SOCIETE
Réuni ce jeudi 4 décembre 2025 sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres a approuvé un nouveau projet de code pénal qui rétablit officiellement la peine de mort dans le pays. Une décision forte, inscrite dans « les aspirations profondes du peuple », selon le Ministre de la Justice et des Droits humains, Edasso Rodrigue Bayala. Adopté dans la dynamique des réformes globales du secteur judiciaire, le texte selon la direction de l’information de la présidence du Burkina Faso, vise à renforcer la lutte contre les crimes jugés les plus graves. La peine capitale pourra désormais être appliquée pour des infractions comme la haute trahison, le terrorisme ou encore l’espionnage. Le nouveau code pénal introduit également le travail d’intérêt général comme peine principale, élargissant le champ des alternatives à l’emprisonnement. Il prévoit par ailleurs une pénalisation sévère de la promotion et des pratiques homosexuelles et assimilées. Toutes les peines d’amende, qu’il s’agisse de délits ou de crimes, sont revues à la hausse, cela voudrait dire le minimum passe de 250 000 à 500 000 FCFA. « En matière de circulation routière, les sanctions ont particulièrement été durcies car 90 à 95 % des accidents mortels sont dus au comportement des usagers », explique le Ministre Bayala. La lutte contre les crimes économiques est également au cœur de la réforme. Les auteurs de détournements ou d’actes de corruption risquent désormais la prison à vie lorsque le préjudice atteint ou dépasse 5 milliards FCFA. Une manière pour l’État d’afficher sa détermination face à un fléau qui mine l’économie nationale. La Rédaction  Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques jours, les constats donnent l’impression d’une nouvelle crise du carburant à Bamako avec des files d’attente qui seraient déjà visibles dans certaines stations-service. Face à cette situation, le Centre de Coordination et de Gestion des Crises (CECOGEC) a publié un communiqué publié ce 4 décembre 2025. L’organe gouvernemental qui pense que les informations relatives à une nouvelle crise sont fausses, dénonce ce qu’il appelle « des intox qui sont de nature à semer la panique » et à pousser inutilement les citoyens à se précipiter vers les stations-service, alors que la situation est selon lui parfaitement maîtrisée. Le CECOGEC rappelle que l’approvisionnement en hydrocarbures se poursuit normalement à Bamako. Les convois de citernes sont régulièrement réceptionnés au bureau du pétrole des douanes, grâce à l’engagement et à la vigilance des Forces Armées Maliennes (FAMa) qui sécurisent les opérations. Selon les informations officielles, les stocks disponibles couvrent largement la demande dans le District de Bamako. << Aucune rupture n’est donc envisagée à ce stade >>, rassure-t-il. Toutefois, les autorités mettent en garde celles et ceux qui se livrent à la diffusion de fausses informations, au risque de perturber inutilement le marché et d’affaiblir les efforts du Gouvernement. Le CECOGEC invite les populations à rester vigilantes face aux rumeurs et à ne pas céder à la psychose orchestrée par des individus mal intentionnés.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans la dynamique de lutter contre la criminalité et la délinquance sous toutes ses formes dans leur secteur de compétence, les enquêteurs du commissariat de police de Yirimadjo, sous la houlette de l’expérimenté commissaire Principal de Police Modibo K. DIARRA, continuent de traquer les hors la loi qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens. Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2025 grâce à l’exploitation de renseignement précis, les éléments de la Brigade de Recherche du commissariat de police de Yirimadjo ont interpelé un individu pour détention illégale d’armes à feu. L’opération s’est déroulée aux environs de 03 heures du matin. Le suspect, identifié par les initiales D.B., âgé de 25 ans a été déféré devant les autorités judiciaires, puis placé sous mandat de dépôt. Selon le commissaire Principal de Police Modibo K. DIARRA, cette opération menée avec courage et professionnalisme, prouve encore une fois de plus la détermination des Forces de sécurité à lutter efficacement contre la criminalité et la délinquance sous toutes ses formes. Cela, conformément aux instructions du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général Youssouf KONÉ, et sous le leadership du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Tout en saluant ses hommes pour le travail abattu, il a rappelé que la lutte contre l’insécurité repose sur une coopération étroite entre les services de sécurité et la population. Par conséquent toutes informations liées à des comportements suspects, à la détention d’armes ou à des activités criminelles peuvent s’avérer déterminantes. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 2 décembre 2025, la quiétude du paisible village de KOKOFATA dans le cercle de SAGABARI (région de Kita) à été perturbée par un drame. Mamadou Dembélé un jeune homme d’une vingtaine d’année connu du village pour son calme et son respect envers ses ainés, à été retrouvé mort par pendaison non loin de leur famille. Cette scène tragique et surtout inattendue a secoué le village de KOKOFATA et chacun y va de son commentaire et interprétation sur les causes profondes de cet acte odieux. Mamadou Dembélé s’est -il suicidé ? ou a- t-il été assassiné ? le mystère demeure Connu du village pour son courage, calme et surtout son respect envers ses ainés Mamadou Dembélé un jeune homme âgé d’une vingtaine d’année célibataire et sans enfant, a été retrouvé mort par pendaison dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 décembre 2025 non loin de leur famille. Une découverte macabre qui a plongé toute sa famille et les habitants du village de KOKOFATA dans l’émoi et la consternation. Ses proches n’en reviennent pas car « Personne ne s’attendait à ce drame qui vient plonger le village sous le choc et l’émotion avec à la clé des interrogations. S’il s’agit d’un suicide, qu’est-ce qui aurait poussé le jeune homme Mamadou Dembélé à perdre espoir et à mettre fin à ses jours de cette manière atroce ? En attendant la repose à cette interrogation, la mort du jeune Mamadou Dembélé est un choc pour les jeunes qui le connaissent dans le village. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce samedi 29 novembre 2025, les enquêteurs de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la région de Koulikoro, ont saisi lors d’une opération menée au marché de Dialakorobougou dans la commune rurale de Baguineda, une importante quantité de produits pharmaceutiques contrefaits soit ( une tonne et trois kilogrammes). Selon les sources sécuritaires, cette saisie impressionnante a été faite au marché de Dialakorobougou , notamment au point de vente d’un certain BD domicilié à Baguineda, qui au moment de l’intervention était absent et avait confié la gestion des lieux à son fils DD mineur de 16 ans. Quant au commissaire divisionnaire de police Sega M Kanté en charge de l’antenne OCS de Koulikoro, il a souligné que conformément aux instructions données par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Koulikoro, le jeune garçon a été conduit à l’antenne OCS pour les besoins d’enquête pour mieux cerner les circonstances exactes de cette activité illicite aux conséquences néfastes sur la santé de la population. Il a par ailleurs ajouté qu’à travers cette saisie l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Koulikoro réaffirme son rôle de rempart essentiel dans la lutte contre le trafic des stupéfiants et surtout sa ferme volonté de sécuriser la santé de la population contre les dangers liés médicaments contrefaits et les marchés locaux. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
À Bamako, le spectre de la crise du carburant refait surface. Alors que les Maliens commençaient à tourner la page de la pénurie qui a mis le pays à rude épreuve, les files observées dans plusieurs stations depuis mercredi ont semé un vent de panique dans la capitale. Dans les services, dans les marchés et les grain, le débat sur un possible retour du manque de carburant s’invite dans toutes les conversations. Beaucoup d’automobilistes et motocyclistes, redoutant une nouvelle flambée de la rareté, se ruent vers les stations pour se ravitailler. Pourtant, des signaux rassurants existent. Des citernes auraient déjà rejoint Bamako depuis hier soir, selon des sources proches des distributeurs pétroliers. Des opérations de réapprovisionnement seraient en cours dans plusieurs stations-service. De toute façon, les populations souhaitent que les efforts récents du gouvernement, des opérateurs pétroliers et des transporteurs continuent pour empêcher une nouvelle crise. Massassi Mali24      Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 3 décembre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – procédé à une nomination ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à une nomination. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Directeur général des Douanes : Monsieur Cheickna Amala DIALLO, Inspecteur des Douanes. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative à la Stratégie nationale de Cybersécurité du Mali et son Plan d’actions 2026-2030. La cybersécurité désigne l’ensemble des moyens humains et financiers mis en œuvre pour garantir un accès sécurisé ainsi qu’une utilisation fiable et de confiance des infrastructures et contenus numériques pour les utilisateurs de systèmes d’information. Elle constitue aujourd’hui une préoccupation majeure à l’échelle mondiale, en raison de la sophistication croissante des cyberattaques et de l’ampleur des dommages financiers qu’elle occasionne aux Etats et aux entreprises. Malgré l’existence de plusieurs textes législatif et réglementaire, l’absence de stratégie coordonnée à l’échelle nationale amène chaque acteur à initier des actions isolées pour tenter de répondre à ses préoccupations propres. La présente stratégie, qui a pour objectif de combler cette lacune, est articulée autour de trois axes stratégiques : – amélioration de la gouvernance de la cybersécurité ; – renforcement de la culture de la cybersécurité ; – protection contre les risques liés à la sécurité. La Stratégie nationale de Cybersécurité est conforme aux priorités du Gouvernement, dont la digitalisation de l’Administration et s’inscrit en droite ligne de « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma » et de la Stratégie nationale pour l’Emergence et le Développement durable 2024-2033. 2. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la célébration de la Journée internationale de Lutte contre la Corruption, Edition 2025. A l’instar des autres pays de la Communauté internationale, notre pays célèbre le 9 décembre 2025, la Journée internationale de Lutte contre la Corruption sous le thème : « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ». Dans le cadre de cette célébration, il sera organisé une série d’activités en vue d’informer et de sensibiliser l’opinion publique sur les actions de lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. b. de l’organisation de la 2ème Edition de la Semaine nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat, du 8 au 12 décembre 2025. Cette 2ème Edition, placée sous le signe de « 2025, Année de la Culture », a pour objectifs entre autres : – de sauvegarder l’image, le crédit et l’autorité de l’Etat à travers sa marque dans les actes ; – d’illustrer et de promouvoir auprès des citoyens le sens de la République, la norme des actes administratifs et la perception conforme de la civilité institutionnelle ; – de former et de sensibiliser les usagers pour prévenir les préjudices et les risques de la profanation des symboles de l’Etat ; – de communiquer sur l’importance et le rôle des acteurs culturels dans l’appropriation des symboles de l’Etat comme moyen de cultiver l’esprit patriotique et d’exalter le sentiment national chez toute la population, y compris la Diaspora. Les cibles privilégiées des activités de cette édition sont les opérateurs nationaux de la Culture. 3. Le ministre de l’Energie et de l’Eau a informé le Conseil des Ministres du lancement du Projet national du Programme africain de mini-réseaux, le 27 novembre 2025. L’objectif de ce projet est de soutenir l’accès à l’énergie propre en développant un écosystème favorable pour les marchés de mini-réseaux, y compris des modèles de fourniture, des mécanismes de financement innovant, de renforcer la résilience climatique dans les zones d’intervention et de soutenir l’initiative de la Grande Muraille Verte. A terme, ce projet permettra la mise en service directe d’au moins 309 kilowatts de puissance solaire photovoltaïque installée et 754 kilowattheures de capacité de stockage sur batteries, de 1 752 nouveaux raccordements aux mini-réseaux, avec 8 665 bénéficiaires directs et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 4. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 60ème Session ordinaire du Conseil des Ministres du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, tenue le 25 novembre 2025, à N’Djamena au Tchad. Les travaux en plénière de cette 60ème Session ont été marqués par la présentation du rapport du Secrétaire exécutif du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, pour la période d’octobre 2024 à octobre 2025 et du rapport de la 32ème Réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi, tenue du 11 au 13 novembre 2025, à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette 32ème Réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi a fait des recommandations à l’endroit du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel et des Comités nationaux et proposé 13 projets de résolutions au Conseil des Ministres pour adoption. 5. Le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres du lancement de la rentrée solennelle de la Formation professionnelle 2025-2026 et du démarrage des travaux de réhabilitation du Centre professionnel d’Apprentissage des Métiers de Dioïla, le 13 novembre 2025. Ce lancement visait à mobiliser les acteurs et à promouvoir la formation professionnelle pour l’emploi au Mali en vue d’améliorer le taux d’accès aux centres de formation professionnelle. Le démarrage des travaux de réhabilitation du Centre professionnel d’Apprentissage des Métiers de Dioïla s’inscrit dans le cadre du projet national de réhabilitation et de construction de centres de formation professionnelle. Ces travaux sont financés par le budget national à hauteur de 6 milliards 847 millions 332 mille francs CFA pour une durée de 6 mois. En marge de la cérémonie, 200 bénéficiaires des bourses offertes par le Président de la Transition, Chef de l’Etat ont reçu leurs certificats de fin de formation. 6. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la 9ème Réunion ministérielle de Coordination du C4 + la Côte d’Ivoire, tenue du 26 au 28 novembre 2025, à Bamako. Cette 9ème Réunion a enregistré la participation de plusieurs membres du Gouvernement, du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Burkina Faso, des Ambassadeurs de l’Inde et du Brésil à Bamako et de plusieurs personnalités. Au cours de cette réunion, les ministres ont pris acte du rapport d’activités des Ambassadeurs à Genève et adopté : – la Stratégie de négociation et la Feuille de route du C4 + la Côte d’Ivoire en perspective de la 14ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce, prévue en mars 2026, au Cameroun ; – la Décision sur les négociations du C4 + la Côte d’Ivoire pour la Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce ; – la Déclaration de Bamako du C4 + la Côte d’Ivoire pour la 14ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce ; – le Relevé des conclusions de la 9ème Réunion ministérielle des Pays C4 + la Côte d’Ivoire de Bamako. Les ministres sont, également, convenus : – de poursuivre les négociations pour l’atteinte des objectifs du C4+ en s’appuyant sur les acquis de Bali et de Nairobi ; – d’encourager la conclusion de nouveaux partenariats pour la transformation du coton ; – d’encourager le développement de la recherche et de l’innovation et d’inviter les partenaires du C4+ à soutenir ce volet ; – de promouvoir davantage la célébration de la Journée mondiale du Coton ; – d’organiser la Journée mondiale du Coton 2026 dans l’une des capitales du C4+. 7. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 3 décembre 2025 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 1er Décembre 2025, les activités marquant la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida ont été officiellement lancées au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) sous le thème mondial « Surmonter les perturbations » et le thème national « Crise de financement extérieur : une opportunité pour promouvoir le financement souverain ». Placé sous la présidence du ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, représentant le président de la transition le General d’Armée Assimi Goita, qui avait à ses cotés plusieurs membres du gouvernement dont le Colonel Assa Badialo Touré, Ministre de la Santé et du Développement Social, Dr Ichiaka Moumine Koné, secrétaire exécutif du HCNLS, Haut Conseil National de Lutte contre le Sida et plusieurs autres invités. La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida qui se tient dans un contexte particulier est une opportunité de tirer les leçons du passé et un appel à l’action en vue de surmonter les perturbations. Dans son allocution le Colonel Assa Badialo Touré, Ministre de la Santé et du Développement Social a souligné que les crises sécuritaires, économiques et sanitaires affaiblissent les services de santé, mais que la détermination politique demeure forte. Elle a également affirmé que surmonter ces perturbations garantiraient la continuité des soins, la protection des plus vulnérables et la modernisation des stratégies. Quant à Dr Ichiaka Moumine Koné, secrétaire exécutif du HCNLS, Haut Conseil National de Lutte contre le Sida, il a touché du l’importance de la célébration de cette journée. Selon lui près de 4 000 nouvelles infections au VIH / SIDA ont été enregistrées en 2024 au Mali contre 5800 en 2022 et le taux de prévalence est désormais de 0,76 %, contre 1 % en 2021. Il a également ajouté qu’au total, 3 236 décès liés au sida ont été enregistrés en 2024, contre 4 300 en 2022. Les autorités précisent toutefois que l’épidémie reste préoccupante au sein de certains groupes spécifiques et de tranches d’âge vulnérables. S’agissant de la prévention de la transmission mère-enfant, 4 361 femmes enceintes séropositives étaient attendues cette année. Cependant, seules 2 003 ont été mises sous traitement, soit une couverture de 46 %, selon Dr Koné. Pour sa part le président du Réseau Malien des Associations de Personnes Vivants avec le VIH a rappelé l’importance du soutien continu, de l’accès aux traitements et d’un environnement social non discriminatoire. A noter qu’une bourse d’étude, attribuée à 30 personnes vivant avec le VIH, leur permettra de se former dans divers secteurs générateurs de revenus. La journée s’est conclue par l’adoption d’un engagement collectif en faveur d’un financement souverain, durable et résilient, indispensable à la continuité des services de prévention, de dépistage et de prise en charge. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à l’essor du numérique et aux risques croissants qui en découlent, la protection des défenseurs des droits humains devient un impératif national. C’est dans cette dynamique que l’Hôtel Olympe de Bamako a abrité, vendredi dernier, la Table ronde nationale sur la réforme législative et l’éducation numérique, à l’initiative de l’Alliance des Jeunes pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (AJSAD). Cette rencontre de haut niveau ambitionnait de créer un cadre d’échange entre acteurs de la société civile, organisations non gouvernementales et responsables institutionnels, afin de réfléchir à un environnement numérique plus sûr et plus respectueux des libertés fondamentales. Dans son allocution d’ouverture, Ousmane Sagara, président par intérim de l’AJSAD, a insisté sur le caractère inclusif de l’initiative. « Cette rencontre nous offre l’opportunité de mutualiser nos expériences, de partager nos bonnes pratiques et de bâtir des alliances durables. Les défis sont nombreux, mais les solutions existent lorsque nous unissons nos forces et nos ambitions ». Il souhaite que les travaux débouchent sur des recommandations concrètes et des actions porteuses d’espoir pour les populations, en particulier celles exposées aux dangers du cyberespace. Le Coordinateur du projet Digiyahew, Youssouf Poudiougou a dressé un état des lieux sans complaisance du cadre légal malien qu’il trouve encore incomplet, peu adapté aux mutations rapides du numérique et, surtout, méconnu du grand public. Dans son intervention, il a levé le voile sur les défis allant du manque de clarté sur les responsabilités des acteurs numériques, de la protection insuffisante face aux cyber-risques, de sensibilisation limitée aux usages responsables d’internet. « Ces insuffisances fragilisent la confiance des citoyens dans l’espace numérique et exposent particulièrement les jeunes à des risques élevés », a-t-il alerté, avant de rappeler l’impérieuse nécessité d’intégrer l’éducation au numérique et aux droits fondamentaux dans le système éducatif malien d’ici fin 2026. