SOCIETE
La compagnie aérienne Corsair a organisé une cérémonie de remise de 600 kits complets de dialyse d’une valeur de 20 millions de FCFA destinés à trois centres de dialyse du District de Bamako. Une action qui vise à soutenir les patients dialysés. L’évènement s’est tenu sous la présidence du Ministère de la Santé et du Développement Social ce mardi 09 décembre 2025 au centre de référence de la commune 5 du Quartier Mali. Un don entièrement financé par Corsair. « Nous savons que la maladie rénale bouleverse la vie sociale, professionnelle et émotionnelle des patients mais nous savons aussi qu’avec une prise en charge adéquate, le malade peut retrouver une vie active, digne et autonome », a souligné M. Oumar Kouyaté, Représentant de Corsair au Mali. Opérant au Mali depuis plusieurs années, la compagnie française Corsair prouve à travers cette action que la compagnie collabore également sur le plan humanitaire et social. « Ces 600 kits de dialyse sont une contribution concrète pour soutenir les patients et soulager les familles. L’année dernière, Corsair avait déjà apporté son soutien aux populations vulnérables en remettant des dons à 200 familles sinistrées suite aux inondations au Mali. Nous sommes fiers de pouvoir soutenir les initiatives menées par les autorités maliennes pour renforcer l’accès aux soins vitaux » a expliqué M. Gilles Marigliano, Directeur Commercial Afrique de Corsair. Un geste salué par le Ministère de la santé et du développement. « La dialyse, loin d’être un luxe, est une nécessité absolue. Assurer la continuité et la qualité de ce traitement est une priorité sanitaire et humaine pour notre Gouvernement. Cette réception est la preuve que, face à l’ampleur des défis, la coopération reste notre meilleure arme. Votre geste est plus qu’un don, c’est un acte de foi dans notre système de santé et une marque d’amitié inestimable. » a déclaré M Bouyagui Traoré, conseiller technique. Un ouf de soulagement pour les malades souffrant d’insuffisance rénale, l’association des dialysés au Mali a salué ce geste qui leur permettent de sauver des vies. Il faut noter que les kits seront remis aux centres de dialyse du CSRéf de Lafiabougou (Commune IV), du CSRéf du Quartier-Mali (Commune VI), ainsi qu’au Centre de dialyse du Génie militaire. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
La propagation des fausses informations et les discours de haine, constituent de nos jours de véritables menaces pour la paix et la cohésion sociale. La vérification rigoureuse des informations avant toutes diffusions, s’impose aujourd’hui comme une nécessité absolue pour tout bon journaliste professionnel. C’est dans cette dynamique que le site d’information privé le JALON.com avec le soutien financier du Fonds, d’Appui aux Moteurs du Changement (FAMOC) a lancé, ce jeudi 11 décembre 2025, une session de renforcement des capacités des animateurs de Radio de Bamako, Sikasso, Ségou et Mopti sur les techniques de vérification des faits (Fact- Checking). Ce cadre de rencontre, d’échange et de partage d’expériences à l’intention des animateurs radios de Bamako et de l’intérieur s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Kunafoni SANUMA ». En effet, l’atelier vise à renforcer la capacité des participants sur les techniques de vérification des informations douteuses, en vue de produire et de diffuser des contenus vérifiés et fiables, garant d’une paix durable et d’une gouvernance au service de la population. Durant quatre jours, les participants venus de Bamako et de l’intérieur seront initiés aux techniques de vérifications des faits (Fact-Checking), les accompagner à l’implication de la communauté dans la consolidation de la paix, la bonne gouvernance à travers la distribution d’information vérifiées, crédibles et fiables. Ils seront aussi outillés sur la signification des termes : Fake news, désinformation, mal information désordre informationnel, la typologie (catégorie) des fausses informations, les conséquences des fausses informations sur la paix et la cohésion sociale etc. Selon M. Sidi DAO coordinateur du projet « Kunafoni SANUMA » à travers cette initiative, il s’agit de contribuer à une participation active de la jeunesse dans l’espace civique au Mali. Et ces échanges selon lui, sont aussi un rendez-vous du donner et du recevoir qui s’inscrivent en droite ligne du combat contre la propagation des fausses informations et les discours de haine qui constituent de véritables menaces pour la paix et la cohésion sociale. Il a par ailleurs exhorté les participants à plus de patience et d’assiduité pour pouvoir assimiler les modules qui seront dispensées afin de pouvoir les mettre en pratique dans les différentes rédactions. Celà pour lutter contre les fausses informations qui induisent la population dans l’erreur et sont souvent source de tension entre communauté, toute chose qui fragilise la cohésion sociale, le vivre ensemble gage de paix et de développement. A noter que les travaux prennent fin ce dimanche 14 décembre 2025 Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 10 décembre 2025, le Conseil Communal de la Jeunesse de la Commune VI a organisé, devant la mairie de Sogoniko, une cérémonie de reconnaissance destinée à honorer celles et ceux qui ont fait preuve d’un engagement exceptionnel durant la récente crise des hydrocarbures. Parmi les récipiendaires figure M. Sinaly N’Tji Coulibaly, gérant de la station Sotraka SA de Missabougou 2. Alors que les files d’attente s’allongeaient et que l’inquiétude gagnait les populations, Sinaly N’Tji Coulibaly s’est illustré par une disponibilité rare et un sens élevé du devoir. Sous l’impulsion du PDG de Sotraka SA, M. Dondon Daou, lui-même élevé au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali pour sa contribution remarquable à la gestion de cette crise, le gérant de la station de Missabougou 2 a été un maillon indispensable de l’effort collectif. Entre gestion minutieuse des flux, apaisement des tensions, organisation rigoureuse et présence permanente sur le terrain, Sinaly Coulibaly a incarné le visage d’un service public de proximité, humain et résilient. Au four et au moulin pendant des jours Selon de nombreux témoignages, il n’a compté ni ses heures ni ses forces. Des journées interminables, des nuits blanches répétées, une implication totale. Il se serait tenu debout, infatigable, animé par une conviction : aucun sacrifice n’est de trop lorsque la Nation traverse une épreuve orchestrée de l’extérieur. Sur place, il n’était pas seulement un gérant : il était un repère. Un soutien moral pour des usagers souvent anxieux. « Notre souhait n’est pas que cette situation perdure… Mais rassurez-vous : vous serez servis, même s’il nous faut passer des jours sans manger ni dormir », confiait-il à ceux qui patientaient sous le soleil ou dans la fraîcheur du soir. Un hommage mérité En décernant une attestation de reconnaissance à Sinaly N’Tji Coulibaly, les jeunes de la Commune VI célèbrent bien plus qu’un simple agent de station-service. Ils rendent hommage à un homme dont l’abnégation a contribué à maintenir la sérénité dans un moment critique, tout en consolidant la réputation de Sotraka SA comme une entreprise citoyenne, proche des populations et engagée pour le Mali. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye MAIGA a bouclé ce mercredi 10 décembre 2025 une visite d’amitié et de travail de 48 heures en Guinée. Ce déplacement du Chef du gouvernement qui était accompagné par quatre membres du Gouvernement (Défense et anciens combattants ; Economie et Fiances ; Transports et Infrastructures et Elevage et Pêche)a permis d’échanger avec la partie guinéenne sur la coopération bilatérale. Avant de quitter Conakry, le Premier ministre a été reçu en audience par le Président de la République de Guinée, le Général d’Armée Mamadi DOUMBOUYA. Le Premier ministre était porteur d’un message du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOITA à son frère et ami. Le Général de Division Abdoulaye MAIGA en a profité pour remercier la Guinée au nom du Chef de l’Etat pour son soutien constant au Mali. Pour sa part, le Président Guinéen a réaffirmé la disponibilité de son pays à coopérer avec le Mali. Le Mali et la Guinée étant « les deux poumons d’un même corps ». A son retour à Bamako, le Chef du gouvernement a été salué par quelques membres du Gouvernement et les autorités du District de Bamako. CCRP-PRIMATURE Boîte de commentaires Facebook [...]
