SOCIETE
Rien ne va entre le Mali et la Mauritanie, deux nations historiquement liées par des relations séculaires d’amitié, de commerce et de fraternité. Pourtant, ce qui devait être un partenariat entre peuples voisins, a viré à une grave crise migratoire et diplomatique. Depuis plusieurs mois, les autorités mauritaniennes ont engagé une vaste opération de refoulement visant spécialement les ressortissants maliens. Sous prétexte de lutter contre l’immigration clandestine dans le cadre d’un accord supposément signé avec l’Union européenne, la Mauritanie semble avoir dépassé les limites du légal et de l’humain. Arrestations arbitraires, agressions, pillages, répressions violentes, bref les Maliens vivant en territoire mauritanien témoignent d’un quotidien devenu infernal. Ce qui choque davantage, c’est que ce durcissement migratoire semble moins motivé par un enjeu sécuritaire que par une volonté de « régler des comptes » politiques avec le Mali. Face à cette situation inattendue , Bamako n’est pas resté les bras croisés. Après avoir privilégié la voie diplomatique et tenté, à plusieurs reprises, une résolution apaisée de la crise, les autorités maliennes ont opté pour la réciprocité. Désormais, les commerces mauritaniens installés au Mali, notamment à Bagadadji en Commune II du district de Bamako, subissent des fermetures progressives alors les commerçants mauritaniens travaillaient en toute tranquillité. La balle de la haine, lancée par Nouakchott, est donc revenu en pleine trajectoire. Reste à espérer que la raison l’emportera sur la rancœur, car les peuples maliens et mauritaniens méritent mieux que cette escalade punitive. Puisque leur histoire commune appelle au respect mutuel, non à la vengeance. Massassi  Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le pétrole est indispensable dans le fonctionnement normal de l’État qui n’a pas d’autre solution pour le moment. Or dans l’impasse budgétaire où il se trouve, ce serait un miracle qu’il puisse supporter les coûts liés aux grands moyens déployés pour sécuriser le ravitaillement du pays en carburant, tel est  le point de vue ce cadre de banque. Dans un contexte complexe caractérisé par de nombreux défis notamment sécuritaire, énergétique, économique, le pétrole s’en mêle. En effet, dans sa dynamique de lutter contre le terrorisme, l’Etat a pris des mesures pour apporter le changement dans les conditions d’approvisionnement en carburant des populations dans certaines zones. Cette mesure avait pour objectif d’empêcher les terroristes d’accéder au carburant. Mesure fâcheuse causant comportement fâcheux, les jihadistes répliquent en imposant un blocus sur les corridors principaux de ravitaillement du pays en carburant. Pour dissuader les acteurs du pétrole, des camions citernes se font brûler et jusqu’à ce que s’en est suivi mort d’hommes. L’Etat, conscient des enjeux, décide de déployer les grands moyens, à travers l’escorte des citernes pour assurer la sécurité dans le processus de ravitaillement et permettre aux populations de disposer du carburant. Ce contexte compliqué a un impact direct sur la qualité de vie des populations, en l’occurrence les difficultés pour les citoyens de vaquer à leurs occupations, le retour du grand délestage, l’arrêt de fonctionnement des sociétés minières, la baisse de volume d’activité des acteurs du pétrole, etc. Par ailleurs, un État en impasse budgétaire ayant fait recours à la création d’un fonds de soutien sur les transactions mobiles pour soutenir l’EDM, arriverait miraculeusement à supporter les coûts liés à ce mode opératoire sur une longue durée. Pour conclure, comme bien d’autres produits, le pétrole est une véritable nécessité pour assurer le fonctionnement normal d’un État, qui est loin de l’usage de l’hybride, de l’utilisation à grande échelle d’énergies renouvelables. Aliou Bara Samaké Gestionnaire financier, Cadre de banque Diplômé de l’Institut Technique de Banque. Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM) a tenu, le 16 octobre 2025, son assemblée générale élective. À l’issue des travaux, Daouda T. Konaté a été désigné par consensus président de l’organisation pour un mandat de cinq ans. Il dirigera un bureau fort de 15 membres, dont 4 femmes. Les travaux étaient supervisés par Me Youssouf Berthé, représentant du Cabinet Berthé. Dans son allocution, le nouveau président a exprimé sa gratitude envers ses confrères pour la confiance placée en lui, avant de saluer le président sortant Fakara Faïnké pour son engagement malgré les défis rencontrés au cours de son mandat. « Ce mandat sera celui de la redynamisation de l’UNAJOM. Le succès ne reposera pas sur une seule personne mais sur notre capacité à travailler ensemble. Je compte sur l’engagement de chacun pour relever les défis de la professionnalisation de la presse et l’amélioration des conditions de vie des journalistes. Ensemble, nous transformerons les défis en opportunités », a-t-il déclaré. Le président sortant Fakara Faïnké s’est réjoui de voir une nouvelle équipe jeune et dynamique prendre le relais. Dans son intervention, il a insisté sur la nécessité de renforcer la cohésion au sein de la corporation. Toutefois, il a rendu hommage à feu Ibrahim Famakan Coulibaly, ancien président de l’UNAJOM, ainsi qu’à Bandiougou Danté, président de la Maison de la presse. La Rédaction   Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Atelier Al Firdaous A.S a organisé en collaboration avec l’association « ACTION au Cœur de la SANTE » (ACS) une journée de sensibilisation et de dépistage du cancer de sein et du cancer du col de l’utérus ce mardi 14 octobre 2025 à Daoudabougou dans ses locaux. L’experte en santé Mme Coulibaly Adiaratou Mariko a animé la cérémonie de sensibilisation en expliquant les causes et conseils pour éviter ces maladies qui font des ravages dans la société. Une initiative de Mme Ballo Assitan Soumaoro, la promotrice de l’atelier Al Firdaous AS, née de sa compassion envers une de ses apprenantes souffrant du cancer de col de l’utérus. Mme Coulibaly a témoign  « Mme Ballo m’a appelé un jour très tardivement pour m’expliquer le cas d’une de ses apprenantes souffrant éventuellement d’une maladie de sein grave. Après l’avoir assisté et pris en charge ses frais, elle m’a sollicité pour animer une conférence sur le thème à l’occasion de l’Octobre Rose 2023. Cette année étant la deuxième édition. », a témoigné Mme Coulibaly. Une maladie transmissible au niveau du partenaire, Mme Coulibaly a évoqué quelques causes susceptibles de transmettre le cancer du col de l’utérus à une femme.  « L’usage des toilettes publiques, le problème d’hygiène, d’infidélité, d’insalubrité, sont des facteurs qui peuvent causer cette maladie. Pour des hommes qui ont beaucoup de partenaires, il est fort probable que si l’une des femmes est atteinte, la même maladie pourra se répercuter sur les autres femmes. », a-t-elle expliqué. A cela elle ajoute que pour le cancer de sein, des comportements tels que le port des téléphones dans les soutiens gorges ainsi des pièces de monnaie ou des billets. Pour prévenir contre le cancer de sein, Mme Coulibaly dira qu’une femme doit se rendre immédiatement à l’hôpital si elle a des plaies sur les seins, des taches rouges, des gonflements, des démangeaisons etc. Certains pensent que le cancer le sein est une maladie importée, or il n’y a pas d’âge pour la maladie. En début de stade, un traitement est possible, mais si c’est grave les deux seins peuvent être amputés. Il est important pour chacun d’insister sur les préventions d’ordre hygiéniques et d’évitement des produits sans contrôle médical sur les parties intimes du corps ce qui peut amener des problèmes de sécheresse vaginaux, de cancer de col de l’utérus. Après cette journée d’échanges, Mme Ballo a donné rendez-vous au public pour d’autres journées de sensibilisation et de dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer de sein. