SOCIETE
Ce qui aurait dû être un simple stage de fin d’études à la BOA (Bank of Africa)  s’est transformé en cauchemar judiciaire pour Émile Joseph Sarr, jeune stagiaire de 26 ans. Il est accusé d’avoir détourné plus de 16 millions de FCFA pour les injecter dans des paris sportifs en ligne, notamment sur la plateforme 1xBet. Jugée au Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, l’affaire interroge sur les ravages de l’addiction au jeu, même dans les milieux bancaires. De 2,9 à 16 millions : la spirale du « pari miracle » Tout commence par une erreur… et un pari L’histoire débute avec un dépôt de 2,9 millions de FCFA effectué par une cliente, Marième Ndoye, pour l’ouverture d’un compte. Émile, seul au guichet, garde temporairement l’argent dans un tiroir en attendant le retour du directeur. Mais à son retour, l’enveloppe a disparu. Pris de panique, il tente alors de « se refaire » rapidement en pariant sur 1xBet afin de restituer la somme sans éveiller de soupçons. Malheureusement, le sort n’est pas de son côté. Il perd tout. Et au lieu de s’arrêter, il continue à jouer, espérant un miracle… jusqu’à détourner au total plus de 16 millions FCFA. Le procès : entre honte bancaire et plaidoyer humain Devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, la BOA réclame justice. Le procureur, de son côté, dénonce un détournement organisé et demande un an de prison ferme. La défense évoque un drame humain Mais la défense d’Émile Joseph Sarr plaide pour la compassion et l’erreur de jeunesse : « C’est un jeune brillant, fils unique, malade, et surtout victime de l’addiction aux jeux de hasard. Il reconnaît sa faute. Il n’a jamais fui. Il mérite une seconde chance. » Verdict attendu le 8 juillet En attendant le verdict prévu pour le 8 juillet, Émile reste en détention. À seulement 26 ans, ce stagiaire prometteur a tout perdu en croyant pouvoir tout regagner d’un simple pari. Aucun gain, aucune gloire. Juste une chute brutale, causée par une plateforme de jeu en ligne… et un moment de panique.     Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans leur lutte implacable contre le terrorisme, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont intercepté ce mercredi 25 juin 2025, un convoi logistique suspect entre Dougabougou et Point-A, dans la région de Ségou. À bord d’un tricycle conduit par deux civils, la cargaison était destinée à Diofoloko, une localité tristement réputée pour sa complicité avec les Groupes Armés Terroristes (GAT). Cette opération réussie est le fruit d’une vigilance renforcée et d’une collaboration de plus en plus active entre les FAMa et les populations locales. L’information ayant conduit à l’interception proviendrait de citoyens soucieux de rompre le silence face aux infiltrations terroristes. En ciblant la logistique véritable nerf de la guerre pour les groupes terroristes, les FAMa privent les ennemis de la paix de ressources essentielles. Cette interception empêche ainsi l’approvisionnement de Diofoloko, réduisant la capacité d’action des terroristes dans cette zone stratégique. La Rédaction Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 26 juin 2025, le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a célébré la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues. À cette occasion, l’Office Central des Stupéfiants (OCS) a une fois de plus respecté la tradition en procédant à l’incinération, à Dio Gare, de 76 tonnes 605 kg de drogues, dont la valeur marchande est estimée à des dizaines de milliards de francs CFA. Conformément à l’article 136 de la loi sur les stupéfiants, qui prévoit que toutes les drogues saisies doivent être détruites par des moyens appropriés, le Colonel-major Fousseyni Keita, Directeur général de l’OCS, accompagné des membres de la Commission nationale de destruction (mise en place le 5 mars 2021 par l’Arrêté N°2021-0643/MSPC-SG), a procédé à la mise à feu des produits stupéfiants, des psychotropes, des médicaments contrefaits ainsi que des chichas et accessoires saisis par les unités de l’OCS, de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Selon le Colonel-major Fousseyni Keita, cette année, au niveau national, l’incinération porte sur une quantité totale de 128 tonnes de drogues saisies entre le 27 juin 2024 et le 26 juin 2025 par les antennes OCS de Bamako Rive gauche, Bamako Rive droite, la CAAT (Cellule Aéroportuaire Anti-Trafic), ainsi que celles de Koulikoro, Dioïla, Sikasso, Kita et Douentza, en collaboration avec la Police nationale, la Gendarmerie nationale, la Douane et le Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens. « Cette cérémonie vise à montrer à la population que ces produits dangereux saisis ne peuvent qu’être détruits à travers l’incinération. Elle a pour objectif de protéger la santé de nos populations contre les méfaits de leur consommation », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs précisé que parmi les personnes interpellées par l’OCS, 70 % sont des jeunes consommateurs, dont 25 % de filles, et 5 % sont des personnes âgées. Dans son intervention, le maire de la commune de Dio Gare, M. Daouda Kane, a souligné que la destruction publique de ces substances illicites constitue un signal fort et un acte d’une portée importante, car la consommation de drogue n’épargne aucune communauté et menace nos familles, nos jeunes et notre avenir collectif. Et d’ajouter que « aujourd’hui, le trafic et la consommation de stupéfiants prennent des proportions inquiétantes au Mali, exposant particulièrement les populations les plus vulnérables ». Pour sa part, M. Sidy Mohamed Samaké, du regroupement « Un Mali sans Drogue », a salué la célébration de cette journée à sa juste valeur, qui, selon lui, cadre parfaitement avec les missions et les visions de leur regroupement visant à faire du Mali un pays sans drogue. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 26 juin 2025, les Forces Armées Maliennes (FAMA), dans leur dynamique de sécurisation de l’ensemble du territoire national, ont neutralisé à l’ouest de Telabit, à 117 km au nord-est de Kidal, un pick-up transportant des terroristes. Selon le communiqué de l’État-Major Général des Armées, la neutralisation de ces ennemis de la paix est intervenue après un temps d’observation et de vérification. Ce même jour, à 50 km au sud de Tessalit, les vecteurs aériens ont également ciblé avec succès un autre pick-up. Le véhicule, qui croyait échapper à la surveillance aérienne, a été complètement détruit, précise le communiqué. Enfin, l’État-Major Général des Armées félicite les hommes pour la précision des frappes et salue la bravoure des unités combattantes. Mohamed Kanouté Source : Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le spectre d’une nouvelle paralysie de l’administration territoriale malienne a été évité de justesse. Face à la menace d’une grève de 72 heures annoncée pour le mercredi 25 juin 2025, le gouvernement a multiplié les efforts pour répondre aux revendications des syndicats des fonctionnaires des collectivités territoriales relevant du cadre de l’administration générale. À l’issue d’un dialogue tendu mais constructif, les autorités et les représentants syndicaux, notamment ceux du SYNTRACT-MALI et du SNACT, ont trouvé un terrain d’entente. Résultat : la levée du mot d’ordre de grève dès le lundi 23 juin. Une décision rendue possible grâce à une série d’engagements pris par le gouvernement, dans le but de désamorcer une crise aux lourdes conséquences sociales et administratives. Au cœur des doléances syndicales : les retards persistants dans le paiement des salaires et le non-versement des arriérés accumulés. Pour y remédier, l’État s’est engagé à verser 100 % de la Dotation d’Appui au Fonctionnement des Collectivités Territoriales (DAFCT) pour l’année 2025 dès le mois de juillet, permettant ainsi aux collectivités de régulariser la situation salariale de leurs agents. Concernant les 6 milliards de FCFA d’arriérés relatifs aux exercices précédents, un plan de remboursement échelonné a été annoncé : 1,2 milliard FCFA en juillet 2025 1,4 milliard FCFA en août 2025 1,4 milliard FCFA en novembre 2025 Mais les avancées ne se limitent pas aux aspects financiers. Le gouvernement a également accepté : de garantir uneprise en charge durable des salaires dans le cadre du Pacte de stabilité sociale et de croissance économique, de mettre en place unmoratoire de six mois sur le rejet des avantages octroyés par délibérations locales, en attendant la signature de l’arrêté interministériel prévu par le statut des fonctionnaires des collectivités territoriales, et surtout, deformaliser un cadre de dialogue permanent entre les syndicats et le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MATD), afin d’assurer un suivi plus apaisé des revendications. Si la suspension de la grève apporte un souffle de soulagement aux populations et aux agents des collectivités, les syndicats demeurent vigilants quant à l’application effective des promesses. Cette médiation réussie permet néanmoins au pays d’éviter une nouvelle crise sociale, dans un contexte national déjà fragilisé par des tensions économiques persistantes. Coulibaly A.Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis plusieurs semaines, des groupes armés terroristes tentent d’infiltrer la région de Ségou, notamment la ville de Konobougou, dans le but de semer la terreur à travers des attaques coordonnées dans les localités environnantes. Dans la nuit du lundi 23 juin 2025, aux environs de 21 heures, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont vigoureusement repoussé une attaque terroriste contre la ville de Konobougou, située à 28 km de Fana et à 80 km de Ségou. Cette nouvelle attaque, menée par des hommes armés non identifiés, visait à instaurer un climat de chaos et de peur parmi la population. Selon des sources sécuritaires, l’assaut a malheureusement coûté la vie à un élément des Forces de Défense et de Sécurité : le Sergent de Police Yacouba Hamidou Diarra, matricule 21091, membre de la 29e promotion de la Police Nationale, en service au Groupement Antiterroriste de la Police. L’attaque a également occasionné des dégâts matériels. Du côté ennemi, plusieurs terroristes ont été neutralisés grâce à la réactivité, au courage et au professionnalisme des FAMa. La hiérarchie militaire appelle la population à redoubler de vigilance et invite les citoyens à collaborer en fournissant tout renseignement susceptible d’aider les forces armées dans leur lutte contre le terrorisme. À noter que le défunt Sergent Yacouba Hamidou Diarra sera accompagné à sa dernière demeure ce mercredi 25 juin 2025, lors d’une cérémonie prévue à l’École Nationale de Police. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les chiffres sont alarmants et en disent long sur l’ampleur du fléau de la drogue parmi la jeunesse malienne. C’est le Médecin-Colonel Ismaël Macalou, Secrétaire permanent de la Mission interministérielle de coordination de la lutte contre la drogue, qui a tiré la sonnette d’alarme lors de son passage sur le plateau de l’émission « Info Brut ». Sans détour, il a dressé un tableau préoccupant de la situation, révélant que 70 % des jeunes Maliens consomment de la drogue, dont 25 % de filles. Une réalité d’autant plus inquiétante qu’elle touche une frange de la population considérée comme l’avenir du pays. Selon le Médecin-Colonel Macalou, la consommation de drogue au Mali a atteint un seuil critique qui nécessite une réaction rapide et coordonnée. Il a souligné que la drogue devient une maladie lorsque le consommateur développe une dépendance, rendant la prise en charge plus complexe. Il a également classé les drogues en trois grandes catégories : Les stimulants Les perturbateurs Les dépresseurs Fait tout aussi préoccupant, seulement 20 % des consommateurs acceptent de consulter un professionnel de santé pour se faire traiter. Concernant la prise en charge, le Médecin-Colonel Macalou insiste sur l’importance d’un traitement précoce, soulignant les quatre niveaux d’usage identifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : usage simple, usage à risque, usage massif et dépendance. Il précise que trois facteurs clés conditionnent la réussite du traitement d’une personne dépendante : La motivation du patient à se soigner ; La volonté manifeste de s’engager dans le processus de guérison ; La détermination à suivre le traitement jusqu’au bout, dans un environnement sain et favorable. Enfin, il a insisté sur l’importance de la sensibilisation, qu’il considère comme une arme efficace pour prévenir et dissuader les jeunes de se tourner vers la drogue. Une stratégie de communication à grande échelle, selon lui, s’impose pour enrayer le phénomène. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre des opérations de surveillance territoriale, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont mené avec succès plusieurs frappes ciblées contre des bases et positions terroristes. Le vendredi 20 juin 2025, une frappe a été menée contre un pick-up stationné à 38 km au nord-est de Dioura, dans le cercle de Ténenkou. Le véhicule transportait du matériel ainsi que du personnel terroriste. Le samedi 21 juin 2025, au cours d’une mission de reconnaissance offensive dans le secteur de Kwalmadina Kagoro, cercle de Bourem, les FAMa ont démantelé quatre bases terroristes dans la localité de Bakaribougou. Lors de cette opération, elles ont récupéré des radios Motorola, ainsi que des images et des vidéos. Le dimanche 22 juin 2025, un drone des FAMa a détruit un stock de carburant appartenant aux terroristes dans la localité de Banguel, secteur de Ber. Ce même jour, selon un communiqué de l’État-Major Général des Armées, les FAMa ont également neutralisé deux informateurs terroristes lors d’une patrouille dans la zone de Gounguédé, située à 7 km au sud-est de Mourdiah. Ces individus étaient identifiés comme les principaux guetteurs des mouvements des FAMa dans la zone. Deux radios talkie-walkie et plusieurs téléphones portables ont été saisis, précise le communiqué publié ce dimanche 22 juin 2025. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs chevronnés de la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude (DRLF) des Douanes maliennes ont réalisé, ce samedi 21 juin 2025, une spectaculaire saisie de 515 cartons de médicaments contrefaits dissimulés dans des compartiments aménagés à l’intérieur d’un camion-citerne, garé à Banancoroni, en périphérie de Bamako. Ce coup de filet remarquable résulte de l’exploitation minutieuse d’un renseignement faisant état d’un camion suspect dont le contenu suscitait de vives interrogations. Sur les lieux, les agents de la DRLF ont découvert avec stupéfaction un important lot de médicaments illicites dissimulés dans la citerne à la place du carburant. Selon les enquêteurs, le véhicule, apparemment ordinaire et destiné au transport de carburant, avait été modifié de manière professionnelle pour contenir un impressionnant stock de produits pharmaceutiques contrefaits, notamment des substances dopantes et des aphrodisiaques illicites, destinés à alimenter les sites d’orpaillage clandestins. L’intervention s’est déroulée dans un dépôt discret, situé derrière le quartier de Sénou, à Banancoroni, où le camion s’apprêtait à être déchargé. La fouille a permis de découvrir cinq compartiments entièrement remplis de colis pharmaceutiques. Au total, 515 cartons ont été extraits de la citerne, et 450 autres cartons ont été saisis dans le dépôt, portant à 965 le nombre total de cartons de médicaments contrefaits interceptés lors de cette opération. Cette affaire illustre une fois de plus l’ingéniosité et l’audace des réseaux de fraude, prêts à détourner les usages logistiques et à employer des moyens sophistiqués pour échapper à la vigilance des services de contrôle. Sous l’autorité du Directeur Général des Douanes, l’Inspecteur général Amadou KONATÉ, les services spécialisés poursuivent sans relâche leur mission de protection de la sécurité sanitaire et de préservation de l’ordre public. Le Directeur Général a tenu à rappeler que toute infraction à la réglementation douanière fera l’objet de sanctions exemplaires, à la hauteur des préjudices causés aux populations. Mohamed Kanouté Source : Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