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un Mali confronté à l’une des pires perturbations d’approvisionnement en hydrocarbures, certains acteurs ont su se hisser au rang de véritables piliers de résilience nationale. Selon le journal officiel du mercredi 26 novembre, le Président de la Transition, Chef de l’État, a officiellement décoré plusieurs opérateurs pétroliers, responsables syndicaux et chauffeurs pour leur rôle déterminant dans la gestion de la récente crise du carburant. Parmi les quinze récipiendaires figurent en bonne place le PDG de Petro Bama, M. Cheick Oumar Karagnara, ainsi que deux de ses chauffeurs, Moriba Bissa et Idrissa Dissa, honorés pour leur courage et leur engagement patriotique. Petro Bama à l’honneur ! À travers les décrets n°2025-818/PT-RM et n°2025-819/PT-RM, l’État malien a tenu à saluer l’abnégation d’hommes qui, souvent au péril de leur sécurité, ont maintenu le pays approvisionné en carburant. Le décret n°2025-818/PT-RM élève quinze opérateurs pétroliers et responsables syndicaux au grade de Chevalier de l’Ordre national du Mali, distinguant ainsi leur rôle stratégique dans la coordination logistique et l’accompagnement constant de l’État durant la crise. C’est dans ce prestigieux cercle que s’illustre désormais M. Cheick Oumar Karagnara, PDG de Petro Bama, dont la société s’est imposée par sa rigueur, son professionnalisme et son profond respect des usagers, qu’elle considère comme « les véritables rois ». Le décret n°2025-819/PT-RM honore quant à lui 23 chauffeurs et opérateurs logistiques, distingués par la Médaille de l’Étoile d’Argent du Mérite national avec effigie Lion Debout. Parmi eux, M. Moriba Bissa et Idrissa Dissa, deux vaillants chauffeurs de Petro Bama. Ces chauffeurs ont bravé les risques sécuritaires, les longues distances, les menaces sur les routes et la pression de l’urgence nationale, pour que les stations-service du Mali ne restent pas à sec. Leur engagement, salué par la Nation, rappelle que derrière chaque litre de carburant acheminé, il y a des hommes qui mettent leur vie en jeu. Petro Bama, une entreprise qui s’impose par la rigueur Dans un secteur hautement stratégique et concurrentiel, Petro Bama a réussi à se frayer un chemin remarquable grâce à une discipline professionnelle irréprochable, un sens élevé du service public et un respect constant de la clientèle, considérée comme la priorité absolue. Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la reconnaissance nationale, opérateurs pétroliers, syndicalistes et chauffeurs seront décorés pour leur contribution décisive dans la gestion de la récente crise des hydrocarbures qui a frappé le Mali par le Président de la Transition, Chef de l’État, selon le journal officiel du mercredi 26 novembre 2025. Opérateurs privés, responsables syndicaux et chauffeurs blessés ont été honorés. Deux décrets n°2025-818/PT-RM et n°2025-819/PT-RM viennent consacrer le rôle de ces hommes qui ont assuré l’approvisionnement du pays. Par le décret n°2025-818/PT-RM, quinze opérateurs pétroliers et responsables syndicaux ont été élevés au grade de Chevalier de l’Ordre national du Mali. Ils ont été récompensés pour leur soutien logistique, leur disponibilité permanente et leur engagement patriotique aux côtés des autorités durant la crise. Parmi les récipiendaires figurent Mohamed NIANGADOU, NIANGADOU Distribution Company (NDC) ; Ousmane DJIGUE, CORRIDOR PETROLEUM ; Mamadou YATTASSAYE, Société YATTASSAYE & CO (SOYATT) ; Dondou N’DAOU, SOTRAKA ; Amadou KONATÉ, PETRO PLUS ; Daouda YATTASSAYE, SOMAYAF ; Mahamadou LAH, LAH ET FILS ; Sadio BATHILY, BARAKA PETROLEUM. S’y ajoutent M. Cheick Oumar KARAGNARA, PETRO BAMA ; Modibo YARANANGORE, YARA Service ; Djibril YATTASSAYE, Président du Groupement des Professionnels du Pétrole (GMPP) ; Ibrahim TOURE, Secrétaire exécutif du GMPP ; Moussa BAGAYOKO, Secrétaire général du SYNACOR ; Mamadou TALL, Vice-président du SYNACCRLM et Ali KONATÉ, KANGALA-Burkina Faso (distingué à titre étranger). Le décret n°2025-819/PT-RM