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le torchon brûle entre le département en charge de l’éducation et les syndicats de l’éducation signataires du 16 octobre2016. La pomme de discorde est la situation relative à l’enrôlement des enseignants, dans le cadre de la mise en œuvre du Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH). Dans une correspondance en date de ce lundi 13 octobre 2025, adressée au Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, les syndicats de l’éducation signataires du 16 octobre2016, sont montés au créneau pour exprimer leur ras -le bol et exprimer leurs inquiétudes face à l’évolution de la situation de l’enrôlement dont les avancées jusque -là ne sont pas satisfaisantes. « Malgré toutes les démarches que nous avons menées sur le terrain les résultats escomptés ne sont pas atteints. Toutefois si les enseignants, détenant des récépissés dont les listes sont envoyées à la DRH, par les differentes académies, les salaires du mois d’octobre ne sont édités, le travail des équipes sur le terrain n’est pas satisfaisant, nous décreterons une grève générale jusqu’à la satisfaction à compter du lundi 27 octobre 2025 » précise les syndicats de l’éducation signataires du 16 octobre2016 dans leur correspondance Cette menace de grève générale qui plane sur le secteur de l’éducation est inquiétante. Une bombe que le département, en charge de l’éducation est appelé à désamorcer. Mohamed Kanouté Source : Mali2 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 15 octobre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté un projet de texte ;  procédé à des nominations et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant la cession, à titre gratuit, à la Compagnie malienne pour le Développement des Textiles (CMDT), de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°5448 du Cercle de Kita, sise à Kokofata, Commune rurale de Kokofata. La parcelle de terrain, d’une superficie de 50 hectares, sise à Kokofata, Commune rurale de Kokofata, objet de la présente autorisation de cession, est destinée à la construction d’une usine d’égrenage de coton. La construction de cette usine vise à contribuer au développement des zones cotonnières et de la culture du coton ainsi qu’à l’amélioration du niveau de vie des agriculteurs. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Directeur général adjoint de la Protection civile : Colonel Sapeur-pompier Bakary DAO. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Ambassadeur du Mali à Luanda (République d’Angola) : Monsieur Seydou COULIBALY, Conseiller des Affaires étrangères. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE   – Directeur général du Centre national de Promotion du Volontariat au Mali : Monsieur Ousmane Sina DIALLO, Sociologue. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE – Chargé de mission : Madame Fatoumata TERERA, Spécialiste en Communication.   – Directeur du Programme national pour l’Abandon des Violences Basées sur le Genre : Monsieur Youssouf BAGAYOKO, Professeur de l’Enseignement secondaire.   AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION   – Conseillers techniques : Madame Mossokoura KONATE, Journaliste et Réalisateur ; Monsieur Hamidou TOGO, Enseignant-chercheur.   AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT, DE LA CULTURE, DE L’INDUSTRIE HOTELIERE ET DU TOURISME   – Chef de Cabinet : Monsieur Salia MALE, Professeur.   – Chargé de mission : Monsieur Adama KOITE, Journaliste.   AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS   1. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des Ministres de la tenue du Salon de la Rentrée universitaire, Edition 2025, les 24, 25 et 26 septembre 2025, à Bamako.   Ce salon avait pour objectifs entre autres : – d’offrir un cadre propice d’aide à l’orientation aux élèves, aux étudiants et à d’autres catégories d’apprenants ; – d’axer les formations de l’Enseignement supérieur sur les besoins de développement de notre pays ; – d’informer et de sensibiliser les élèves, les étudiants et les parents d’élèves sur les opportunités de formation au niveau des structures nationales de formation d’Enseignement supérieur et de recherche et les opportunités d’emploi.   L’Edition 2025 de la Rentrée universitaire, qui a réuni des universités publiques et privées, des grandes écoles, des partenaires institutionnels et socio-économiques, a permis de renforcer la visibilité des réformes en cours dans l’Enseignement supérieur ainsi que l’engagement de l’Etat en faveur de la qualité et de l’employabilité des diplômés.   2. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au 1er Sommet des Filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre, tenu du 10 au 11 octobre 2025, à Dakar au Sénégal.   L’objectif de ce sommet était de faire progresser la réalisation des droits des filles, à travers des engagements concrets des parties prenantes et l’adoption d’un agenda régional.   Ce sommet, marqué par des panels de haut niveau et des présentations en présentiel et en ligne, a été l’occasion pour le ministre chargé de la Promotion de l’Enfant de mettre l’accent sur les efforts du Mali en matière de promotion et de protection des droits des enfants en général et des filles en particulier.   La déclaration finale du sommet a retenu, entre autres : – l’accès équitable à une éducation sûre et inclusive ; – la prise de mesures urgentes pour la continuité de l’éducation en cas de conflits ou de catastrophes ; – l’accès aux centres de santé, aux soins de santé, à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène ; – la protection contre toutes formes de Violences Basées sur le Genre.   En marge du sommet, le ministre a rencontré la Diaspora malienne établie à Dakar.   3. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 7ème Edition de la Journée mondiale du Coton, le 7 octobre 2025, à Rome en Italie.   La Journée mondiale du Coton a pour objectif d’assurer la promotion et le développement de la filière coton dans les pays membres du C4 + la Côte d’Ivoire, afin qu’elle contribue davantage au développement économique durable et inclusif des pays membres.   Cette 7ème Edition, placée sous le thème : « Le coton, tissu de nos vies », a enregistré la participation des ministres ou représentants des pays membres du C4 + la Côte d’Ivoire, de la Directrice Adjointe du Centre de Commerce International, des Ambassadeurs du Brésil, de l’Inde et de l’Union européenne, du Représentant du Conseil Consultatif International pour le Coton, du Représentant de l’Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel, du Représentant de l’Organisation Internationale du Travail et du Représentant de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique.   Le ministre de l’Industrie et du Commerce, en sa qualité de Président et ministre Coordinateur du C4 + la Côte d’Ivoire a, dans son un discours, affirmé que le soutien interne, accordé par certains pays, à la production cotonnière produit les mêmes effets de distorsion sur le prix du coton que les subventions à l’exportation et qu’une réduction significative, voire totale, dudit soutien est une condition vitale pour la filière coton.   Il a également invité les membres de l’Organisation mondiale du Commerce à saisir l’opportunité de la 14ème Conférence ministérielle, prévue en mars 2026, à Yaoundé au Cameroun, pour donner une réponse appropriée au mandat de Hong Kong sur le coton, relatif au soutien interne.   4. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.   Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 15 octobre 2025 Le Secrétaire général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 15 octobre 2025, l’ancien premier Ministre Dr Soumana Sacko, homme politique, figure politique emblématique du pays qui s’est toujours battu pour le développement du pays, s’est éteint à l’âge de 75 ans. Natif de Nyamina dans la région de Koulikoro en 1950, Home politique rigoureux et méthodique, Dr Soumana Sacko est un homme politique courageux et engagé pour le pays. En 1986, il fut nommé ministre des Finances sous le régime de Moussa Traoré, poste qu’il occupe jusqu’en 1987. Dr Soumana Sacko est choisi en 1991, par le Président Amadou Toumani Touré ( ATT), pour diriger le gouvernement de transition en tant que Premier ministre. Connu pour son intégrité sans faille ,la disparition de Dr Soumana Sacko laisse aujourd’hui un grand vide. Dors paix ! Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques jours les maliens souffrent d’une pénurie de carburant dans les stations-services à travers l’ensemble du pays. Cette crise de carburant s’observe, malgré les assurances réitérées de l’Office Malien du Pétrole et met en lumière aujourd’hui des pratiques de spéculations alimentées par de petits revendeurs qui profitent de la rareté du précieux sésame, pour vendre le litre d’essence bien au-dessus du prix règlementé. Face à cette situation inquiétante de pénurie de carburant pour le bon déroulement des activités économique, la question de l’approvisionnement en carburant est devenue une préoccupation majeure à travers l’ensemble du pays. Cette surenchère sur le prix du carburant est devenue le nouveau business des petits spéculateurs, qui ont mis sur place un réseau d’approvisionnement, de commun accord avec certains pompistes et promoteurs de station pour alimenter ce marché noir qui ne dit pas son nom avec un seul objectif « se faire de l’argent même s’il faut que des gens souffrent. » Des stations-services affichent fermées, obligeant les usagers à des déplacements multiples et de longues attentes dans les points de vente actifs. Cette pénurie de carburant sur le marché engendre des écarts de prix par rapport au tarif réglementé et certains usagers sont du coup obligé de passer par le marché noir, ou par de petits spéculateurs pour ne pas voir leur activité paralysée et cela malgré la présence des équipes de contrôle pour identifier et sanctionner les contrevenants. Cette pénurie fait des mécontents, conduisant à une résurgence de l’activité du marché noir. La pénurie de carburant fait des mécontents, cependant les petits