SOCIETE
À Koulikoro, le Mali Kura bâtit son avenir, mais certaines pratiques héritées du passé persistent. La direction régionale de la SOMAGEP à Koulikoro traîne une réputation sulfureuse en matière de service à la clientèle. Un branchement d’eau devenu casse-tête Pour de nombreux usagers, faire raccorder son domicile au réseau d’eau potable s’apparente à un parcours du combattant. Certains agents profiteraient de cette vulnérabilité pour extorquer des sommes indues. C’est le cas d’un habitant ayant sollicité un nouveau branchement début mars. Alors que le tarif officiel pour 20 m de canalisation est de 365 206 FCFA, il s’est vu réclamer 750 000 FCFA par les mêmes employés. Pris au dépourvu et ne maîtrisant pas le barème, le client n’a eu d’autre choix que de s’exécuter. Or, la facture fournie par la SOMAGEP mentionnait bien 365 206 FCFA, laissant apparaître un détournement de 384 794 FCFA. Des victimes invisibles Cette arnaque à grande échelle, qui touche essentiellement les ménages modestes, reste largement sous le radar. Combien d’usagers ont, sans le savoir, versé des montants bien supérieurs aux tarifs réglementaires ? Autant de clients privés d’un droit fondamental : l’accès à l’eau à un prix juste. Face à ces pratiques mafieuses, la Direction générale de la SOMAGEP est instamment sollicitée pour ouvrir une enquête interne et identifier les agents impliqués ; sanctionner sévèrement les auteurs de ces détournements ; renforcer la transparence des procédures de facturation et d’installation  et informer et sensibiliser les usagers sur les tarifs officiels et leurs droits. Tant que ces mesures ne seront pas prises, la confiance entre la SOMAGEP et ses clients restera compromise, au détriment de la réputation de l’entreprise et du bien-être des populations de Koulikoro. Yama Singaré Koulikoro.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Une chose est sûre, selon Cheick Boucadry Traoré : la honte et l’anxiété seront toujours sur ceux qui, se croyant grands et puissants, pensent pouvoir intimider les Maliens. Certains pensent dans ce monde en pleine turbulence qu’ils peuvent saper l’engagement des Maliens, terroriser et intimider notre peuple et ses institutions qui ne souhaitent qu’un avenir meilleur pour notre nation et toutes celles de notre sous-région. Pour le Mali, la question des régions du nord n’est pas une question de territoire ou de géopolitique, mais une question de survie et non un choix et, surtout, de mieux-être ensemble. Il s’agit de pouvoir vivre comme nous l’avons fait pendant des siècles comme une seule famille, une nation unie dotée d’une société confiante et insufflée de nos valeurs fondamentales que les forces malveillantes ne sauraient détruire. Le Mali, qui a toujours été présent à l’appel des autres, continuera à travailler avec les pays frères voisins pour construire une sous-région de paix, de prospérité et de bonheur pour tous, parce que nous savons que nous partageons non seulement un destin commun, mais aussi que les cœurs de nos peuples ne font qu’un. Cependant, la protection et la stabilité de notre nation sont des piliers de la souveraineté de notre pays. Alors, il est inacceptable de laisser d’autres entités s’immiscer davantage dans nos affaires intérieures ou de fomenter des conflits dans notre pays, afin de freiner notre développement ou encore de faire dépendre notre pays de leur volonté. Que ceux qui se veulent les adversaires de notre pays sachent que le résilient peuple malien n’a jamais cédé à la culture de la peur, de l’intimidation et de la contrainte. Le Mali a toujours su faire face à l’adversité et en sortir plus fort que jamais. Notre peuple se réconciliera et instaurera ensemble une paix durable, réunifiera le pays et surmontera une fois de plus ces moments difficiles car en tant que peuple nous savons qui nous sommes, la vérité sur nous-mêmes et sur notre dignité. Ces mêmes forces aux esprits malévoles, se lançant à la quête de la grandeur, semblent avoir le besoin impérieux d’être continuellement en situation de conflits extérieurs pour renforcer le sentiment d’appartenance de leur people à une seule nation. Or, la grandeur n’est pas une quête solitaire, c’est le résultat des efforts conjoints de tout le monde autour de vous. Une chose est sûre: la honte et l’anxiété seront toujours sur ceux qui se veulent grands, puissants et intimidateurs. Cheick Boucadry Traoré Boîte de commentaires Facebook [...]
Selon une annonce sur les réseaux sociaux, les étudiants burkinabè recevront un salaire de 100 000 FCFA. Il s’agit d’une fausse information. Depuis le 31 mars 2025, l’annonce circule sur les réseaux sociaux, notamment sur X et Facebook, affirmant que « tous les étudiants universitaires recevront désormais un salaire de 100 000 CFA pour les accompagner tout au long de leurs études et jusqu’à leur insertion professionnelle, sans condition de revenu ou de besoin ». Elle a pris de l’ampleur avec des publications virales, mais suscite également des doutes parmi les internautes. Réactions mitigées Cette annonce a été d’abord publiée par AfrikMag sur Facebook et reprise par d’autres comme BURKINABE, The Best Magazine et Teddy Lemar avant de devenir virale. Elle a été relayée par plusieurs comptes sur X. Par exemple, le post de Prince Saviour a cumulé 2,3 millions de vues. Un autre compte, Silboy, connu pour partager régulièrement des informations douteuses, a également repris cette annonce. D’autres publications, comme celles de African Hub, Abdi Wahab et Elorm, ont contribué à l’amplifier tout comme le media en ligne focusguinée.info. Dans les commentaires, les réactions sont mitigées. Certains internautes, comme Yienoussougri, s’interrogent : « Nous n’avons pas encore eu la nouvelle ici. Toi, tu as entendu ça où ? ». Yacouba Zida, étudiant, conteste : « Je n’y crois pas, c’est faux, puisque moi-même je suis étudiant et on reçoit 175 000 CFA déjà par an ». Fidèle Wendy Sawadogo qualifie l’annonce de « mensongère », tandis que YanzMazy ironise : « Quel Burkina Faso ? C’est notre fameux FONER qui est devenu salaire ? Trop de sel gâte la sauce, mon frère ». Le Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) est une institution burkinabè qui soutient les étudiants à travers des aides et des prêts, notamment une allocation annuelle de 175 000 CFA pour les bénéficiaires éligibles. Sur la page Facebook officielle du FONER, aucune annonce ne fait état d’un salaire mensuel de 100 000 francs CFA pour tous les étudiants, sans condition. Cette absence de communication officielle est un premier indice sérieux. Un démenti officiel Le 31 mars 2025, l’Agence d’information des universités du Burkina (AIUB) a publié un communiqué pour clarifier la situation : « Aucune information relative à ce sujet n’a été donnée par les autorités, par conséquent, elle demeure fausse. Seuls le FONER, le prêt FONER et la bourse sont pour l’instant des aides permettant aux étudiants de faire face aux difficultés du campus. » Certaines personnes ont repris ce communiqué sur Facebook comme Fayçal Alhousseini. Des médias comme Yop L-Frii ont relayé ce démenti. Interrogé par nos soins, Appolinaire Abga, rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina (AIB), a été catégorique : « Complètement faux. Ce n’est jamais arrivé. » L’annonce selon laquelle tous les étudiants burkinabè recevraient un salaire mensuel de 100 000 francs CFA est fausse. Elle ne repose sur aucune source officielle et a été démentie par les autorités compétentes. Les aides actuelles, comme celles du FONER, restent conditionnées et bien en deçà de ce montant mensuel. Par Oumar Sankaré le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la surveillance permanente du territoire, l’exploitation des renseignements militaires continue de produire des résultats probants, souligne le communiqué de l’État‑Major général des armées publié hier. Selon ce texte, des recoupements rigoureux de plusieurs sources et capteurs ont permis de repérer, le 23 avril 2025 en début d’après‑midi, des colonnes de terroristes se dirigeant vers un lieu de réunion dans le secteur de Tené (région de San). « L’emploi coordonné de plusieurs sources et capteurs a révélé la convergence de ces colonnes se ralliant à un site de réunion en vue de planifier des actions criminelles contre les populations », précise le communiqué. La filature patiente conduite par les services des Forces armées maliennes (FAMa) a conduit jusqu’au site, dissimulé sous un couvert végétal, dans le secteur de Mayarasso. Malgré leur camouflage sous les feuillages, la position a été frappée avec précision à environ 6 km au nord‑est de la commune de Baramandougou, sous‑préfecture de Tené. « Le bilan provisoire fait état d’une trentaine de terroristes neutralisés, dont Hassana Sangaré alias “Abou”, natif de Sy, et Saidou Sidibé alias “Diabirou”, natif de Touara, ainsi que de la récupération d’un important stock logistique. L’exploitation des frappes est en cours avec des moyens aéro‑terrestres », indique l’État‑Major. L’État‑Major général des armées félicite le professionnalisme des militaires engagés dans cette opération, qui illustre la qualité de la préparation, l’exécution coordonnée d’une mission complexe et l’exploitation ultérieure des renseignements. Il appelle par ailleurs les populations à maintenir leur vigilance et à se démarquer de toute collusion avec les groupes terroristes. « Les FAMa poursuivent avec détermination la noble mission de défense de l’intégrité du territoire national, de protection des personnes et de leurs biens », conclut le communiqué. Coulibaly A. Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Une salle d’examen du DEF de Tominian, le 3 juin 2024  Studio Tamani/Fondation Hirondelle Alors que les examens de fin d’année s’annoncent à grands pas, le centre national des examens et concours de l’éducation a pris des mesures pour la gestion des secrétariats et des corrections des épreuves du Bac et du DEF 2025. Dans un courrier aux directeurs d’académies, le centre a critiqué le retard dans l’annonce des résultats. La fédération des parents d’élèves et étudiants du Mali estime être en accord avec cette décision du CNECE. Elle ajoute qu’elle accompagnera le centre dans la bonne application de cette mesure. « Je crois que si tout se passe normalement, il n’y a pas d’inquiétude à avoir concernant la proclamation des résultats dans un délai raisonnable », rassure le secrétaire général adjoint de la fédération des parents d’élèves et étudiants du Mali, Daouda Sacko. « Comme la lettre l’indique, il n’est pas souhaitable que les résultats soient retardés, car les inscriptions post-examens doivent être mises en place rapidement, que ce soit pour intégrer un lycée spécifique ou s’inscrire à l’université », affirme-t-il. Augmenter le nombre de correcteurs Des pédagogues saluent cette décision. Ils affirment que la lenteur en question ne dépend pas seulement de la correction. Ils proposent donc de prendre en compte le nombre de correcteurs selon les matières. « Il y a des nouveaux DAE, il y a des nouveaux DCAP. C’est une bonne chose d’adresser cette lettre pour qu’ils puissent prendre la chose effectivement au sérieux », affirme Dr Seydou Loua, Le pédagogue souligne cependant que la faute n’incombe pas aux correcteurs seulement « il faut reconnaître que la lenteur de la proclamation des résultats ne dépend pas que de la correction. Par exemple, quand on prend des matières comme la philosophie, les mathématiques qui sont un peu partout, il serait intéressant d’affecter assez d’enseignants pour que la correction puisse aller vite», renchérit le pédagogue. Rappelons que les dates des examens au Mali sont fixées du 2 au 4 juin 2025 pour le Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), et du 23 au 26 juin 2025 pour le Baccalauréat. Source: https://www.studiotamani.org/ Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs aguerris de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Kita, capitale de l’arachide, poursuivent sans relâche leur mission de lutte contre les stupéfiants et les médicaments contrefaits dans la région. Grâce à une information fournie par une source anonyme, les agents ont interpellé, le dimanche 20 avril 2025, trois individus dans la commune de Kassaro, cercle de Sébékoro, région de Kita. Au cours de cette opération, ils ont saisi 26 sachets de cannabis, ainsi que trois sachets de « Rézila » — un médicament contrefait — et des cigarettes de contrebande, soigneusement dissimulés sur deux des suspects. Selon l’antenne locale de l’OCS, cette importante saisie a été rendue possible grâce à la vigilance des enquêteurs et à la précieuse collaboration de la population. Cette intervention survient dans un contexte marqué par une recrudescence du trafic de drogues et de médicaments falsifiés dans la région. Parmi les substances prisées par certains jeunes consommateurs figure le Tramadol, de plus en plus détourné de son usage médical à des fins récréatives. Le Lieutenant-Colonel Ousmane Mamadou Sissoko, chef de l’antenne OCS de Kita, alerte sur les dangers que représentent la vente et la consommation de drogues pour la santé publique, en particulier chez les jeunes, premières victimes de ce fléau. Il a également salué le professionnalisme de ses hommes, soulignant que cette opération témoigne de l’efficacité de la stratégie de l’OCS basée sur le renseignement, l’action rapide et la coopération entre services. Mohamed Kanouté Source : Mali24                   Boîte de commentaires Facebook [...]
À Bamako, les ordures sont déversées dans les rues, les caniveaux débordent des eaux usées et des saletés. Les rues et ruelles sont devenues des dépôts d’ordure et l’air toxique. Tout cela à cause de l’insalubrité sur fond d’incivisme. Face à cette réalité, de manière volontaire, Mme Doucouré Aïssatou Mboup dite Aïda a troussé les manches de sa chemise pour mener un combat acharné afin d’offrir un cadre de vie plus sain dans la ville de Bamako. Nous sommes allés à sa rencontre. ‘’La propreté de Bamako ou rien’’, tel est son slogan quotidien sur les réseaux sociaux, son moyen de communication favori qui l’a révélé au grand public. Dans la vraie vie, Mme Doucouré Aïssatou M’boup est une jeune dame entrepreneure qui s’est faite bien connaitre à travers sa lutte contre l’insalubrité à Bamako. En effet, elle est devenue, depuis un moment, une figure très engagée pour le bien-être de l’environnement local. Pour cette initiative aussi noble et bénévole, elle mérite d’être soutenue et reconnue, c’est pourquoi votre journal est allé à sa rencontre. Au moment où la plupart des dames se trémoussent sous les mélodies musicales sur les réseaux sociaux, cette femme de foyer avec son accent wolof ‘’bambarisé’’ par son courage et dévouement, a réussi à s’imposer avec des milliers d’abonnés à travers des images virales sur l’état de saleté de certaines rues de la capitale. Le déclic de l’indignation De son explication, tout a commencé par une indignation qu’elle a transformée en une lutte contre l’insalubrité. A chaque jour en sortant de chez elle, Aïda dit être irritée par l’état lamentable des rues de son quartier. La mort dans l’âme elle se sent toujours profondément frustrée en voyant les déchets et eaux usées qui n’alertent aucune personne parmi le voisinage direct à elle. « C’est à travers ces faits que je me suis demandée pourquoi ne pas mettre en place un mouvement pour faire cesser ce fléau. Je voyais des déchets partout, ça me mettait mal à l’aise, je parlais autour de moi et sensibilisais les gens de mon quartier. Mais en un moment donné, j’ai compris qu’il fallait agir. De faire une transition vers l’action » raconte-t-elle. C’est ainsi qu’elle a créé son mouvement “Mali Propre” avec un seul objectif : contribuer à assainir les quartiers de Bamako. Une initiative, il faut le dire, qui vient à point nommé, surtout en cette veille d’hivernage, où l’insalubrité de Bamako devient de plus en plus une normalité par manque de volonté civique et citoyenne. Ce faisant, les immondices dans les rues et les canaux d’évacuations bouchés sont facteurs de menaces pour la santé publique. Face à cette situation, la lutte de Aïda mérite d’être amplement soutenue pour le bien-être de tous. Cependant, malgré sa visibilité croissante et ses efforts menés sur le terrain, elle déplore l’absence de soutien que ce soit financier ou technique. « J’ai reçu des appels venant des représentants du gouvernement, la Mairie de la commune IV mais aucune suite réelle n’a donnée. On n’a pas encore reçu d’aide. Mais je reste optimiste sans pour autant croiser les bras en attendant » a-t-elle confié. C’est pourquoi de manière volontaire, elle continue de mener à bien ses actions sur fonds propre. Cela, en achetant elle-même les équipements nécessaires pour la bonne gestion de son mouvement ‘’Mali Propre’’. A cet effet, elle a lancé un appel à toutes les bonnes volontés, pour l’accompagner dans ses actions. « Tous ceux qui sont intéressés pour aider le Mali, pour contribuer au développement du pays, je leur invite de se joindre à nous pour qu’ensemble, nous puissions rendre propre Bamako, voire le Mali » a-t-elle lancé comme message. A savoir que ses actions sont aussi financées par des cotisations des membres de l’association. Par Fatoumata Sissoko, Stagiaire UCAO Boîte de commentaires Facebook [...]
La direction du journal en ligne Mali24 tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’une information circulant actuellement sur les réseaux sociaux nous est indûment attribuée. Il s’agit d’une rumeur relative à un coup d’État avorté au Burkina Faso, impliquant le chef de cabinet du président de la Transition contre le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition. Cette information, diffusée sous le nom de Mali24, n’émane en aucun cas de notre rédaction. Nous tenons à rappeler que toutes les informations publiées par Mali24 proviennent de sources crédibles, vérifiées et vérifiables, conformément à notre engagement pour un journalisme responsable, professionnel et éthique. Par conséquent, Mali24 se désengage totalement de cette publication mensongère et invite le public à faire preuve de vigilance face aux manipulations de l’information qui circulent sur les réseaux sociaux. Nous vous remercions pour votre confiance et votre compréhension. La Direction de Mali24 Le premier quotidien numérique du Mali. Boîte de commentaires Facebook [...]