La ville de Koulikoro-Gare, dans la région de Koulikoro, vient de franchir une nouvelle étape dans le renforcement de sa sécurité publique avec l’inauguration, le vendredi 5 décembre 2025, d’un commissariat flambant neuf financé par le budget national à hauteur de 304 millions de FCFA. La cérémonie, placée sous la présidence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de Division Daoud Ali Mohammedine, s’est déroulée en présence du Directeur général de la Police nationale, le Contrôleur général Youssouf Koné, du Directeur régional de la Police, Idrissa Sangaré, ainsi que des autorités administratives, coutumières et religieuses. Le Commissaire principal Diatourou Dembélé, premier responsable de cette nouvelle unité, a accueilli avec fierté ce nouvel outil de travail, salué comme un symbole fort du retour de l’État et de la proximité entre forces de l’ordre et citoyens. Fruit d’un investissement public de 304 millions de FCFA, ce commissariat remplace une structure devenue obsolète et inadaptée aux exigences actuelles de la sécurité publique. Le nouveau bâtiment, moderne et fonctionnel, comprend une dizaine de bureaux opérationnels et administratifs équipés d’outils informatiques récents ; une salle de réunion dédiée à la coordination des opérations ; un espace de détention provisoire conforme aux normes en vigueur et des sanitaires intérieurs et extérieurs, un parking et un hangar logistique. Comme pour dire que ces installations offrent désormais un cadre de travail digne aux agents et un environnement d’accueil plus adapté aux citoyens. Dans un contexte où la deuxième région du Mali connaît une croissance démographique rapide mais reste exposée à diverses menaces comme le banditisme, insécurité routière, terrorisme résiduel et criminalité urbaine, cette nouvelle infrastructure vient renforcer la capacité d’intervention de la Police nationale. Le ministre Daoud Ali Mohammedine a rappelé que cette réalisation s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurisation du territoire, visant à rapprocher l’État des populations et à renforcer la présence visible et efficace des forces de sécurité. Le Général de Division Mohammedine a insisté sur la vocation du commissariat. « Cette infrastructure n’est pas seulement un bâtiment, mais un pont entre la police et la population. Sa réussite dépendra de la confiance et de la collaboration citoyenne ». Les agents ont été exhortés à promouvoir une police de proximité, fondée sur l’écoute, le respect des droits humains, la discipline et la loyauté. Le ministre a également salué le professionnalisme des forces locales et rappelé que la population reste le partenaire naturel de toute action sécuritaire durable. Cette inauguration s’inscrit dans un vaste programme de modernisation des infrastructures de sécurité lancé par le gouvernement de transition. Partout au Mali, de nouveaux commissariats, brigades et casernes voient le jour pour améliorer la couverture territoriale et les conditions de travail des forces de sécurité. Le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à poursuivre ces investissements. « Le gouvernement reste déterminé à doter la Police nationale de moyens modernes et durables, à la hauteur des défis actuels », a-t-il déclaré. Ainsi, avec ce commissariat ultramoderne, Koulikoro-Gare devient un modèle de référence en matière de sécurité intégrée et de service public de proximité. Rédaction : Mohamed Kanouté Source : Koulikoro.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Centre international de conférences de Bamako a abrité, ce mercredi 10 décembre la 29ᵉ édition de l’Espace d’interpellation démocratique (EID). Un moment de la démocratie participative malienne, présidé par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué, en présence du Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé, et de nombreuses personnalités publiques. Au total, 452 dossiers d’interpellation ont été enregistrés par le secrétariat permanent de l’EID, contre 554 en 2024, soit une baisse notable selon le site du quotidien national L’ESSOR. Selon le Médiateur de la République, cette diminution s’explique par les difficultés de mobilité dans certaines régions en raison du contexte sécuritaire. Néanmoins, la détermination des citoyens a permis l’expression de leurs préoccupations via les délégations territoriales, le District de Bamako et même la diaspora. Des chiffres parlent avec 340 dossiers en attente de réponses concrètes. Toujours selon m l’Essor, après dépouillement en octobre, la commission préparatoire a réparti les dossiers en trois catégories. Parmi lesquelles 24 dossiers retenus pour lecture publique, 340 dossiers retenus pour suite à donner et 72 dossiers rejetés pour non-conformité aux critères de l’EID L’Essor rappelle que 16 dossiers ont été résolus en amont, grâce à l’implication proactive des représentants ministériels. Une avancée saluée par Mme Mallé, qui assure que les dossiers encore en instance bénéficieront d’un suivi rigoureux auprès des administrations concernées Les litiges domaniaux comme fléau n°1 de l’EID. Encore une fois, le constat est sans appel. Les problèmes fonciers et domaniaux dominent largement les interpellations citoyennes. Ils concernent majoritairement la purge des droits coutumiers, les conflits de compensation de parcelles et les indemnisations liées aux expropriations pour utilité publique. À ces litiges récurrents s’ajoutent les demandes de régularisation administrative, les préoccupations liées à la protection sociale, ainsi que des griefs concernant les marchés publics, l’éducation et la justice. Koulikoro.Info Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis un certain temps, le Mali connait des avancées en matière de promotion des droits des femmes. La Loi N°2015-052 du 18 décembre 2015 consacrée à l’accès des femmes aux fonctions nominatives et électives a permis dans certaines localités, l’accès d’un plus grand nombre de femmes aux postes électifs. Malgré, du chemin reste encore à faire pour une vraie émergence des femmes dans la sphère politique. Dans la dynamique de renverser cette tendance et voir plus de femmes dans les organes de prise de décisions, ce mardi 9 décembre 2025 à la faveur d’une « Séance d’Information et de Sensibilisation des organisations et associations féminines de la commune 1 sur la loi 052 instituant le Genre dans les fonctions electives et nominatives au Mali » les femmes de la commune I du district de Bamako sont montées au créneau pour faire entendre leurs voix. Elle est organisée par le cadre de concertation des organisations et associations féminine de la commune I avec l’appui financier de WILDAF. Ce cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Projet d’Appui à la participation accrue des Femmes dans la Gouvernance Locale » et vise à sensibiliser les femmes en vue de renverser la tendance en ce qui concerne leur faible représentativité au sein des instances de prises de décisions. Placée sous la présidence de M. Timothé DAKO premier adjoint au maire de la commune I du district de Bamako, cette rencontre a enregistré la présence de M. Sory Diallo coordinateur des chefs de quartier de la commune I, Mme Korotoumou Traoré, point focal partenariat Genre au sein de la mairie de la commune I et coordinatrice du cadre de concertation des organisations et associations féminines de la commune 1, Mme Sangaré Djenebou Guindo chef service local de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille commune I et plusieurs autres invités. Dans allocution M. Timothé DAKO premier adjoint au maire de la commune I du district de Bamako, s’est réjoui de cette belle initiative du cadre de concertation des organisations et associations féminines de la commune I, qui selon lui s’inscrit dans le développement de la collectivité, cela à travers la prise en compte de l’accès des femmes aux fonctions nominatives et électives. Il a par ailleurs exhorté les femmes à continuer avec le combat en vue de briser les barrières. Quant à Mme Korotoumou Traoré, point focal partenariat Genre au sein de la mairie de la commune 1, elle a mis en exergue toute l’importance de cette rencontre pour les femmes de la commune I du district de Bamako. Selon elle, la faible représentativité des femmes au sein des instances de prises de décisions est une problématique qui est aujourd’hui au cœur du développement économique, social et démocratique du pays. Et d’ajouter que malgré des acquis à capitaliser le combat doit se poursuivre, pour une application effective de la Loi 052, qui « constitue l’une des alternatives pour inverser la tendance et corriger la faible représentation de la femme dans les instances de prises de décisions ». Pour sa part Mme Sangaré Djenebou Guindo, Chef service local de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille commune I, elle a exhorté les femmes à redoubler d’effort et surtout de continuer avec ce combat à travers des actions d’informations et de sensibilisations en vue de changer les mentalités et de renverser la tendance. Un sketch sur la faible représentativité des femmes dans les instances de prises de décisions et des témoignages ont mis fin à la rencontre. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck, a présidé hier la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage et d’appropriation des textes réglementant l’emploi et la formation professionnelle. Ces travaux, qui dureront deux jours, se respecteront dans les locaux du Centre de perfectionnement et de reconversion de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE). L’atelier vise à créer un espace de partage et d’approbation d’un certain nombre de textes, en particulier le décret fixant le détail des compétences transférées de l’État aux collectivités territoriales en matière d’emploi et de formation professionnelle, avec une attention particulière portée à la dimension genre. La rencontre permettra de récolter des propositions concrètes, afin d’enrichir la mise en œuvre des politiques et de veiller à l’intégration effective de la dimension genre. Cela, dans le but de mettre en place un système de formation professionnelle en consacrant la décentralisation dans la Constitution, afin d’établir un nouveau contrat social visant à répartir de manière équitable les responsabilités entre les différents acteurs de la vie politique, sociale et économique. Cet événement marque, selon la ministre chargée de la Formation professionnelle, une étape déterminante dans la consécration de la décentralisation de la Constitution du Mali. Oumou Sall Seck a rappelé que notre pays a opté pour un nouveau contrat social visant à répartir équitablement les responsabilités entre les acteurs de la vie politique, sociale et économique. «Cette approche entend créer des dynamiques locales fortes, favoriser la participation citoyenne et valoriser les acteurs de terrain», at-elle expliqué, avant de souligner les acquis significatifs de la décentralisation et des programmes de développement territorial. Pour Oumou Sall Seck, les réformes de la Politique nationale de l’emploi et celle de la formation professionnelle exigeant de tous les acteurs (État, collectivités, société civile), une appropriation lucide, une capacité d’adaptation au changement ainsi qu’une anticipation des défis.  Elle a indiqué que l’adoption du décret fixant les compétences transférées aux collectivités territoriales confère à ces dernières un rôle central dans l’identification des créneaux porteurs d’emploi et des besoins de formation adaptés aux réalités locales. La ministre a, en outre, fait savoir que des compétences et ressources ont déjà été transférées, marquant un pas concret dans la lutte contre la pauvreté et le développement local.  Pour que ces instruments soient réellement efficaces, dira-t-elle, il est indispensable de penser des mécanismes financiers innovants, garantissant la pérennité des actions au niveau local. La ministre Oumou sall Seck a ouvert les travaux, convaincue que cette session sera un tremplin déterminant pour mieux comprendre le processus de transfert de compétences, harmoniser les pratiques et améliorer l’efficacité des politiques d’emploi et de formation professionnelle dans nos collectivités. Nahawa SANGARE Boîte de commentaires Facebook [...]