spéculateurs qui aliments le marché noir se frottent les mains, et mènent tranquillement leurs business. Munis de bidons de 20 litres ,ces petits spéculateurs de carburants sèment le désordre alimentent le marché noir à travers une surenchère. Mohamed Kanouté  Source : Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Au Mali, l’heure de la jactance mensongère et propagandiste des vidéastes et influenceurs des réseaux sociaux, pseudo journalistes qui se délectent sur les réseaux sociaux, tire vers sa fin. Tous bons menteurs et flatteurs vivent aux dépens de ceux qui l’écoutent et quand la naïve crédulité ouvre l’œil sur la supercherie, la révolte dévient inéluctable. Ce cas de figure peut être assimilé à la disgrâce feutrée des célèbres vidéastes influenceurs qui souffrent désormais du désamour de la population mais également de la perte de soutien des autorités. Depuis le début de la Transition, en effet, ces fameux animateurs privilégiés et véreux des réseaux sociaux exercent une emprise insolite sur une bonne partie de l’opinion nationale, au point de ravir aux médias traditionnels leurs missions sociales. Cette situation regrettable est à l’origine d’une pernicieuse relégation de la presse au second plan, en tant que vecteur et relais de l’information et entraine, par ricochet, l’appauvrissement général des médias. Toutes choses que le laxisme ou la complicité des autorités a longtemps alimenté, alors que le phénomène comporte des turpitudes qui affectaient dangereusement l’image de tout un pays. Toutefois les errements et bévues répétées de ces influenceurs vidéastes, qui jouissent de la primeur de l’information, incitent désormais leurs puissants soutiens de l’ombre à les disgracier sans ménagement. Un scénario prévisible de toutes façons, au regard du mépris nourri des populations désabusées par les parodies et l’opportunisme éhontés de néo-acteurs  médiatiques qui se nourrissent de la manipulation des consciences. L’ampleur drastique de cette nouvelle réalité transparaît d’ailleurs dans les récentes déclarations de détresses de deux des plus grands vidéastes influenceurs des réseaux sociaux confirmant leurs grands désaveux par ceux qui les ont portés au pinacle. Seydou Diakité Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Les acteurs du secteur aurifère ne sont pas épargnés par la terreur qui embrase la première région du Mali sur fond de sévices contre les populations pour leur soutien affiché aux autorités et à l’armée. Selon nos sources, en effet, la plupart des sites d’extraction de ladite région ne sont plus accessibles à leurs différents exploitants. Nos témoignages décrivent une convergence massive vers Kayes d’orpailleurs ayant tout abandonné derrière eux, suite aux menaces ou injonctions de groupes armés qui opèrent dans la zone. À défaut d’avoir détruit les sites d’orpaillage ou pris leur contrôle, les combattants du JNIM visent manifestement une extension de leurs tentacules à un secteur informel pourvoyeur d’autant de ressources que d’emplois – et dont la paralysie participe de la même asphyxie économique que le blocus imposé à l’importation d’hydrocarbures. À l’instar de leur réponse par la réciprocité à l’embargo de l’Etat sur l’approvisionnement des zones rurales en carburant, les terroristes semblent réagir par la même réciprocité à la reprise de certains sites miniers du Nord qu’ils exploitaient. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
En dépit des conciliabules et concessions obtenues autour des résultats du contrôle biométrique des agents de la fonction publique et des collectives, le feu n’a pas l’air de s’éteindre totalement autour de la problématique. Il continue de couver notamment dans plusieurs localités où la levée de la suspension des salaires n’est pas encore effective, en dépit des consignes gouvernementales de régulariser ceux des «36 000 agents fictifs» disposant d’un récépissé d’enrôlement. En attendant, en définitive, les milliards de manques à gagner fictifs annoncés et espérés sur la masse salariale, les autorités affrontent plutôt la réalité d’une mèche sociale rallumée par un dysfonctionnement évident du mécanisme déployé pour la détection de parasites tapis dans les états d’émargement de la fonction publique et des collectivités. Conséquence : les proportions d’agents fictifs déclarés – et dont l’annonce a été portée par la plus haute autorité du pays – sont revus à la baisse au fur et à mesure que les fonctionnaires injustement exclus brandissent les uns après les autres les preuves de leur régularité en même temps que les menaces de paralyser certains secteurs stratégiques comme l’éducation. Le hic est que personne n’est désigné pour porter la responsabilité du canular par lequel la grogne syndicale s’est rallumée, en lieu et place des dizaines de milliards miroitées comme gain économique annuel. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Accompagné d’une forte délégation, le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Youba Ba, a lancé le 9 octobre 2025 à Koulikoro, la campagne spéciale de vaccination et de marquage contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) au titre de 2025-2026. C’était dans la salle de Conférence du Gouvernorat de la région de Koulikoro, en présence du Gouverneur, le Colonel Lamine Kapory Sanogo, du sous-préfet, des professionnels du secteur et plusieurs acteurs de la santé animale. Le développement du sous-secteur de l’élevage passe nécessairement par le contrôle et la maîtrise des maladies animales. Le lancement de cette campagne spéciale de vaccination et de marquage contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) s’inscrit dans ce cadre. Vecteur de stabilité sociale L’élevage, selon le Ministre Youba Ba, occupe une place centrale dans notre économie et dans la vie de millions de nos concitoyens. Il constitue, a-t-il souligné, un pilier essentiel de la résilience des ménages ruraux, un vecteur de stabilité sociale et un levier stratégique pour le développement durable. «C’est pourquoi, le Gouvernement du Mali, sous la haute direction de Son Excellence, le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’État, et avec le soutien du Général de Division Abdoulaye Maïga, Premier ministre, Chef du Gouvernement, attache une importance, toute particulière, à la préservation et à la valorisation de notre capital animal », a reconnu le ministre de l’Elevage et de la Pêche. A en croire le ministre Youba Ba, la Peste des Petits Ruminants demeure aujourd’hui l’une des principales menaces pour l’élevage des ovins et des caprins dans notre pays. «Cette maladie virale, hautement contagieuse, provoque des pertes économiques considérables, fragilise les moyens de subsistance des éleveurs et met en péril la sécurité alimentaire dans les zones rurales ». Pour faire face à cette situation, le Gouvernement du Mali, à travers le Ministère de l’Élevage et de la Pêche, réaffirme son engagement ferme à éradiquer la Peste des Petits Ruminants d’ici à l’horizon 2030, conformément à la Stratégie mondiale de lutte pilotée conjointement par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) et l’Organisation Mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) a rassuré le patron du département. C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente campagne spéciale de vaccination et de marquage 2025-2026, appuyée par le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel – Phase 2 (PRAPS-2), financé par la Banque mondiale et le Gouvernement du Mali. Le premier responsable du département de l’Elevage et de la Pêche, a salué l’engagement, la rigueur, et le professionnalisme des services techniques qui œuvrent sur le terrain. Il s’agit de : la Direction Nationale des Services Vétérinaires (DNSV) le Centre National d’Appui à la Santé Animale (CNASA) l’Ordre des Vétérinaires du Mali (OVM) l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) et l’Unité de Coordination du PRAPS 2 – Mali. Ils constituent, selon lui, la clé de voûte de la réussite de cette vaste entreprise nationale. Le ministre Youba Ba a exprimé sa profonde reconnaissance à tous les acteurs institutionnels, techniques et communautaires, qui sont sortis massivement pour la tenue de cet important rendez-vous. Ce qui dénote, selon lui, un gage de l’engagement collectif en faveur de la santé animale, de la sécurité alimentaire et du bien-être des populations pastorales de notre pays. Au nom du Gouvernement et du peuple malien, le ministre Youba Ba a exprimé sa profonde gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement constant et multiforme. Au cours de cette campagne spéciale, 15 millions de têtes de petits ruminants seront vaccinées et marquées à travers toutes les régions du pays. L’opération, gratuite et obligatoire, mobilisera l’ensemble des services vétérinaires publics et privés, les Autorités administratives, les Collectivités territoriales et les organisations professionnelles des éleveurs. Broulaye Koné avec Ccom/MEP   Boîte de commentaires Facebook [...]