Le trouble érectile, ce mal que tous les hommes ont honte d’avouer n’est pourtant pas une fatalité. Devenu le cauchemar des femmes, le trouble érectile, différent de la stérilité ou encore de l’éjaculation précoce, n’est pourtant pas une maladie. Il peut dériver de problèmes physiques ou psychologiques. On peut donc en guérir, avec des traitements adéquats. C’est la grande honte chez les hommes ! La confiance en soi baisse, le stress monte et le manque de concentration s’installe. Le trouble érectile constitue le cauchemar des femmes, surtout que le mal prend des proportions inquiétantes. Oumou Diakité, une jeune dame de 29 ans, en a perdu le sommeil à cause des troubles d’érection de son mari. “Je me suis mariée depuis l’âge de 21 ans. Mon mari en avait 44. Depuis quelques années, mon époux a des troubles érectiles. Je n’en dors plus. Je pleure seule tout le temps. Je me retiens d’aborder le sujet avec lui parce que j’ai honte. Et j’ai honte d’en parler avec mes parents car j’ai des enfants avec lui”, avoue Oumou. Marie Antoinette, une infirmière, et son mari vivent la même situation. “Entre mon mari et moi, il peut se passer des semaines sans acte sexuel entre nous. Il sort tôt le matin, rentre tard la nuit. Au début, je pensais qu’il me trompait avec d’autres femmes. Après avoir mené des enquêtes, j’ai réalisé qu’il ne me trompait pas”, dit la pauvre.  “Comme je suis un agent de santé, nous sommes allés voir un médecin. Après les explications, le médecin nous a affirmé que ses troubles étaient liés au stress extrême à son travail”, ajoute notre interlocutrice. Ainsi, les hommes atteints par ce mal ne parviennent pas à avoir une érection suffisante ou à la maintenir lors de rapports sexuels. Si ces troubles surviennent de façon répétée, on parle de “dysfonctionnement érectile”. C’est alors que le diagnostic de la dysfonction érectile est posé. Urologue à l’hôpital du Point G, Pr. Mamadou Lamine Diakité, explique que les causes des troubles érectiles sont de deux types : organiques et psychologiques qui représentent 70 % des cas. Ainsi, le toubib dessine le mal à travers trois manifestations : une érection molle, une érection instable, qui vient et part au cours du rapport sexuel ou une absence totale d’érection. “Ni érection nocturne, ni érection matinale encore moins pendant qu’on se masturbe. Rien”, dit-il. “En fait, un homme a des difficultés à avoir une érection quand cela bloque au niveau de l’excitation sexuelle. Il faut simplement se demander ce qui l’excitait et ce qui ne l’excite plus. Mais, aussi, savoir par quoi son cerveau est occupé et qui fait qu’il ne peut plus avoir une excitation sexuelle”, explique l’urologue. Le cas est plus grave quand certaines maladies comme le diabète, hypertension artérielle ou le cancer interfèrent. Avec les effets secondaires des médicaments hypertensifs, des troubles érectiles peuvent, aussi, survenir. Il y a des facteurs de risque dont le tabagisme chronique, l’alcoolisme chronique, le sédentarisme et l’obésité qui peuvent aussi provoquer les troubles de l’érection. Pas de catastrophe “Chez un sujet jeune, il est important de le signaler. Mais pour les hommes d’un certain âge, avoir une érection insuffisante ou pas d’érection du tout rendant les rapports sexuels difficiles n’a rien de catastrophique. Car le trouble érectile est une maladie de vieillesse. Une fois la cinquantaine entamée, il faut toujours faire des analyses annuelles pour surveiller son taux de sucre, son taux de cholestérol et avoir une maitrise de sa vie sexuelle”, conseille Pr. Diakité. Corroborant les propos du professeur, Aminata Konaté, une femme de 31 ans, précise : “Mon mari est un jeune chauffeur. A cause de sa dépendance à l’alcool et au tabac, il n’arrive jamais à me satisfaire. Tous les soirs, c’est la guerre entre nous. On se bagarre, parfois, jusqu’au petit matin”. Tradithérapeute, à Kalabancoro (Gouana), Ibrahima Bathily dit Wara, affirme sans ambages et précaution de langage, que 50 % des hommes au Mali souffrent de trouble érectile. La raison, selon lui, tient essentiellement à l’alimentation, avec la consommation excessive de bouillons. Il déconseille aux femmes l’utilisation abusive des bouillons dans les nourritures. “Chez les jeunes, c’est la masturbation qui en est la cause. Ils regardent des films ou des images pornographiques et jouent avec leur sexe. A force de le faire, on peut arriver à tuer les nerfs du sexe”, soutient le tradithérapeute sans une démonstration scientifique. L’explication vaut ce qu’elle vaut, mais les spécialistes de la médecine moderne maintiennent que si le trouble est établi, il est soit d’ordre organique ou psychologique. Mais l’inquiétude ne manque jamais de surgir chez les hommes. C’est la raison pour laquelle les charlatans sont si nombreux et les faux médicaments si omniprésents. Il n’est certes pas interdit de se “doper”, mais il faut savoir taper à la bonne porte. “La prescription médicale, est d’une importance vitale, car l’automédication peut entrainer des arrêts cardiaques”, selon Pr. Diakité. Le sexe joue un rôle fondamental dans un couple. Chez l’homme, souvent, on est prêt à succomber à tous les appels de sirènes. Pour le psychologue Ousmane Touré, l’érection est la manifestation de la masculinité. “C’est le signe qu’un homme a les attributs pour la reproduction. Lorsqu’il est confronté à une impuissance sexuelle, l’estime de soi de l’homme et l’image qu’il a de lui-même peuvent en pâtir”, dit-il. “Mais, poursuit-il, il ne faut, souvent, pas chercher loin. Les causes psychologiques reviennent encore. L’anxiété de la performance sexuelle en est une. Il y a une pression de conformité qui impose à l’homme une exigence de performance à tous les niveaux, notamment dans le domaine de la sexualité. Il faut éviter d’y succomber”. “Il y a aussi l’identité sexuelle qui peut être compliquée chez certains hommes, avec les difficultés rencontrées lors d’une précédente relation qui peuvent créer un traumatisme. Mais, dans la vie actuelle, tout ce qu’il y a comme stress, consécutif à des difficultés d’ordre professionnel, à une perte d’emploi, un souci financier, etc. peut conduire à un blocage mental”, poursuit Dr. Touré. “J’ai commencé un traitement il y a un an. On m’a dit que mes problèmes étaient d’ordre psychologique. En fait, je viens d’une famille pauvre. On n’avait même pas de quoi manger et je ne travaillais pas. Tous ces problèmes sociaux m’ont causé un dérangement dans la tête. Maintenant que j’ai besoin de me marier, j’ai des problèmes d’érection”, soutient, pour sa part, K. Touré, commerçant rencontré chez le tradithérapeute. OUSMANE TOURE, PSYCHOLOGUE “Il ne faut surtout pas croire qu’on est malade” Quand surviennent les troubles de l’érection, c’est comme un monde qui s’effondre. “On se renferme sur soi, on garde son malheur pour soi, alors que la discussion peut être source de lumière. Discutez-en avec votre partenaire ! Tapez à la porte du médecin. Le mal peut simplement venir de problèmes physiques ou psychologiques difficiles mais pas impossibles à contrôler. Donc, la solution existe”, soutient le Dr. Touré. “Il ne faut surtout pas croire qu’on est malade, mais se dire qu’il s’agit d’un trouble passager”, poursuit-il. Un avis conforté par Ibrahim Bathily dit Wara qui indique qu’il existe une solution. “On peut guérir du mal avec des traitements adéquats. Il faut aussi savoir en parler sans honte”, dit-il. Le facteur le plus important est donc la confiance en soi. Le psychologue conseille d’éviter d’entrer dans un cercle vicieux dès que le mal se signale. L’instauration d’une communication saine avec le partenaire est alors fondamentale. Mais, dans certains couples, c’est le début de l’infidélité. Diallo, un nom d’emprunt, est mère de famille de 34 ans, mariée depuis plus de dix ans. La tête basse, la voix tremblante, elle confie que son mari a des troubles répétitifs depuis trois ans. Et qu’elle le trompe. “Il n’a jamais essayé de se soigner et il n’a jamais parlé du sujet avec moi. Il me fuit. Il a honte. Moi aussi. Le tromper n’est pas facile, mais je le fais. J’ai envisagé de divorcer. A cause de mes enfants, je n’en ai pas eu le courage”, confesse cette dame. Dernier conseil de médecin : “Ayez une alimentation saine et équilibrée, faites des exercices physiques régulièrement, éviter la cigarette ! Et puis, jetez le stress dans la corbeille ! Dormez profondément !” BON A SAVOIR Trouble érectile, éjaculation précoce et stérilité L’éjaculation précoce est l’incapacité de contrôler son niveau d’excitation sexuelle qui déclenche involontairement un réflexe éjaculatoire avant que l’homme ou la femme ne le souhaitent, entraînant l’insatisfaction et la frustration des deux partenaires. En effet, selon le spécialiste, le trouble de l’éjaculation est catégorisé par type et grade. L’éjaculation précoce de type primaire regroupe les hommes qui souffrent de ce dysfonctionnement depuis le début de leur vie sexuelle et qui n’ont donc jamais connu de relation sexuelle satisfaisante. L’éjaculation précoce de type secondaire regroupe les hommes qui, à un moment de leur vie, ont perdu le contrôle sur leur réflexe éjaculatoire et sont devenus éjaculateurs précoces. Les éjaculateurs précoces peuvent souffrir de divers degrés de gravité qui se catégorisent en fonction de la sévérité de la dysfonction. Allant du grade 1, c’est-à-dire sous sa forme la plus légère au grade 4, sa forme la plus grave, l’éjaculation précoce est un trouble sexuel qui se dégrade et se détériore. Mais quel que soit le type ou le grade, ce trouble sexuel a une solution, simple et à portée de main. Le trouble érectile est différent de la stérilité ou l’infertilité masculine qui est l’impossibilité pour un homme de procréer du fait d’un défaut de son sperme. En effet, la stérilité est liée à la qualité du spermatozoïde qui se trouve dans le sperme d’un homme. Ce qui veut dire qu’un homme peut avoir des problèmes d’érection sans pour autant être stérile. Mais il peut arriver qu’un homme ait des problèmes d’érection et être stérile en même temps. Dans ce cas pour différencier, le principal examen est l’analyse du sperme ou spermogramme. Baya Traoré BT/MD (Amap)   Boîte de commentaires Facebook [...]