L’enjeu aujourd’hui au Mali, comme l’a écrit Jomo Kenyatta dans son célèbre ouvrage « Au pied du Mont Kenya », n’est pas seulement d’interpréter le monde, mais d’agir sur ses contradictions afin de le transformer à partir d’une analyse exacte. Cette vision est la colonne vertébrale de toute ma dynamique professionnelle et de mon engagement citoyen : agir sur nos contradictions pour contribuer à l’émergence d’un Mali harmonieux, moderne qui sécurise et améliore la vie de chaque malienne et malien, et participe à l’évolution de la paix dans le monde. Un débat serein est quasiment devenu impossible dans notre pays. On nous demande systématiquement de prendre parti. On doit être pour… ou contre…. Cette « binairisation » de la prise de parole et de la réflexion empêche la recherche d’une réponse objective, concrète et durable à notre crise multidimensionnelle. Et pourtant, il est indispensable et urgent que nous apprenions à nous reparler. C’est un exercice qui ne va pas être simple dans le Mali d’aujourd’hui tant, chaque jour qui passe, les positions se radicalisent. Mais si nous voulons éviter l’implosion de notre pays, c’est maintenant… ou nous allons laisser de la ruine comme héritage à nos enfants. Pour moi, personne n’a totalement tort, personne n’a totalement raison. Chacun de nous est le fruit du dysfonctionnement structurel de notre pays. Nous avons plus ou moins, de bonne foi ou de mauvaise foi, contribuer à la situation actuelle. Nous avons hérité de cette dynamique négative, mais nous n’avons pas pris le temps de l’interpréter et de travailler à produire des réponses pour l’endiguer structurellement. Parce que le problème est structurel. Voilà résumées mon analyse de la situation et ma contribution pour en sortir structurellement par le haut. Je ne suis ni pour…, ni contre… Je crois en la concorde pour améliorer nos vies, pour faire du Mali un pays homogène. Depuis plus de six décennies, notre pays peine à sortir d’un cycle de crises répétées. Les diagnostics s’accumulent, les projets s’annoncent, les slogans se succèdent… mais l’essentiel n’a jamais été réellement réparé : l’État malien lui-même. Cette institution, censée incarner l’intérêt général, est progressivement devenue un appareil privatisé au profit des « princes du jour ». De 1960 à aujourd’hui, chaque changement politique a surtout déplacé les centres d’intérêt particuliers, sans jamais reconstruire un véritable contrat social. Résultat : pour survivre, chacun s’organise pour tirer un avantage du peu de pouvoir qu’il détient. Les militaires et groupes armés s’appuient sur les armes, les policiers sur la circulation, les juges sur le droit, les fonctionnaires sur les deniers publics, les syndicalistes sur la grève, les commerçants sur la spéculation, les enseignants sur la vente de notes, les religieux sur le désarroi des fidèles… Et le citoyen, lui ? Il observe, s’adapte, devine le plus fort, répète son récit, change de camp au gré des nouveaux princes. Dans cet écosystème, chacun rêve de devenir « prince d’un jour » et complote pour accélérer son tour. Depuis 2014, j’appelle à un changement radical : réinventer le Mali, non par des ajustements marginaux, mais par une véritable « remastérisation ». Cela suppose une amnistie générale couvrant toute la période 1960-2024, afin de libérer le pays d’un passé qui paralyse les initiatives. En parallèle, la création d’un musée numérique de la honte permettrait d’y inscrire tous ceux qui, dans le nouveau Mali, violeraient les règles de gouvernance, de transparence et d’éthique. Cette refondation doit s’inspirer de notre histoire profonde. Nos sociétés traditionnelles ont longtemps fonctionné en communautés de métiers, où chaque groupe jouait un rôle précis: les Peulhs éleveurs, les Soninké commerçants, les Somono pêcheurs, les Touaregs guerriers, les Bamanan cultivateurs, les Mandé-Mori hommes de lettres, les Djeli maîtres du verbe… Je propose que chaque région du Mali reçoive une mission économique claire, inscrite dans la Constitution : Kidal et Taoudénit : devenir un hub mondial de l’énergie solaire, grâce à leur potentiel exceptionnel. Tombouctou : se transformer en grande destination touristique, avec la création sur la rive droite d’une ville à ambiance « Las Vegas du Sahel », dédiée aux mariages et renouvellements de vœux. Ségou et Sikasso : devenir des pôles d’agrobusiness moderne. Kayes: se spécialiser dans l’industrie minière Mopti : redevenir un centre d’industrie de pêche, d’élevage et de transformation. Sévaré : accueillir la nouvelle capitale administrative et politique du Mali. Gao et Koulikoro : se spécialiser dans l’industrie militaire et sécuritaire. Bamako : se concentrer sur le numérique, la culture, la finance et les services avancés. etc… Sur ces bases fonctionnelles, nous pourrions engager une reconstruction méthodique des 12 000 villages du pays avec énergies renouvelables, connectivité numérique, services publics modernisés et dématérialisés. Une telle architecture mettrait fin à la concentration aberrante de 75 % des ressources publiques à Bamako et créerait un État véritablement régulateur, fédérateur et équitable, enfin débarrassé du « baba commandement ». Un Mali réinventé doit se donner les moyens- économiques, technologiques, judiciaires et militaires – de protéger ce modèle. L’objectif n’est pas de lutter contre des individus ou des ethnies, mais de défendre un projet national unificateur, fondé sur la responsabilité, l’innovation et la justice. Que Dieu nous accorde la force de venir à bout de la guerre. Que le Mali apprenne enfin à débattre de projets, et non de positionnements destinés à capter la rente publique. Que de la paix pour les âmes des milliers de victimes de notre tragédie. Alioune Ifra NDiaye Boîte de commentaires Facebook [...]