  À A Kadiolo, ville relevant de la région Sikasso, le lavage de voitures et de motos est exercé surtout par les jeunes. Ces derniers se retrouvent aujourd’hui au cœur d’une controverse administrative qui interroge la répartition des rôles entre services publics. Récemment, le service d’hygiène local a mené une opération ciblant plusieurs stations de lavage auto-moto. Parmi les motifs invoqués figure la dégradation des routes, causée par les eaux usées issues de ces activités. Une accusation jugée déplacée par les opérateurs concernés, qui soulignent que ces routes, souvent non bitumées, sont régulièrement entretenues par les riverains eux-mêmes. Au-delà du fond de l’affaire, c’est la question de la compétence légale qui est soulevée. En effet, les textes en vigueur confient le contrôle de la pollution, des nuisances et des activités génératrices d’eaux usées au service de l’assainissement, de la pollution et des nuisances. Ce service est bel et bien présent à Kadiolo et mène également des actions de sensibilisation dans les mêmes secteurs. Ce chevauchement apparent des interventions soulève des doutes quant à la légitimité de l’action du service d’hygiène. Pour certains observateurs, cette situation pourrait être interprétée comme une forme d’abus de pouvoir administratif, voire une entrave au droit au travail. Ils plaident pour un rappel à l’ordre des services concernés, afin d’éviter les conflits de compétence et de garantir une gestion cohérente des enjeux de salubrité. Dans une ville où les activités informelles représentent un pilier de l’économie locale, il devient urgent que les services techniques concernés travaillent en synergie, dans le respect des attributions de chacun. La coordination interservices, le dialogue avec les citoyens et la clarification des rôles apparaissent comme des préalables indispensables pour concilier protection de l’environnement et respect du droit à une activité économique légitime. Saja Camara, Radio Foundara de Kadiolo     Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 23 juin 2025, le Chef du gouvernement a donné le coup d’envoi de la session de juin du baccalauréat. Les épreuves ont officiellement été lancées au centre Askia Mohamed de Bamako, où le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a personnellement ouvert l’enveloppe contenant les sujets de la première épreuve, la littérature en arabe. Il était exactement 8 heures du matin, sous une fine pluie annonciatrice de bénédictions, lorsque le Premier ministre a pris la parole devant les 855 candidats du centre. S’adressant à eux avec bienveillance et fermeté, il a déclaré que  « les sujets porteront sur les cours que vous avez reçus au cours de l’année scolaire. Restez concentrés et ne comptez que sur vos propres connaissances. Nous comptons sur la jeunesse et osons espérer que ce centre réalisera un taux de réussite de 100 %. » Le baccalauréat 2025 mobilise cette année 199 449 candidats sur toute l’étendue du territoire, dont 95 437 filles et 104 012 garçons, répartis dans 517 centres d’examen, y compris celui de Mberra, en territoire mauritanien, où les candidats réfugiés maliens ont pu également prendre part aux épreuves, grâce à la coopération exemplaire entre le Mali et la Mauritanie. Le Premier ministre a tenu à saluer cette collaboration internationale ainsi que les efforts soutenus du ministère de l’Éducation nationale, qui a su maintenir le calendrier scolaire malgré un contexte particulièrement difficile, marqué par les inondations du début d’année scolaire. Dans un souci de crédibiliser davantage les examens, le gouvernement malien a réaffirmé son engagement en faveur de l’intégrité et de la transparence. Le chef du gouvernement a assuré que tout est mis en œuvre pour prévenir les cas de fraude et garantir un déroulement paisible des épreuves. Il a également salué l’implication active des forces armées et de sécurité, sans lesquelles la couverture nationale de l’examen n’aurait pas été possible. La Rédaction       Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est par une lettre datée du mardi 17 juin 2025, adressée au ministre Mossa Ag Attaher, que Dr Boulaye Keita a annoncé sa démission de ses fonctions de Conseiller technique au Ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. Cadre reconnu pour sa rigueur, son expertise pointue des questions migratoires et son engagement au service de la diaspora, Dr Keita justifie sa démission par des « raisons personnelles et profondes », qu’il préfère, pour l’instant, garder confidentielles, tout en évoquant un recentrage stratégique de ses engagements professionnels. « Je pars aujourd’hui avec le sentiment de la mission accomplie, malgré les nombreux défis rencontrés. Je suis fier des actions menées aux côtés des différents ministres successifs dans cette mission noble, exaltante et passionnante au service du pays », écrit-il dans sa lettre de démission. Tout en quittant ses fonctions gouvernementales, Dr Keita ne tourne pas le dos à son domaine de prédilection. Au contraire, il affirme vouloir poursuivre autrement son engagement sur les enjeux migratoires, notamment dans les sphères scientifique, académique et institutionnelle. « Le moment est venu pour moi d’évoluer différemment sur cette thématique, afin de continuer à servir mon pays et la communauté scientifique. Je souhaite enrichir la réflexion sur les enjeux migratoires à l’échelle nationale, sous-régionale et internationale, tout en restant au service des compatriotes établis à l’étranger », précise-t-il. La démission inattendue de ce haut cadre respecté pour son patriotisme, son intégrité et sa connaissance approfondie des dynamiques migratoires, suscite déjà de nombreuses interrogations au sein du département et au-delà. Pour plusieurs observateurs, il ne fait aucun doute que cette décision soulèvera des discussions dans les jours à venir. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de leur mission de sécurisation et de défense du territoire national, les Forces Armées Maliennes (FAMa) poursuivent sans relâche leurs opérations de traque contre les groupes terroristes, tant sur le terrain qu’à travers leurs dispositifs de surveillance aérienne. Dans un communiqué rendu public ce jeudi 19 juin 2025, l’État-Major Général des Armées informe l’opinion nationale que les vecteurs aériens des FAMa ont détecté un pick-up transportant des terroristes dans la zone de Tessalit, à environ 225 km au nord-est de Kidal. Après une phase d’observation et de confirmation, l’appareil a été neutralisé avec succès, précise le communiqué. L’opération s’inscrit dans la stratégie globale de harcèlement des groupes armés terroristes opérant dans le septentrion malien. L’État-Major rassure par ailleurs que des reconnaissances sont toujours en cours dans la zone afin d’identifier et de neutraliser d’éventuels complices. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
  A l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de l’enfant africain, l’Avocat Sans Frontière-Canada, Wildaf et TEMEDT ont animé le lundi, 16 juin 2025 à la Maison de la presse, une conférence de presse sur les impacts de l’esclavage par ascendance sur les enfants maliens. Ils ont lancé une pétition pour accélérer le processus d’adoption d’une loi spécifique contre cette pratique qui protègerait davantage les victimes. Etaient face aux journalistes : la Coordinatrice juridique de l’Avocat Sans Frontière, Assomou Danouchka, le Président de TEMEDT  Ibrahim Ag Idbaltanat et la représentante de Wildaf, Aïcha Diarra. L’objectif de cette conférence de presse était d’alerter l’opinion publique et d’interpeller les autorités nationales sur la situation des enfants victimes de l’esclavage par ascendance au Mali. Selon Danouchka Assomou, il est inacceptable qu’au nom de la coutume, des enfants maliens soient enlevés, asservis et exploités. « L’esclavage par ascendance est un acte de violence et la coutume est utilisée pour légitimer l’injustice et faire taire les victimes. Or, cette coutume qui prive une personne de sa liberté, de ses droits ne devrait être tolérée ». Selon elle, l’esclavage, quelles que soient ses formes, n’est pas une tradition à préserver, mais à éradiquer plutôt. A l’en croire, au Mali, cette pratique persiste dans les régions telles que Tombouctou, Gao, Mopti et surtout Kayes. A ce jour, plus de 30 enfants victimes d’esclavage par ascendance sont recensés au niveau des organisations dans les régions susmentionnées. Elle invite alors tous les acteurs concernés à agir pour la justice et pour l’avenir de tous les enfants maliens. Pour Ibrahim Ag Idbaltanat, l’esclavage par ascendance est une violation grave des droits humains. Il a rappelé que la pratique existe sur toute l’étendue du territoire malien et invité les Maliens à l’abolir. Quant à la représentante de Wildaf-Mali, Aïcha Diarra, elle a démontré l’importance du partenariat de son Ong avec ASF-Canada. La réduction à l’état de domestique, l’exploitation sexuelle, la surveillance de troupeaux de bétails, les violences physiques, sévices corporels, privation de nourriture, mariage forcé, grossesses précoces sont le quotidien de ces innocents, a-t-elle déploré. Entre 2017 et 2020, a précisé Aïcha Diarra, plus de 100 plaintes ont concerné les cas de violences liées à l’esclavage par ascendance.  Elle a formulé deux recommandations. La première est la mise en place immédiate d’enquêtes et d’opérations policières coordonnées afin d’identifier les lieux de détention, de procéder à la libération des enfants enlevés et retenus contre leur gré. La seconde est l’effectivité des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces actes afin d’obtenir des décisions d’une justice claire mais aussi des réparations pour les enfants victimes. ACS et ses partenaires ont lancé une pétition pour accélérer le processus d’adoption d’une loi spécifique contre cette pratique qui protègerait davantage les victimes. Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