Entre réduction drastique du nombre de partis, moralisation de la vie politique et dissolution pure et simple des formations existantes, les consultations régionales et diplomatiques autour de la nouvelle charte des partis politiques annoncent un véritable big-bang politique. Dans l’ombre des Assises Nationales de la Refondation (ANR), une dynamique de refonte profonde du système partisan malien s’est enclenchée. À travers les 19 régions, le district de Bamako, ainsi que les missions diplomatiques et consulaires à l’étranger, les consultations citoyennes autour de la relecture de la Loi N°05-047 du 18 août 2005 ont révélé une aspiration commune, celle de rationaliser et moraliser la scène politique malienne. Des voix se sont élevées, parfois avec fermeté, pour dénoncer l’émiettement du paysage politique national. De Kayes à Koulikoro, en passant par Bandiagara et Bruxelles, les participants ont plaidé pour une limitation du nombre de partis à 3, 4 ou 5, selon les localités. Une mesure qui viserait à mettre fin à une prolifération jugée inefficace et source de confusion pour les électeurs. Dans plusieurs missions diplomatiques et consulaires à l’étranger, les Maliens de la diaspora ont proposé des conditions drastiques pour la création et le financement de nouveaux partis, notamment des critères d’éthique, des cautions élevées et la fin du nomadisme politique. Plus radicales encore, certaines régions comme Koulikoro ou Bandiagara ont proposé la dissolution pure et simple de tous les partis actuels, afin de repartir sur de nouvelles bases. Cette proposition, soutenue par une volonté de refonder la classe politique sur des principes de transparence, de responsabilité et d’éthique, semble trouver un écho favorable auprès de larges franges de la population. L’autre proposition forte issue des consultations est la suppression du poste de chef de file de l’opposition. Certains estiment que ce statut, mal défini et peu fonctionnel dans le contexte actuel, n’a pas produit les effets escomptés sur le renforcement de la démocratie. À Koulikoro, un accent particulier a été mis sur l’audit transparent des financements politiques. L’objectif s’assurer d’une utilisation éthique des ressources publiques. À Kayes, la création d’un parti pourrait être conditionnée au versement d’une caution de 50 millions de francs CFA. Une mesure dissuasive qui viserait à responsabiliser les porteurs de projets politiques. Par ailleurs, plusieurs régions ont plaidé pour une enquête de moralité préalable à la délivrance des récépissés de création de partis, afin d’écarter les acteurs jugés indignes de participer à la gestion de la chose publique. Coulibaly A Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le mot d’ordre de grève du Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers, Microfinances et Commerces du Mali (SYNABEF), enclenché le jeudi 17 avril 2025, a été suspendu. C’est l’issue de la rencontre tenue dans la soirée du vendredi 18 avril 2025 entre le Premier ministre et une délégation du syndicat, composée de représentants de toutes ses sections. Les échanges ont permis d’aboutir à des avancées significatives sur les points de revendication. Le 1er Secrétaire général adjoint du SYNABEF, Abdoulaye Keïta, a salué l’implication active du gouvernement de la Transition dans la recherche de solutions. Au nom du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance au syndicat pour son esprit de dialogue et sa décision de suspendre la grève. « Nous ne ménagerons aucun effort pour honorer tous nos engagements », a-t-il déclaré, tout en soulignant l’importance du maintien d’un climat social apaisé, priorité du gouvernement. La rencontre s’est déroulée en présence du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Fassoun Coulibaly. CCRP Mali24     Boîte de commentaires Facebook [...]
L’information a été rendue publique ce jeudi à travers un communiqué du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux. Condamné à la peine de mort et détenu depuis le 30 mars 2012 en Mauritanie, le ressortissant malien Yaya Cissé a été transféré au Mali pour y purger sa peine. Ce transfert s’inscrit dans le cadre de l’application de la Convention générale de coopération en matière de justice, signée entre la République Islamique de Mauritanie et la République du Mali. « Il a été, à la demande des autorités maliennes, transféré dans un établissement pénitentiaire malien pour purger sa peine », précise le communiqué officiel du ministère. À cette occasion, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, a exprimé sa profonde gratitude au Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, pour son leadership éclairé et son engagement constant en faveur du renforcement de la coopération bilatérale entre le Mali et la Mauritanie. Le ministre a également adressé, au nom du gouvernement malien, ses sincères remerciements aux plus hautes autorités mauritaniennes pour leur franche collaboration dans le traitement de ce dossier. Enfin, le ministère a salué le soutien indéfectible des organisations de Maliens établis à l’extérieur, des organisations de défense des droits de l’homme, ainsi que de tous les citoyens maliens qui se sont mobilisés pour accompagner Yaya Cissé tout au long de cette épreuve. Coulibaly A. Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Crise sociale : Échec des négociations, les banquiers du SYNABEF entament une grève de 72 heur C’est à travers un communiqué en date du mercredi 16 avril 2025 que le Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers et Commerces du Mali (SYNABEF) a officialisé le lancement d’un mouvement de grève de 72 heures, à compter de ce jeudi 17 avril, sur toute l’étendue du territoire national. Cette annonce s’est rapidement propagée à travers le pays, suscitant de nombreuses réactions. Ce débrayage fait suite à l’échec des négociations entamées avec le gouvernement après le dépôt d’un préavis de grève le 2 avril 2025. Selon le communiqué du syndicat, cette première phase de la grève prendra fin le samedi 19 avril à minuit. Le document précise également que si aucun compromis n’est trouvé d’ici là, la grève sera reconduite pour une durée de 120 heures, du mardi 22 avril au samedi 26 avril 2025 à minuit. Le Bureau exécutif du SYNABEF appelle l’ensemble des travailleurs concernés à observer strictement le mot d’ordre de grève. Aucun service minimum ne sera assuré durant cette période. Pour rappel, lors d’un point de presse tenu le lundi 14 avril 2025 au siège du syndicat, le Secrétaire général du SYNABEF, M. Hamadoun Bah, avait clairement indiqué que « la grève est maintenue tant que les revendications ne sont pas satisfaites ». Dans son exposé liminaire, M. Bah a souligné que plusieurs points de revendication, qualifiés de « lignes rouges », restent à ce jour sans solution. Il a notamment évoqué le cas des travailleurs d’Ecobank toujours incarcérés, affirmant : « Nos camarades n’ont fait que respecter les procédures et la réglementation bancaires. Si celles-ci ne protègent plus les travailleurs, alors il vaut mieux cesser le travail que de finir constamment en prison. Et nous optons pour la première option. » Un autre point de tension concerne les 158 travailleurs licenciés par la société UBIPHARM. À ce sujet, M. Bah a été catégorique : « Ces travailleurs doivent réintégrer leur poste. Il n’y a pas d’alternative. UBIPHARM évoque la judiciarisation du dossier, mais nous disons que le pays est au-dessus de tout. Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. » Il a également précisé que cette grève n’est pas menée en défiance à la justice, mais pour défendre les droits de toute la corporation et protéger l’activité bancaire. De son côté, M. Abdoulaye Keita, Secrétaire général adjoint du SYNABEF, a rappelé que « la grève est un droit constitutionnel » et que le syndicat restera légaliste jusqu’au bout. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Incarcéré depuis le 24 janvier 2025 pour « incitation à la violence, troubles à l’ordre public, tentative de démoralisation des troupes», suite à un mandat de dépôt du Procureur du Pôle de lutte contre la cybercriminalité, l’imam Dr Sekou Sidibé a été définitivement fixé sur son sort le 3 avril dernier. Il a été reconnu coupable des chefs d’inculpation et condamné à 2 ans d’emprisonnement dont un an avec sursis. Il est également condamné au paiement de la somme de 1,5 millions FCFA à verser au compte de la direction générale du contentieux de l’Etat (DGCE), qui s’est constituée partie civile dans le dossier. Ainsi en a décidé le délibéré du tribunal en charge de la lutte contre la cybercriminalité en date du 10 avril, soit une semaine après le jugement de fond. Pour rappel, la détention de l’imam Sidibé fait suite à la diffusion d’une vidéo filmée lors de son sermon du 17 janvier 2025, dans laquelle il tient des propos virulents à l’encontre des formateurs et de la hiérarchie militaires. Dans ledit sermon, il s’insurge notamment contre la formation des nouvelles recrues pendant le mois de Ramadan puisqu’elle empêche les jeunes musulmans d’observer leur devoir religieux. L’imam Sidibé explique sa démarche par les dénonciations et complaintes venant de militaires anonymes. «Il m’a appelé en larmes pour me dire que sa hiérarchie l’a obligé à raser sa barbe», expliquait en son temps le désormais pensionnaire de Bamako-Coura, en affichant une hostilité ouverte aux Kamites et en appelant ses coreligionnaires à choisir «entre l’imam et le Président de la République, entre l’Etat et l’islam en cas de guerre civile». Amidou Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