Bamako la cité des trois caïmans, depuis un certain temps fait face à une pénurie de carburant provoquant du coup une surenchère sur le prix. Et face à cette situation de crise du carburant, certains citoyens jouent au plus malin en stockant de l’essence à la maison, ou dans des kiosques dans des conditions très dangereuse. De surcroît, stocker de l’essence chez soi, c’est inviter le feu dans sa maison. Cette pratique devenue courante depuis le début de la pénurie de carburant de la part de certaines personnes n’est pas sans danger, car stocker le carburant dans des mauvaises conditions peut transformer un simple incident en drame irréversible. Une petite étincelle, une cigarette mal éteinte ou même la chaleur peuvent suffire à provoquer un drame. C’est qui est arrivé dans la matinée du samedi 11 octobre 2025 à Koulouba, à proximité de l’hôpital Point-G, où les agents de la Protection Civile, ont été alertés pour un feu déclenché dans un kiosque de stockage anarchique de bidons de carburants, avant de se propager à une structure voisine. La rapidité et le professionnalisme des agents de la protections civile, ont permis de contenir les flammes et éviter leur propagation vers les habitations environnantes. Cet incident, qui continue de défraie la chronique, met aujourd’hui en relief l’urgence d’informer et surtout de sensibiliser la population sur les dangers liés au stockage de carburant dans des espaces non adaptés et à la distribution des produits pétroliers. Selon le Colonel Adama Diatigui DIARRA Directeur régional de la protection civile du District de Bamako, « Cet incendie est la conséquence du dépôt illégal de carburant dans un espace non adapté. Même les bidons vides peuvent provoquer des incendies, surtout en période de forte chaleur » Le Colonel DIARRA a également exhorté la population à respecter les règles de sécurité et à éviter le stockage de produits inflammables dans les zones habitées. Face au stockage anarchique de carburant dans des mauvaises conditions, de la part de certaines personnes, animées par la recherche du gain en cette période de crise ,les plus hautes autorités du pays doivent mettre l’accent sur la sensibilisation et inviter surtout la population à respecter les règles en vigueur relatives au stockage et à la distribution des produits pétroliers. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens, les enquêteurs du Commissariat de Police de Sabalibougou, ont mis hors d’état de nuire quatre (04) individus spécialisés dans le vol de motos et saisi trois (03) engins à deux roues. Les quatre suspects, identifiés par les initiales E.T. (20 ans), M.K. (25 ans), D.D. (27 ans) et B.D. (17 ans), sont présumés coupables de plusieurs cas de vols de motos et membre d’un réseau bien ficelé qui opérait, dans plusieurs quartiers de la capitale. Il ressort des premiers éléments de l’enquête que les arrestations se sont déroulées à Kalaban Coro, où une patrouille nocturne de la Brigade de Recherches a procédé à l’arrestation d’un suspect en possession d’une moto-taxi d’origine douteuse. Après un interrogatoire approfondi, le mis en cause a reconnu avoir dérobé l’engin dans une concession du quartier Golf, avec la complicité d’un acolyte, avant d’admettre sa participation à d’autres actes similaires. Et ces aveux ont permis de démanteler un réseau bien organisé, grâce à une opération de ratissage immédiate. Celle-ci a conduit à l’arrestation de deux autres membres du groupe à Sabalibougou, pris en flagrant délit de vol. Le quatrième complice, qui avait tenté de s’échapper en abandonnant une moto volée sur les lieux, a finalement été appréhendé peu après. Pour le Commissaire de Police M’BARKA CAMARA en charge du commissariat de police de SABALIBOUGOU, cette belle opération prouve encore une fois de plus la détermination des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à poursuivre sans relâche la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Il a aussi lancé un appel à la population pour renforcer la collaboration citoyenne avec la Police, en signalant tout comportement suspect, afin de garantir la sécurité et la quiétude collectives. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
À Tienfala non loin de la ville de Koulikoro, l’éducation n’est plus seulement l’affaire de l’école, c’est désormais le combat de toute une communauté. Ce samedi 11 octobre 2025, parents, élèves, enseignants, leaders communautaires et autorités locales se sont donné rendez-vous pour un grand dialogue communautaire dédié à la création d’un environnement d’apprentissage sûr, sain et épanouissant. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de deux projets financés par le Gouvernement du Japon et mis en œuvre par l’Institut International de l’UNESCO pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ICBA), en partenariat avec l’Union Africaine. L’objectif est de préserver le droit à l’éducation tout en renforçant la santé mentale, le bien-être psychosocial et la résilience des écoles. Unir toutes les forces pour une école protectrice et inclusive. C’est tout le sens de la rencontre de Tienfala qui a été marquée par des échanges francs, des solutions concrètes et un engagement collectif. À travers cette rencontre, l’on retient le succès scolaire ne se limite pas aux salles de classe, il commence par la santé mentale, l’hygiène, la sécurité, la paix et l’implication de tous. « Un environnement d’apprentissage sûr, c’est la tranquillité de l’esprit, une bonne alimentation, l’hygiène, la paix et l’équilibre psychologique. Cela ne peut se construire sans la participation des parents, des enseignants et des leaders communautaires. », a rappelé le conseiller technique Augustin Poudjougou. Cerise sur le gâteau ! Du maire au chef de village en passant par le directeur de l’académie de Koulikoro, tous ont levé la main pour dire Oui, nous serons au rendez-vous de l’éducation. Des équipements pour agir immédiatement  Pour joindre l’acte à la parole, les partenaires ont offert un important lot de matériel d’assainissement composé de brouettes, de râteaux, de poubelles, de sceaux, de gants et manuels pédagogiques, autant d’outils pour faire des écoles de Tienfala des espaces propres, verdoyants et accueillants. Toutefois, la journée s’est achevée dans la joie avec des prestations artistiques rappelant l’importance de la santé mentale et l’équilibre émotionnel des enfants preuve qu’on peut éduquer en sensibilisant, mais aussi en faisant rêver. Tienfala donne l’exemple, et si chaque commune du Mali en faisait autant ? Ce dialogue communautaire rendu possible grâce aux partenaires, rappelle que l’éducation n’avance que lorsque chacun joue sa partition. À Tienfala, la graine est semée. Demain, ce modèle pourrait fleurir partout ailleurs. Parce que, comme l’a si bien déclaré Djibril Sissoko, Directeur de l’académie de Koulikoro, l’avenir d’une nation repose sur ses enfants. Enfants qui selon lui seront ce que << nous déciderons de faire d’eux >>.   Boîte de commentaires Facebook [...]