La société Aminata Konaté, promotrice de la marque Baramousso, est-elle en passe de devenir un mauvais élève en matière de protection des données à caractère personnel ? La question fait débat depuis quelques jours et suscite de vives interrogations. Jadis considérée comme une entreprise de référence et pourvoyeuse d’emplois pour des milliers de jeunes, elle vient d’être lourdement sanctionnée par l’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP) pour manquement à la législation en vigueur. Selon nos investigations, une mission de contrôle diligentée par l’APDP s’est rendue, le 19 mars 2025, dans les locaux de la société Aminata Konaté. Mais contre toute attente, les responsables de l’entreprise ont refusé de recevoir les agents de l’autorité, en dépit de l’envoi préalable de correspondances officielles annonçant leur passage. Ce refus constitue non seulement une infraction, mais aussi une entrave manifeste à l’action de l’APDP, comme le stipule l’article 65 de la loi n°2013-015 du 21 mai 2013 relative à la protection des données à caractère personnel. Au-delà de cette entrave, la société est également mise en cause pour avoir omis de remplir les formalités déclaratives obligatoires relatives à ses traitements de données personnelles. Face à ces manquements, l’APDP a ouvert une procédure d’instruction, au terme de laquelle elle a décidé d’infliger une amende de cinq (5) millions de FCFA à la société Aminata Konaté. Une mise en demeure d’un mois lui a également été adressée, l’enjoignant de régulariser sa situation. À défaut, des mesures coercitives supplémentaires pourraient être engagées. Cette décision de l’APDP rappelle à toutes les entreprises opérant au Mali que la protection des données personnelles est une obligation légale et non une simple formalité. La conformité à la loi est essentielle pour préserver la confiance des citoyens et garantir un environnement numérique sécurisé. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La puissance des forces aériennes ne se mesure pas uniquement au nombre d’appareils en service. D’autres facteurs entrent en jeu, notamment l’avancée technologique des avions de chasse, la capacité de projection sur de longues distances, la modernisation des équipements et le niveau de formation des pilotes. Une flotte composée d’appareils anciens et mal entretenus ne peut rivaliser avec une armée de l’air bénéficiant d’investissements massifs dans l’innovation et la logistique. La capacité à mener des opérations conjointes avec d’autres branches militaires, la supériorité en matière de renseignement aérien et l’intégration des nouvelles technologies, comme les drones et la guerre électronique, sont également des éléments clés. Les grandes puissances militaires allouent une part importante de leur budget de défense à leur aviation, avec des programmes de modernisation ambitieux. La possession d’avions de chasse de cinquième génération, comme le F-35 américain ou le J-20 chinois, donne un avantage stratégique en matière de furtivité et de supériorité aérienne. De plus, la présence d’avions ravitailleurs et de bombardiers stratégiques permet une intervention à grande échelle, bien au-delà des frontières nationales. Dans ce contexte, certaines nations se distinguent par leur capacité à dominer le ciel, que ce soit par le volume de leur flotte ou la sophistication de leurs appareils. 10 – France : une force compacte mais technologiquement avancée Avec 976 aéronefs, la France maintient une flotte aérienne de haute technologie, axée sur la polyvalence et la projection de puissance. Son fer de lance, le Rafale, joue un rôle clé dans les opérations militaires et les missions de dissuasion. La France dispose également d’une flotte de ravitailleurs Airbus A330-MRTT, essentielle pour les opérations longue distance, et de 13 satellites militaires dédiés au renseignement. 9 – Turquie : une modernisation en cours pour plus d’autonomie La Turquie aligne 1 083 aéronefs, avec une flotte largement composée de F-16 américains, dont 79 en cours de modernisation. Pour réduire sa dépendance aux États-Unis, Ankara développe son propre avion de chasse furtif, le TAI TF Kaan, dont l’entrée en service est prévue en 2027. Avec cet investissement, la Turquie ambitionne de devenir une puissance aérienne autonome. 8 – Égypte : une flotte nombreuse et diversifiée L’armée de l’air égyptienne compte 1 093 aéronefs, constituant l’une des plus grandes forces aériennes du Moyen-Orient. Elle s’appuie sur une flotte mixte, comprenant près de 200 F-16, 75 Mirage 5, 30 MiG-29, ainsi qu’une importante capacité d’hélicoptères de combat et de transport. L’achat de 54 Rafale entre 2015 et 2021 témoigne de sa volonté de moderniser son aviation militaire. 7 – Pakistan : un acteur stratégique en Asie du Sud Avec 1 399 aéronefs, le Pakistan s’est imposé comme une puissance aérienne majeure grâce à une flotte combinant des appareils américains et chinois. Son aviation repose principalement sur les F-16 américains et les JF-17 Thunder, développés en partenariat avec la Chine. Son programme de modernisation vise à renforcer sa défense face à l’Inde, son principal rival régional. 6 – Japon : une technologie de pointe pour contrer les menaces régionales Le Japon possède 1 443 aéronefs, misant sur des équipements de haute technologie pour garantir la sécurité de son espace aérien. Il aligne 150 F-15, 62 Mitsubishi F-2 et une quarantaine de F-35A. Le pays investit massivement dans le développement d’un nouvel avion de combat de sixième génération, pour rester à la pointe de l’innovation militaire. 5 – Corée du Sud : une puissance en pleine expansion Avec 1 592 aéronefs, la Corée du Sud dispose d’une armée de l’air moderne et bien équipée, conçue pour faire face à la menace nord-coréenne. Elle aligne notamment 118 F-16, 38 F-35A et 60 KAI FA-50, un chasseur développé localement. Séoul travaille aussi sur le KAI KF-21, un avion furtif destiné à renforcer son autonomie stratégique. 4 – Inde : une montée en puissance accélérée L’Inde se classe quatrième avec 2 229 aéronefs et un programme de modernisation ambitieux. Sa flotte repose sur un mélange d’appareils russes et occidentaux, avec 250 Sukhoï Su-30, 65 MiG-29, 44 Mirage 2000, ainsi que 36 Rafale. L’Inde développe aussi son propre chasseur, le HAL Tejas, avec un objectif de 200 exemplaires d’ici 2030. 3 – Chine : une force en expansion rapide La Chine dispose de 3 309 aéronefs, avec une industrie aéronautique en plein essor. Son arsenal comprend 387 J-7, 315 J-11, 243 J-10 et le J-20, un chasseur furtif conçu pour rivaliser avec les modèles américains. Pékin investit massivement dans les drones et l’intelligence artificielle pour développer des forces aériennes de nouvelle génération. 2 – Russie : une flotte imposante mais vieillissante Avec 4 292 aéronefs, la Russie conserve une puissante armée de l’air, bien que confrontée à des défis logistiques. Son aviation repose sur des modèles éprouvés, comme les Sukhoï Su-27, les MiG-29 et une centaine de bombardiers stratégiques, tels que le Tupolev Tu-95. Les pertes subies dans le conflit ukrainien ont cependant affaibli ses capacités opérationnelles. 1 – États-Unis : une domination incontestée Avec 13 043 aéronefs, les États-Unis possèdent de loin la meilleure de toutes les forces aériennes les plus puissantes du monde. L’US Air Force surpasse toutes les autres nations grâce à sa flotte impressionnante : 738 F-16, 377 F-15, 234 F-35, 150 bombardiers stratégiques et 500 avions ravitailleurs. Son budget colossal et son avance technologique garantissent une supériorité aérienne écrasante. Source : Yop.i frii.com   Boîte de commentaires Facebook [...]
