SOCIETE
Issa Bouaré, Directeur Général Adjoint de l’Institut National de la Statistique (INSTAT), a présidé ce jeudi 17 juillet 2025, au Mémorial Modibo Keïta, la cérémonie d’ouverture du « Café statistique », une session d’information et de sensibilisation à l’intention des utilisateurs de données statistiques. Initiée par l’INSTAT en partenariat avec les faîtières et organisations de la presse, cette rencontre s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie de communication et de visibilité de l’Institut. Elle vise à renforcer les échanges entre producteurs et utilisateurs des données statistiques, en particulier les professionnels des médias, pour une meilleure diffusion de l’information statistique auprès du grand public. Selon M. Issa Bouaré, les données statistiques n’acquièrent toute leur pertinence que si elles sont utilisées pour éclairer la prise de décision et améliorer les conditions de vie des populations à travers la mise en œuvre de politiques et programmes de développement adaptés. Il a souligné l’importance d’accorder une attention particulière à leur diffusion, grâce à des techniques et outils appropriés selon les cibles visées : « Une bonne diffusion des données statistiques dans les médias influence positivement les décisions des autorités et sensibilise la population sur les enjeux et opportunités de développement ». Mme Fanta Diakité, coordinatrice du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEM), a salué l’initiative, rappelant que : « L’efficacité de la communication est aujourd’hui une question cruciale pour l’avenir des statistiques publiques, à l’heure où la concurrence avec d’autres sources d’information s’intensifie. Ce cadre contribue à renforcer la culture statistique au sein des médias et parmi les populations ». Les échanges ont porté sur des thématiques clés, notamment la politique générale de diffusion des données statistiques au Mali, la plateforme Open Data Mali, la bibliothèque numérique de l’INSTAT, ainsi que NADA-Mali. Au terme de la rencontre, les participants ont souhaité la pérennisation de ce cadre d’échanges, afin de favoriser une meilleure compréhension et diffusion des données statistiques à travers les médias. Mohamed Kanouté Source :  Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre du renforcement des capacités et des compétences de ses membres, le Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers, Microfinances et Commerces du Mali (SYNABEF) organise, depuis ce jeudi 17 juillet 2025, un séminaire de formation à l’hôtel Maeva Palace. Placé sous la présidence du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Dr Fassoun Coulibaly, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du secrétaire général de l’UNTM, M. Yacouba Katilé, du secrétaire général du SYNABEF, M. Hamadoun Bah, ainsi que de Mme Sidibé Aïchata Koné, présidente de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Mali (APBEF), et de nombreux autres invités. Ce séminaire de deux jours réunit une centaine de participants venus de Bamako et de l’intérieur du pays. Il vise à mieux outiller les cadres syndicaux pour leur permettre de cerner les contours de la lutte syndicale et de réfléchir sur les enjeux actuels du monde du travail au Mali. Placé sous le thème : « Syndicats et pouvoirs politiques au Mali (1960 à nos jours) : une histoire de tensions, d’alliances et de ruptures ; liberté syndicale et pacification du climat social », cet atelier est conçu comme un espace de réflexion, de formation et de renforcement des capacités. Il permettra notamment de promouvoir le dialogue social et de contribuer à la paix sociale. Dans son allocution, le ministre Fassoun Coulibaly a salué l’initiative du SYNABEF, qu’il juge opportune : « Ce séminaire est important pour le gouvernement, car le dialogue social est crucial pour la stabilité du pays. Cette rencontre doit permettre de redynamiser les comités syndicaux et d’améliorer la gouvernance syndicale ». De son côté, le secrétaire général de l’UNTM, M. Yacouba Katilé, a souligné que : « Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de renforcement des capacités des cadres syndicaux. Au-delà de l’aspect pédagogique, elle met en lumière la nécessité d’adapter nos pratiques à un monde en mutation. Les syndicats doivent être vigilants et bien formés pour défendre efficacement les intérêts des travailleurs. La formation est le socle de tout syndicalisme fort et efficace. » Pour sa part, le secrétaire général du SYNABEF, M. Hamadoun Bah, a mis en avant toute l’importance de cette formation pour ses cadres : « La formation est le socle qui permet à tout individu d’être mieux outillé, aguerri et avisé pour surmonter les épreuves et réussir sa mission. Ce que nous avons traversé depuis 1960 n’est pas seulement une histoire de lutte, mais aussi de résistance, d’espoir et de transformation. ». Les travaux prendront fin ce vendredi 18 juillet 2025. Mohamed Kanouté mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Ordre des Architectes du Mali, sous l’égide du Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, a organisé ce mardi 15 juillet 2025 à 14h une conférence de presse pour lancer officiellement la première édition du Salon Malien de l’Architecture et de la Construction (SAMAC). L’événement se tiendra du 31 juillet au 3 août 2025 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) autour du thème : « Habitat durable, culture et innovation : approche architecturale du développement durable au Mali ». Près de 2000 visiteurs et une trentaine d’exposants sont attendus pour cette grande rencontre multisectorielle qui rassemblera architectes, urbanistes, ingénieurs et autres acteurs du cadre bâti. Créé en 1989, l’Ordre des Architectes du Mali compte aujourd’hui environ 250 membres. Son président, M. Abdramane Filifin Sidibé, a rappelé l’ambition portée par ce salon : « Le thème résume notre vision pour l’architecture au Mali. Le SAMAC 2025 s’inscrit dans une dynamique sous-régionale et traduit notre volonté de proposer des solutions adaptées à nos réalités. Il vise à promouvoir l’innovation architecturale, la valorisation des matériaux locaux, l’intégration des savoirs traditionnels ainsi que l’engagement des professionnels face aux défis climatiques, économiques et culturels actuels. Les pays de l’AES sont invités d’honneur, et l’ensemble des pays de l’UEMOA seront également représentés grâce aux liens de collaboration tissés par l’Ordre des architectes du Mali. » Dans sa présentation, Mme Mariam Kéita, présidente coordinatrice du SAMAC, a détaillé les objectifs de l’événement : « Il s’agit de valoriser le rôle stratégique des professionnels du cadre bâti, promouvoir les solutions architecturales durables et endogènes, créer un réseau d’acteurs engagés dans la transition écologique, initier des politiques incitatives à la construction durable et favoriser la professionnalisation et la normalisation du secteur. » Elle a également lancé un appel aux professionnels, aux décideurs publics et aux acteurs de la société civile pour intégrer l’architecture durable dans les politiques publiques, réhabiliter les matériaux et techniques traditionnels, co-construire un écosystème innovant et résilient, promouvoir l’économie circulaire dans le bâtiment et renforcer la formation et la normalisation dans le secteur de la construction. Les panels aborderont des thématiques majeures telles que : la transition écologique et la responsabilité des architectes, les matériaux locaux et circuits courts, la protection et la transmission du patrimoine, la réforme de la formation en architecture, le cadre juridique et normatif, ainsi que la protection du patrimoine. Kada TandinaMali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
 Mai 2024-Juillet 2025. Voilà bientôt 18 mois que les premières pierres des centrales solaires de Sanankoroba, Safo et Tiakadougou-Dialakoro ont été posées par le Président de la Transition. La ministre de l’Energie et de l’Eau d’alors, Bintou Camara, avait pompeusement déclaré que les travaux prendraient fin en 18 mois. Ce délai est presque arrivé à terme. Quel est donc l’état d’avancement des travaux ? L’éléphant annoncé est-il arrivé des pattes cassées Les Brèves de Rouky Le challenger   Boîte de commentaires Facebook [...]