La lutte contre les stupéfiants se poursuit sans relâche à Bamako. Les antennes de l’Office Central des Stupéfiants (OCS), aussi bien sur la rive droite que sur la rive gauche, multiplient les opérations coup de poing pour freiner la prolifération des drogues et substances prohibées dans la capitale. Le dimanche 7 décembre 2025, une équipe d’intervention de l’OCS Rive Droite, dirigée par le capitaine Demba TOUNKARA, a mené une opération ciblée à Baco-Djicoroni Golf. Bilan : cinq individus ont été interpellés dans un appartement alors qu’ils consommaient de la chicha mélangée à des produits stupéfiants. Cette arrestation illustre la vigilance constante des forces de l’ordre face à l’émergence de nouvelles formes de consommation de drogues dans les espaces privés. Dans la même dynamique, l’OCS Rive Gauche, placée sous la direction du Contrôleur principal de police Dramane KEÏTA, a conduit, le 3 décembre 2025, trois opérations simultanées dans plusieurs quartiers sensibles de Bamako. Ces interventions coordonnées ont abouti à d’importantes saisies de drogues et de produits pharmaceutiques prohibés. Au Grand Marché de Bamako, un trafiquant a été arrêté avec 5 000 comprimés de Tramadol 250 mg, destinés à la vente illégale. À Boulkassoumbougou, un autre suspect transportait près de 2 kg de produits pharmaceutiques contrefaits, un véritable danger pour la santé publique. À Sébénikoro, les enquêteurs ont mis la main sur 51,5 kg de Kush, une drogue très prisée dans certains milieux de jeunes. Ces opérations, menées avec professionnalisme et efficacité, traduisent la détermination des antennes de l’OCS à démanteler les réseaux de trafiquants et à protéger les populations contre les ravages des stupéfiants. « La lutte contre les drogues est un combat de longue haleine, mais elle reste une priorité absolue pour l’OCS », a indiqué une source sécuritaire proche du dossier. La croisade contre la drogue continue, méthodique et implacable, pour préserver la sécurité, la santé publique et la jeunesse malienne. Mohamed Kanouté Source : Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
L’État prévoit de s’acquitter de 312 milliards FCFA de dette intérieure sur trois mois Bonne nouvelle pour les opérateurs économiques et les fournisseurs de l’État malien. Le gouvernement, à travers le ministère de l’Économie et des Finances, a annoncé le lancement d’un vaste programme de paiement des mandats en instance au Trésor public, pour un montant total de 312 milliards FCFA. Ce plan d’apurement s’étalera sur trois mois et concernera les mandats de 2023 et 2024 restés impayés. Le Trésor public a entamé les paiements dès le lundi 8 décembre 2025, conformément aux orientations du ministre de l’Économie et des Finances. L’objectif de ce programme est double : apurer les dettes intérieures accumulées et redonner confiance aux acteurs économiques, souvent fragilisés par les retards de paiement de l’État. « Ce programme exceptionnel permettra de relancer la trésorerie des entreprises et d’injecter des liquidités dans le système bancaire », a souligné le ministre de l’Économie et des Finances dans un communiqué officiel. Au-delà des arriérés de 2023 et 2024, le gouvernement prévoit également des paiements spécifiques sur certains mandats de 2025, notamment pour la réalisation urgente de projets prioritaires: construction et réhabilitation d’infrastructures routières, amélioration des plateaux techniques hospitaliers, paiement des frais scolaires et demi-pensions des établissements privés, financement desintrants agricoles et indemnisations sociales. Selon les données officielles, le niveau global de la dette intérieure du Mali s’élève aujourd’hui à 439 milliards FCFA, dont 342 milliards dus aux opérateurs économiques et 97 milliards à l’administration publique. Ce montant marque une baisse significative par rapport aux années précédentes, grâce aux paiements cumulés de 1 654 milliards FCFA effectués entre septembre 2024 et septembre 2025. Le gouvernement précise que cette capacité de remboursement a été rendue possible grâce à la mobilisation de nouvelles ressources, notamment issues de l’audit du secteur minier, qui a permis de renforcer la trésorerie de l’État. Pour de nombreux entrepreneurs, cette décision constitue une véritable bouffée d’oxygène. Elle devrait contribuer à réduire les tensions de trésorerie, restaurer la confiance entre l’État et ses partenaires économiques, et stimuler l’activité du secteur privé, pilier essentiel de la relance économique nationale. Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est au Mali qu’on peut être élevé à la plus haute dignité au mépris des présomptions de crimes ou délits. C’est le cas de cet opérateur économique, que les autorités de Transition viennent d’élever au rang de Chevalier de l’Ordre National, dans le sillage de la vague de distinctions consécutive à la crise du ravitaillement du pays en hydrocarbures. On y dénombre essentiellement des chauffeurs ayant défié la menace sécuritaire au prix de leurs vies pour certains, mais aussi de nombreux responsables associatifs et autres acteurs du secteur malien des transports ayant accepté de risquer leurs coûteux moyens logistiques pour le marché malien du carburant. Le nom du célèbre pétrolier s’inscrit justement parmi les récipiendaires de la dernière catégorie en même temps que d’autres gros importateurs comme Karagniara, Mamadou Yara Oil, entre autres. Sauf qu’à la différence des autres le nouveau récipiendaire est un prévenu qui ne doit sa liberté qu’au paiement d’une importante caution jusqu’à hauteur de centaines de millions de nos francs, selon certaines sources. Le tout nouveau Chevalier de l’Ordre a aussi la réputation de prestigieux ancien pensionnaire de la Maison Central d’Arrêt où il a effectué un séjour de plusieurs mois dans le cadre d’une poursuite par l’Etat pour des irrégularités présumées dans la fourniture d’hydrocarbures à l’EDM. On aurait pu attendre d’élucider l’affaire avant de magnifier ses actions pour la même activité dans laquelle l’intéressé traîne de présomptions de malversation.  AK mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Afin de mutualiser leurs expertises professionnelles et à renforcer leurs capacités d’intervention dans le domaine du conseil, de la formation et de l’assistance technique, les responsables des cabinets de Développent et Conseils Expertise (DEVCE) SARL et Zanfere Consulting (ZA.CO) SARL, ont signé un accord de Partenariat, le 8 décembre 2025, sous le regard attentif de leur personnel respectif. Par cette alliance stratégique et mutuellement bénéfique, vise les deux structures entendent mettre en commun leurs compétences, leurs ressources humaines et techniques pour offrir aux institutions publiques, privées et partenaires au développement des services plus performants, innovants et adaptés aux besoins actuels du marché. En effet, dotée d’experts compétents et expérimentés en Gestion des ressources Humaines, en Droit, Agroéconomie, en Audit et Contrôle de Gestion, en Electromécanique, en Finance et Comptabilité, en Management de la Qualité, en Gestion des Projets ainsi qu’en Gestion Logistique et Transport, Zanfere consulting SARL et DEV-CE, offrent des conseils appropriés afin de permettre à ses clients d’asseoir une gestion rigoureuse, ce par la conception et la mise en œuvre de projets fiables et rentables dans le respect des normes légales et réglementaires. La formation étant un élément clé dans la performance de toute entreprise, ce partenariat permet aux parties déjà spécialisées dans les études de modération, d’animation, de planification et de formation, de dispenser en formation continue un enseignement professionnalisé permettant d’accroître la formation générale, le développement de personnalité, la responsabilités et l’aptitude du travail personnel et en équipe. Et ça n’est pas tout. Par leur expérience respective, acquise tout au long des missions de conseil, ce partenariat inclut également l’organisation et la gestion d’enseignements et cours technologiques, de stages, de conférences et de séminaires selon les besoins de la clientèle. Et avec autant de spécialités en son sein, notamment dans la stratégie de développement des entreprises, en conseil juridique, en formation sur le développement du personnel, capital humain des entreprises, ce partenariat permet aux parties d’intervenir dans la vie et la gestion des coopératives des entreprises et en particulier en milieu rural et urbain. Ainsi, ficelé, cette collaboration, selon les responsables des deux cabinets, marque une étape importante dans la consolidation d’un réseau national de consultants capables d’accompagner efficacement les projets de développement, les entreprises et les organisations à forte ambition. Les deux responsables en ont profité pour réaffirmer leur engagement à promouvoir la qualité, la rigueur professionnelle et l’excellence dans chacune de leurs interventions. Amidou KEITA Boîte de commentaires Facebook [...]