Incontestable figure de proue de l’administration pénitentiaire malienne, le Général Abdoulaye Idrissa Maïga s’est trouvé présentement dans un tourbillon piégeur auquel il continue de résister avec retenue et opiniâtreté. Ayant gravi toutes les marches – notamment avec les postes de régisseur de la maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA), directeur adjoint de la DNAPES (Direction nationale de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée) avant d’accéder au sommet, l’actuel Directeur National aura longtemps fait le dos rond face à l’arbitraire. Mis aux arrêts pour une ténébreuse affaire d’introduction de drogue à la MCA –  en étant lui-même partie plaignante et déclencheur des enquêtes -, le Général Maïga affronte manifestement une cabale sans nom. Selon plusieurs sources concordantes, l’érection récente de la DNAPES en Direction générale est passée par-là. Le fauteuil qu’il occupe est lorgné de toutes parts et suscite des convoitises nouvelles à cause des attraits de son nouveau confort. Toutes choses que traduisent, au demeurant, les calomnies et vilénies véhiculées par les mauvaises langues sur son compte, à l’effet de jeter l’opprobre sur salir une procédure judiciaire lui ayant sagement accordé la liberté provisoire le 3 juin dernier, soit deux semaines après sa détention. Par ailleurs, malgré les insanités et injures d’animateurs mal intentionnés de réseaux sociaux, beaucoup ignorent que le Général Maïga a su déjouer par le passé d’autres grandes machinations dont l’affaire des 11 inspecteurs des services pénitentiaires. Tel le phénix qui renaît toujours de ses cendres, tout porte à croire que le général sortira blanchi et réhabilité de cette nébuleuse affaire. Un dénouement bienheureux qui serait tout à l’honneur du ministre de la justice Mamadou Kassogué, lequel s’y pris par une grande finesse d’esprit en optant pour une enquête administrative en vue de clarifier l’affaire. Amidou Keita le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Plusieurs chefs d’entreprises de divers secteurs d’activité sont tombées des nues en voyant sur la place publique des informations leur concernant et que seule l’APDP est censée détenir. On y trouve des structures des domaines de l’hôtellerie et de la restauration, de l’enseignement, de la communication, de l’hydrocarbure ou encore de la santé. Dans une mise en demeure largement diffusée sur les différentes plateformes, il est signifié aux différentes structures concernées de se conformer illico presto à la loi 2013 – 015 portant protection des données à caractère personnel, sous peine de sanctions pécuniaires allant de 5 millions à 20 millions et sans préjudice d’une poursuite au pénal par-devant le Pôle de lutte contre la cybercriminalité. Ce faisant l’APDP n’a chiche de verser elle-même dans le délit d’initié en faillissant à son devoir de protection de l’identité des structures répressibles. Cette vocation naturelle de l’Autorité s’est visiblement éclipsée au profit d’une boulimie fiscale d’autant plus décriée qu’elle la transforme quasiment en L’APDP était un service d’assiette ? En tout cas, à l’allure où s’exercent ses pressions sur les entreprises de droit malien, l’Autorité de Protection des Données Personnelles n’a rien à envier aux plus redoutables services de recouvrement, aux yeux de ses différentes cibles. Certaines d’entre elles confient ne plus savoir où donner de la tête et se plaignent d’une palette fiscale à se perdre dans les dédales des données personnelles taxables. Par exemple, en dépit du poids de la crise sur le secteur de l’hôtellerie, une structure de cette catégorie peut être astreinte au paiement de plus d’1 million de nos francs pour l’accès ou l’utilisation de données personnelles pour des besoins divers. On y dénombre l’utilisation des caméras surveillance, les gestions administratives, du personnel et des recrutements, le registre de présence, les fiches de paie, etc. Les déclarations ou demandes d’autorisation pour chacun de ses différents traitements alimente la cagnotte de l’APDP d’un montant qui varie entre 100 000 et 200 000 francs CFA. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Le poste de sécurité de Pelengana, localité située dans la région de Ségou, a été la cible d’une attaque armée dans la soirée du mardi 10 juin 2025. Des individus armés non identifiés ont ouvert le feu sur la position tenue par les Forces Armées Maliennes (FAMA). Grâce à une riposte rapide et déterminée, les soldats en poste ont réussi à repousser les assaillants, les contraignant à battre en retraite. Selon des sources locales, des renforts ont été immédiatement déployés pour sécuriser la zone et lancer une opération de ratissage visant à retrouver les auteurs de l’attaque. Pour l’heure, aucun bilan officiel n’a été communiqué, mais une enquête est en cours pour établir les circonstances précises de cette attaque. Nous y reviendrons Dily Kane Mali24. Boîte de commentaires Facebook [...]
Longtemps recherché par les enquêteurs du commissariat de police de l’hippodrome en commune II du district de Bamako, pour association de malfaiteurs, braquage à main armée, détention illégale d’arme à feu et tentative d’assassinat ,la bande de braqueurs conduite par HK alias sorcier mord à l’hameçon . Il s’agit de H.K alias amasékou, chef de gang, âgé de 30 ans, M.K, âgé de 25 ans, O.K, âgé de 28 ans et M.Ko, âgé de 30 ans, qui ont interpellés par les enquêteurs du commissariat de police de l’hippodrome pour association de malfaiteurs, braquage à main armée, détention illégale d’arme à feu et tentative d’assassinat.   En effet leur arrestation fait suite à l’exploitation minutieuse d’une piste donnée par les enquêteurs et une opération menée ce 13 juin 2025 à permis de mettre le grappin sur eux . Une investigation menée à permis aux enquêteurs de saisir trois (03) motos, trois (03) armes à feu de fabrication artisanale, garnies de onze (11) cartouches et deux (02) étuis vides. Il ressort des informations données par les sources sécuritaires que cette bande de cinq (05) membres dont le cinquième déjà incarné était équipée de trois (03) armes à feu et ils sont à l’origine de cinq (05) braquages commis entre le mois d’avril dernier à nos jours. Et cette série d’attaques armées a causé un préjudice de plus de trente (30) millions de francs CFA, dérobés sous la menace des armes, qu’ils usaient souvent et les suspects ont été formellement identifiés par certaines de leurs victimes. Selon le Commissaire Divisionnaire Yamadou GOUMANÉ en charge du commissariat de l’hippodrome ,ces arrestations témoignent une fois de plus, l’engagement des Forces de l’ordre contre toutes les formes de criminalité, conformément aux directives du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf KONÉ, et avec le soutien du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Le Commissaire chargé de l’Hippodrome a salué le travail abattu de ses hommes et a appelé la population à collaborer activement en signalant tout acte suspect afin d’assurer des personnes et de leurs biens . Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ils sont au total 46 506 candidats dont 19 813 filles et 26 993 garçons répartis entre 145 centres d’examens, sur toute l’étendue du territoire national en lice au compte des examens du Brevet de Techniciens ( BT 1 et 2) session de juin 2025. Le lancement officiel des épreuves écrites s’est déroulé ce lundi 16 juin 2025 dans les locaux de l’Ecole Centrale pour l’Industrie, le Commerce et l’Administration(ECICA) de Bamako, dans l’Académie d’Enseignement de Bamako, Rive gauche. Placé sous la présidence du ministre de l’Education Nationale, Dr Amadou SY SAVANE les épreuves écrites des examens du Brevet de Techniciens (BT1 et 2 ) se tiennent dans un contexte ,particulier marque par la moralisation des examens de fin d’année, en vue de redorer le blason de l’école malienne, qui jadis faisait la fièvre de la sous région. Sur place le chef du département de l’Education, accompagné d’une forte délégation, a prodigué des conseils aux surveillants et visité quelques salles d’examen. Il a ensuite procédé à l’ouverture officielle de la première enveloppe contenant les sujets , tout en invitant les uns et les autres à la rigueur et surtout à la vigilance. Le Ministre de l’Education Nationale, Dr Amadou SY SAVANE a exhorté les candidats de rester serein et surtout concentré car les sujets correspondent aux apprentissages qu’ils ont reçus au cours de l’année scolaire. Il a par ailleurs salué et remercié tous les acteurs et partenaires de l’éducation pour les efforts louables en vue d’aider l’école malienne. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
