Université de Ségou : Menace de Grève du Comité Syndical du Syndicat des Enseignants Chercheurs du Mali (SECMA)
Les responsables du Comité Syndical du Syndicat des Enseignants Chercheurs du Mali (SECMA) de l’Université de Ségou ont prévenu : Si l’État ne réagit pas à temps pour régler leurs huit points de revendications, ils iront vers une grève de 144 heures à compter de ce lundi 7 au 12 Aout, reconductible du 14 au 19 Aout, puis du 21 au 26 Aout Aout 2023.
C’est ce qui ressort de leur préavis de grèvedéposé ce lundi 24 juillet 2023 au niveau du Ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue Social, signé par le secrétaire général du dit comité Mohamed Coulibaly
Pour exiger l’amélioration des conditions de vie et de travail au sein de l’université de Ségou le Comité Syndical du Syndicat des Enseignants Chercheurs du Mali (SECMA) de l’Université de Ségou exige la satisfaction de la totalité de leurs revendications qui tournent essentiellement autour de huit points qui sont entre autres :
Le paiement des heures supplémentaires des semestres 1 de l’année universitaire 2021 -2022 et des semestres 4 et 6 de l’année universitaire 2020-2021,la restitution avec rappel des primes de responsabilités des travailleurs ayant fait l’objet de retenue sur leur salaire sans préavis, la dotation de l’université de Ségou d’un programme de formation des formateurs, l’organisation immédiate du conseil de l’université etc.
Selon les termes de ce préavis de grève, les responsables du Comité Syndical du Syndicat des Enseignants Chercheurs du Mali (SECMA) de l’Université de Ségou dénoncent avec regret le manque de dialogue entre SECMA-US et l’Université de Ségou.
A cela s’ajoute le grand désintérêt dont fait preuve le Rectorat et le service des finances dans le traitement des dossiers relatifs au personnel de l’Université de Ségou, la mauvaise gestion administrative et financière de l’Université de Ségou par le Rectorat et le service de finance et l’attitude cavalière du recteur de l’Université de Ségou.
Du coté des étudiants de l’Université de Ségou c’est la peur au ventre car cette menace de grève est très prise au sérieux car elle risque de perturber encore l’année académique.
Mohamed Kanouté
Source : Mali24