Bonne nouvelle pour les opérateurs économiques du Mali ! L’annonce a été faite à travers le Journal Télévisé de l’ORTM.  Le Trésor public procédera au règlement des dettes intérieures accumulées sur les exercices 2023 et 2024, pour un montant global de 312 milliards de francs CFA. Cette décision, saluée comme un véritable souffle d’oxygène pour les entreprises nationales, s’inscrit dans une dynamique de stabilisation du climat des affaires et de relance économique. Elle vise à éviter les cessations d’activités, les difficultés de trésorerie et les pertes d’emplois que ces retards de paiement pouvaient provoquer dans le secteur privé. Avec cette mesure forte, l’État affiche clairement sa volonté de renforcer la confiance des investisseurs, d’améliorer la crédibilité financière du pays et de stimuler davantage la production nationale. Les opérateurs économiques, partenaires incontournables dans la construction de la souveraineté économique, pourront ainsi poursuivre leurs activités avec plus de sérénité. Massassi  Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est une course contre la montre qui se prolonge pour des milliers d’agents publics. Initialement prévue pour prendre fin le 8 décembre 2025, la date limite des opérations d’identification biométrique au Système intégré de Gestion des Ressources humaines des Fonctions publiques de l’État et des Collectivités territoriales (SIGRH) vient d’être officiellement prorogée au vendredi 30 janvier 2026. L’annonce a été faite par le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, qui invite tous les agents non encore enrôlés à profiter de cette nouvelle période de grâce pour régulariser au plus vite leur situation administrative. Objectif est disposer d’un fichier fiable, sécurisé et à jour de l’ensemble des fonctionnaires maliens. Selon le communiqué, les retardataires sont appelés à se présenter auprès du service gestionnaire des ressources humaines de leur secteur d’affectation, munis des documents. Il s’agit de d’une copie de l’arrêté d’intégration ou de la décision de recrutement ; d’une copie de la carte NINA, de la carte biométrique ou de la fiche descriptive individuelle. S’y ajoutent une copie de l’extrait d’acte de naissance et une copie de l’acte justifiant la position administrative. << Aucune excuse ne sera donc tolérée après l’expiration de ce nouveau délai, jugé largement suffisant par les autorités pour permettre à tous de se conformer à la procédure >>, peut-on lire dans le communiqué. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Cheick Diallo est le nouveau DG sorti de la fumée blanche du dernier Conseil des Ministres. Il succède à l’inspecteur-général Amadou Konaté, qui fera valoir son droit à la retraite au terme de cette année finissante. Directeur régional sortant des Douanes à Mopti, il était pressenti à ce poste en même temps que d’autres célébrités auxquelles il a été préféré pour présider aux destinées de l’un des services les plus stratégiques parmi les structures pourvoyeuses de ressources publiques. L’inspecteur Diallo accède ainsi au plus haut sommet de la carrière douanière, après un parcours bien rempli et jalonné de plusieurs hautes responsabilités. On lui reconnaît en effet un impressionnant passage à Kayes comme Directeur régional avant de prendre les commandes des Renseignements et de la Lutte contre la fraude, puis les rênes du Centre d’Expertise Technique dont la domestication permet de récupérer annuellement des dizaines de milliards de nos francs pour le compte du trésor public. Le CET n’est qu’un joyau parmi tant d’autres acquis que le nouveau Directeur général des douanes s’apprête à hériter d’un prédécesseur qui aura consacré quatre années de labeur à conforter les finances publiques par une optimisation jamais égalée de ses leviers douaniers. En passant le relais avec une recette d’environ 100 milliards francs CFA pour le seul mois de novembre, le DG sortant aura ainsi bouclé son passage à la tête des gabelous sur la meilleure des notes possibles : un nouveau record inédit qui confirme la dynamique d’enchaînement de performances qui caractérise sa gestion. L’inspecteur-général Konaté s’en va, somme toute, sur le même ton qu’il avait donné à son arrivée, avec des réalisations ayant défié tous les contrecoups et séquelles économiques de la Covid en son temps. Ses exploits résultent d’une combinaison harmonieuse de méthode, d’initiative ainsi que d’une riche expérience douanière qu’il sut mettre en orchestre d’années en années, pour être au rendez-vous des objectifs de recettes avec une constance jamais prise en défaut. En dépit de nombreux abandons de taxes imposés par des choix politiques conjoncturels, les objectifs annuels de recettes, sous la gouverne du DG sortant, ont évolué de 600 milliards environ en 2021 à plus de 900 milliards en 2025 pour des réalisations ayant toujours égalé ou excédé les caps fixés, selon les exercices. Autant de prouesses en vertu desquelles l’inspecteur – général, non moins vice-président de l’OMC-AOC, a mérité diverses distinctions à l’échelle nationale et inscrit le label douanier malien au palmarès de hautes responsabilités et reconnaissances internationales. Sa symphonie gagnante, l’équipe de Konaté le doit tout autant à une conversion victorieuse des réformes et innovations structurelles ayant jalonné les quatre dernières années ainsi qu’à l’irrésistible dynamisme de son dispositif de renseignement et d’anti-fraude – dont les résultats reflètent l’enthousiasme et l’ardeur au travail des différents maillons de la machine à recettes. Son remplaçant a ainsi l’avantage d’entamer ses tâches au sommet de la DGD avec un précieux viatique : les jalons de quatre années de labeur au cours desquelles une vision s’est brillamment déclinée et imposée comme une success-story d’organisation, d’administration et d’exploitation des services d’assiettes. C’est à la fois un redoutable legs, dont la lourdeur réside dans le défi d’entretenir le dispositif et de maintenir la machine apte à générer des ressources à la mesure de besoins publics en hausse d’années en années dans un pays en crise. KEÏTA Boîte de commentaires Facebook [...]
      De tout temps on a constaté des velléités calculatrices des différents régimes de torpiller le journalisme à leur guise. Considéré comme le quatrième pouvoir dans des pays développés, le journalisme garde encore pied sur le starting-block au Mali, à cause d’une hideuse considération à laquelle il est sujet depuis belle lurette. De la marginalisation à l’instrumentalisation, voilà la triste parenthèse dans laquelle la fonction a été constamment confinée dans l’histoire du pays. Une réalité qui semble aussi se reproduire dans le Mali-Koura où les videastes, blogueurs et autres producteurs de contenus des réseaux sociaux volent la vedette et le premier rôle aux journalistes. Cette nouvelle tendance à faire du journalisme la quatrième roue du carrosse dans le relais de l’information résulte visiblement d’une légèreté notoire des autorités. Sans rentrer dans les détails de ce phénomène imputable à l’émergence démentielle des réseaux sociaux, le récent changement de fusil d’épaule des dirigeants a le mérite à tout le moins de réhabiliter le journalisme dans son rôle institutionnel. Par ailleurs, relégitimer le journalisme en lui accordant la prééminence sur l’usurpation des réseaux sociaux est loin d’atteindre le satisfecit escompté. Redonner à la profession ses lettres de noblesse consiste surtout à respecter les principes de liberté et d’indépendance dans la rigueur avec l’observance de l’éthique et de la déontologie ainsi que des devoirs d’objectivité et de neutralité inhérents à l’exercice de la profession. Somme toute, si la transition semble tourner vers le journalisme classique pour la défense de ses causes, elle sera bien inspirée de se défaire de toute accointance avec les animateurs et pseudo journalistes des réseaux sociaux car là où brille le soleil du ridicule une nuit sombre tombe sur le sérieux. Seydou Diakité Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à la prolifération des contenus trompeurs qui inondent de nos jours les réseaux sociaux, l’éducation aux médias et à l’information en faveur journalistes, s’impose aujourd’hui comme une nécessité absolue. C’est dans cette dynamique que la Maison de la Presse en partenariat avec le Fond d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) ont lancé, ce lundi 8 décembre 2025, à la maison de la presse, une session de formation à l’intention d’une vingtaine des journalistes (presse écrite, presse en ligne et la presse audiovisuelle) sur l’Education aux Médias et à l’Information. Cette session de formation vise à offrir un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre journalistes autour de l’Éducation aux Médias et à l’information (EMI) dans le contexte du triptyque mésinformation, désinformation et mal information. Durant trois jours, les participants se pencheront sur plusieurs thématiques à savoir : l’Ecologie de l’Éducation aux Médias et à l’information (EMI), triptyque éducation aux médias- éducation à l’information – éducation au numérique, la citoyenneté numerique, etc. Selon M. Daouda Konaté vice-président de la Maison de la Presse, cette session de formation qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre la Maison de la Presse et avec le Fond d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) intervient dans un contexte ou le triptyque mésinformation, désinformation et mal information est en train de prendre de l’ampleur avec la publication des contenues trompeurs sur la toile. « L’objectif visé à travers cette formation est de doter les participants d’outils leurs permettant d’analyser, vérifier et traiter l’information de manière plus rigoureuse », a-t-il t-il précisé Il a par ailleurs exhorté les participants à faire de cette session de formation un cadre d’échanges et de partage d’expériences. Dans son exposé M. Sadou Yattara a défini l’Education aux Médias comme l’ensemble des pratiques visant le développement des compétences et des pratiques médiatiques des benebificiares, dans le but de rendre ceux-ci actifs autonomes critiques et réfléchi et créatifs dans l’utilisation des médias. Et d’ajouter qu’aujourd’hui les journalistes ont besoins de nouvelles compétences pour être créatifs, car l’esprit critique n’est pas de critiquer, mais d’être capables de créer une distance, de réfléchir à pourquoi et comment cette information me parvient. Vérifier ou savoir quelle est la source de l’information. Il a par ailleurs souligné que le numérique offre aujourd’hui une grande opportunité, cependant le virtuel est un espace, un territoire nouveau avec ses propres règles, ses défis et ses pièges. A noter que la session s’achève ce mercredi 10 décembre 2025.   Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Selon les récentes données sur la violence envers les femmes et filles facilitée par la technologie, publiées par ONU Femmes, des millions de femmes et de filles sont victimes d’abus en ligne et de violences facilitées par la technologie. A en croire cette source, des études avancent qu’entre 16 et 58 pour cent des femmes ont subi ce type de violence. Ces données provenant de différentes régions confirment que la violence envers les femmes facilitée par la technologie se produit partout dans le monde. Selon ONU Femmes, la violence à l’égard des femmes et des filles, facilitée par la technologie désigne tout acte commis, assisté, aggravé ou amplifié par l’utilisation de technologies de l’information et de la communication. Ou d’autres outils numériques qui entraînent ou est susceptible d’entraîner des dommages physiques, sexuels, psychologiques, sociaux, politiques ou économiques, ou d’autres atteintes aux droits. En effet, la violence envers les femmes et les filles facilitée par la technologie a connu un essor accéléré pendant ces dernières années. Toujours des statistiques de l’ONU Femmes, il ressort que dans les Etats arabes, 60% des utilisatrices d’Internet ont subi des violences en ligne. En Europe de l’Est et Asie centrale, des recherches menées dans 12 pays ont révélé que plus de 50% des femmes de plus de 18 ans avaient été victimes d’une forme ou d’un autre abus facilité par la technologie au cours de leur vie. En Afrique subsaharienne, à travers une étude menée dans 5 pays, 28% des femmes avaient révélé subir des violences en ligne. Selon une enquête menée auprès de femmes âgées de 18 à 55 ans précisément au Danemark, en Italie, en Nouvelle-Zélande, en Pologne, en Espagne, en Suède, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, atteste ONU Femmes, 23% des femmes ont déclaré avoir subi au moins une fois des violences ou du harcèlement en ligne. Que les formes les plus courantes d’abus numériques et de violence envers les femmes et les filles via la technologie sont le harcèlement sexuel et le harcèlement criminel. ONU Femmes souligne que les femmes les plus exposées au risque de ces violences par la technologie sont entre autres, celles en situation de handicap, les femmes noires, les autochtones, les migrantes, les défenseuses des droits humains, les activistes, les journalistes, et les législatrices. Quelles sont les mesures prise par l’organisation internationale (ONU Femmes) pour y combattre ? Elle estime diriger les efforts pour y lutter en faisant pression pour l’adoption de lois protégeant les femmes et les filles, tout en comblant les lacunes en matière de données. Aussi, en adaptant les services de soutien aux survivantes et en œuvrant avec les hommes et les garçons pour lutter contre les stéréotypes sexistes et la discrimination fondée sur le genre.  Mariam Sissoko Boîte de commentaires Facebook [...]