En vue de lutter contre les dégâts liés par la divagation des animaux en cette de période de Semi ,au sein de la commune rurale de Yorosso ,M. Abdoulaye Goïta à dans une correspondance adressée à la population notamment aux propriétaires d’animaux que la fourrière est désormais ouverte pour les animaux en divagation. Selon les termes de la correspondance de M. Abdoulaye Goïta ,maire de la commune rurale de Yorosso, cette nouvelle fourrière n’est pas faite pour s’enrichir, mais plutôt pour lutter contre la divagation des animaux. Les prix de garde provisoire des animaux sont fixés comme suit : Bovins ,asins et équins 1000 FCFA par jour et par tête. Ovins /Caprins 500 FCFA par jour et par tête. M. Abdoulaye Goïta ,maire de la commune rurale de Yorosso rappel dans sa correspondance que les dégâts lies à la divagation des animaux surtout en cette période de Semis ne sauraient être tolérés conformément à la réglementation en vigueur et aussi la remise des animaux aux propriétaires est conditionnée à la fourniture d’une pièce d’identité. La fourrière reste ouverte 24/24 et les contrevenants seront sévèrement punis . Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Secrétaires généraux du Syndicat National des Travailleurs des Collectivités Territoriales du Mali (SYNTRACT-Mali) et du Syndicat National des Agents des Collectivités Territoriales (SNACT) réunis en plateforme appelée Plateforme d’Actions des Syndicats du Secteur de l’Administration Générale (PASSAG), entend observer une grève de 72 heures. Un ras-le-bol qui découle de l’insouciance des plus hautes autorités face à leurs points de revendication.  Dans un préavis de grève adressé le 10 juin dernier au Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, les syndicats membres de la plateforme ont expliqué les raisons de cette grève qui sera observée sur l’ensemble du territoire national si rien n’est fait. Les raisons sont liées aux rejets des primes et indemnités adossées à une Délibérations des Conseils des Collectivités territoriales et des primes et indemnités allouées par Délibérations des Conseils des Collectivités territoriales. L’autre raison est l’injustice flagrante créée par l’Etat entre les fonctionnaires d’une même Fonction Publique des Collectivités Territoriales, c’est-à-dire les fonctionnaires des collectivités territoriales du cadre de la santé et du Développement social et du cadre de l’éducation payés par l’Etat et ceux du cadre de l’Administration Générale payés par les ressources insuffisantes des Collectivités Territoriales. Dans le préavis, les syndicats dénoncent également le retard constaté dans la mise en œuvre des points d’accords contenus dans les procès-verbaux de conciliation entre les syndicats (Syntract et Snact) et le Gouvernement et le non-paiement régulier des salaires des fonctionnaires des Collectivités territoriales du cadre de l’Administration Générale pendant plusieurs mois, choses que les travailleurs des collectivités ne méritent pas en raison de leurs efforts, sacrifices et leur contribution au développement du Mali.  Après des négociations sans succès et années de patience dans les conditions difficiles, les syndicats estiment que trop c’est trop et exigent la mise en œuvre diligente de tous les points d’accord non éteints des procès-verbaux de conciliation signés entre les 02 syndicats de la Plateforme et le Gouvernement, les Secrétaires généraux du Syndicat National des Travailleurs des Collectivités Territoriales du Mali (SYNTRACT-Mali) et du Syndicat National des Agents des Collectivités Territoriales (SNACT) réunis en plateforme appelée Plateforme d’Actions des Syndicats du Secteur de l’Administration Générale (PASSAG). Sans quoi une grève de 72 heures reconductible à 120 heures à compter du lundi 30 juin 2025 sur toute l’étendue du territoire national est inévitable. « Tout en vous rassurant de nos disponibilités habituelles à œuvrer pour une fonction publique des Collectivités territoriales juste, attrayante, respectueuse et respectée, nous vous prions Monsieur le ministre, de recevoir l’expression de nos considérations distinguées », concluent-ils. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Comme on le sait, l’infraction à la loi pénale peut donner naissance à deux actions : une action publique pour l’application des peines et une action civile qui a pour but la réparation du préjudice subi par la victime de l’infraction. Ce qui nous intéresser ici est l’action publique pour l’application des peines en français facile. L’article 8 du Code de Procédure Pénale dispose que : « L’action publique pour l’application de la peine s’éteint par la mort du prévenu, de l’inculpé, ou de l’accusé, la prescription, l’amnistie, l’abrogation de la loi pénale et la chose jugée. Ces différentes appellations tiennent compte des différentes phases du procès pénal où l’auteur présumé prend des qualificatifs différents selon que l’on est respectivement à l’enquête, à l’information judiciaire, devant le tribunal statuant en matière correctionnelle ou de simple police ou alors devant le tribunal statuant en matière criminelle (cours d’assises ). Ainsi, peu importe le stade auquel il survient, le décès de l’auteur présumé d’une infraction éteint l’action publique. Cette solution se justifie par le principe de la personnalisation des peines. Ce principe s’oppose à ce que les héritiers de l’auteur d’une infraction ne soient punis à sa place, la responsabilité pénale ayant un caractère essentiellement individuel. Une telle solution ne souffre en principe d’aucune exception. NB/ L’action publique s’éteint uniquement pour l’auteur de l’infraction et nom les complices et co-auteurs s’ils sont connus et identifié. VOTRE SERVITEUR . Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Thomas Eckert, vient de visiter le siège de l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation des Manuscrits pour la Défense de la Culture Islamique (SAVAMA-DCI). Lors de cette visite, il a pu observer les techniques de préservation des manuscrits et échanger avec le Président Exécutif de l’ONG, Abdel Kader Haidara, sur l’importance cruciale de la protection des manuscrits anciens. SAVAMA-DCI a pour mission de contribuer à la protection, la sauvegarde, la valorisation et l’exploitation de ces précieux trésors culturels. . Ces manuscrits, toujours conservés à Bamako, ont été protégés des pillages, des destructions et d’une mauvaise conservation. Actuellement, plus de 5 millions d’images de manuscrits sont disponibles auprès de SAVAMA-DCI, prêtes à être exploitées. Thomas Eckert a également pris note des préoccupations de l’ONG durant sa visite. Impressionné par la richesse des manuscrits, couvrant divers sujets et siècles, et ayant été numérisés pour préserver l’héritage culturel du pays, il a souligné le travail exceptionnel accompli par l’association. Il a promis que l’Union européenne poursuivra son soutien actif à SAVAMA-DCI dans l’espoir d’un avenir plus prospère. Le Promoteur Cheick Abdelkader Haidara a exprimé sa satisfaction quant à cette visite, , et a fait part de son espoir que l’institution européenne les accompagnera dans l’acquisition d’équipements et dans la gestion des ressources humaines nécessaires pour atteindre leurs objectifs.   Papa Boubeye Journaliste Boîte de commentaires Facebook [...]