En partenariat avec l’ambassade d’Espagne, la Coopération Espagnole (AECID), Casa Africa (institution espagnole de diplomatie publique) et la Fondation Santé Environnement (FSE) du Mali, le Réseau des Médias Africains Pour la Santé et l’Environnement (REMAPSEN-Mali) a organisé un atelier de formation sur : « plaidoyer et communication pour la santé humaine, animale et des écosystèmes ». C’était ce vendredi 10 Octobre 2025 dans les locaux de l’Ambassade d’Espagne. Une trentaine de journalistes a pris part à la formation. Cette formation s’est tenue dans un contexte où le changement climatique est une réalité. Selon la présidente du REMAPSEN Mme Fanta Diakité a estimé que la formation a pour objectif d’approfondir les connaissances sur les liens entre la santé planétaire, la santé humaine, la santé des animaux et celle des écosystèmes. Mme Gloria Pallarès, journaliste indépendante et consultante auprès des nations unies sur la santé mondiale, l’environnement et le développement a évoqué les risques existentiels du changement climatique, la crise planétaire, le développement durable et la sécurité humaine, tout en soulignant que ceux constituent depuis le 20ème siècle un problème de santé mondiale. L’experte a également soutenu que le changement climatique fait partie des grandes préoccupations de l’Organisation Mondiale de la Santé OMS qui l’a pris en compte parmi les plans d’action de 2025-2028 ainsi que la protection des couches vulnérables et malades etc (Reconnaissance de la santé dans le changement climatique). La session de formation a permis aux journalistes de se pencher désormais sur les sujets relatifs aux changements climatiques, la santé, l’environnement, également d’améliorer la qualité de leurs reportages sur ces thèmes bien précis. Mais aussi de sensibiliser sur la santé environnementale qui peut affecter directement la santé humaine, causant des maladies respiratoires, cardiaques et des cancers. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a célébré ce jeudi la Journée mondiale de la vue. Cette journée, soutenue par les organisations de santé oculaire à travers le monde, notamment l’OMS et l’IAPB, vise à attirer l’attention des décideurs sur les problèmes de cécité et de déficiences visuelles. À cette occasion, le Programme national de santé oculaire a organisé une conférence de presse à la Direction générale de la santé afin de faire le point sur la situation de la santé oculaire au Mali, les avancées enregistrées et les défis persistants. Le Professeur Lamine Traoré, coordinateur dudit programme, a rappelé que cette journée est dédiée à la sensibilisation sur les maladies oculaires et au plaidoyer auprès des autorités pour une meilleure prise en charge des soins visuels. Le thème retenu cette année est : « Aimons nos yeux, rendre les soins oculaires accessibles et abordables pour tous ». Selon lui, les principales causes de cécité au Mali demeurent la cataracte, le glaucome, les vices de réfraction, ainsi que des pathologies liées à des maladies comme le diabète ou la drépanocytose. Il a ainsi exhorté la population à consulter régulièrement les structures spécialisées, puisque seul un dépistage précoce permet d’éviter le pire. Tout en saluant les partenaires engagés dans la lutte contre les maladies oculaires, le Professeur Traoré a rappelé que des progrès notables ont été réalisés en matière d’infrastructures et de ressources humaines. Cependant, il a regretté la  mauvaise répartition des spécialistes, le manque d’équipements et l’insuffisance de centres dédiés. Il a ainsi plaidé pour le recrutement de nouveaux ophtalmologistes et la création de centres de santé oculaire à travers le pays. Au niveau mondial, plus de 2,2 milliards de personnes vivent avec une déficience visuelle ou une cécité, dont 1 milliard auraient pu l’éviter si elles avaient eu accès à des soins adaptés. Au Mali, les enquêtes montrent une prévalence de la cécité de 1,2 % dans les années 1990, avec une variation comprise entre 9 % et 4,4 % chez les adultes de plus de 50 ans selon les études RAAB de 2008 et 2024. Les principales causes restent la cataracte, le glaucome, les aphakies non corrigées, les séquelles de chirurgie, ainsi que certaines pathologies du segment postérieur. Les conférenciers ont conclu que, malgré les avancées, le combat est loin d’être terminé. Le moment est venu de faire de la vision une priorité nationale, non seulement sanitaire, mais aussi sociale et économique, en intégrant pleinement la santé oculaire dans les politiques publiques. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est dans une ambiance festive que l’association caritative SOS Kit Aid à travers l’ambassade du Royaume-Uni a procédé à la remise d’un important lot d’équipements sportifs à la Fédération Malienne de Rugby. C’était ce samedi 11 octobre au terrain de l’AS Real de Bamako, en présence de l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Mali, du représentant du Ministère de la Jeunesse et des Sports chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, du Président de la Fédération malienne de Rugby Mohamed Bonaventure Sangaré, du président de l’AS Real de Bamako, ainsi que de nombreux responsables du monde sportif. L’événement a démarré en beauté par un match amical opposant l’école de rugby Les Anges Noirs à celle de Torokorobougou, toutes deux bénéficiaires du don. Le coup d’envoi a été donné par l’Ambassadeur du Royaume-Uni en personne, dans une ovation générale. Le public, conquis, a pu admirer la fougue et le talent de ces jeunes joueurs, prometteurs pour l’avenir du rugby malien. Plaquages maîtrisés, essais spectaculaires et esprit de camaraderie : tout y était pour rappeler que le rugby est bien plus qu’un sport, c’est un état d’esprit. Très impressionné par l’engagement des jeunes et la qualité de l’organisation, l’Ambassadeur du Royaume-Uni a salué la pertinence de l’initiative et rappelé la solidité des relations entre Londres et Bamako, fondées sur des actions concrètes au service du développement humain. Il a dit espérer voir bientôt des joueurs maliens briller sur les terrains internationaux. De son côté, le président de la Fédération malienne de Rugby, Mohamed Bonaventure Sangaré qui a remercié la donatrice, n’a pas caché sa fierté. « Le rugby, c’est plus qu’un ballon. C’est une école de vie, une forge de citoyenneté. À travers nos écoles de rugby, nous formons non seulement des athlètes, mais des leaders de demain. », a-t-il déclaré. Toutefois, il a exprimé le souhait de bâtir un partenariat durable avec le Royaume-Uni, grande nation de rugby, notamment pour, dit-il renforcer la formation des entraîneurs et éducateurs, multiplier les échanges sportifs et culturels entre jeunes Maliens et Britanniques, promouvoir l’inclusion, notamment des jeunes filles et lancer à terme un “Trophée de l’Amitié Mali-Royaume-Uni”. Le rugby, moteur d’unité et de paix ? Le dynamique président n’en doute pas. Car dit-il qu’avec le soutien affirmé du Ministère de la Jeunesse et du Royaume-Uni, la Fédération selon son président entend faire du rugby un puissant instrument de cohésion sociale et de stabilité nationale quand on sait que le rugby se joue avec le ballon… mais surtout avec le cœur. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
72 heures après sa prise de fonction, l’expérimenté Contrôleur Principal de Police Dramane Keita, en charge de l’antenne (OC)S de la rive gauche, vient de porter ce jeudi 9 octobre 2025 un coup dur sur le réseau des trafiquants de médicaments contrefaits. En effet suite à exploitation d’une piste avec professionnalisme, les enquêteurs de l’antenne OCS de la rive gauche, ont mis la main sur 43 tonnes de médicaments contrefaits d’une valeur de plus de 500 millions de FCFA chargé dans un camion et couvert de bâche. Cette opération d’envergure, menée avec professionnalisme et discrétion, constitue l’une des plus importantes saisies réalisées par l’antenne Rive Gauche ces dernières années. Selon les premiers éléments de l’enquête, la valeur marchande des produits saisis dépasse 𝟓𝟎𝟎 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐂𝐅𝐀. Cette prouesse témoigne une fois le professionnalisme, le dynamisme et la détermination des enquêteurs de l’antenne ( OCS ) de la rive gauche engagés dans la lutte contre le trafic de médicaments illicites, sous toutes ses formes. Pour l’expérimenté Contrôleur Principal de Police Dramane Keita, en charge de l’antenne (OC)S de la rive gauche les médicaments contrefaits en vente à travers le pays est un fléau qui menace la santé publique et l’économie nationale. Cette opération illustre aussi la ferme volonté 𝐝𝐮 𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐂𝐒, 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐥𝐨𝐧𝐞𝐥-𝐌𝐚𝐣𝐨𝐫 𝐅𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞𝐲𝐧𝐢 𝐊𝐄Ï𝐓𝐀, de renforcer l’efficacité opérationnelle des antennes Régionales à travers une stratégie de commandement fondée sur la rigueur, la vigilance et la réactivité. Grâce à cette nouvelle impulsion, l’OCS confirme son rôle central dans la protection des populations contre les dangers liés aux produits pharmaceutiques contrefaits Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