Docteur Smaïl DICKO est Epidémiologiste de Terrain Niveau Intermédiaire du Programme de formation en épidémiologie de terrain et laboratoire (FELTP). Chef de Division Santé, Médecin Santé de la Reproduction et Point focal VIH/SIDA-TBH (Tuberculose et Hépatites) et PTME (Prévention de la Transmission Mère-Enfant) à la Direction Régionale de la Santé de Kidal, il est ancien Coordinateur National des Clubs antisida scolaires et universitaires du Mali.   Dans le cadre du mois de décembre, mois de lutte contre le sida, Docteur Ismaïl DICKO a accordé un entretien à la rubrique Femmes de Mali24. Selon lui, le Sida continue de faire des ravages et la prévalence en 2024 a été de 0,76% avec 4003 nouvelles infections et 3236 décès. Entretien ! C’est quoi le VIH/SIDA ?  Le VIH est un acronyme qui signifie Virus de l’Immunodéficience Humaine, il s’attaque au système de défense de l’organisme, principalement les lymphocytes CD4, il affaiblit l’organisme et permet aux infections opportunistes d’envahir ce dernier. Le VIH est responsable de l’acronyme SIDA qui signifie Syndrome d’Immunodéficience Acquise. Le VIH est responsable de la maladie du SIDA lorsque le porteur du VIH ne bénéficie pas de traitement ; sinon il est possible d’avoir le virus dans le sang sans tomber malade, surtout lorsqu’on suit correctement le traitement. Comment se transmet cette maladie ?  La maladie du SIDA se transmet classiquement par 3 voies. Il s’agit de la plus fréquente est la voie sexuelle par des rapports intimes non protégés ; la voie sanguine par des objets tranchants et piquants contaminés tels que les couteaux, les lames, les aiguilles. Cela arrive souvent avec imprudence ou accident en milieu sanitaire, mais surtout avec l’utilisation de la même aiguille chez les toxicomanes communément appelés les utilisateurs de drogues injectables et la voie verticale de la mère à l’enfant durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Entre les hommes et les femmes, qui sont les plus exposés ?  Les femmes sont plus exposées puisqu’elles sont beaucoup plus vulnérables aux infections du fait de leur anatomie naturelle, des microtraumatismes causés au niveau de la muqueuse vaginale lors des rapports intimes et même des facteurs socioéconomiques peuvent intervenir (pauvreté, dépendance à l’homme, violences sexuelles) ; Qu’en est-il des statistiques en ce qui concerne les femmes affectées par le VIH ? Dans le cadre de la PTME au niveau des structures sanitaires du pays en 2024, plus de 672 000 femmes enceintes ont été dépistées et plus de 1500 sont revenues positives avec un taux de séropositivité de 0,22%. Cette année, selon le Haut Conseil National de Lutte contre le SIDA (HCNLS), seulement 2003 femmes ont été placées sous traitement sur les 4361 femmes enceintes séropositives anticipées, soit une couverture de 46%. Quel est l’état de la prise en charge des PVVIH au Mali ? Plus de 75 000 patients étaient sous traitement en 2024. La prise en charge se porte bien avec les efforts inlassables du Gouvernement et ses partenaires à travers le Haut Conseil National de Lutte contre le Sida et ses démembrements régionaux, les Cellules Sectorielles de Lutte contre le Sida des différents départements ministériels. Les ressources deviennent rares avec le retrait de nombreux partenaires étrangers et le thème, cette année, de la journée internationale de lutte contre le Sida en dit long : ‘’Sida, crise de financement extérieur, une opportunité pour le financement souverain’’. Les dépistages se font désormais avec les tests en 3 séries pour minimiser les erreurs diagnostiques. Les Antirétroviraux sont quasiment disponibles dans tous les centres de prise en charge du pays et la dotation aux PVVIH (Personnes Vivant avec le VIH) se fait avec les règles de l’art par des agents de santé qualifiés. Avec la triple combinaison médicamenteuse, les patients VIH sont soulagés avec peu de médicaments à prendre par rapport aux années antérieures. Quels conseils avez-vous à l’endroit des femmes pour éviter la contamination ?   De façon générale et comme les hommes, elles doivent s’informer sur la maladie, épouser les mesures de prévention (abstinence, fidélité, préservatif), éviter les comportements à risque mais surtout connaitre leur statut sérologique avec un dépistage régulier ou à chaque fois que l’occasion se présente. De façon plus spécifique, elles doivent fréquenter les structures de santé à chaque grossesse afin de bénéficier des différents services offerts par la Prévention de la Transmission Mère-Enfant pendant les consultations prénatales. Propos recueillis par Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que le Mali traverse une période décisive de son histoire, marquée par une lutte acharnée contre le terrorisme, des défis socio-économiques et une refondation de l’État, une nouvelle question s’invite au cœur du débat politique.  Mais quelle peut être la portée du mouvement lancé depuis l’extérieur par l’imam Mahmoud Dicko ? Depuis son exil, l’ancien président du Haut Conseil Islamique et ancienne autorité morale du M5-RFP, tente un retour sur la scène politique à travers la Coalition des Forces de la République (CFR). Pour ses promoteurs, cette coalition ne serait pas simplement un regroupement politique de plus, mais un mouvement structuré prônant le retour à l’ordre constitutionnel, le respect des libertés publiques et la restauration d’un système démocratique fonctionnel. Pour autant, le contexte politique actuel semble nettement moins favorable à un tel projet. Une grande partie de la population se mobilise ouvertement derrière les autorités maliennes de la Transition, applaudissant les efforts déployés pour la reconquête du territoire, la souveraineté nationale et la rupture avec ce qui est considéré comme un système politique affaibli par les compromissions du passé. La CFR, quant à elle, est souvent perçue à tort ou à raison comme un mouvement nostalgique d’un ordre ancien dans lequel plusieurs acteurs politiques avaient perdu la confiance du peuple. Comment une coalition pilotée depuis l’extérieur peut-elle imposer une nouvelle feuille de route politique dans un Mali qui affirme de plus en plus son indépendance décisionnelle ? Les revendications de la CFR répondent-elles réellement aux attentes actuelles des citoyens, prioritairement tournées vers la sécurité, le développement et la stabilité institutionnelle ? L’imam Mahmoud Dicko, figure des grandes mobilisations populaires qui ont précédé la chute du régime IBK, n’a jamais caché ses désaccords avec la Transition. Mais le rapport de force d’aujourd’hui n’est plus le même. Le patriotisme affiché par les autorités actuelles rencontre l’adhésion d’une large majorité de Maliens, rendant difficile l’émergence d’une opposition qui ne bénéficierait pas d’un ancrage interne solide. Pourtant, la CFR refuse de renoncer. Elle mise sur le temps pour une éventuelle recomposition de la scène politique. Reste à savoir si cette stratégie pourra lui permettre de peser, à distance, sur les autorités actuelles du pays. Massassi  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Merci pour vos marques de compassion et de soutien lors du décès de notre mère Nous avons l’avons accompagné à sa dernière demeure ce lundi 01 decembre 2025 au cimetière de Koulikoro Ba. En ces moments de profonde tristesse, votre présence réconfortante, vos marques d’affection, vos prières et vos nombreux témoignages de soutien ont été pour nous une source inestimable de consolation. Nous tenons à exprimer notre sincère et profonde gratitude : Au ministre de la Communication, Au ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Au Gouverneur de la région de Koulikoro, À l’honorable Éli Diarra, Au maire Ali Tamboura de la commune urbaine de Koulikoro, Au magistrat Amadou Bakary Traoré, depuis Kéniéba, Au procureur du tribunal de Koulikoro, À Son Excellence l’ambassadeur Dr Madou Diallo, depuis l’Éthiopie, Au groupe Bama Au directeur régional de la police, M. Idrissa Sangaré, ainsi qu’à toute l’équipe de la police sous la direction de M. Diatourou Dembélé, Au directeur général de la COMATEX, Au président et à l’ensemble des membres du Collège de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Et à toutes les autorités administratives, politiques et sécuritaires pour leur compassion et leur présence bienveillante. Nos remerciements vont également à la forte délégation de la presse, conduite par M. Bandiougou Danté, président de la Maison de la Presse, ainsi qu’à tous les confrères et consœurs qui, par leurs mots et leur présence, ont su nous témoigner leur solidarité fraternelle. Merci à mes parents de Koulikoro et des amis venus de partout au Mali. Enfin, nous exprimons toute notre reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui, par leurs appels, leurs messages ou leurs prières, ont partagé notre peine et apporté leur réconfort. Que le Tout-Puissant récompense chacun de vous pour tant de bienveillance et accueille notre chère maman dans Son paradis éternel. Elle repose désormais en paix au cimetière de Koulikoro Ba, laissant derrière elle un époux éploré et des enfants reconnaissants. Modibo Fofana, journaliste  Président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne du Mali ( APPEL-Mali)    Boîte de commentaires Facebook [...]