Liste des candidats admis au Diplôme d’Etudes Fondamentales (D.E.F.), session de juin 2025 par centre : Bamako rive Droite Bamako rive Gauche   Kalanbacoro Kati KAYES Rive Droite Rive Gauche Kita Koulikoro Nara Bougouni Sikasso Ségou Koutiala Mopti Gao Tombouctou Douentzan Bandiagara   Boîte de commentaires Facebook [...]
Des chiffres alarmants ont été révélés ce lundi 14 juillet 2025 lors du lancement de la 21ᵉ édition de la Semaine nationale de la sécurité routière à Marakaforo, sur l’axe Bamako-Koulikoro. Placée sous la coprésidence de Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports, et du Général de brigade Daoud Aly Mouhammedine, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, cette semaine est considérée comme l’une des activités phares du département des Transports. Elle vise à intensifier la sensibilisation des usagers de la route pour réduire considérablement les accidents de circulation. Célébrée cette année sous le thème « Excès de vitesse : un danger mortel sur la route », la semaine entend attirer l’attention sur les conséquences dramatiques de la vitesse excessive, première cause d’accidents avec un taux de 43 % selon les statistiques. Le bilan de l’année 2024 est lourd : 7 673 accidents corporels enregistrés 8 828 personnes blessées 682 personnes tuées Dans son intervention, Mme Dembélé Madina Sissoko a exhorté les usagers de la route à adopter un comportement responsable, notamment en respectant les limitations de vitesse. « Un usager qui roule à 100 km/h, en cas d’accident, ne pourra pas maîtriser la direction de son véhicule », a-t-elle averti. Elle a également invité tous les conducteurs à réduire leur vitesse afin de limiter le nombre de drames sur les routes. Les activités de la Semaine nationale de la sécurité routière se poursuivront jusqu’au 19 juillet 2025 sur l’ensemble du territoire. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La vigilance et le professionnalisme des enquêteurs de la Cellule aéroportuaire anti-trafic (CAAT-AOCS) ont une fois de plus porté leurs fruits.Ce samedi 12 juillet 2025, une Malienne de 39 ans, répondant aux initiales M.C., a été interpellée à l’aéroport international Président Modibo Keïta de Sénou en possession de 4,2 kg de cocaïne dissimulés dans deux valises. Selon des sources sécuritaires, la suspecte a été arrêtée avant même l’enregistrement de ses bagages, alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Casablanca. Interrogée sur la provenance des valises et de la drogue, elle a déclaré qu’elles appartenaient à une certaine dame résidant à Bacodjicoroni, sans toutefois fournir d’autres précisions sur l’identité de cette mystérieuse promotrice. Cette importante saisie constitue une nouvelle tentative de trafic déjouée par la CAAT-AOCS. Le Colonel-major Fousseyni Keita, Directeur général de l’Office central des stupéfiants (OCS), a salué le professionnalisme de ses enquêteurs et exhorté la population à renforcer sa collaboration avec les services de répression des stupéfiants, en signalant toute activité suspecte. Mohamed Kanouté Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est dans la cour pleine à craquer de la Direction Générale du Service Social des Armées (DSSA) et dans une ambiance empreinte d’émotion que l’opérateur économique Mamadou LAH, à travers l’Association WOYE, a procédé ce mardi 15 juillet 2025 à une remise de dons destinés aux veuves de militaires et paramilitaires tombés pour la défense de la patrie. Placée sous la présidence du Colonel-major Bréhima Samaké, directeur général de la DSSA, la cérémonie s’est tenue en présence de nombreux responsables de la DSSA, de la famille du donateur, des membres de l’Association WOYE, de l’Association des femmes veuves militaires et paramilitaires, de l’artiste Mariam BAH et de plusieurs invités. Estimée à plusieurs millions de francs CFA, la donation est composée de :22 tonnes de riz, 8 tonnes de mil, 1 tonne de fonio, 1 tonne de maïs, 50 sacs de sucre, 200 cartons de pâtes alimentaires, 80 cartons de couscous, 50 cartons d’huile, 150 cartons de concentré de tomates, 50 cartons de vermicelles, 50 cartons de détergent en poudre, 20 sachets de lait en poudre (5 kg), 20 cartons de savon liquide, 20 cartons de savon et 19 cartons d’eau de javel. Ce geste philanthropique traduit la volonté et l’engagement de Mamadou LAH, opérateur économique malien installé au Congo, à contribuer à l’effort de guerre à sa manière, en apportant réconfort et sourire à ces nombreuses familles éprouvées. Des autorités reconnaissantes Dans son intervention, le Colonel-major Bréhima Samaké a salué l’acte de générosité du donateur, qu’il qualifie de « témoignage fort d’engagement patriotique et de solidarité envers les familles des militaires et paramilitaires qui ont fait le sacrifice ultime pour la défense de l’intégrité territoriale du Mali ». « Cet acte philanthropique arrive à point nommé et soulagera sans nul doute ces nombreuses familles des illustres disparus, ainsi que les compagnons d’armes blessés lors des engagements opérationnels », a-t-il ajouté. Il a également précisé que ce don constitue un exemple éloquent de solidarité nationale, invitant d’autres opérateurs économiques à emboîter le pas pour soutenir les familles des Forces de défense et de sécurité. Pour sa part, Mme Sadya Touré, présidente de l’Association WOYE et coordinatrice des activités de Mamadou LAH, a salué cet élan de solidarité : « Mamadou LAH reste profondément attaché aux valeurs de solidarité et de patriotisme qui fondent notre société. Ce geste traduit sa volonté inébranlable d’œuvrer en faveur des couches défavorisées, notamment les veuves et orphelins des militaires et paramilitaires tombés pour la patrie. » La remise symbolique des dons aux bénéficiaires a mis fin à cette cérémonie marquée par la reconnaissance, la dignité et l’émotion. Mohamed Kanouté Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Un décret rendu public, dans la soirée du jeudi dernier, vient de valider la Charte qui offre une durée supplémentaire de 5 ans renouvelables, avec redéfinition des missions de la Transition. Assez d’incidences et de coïncidences avec les enjeux confédéraux en toile de fond. Bamako a officialisé sa nouvelle Charte de la Transition, qui fixe la durée de la Transition pour cinq ans renouvelables sans limite, jusqu’à la pacification complète du pays. Une démarche effectuée en synergie avec la consigne émise au niveau de l’AES, qui impose l’uniformité des durées à 5 ans. Ouaga avait ouvert le bal en Mai 2024, puis Niamey a suivi en Mars 2025, c’était au tour de Bamako de bouger dans le même sens. Comme dans les autres composantes du trio confédéral souverainiste, l’arène politique est totalement nettoyée et désertée mise, au grand dam de la constitution votée en 2023. Les enjeux supranationaux prévalent désormais au nom de la souveraineté nationale retrouvée. En fin de mandat aux commandes de l’AES, le général Assimi Goïta passera bientôt la main, après avoir signé à son actif un hymne, un passeport, une banque d’investissements et une armée commune. Si le mandat de 5 ans permettra au tombeur d’IBK de manœuvrer pleinement sur les défis sécuritaires mis en avant pour justifier la pertinence de l’AES, il a permis de situer les rôles. Notamment, il a été précisé à l’article 13 de la charte révisée que le Conseil national de la transition est l’organe législatif. De quoi admettre que le dauphin institutionnel est bel et bien le Général Malick Diaw, aux commandes du perchoir parlementaire. Composée de 147 membres issus des forces armées, de la société civile, du monde religieux, de la diaspora et les médias, entre autres, un remembrement parlementaire semble pointer à l’horizon.  