Ça y est ! Le doute vient d’être complément levé sur le sort du sinistre coupeur de tête de Fana qui a tant défrayé la chronique ces dernières années. Répondant au nom de Aldjouma Djibo, ce redoutable meurtrier a été interpellé le 12 août 2021 et est décédé en détention le 30 janvier 2025 des suites de maladie. Cette information a été donnée le mardi dernier par le maire de la commune urbaine de Fana Abdoulaye Coulibaly sur une radio de la place. L’information sur l’interpellation et le lieu de détention de Aldjouma Djibo avait été gardé secret car les autorités politiques administratives de la localité pour des raisons de sécurité publique. Car il faut noter que l’individu avait crée une véritable psychose au sein de la population avec une série de meurtres avec préméditation dont le mode opération consistait à trancher la tête de ses victimes. Ainsi, il ressort que parmi ces bourreaux on y retrouve une dame et son enfant, un albinos, le gardien des matériels d’une société de téléphonie…En tout, ce sont dix cas de meurtres qui sont reprochés à Aldjouma Djibo. Ces atrocités avaient même poussé des associations a dénoncé ces actes barbares à travers des marches. Ainsi son interpellation a été perçue comme un acte de soulagement par les autorités qui avaient filtré l’information. Aussi, il a fallu près de 6 mois après son décès que son interpellation et sa mort en détention soient rendues publiques par une autorité en l’occurrence le maire de Guegneka Abdoulaye Coulibaly qui a révélé la nouvelle lors de sa présentation de ses vœux à la population sur la radio Guegneka de de MC Diafari Diarra lors de la fête de tabaski. »La chose qui inquiétait de plus la population de Fana était les atrocités du coupeur de tête. Dieu merci, il a été interpellé par les forces de sécurités et placé en détention mais il est décédé en détention. Aujourd’hui nous pouvons dire qu’il n’y a plus de crainte à son sujet car certains avaient même laissé la ville de Fana à cause de lui », a témoigné le maire Abdoulaye Coulibaly. Kassoum Théra Aujourd’hui Mali Boîte de commentaires Facebook [...]
Le conseil des Ministres de ce mercredi a adopté un projet de loi, de révision de la Charte de la Transition qui accorde au président de la transition, le Général Assimi Goita, un mandat de 5 ans renouvelable à partir de 2025, à l’instar de ses pairs de la Confédération AES. Les maliens ne sont pas sur la même longueur d’ondes depuis l’annonce de cette loi. Si le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM) a appris avec satisfaction l’adoption de cette loi, il trouve que la décision répond aux profondes aspirations du Peuple Malien, en ce sens qu’elle confirme le Général d’Armée Assimi GOÏTA dans ses fonctions de Président de la République pour une période de cinq (5) ans renouvelable. « Cette initiative va à l’encontre des aspirations profondes de nos concitoyens, qui n’ont pas donné mandat pour une telle démarche. La transition est une période d’exception, qui doit être guidée par la nécessité de restaurer l’ordre constitutionnel, la démocratie et l’État de droit », rétorque Moctar Ousmane SY, qui précise que le Mali a aujourd’hui besoin de perspectives claires et d’institutions légitimes issues d’élections crédibles, et non d’une transition qui s’éternise. L’ancien premier ministre Moussa Marra trouve évoque une énorme crainte pour l’avenir immédiat du pays. Au-delà des aspects légaux plus que contestables, estime-t-il, c’est surtout le signal lancé par les autorités qui inquiète. Moussa Mara trouve inopportune la décision en raison de la crise économique qui paupérise des pans entiers de notre société et trouve que la nouvelle d’une transition interminable présente aux Maliens la perspective d’une souffrance sans fin, ajoutée à la crise sécuritaire et la situation politique. « Je demande à nos autorités de mesurer ces menaces de manière appropriée et de revoir leur position eu égard au principe qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire », demande-t-il. Pour Yeah Samaké, ce texte, élaboré sans légitimité populaire ni débat inclusif, viole l’esprit de la transition telle que promise au peuple malien après le double coup de force de 2020 et 2021. « Il institutionnalise la confiscation du pouvoir par une minorité et ferme la porte à un retour pacifique à l’ordre constitutionnel », s’indigne-t-il. Au lieu d’ouvrir un nouveau chapitre d’espoir, il pense que cette décision grave entérine l’autoritarisme, affaiblit les institutions, et expose la nation à de nouvelles instabilités politiques, économiques et sociales. « Je m’élève fermement contre ce projet de loi qui trahit les sacrifices consentis par les citoyens et les forces vives de la nation pour une gouvernance fondée sur la légitimité, la transparence et l’alternance », conclut Yeah Samaké. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La triste nouvelle tombée ce mercredi 11 juin 2025 à Koulikoro( Souban) s’est répandue comme une traînée de poudre à travers la cité de Meguetana . Mr Broulaye TRAORÉ, chef de division finance, en service à la comptabilité de la COMANAV de Koulikoro trouve la mort des suites d’un accident de la circulation ce mercredi 11 juin 2025 entre Souban et le lycée PI XII de Koulikoro. Selon les témoins Mr Broulaye TRAORÉ, chef de division finance, en service à la comptabilité de la COMANAV de Koulikoro à percuté un camion-benne stationné au bord de la route. Face à la gravité de l’impact du choc , le motocycliste rendu l’âme sur place . Informés les agents de la protection civile ce sont rendu sur place pour constater les faits et le corps sans vie de Mr Broulaye TRAORÉ fut transporté à la morgue de l’hôpital régionale de Koulikoro. Sur place c’était l’amertume la consternation et l’indignation face à la volonté divine ,car Mr Broulaye TRAORÉ était un homme dévoué, sympa et surtout d’un commerce agréable et son décès brutal est une lourde perte pour la COMANAV de Koulikoro. Cet accident tragique rappelle encore une fois de plus le respect du code de la route et surtout le stationnement des camions bennes au bord de la route au sein de la région de Koulikoro. A noter que Mr Broulaye TRAORÉ chef de division finance de la COMANAV à été accompagné ce jeudi 12 juin 2025 par une grande foule dans sa dernière demeure Dors en paix Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 10 juin 2025, le Colonel-major Ousmane Sangaré, gouverneur de la région de San, a présidé la cérémonie officielle de lancement de la 625ᵉ édition du Festival Sanke Mô, sur le terrain d’athlétisme de San (quartier Hamdallaye). L’événement s’est déroulé en présence des autorités administratives et communales, des responsables des régions de San et de Ségou, des représentants du Conseil National de Transition (CNT), des légitimités traditionnelles, des acteurs culturels, des ressortissants de San vivant à Bamako ainsi que de nombreux invités venus de divers horizons. Un festival placé sous le signe de l’unité et de la cohésion Placée sous le thème « Festival Sanke Mô : notre identité culturelle d’unité, de cohésion et de développement dans la Confédération des États du Sahel (AES) », cette 625ᵉ édition se veut bien plus qu’une simple célébration culturelle. Elle incarne l’attachement profond à l’identité culturelle, aux valeurs spirituelles et à la richesse des traditions dans la région de San. Le Festival Sanke Mô s’inscrit pleinement dans la dynamique nationale décrétant l’année 2025 comme l’Année de la Culture par les plus hautes autorités du pays. Il témoigne de l’engagement fort des populations locales à préserver et promouvoir le patrimoine culturel immatériel du Mali. Un programme riche et fédérateur Du 10 au 15 juin, la ville de San vibrera au rythme des festivités à travers un programme varié : danses rituelles, chants traditionnels, offrandes symboliques, expositions artisanales, conférences-débats, animations folkloriques et visites de stands. Les organisateurs promettent une édition mémorable qui comblera les attentes des milliers de participants venus des quatre coins du pays et de l’étranger. Pour la population locale, ce festival représente également une opportunité économique à travers des activités génératrices de revenus, notamment la vente de produits artisanaux, la restauration traditionnelle, et la promotion du savoir-faire local. Un événement majeur du calendrier culturel malien Dans son allocution, le Colonel-major Ousmane Sangaré s’est dit honoré de présider cette édition exceptionnelle, qu’il a qualifiée de « pilier du patrimoine culturel malien ». Il a souligné que le Festival Sanke Mô est un espace d’expression de la diversité culturelle, mais aussi un