Réuni ce jeudi 4 décembre 2025 sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres a approuvé un nouveau projet de code pénal qui rétablit officiellement la peine de mort dans le pays. Une décision forte, inscrite dans « les aspirations profondes du peuple », selon le Ministre de la Justice et des Droits humains, Edasso Rodrigue Bayala. Adopté dans la dynamique des réformes globales du secteur judiciaire, le texte selon la direction de l’information de la présidence du Burkina Faso, vise à renforcer la lutte contre les crimes jugés les plus graves. La peine capitale pourra désormais être appliquée pour des infractions comme la haute trahison, le terrorisme ou encore l’espionnage. Le nouveau code pénal introduit également le travail d’intérêt général comme peine principale, élargissant le champ des alternatives à l’emprisonnement. Il prévoit par ailleurs une pénalisation sévère de la promotion et des pratiques homosexuelles et assimilées. Toutes les peines d’amende, qu’il s’agisse de délits ou de crimes, sont revues à la hausse, cela voudrait dire le minimum passe de 250 000 à 500 000 FCFA. « En matière de circulation routière, les sanctions ont particulièrement été durcies car 90 à 95 % des accidents mortels sont dus au comportement des usagers », explique le Ministre Bayala. La lutte contre les crimes économiques est également au cœur de la réforme. Les auteurs de détournements ou d’actes de corruption risquent désormais la prison à vie lorsque le préjudice atteint ou dépasse 5 milliards FCFA. Une manière pour l’État d’afficher sa détermination face à un fléau qui mine l’économie nationale. La Rédaction  Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques jours, les constats donnent l’impression d’une nouvelle crise du carburant à Bamako avec des files d’attente qui seraient déjà visibles dans certaines stations-service. Face à cette situation, le Centre de Coordination et de Gestion des Crises (CECOGEC) a publié un communiqué publié ce 4 décembre 2025. L’organe gouvernemental qui pense que les informations relatives à une nouvelle crise sont fausses, dénonce ce qu’il appelle « des intox qui sont de nature à semer la panique » et à pousser inutilement les citoyens à se précipiter vers les stations-service, alors que la situation est selon lui parfaitement maîtrisée. Le CECOGEC rappelle que l’approvisionnement en hydrocarbures se poursuit normalement à Bamako. Les convois de citernes sont régulièrement réceptionnés au bureau du pétrole des douanes, grâce à l’engagement et à la vigilance des Forces Armées Maliennes (FAMa) qui sécurisent les opérations. Selon les informations officielles, les stocks disponibles couvrent largement la demande dans le District de Bamako. << Aucune rupture n’est donc envisagée à ce stade >>, rassure-t-il. Toutefois, les autorités mettent en garde celles et ceux qui se livrent à la diffusion de fausses informations, au risque de perturber inutilement le marché et d’affaiblir les efforts du Gouvernement. Le CECOGEC invite les populations à rester vigilantes face aux rumeurs et à ne pas céder à la psychose orchestrée par des individus mal intentionnés.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans la dynamique de lutter contre la criminalité et la délinquance sous toutes ses formes dans leur secteur de compétence, les enquêteurs du commissariat de police de Yirimadjo, sous la houlette de l’expérimenté commissaire Principal de Police Modibo K. DIARRA, continuent de traquer les hors la loi qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens. Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2025 grâce à l’exploitation de renseignement précis, les éléments de la Brigade de Recherche du commissariat de police de Yirimadjo ont interpelé un individu pour détention illégale d’armes à feu. L’opération s’est déroulée aux environs de 03 heures du matin. Le suspect, identifié par les initiales D.B., âgé de 25 ans a été déféré devant les autorités judiciaires, puis placé sous mandat de dépôt. Selon le commissaire Principal de Police Modibo K. DIARRA, cette opération menée avec courage et professionnalisme, prouve encore une fois de plus la détermination des Forces de sécurité à lutter efficacement contre la criminalité et la délinquance sous toutes ses formes. Cela, conformément aux instructions du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général Youssouf KONÉ, et sous le leadership du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Tout en saluant ses hommes pour le travail abattu, il a rappelé que la lutte contre l’insécurité repose sur une coopération étroite entre les services de sécurité et la population. Par conséquent toutes informations liées à des comportements suspects, à la détention d’armes ou à des activités criminelles peuvent s’avérer déterminantes. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 2 décembre 2025, la quiétude du paisible village de KOKOFATA dans le cercle de SAGABARI (région de Kita) à été perturbée par un drame. Mamadou Dembélé un jeune homme d’une vingtaine d’année connu du village pour son calme et son respect envers ses ainés, à été retrouvé mort par pendaison non loin de leur famille. Cette scène tragique et surtout inattendue a secoué le village de KOKOFATA et chacun y va de son commentaire et interprétation sur les causes profondes de cet acte odieux. Mamadou Dembélé s’est -il suicidé ? ou a- t-il été assassiné ? le mystère demeure Connu du village pour son courage, calme et surtout son respect envers ses ainés Mamadou Dembélé un jeune homme âgé d’une vingtaine d’année célibataire et sans enfant, a été retrouvé mort par pendaison dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 décembre 2025 non loin de leur famille. Une découverte macabre qui a plongé toute sa famille et les habitants du village de KOKOFATA dans l’émoi et la consternation. Ses proches n’en reviennent pas car « Personne ne s’attendait à ce drame qui vient plonger le village sous le choc et l’émotion avec à la clé des interrogations. S’il s’agit d’un suicide, qu’est-ce qui aurait poussé le jeune homme Mamadou Dembélé à perdre espoir et à mettre fin à ses jours de cette manière atroce ? En attendant la repose à cette interrogation, la mort du jeune Mamadou Dembélé est un choc pour les jeunes qui le connaissent dans le village. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce samedi 29 novembre 2025, les enquêteurs de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la région de Koulikoro, ont saisi lors d’une opération menée au marché de Dialakorobougou dans la commune rurale de Baguineda, une importante quantité de produits pharmaceutiques contrefaits soit ( une tonne et trois kilogrammes). Selon les sources sécuritaires, cette saisie impressionnante a été faite au marché de Dialakorobougou , notamment au point de vente d’un certain BD domicilié à Baguineda, qui au moment de l’intervention était absent et avait confié la gestion des lieux à son fils DD mineur de 16 ans. Quant au commissaire divisionnaire de police Sega M Kanté en charge de l’antenne OCS de Koulikoro, il a souligné que conformément aux instructions données par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Koulikoro, le jeune garçon a été conduit à l’antenne OCS pour les besoins d’enquête pour mieux cerner les circonstances exactes de cette activité illicite aux conséquences néfastes sur la santé de la population. Il a par ailleurs ajouté qu’à travers cette saisie l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Koulikoro réaffirme son rôle de rempart essentiel dans la lutte contre le trafic des stupéfiants et surtout sa ferme volonté de sécuriser la santé de la population contre les dangers liés médicaments contrefaits et les marchés locaux. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