Une revue des troupes qui sera la bienvenue alors que le Niger vient d’installer son organe législatif, ouvrant la voie au parlement de l’AES. Enfin, le président de la Transition, les membres du gouvernement et les conseillers du CNT deviennent également « éligibles aux élections générales qui marqueront la fin de la transition ». De quoi mettre fin aux spéculations et à la polémique sur la candidature du paracheveur de la lutte du M5-RFP. À l’instar de ses pairs de la même sous-région, ainsi que la Guinée du Général Mamadi Doumbouya, il peut candidater au fauteuil présidentiel de façon légale et sortir d’illégitimité. Au demeurant, les activités de mouvements de soutien – dont le sulfureux AN BI KO de la dame la plus en vue de Kayes – en préfigurent une intention. On pourra aussi citer le Collectif pour la Refondation du Mali, qui a ouvertement dit être prêt à financer la caution du roi de Kati. La charte étant adoptée et promulguée, il appartient au président de la Transition de prendre ses dispositions pour réussir sa mission. Plusieurs décisions sont restées impopulaires ou à l’origine de frustrations qui peinent à être dissimulées. Idem pour la classe politique réduite au silence, qui devra prôner un retour décalé à l’ordre constitutionnel. Il est quand même mentionné que la transition peut être écourtée si les conditions d’organiser une élection présidentielle » transparente et apaisée » sont réunies. Dans tous les cas, on pourra être situé dans la seconde moitié de 2025, lorsque l’homme du 18 août 2020 aura passé la main à l’AES, pour se consacrer pleinement aux questions nationales et priorités locales. I. KEÏTA le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Les jérémiades, lamentations et hurlements rebondissent comme chaque hivernage depuis 2021, l’année à partir de laquelle le calcaire actuel des usagers de route a pris cours. Et à peine les larmes versées par les chauffeurs et autres camionneurs inondent les consciences plus que les tronçons ne le sont par les eaux pluvieuses, tant leurs cris résonnent chaque jour un peu plus fort. En cause, un cumul de défauts d’entretien annuel depuis le début de la Transition, sur fond d’opacité dans la gestion des ressources dédiées à cette tâche. L’infrastructure la plus fréquentée du pays souffre, en clair, de la même nature de sevrage que toutes les autres, même si le délabrement qui en découle s’effectue avec plus d’intensité par l’abondance d’usagers. Il s’agit de l’évasion spectaculaire du fonds d’entretien routier, source de financement pratiquement intarissable parce qu’essentiellement alimentée par l’une des ressources les plus pérennes que sont les prélèvements de péages. Ça n’est pas tout. La route de Kayes n’est pas moins victime de promesses de réhabilitation en souffrance de certains tronçons où les travaux évoluent au rythme de la tortue depuis quatre années au moins. Ça n’en est pas faute de moyens car selon les documents disponibles plusieurs dizaines de milliards ont été mobilisés et probablement décaissées dans le cadre d’un contrat en bonne entente avec l’entreprise chinoise COVEC. Il s’agit d’un marché financé par le budget national et dont le sceau du Contrôle Financier atteste de l’approbation. Boîte de commentaires Facebook [...]
Les interprétations vont bon train depuis l’annonce d’une hausse des salaires de la fonction publique consentie par l’Etat à hauteur de 25% avec une incidence financière de plus de 100 milliards. Échelonnée sur 5 ans, soit sur la durée du nouveau mandat renouvelable de la Transition, la mesure alimente plus la polémique qu’elle ne suscite d’engouement et de jubilation dans les rangs de ses bénéficiaires ainsi que de leurs corporations respectives. C’est plutôt le règne d’une intrigante réserve dictée par la circonspection et qui pourrait s’expliquer peut-être par les insatisfactions. Et pour cause, les augmentations précédemment consenties par d’autres régimes, dans les mêmes proportions probablement, auront à peine servi à combler le fossé abyssal que l’inflation galopante creuse entre les revenus réels des travailleurs et leur pouvoir d’achat. En effet, la psychose occasionnée par la hausse vertigineuse des produits de première nécessité est passée par-là et le phénomène est tel que chaque augmentations de salaire paraît aussitôt happée par un marché dérégulé contre lequel les mesures de stabilisation se sont tour à tour heurtées et ont lamentablement échoué : des exonérations inutilement accordées aux importateurs aux dépens des recettes jusqu’aux brigades mises sur pied par les services du commerce et de la concurrences en vue d’imposer les prix pratiqués sur le marché. le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
La route nationale N°1, reliant Bamako à Kayes, est aujourd’hui synonyme de souffrance, de danger et d’abandon. Ce corridor vital pour l’économie malienne, notamment pour la première région, est devenu un véritable cauchemar pour les usagers. Sur des dizaines de kilomètres, le bitume a littéralement disparu, laissant place à un mélange de poussière, de boue et de cratères béants. Les nids-de-poule se sont transformés en véritables fosses, ralentissant considérablement le trafic, provoquant pannes, surchauffes et accidents en chaîne. Avec l’arrivée de la saison des pluies, les coupures de route se multiplient, isolant des villages entiers et paralysant la circulation des biens et des personnes. Pourtant, cette route joue un rôle stratégique, reliant le Mali au Sénégal et desservant des zones à forte densité humaine et économique. Son état de délabrement avancé est un véritable désastre économique, social et humain. Les transporteurs, commerçants et voyageurs sont à bout. Chaque trajet devient un pari risqué, parfois mortel. Face à cette situation, une question s’impose : à quoi joue le ministère des Transports ? Les cris d’alerte se multiplient, mais les réponses concrètes se font toujours attendre. Jusqu’à quand faudra-t-il subir cette humiliation nationale ? Les populations de Kayes, désespérées, dénoncent l’inaction et l’indifférence des autorités. Beaucoup redoutent qu’avec l’hivernage, ce tronçon devienne totalement impraticable, aggravant ainsi l’enclavement de la région et accentuant la pauvreté. La situation exige des mesures urgentes. Il en va de la sécurité des citoyens, de la cohésion nationale et de la continuité économique du pays. La route Bamako-Kayes ne peut plus attendre. Coulibaly A.Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le but d’outiller le personnel pour améliorer sa gouvernance, le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), a organisé un atelier de 3 jours, dont la cérémonie était présidée le jeudi, 10 juillet 2025, à son siège, par la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Oumou Sall Seck. Selon la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck, le FAFPA occupe une place stratégique dans le dispositif de la formation professionnelle et d’apprentissage au Mali. Il a entrepris des reformes pour améliorer sa gouvernance au bénéfice de ses usagers. La ministre a félicité le Directeur général du FAFPA pour avoir associé les antennes régionales à l’activité, afin de mieux répondre aux besoins de formation professionnelle des acteurs des régions. Ce qui permettra d’améliorer la visibilité du fonds, mais aussi d’atteindre les objectifs de partage et d’harmonisation des bonnes pratiques qui favorisent l’environnement professionnel. Durant les trois jours, les acteurs ont échangé sur les procédures opérationnelles, administratives, financières et comptables. Ils ont ensuite révisé les propositions d’orientation sur la nouvelle vision du FAFPA et les droits et devoirs des travailleurs dans un établissement public à caractère administratif. L’objectif de l’atelier était d’échanger sur les outils révisés, afin d’obtenir des documents de travail consensuels permettant au FAFPA d’être plus efficace dans son intervention. Ainsi, même les représentants des antennes régionales pourront désormais servir plus significativement d’appui-conseil aux usagers pour une meilleure qualité des dossiers de formation soumis à la direction du financement. Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