A l’instar de la communauté internationale, le Mali célèbre ce samedi 11 octobre 20245 la Journée internationale de la fille. Le thème international retenu cette année est « La filles que je suis, le changement, que je mène : les filles en première ligne de la crise ».   En prélude à la célébration de cette date symbolique pour les filles du monde entier, Plan International Mali, en collaboration avec ses partenaires ONG (World Vision, Save The Children, Educo, Terres des Hommes, SOS Village d’Enfants), ont échangé ce jeudi 9 octobre 2025 avec les hommes de médias, au siège de Plan International Mali situé à Sotuba en commune I du district de Bamako. En lien avec ce thème international, et en fonction du contexte de notre pays, cette édition de la Journée internationale de la fille, sera célébrée sous le thème national : « Situation de Crise et mariage d’enfants : Impacts et perspectives ». Ce cadre de rencontre et d’échange avec les hommes de médias, vise à informer les journalistes de l’initiative de la journée internationale de la fille, surtout sur la nouvelle campagne de Plan International axé sur la problématique du mariage d’enfants d’une part et d’autre part, renforcer, les relations médias et créer de l’engouement autour de la problématique de la fille. La Journée internationale de la fille, célébrée chaque année le 11 octobre, est bien plus qu’une date symbolique. Elle représente une plateforme mondiale pour reconnaître les droits et le potentiel des filles, tout en mettant l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir leur l’autonomisation et le respect de leurs droits humains. Selon M. JACKSON ACHA ATAM Directeur pays de Plan International Mali, depuis 2007, son organisation lutte contre les discriminations faites aux filles à travers le monde, qu’il s’agisse d’éducation, de travail, de violence ou de traditions familiales. Et d’ajouter que le thème national est en droite ligne avec les objectifs d’influence et de campagne de Plan international Mali. Car, ajoute-t-il, depuis le 1er octobre Plan International Mali a lancé une campagne au niveau mondial, basée sur un rapport qui est produit cette année avec le titre : << Laisser moi être une enfant, pas une épouse >>. Il a par ailleurs souligné que ce rapport démontre les violences subies par les enfants mariés au quotidien, et met aussi la lumière sur le témoignage des filles mariées à travers le monde. Quand à M. Housseini Ouologuem, de la Direction Nationale de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, il a touché du doigt l’importance de la célébration de cette journée International de la Fille qui est pour lui une occasion de faire un plaidoyer pour l’abandon du mariage des enfants. Pratique qui est de nos jours une problématique, une réalité à travers le monde. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est un préfet-jardinier qui est engagé pour la santé et le climat. À ses heures perdues, il n’est pas rare de voir kassoum Sanogo le BABA Commandant c est à dire le préfet préfet troquer le costume administratif contre des outils de jardinage. Originaire de Sikasso, région verte du Sud du Mali, il a transporté avec lui un bout de son héritage agroécologique jusqu’à Bourem, en plein cœur d’une zone désertique. Son jardin, véritable laboratoire d’innovation locale, abrite des fruits, des légumes et surtout le moringa, connu pour ses vertus nutritionnelles et médicinales. Les populations locales y viennent régulièrement cueillir des gousses, preuve d’une initiative qui lie l’administration à l’action sociale et environnementale. À travers ce geste simple mais puissant, c’est un préfet qui montre qu’on peut, même dans un désert, semer la vie, la santé et l’espoir. Son combat contre les effets du changement climatique devient ainsi une extension de son devoir républicain : protéger les citoyens, y compris en leur garantissant un environnement sain. PAPA BOUBEYE JOURNALISTE RÉALISATEUR RÉSIDANT A DIAMBOUROU Boîte de commentaires Facebook [...]
La section malienne de la Fondation Mohamed VI des Oulémas Africains a organisé, avec éclat, la deuxième édition de la cérémonie de proclamation des résultats du concours dédié aux manuscrits anciens. Ce rendez-vous culturel et spirituel, tenu du 2 août au 13 septembre 2025, a mis en lumière l’engagement des conservateurs et chercheurs africains dans la préservation du patrimoine intellectuel islamique. Une délégation officielle de la fondation mère, venue spécialement du Maroc, a également pris part à la cérémonie, témoignant du soutien institutionnel à la section malienne. Le chef de la délégation Marocaine *Hamid LAHMAR* Expert de la fondation, coordinateur général du prix de la fondation Mohammed sexe des oulémas africains des manuscrits a fait un discours mémorable. Il a parlé de déclaration de sa Majesté Mohmed VI que Dieu l’assiste. La célébration du XV siècle de naissance du prophète Mohammed (paix et salut sur lui) est son ancêtre direct. Au total, *724 manuscrits* ont été retenus et répartis en trois catégories : les livres manuscrits, les exemplaires du Coran, et les documents islamiques. Une exposition a permis aux participants de découvrir la richesse et la diversité de ces trésors écrits, témoins d’un savoir ancestral. Une cérémonie marquée par des présences diplomatiques et institutionnelles L’événement a rassemblé plusieurs personnalités de haut rang, dont Son Excellence Driss Isbayene, Ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, qui a salué les efforts du comité d’organisation et souligné l’importance de cette initiative dans le renforcement des liens historiques entre les deux pays. « Ce que nous accomplissons aujourd’hui s’inscrit dans la continuité des actions menées pour préserver le patrimoine afro-islamique, conformément aux hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohamed VI », a-t-il déclaré. Des prix pour valoriser le savoir africain Neuf lauréats ont été distingués, trois dans chaque catégorie. Parmi eux, la bibliothèque Maman Haidara et la bibliothèque Mogaz Anouwaye ont remporté les premiers prix, tandis que la bibliothèque Alkadi Ahmed Baba de Tombouctou s’est vue attribuer un deuxième prix. Ces distinctions ouvrent la voie à une participation à une compétition internationale prévue en décembre prochain. Une initiative continentale Le Secrétaire Général de la Fondation Mohamed VI, Fousseyni Diakité, a rappelé que ce concours, initié par Sa Majesté le Roi, est désormais organisé dans 48 pays africains. « Il s’agit de mettre en valeur nos savoirs, nos cultures et nos manuscrits, qui regorgent d’informations précieuses », a-t-il souligné. Le *Dr Abdel Kader Haïdara*, Président de la Commission Patrimoine et Manuscrits, Section Mali, membre du comité d’organisation, s’est réjoui de la qualité croissante des manuscrits présentés et de l’impact international du concours : « L’année dernière, un lauréat malien a remporté un prix à l’échelle mondiale. Cette année, trois nouveaux candidats représenteront le Mali à nouveau. » Un rendez-vous porteur d’espoir La cérémonie s’est conclue sur une note d’optimisme et de fierté, avec l’espoir que la prochaine édition poursuivra cette dynamique de valorisation du patrimoine écrit africain. Alpha MAIGA Papa journaliste Réalisateur Boîte de commentaires Facebook [...]