À Bamako, le spectre de la crise du carburant refait surface. Alors que les Maliens commençaient à tourner la page de la pénurie qui a mis le pays à rude épreuve, les files observées dans plusieurs stations depuis mercredi ont semé un vent de panique dans la capitale. Dans les services, dans les marchés et les grain, le débat sur un possible retour du manque de carburant s’invite dans toutes les conversations. Beaucoup d’automobilistes et motocyclistes, redoutant une nouvelle flambée de la rareté, se ruent vers les stations pour se ravitailler. Pourtant, des signaux rassurants existent. Des citernes auraient déjà rejoint Bamako depuis hier soir, selon des sources proches des distributeurs pétroliers. Des opérations de réapprovisionnement seraient en cours dans plusieurs stations-service. De toute façon, les populations souhaitent que les efforts récents du gouvernement, des opérateurs pétroliers et des transporteurs continuent pour empêcher une nouvelle crise. Massassi Mali24      Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 3 décembre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – procédé à une nomination ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à une nomination. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Directeur général des Douanes : Monsieur Cheickna Amala DIALLO, Inspecteur des Douanes. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative à la Stratégie nationale de Cybersécurité du Mali et son Plan d’actions 2026-2030. La cybersécurité désigne l’ensemble des moyens humains et financiers mis en œuvre pour garantir un accès sécurisé ainsi qu’une utilisation fiable et de confiance des infrastructures et contenus numériques pour les utilisateurs de systèmes d’information. Elle constitue aujourd’hui une préoccupation majeure à l’échelle mondiale, en raison de la sophistication croissante des cyberattaques et de l’ampleur des dommages financiers qu’elle occasionne aux Etats et aux entreprises. Malgré l’existence de plusieurs textes législatif et réglementaire, l’absence de stratégie coordonnée à l’échelle nationale amène chaque acteur à initier des actions isolées pour tenter de répondre à ses préoccupations propres. La présente stratégie, qui a pour objectif de combler cette lacune, est articulée autour de trois axes stratégiques : – amélioration de la gouvernance de la cybersécurité ; – renforcement de la culture de la cybersécurité ; – protection contre les risques liés à la sécurité. La Stratégie nationale de Cybersécurité est conforme aux priorités du Gouvernement, dont la digitalisation de l’Administration et s’inscrit en droite ligne de « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma » et de la Stratégie nationale pour l’Emergence et le Développement durable 2024-2033. 2. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la célébration de la Journée internationale de Lutte contre la Corruption, Edition 2025. A l’instar des autres pays de la Communauté internationale, notre pays célèbre le 9 décembre 2025, la Journée internationale de Lutte contre la Corruption sous le thème : « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ». Dans le cadre de cette célébration, il sera organisé une série d’activités en vue d’informer et de sensibiliser l’opinion publique sur les actions de lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. b. de l’organisation de la 2ème Edition de la Semaine nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat, du 8 au 12 décembre 2025. Cette 2ème Edition, placée sous le signe de « 2025, Année de la Culture », a pour objectifs entre autres : – de sauvegarder l’image, le crédit et l’autorité de l’Etat à travers sa marque dans les actes ; – d’illustrer et de promouvoir auprès des citoyens le sens de la République, la norme des actes administratifs et la perception conforme de la civilité institutionnelle ; – de former et de sensibiliser les usagers pour prévenir les préjudices et les risques de la profanation des symboles de l’Etat ; – de communiquer sur l’importance et le rôle des acteurs culturels dans l’appropriation des symboles de l’Etat comme moyen de cultiver l’esprit patriotique et d’exalter le sentiment national chez toute la population, y compris la Diaspora. Les cibles privilégiées des activités de cette édition sont les opérateurs nationaux de la Culture. 3. Le ministre de l’Energie et de l’Eau a informé le Conseil des Ministres du lancement du Projet national du Programme africain de mini-réseaux, le 27 novembre 2025. L’objectif de ce projet est de soutenir l’accès à l’énergie propre en développant un écosystème favorable pour les marchés de mini-réseaux, y compris des modèles de fourniture, des mécanismes de financement innovant, de renforcer la résilience climatique dans les zones d’intervention et de soutenir l’initiative de la Grande Muraille Verte. A terme, ce projet permettra la mise en service directe d’au moins 309 kilowatts de puissance solaire photovoltaïque installée et 754 kilowattheures de capacité de stockage sur batteries, de 1 752 nouveaux raccordements aux mini-réseaux, avec 8 665 bénéficiaires directs et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 4. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 60ème Session ordinaire du Conseil des Ministres du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, tenue le 25 novembre 2025, à N’Djamena au Tchad. Les travaux en plénière de cette 60ème Session ont été marqués par la présentation du rapport du Secrétaire exécutif du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, pour la période d’octobre 2024 à octobre 2025 et du rapport de la 32ème Réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi, tenue du 11 au 13 novembre 2025, à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette 32ème Réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi a fait des recommandations à l’endroit du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel et des Comités nationaux et proposé 13 projets de résolutions au Conseil des Ministres pour adoption. 5. Le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres du lancement de la rentrée solennelle de la Formation professionnelle 2025-2026 et du démarrage des travaux de réhabilitation du Centre professionnel d’Apprentissage des Métiers de Dioïla, le 13 novembre 2025. Ce lancement visait à mobiliser les acteurs et à promouvoir la formation professionnelle pour l’emploi au Mali en vue d’améliorer le taux d’accès aux centres de formation professionnelle. Le démarrage des travaux de réhabilitation du Centre professionnel d’Apprentissage des Métiers de Dioïla s’inscrit dans le cadre du projet national de réhabilitation et de construction de centres de formation professionnelle. Ces travaux sont financés par le budget national à hauteur de 6 milliards 847 millions 332 mille francs CFA pour une durée de 6 mois. En marge de la cérémonie, 200 bénéficiaires des bourses offertes par le Président de la Transition, Chef de l’Etat ont reçu leurs certificats de fin de formation. 6. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la 9ème Réunion ministérielle de Coordination du C4 + la Côte d’Ivoire, tenue du 26 au 28 novembre 2025, à Bamako. Cette 9ème Réunion a enregistré la participation de plusieurs membres du Gouvernement, du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Burkina Faso, des Ambassadeurs de l’Inde et du Brésil à Bamako et de plusieurs personnalités. Au cours de cette réunion, les ministres ont pris acte du rapport d’activités des Ambassadeurs à Genève et adopté : – la Stratégie de négociation et la Feuille de route du C4 + la Côte d’Ivoire en perspective de la 14ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce, prévue en mars 2026, au Cameroun ; – la Décision sur les négociations du C4 + la Côte d’Ivoire pour la Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce ; – la Déclaration de Bamako du C4 + la Côte d’Ivoire pour la 14ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce ; – le Relevé des conclusions de la 9ème Réunion ministérielle des Pays C4 + la Côte d’Ivoire de Bamako. Les ministres sont, également, convenus : – de poursuivre les négociations pour l’atteinte des objectifs du C4+ en s’appuyant sur les acquis de Bali et de Nairobi ; – d’encourager la conclusion de nouveaux partenariats pour la transformation du coton ; – d’encourager le développement de la recherche et de l’innovation et d’inviter les partenaires du C4+ à soutenir ce volet ; – de promouvoir davantage la célébration de la Journée mondiale du Coton ; – d’organiser la Journée mondiale du Coton 2026 dans l’une des capitales du C4+. 7. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 3 décembre 2025 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
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