Sur WhatsApp, Facebook ou TikTok, un simple partage peut coûter cher. Au Mali, diffuser une fausse information est un acte grave qui peut entraîner une amende voire la prison. Avant de cliquer, voici quatre points essentiels à retenir. Attention aux fausses informations portant « atteinte au crédit de l’État » La diffusion  de fausses informations visant à affaiblir la confiance du public envers l’État, ses institutions ou ses services est un acte puni par la loi. Selon l’article 167 du Code pénal malien, toute personne qui propage, par quelque moyen que ce soit, des fausses nouvelles ou des mensonges susceptibles de nuire à la crédibilité de l’État ou de ses structures s’expose à une peine de prison de trois mois à deux ans, ainsi qu’à une amende de 24 000 à 240 000 FCFA. Partager une diffamation peut coûter cher Partager une accusation non fondée en ligne peut avoir de lourdes conséquences. Au Mali, la Loi n°00-046  portant régime de la presse et délit de presse du 7 juillet 2000, dans son article 37, sanctionne la publication, la diffusion ou la reproduction de fausses informations faites de mauvaise foi. Elle précise : « La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, sera punie d’un emprisonnement de onze jours à six mois et d’une amende de 50.000 à 150.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement. » Autrement dit, même sans être l’auteur, le simple fait de partager un contenu mensonger peut suffire à engager la responsabilité. Avant de relayer une information sensible ou une accusation grave, il est important de prendre le temps de vérifier. En cas de doute, le mieux est de s’abstenir de diffuser. Inciter à la haine ou à la violence est encore plus grave Partager un message incitant à la haine ou à la violence en ligne est un délit grave. Le fait de relayer un contenu dangereux peut suffire à engager la responsabilité pénale. Selon l’article 19 de la loi n°2019-056 sur la cybercriminalité, toute personne qui diffuse, publie ou reproduit, par voie électronique, des propos ou contenus à caractère raciste, xénophobe, sexiste ou incitant à la violence risque une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans et une amende de 500 000 à 10 millions francs CFA. Ce type de message, souvent transmis par WhatsApp, Facebook ou TikTok, vise à semer la peur, la haine ou la division entre les citoyens. Dire «je n’ai fait que partager» ne protège pas Croire qu’on est protégé parce qu’on n’est pas l’auteur du message ? Erreur. En droit, le simple fait de diffuser une fausse information peut faire de quelqu’un un complice. La cyberpolice peut remonter la trace des messages grâce aux métadonnées, aux captures d’écran ou aux signalements d’autres utilisateurs. Depuis 2019, le Mali s’est doté d’un arsenal juridique plus ferme avec la Loi n°2019-056 sur la cybercriminalité. Cette loi réprime la diffusion de fausses nouvelles numériques, les injures et la diffamation en ligne, ainsi que l’incitation à la haine. Avant de partager, il faut se demander si la source est fiable, si l’information peut être vérifiée ailleurs et si son contenu risque de semer la peur, la haine ou le désordre. Un simple geste, fait sans réfléchir, peut valoir une plainte, une amende ou une peine de prison. Informer, c’est une responsabilité. Par Abdoul Salam Dicko Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à la situation socio-économique difficile et à l’insécurité alimentaire croissante dans plusieurs régions du pays, la Fondation Malienne pour l’Entraide et le Développement (FMED) a lancé, ce vendredi 11 juillet 2025, son nouveau projet intitulé « AN KO DOUN KA FA ». La cérémonie de lancement s’est tenue à l’hôtel Sofitel de l’Amitié, sous la présidence de M. Moussa Mara, président du Conseil d’administration de la FMED. Elle a également été marquée par un échange avec la presse afin de présenter officiellement le projet au grand public. Parmi les personnalités présentes figuraient M. Moussa Mara, président du Conseil d’administration de la FMED, M. Aboul Karim Konaté, coordinateur de la FMED, Mme Diarra Maïmouna Famata, représentante du Directeur national du développement social, ainsi que plusieurs autres invités. D’une durée de quatre mois (du 1er juillet au 31 octobre 2025), « AN KO DOUN KA FA » est une grande campagne nationale de solidarité qui vise à mobiliser l’ensemble de la société malienne, au pays comme dans la diaspora, autour d’un même combat : la lutte contre la faim. Selon M. Moussa Mara, l’insécurité alimentaire menace aujourd’hui le Mali, comme en témoignent les chiffres alarmants du Commissariat à la Sécurité Alimentaire. Il a précisé que cette initiative citoyenne a pour objectif de collecter des vivres (riz, mil, huile, sucre, etc.) et des dons financiers afin de constituer des kits alimentaires destinés aux familles les plus vulnérables, aussi bien dans les zones urbaines défavorisées que dans les zones rurales reculées. Il a également exhorté tous les participants à devenir des ambassadeurs de ce projet ambitieux. De son côté, M. Aboul Karim Konaté a situé le contexte et la justification de ce projet, qu’il qualifie de réponse collective, humaniste et patriotique face à l’insécurité alimentaire. Il a souligné que l’objectif est de mobiliser toute la population malienne, au pays et à l’étranger, pour collecter et distribuer des vivres aux personnes les plus touchées, tout en renforçant les valeurs de partage, de fraternité et d’entraide. Prenant la parole, Mme Diarra Maïmouna Famata s’est félicitée de cette initiative, qu’elle estime être une contribution significative à la lutte contre l’insécurité alimentaire au Mali. Elle a invité l’ensemble des Maliens à s’approprier ce projet afin de lutter efficacement contre la faim. La cérémonie a pris fin par un échange interactif avec la presse. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Au Mali, l’inclusion des enfants vivant avec un handicap reste une préoccupation majeure. Malgré quelques avancées significatives, de nombreux défis persistent. Consciente de cette réalité, l’Association AEFEM a organisé, ce samedi 12 juillet 2025, une journée de sensibilisation sur l’inclusion des enfants vivant avec un handicap. L’événement s’est tenu dans la salle de délibération de la mairie de la Commune I du district de Bamako. Placée sous le thème « Un monde plus inclusif », cette journée visait à informer le public sur les causes et enjeux liés au handicap, à mettre en lumière les défis spécifiques rencontrés par ces enfants au Mali, et à explorer des approches innovantes pour construire une société véritablement inclusive. Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre, notamment M. Antimbé Ouloguemé, maire délégué de Korofina Nord représentant le maire de la Commune I M. Oumar Togo ; M. Fodé Mamadou Konaté, maire délégué de Djélibougou ; Mme Mariam Samaké, présidente de l’AEFEM ; Mme Marietou K, présidente de la Fédération locale des associations des personnes handicapées de la Commune I ; Mme Coulibaly Fatoumata Dicko, administratrice de l’Action sociale et conférencière ; M. Ibrahim Boubacar Keita, président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) de la Commune I ; M. Youba Cissé, représentant le coordinateur des chefs de quartier de la Commune I, ainsi que plusieurs autres invités. Dans son intervention, M. Antimbé Ouloguemé a salué cette initiative qu’il qualifie de « belle opportunité pour mieux cerner les contours du handicap en vue de bâtir un monde plus inclusif ». Il a par ailleurs réaffirmé le soutien de la collectivité à l’AEFEM dans ce combat noble. Pour sa part, Mme Mariam Samaké, présidente de l’association, s’est réjouie de la forte mobilisation des habitants de la Commune I. Selon elle, cette présence témoigne de l’intérêt accordé à la question de l’inclusion des enfants vivant avec un handicap. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 8 juillet 2025, le Mali a adopté la Loi n°2025-029, révisant en profondeur sa Charte de la Transition. Ce texte, présenté comme un prolongement de la Constitution de 2023, cristallise les espoirs de refondation mais suscite également des frémissements juridiques et politiques. À l’heure où certains ex-partis contestent leur exclusion devant la justice, le Général d’Armée Assimi Goïta, Chef de l’État a promulgué la loi ce 10 juillet 2025. La Transition s’est relancée. Analyse ! Ladite réforme s’appuie sur la Constitution du 22 juillet 2023, à laquelle elle réaffirme son attachement intégral. En cas de contradiction, la Constitution prévaut (article 25) et la Cour constitutionnelle est désignée comme arbitre. Cette hiérarchie juridique garantit un cadre légal renforcé, assurant la légitimité du processus de transition quel qu’en soit le scénario qui pourrait résulter dans ce délai avant expiration programmée. Ancrage constitutionnel et légitimité politique Fruit des Assises nationales de décembre 2021 et de la consultation populaire d’avril 2025, cette révision s’appuie sur les aspirations des Forces vives de la Nation. Elle acquiert ainsi une portée démocratique en intégrant les voix des militaires, de la société civile, des autorités traditionnelles et de la diaspora malienne. La Charte révisée enrichit les valeurs constitutionnelles en insistant sur la probité, la transparence, la tolérance, la réconciliation et l’esprit de consensus. Elle définit également des missions stratégiques pour la Transition comme : la sécurisation du territoire ; la refondation de l’État ; les réformes électorales et administratives ; le Pacte de stabilité sociale ; la refonte de l’éducation ; l’organisation des élections générales. Prolongation présidentielle et controverse électorale Une disposition phare de la loi (article 4) autorise le Président de la Transition à exercer ses fonctions pour cinq ans, renouvelables autant de fois que nécessaire, jusqu’à la pacification du pays. Ce mandat peut être raccourci si les conditions d’une élection présidentielle transparente sont réunies. L’article 9 rend le Président éligible à l’élection présidentielle et aux élections générales de fin de Transition — une ouverture vivement débattue. Gouvernement et CNT: compétence et inclusion Le Gouvernement, dirigé par un Premier ministre nommé par le Président, est soumis à des critères stricts de moralité et de compétence (article 12). Tous ses membres sont aussi éligibles aux élections. Le Conseil national de Transition (article 13), avec ses 147 membres, représente une pluralité d’acteurs : Forces Armées, société civile, syndicats, confessions religieuses, ordres professionnels, autorités traditionnelles, diaspora, personnes ressources diverses… Il incarne une volonté d’inclusion politique, bien qu’il soit également critiqué pour son rôle dominant dans l’architecture transitoire.  Fin de Transition programmée et pluralisme préservée La Transition prendra fin avec l’élection présidentielle, la prestation de serment et la passation de pouvoirs (article 22) conformément à la Constitution du 22 juillet 2023. Jusque-là, les organes transitoires continueront d’exercer leurs fonctions (article 26), assurant la continuité institutionnelle qui vaut à la Transition une prolongation de cinq ans renouvelables. Mais dans l’actualité brûlante du procès des partis dissous, cette continuité est battue en brèche. Les formations interdites accusent l’État d’avoir violé les libertés fondamentales et la Constitution de 2023. Pour une souveraineté nationale et démocratique affirmée En mettant l’accent sur la pacification comme condition de retour à l’ordre constitutionnel, les autorités transitoires placent la sécurité au-dessus du pluralisme. Cela soulève une question cruciale : est-il incompatible de refonder l’État tout en restreignant les libertés politiques pour préserver l’ordre public ? La Charte affirme des principes nobles de justice, d’inclusion et de dialogue. Mais la mise en œuvre de ces valeurs affirmées et le déroulement des missions étendues du CNT font face aux contentieux politiques et à la bataille judiciaire en cours. Un véritable test de la souveraineté démocratique du Mali a commencé. Surveillons le comme du lait sur le feu vu les implications et ingérences étrangères qui peuvent s’y greffer. Khaly-Moustapha LEYE xxx Relevé des points saillants pour plus de clarification juridique La révision adoptée le 3 juillet 2025 marque un jalon significatif dans la gestion de la Transition au Mali. En intégrant la Constitution du 22 juillet 2023 comme norme suprême, le texte redéfinit les fondations légales du pouvoir provisoire. Toute disposition contradictoire à la Constitution est désormais considérée comme inapplicable — consolidant la hiérarchie des normes, tout en laissant place à d’éventuelles interprétations floues en cas de désalignement des textes. Un tournant dans la gouvernance transitoire Résultat du vote du Conseil national de Transition – Pour : 131 voix – Contre : 0 – Abstention : 0 – Absent : non communiqué Un vote à l’unanimité qui témoigne d’un consensus manifeste au sein de l’organe législatif de la Transition. Modifications majeures introduites – Durée du mandat  fixée à 5 ans, renouvelable indéfiniment jusqu’à la pacification du pays – Possibilité d’écourter le mandat si les conditions pour une élection transparente sont réunies – Éligibilité étendue : le Président de la Transition, les membres du gouvernement et ceux du CNT peuvent se présenter aux élections générales – Primauté constitutionnelle : en cas de conflit, la Constitution prévaut Réactions institutionnelles et tensions politiques – La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a exprimé des inquiétudes sur les droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et la participation politique Points de convergence et ouverture au dialogue – Accord sur la Constitution comme socle juridique supérieur – Objectif partagé de restaurer la paix, la stabilité et l’ordre démocratique – Valorisation des droits civils et sociaux dans les deux textes. Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est ce qui ressort de la réunion du Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes (CIGCC), tenue le 3 juillet 2025 au sein du CECOGEC. Cette rencontre a rassemblé plusieurs acteurs impliqués dans la gestion des crises et des catastrophes, avec pour objectif de faire le point sur la situation, d’évoquer les dispositions prises et d’identifier les défis à relever. Selon le communiqué du Comité, à la date du 3 juillet 2025, neuf cas d’inondations ont été enregistrés dans le district de Bamako, ainsi que trois cas de foudre survenus respectivement à Kayes, Koulikoro et Ségou, un cas de vent violent dans le village de Kounda (région de Kayes) et trois cas d’effondrement recensés à Bamako. Ces différents sinistres ont causé la mort de huit personnes : deux à Kayes, trois à Bamako et trois à Kéniéba. Par ailleurs, 705 personnes sinistrées ont été assistées à ce jour. Le communiqué précise également que des activités pluvio-orageuses d’intensité modérée sont prévues dans la majeure partie du pays. Par conséquent, les risques d’inondations restent très élevés par endroits. De plus, une montée du niveau des eaux est observée dans les hauts bassins des fleuves Niger, Sénégal et Bani, marquant ainsi le début de la période de crue. Face à cette situation, le Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes exhorte la population à la vigilance et au strict respect des consignes de prévention afin de réduire les risques d’inondations. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Nos chaînes de télévision et WebTV regorgent de nouvelles émissions, souvent des talk-shows de divertissement peu captivants, dont les invités sont majoritairement des influenceurs en quête de notoriété, parfois de jeunes adeptes de comportements déviants sur les réseaux sociaux. Ces émissions deviennent parfois de véritables scènes de règlements de comptes entre soit-disant «stars». En panne d’inspiration, certains médias négligent les contenus porteurs de valeurs. Pourtant l’année 2025, déclarée année de la culture par le gouvernement, aurait pu inspirer des programmes valorisant notre riche patrimoine culturel. De même, du fait de la saison agricole, pourquoi ne pas proposer des émissions informatives et formatrices à destination des agriculteurs ? Breve de Rouky le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Suite à l’attaque terroriste survenue dans la nuit du 1er juillet 2025 contre le poste-frontière de Diboli, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) l’Union des transporteurs routiers du Sénégal a décidé de suspendre temporairement les trajets vers le Mali. Situé à moins de deux kilomètres de Kidira, ce point stratégique à la frontière sénégalo-malienne est vital pour le commerce sous-régional. Inquiets de la détérioration de la situation sécuritaire, les transporteurs préfèrent geler leurs activités jusqu’à nouvel ordre, redoutant de nouveaux dangers sur le corridor Dakar-Bamako. Cette mesure risque de perturber considérablement les échanges économiques entre les deux pays. Breve de Rouky le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil National de la Transition (CNT) a adopté, le jeudi 3 juillet 2025, une nouvelle version de la Charte de la Transition. Parmi les changements notables figure désormais l’éligibilité des principaux acteurs de la transition à l’élection présidentielle. A commencer par celle du général Goïta. Ce qui ne surprend guère les observateurs, tant des signaux en ce sens existaient depuis longtemps. Désormais, une question brûle les lèvres : le président démissionnera-t-il de l’armée pour se porter candidat ? Reste à attendre les décisions à venir pour y voir plus clair. Breve de Rouky le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Cette belle prouesse est l’actif des enquêteurs de la Brigade Mobile d’Intervention de la douane Bamako qui ont saisis ce mardi 8 juillet 2025, aux environs de 20 heures , dans deux cars de transport en provenance d’un pays voisin un important lots d’explosifs et de mercure. Composé de 165 bâtons d’explosifs, 825 détonateurs électriques, 49 rouleaux de cordon détonant de 250 mètres chacun, soit 12 250 mètres au total et 9 bonbonnes de mercure, pour un poids total de 360 kilogrammes ,étaient soigneusement dissimulée dans des caches sophistiquées. Il ressort des sources douanières que, cet exploit est le fruit de la collaboration entre la population et la douane d’une part et d’autre part l’exploitation minutieuse de renseignements précis faisant état de la présence de produits chimiques dangereux dans deux véhicules de transport interurbain. Grace à leur professionnalisme ,les enquêteurs de la (BMI )ont mis la main sur les deux cars, qui ont été conduits dans la cour pour les besoins de l’enquête . En plus des explosifs et mercures saisies ,l’enquête a révélée l’ingéniosité des trafiquants ce traduit aujourd’hui leur degré de professionnalisation car les explosifs et produits chimiques étaient soigneusement dissimulés dans des compartiments aménagés à des endroits insoupçonnés, notamment dans les réservoirs de secours et sous la fenêtre d’évaporation du climatiseur de chacun des véhicules. A noter que ,les explosifs interceptés sont de la même nature que ceux utilisés par les groupes terroristes pour mener des attaques ciblées contre les infrastructures civiles et militaires, poser des engins explosifs improvisés (EEI) Quant au mercure, son emploi est fortement associé aux sites d’orpaillage clandestins. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 10 juillet, la Coalition des Organisations de la Société Civile pour la Lutte Contre la Corruption et la Pauvreté (COSCLCCP) a tenu dans la Salle de Conférence du Conseil National de la Société Civile, son Assemblée Générale Ordinaire 2024. Dans son discours bilan, le président de la Coalition, Ahmed Sékou Diallo, a dressé un tableau édifiant des efforts déployés par la COSCLCCP au cours de l’année écoulée avec plus de 1 200 cas de corruption dénoncés via la plateforme Kenekanko, des activités de plaidoyer ciblé, de renforcement de capacités, ainsi que des actions de sensibilisation à grande échelle. « La Coalition a fait un bout de chemin, mais il est temps de faire notre autocritique pour aller encore plus loin », a-t-il souligné. Cette assemblée a aussi été l’occasion de revisiter les statuts et règlements intérieurs, d’examiner le rapport 2024, d’analyser les demandes d’adhésion et d’ouvrir le débat sur divers sujets stratégiques pour l’avenir de la structure. Sur fond de réformes nationales, notamment l’adoption des nouveaux codes pénal et de procédure pénale, Ahmed Sékou Diallo a salué les efforts de l’État malien et des institutions partenaires dans la consolidation de la lutte contre l’enrichissement illicite. Il a notamment évoqué les progrès engendrés par le Décret n°2023-0546/PT-RM approuvant la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (2023-2027), tout en rendant hommage aux acteurs de première ligne tels que le BVG, l’OCLEI, la CENTIF, le Pôle Économique, et l’ARGASC. Mention spéciale a été faite à l’appui des partenaires techniques et financiers, dont l’Ambassade Royale des Pays-Bas, qui a accordé un financement d’un million d’euros au Consortium anti-corruption COSCLCCP–ID-Sahel–BENBERE, ainsi qu’au PNUD et au Projet LUCEG pour leur soutien constant. Coulibaly A Mali24           Boîte de commentaires Facebook [...]
