Horreur à Dialokorodji (Bamako): Un homme crève l’oeil de sa femme.
C’est avec une horreur indicible que la communauté de Dialokorodji a été témoin d’un acte impensable de violence conjugale. Samedi 1er juillet 2023, Cheickne Simpara, âgé de 35 ans, a commis l’irréparable en crevant l’œil de sa femme, Sitan Coulibaly, surnommée Tenin, âgée de seulement 22 ans.
La scène atroce s’est déroulée suite à une dispute au sein du couple Simpara. Les témoins présents ont assisté, médusés, à l’explosion de la colère inextinguible de Cheickne Simpara envers sa femme. Dans un accès de rage, il a saisi l’occasion pour lui arracher violemment un œil.
Les tensions entre le couple Simpara étaient devenues insoutenables, malgré les interventions des proches et des conseils prodigués. Après dix années de mariage, les disputes incessantes ont finalement poussé Sitan Coulibaly, Tenin, à envisager le divorce pour échapper à un mari devenu intolérable.
Le samedi 1er juillet 2023, Cheickne Simpara décide de se rendre au salon de coiffure de Sitan à Banconi Salembougou, dans l’espoir de pouvoir discuter avec elle. Malheureusement, cette rencontre a rapidement basculé dans l’horreur. Le couple Simpara se retrouve plongé dans une dispute qui ne tardera pas à prendre une tournure tragique. C’est alors que Cheickne Simpara, dans un geste d’une cruauté inimaginable, enfonce son doigt dans l’œil de sa femme, lui causant une mutilation irréversible.
Face à l’ampleur de l’acte odieux et aux cris de détresse de la femme, Cheickne Simpara prend la fuite et demeure introuvable depuis lors. Sitan Coulibaly, Tenin, a été secourue par les voisins et des personnes bienveillantes, qui l’ont immédiatement transportée à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires à sa terrible blessure.
Quelles sont les motivations qui ont conduit Cheickne Simpara à détruire ainsi la vie de sa femme ? Était-ce par jalousie démesurée ou par une méchanceté sans bornes ? Les enquêtes devront faire la lumière sur cette affaire qui suscite l’indignation et l’incompréhension de toute la communauté.
Une tragédie qui rappelle la nécessité de lutter contre les violences conjugales et de protéger les victimes de ces atrocités.
Mohamed Kanouté
Source : mali24.info