Face aux tensions observées dans la distribution des hydrocarbures ces derniers jours, les autorités maliennes passent à l’action. La Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) a lancé, ce jeudi 9 octobre 2025, une vaste opération de contrôle et de sensibilisation dans le District de Bamako et à l’intérieur du pays. Ces opérations, menées en collaboration avec l’Office Malien du Pétrole ( OMAP), la direction nationale de la géologie et des mines (DNGM) et les Forces de sécurité, visent selon un communiqué à assurer un approvisionnement correct du pays en carburant, tout en mettant fin aux pratiques frauduleuses qui alimentent la spéculation et les réseaux criminels. Les équipes mixtes ont pour mission principale de faire appliquer les prix officiels à la pompe, vérifier les stocks réels dans les stations, prévenir la rétention du produit, et surtout interdire la vente de carburant aux tenanciers de bidons. Selon les informations recueillies, certains de ces revendeurs illégaux serviraient de relais logistiques aux groupes terroristes retranchés en brousse, d’où la fermeté des mesures adoptées. Cette action s’inscrit dans le cadre des décisions issues de la réunion du Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes, présidée par le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, le mardi 7 octobre 2025. A travers cette opération, le gouvernement de la Transition de protéger les consommateurs, sécuriser la chaîne d’approvisionnement en carburant et couper tout lien économique avec les groupes terroristes. Massassi  Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a présidé ce jeudi 9 octobre 2025, à la Place d’Armes du Génie militaire, la cérémonie de sortie de la 6ᵉ cohorte du Service National des Jeunes (SNJ). Ils sont 1 539 fonctionnaires, dont 521 femmes, à avoir achevé avec succès leur formation militaire et civique de six mois au Centre d’instruction de Bapho. Placée sous le signe du patriotisme et de la refondation, cette formation vise à doter l’administration publique malienne de cadres disciplinés, responsables et dévoués à la Nation. Depuis sa relance, le SNJ a déjà formé plus de 4 680 agents, tandis qu’une nouvelle cohorte de 2 370 recrues est attendue dans les prochains mois. Dans son allocution, le Chef de l’État a salué l’engagement de ces jeunes au service de la patrie, rappelant que « l’avenir d’un État se construit à travers sa jeunesse ». Toutefois, il a félicité le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abdoul Kassim Fomba, pour la réussite du programme, symbole d’une jeunesse malienne en marche vers la discipline, la loyauté et le devoir républicain. La Rédaction Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la rive droite sous la conduite du Capitaine Demba Tounkara, ont réalisé ce mardi 8 octobre 2025 un joli coup de filet avec la saisie de 370 cartons de médicaments contrefaits, soit 5 tonnes de produits pharmaceutiques non homologués. Cette prouesse, des enquêteurs fait suite à l’exploitation d’une information avec professionnalisme qui a abouti à la saisie de ces cartons de médicaments contrefaits, à l’arrestation de plusieurs personnes qui ont par la suite été déférées devant les autorités compétentes. Cette action est un signal fort aujourd’hui dans la lutte contre le trafic illicite de médicaments, un fléau aux conséquences dévastatrices pour la santé de la population. Toutefois, le Colonel Major Fousseyni Keita directeur général de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) exhorte la population à collaborer d’avantage les différentes antennes OCS en vue de lutte efficacement contre les stupéfiants sous toutes ses formes Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) poursuivent avec détermination leurs opérations de sécurisation du territoire national. Ces dernières heures, plusieurs actions offensives coordonnées ont permis de neutraliser des dizaines de terroristes et de détruire d’importants moyens logistiques de leurs groupes. Selon un communiqué de l’État-Major Général des Armées, dans le cadre de la surveillance du territoire menée le 8 octobre 2025, les vecteurs aériens des FAMa ont repéré et neutralisé un regroupement de terroristes dans la zone d’Inarabane, région de Ménaka. Une frappe chirurgicale qui a permis de démanteler une base ennemie en préparation d’attaques contre les populations civiles. Dans le même élan, les vecteurs aériens ont également mené des opérations dans les localités de Kolondiéba, Zégoua et Hérémakono, dans la région de Sikasso. Trois cibles ont été traitées avec succès, entraînant la neutralisation de plusieurs dizaines de terroristes et la destruction de matériels militaires et logistiques. Ce jeudi 9 octobre 2025 selon le même communiqué, les FAMa ont une fois de plus démontré leur vigilance et leur réactivité en repoussant vigoureusement une attaque terroriste contre le poste de Zantiguila. << Le bilan fait état de plusieurs assaillants neutralisés, de motos et d’armes récupérées >>, rapporte l’État Major Général des Armées. L’État-Major Général des Armées réaffirme à la population la détermination et le plein engagement des FAMa à lutter sans relâche contre le terrorisme sur l’ensemble du territoire national, jusqu’au rétablissement complet de la sécurité et de la paix. Coulibaly A Mali24      Boîte de commentaires Facebook [...]
Le prix du carnet de passeport (AES) et des timbres y afférents pour le service ordinaire standard est désormais fixé à 45 000 francs CFA et pour le service optionnel prémium à 90 000 francs CFA, consacrant ainsi une diminution des prix actuels respectivement de 10 000 et de 20 000 francs CFA.  C’est ce qui ressort du Conseil des Ministres tenu, ce mercredi 8 octobre 2025, sous la présidence du General d’Armée Assimi Goita, Président de la Transition, Chef de l’Etat. En vue d’assurer la libre circulation des personnes, des biens et des services dans le contexte sécuritaire du Sahel, les Chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel ont décidé de l’harmonisation des documents de voyage dans l’Espace confédéral. Ainsi, un document de voyage de la Confédération des Etats du Sahel dénommé « e-passeport AES » a été adopté le 18 avril 2025, avec des spécifications techniques harmonisées. Le « e-passeport AES » est conforme aux normes de l’Organisation de l’Avion civile internationale en matière de document de voyage et respecte la protection des données à caractère personnel. En effet, sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le prix du carnet de passeport et des timbres y afférents. Le projet de décret, adopté, fixe le prix du carnet de passeport et des timbres y afférents pour le service ordinaire standard à 45 000 francs CFA et pour le service optionnel prémium à 90 000 francs CFA, consacrant ainsi une diminution des prix actuels respectivement de 10 000 et de 20 000 francs CFA. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Suite aux difficultés d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, spéculations injustifiées, surenchères sur le prix de vente réel des produits, refus délibérés de vendre du carburant et de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux de nature à créer la panique au sein de la population étaient le quotidiens des maliens. Dans un communiqué publié hier, le Procureur Général près la Cour d’appel de Bamako met en garde contre toute magouille autour des produits petroliers. Pour le procureures agissements sont de nature à troubler l’ordre public, à perturber la quiétude des paisibles populations et à ébranler l’économie nationale. << IIs constituent un terreau favorable pour les criminels, y compris les terroristes, dans le seul but d’ébranler la paix, la quiétude et la tranquillité sociale >>, ajoute-t-il. Toutefois, le Procureur général informe l’opinion qu’il a ordonné, pour la préservation de l’ordre public à tous les Procureurs de la République du ressort de la Cour d’appel de Bamako, de veiller scrupuleusement et de sévir avec la dernière rigueur contre, d’une part, les spéculations illicites, les refus de vente et d’autre part, la diffusion de fausses nouvelles et des informations tendancieuses, et de ne tolérer aucune violation de la loi quel qu’en soit l’auteur. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 8 octobre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de texte et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le prix du carnet de passeport et des timbres y afférents. En vue d’assurer la libre circulation des personnes, des biens et des services dans le contexte sécuritaire du Sahel, les Chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel ont décidé de l’harmonisation des documents de voyage dans l’Espace confédéral. Ainsi, un document de voyage de la Confédération des Etats du Sahel dénommé « e-passeport AES » a été adopté le 18 avril 2025, avec des spécifications techniques harmonisées. Le « e-passeport AES » est conforme aux normes de l’Organisation de l’Avion civile internationale en matière de document de voyage et respecte la protection des données à caractère personnel. Le projet de décret, adopté, fixe le prix du carnet de passeport et des timbres y afférents pour le service ordinaire standard à 45 000 francs CFA et pour le service optionnel prémium à 90 000 francs CFA, consacrant ainsi une diminution des prix actuels respectivement de 10 000 et de 20 000 francs CFA. 2. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déclarant Pupilles de la Nation en République du Mali. La Loi n°2016-058 du 27 décembre 2016 institue les Pupilles de la Nation et les Pupilles de l’Etat en République du Mali en vue d’assurer la protection des enfants pouvant prétendre à l’une de ces qualités. En application des dispositions de cette loi, le projet de décret, adopté, accorde le statut de Pupilles de la Nation à 326 enfants qui bénéficieront entre autres : de la prise en charge des frais d’actes médicaux et de soins, de la prise en charge des frais scolaires et d’apprentissage ; – de l’octroi d’une bourse entière de l’enseignement supérieur ; – du placement, le cas échéant, en institution spécialisée.   AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la rentrée solennelle des cours et tribunaux du Burkina Faso, au titre de l’année judiciaire 2025-2026, le 1er octobre 2025. Cette rentrée solennelle était placée sous le thème : « Renforcement des relations entre la Justice et les justiciables : gage de cohésion sociale, de bonne gouvernance et de développement ». Ce thème a été traité, dans ses différentes dimensions, par le Rapporteur de la Commission scientifique, le Procureur Général de la Cour des Comptes, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Burkina Faso et le Président de l’audience. En marge de cette cérémonie, les Gardes des Sceaux du Niger et du Mali, accompagnés de leur homologue du Burkina Faso, ont été reçus en audience par le Président du Faso, Chef de l’Etat. 2. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres de la 45ème Edition de la Journée mondiale de l’Alimentation au Mali, couplée à la Journée internationale de la Femme rurale, le 15 octobre 2025. Cette 45ème Edition est placée sous le thème : « Main dans la main pour des aliments et un avenir meilleurs ». A l’instar des années précédentes, la célébration de la Journée mondiale de l’Alimentation sera couplée à celle de la Journée internationale de la Femme rurale, célébrée le 15 octobre de chaque année, afin de promouvoir l’appel à l’action commune, à travers des manifestations et des activités de sensibilisation. 3. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des Ministres de la célébration de la 14ème Edition de la Journée internationale de la Fille, Edition 2025, le 11 octobre 2025. Cette 14ème Edition est placée, au plan international, sous le thème : « La fille que je suis, le changement que je mène : les filles en première ligne de la crise ». La célébration de cette Journée vise à contribuer au renforcement de l’environnement protecteur des filles. A cette occasion, plusieurs activités sont prévues, dont l’organisation d’un « Take Over » par une fille ; l’organisation d’émissions radiophoniques et télévisuelles ; – l’organisation d’une campagne digitale sur la Journée. 4. Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 14ème Edition des Universités africaines de la Communication de Ouagadougou, du 1er au 3 octobre 2025, à Ouagadougou au Burkina Faso. Les Universités africaines de la Communication de Ouagadougou constituent un forum panafricain de référence rassemblant chaque année des décideurs politiques, des professionnels des médias, des experts en communication et des universitaires du continent. Cette 14ème Edition, placée sous le thème : « Influence du contexte géopolitique sur la communication et le développement en Afrique », a enregistré la participation des ministres chargés de la Communication des pays de la Confédération des Etats du Sahel et de plusieurs universitaires des pays de la Sous-région ainsi que de la Diaspora africaine. La participation du ministre à cette rencontre a permis de porter la voix du Mali et de partager la vision des Autorités en matière d’information, de communication et de formation professionnelle. En marge du forum, le ministre a coprésidé avec ses homologues du Burkina Faso et du Niger la cérémonie de signature d’un protocole de partenariat et d’accords bilatéraux entre les Agences de presse des trois pays. 5. Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable, du 28 septembre au 2 octobre 2025, à Barcelone en Espagne. Cette Conférence a rassemblé les ministres chargés de la Culture des Etats membres de l’UNESCO, les représentants d’organisations internationales, de la société civile et du Secteur privé, autour des sujets tels que l’éducation culturelle, le rôle de la Culture dans la prévention et la résolution des conflits, l’intégration de la Culture dans les Objectifs de Développement Durable, l’impact des technologies et de l’intelligence artificielle sur les industries créatives ainsi que la question cruciale du financement du secteur. Au cours de l’Assemblée plénière, les ministres chargés de la Culture de la Confédération AES ont montré leur détermination à porter les valeurs culturelles de l’Espace confédéral sur la scène internationale. b. de la participation du Mali au 11ème Forum international des cultures unies de SaintPétersbourg, du 10 au 13 septembre 2025, en Russie. Ce 11ème Forum, placé sous le thème : « Retour à la Culture – Nouvelles opportunités », a été marqué par la Rencontre de haut niveau des Chefs de délégations et la Session de la Vice-Première ministre de la Fédération de Russie ; – la Session plénière du Président de la Fédération de Russie. En marge des travaux, le ministre a rencontré ses homologues russe et africains en vue de promouvoir les échanges culturels. c. du lancement du Projet : « Les Maliens visitent le Mali ». Dans le cadre de l’Année de la Culture, le Ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a initié le projet : « Les Maliens visitent le Mali ». Ce projet a pour objectifs, entre autres de relancer l’activité touristique, à travers le développement du tourisme interne ; de contribuer à la connaissance de l’histoire et de la culture de notre pays et de contribuer à la promotion de l’économie locale, à travers la création de richesses et d’emplois. 6. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la célébration de la 58ème Edition de la Cure salée à Ingall dans la Région d’Agadez, tenue du 4 au 5 octobre 2025, au Niger. Cette 58ème Edition était placée sous le thème : « Renforcer la cohésion sociale entre pasteurs et agropasteurs : levier essentiel pour un développement et une paix durable ». L’objectif de cet évènement est d’offrir aux pasteurs nomades, transhumants et agropasteurs l’occasion de montrer leurs troupeaux, d’échanger sur les pratiques d’élevage et de renforcer les liens sociaux, économiques et culturels entre le Niger et ses voisins sahélo-sahariens. Au cours des activités, un accent particulier a été mis sur la nécessité de renforcer la coopération inter-Etats dans le domaine de la Transhumance au sein de la Confédération des Etats du Sahel. 7. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 8 octobre 2025 Le Secrétaire général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Selon le Journal officiel de la République, plusieurs officiers supérieurs, sous-officiers et hommes de rang viennent d’être radiés des effectifs, à titre de mesures disciplinaires, pour des faits liés à la tentative de déstabilisation des institutions du pays survenue en août dernier. Au total, onze militaires sont frappés par ces sanctions. Parmi eux, des figures bien connues de la grande muette. Il s’agit du Général Abass Dembélé, de l’Armée de Terre ; le Général de Brigade Nèma Sagara, de l’Armée de l’Air ; du Lieutenant-colonel Soungalo Diop, de la Direction centrale du Service de Santé des Armées ; du Lieutenant-colonel Baba Dembélé, de l’Armée de Terre; du Capitaine Magassi Tounkara, de la Direction du Génie militaire. S’y ajoutent le Capitaine Sékou Amadou Fané, de l’Armée de Terre ; le Lieutenant-colonel Mamadou dit Tiécoro Diarra, de la Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées ; le Lieutenant-colonel Moro Sidibé, de la Garde nationale ; le Lieutenant-colonel Amadou Keïta, de la Direction du Génie militaire et le Lieutenant-colonel Saybou Keïta, de l’Armée de l’Air. << Ces radiations prennent effet à compter de la date de signature du décret présidentiel >>, peut-on lire dans le document. Selon des sources concordantes, ces officiers faisaient partie du groupe de militaires arrêtés en août dernier, soupçonnés d’implication dans une tentative de déstabilisation de l’État, aux côtés de plus d’une quarantaine de soldats et d’un ressortissant français. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
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