Policiers, sapeurs-pompiers et pêcheurs bozos mobilisés : les recherches se poursuivent dans un fleuve en crue. Un drame s’est produit ce mercredi 09 juillet 2025 aux environs de 13h sur le 3e pont de Bamako, côté Sotuba (rive droite). Selon des témoins, une femme, déposée en plein milieu du pont par un moto-taxi, s’est brusquement jetée dans les eaux du fleuve Niger, côté droit de l’ouvrage. Un autre motocycliste, témoin de la scène, a immédiatement alerté le poste de police de Missabougou. L’information a ensuite été transmise au Commissariat de Sotuba (ex-16e arrondissement), compétent pour cette portion du pont, le côté gauche relevant de la juridiction du Commissariat de Missabougou (ex-13e arrondissement). Les forces de l’ordre de Sotuba ont aussitôt ouvert une enquête. Les sapeurs-pompiers ainsi que des pêcheurs bozos, réputés pour leur connaissance du fleuve, ont été mobilisés pour participer aux recherches. Cependant, les opérations s’avèrent particulièrement complexes. En ce début d’hivernage, le niveau du fleuve est élevé et les courants puissants, rendant toute progression extrêmement délicate. À l’heure où nous écrivons ces lignes, aucun corps n’a encore été retrouvé, et l’identité de la victime demeure inconnue. Nous y reviendrons dès que de nouvelles informations seront disponibles. * Bamananden Journal Kojugu Kelebaa (JKK)* Boîte de commentaires Facebook [...]
Travailler dans la fonction publique est le rêve de beaucoup de maliens. Car pour ceux-ci, c’est un gage de sécurité en termes d’emploi. C’est pourquoi chaque année, des milliers de jeunes se bousculent à la porte d’entrée pour faire acte de candidature dans les concours. Pendant ce temps, certains qui y sont déjà s’activent pour ne pas aller à la retraite. La fonction publique est devenue, depuis l’indépendance, pour bon nombre de maliens la seule alternative pour obtenir un emploi sûr. Car une fois que l’on y entre, ce n’est pas certain que l’on soit radié même si l’on ne travaille pas comme il le faut. D’ailleurs, il y a des fonctionnaires qui exercent d’autres activités en dehors de celles qu’ils effectuent au sein de la fonction publique. Certains qui sont affectés à d’autres services ou dans d’autres localités refusent le plus souvent de s’y rendre. Le pire est que l’on retrouve fréquemment des fonctionnaires ayant atteint l’âge de la retraite qui réduisent leur âge, afin d’y rester, le plus longtemps que possible. Toutefois, cette période semble être révolue, car depuis quelques années, les autorités nationales s’attellent à non seulement à bien organiser les recrutements dans la fonction publique, mais aussi à avoir l’œil sur les agents devant aller à la retraite. En tout cas, pour cette année 2025, il y a eu les concours d’entrée dont les résultats ont été publiés dans la première semaine du mois de juillet 2025. Il en est de même pour la liste des agents ayant atteint l’âge de la retraite en fin décembre 2025. 746 nouveaux fonctionnaires   Au titre de l’exercice budgétaire 2024, les autorités ont organisé des concours directs d’entrée dans la fonction publique afin de pourvoir 773 postes. Ces concours se sont déroulés tant à Bamako que dans six centres de l’intérieur du pays. Le lancement officiel avait effectué le samedi 05 avril 2025 au Lycée Askia Mohamed de Bamako où compétaient les candidats des corps de l’agriculture et du génie rural. Les concours pour les autres postes se sont poursuivis jusqu’au 26 avril 2025. Ils étaient 58 075 candidats à concourir. A l’issue du processus, 746 candidats ont été admis, laissant 27 postes vacants. Les femmes représentent 45% des admis, contre 55% pour les hommes. Après vérifications, 11 faux diplômes ont été détectés et transmis à la Justice. Et conformément à la loi sur les droits des personnes handicapées, un quota de 15% est accordé à ceux ayant obtenu au moins 10 de moyenne. Ainsi, 32 candidats handicapés sont déclarés admissibles.  246 agents identifiés pour la retraite  C’est ce qui ressort d’une liste officielle de 21 pages rendue publique dans la semaine dernière. Ces agents iront à la retraite en fin décembre 2025. Autrement dit, à partir du 1er janvier 2026, ils cesseront de travailler en tant que fonctionnaires de l’État. Dans le document, on peut lire que les 246 agents se répartissent comme suit : 65 de la catégorie A, 61 de la catégorie B1 et 62 de la catégorie B2. Ils auraient  été informés de cette nouvelle. Une commission sera mise en place pour gérer les éventuelles réclamations concernant les dates de naissance, à soumettre avant le 1er octobre 2025. Il est aisé de constater que le nombre de fonctionnaires entrants est supérieur à celui des fonctions partant en retraite. Ce qui montre à suffisance qu’être retraité de la fonction publique n’est pas du goût de tous les fonctionnaires. A.Diallo Source : Le Nouveau Réveil Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis le 30 juin dernier, l’Etat du Mali a officiellement arrêté de subventionner l’enseignement privé catholique. C’est en application d’un protocole d’accord signé le 03 avril 2025 entre le ministre de l’Economie et des finances, Alousséni Sanou et, Monseigneur Augustin Traoré, vice-président de la conférence épiscopale du Mali, président de la commission enseignement. Depuis quelques années, les réalisations entre l’État et l’enseignement privé catholique étaient tumultueuses en raison de l’incapacité de l’Etat à honorer ses engagements financiers. Ces engagements avaient été pris entre les deux parties dans deux conventions : celle  du 20 février 1969 relue en septembre 2008 et celle du 8 août 1972. Que disaient ces conventions ?   La première Convention détermine les rapports entre la Conférence épiscopale et le personnel enseignant dans les écoles privées catholiques du Mali tandis que la deuxième réglemente les rapports entre l’Eglise et l’Etat en matière d’éducation. Cette deuxième convention détermine les contours de la gestion des écoles privées catholiques. Elle comprend 5 titres et 32 articles, exclut de son champ les jardins d’enfants, les écoles de catéchisme et les établissements destinés à la formation des ministres du culte. Il ressort de cette convention que l’enseignement privé catholique, service d’intérêt général, tout en conservant son organisation spécifique, place ses ordres d’enseignement sous l’autorité du ministre de l’Education nationale. Et que les charges de l’enseignement privé catholique sont partagées entre le gouvernement de la République du Mali et les autorités de l’enseignement privé catholique. La convention précise aussi que l’enseignement privé catholique est respectueux de la liberté de conscience. Et qu’Il accueille dans ses établissements tous, sans distinction aucune et veille à imprégner la jeunesse qui lui est confiée d’un esprit de compréhension mutuelle, de fraternité universelle dans le sentiment d’une commune appartenance à une même patrie. Par rapport à l’aspect financier, il est dit que : “l’enseignement privé catholique reçoit régulièrement une aide financière et, dans la mesure du possible, en personne, une contribution du gouvernement pour son fonctionnement. » La convention indique également que : “L’aide du gouvernement accordée pour le fonctionnement sera consacrée exclusivement à assurer aux maîtres de l’enseignement privé catholique, à diplôme ou qualification professionnelle et ancienneté égales, un traitement équivalent à celui de leurs homologues de l’enseignement public. Cette aide sera égale au moins à 80 % du traitement des maîtres enseignant dans des classes dont la majorité des élèves présentent une scolarité normale conformément aux dispositions en vigueur”. En d’autres termes, le gouvernement s’engage  à prendre en charge 80% des salaires des enseignants. C’est la continuité de la prise en charge de ces salaires qui a été la pomme de discorde entre l’État et l’enseignement catholique, car le gouvernement a montré des défaillances dans le respect de cet engagement.  