Amnesty international va-t-elle trop loin dans son travail ? Il semble que oui, à en croire le ministre de la Justice. C’est ce qui ressort, en tout cas, de l’intervention de Mahamoud Kassogue, à la faveur de sa rencontre avec le nouveau bureau de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), la semaine dernière. Le Garde des Sceaux en a profité, en effet, pour tancer l’organisation internationale engagée dans la défense des droits humains, en déplorant notamment un harcèlement sur sa personne afin d’obtenir la libération d’une personne jugée et condamnée par «la justice souveraine du Mali». Selon les explications du ministre de la Justice, pas moins de 8000 courriers ont assailli sa boite e-mail pour plaider en faveur de la libération «d’un seul individu» poursuivi, jugé et condamné. Et comme pour aiguiser davantage la curiosité des observateurs avisés, l’identité de cette personne, qui paraît si importante et si chère à Amnesty International, ne sera jamais dévoilée par le ministre tout le long de son intervention. Il a pris sous, en revanche, d’imprimer l’intégralité des courriers en question qu’il a regroupés dans une grosse enveloppe. Qui peut être cette personne si importante et chère à Amnesty international ? Malin qui pourrait le dire. Le ministre Kassogue retient tout simplement une violation de ses droits à lui par Amnesty International, organisation qui «prétend défendre les droits de l’Homme». Le Garde des Sceaux malien en a profité pour associer implicitement la communauté internationale à ses piques. Par des allusions à peine voilées aux organisations de défense des droits de l’Homme en général, il les accuse de passer par des méthodes harcèlement pour atteindre leurs cibles à défaut de pouvoir les contraindre par des pressions financières. Le ministre Kassogué plaide par ailleurs pour une prise en compte de la dimension culturelle dans les approches et l’évaluation des situations. Si dans certaines sociétés on peut insulter un président de la République, les autorités, ses parents, au nom de la liberté d’expression, les valeurs de la société malienne n’admettent pas de tels comportements, a-t-il expliqué pour justifier certaines infractions prévues et punies par le code pénal. Et d’exhorter les organisations de défense des droits de l’homme à plus de rigueur, d’équilibre et d’objectivité dans leurs démarches. «Soyez objectifs et évitez les conclusions hâtives ou les accusations infondées. Vous avez le devoir de relever les manquements, mais faites-le avec objectivité, courtoisie et respect », a-t-il recommandé. «Peu de pays au monde feraient ce que le Mali est en train de faire pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, s’ils étaient confrontés à la même situation», a-t-il plaidé. Amidou Keita lE Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs du commissariat de police de Sénou ont réalisé, du 5 au 6 avril 2025, un important coup de filet qui s’est soldé par l’interpellation de trois ressortissants étrangers à Faladiè, en possession d’une importante quantité de billets noirs. Cette opération réussie fait suite à l’exploitation minutieuse de renseignements obtenus sur les suspects, qui étaient à la recherche d’un potentiel client pour financer la transformation de ces billets en vue de leur mise frauduleuse en circulation. Les personnes arrêtées sont : F.E, 45 ans K.E.D, 53 ans B.B, 39 ans Ils ont été appréhendés en possession d’un sac contenant un mini coffre-fort rempli de billets noirs. Selon le Commissaire Divisionnaire Hamidou DIAKITÉ, en charge du Commissariat de Sénou, cette arrestation illustre le professionnalisme et l’engagement constant des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité. Elle s’inscrit pleinement dans la dynamique de « tolérance zéro » prônée par le Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général Youssouf KONÉ, avec le soutien du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Le Commissaire a également appelé la population à collaborer davantage avec les forces de sécurité en signalant tout comportement suspect, afin de renforcer la lutte contre toutes les formes de criminalité. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis l’annonce de l’interdiction de la transhumance frontalière par la République de la Guinée, le ministre de l’Elevage et de la Pêche Youba Ba et ses services techniques déploient d’énormes efforts pour atténuer les conséquences de cette situation. Ainsi dans un communiqué en date du 11 avril 2025, le ministre lance un appel au calme aux acteurs concernés. Il rassure tous les acteurs de la filière bétail-viande que plusieurs actions sont en cours, notamment l’aménagement des périmètres pastoraux et la mise à disposition des transhumants d’aliment-bétail pour faire face à la situation. L’intégralité du communiqué. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Monsieur Youba Ba, informe l’opinion nationale qu’à travers un communiqué interministériel en date 23 janvier 2025, le gouvernement de la République sœur de la Guinée a annoncé l’interdiction formelle de la transhumance frontalière sur toute l’étendue de son territoire pour la période allant du 1er janvier 2025 au 1er mars 2026. Cette décision, selon les autorités guinéennes, s’explique par la récurrence des conflits entre agriculteurs guinéens et éleveurs transhumants maliens liés à la mauvaise gestion des ressources naturelles ayant entrainé une situation d’insécurité inquiétante et le manque d’espaces pastoraux aménagés ainsi que la nécessité du maintien de la paix sociale. Aussitôt informé sur la situation, le ministère en charge de l’Elevage et de la Pêche a initié, du 3 au 6 mars 2025, une mission de sensibilisation des populations frontalières et des transhumants dans les régions de Koulikoro (Kangaba), Kita et Bougouni pour une campagne de transhumance 2025 paisible à l’intérieur du territoire malien. Toujours, pour une meilleure gestion de la situation et sur invitation de son homologue guinéen, le ministre de l’Elevage et de la Pêche, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu à Conakry du 6 au 8 avril 2025 pour échanger avec les Autorités guinéennes sur la mesure d’interdiction formelle de la transhumance transfrontalière entre nos deux Etats et sa gestion dans le cadre de l’Accord sur la transhumance qui lie nos deux pays. Après les échanges entre la délégation malienne et les autorités guinéennes, la date de sortie des transhumants maliens du territoire guinéen a été prorogée jusqu’au 2 mai 2025 pour permettre un retour paisible et coordonné des éleveurs maliens. Une seconde rencontre des départements en charge de l’Elevage des deux pays est prévue à Bamako, avant la fin du mois d’avril 2025, pour la révision du protocole d’accord inter-Etat sur la transhumance entre la République du Mali et la République de la Guinée. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche appelle au calme et à l’apaisement des acteurs concernés, de part et d’autre, et invite les éleveurs transhumants au respect strict de la décision prise par les autorités guinéennes pour la sortie de tous les transhumants sur leur territoire dont la date est fixée au plus tard au 2 mai 2025. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche sait compter sur la bonne compréhension des éleveurs transhumants concernés pour un retour apaisé au pays et rassure tous les acteurs de la filière bétail-viande que plusieurs actions sont en cours, notamment l’aménagement des périmètres pastoraux et la mise à disposition des transhumants de l’aliment-bétail pour faire face à la situation. Bamako, le 11 avril 2025 Pour le ministre et pour ordre Le secrétariat général, Madi Maténé Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
Incarcéré le 9 avril après son audition auprès du procureur du pôle de lutte contre la cybercriminalité, le directeur de publication de l’hebdomadaire Le Canard de la Venise, Alfousseini Togo, est notamment poursuivi pour “atteinte au crédit de la justice”. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une détention abusive et demande la libération immédiate du journaliste. Le pouvoir judiciaire malien tente-t-il d’éviter volontairement de se référer à la loi régissant la presse ? La question mérite d’être posée au regard de la situation d’Alfousseini Togo, qui vient de passer sa première nuit à la Maison d’arrêt de la capitale malienne, Bamako. Entendu par le procureur du pôle de lutte contre la cybercriminalité mercredi 9 avril, le directeur de publication de l’hebdomadaire Le Canard de la Venise a été placé sous mandat de dépôt après son audition. Initialement convoqué sur la base d’accusations liées à la loi sur la cybercriminalité, le journaliste est désormais poursuivi pour “atteinte au crédit de la justice”, “trouble à l’ordre public” et “diffamation”, selon ses proches. Le procureur du pôle de lutte contre la cybercriminalité n’a pas encore publiquement communiqué sur le sujet. Le jugement d’Alfousseini Togo est fixé au 12 juin. Dans la dernière édition de son journal, publié le 8 avril, la veille de sa mise en détention, le journaliste avait signé un article remettant en cause des propos tenus par le ministre de la Justice, critiquant par la même occasion le manque d’indépendance du pouvoir judiciaire. « L’inculpation sur la base de la loi sur la cybercriminalité et le placement sous mandat de dépôt du journaliste Alfousseini Togo sont le dernier marqueur de la répression de la liberté de la presse au Mali. Les charges retenues contre ce journaliste, qui n’a fait qu’émettre une opinion critique sur la marche de la Justice dans son pays, sont disproportionnées et floues, confirmant une volonté d’éloigner le dossier de la loi régissant la presse. RSF demande la libération immédiate d’Alfousseini Togo ». Sadibou Majong, Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF Alfousseini Togo a fait ses premières armes au sein de la rédaction du journal Le Challenger, avant de créer Le Canard de la Venise en 2014. L’hebdomadaire, dont le siège social se trouve à Mopti, au centre du pays, couvre principalement l’actualité régionale, avec une ouverture sur des sujets d’intérêts nationaux. Plusieurs organisations locales ont exprimé leur inquiétude suite à cette arrestation. L’Union nationale des jeunes éditeurs de presse (UNAJEP) dont des membres ont rendu visite au journaliste incarcéré, a exprimé, dans un communiqué, son “profond regret face à la mise sous mandat de dépôt d’un journaliste en raison de ses opinions, et ce, en vertu d’une législation qui ne relève pas de la loi portant sur le régime de presse et les délits de presse”. Au Mali, le journalisme s’exerce dans le cadre d’une loi votée depuis un quart de siècle, qui n’a pas dépénalisé les délits de presse. Cependant, la loi sur la cybercriminalité contient des dispositions plus sévères, selon des acteurs des médias qui craignent un dangereux précédent avec le cas d’Alfousseini Togo. Alors que les  journalistes exerçaient sans contraintes majeures pendant de nombreuses années, l’arrivée de nouvelles autorités militaires, couplée à l’instabilité au nord du pays, ont restreint la pratique de la profession. Source : RSF Le surtitre et le titre sont de la rédaction. Boîte de commentaires Facebook [...]
