publique dans le cadre de la réhabilitation par dallage en pavés de deux tronçons longs de 3 km au total.

Cette importante voie communautaire, très fréquentée par les usagers, se trouve en état de dégradation avancé, alors qu’elle pourrait servir d’alternative à l’axe principal Bamako-Koulouba-Kati, fréquemment engorgé.

Ce projet citoyen, initié par les habitants du quartier, répond à des besoins de mobilité, de sécurité routière et d’amélioration du cadre de vie. La voie en question est une desserte importante qui relie Bamako et Kati, en passant par la route de la présidence.

Aussi, représente-t-elle une alternative stratégique à la Route principale Bamako-Koulouba-Kati, qui est quotidiennement engorgée, notamment aux heures de pointe, matin comme soir. La réalisation de cette route pourrait ainsi réduire les accidents et soulager pas moins d’une dizaine de quartiers et des milliers d’usagers.

C’est dire que ce projet n’est pas un luxe pour les populations de Koulouba, mais une nécessité pressante pour une des villes maliennes qui enregistre régulièrement une croissance démographique soutenue ces dernières années.

Conscientes que ce projet pourrait être un accélérateur pour leur dynamisme économique et social, les populations ont déjà mobilisé la somme de 2 millions FCFA. Et elles ne se sont pas arrêtées là.

«La main-d’œuvre volontaire des jeunes sera mobilisée tout le temps que nécessitera la réalisation des travaux», assurent-elles dans une correspondance parvenue à notre rédaction. Toutefois, le coût global de la réhabilitation fait ressortir une estimation technique et financière de 27, 7 millions de FCFA. D’où le besoin évident d’accompagnement.

Ce projet rime avec les priorités nationales dans la dynamique de promotion des actions communautaires et de développement local encouragée par les plus hautes autorités de la Transition. L’initiative pourrait également s’apprécier de façon objective comme un complément des travaux en cours sur la Route Bamako-Koulouba-Kati, déclarée d’utilité publique en 2024, suivant le Décret n°2024-0185/PT-RM.

À noter que ces travaux en cours concernent l’aménagement en 2×2 voies de la section Bamako-Koulouba-Kati de la RN9, de la bretelle d’accès au point G, de 7 km de voiries à Kati et de la section Rondpoint GMS-Samé-Kati.

Ils consistent essentiellement en l’aménagement de la section Bamako Koulouba-Kati de la RN9, en 2×2 voies ; de la section Rond-point GMS-SaméKati de la RN3, en 2×2 voies ; de la bretelle d’accès au Point G, en 2×1 voies ; de 7 km de voiries dans la ville de Kati.

 

Si les travaux en cours sur la route de Kati étaient étendus à cette voie communautaire, cela permettrait de faire en une pierre deux coups: désengorger l’axe principal passant par Koulouba, face au Groupement spécial de la sécurité présidentielle menant au cimetière de Koulouba, en passant par le terrain de football qui mène à la route secondaire du palais présidentiel; et de valoriser un effort collectif significatif : État, collectivités locales et les citoyens. Du moins, c’est cet autre signal fort que les populations bénéficiaires entendent donner à travers ce projet. «Cette initiative s’inscrit dans la dynamique nationale promue par le Gouvernement et les autorités locales visant à encourager les actions citoyennes de travaux communautaires, d’assainissement et de développement local.

Elle répond à un besoin vital de mobilité pour les populations, facilitera les déplacements, réduira les risques d’accident et sanitaires, et améliorera durablement le cadre de vie des populations riveraines », peut-on lire dans la lettre adressée aux autorités. On apprend également de bonnes sources que les populations de Koulouba partagent l’initiative en grande partie.

Elles sont déjà en bonne phase avec la mairie, les légitimités traditionnelles, les forces vives dont les femmes et la jeunesse en première ligne, qui donne la caution volontaire et physique du projet, en assurant la main d’œuvre de A à Z.

Ousamane Tangara

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