levier de renforcement du vivre-ensemble, de la paix, de la tolérance et de la cohésion sociale. En cette période charnière pour les pays membres de l’AES, ce rendez-vous ancestral prend une dimension symbolique forte, rappelant que la culture reste un facteur fondamental de rassemblement et de résilience collective. Mohamed KanoutéMali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ces dernières semaines ont été marquées par des incursions des terroristes contre des positions des Forces de défense et de sécurité dans plusieurs localités du pays. Dr Aly Tounkara, expert sur les questions de défense et de sécurité au Centre des études sécuritaires et stratégiques au Sahel (CE3S), livre ici son analyse sur ces derniers développements sur le plan sécuritaire. Il se prononce aussi sur les comportements à adopter par les populations et sur les actions à mettre en œuvre parallèlement à l’action militaire pour venir progressivement à bout de la nébuleuse terroriste  L’objectif étant d’amener les populations à délégitimer les actions militaires en cours et dans le même temps, obtenir un changement de pouvoir. Car, ces actions opportunistes ont pour finalité de créer la psychose auprès des populations, de créer un sentiment de délégitimation vis-à-vis de l’élite militaire au pouvoir et par ricochet, amener les populations à rejeter l’existant. Pour Dr Aly Tounkara, la recrudescence des attaques terroristes ces dernières semaines prouve qu’en dépit des efforts que consentent les éléments des Forces de défense et de sécurité dans la destruction des quartiers généraux des groupes radicaux violents, ceux-ci continuent à se métastaser à partir des poches qu’on ne pouvait pas imaginer. Pour lui, ces groupes ont adopté une attitude expansionniste dont la particularité est son caractère opportuniste. «On se rend compte que ce sont des axes ou postes stratégiques qui sont de plus en plus attaqués par les groupes radicaux violents à travers le pays», souligne l’expert, pour qui, il y a une volonté d’étendre la menace sur l’ensemble du territoire. Pour le chercheur, ces attaques multiples dirigées contre les positions des Forces de défense et de sécurité dans le Centre, dans les régions dites Nord du Mali et même au Sud du pays poussent aussi à s’interroger sur le nombre d’hommes et de matériels déployés dans ces différents camps et unités mixtes. Mieux, les quartiers généraux de ces groupes ont été défaits, la vitesse avec laquelle l’action violente était perpétrée par ceux-ci a été réduite de même que la manière ou la banalité avec laquelle, ils s’attaquaient aux symboles de l’État a été défaite. L’expert sur les questions de défense et de sécurité au CE3S soutient que tous ces éléments font dire au ministre de la Défense et des Anciens combattants que les groupes radicaux tendent à assister à leurs propres funérailles. D’après lui, c’est cet élément factuel qui sous-tendrait ce point de vue exprimé ou le constat dressé par le Général de corps d’armée Sadio Camara. Dr Aly Tounkara soutient que la déclaration du ministre de la Défense et des Anciens combattants sur le fait que les groupes radicaux violents tendent à assister leurs funérailles n’est aucunement remise en cause avec la recrudescence des attaques auxquelles on assiste çà et là. Selon lui, cela est le fruit d’un constat factuel. Il dira que la manière dont ces groupes étaient structurés, il y a deux, voire trois ans dans des quartiers généraux, le nombre à partir duquel, ils s’attaquaient aux symboles de l’État, la vivacité avec laquelle ils avaient le contrôle d’une partie importante du territoire est différente de la réalité d’aujourd’hui. ÉVITER LES PIÈGES- Parlant de la lutte contre le terrorisme, Dr Aly Tounkara explique qu’il est important que les populations comprennent que cela s’appelle le long temps et que les actions certes violentes qui sont en cours sont aussi un témoignage poignant que les groupes radicaux violents sont dispersés. Mieux, il soutient qu’il suffit de regarder les postes qui sont attaqués par ceux-ci et les distances qui séparent les uns des autres pour s’en rendre compte. D’après le spécialiste, leur modus operandi prouve qu’ils veulent juste créer de la psychose et délégitimer l’État. Et à partir de cette déligitimation, amener les populations à rejeter les autorités et à penser à des solutions de rechange. Or, analyse-t-il, que ce soient ces militaires au pouvoir ou un autre acteur, personne ne peut garantir, en dépit de l’acquisition d’équipements de pointe par l’Armée, de la formation de qualité dont bénéficieraient les éléments des Forces de défense de sécurité, de mettre un terme irrévocable dans un avenir proche aux actions des groupes radicaux violents. «Vouloir épouser les commentaires tendancieux ou simplistes à la fois de la part de certains concitoyens et d’autres acteurs hostiles à l’État du Mali, sont des pièges que les populations doivent éviter», souligne Dr Tounkara. Pour étayer ses propos, il conseille de regarder de manière équidistante et sereine partout où le terrorisme sévit pour comprendre que ces localités ont pu mettre un terme ou réduire l’intensité de la menace dans la durée. Avant de préciser qu’aucune élite au pouvoir miliaire ou civile soit-elle ne peut promettre la fin irrévocable de la nébuleuse terroriste dans un court avenir. «Il est important que les populations comprennent cela et se disent que si des attaques d’une telle envergure sont dirigées contre les symboles de l’État ou les populations civiles elles-mêmes, elles doivent adopter des comportements nationalistes, souverainistes, de cohésion et de solidarité», conseille le spécialiste du CE3S, qui cite en exemple les États-Unis, la France ou même l’Allemagne où lorsqu’il y a attaque terroriste, les différences sont réduites au silence, les considérations personnelles et les quêtes de positionnement personnel sont remises en cause. Selon lui, il est extrêmement important que les populations maliennes s’inscrivent dans cet élan de compréhension et se disent qu’on a beau être équipé, on ne peut mettre fin à la nébuleuse terroriste dans un avenir proche. «Il est important de se dire aussi que le changement de l’existant n’a jamais été un synonyme de la fin du terrorisme. Donc, il faut de la patience chez les populations, la solidarité et surtout éviter de succomber au discours simpliste sur le phénomène», ajouté Dr Tounkara. ACCOMPAGNER L’ACTION MILITAIRE- Concernant la coopération militaire au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), le chercheur signale que les Forces armées maliennes de concert avec leurs consœurs du Burkina Faso et du Niger font déjà des efforts. Toutefois, il pense que celles-ci doivent continuer dans ce sens et mutualiser les efforts et même les moyens. À l’analyse des évolutions, il estime qu’il est urgent dans le contexte malien d’aller rapidement à une cartographie de la menace. De façon simplifiée, Aly Tounkara dira que les actions militaires sont indispensables pour circonscrire la menace et extraire la violence. Toutefois, il est extrêmement important que des études ou d’autres options soient proposées concomitamment aux actions militaires. Lesquelles méritent des réponses contextualisées et circonstanciées car chaque foyer de tension contient en son sein, des dynamiques plurielles et complexes, analyse le chercheur. D’après notre interlocuteur, il faut accompagner l’action militaire par une cartographie sérieuse des zones de conflits, qu’on sache lorsqu’on est à Niono ou Boulkessi, quel type de réponse il faut proposer au-delà de celle de l’Armée. Et si on est à Tessit ou Ménaka, en fonction de la dynamique locale, quel type de réponse il faut parallèlement à l’action militaire. «Une fois que tout cela est mis ensemble, naturellement, on va assister à une baisse de l’intensité des conflits et surtout on assistera à une rupture radicale avec les différents réservoirs de recrutements», indique Aly Tounkara. D’après lui, ce qui paraît difficile dans le contexte malien, c’est comment stopper les différents réservoirs de recrutements, parce que ceux-ci sont nourris à partir des dynamiques locales. Dr Tounkara pense aussi que les ministères en charge de la Réconciliation, des Finances, de la Jeunesse, des Affaires religieuses doivent s’inviter dans la réponse afin que les Maliens comprennent que la lutte contre le terrorisme se fait dans la durée. Et aucun mirage ne doit les amener à s’inscrire dans des raccourcis et des simplicités qui pourraient conduire le pays à des situations beaucoup plus fatales. Dieudonné DIAMA l’Essor Boîte de commentaires Facebook [...]
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