Ne pouvant plus continuer à honorer cet engagement financier, l’État a préféré mettre un terme à la convention, d’où la signature d’un protocole d’accord avec l’enseignement catholique privé. Que dit ce protocole ? Suite à des négociations, un protocole d’accord a été signé, prévoyant le maintien de la subvention pour l’année scolaire 2024-25 et l’annulation de la dette fiscale. Ainsi, l’État s’est engagé à mettre à la disposition de la conférence épiscopale, une subvention financière d’un montant de deux milliards 867 millions F CFA pour la prise en charge des salaires. Il devra aussi octroyer 1,5 milliard F CFA pour « apurer, en partie, les arriérés de subvention convenue avec la conférence épiscopale ». A propos de la dette fiscale de l’enseignement catholique évaluée à plus de 494 millions F CFA, l’Etat a décidé d’y renoncer. De plus,  le gouvernement s’engage à prendre en charge à 50 %, « les éventuelles indemnités de licenciement du personnel enseignant résultant de la décision d’arrêt des subventions ». Quant à la conférence épiscopale, elle s’engage à trouver les voies et moyens pour poursuivre les activités pédagogiques afin d’éviter des fermetures d’écoles suite à l’arrêt des subvention, ou communiquer au ministère de l’Education, au plus tard le 31 janvier, la liste des écoles susceptibles d’être fermées pour que celui-ci s’ajuste avec les collectivités territoriales pour trouver les solutions avant l’année scolaire 2025-2026. Cette rupture entre l’État et l’enseignement catholique privé est un coup dur pour le système éducatif malien. L’enseignement catholique a joué un rôle prépondérant dans le développement de l’enseignement, car il s’est implanté un peu partout dans le pays et cela depuis très longtemps. Les toutes premières écoles du pays sont à son actif. L’enseignement catholique privé  a toujours œuvré au service du public. Il accueille des élèves sans distinction de religion, de niveau social ou d’origine. Mariam Konaré Source : Le Nouveau Réveil Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre du procès relatif à l’affaire de l’avion présidentiel et des équipements militaires, le tribunal a décidé que les biens de l’ancien Premier ministre Feu Soumeylou Boubèye Maïga ne seront pas saisis. Une décision qui rassure ses héritiers, désormais à l’abri de toute poursuite dans ce dossier. En effet, il avait été demandé que les biens de Soumeylou Boubèye Maïga soient saisis, et le procureur général avait également requis que ses ayants droit soient contraints de rembourser l’État, arguant que « la famille de Boubèye jouit des biens volés à l’État ». Cependant, le tribunal n’a pas accédé à cette demande. Sa décision se fonde sur un principe juridique clair : « l’action publique est éteinte par le décès ». En conséquence, l’action civile, qui en découle, s’éteint également de plein droit. Ainsi, pour l’affaire Soumeylou Boubèye Maïga, la justice malienne a considéré qu’aucune saisie ni poursuite ne pouvait être engagée contre sa famille après son décès. Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est dans une salle pleine à craquer de l’École Nationale de Police que le Contrôleur Principal de Police Mamadou Mounkoro, cadre permanent à l’École de Guerre du Mali, a été plébiscité à la tête du Conseil d’Administration de la Mutuelle de la Police Nationale. Cette élection s’est tenue lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Mutuelle, organisée du 5 au 8 juillet 2025. Plus de quatre cents délégués, venus du district de Bamako et de l’intérieur du pays, ont pris part à cette rencontre capitale pour l’avenir de la Police Nationale. Cette assemblée générale a été l’occasion de relire les statuts et le règlement intérieur de la Mutuelle, de formuler des recommandations et de procéder à la mise en place d’un nouveau bureau composé de quatorze membres, désormais dirigé par Mamadou Mounkoro pour un mandat de trois ans. Dans son intervention, le Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf Koné, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre dans un climat de fraternité et de respect mutuel. Il a salué les réformes engagées pour offrir à la Mutuelle plus de visibilité et de transparence, au bénéfice de toute la corporation. Il a également exhorté le nouveau bureau à travailler pour renforcer la solidarité et la cohésion au sein de la police nationale. Pour sa part, le tout nouveau président du Conseil d’Administration, Mamadou Mounkoro, visiblement ému, s’est dit honoré de la confiance placée en lui. Il a promis de respecter les textes et d’être un président rassembleur, au service du bien-être de l’ensemble des policiers. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La première audience relative à la dissolution des partis politiques, s’est tenue ce lundi 7 juillet 2025, au Tribunal de Grande Instance de la Commune I du district de Bamako. Contre toute attente, l’audience tant attendue n’a pas duré. En cause : l’absence remarquée des conseils de l’État malien, représentés habituellement par la Direction Générale du Contentieux de l’État (DGCE). Cette absence a provoqué colère et incompréhension chez plusieurs leaders politiques présents dans la salle, qui peinent à comprendre les raisons de ce silence de l’État dans une affaire d’une telle importance. Pour rappel, la dissolution des partis politiques depuis le 13 mai dernier a suscité un véritable tollé et une avalanche de réactions de la part de nombreux acteurs politiques qui contestent la légalité du décret présidentiel. La DGCE plaidera-t-elle la cause de l’État lors de la prochaine audience ? Les regards restent désormais tournés vers la justice malienne qui devra se prononcer sur ce dossier aux enjeux politiques et démocratiques majeurs. Affaire à suivre. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Face au phénomène djihadiste qui gagne progressivement en ampleur en zones urbaines, le soutien des populations civils ne fera pas défaut aux forces armées et de sécurité malienne. Cet élan de solidarité s’est manifesté très bruyamment dans la ville de Kayes où la jeunesse s’est massivement mobilisée aux cotés des FAMa pour leur prêter main – forte à coups de youyous et d’acclamations, à l’issue du ratissage consécutif à l’assaut terroriste de la semaine dernière. Quoique mêlé aux intérêts politiques à peine voilés d’une certaine Batouly, le nouveau front civil anti-djihadistes est aussitôt devenu contagieux. La dynamique s’est si rapidement répandue aux autres zones urbaines qu’elle a dû inspirer des mises en garde et menaces de représailles très sérieuses au JNIM, qui promet de reconsidérer sa doctrine terroriste en y intégrant désormais les cibles civiles. Néanmoins cette offre de supplétif politique sera favorablement accueillie par les autorités des contrées concernées, nonobstant le prix à payer et le devoir de préserver la vie des citoyens qui impose de les tenir en dehors des théâtres d’affrontement sans exclure toutefois quelques discrètes contributions à la lutte anti-terroriste. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
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