Une vidéo publiée sur Facebook prétend montrer une présentatrice de la chaîne nationale (ORTM) faire la promotion d’un nouveau médicament. Il s’agit d’un trucage par intelligence artificielle. Une vidéo circulant sur Facebook, publiée le 28 avril par le compte CI lakers, prétend montrer Khadidiatou Koné, journaliste et présentatrice bien connue de la chaîne nationale du Mali (ORTM), dans une intervention télévisée. La séquence de 11mns 10 secondes, vue par 168 000 personnes, montre une présentatrice qui ressemble à Khadidiatou Koné introduire un reportage sur un scandale lié à un propos tenu par Dr Felix Aka. «Un scandale éclate sur internet à cause des déclarations du célèbre Dr Félix Aka. Il a qualifié d’idiots tous ceux qui traitent les problèmes articulaires en 2025 et a sévèrement critiqué les méthodes modernes de traitement de douleurs articulaires», a dit la présentatrice. Toutefois, elle poursuit : «Pendant ce temps, son (Dr Felix Aka) nouveau produit bat des records de vente et a sauvé Eunice Manyanga de la chaise roulante.» Dans le reportage, on peut voir le témoignage d’une personne qui ressemble à Eunice Manyanga, célèbre chanteuse congolaise : «J’étais au bord du handicap, j’ai passé 3 ans dans une chaise roulante et dépensé des milliers de dollars pour soigner l’arthrite jusqu’à ce que je vois sur Facebook Dr Felix Aka traiter d’idiots ceux qui soignent les douleurs articulaires.» Le soi-disant Dr Felix Aka, dans son intervention, soutient : «J’ai effectivement traité d’idiots tous ceux qui, en 2025, traitent les douleurs articulaires avec des médicaments Nous avons créé une nouvelle formule de gel qui élimine complètement la douleur en 3 jours Vous oublierez à jamais l’arthrite et l’arthrose ». Après vérification, il s’avère que cette vidéo est un deepfake, une manipulation réalisée grâce à l’intelligence artificielle. Que montre la vidéo ? La vidéo, accessible via ce lien, présente une personne qui ressemble à Khadidiatou Koné, assise dans un décor rappelant celui d’un plateau télévisé. Elle semble s’exprimer sur un sujet d’actualité. Cependant, plusieurs indices visuels et sonores soulèvent des doutes : des mouvements labiaux légèrement désynchronisés avec la voix, une intonation inhabituelle et des coupures abruptes dans le montage. Par ailleurs, à aucun moment, le nom du médicament dont la promotion est faite n’est mentionné tout au long de la vidéo. En revanche à la 2e minute 33 seconde, l’image d’un tensiomètre apparaît, accompagnée d’une musique jusqu’à la fin de la vidéo. Cet enchainement ne présente aucune suite logique pour un reportage de journal télévisé. Un tensiomètre permet de mesurer la tension artérielle. Lorsqu’une personne réalise la prise de mesures à domicile, sans l’intervention d’un professionnel de santé, on parle également d’auto-tensiomètre. Cet équipement s’avère très utile pour réaliser un suivi sur plusieurs jours avant de retourner voir son médecin. Les modèles électroniques à bras ou à poignet sont les plus répandus. L’hypertension peut causer de graves troubles cardiovasculaires. BenbereVerif a contacté directement Khadidiatou Koné, la journaliste et présentatrice de l’ORTM dont l’image est utilisée dans cette vidéo. Elle a formellement démenti avoir tenu les propos qui lui sont attribués dans cette séquence. «Je n’ai jamais enregistré une telle intervention. Cette vidéo est une fabrication complète. Comme vous pouvez le voir, les studios de l’ORTM ne ressemblent pas à ce qui est dans la vidéo », explique-t-elle. Elle a également précisé que plusieurs personnes l’ont appelée pour se procurer ces produits dont les vidéos font la promotion. « Pire, il y a d’autres vidéos dans lesquelles mon image est utilisée sans que je ne sache d’où ça vient», déplore-t-elle. On peut retrouver ces deepfakes sur les comptes Art Experiment et Joel Austin. Les signes d’un deepfake En examinant ces 3 vidéos de plus près, plusieurs éléments confirment qu’il s’agit d’une manipulation par IA. D’abord, la désynchronisation audio-visuelle, les lèvres de la présentatrice ne correspondent pas toujours aux mots prononcés, ce qui est un défaut fréquent dans les deepfakes mal maîtrisés. Ensuite, les anomalies visuelles : des artefacts autour du visage, notamment au niveau des contours, trahissent une superposition artificielle. Enfin, le contexte douteux : le décor, bien qu’il imite un studio de l’ORTM et l’absence du logo de l’ORTM sur la vidéo présente des incohérences, et la promotion de produits douteux qui ne sont parrainés ou corroborés par aucune source officielle. Ces indices sont typiques des vidéos générées par intelligence artificielle, comme ceux qui permettent de superposer le visage d’une personne sur une autre ou de modifier des propos. Qui est derrière cette vidéo ? Le compte Facebook à l’origine de la publication, identifiable par l’ID100079872966451, ne fournit pas d’informations claires sur son propriétaire. Il s’agit d’un profil qui ne semble pas lié à une entité officielle ou à une source crédible. Les motivations derrière ce deepfake restent floues : désinformation, satire ou tentative de nuire à la réputation de Khadidiatou Koné, à Eunice Manyanga et au Dr Felix Aka, tous des célébrités dans leurs pays respectifs. Sans plus d’éléments, il est difficile de trancher, mais l’absence de contexte crédible renforce le caractère suspect de la vidéo. Toutefois, la vidéo est liée à un compte parodique nommé Gabriel TV qui est basé au Nigéria. Les deepfakes, comme celui-ci, représentent un danger croissant dans l’espace numérique, notamment au Mali où les réseaux sociaux sont une source d’information pour beaucoup. En usurpant l’identité d’une personnalité publique comme Khadidiatou Koné, ces manipulations peuvent semer la confusion, propager de fausses nouvelles ou discréditer des individus. Ce type de contenu risque d’aggraver la désinformation. Dr F »lix Aka est un hygiéniste naturothérapeute, qui a une expérience professionnelle de 43 ans comme l’atteste son site web professionnelle. En fouillant sa page Facebook, l’on peut trouver ces séances live et interventions sur les médias ivoiriens et son site web où on trouve ces conférences et débats animés. On ne trouve aucune trace liée à ce reportage de l’ORTM et la création d’un gel. Sur sa page Facebook, il met en garde contre les arnaqueurs à plusieurs reprises comme on peut le voir dans cette vidéo dans les commentaires. Par Oumar Sankaré Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens, les enquêteurs du commissariat de police de Sénou ont procédé, le 11 avril 2025, à l’interpellation de S.T., un jeune homme de 21 ans, pour cambriolage par effraction dans une famille à Yirimadio Bakorobabougou. Le préjudice est estimé à plus de 14 millions de francs CFA. L’arrestation fait suite à une dénonciation anonyme signalant un individu au comportement suspect. Selon les informations reçues, ce dernier menait un train de vie luxueux et faisait preuve d’une grande générosité, sans source de revenus apparente. Sur la base de ces éléments, les agents de la Brigade de Recherches ont ouvert une enquête qui a abouti à l’arrestation de S.T. Lors de son interrogatoire, il a reconnu s’être introduit par effraction dans un domicile à Yirimadio Bakorobabougou, d’où il a dérobé une importante somme d’argent. Le lendemain, il a conduit les enquêteurs sur les lieux du cambriolage. Entendue par la police, la victime a confirmé le vol de plus de 14 millions de francs CFA, survenu dans l’après-midi du 2 mars 2025. Une perquisition menée au domicile du suspect a permis la saisie d’un (01) véhicule taxi, de trois (03) motos-taxis, d’une (01) moto Djakarta, de deux (02) téléphones iPhone 13 Pro, d’un (01) téléviseur écran plat, ainsi que d’une somme en espèces de plus de quatre (04) millions de francs CFA. Selon le Commissaire Divisionnaire de Police Hamidou Diakité, en charge du commissariat de Sénou, cette interpellation est le fruit d’une collaboration efficace entre la population et les forces de l’ordre. Il a invité les citoyens à continuer de signaler tout comportement suspect afin de lutter efficacement contre l’insécurité. À noter que le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt par la justice. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La lutte contre les stupéfiants se poursuit activement dans la capitale. Les enquêteurs de l’antenne rive droite de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) viennent de frapper un nouveau coup de filet à Niamakoro-Courani, en interpellant un étudiant connu sous le pseudonyme de « Dionky », trouvé en possession de 800 grammes de « Kursch », une substance prohibée. Cette arrestation fait suite à l’exploitation d’un renseignement anonyme, ayant conduit les agents à mener plusieurs jours d’investigations et de filatures. L’intervention s’est soldée par la saisie de deux boules et demie de drogue, soigneusement dissimulées par le suspect. Selon le Lieutenant-Colonel Moussa Fatoumata Koné, responsable de l’antenne OCS de la rive droite, cette affaire relance une fois de plus le débat sur la consommation de stupéfiants chez les jeunes, un phénomène inquiétant qui gagne du terrain dans plusieurs quartiers de Bamako. Il a souligné la détermination sans faille des équipes de l’OCS à travers le pays, qui redoublent d’efforts pour freiner l’essor du fléau, notamment chez les jeunes. Il a également lancé un appel à la vigilance et à une collaboration accrueentre la population et les services spécialisés, seul moyen efficace, selon lui, de venir à bout de ce fléau. Après une garde à vue pour les besoins de l’enquête, Dionky a été présenté au procureur, qui a délivré un mandat de dépôt à son encontre. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que l’État malien peine à assurer le financement des services sociaux de base, une hémorragie financière d’une ampleur alarmante secoue la Société Nationale des Tabacs et Allumettes du Mali (SONATAM-SA). Une mission de vérification couvrant les exercices 2021 à 2024 (jusqu’au 30 septembre) a mis en lumière un scandale aux proportions vertigineuses : 6,48 milliards de francs CFA d’irrégularités financières, dont plus de 5,3 milliards demeurent à ce jour sans justification. Le rapport d’audit est accablant. Il évoque notamment des surfacturations sur l’achat de matières premières, des avantages indus accordés au personnel, des droits de douane réglés sans aucun justificatif, des dépenses de missions farfelues, ainsi que des transferts suspects à des multinationales du tabac, telles que British American Tobacco et Philip Morris International. À elles seules, ces dernières ont perçu 1,49 milliard de FCFA sans aucune base légale ni document justificatif. Encore plus préoccupant : près de 3,76 milliards de francs CFA de droits de douane se sont volatilisés dans une opacité totale, sans trace ni pièce comptable à l’appui. Une telle légèreté dans la gestion des finances publiques est d’autant plus choquante que l’État malien est actionnaire de la SONATAM. Sur le plan administratif, la situation n’est guère plus reluisante. Le service d’audit interne, censé jouer un rôle de contrôle, est directement rattaché au Directeur général, en violation flagrante des textes en vigueur. Le recrutement d’expatriés s’est opéré en dehors de toute légalité, contournant les procédures établies. Le favoritisme semble désormais érigé en mode de gestion, au détriment de la transparence et du mérite. Le Directeur des ressources humaines, garant des bonnes pratiques en matière de gestion du personnel, aurait piétiné les règles en vigueur, confirmant ainsi que les postes de responsabilité à la SONATAM ne sont plus attribués sur la base de la compétence, mais plutôt des affinités personnelles. Face à la gravité des faits, le rapport d’audit a été transmis au Procureur de la République en charge du Pôle National Économique et Financier, ainsi qu’au Président de la Section des Comptes de la Cour Suprême. Mais dans un pays où de nombreux scandales sombrent dans l’oubli, l’opinion publique reste sceptique quant à l’issue de cette affaire. Cette situation interpelle au plus haut niveau. Comment l’État peut-il continuer à fermer les yeux sur une telle gabegie au sein d’une entreprise stratégique ? La SONATAM-SA apparaît aujourd’hui comme le symbole d’un système à bout de souffle, rongé par les passe-droits, l’impunité et les intérêts privés. Au-delà des chiffres, ce scandale révèle un véritable naufrage éthique et managérial dans une entreprise publique où les milliards s’évaporent dans un silence complice. Il est désormais impératif que les responsables soient identifiés et traduits devant la justice. Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le fleuve Niger, pourtant vital pour la ville de Bamako qu’il traverse, est ‘’victime’’ de deux situations lourdes de conséquences : l’ensablement et la pollution. Malgré une saison des pluies exceptionnellement abondante l’année dernière, la décrue du fleuve est survenue très tôt, révélant de vastes clairières sur ses rives. En ce mois d’avril, plusieurs ilots sont visibles dans le lit du fleuve où l’on aperçoit parfois des personnes s’affairer ou se promener. La couleur de l’eau est devenue jaunâtre par la faute des usagers sans foi ni conscience. Et par la faute des pouvoirs publics plus  laxistes que jamais car ce drame écologique s’aggrave de jour en jour. C’est  comme si l’administration n’existait que de nom dans notre pays. Cette situation met en évidence l’absence d’une politique efficace de gestion et de l’aménagement du fleuve. Depuis des années, les autorités débattent du sujet sans pour autant entreprendre d’actions concrètes. Le manque de mesures pour contrer l’ensablement et préserver la profondeur du fleuve menace non seulement la biodiversité, mais aussi les activités économiques qui en dépendent, telles que la pêche et les projets de transport fluvial tant espérés par la population. Par ailleurs, la pollution de l’eau s’aggrave en raison des déchets déversés par les habitants, mais aussi de toutes ces substances dont la source est souvent inconnue. À Sotuba, cette négligence environnementale entraîne chaque année des pertes en vies humaines, notamment pendant la période de canicule. Des enfants ont accidentellement péri baignant sans s’imaginer tomber sur des pierres pointues, le niveau de l’eau ayant drastiquement diminué. Certains se noient, parce que coincés dans des trous de pierre. Le ridicule ayant cessé de tuer dans ce pays, et la fuite en avant ayant de beaux jours devant elle, il y’a encore des esprits tordus qui imputent ces accidents aux ‘’djinns’’. Aujourd’hui, la couleur trouble de l’eau témoigne de la dégradation de sa qualité, rendant son usage de plus en plus risqué pour les populations. Face à cette situation alarmante, il devient urgent de mettre en place un plan d’aménagement et de préservation du fleuve Niger. Une meilleure gestion des eaux, un programme de dragage régulier et des campagnes de sensibilisation sont autant de solutions qui pourraient contribuer à restaurer cet écosystème essentiel pour Bamako et ses habitants. Il est temps d’agir avant que le fleuve Niger ne devienne un cours d’eau en déclin. Il faut sauver le Niger avec un plan d’aménagement durable Le fleuve Niger, qui traverse la ville de Bamako, constitue une ressource vitale pour la capitale malienne. Son aménagement pourrait non seulement favoriser le développement économique de la ville, mais aussi désengorger le trafic routier en introduisant des moyens de transport fluviaux, comme les bateaux et pinasses. Pourtant, malgré la présence du ministère dit de l’Environnement dans tous les gouvernements successifs, aucune initiative sérieuse n’a été entreprise pour étudier et mettre en place un plan d’aménagement durable du fleuve, ne serait-ce qu’au niveau du tronçon qui traverse Bamako. Aujourd’hui, le fleuve Niger subit les conséquences de l’inaction et du manque d’entretien. Les usagers déversent toutes sortes de déchets dans ses eaux, contribuant à sa pollution croissante. Les produits chimiques ont un impact désastreux sur l’écosystème aquatique, entraînant la disparition progressive des espèces de poissons. D’année en année, le fleuve s’appauvrit et sa biodiversité se dégrade dangereusement. En outre, le manque de dragage et d’entretien régulier entraînent une accumulation des sédiments, rendant le fleuve de moins en moins profond. Pendant la saison des pluies, cette situation favorise des inondations rapides, mettant en péril les populations riveraines et aggravant des pertes matérielles. L’absence d’un plan d’aménagement ne met pas seulement en danger l’environnement. Elle compromet également les opportunités économiques que le fleuve peut offrir. Une meilleure gestion du fleuve permettrait de développer des infrastructures de transport fluvial, facilitant ainsi le déplacement des personnes et des marchandises. Un réseau de bateaux-taxis, par exemple pourrait alléger les embouteillages routiers chroniques de Bamako. En outre, la mise en place d’installations modernes de gestion des déchets et d’un programme de dépollution pourrait revitaliser l’écosystème du fleuve et favoriser le développement de la pêche, un secteur qui fait vivre de nombreuses familles vivant le long du Niger. L’heure est à l’action Face à ces enjeux cruciaux, il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour élaborer et mettre en œuvre un plan d’aménagement durable du fleuve Niger. Ce plan pourrait inclure des actions telles que le dragage régulier pour éviter l’accumulation des sédiments et limiter les risques d’inondation, la mise en place d’une politique stricte de gestion des déchets afin de préserver la qualité de l’eau, le développement du transport fluvial pour désengorger la circulation routière et favoriser une mobilité durable, la sensibilisation des populations riveraines aux enjeux environnementaux et aux bonnes pratiques pour préserver le fleuve. L’heure n’est plus aux discours, mais à l’action. Sauver le fleuve Niger, c’est garantir un avenir plus prospère pour Bamako et ses habitants. Le fleuve, source de vie et d’opportunités, mérite une attention immédiate et des investissements à la hauteur de son importance pour les populations. Par Drissa Togola   Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques jours, une rumeur circule sur les réseaux sociaux prétendant qu’un billet de 25 000 francs CFA serait désormais en circulation dans l’espace Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA). Cette information est un poisson d’avril. Le média Actu Lomé, à l’origine de cette rumeur, a finalement clarifié la situation en précisant qu’il s’agissait d’un poisson d’avril via une vidéo sur sa page Facebook. Traditionnellement, le 1er avril est un jour propice aux canulars et blagues destinées à surprendre et tromper le public. Bien que la vidéo de clarification ait dissipé la confusion, cet incident rappelle l’importance de vérifier les informations, surtout en période de poisson d’avril, où les fausses nouvelles peuvent se propager rapidement, en particulier sur les réseaux sociaux. Blagues et canulars Malgré le contexte, la rumeur s’est propagée à une vitesse surprenante. Bien que cette journée soit traditionnellement associée aux blagues et aux canulars, beaucoup n’ont pas pris la précaution de vérifier la véracité de l’information avant de la partager. Les réseaux sociaux, où les informations circulent à grande vitesse, ont amplifié cette rumeur, la faisant toucher un large public en peu de temps. Cette situation démontre à quel point il est crucial de toujours se poser les bonnes questions et de se référer à des sources fiables, même lorsqu’il s’agit de canulars en apparence inoffensifs. Un phénomène récurrent Ce n’est pas la première fois que ce genre de rumeur se propage. En 2022, une fausse information prétendait que la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) allait introduire un billet de 50 000 francs CFA. Cette rumeur avait également circulé largement, accompagnée de montages visuels de billets fictifs. Il est toujours important vérifier les informations avant de les partager, en vous assurant qu’elles proviennent de sources fiables et officielles. Par Abdoul Salam Dicko Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 9 avril 2025, le rappeur malien a organisé le baptême de sa fille dans une ambiance pleine d’émotions et de souvenirs. Mais ce qui marque les esprits, c’est surtout le choix du nom de la petite : Oumou Dily, comme sa grand-mère paternelle, la mère d’Iba One, disparue en 2021. Le rappeur a fait passer le message avec fierté et gratitude : « Aujourd’hui, une étoile est née, et elle porte le nom de celle qui m’a tout donné. Repose en paix maman, ton nom continue de vivre à travers ma fille. » Le baptême s’est déroulé en toute simplicité, mais avec un fort impact symbolique. Famille, amis proches et quelques figures du showbiz malien étaient présents pour soutenir l’artiste dans ce moment chargé d’amour et de mémoire. Sur les réseaux, les fans n’ont pas tardé à réagir. Les “Gladias” ont enflammé Facebook, Instagram et TikTok avec des montages, des vidéos, et des messages de félicitations. Beaucoup saluent ce geste fort, digne d’un homme de principes : « Iba One, tu es un vrai. Rendre hommage à ta mère comme ça, c’est puissant. » La naissance de cette petite fille, suivie de son baptême, marque une nouvelle étape dans la vie du rappeur. Après des années de carrière, des récompenses, des hauts et des bas, Iba One montre une fois de plus qu’il reste profondément attaché à sa famille et à ses racines. Bienvenue à Oumou Dily Sissoko. M-F Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la célébration du 8 Mars, le Réseau des Femmes Universitaires Enseignantes du Mali (REFUEMA) a organisé un déjeuner scientifique, le samedi 5 avril 2025, à la Faculté d’Histoire et de Géographie, située sur la colline du savoir à Badalabougou. Placée sous le thème : « Études supérieures et autonomisation de la femme : une option éclairée pour un développement durable », cette rencontre a été l’occasion pour le réseau de récompenser deux étudiantes méritantes inscrites en Licence, en leur offrant la possibilité de poursuivre leurs études en Master. Dr Coulibaly Mariam Maïga, ancienne Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, et actuelle vice-présidente du REFUEMA, a généreusement décidé de prendre en charge les frais de formation des deux bénéficiaires. Fier de dix années d’engagement, le REFUEMA, présidé par Dr Anna Traoré, milite pour l’égalité des chances entre filles et garçons dans