Sièges des partis politiques : Des charges encombrantes avec la dissolution
La fin de mission des partis met leurs barons dans un dilemme quant à la gestion des QG respectifs, surtout quand ils ne sont pas autonomes.
Le siège d’un parti politique est vital pour son existence et sa crédibilité. Quand il est propriété du bureau national, les choses paraissent beaucoup plus commodes et mains certains quand c’est le scénario contraire. Et pour cause, les formations en location sont tenues de s’acquitter mensuellement de leur loyer, une donne longtemps rendue délicate par l’avènement du Mali Kura, avant même la dissolution des formations politiques. L’arrêt de leur financement public par le régime des 6 généraux était passé par-là et les dernières concertations nationales n’ont fait qu’entériner une mesure appliquée par anticipation et que conforte par ailleurs l’imminence d’un audit des fonds déjà alloués.
Tirant le diable par la queue, beaucoup d’entités politiques étaient montées au créneau pour dénoncer une décision en délicatesse avec la législation en vigueur, pour autant que les textes en rapport avec le financement public des partis politiques n’était abrogée. À présent, le coup de grâce des autorités complique tout, dans un contexte de conjoncture.
Nombreux sont les états-majors de parti politique qui s’interrogent sur l’opportunité de conserver des sièges où aucune activité n’est désormais permise et pour lequel ils sont tenus de dépenser inutilement.
Le doute est ainsi partagé chez ses acteurs qui ne disposent pas de leurs propres installations au lieu des cadres aménagés. D’ici là, pas mal de sièges ont vu les maîtres des lieux effacer ou dissimuler les insignes du parti. Le temps nous en dira plus!
A.KEITA
Le Témoin
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