l’enseignement supérieur. À travers des initiatives telles que des conférences-débats, des cours de soutien ou encore des accompagnements ciblés, le réseau œuvre à briser les barrières qui freinent l’épanouissement académique des jeunes filles. S’exprimant à cette occasion, la présidente du réseau a souligné : « Il s’agit de promouvoir les droits des femmes et de favoriser une égalité des chances dans la gestion des affaires publiques. Malheureusement, faute de moyens financiers, de nombreuses jeunes femmes s’arrêtent après la Licence. Cela constitue une véritable perte pour notre pays, car beaucoup d’étudiantes brillantes sont contraintes d’abandonner leurs ambitions académiques. Grâce à l’engagement de la vice-présidente, deux jeunes filles auront désormais la chance de poursuivre un cycle de Master, de gagner en autonomie, et surtout, de mieux contribuer au développement du Mali. » Pour Dr Coulibaly Mariam Maïga, l’autonomisation passe nécessairement par l’émancipation intellectuelle : « Sans autonomisation intellectuelle, il ne peut y avoir de développement durable. Il est crucial d’impliquer davantage les femmes dans les débats scientifiques à l’université. Ce type de réflexion permet de mieux cerner les enjeux liés à l’autonomisation et d’y apporter des solutions durables. Un diplôme peut changer la vie d’une femme, en améliorant ses perspectives salariales et professionnelles. Investir dans l’éducation des filles, c’est accroître leurs chances de devenir autonomes. » Parmi les bénéficiaires de ces bourses, Dème Magassouba, étudiante à la Faculté des Sciences Administratives et Politiques (FSAP), n’a pas caché son émotion : « Je suis très honorée de faire partie des bénéficiaires. » De son côté, la vice-présidente du REFUEMA a promis que ce geste ne sera pas le dernier. D’autres initiatives similaires sont prévues pour permettre à un plus grand nombre de jeunes filles d’accéder au Master, voire au Doctorat. Kada TandinaMali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
La lutte contre le trafic de stupéfiants et de produits prohibés se poursuit sans relâche dans la région de Kita, capitale de l’arachide. Les enquêteurs de l’antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants (OCS), sous la supervision du Lieutenant-Colonel Ousmane Mamadou Sissoko, viennent de mener trois opérations coup de poing qui ont abouti à des saisies importantes. Trois opérations ciblées, des résultats significatifs Ces opérations, menées à Kita et dans la commune rurale de Djidian, ont permis l’interpellation de plusieurs individus ainsi que la saisie de diverses substances illicites, parmi lesquelles du Tramadol, du cannabis, des médicaments contrefaits et 26 cartouches de fusil de chasse de calibre 12. Première opération : arrestation à Doumbacourani La première intervention a eu lieu dans le quartier Doumbacourani, à Kita, suite à un renseignement jugé fiable. Les agents de l’OCS ont procédé à l’interpellation du nommé I.B., un apprenti chauffeur, surpris en possession de 258 comprimés de Tramadol (225-250 mg) et de 120 sachets de cannabis. Deuxième opération : saisie de médicaments contrefaits à Djidian La deuxième opération, menée dans la commune rurale de Djidian, a permis l’arrestation de deux individus détenant des produits pharmaceutiques contrefaits. La saisie se compose notamment de : 390 gélules d’OPL 250 mg 228 comprimés de Paracétamol 70 comprimés de Relly Extra 90 gélules d’Oméprazole 120 comprimés de Mefinac Plusieurs comprimés de Viagra, Amoxicilline, et autres médicaments illicites Et 26 cartouches de fusil de chasse de calibre 12 Troisième opération : nouvelle saisie de cannabis et de psychotropes Enfin, la troisième opération a conduit à la découverte d’une autre importante quantité de substances illicites, comprenant : 4 briques de cannabis 20 paquets d’emballage de cannabis 150 paquets de Rezila 503 comprimés de Tramadol 250 mg Ainsi que divers produits pharmaceutiques en vrac Une région sous surveillance accrue Pour le Lieutenant-Colonel Ousmane Mamadou Sissoko, ces récentes saisies témoignent de la volonté de l’OCS de renforcer la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région de Kita, désormais identifiée comme une zone stratégique de transit. Ces opérations viennent ainsi renforcer le dispositif de sécurité en place et illustrent l’efficacité du travail de renseignement et d’intervention des forces engagées sur le terrain. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les concours directs de recrutement dans la Fonction publique d’État, au titre de l’exercice budgétaire 2024, ont été officiellement lancés ce samedi 5 avril 2025. La cérémonie s’est tenue à Bamako, sous la présidence du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, M. Fassoun Coulibaly, en présence de son homologue de l’Agriculture ainsi que de plusieurs autres personnalités. Au total, 57 909 candidats sont en lice pour 773 postes à pourvoir, répartis dans les centres d’examen de Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. La salle 1 du Lycée Askia Mohamed a été choisie pour l’ouverture officielle des épreuves, marquée par l’ouverture solennelle de la première enveloppe par le ministre Fassoun Coulibaly. Dans son allocution, le ministre s’est félicité de la bonne organisation du concours, qu’il a qualifiée de transparente et rigoureuse, conformément aux directives des plus hautes autorités du pays. Il a par ailleurs encouragé les candidats à faire preuve de sérieux, de discipline et d’intégritétout au long du processus. Après le lancement au lycée Askia Mohamed, le ministre s’est rendu au Lycée Ba Aminata Diallo où se déroulaient les épreuves pour les corps des ingénieurs et techniciens de l’élevage, ainsi que des eaux et forêts. Ce dimanche 6 avril 2025, ce sont les ingénieurs et techniciens des mines, de l’industrie ainsi que les informaticiensqui se sont mesurés aux épreuves. Malgré l’enthousiasme autour de ce concours, certains parents et observateurs estiment que le nombre de postes reste largement insuffisant face au nombre croissant de jeunes diplômés en quête d’emploi. Ils exhortent les autorités à revoir à la hausse les quotas pour offrir davantage de chances d’intégration dans la Fonction publique. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une note technique intitulée « Alerte maximale », rendue publique ce lundi 7 avril 2025, l’Agence Nationale de la Météorologie (Mali-Météo) tire la sonnette d’alarme face à une vague de chaleur exceptionnelle qui s’abattra sur l’ensemble du territoire national entre le 8 et le 13 avril 2025. Selon les prévisions météorologiques, les températures maximales pourraient atteindre entre 40°C et 47°C dans plusieurs localités, pendant au moins trois jours consécutifs dans toutes les régions du pays. Cette situation climatique extrême place le pays en niveau d’alerte maximale, avec des risques importants pour la santé des populations, en particulier les plus vulnérables. Recommandations pour se protéger de la chaleur Face à cette canicule, Mali-Météo appelle à un changement de comportements et d’habitudes pour réduire les risques liés à l’exposition prolongée à la chaleur. Les experts recommandent : Boire régulièrement de l’eau potable, au moins 1,5 litre par jour et par personne, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Éviter de circuler pendant les heures les plus chaudes, généralement entre 11h et 16h. Réduire les efforts physiques intenses et privilégier des activités à l’ombre ou dans des lieux climatisés. Porter des vêtements légers, amples et de couleur claire pour mieux supporter la chaleur. Rafraîchir régulièrement son domicile et rester autant que possible dans des endroits frais. Consommer des aliments riches en eau (fruits, légumes, etc.) et manger en quantité suffisante pour maintenir son énergie. Enfin, contacter immédiatement un personnel de santé en cas de coup de chaleur, de grande fatigue, de vertiges ou de malaise afin d’assurer une prise en charge rapide. Cette situation rappelle l’importance de la vigilance et de la solidarité communautaire en période de forte chaleur. Mali-Météo poursuit sa veille et s’engage à informer régulièrement la population sur l’évolution de la situation climatique. Par Mohamed Kanouté – Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Cette déclaration forte a été prononcée ce lundi 7 avril 2025 par M. Hamadoun Bah, Secrétaire Général du Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers et Commerces du Mali (SYNABEF), lors d’un point de presse tenu au siège du syndicat à Bamako. Cette rencontre avec les médias visait à informer l’opinion nationale et internationale sur la grève annoncée par le SYNABEF pour le 17 avril 2025. Dans son discours liminaire, M. Hamadoun Bah a dénoncé ce qu’il qualifie de « multiples injustices et abus de pouvoir », rappelant que les 15 points de revendication à l’origine de ce préavis de grève concernent des violations graves des droits des travailleurs. « Le Pacte social est un engagement tripartite, et chacun doit jouer sa partition. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une situation qui nous oblige à nous lever pour dire non à l’injustice. Nous exigeons la libération immédiate de Biramou Diop et Alassane Touré, deux agents d’ECOBANK incarcérés, ainsi que le retour des travailleurs licenciés abusivement d’IBIPHAR et d’autres entreprises. Le seul rempart contre l’injustice, c’est le syndicat », a-t-il martelé. Le leader syndical a précisé que ces 15 revendications ne sont pas nouvelles, et que leur non-satisfaction depuis plusieurs mois a conduit à une situation insoutenable. « Le SYNABEF refuse de se taire face à cette injustice flagrante. Nous ne serons pas complices d’un système qui fait souffrir des pères et mères de famille, dont le seul tort a été de revendiquer leurs droits ou de suivre le mot d’ordre de leur centrale syndicale », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs rappelé que le préavis de grève a été officiellement déposé le 2 avril 2025, et que le mouvement débutera le 17 avril si aucune solution concrète n’est trouvée d’ici là. De son côté, M. Abdoulaye Keïta, Premier Secrétaire Général adjoint du SYNABEF, a centré son intervention sur les abus de pouvoir récurrents et les atteintes à la liberté syndicale dans plusieurs entreprises. Il a également pointé du doigt certains magistrats, accusés de décisions arbitraires aggravant la tension sociale. S’agissant du différend opposant le SYNABEF à EDM-SA suite à l’incarcération des deux agents d’ECOBANK, M. Keïta a affirmé que ces derniers ont strictement respecté les procédures et les lois bancaires. Leur détention, selon lui, est une injustice qui continue de faire grand bruit dans le secteur bancaire. Cette conférence de presse a aussi été l’occasion pour les responsables, militants et sympathisants du SYNABEF de réaffirmer leur engagement et leur détermination à mener ce combat syndical jusqu’à la satisfaction totale des revendications, pour le bien-être de l’ensemble des travailleurs maliens. Cette grève annoncée, qui pourrait fortement perturber le fonctionnement des secteurs bancaires, financiers et commerciaux, aura-t-elle lieu ? Affaire à suivre. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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