récompense quant à lui la bravoure exceptionnelle des chauffeurs blessés lors de l’approvisionnement du pays en carburant. Malgré les risques, ils ont traversé des centaines de kilomètres sous la menace des accidents, des pannes, de l’insécurité ou de la fatigue extrême. Ainsi les 23 récipiendaires de la Médaille de l’Étoile d’Argent du Mérite national avec effigie Lion Debout sont Boubacar KEITA, Chauffeur NDC ; Mikailon DIAWARA, Chauffeur NDC ; Fatoma TRAORE, Chauffeur NDC ; Moriba BISSA, Chauffeur PETRO-BAMA ; Idrissa DISSA, Chauffeur PETRO-BAMA ; Oumar BENGALY, Chauffeur KAMA-SA ; Drissa DIARRA, Chauffeur GOLFA SERVICE ; Moussa DIARRA, Chauffeur CORRIDOR PETROLEUM. A ces noms s’ajoutent Moussa DIABY, de CORRIDOR PETROLEUM ; N’TJI COULIBALY, de CORRIDOR PETROLEUM ; Boubacar CAMARA, de SOYATT ; Maxime DEMBELE ; Boubacar SIDIKI ; Mohamed PAPA ; Drissa COULIBALY ; Bréhima CISSÉ ; Kassim BERTHÉ ; Kounfèko SAMAKÉ ; Oumar DAGNOGO ; Boubacar KOUMA ; Moussa DIARRA ; Oumar TRAORÉ et Birama COULIBALY. Ces conducteurs, véritables « soldats de la route », ont souvent travaillé dans des conditions extrêmes pour éviter une paralysie totale du pays. L’État les salue aujourd’hui comme des « patriotes qui ont servi la Nation avec courage et loyauté ». À travers ces distinctions, le Mali rend hommage à tous ceux qui ont porté la chaîne d’approvisionnement énergétique sur leurs épaules. Leur engagement a été déterminant pour éviter une crise majeure dans les transports, l’économie et les services sociaux de base. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
La commission de négociation et de renégociation avec les sociétés minières du Mali a officiellement bouclé sa mission. Ce lundi 1er décembre 2025, ses membres ont présenté leur rapport final au Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, en présence de plusieurs ministres, dont ceux des Mines, de l’Économie et des Finances. Devant les autorités, l’expert Mamou TOURE, membre éminent de la commission, a dévoilé des résultats qui marquent un tournant décisif dans la gouvernance du secteur aurifère malien. Sur un objectif initial de 400 milliards FCFA, ce sont 761 milliards FCFA qui ont finalement été recouvrés auprès des sociétés minières. Une performance inédite qui illustre à la fois la rigueur du processus d’audit et la détermination des autorités de transition. Au-delà de ce recouvrement record, la commission a également obtenu l’assujettissement de toutes les sociétés minières au Code minier de 2023. Cette harmonisation permettra désormais d’augmenter les recettes publiques de 585,7 milliards FCFA par an pour les sociétés auditées, renforçant durablement la capacité financière de l’État. M. TOURE a toutefois rappelé que cette mission exigeante, menée sur trois ans, a mobilisé des moyens importants, pour un coût total de 2,87 milliards FCFA. Un investissement qui reste largement compensé par les gains générés. Pour mémoire, l’audit des mines d’or en exploitation constituait l’une des recommandations majeures des Assises nationales de la refondation. La réussite de cette mission démontre l’engagement des autorités à mettre en œuvre les réformes structurelles attendues par les Maliens. Recevant le rapport final, le Président Assimi GOÏTA a exprimé sa profonde gratitude aux membres de la commission pour « la qualité du travail accompli » et la contribution déterminante apportée à la souveraineté économique du Mali.     — Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Association Femmes et Sport a organisé avec le partenariat de l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite au Mali et la Délégation de l’Union européenne une causerie débat sur les VBG. La rencontre réunissant plusieurs partenaires et acteurs de la lutte contre les VBG s’est tenue ce jeudi 27 novembre 2025 à la maison des jeunes de Bamako. Les experts ont dénoncé des cas de VBG qui augmentent chaque année, soit de 15993 en 2023 à 22700 cas en 2024. L’Union européenne, à travers des actions concrètes dans plusieurs domaines d’activités, a mis la lutte contre les VBG au centre de ses préoccupations. Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme, Mme Bettina Muscheidt, la Chargée d’Affaires de la Délégation de l’Union européenne au Mali a rappelé l’accompagnement de l’UE envers toutes les initiatives qui permettent aux victimes de retrouver leur dignité et de reconstruire leur vie. « En 2024, les chiffres des VGB ont augmenté jusqu’à 22 700 cas contre 15 993 cas en 2023, sur les plus de 22 000 cas, 98% concernes les femmes et les filles et 25% sont des cas de viols. Les chiffres sont alarmants et témoignent d’une réalité inacceptable. Ils prouvent la gravité de la situation et démontre l’urgence d’intensifier les efforts de protection des femmes et des filles contre les violences », a-t-elle déploré. Selon la chargé d’Affaires de la Délégation l’UE, ces chiffres ne sont pas de simples données, elles représentent des êtres humains, des vies et des rêves brisés, car chaque chiffre raconte une histoire de souffrance, de résilience et d’espoir.  la chargé d’Affaires de la Délégation l’UE. Quant à Mme Célia d’Almeida, la Représentante pays de l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite au Mali, elle a souhaité la création de cadres favorables pour mener des actions de plaidoyer à l’endroit des femmes. L’experte en formation Genre de la Mission Eucap Sahel Mali, Mme Rose Bouzaid, a soutenu dans son intervention la nécessité de briser le silence sur les VBG, la sensibilisation des communautés dans la prévention de la violence, la protection des victimes à travers les centres d’urgences comme les one stop center et des numéros verts à appeler en cas d’urgence etc. Mme Traoré Fatoumata Diallo, la présidente de l’Association Femmes et Sport, a montré sa gratitude envers ses partenaires en formulant le vœu de voir un monde où il fait bon vivre avec la réalisation de l’objectif zéro VBG. La journée a également été marquée par une chorégraphie exécutée par les étudiants du conservatoire multimédia Balla Fasséké Kouyaté, axée sur les VBG. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
A ce jour l’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM), dans le cadre du Régime d’Assistance Médicale (RAMED) a immatriculée à travers le pays, 3552.087 personnes parmi lesquelles 485.381 ont bénéficié gratuitement de soin de santé dans les formations sanitaires partenaires. Ces chiffres combien importants et qui en disent long su l’importance du (RAMED) ont été révélés au grand public, ce jeudi 27 novembre 2025 par M. Bakary Traoré, Ministre de la Refondation de l’Etat lors de l’ouverture de la 4eme édition de la Journée d’Information et de Sensibilisation sur le (RAMED) tenue au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Placée sous l’égide du Médecin Colonel Assa Badialo Touré ,Ministre de la Santé et du Développement Social et la présidence de M. Bakary Traoré Ministre de la Refondation, représentant le premier ministre chef du gouvernement le général de division Abdoulaye Maiga, la célébration de cette 4eme édition de la journée d’information et de sensibilisation sur le (RAMED) a tenue toutes ses promesses ,dans une ambiance électrique et bon enfant. Cet évènement important a aussi enregistré la présence de Dr Fassoum Coulibaly, Ministre en charge du Travail et de la Fonction Publique, M. Aguibou Dembélé Conseiller Spécial du président de la transition, léquipe dirigeante de l’ANAM avec à sa tête son Directeur Général, Hameth Ben Hamane Traoré, ainsi que le chargé des affaires de l’Ambassadeur de la Chine au Mali, des maires et plusieurs autres invités. Cette 4eme édition qui se tient dans un contexte particulier, est une occasion pour les maliens de mieux connaitre le (RAMED), qui est un dispositif de protection social, un pilier de la solidarité sociale ,une source de soutien et d’espoir pour les personnes démunies. L’objectif visé est de renforcer la visibilité du Régime d’Assistance Médicale (RAMED) pour permettre à la population de mieux cerner ses avantages. Quatrième du genre, ladite édition qui offre l’occasion de de renforcer la mobilisation nationale autour de ce régime de solidarité, a été marquée par la remise symbolique de tablettes par l’Ambassadeur de Chine au Ministre de la Refondation de l’Etat, d’attestations de reconnaissance aux maires de certaines communes Des cartes RAMED ont été également remises aux chauffeurs victimes d’attaques terroristes dans le cadre de l’approvisionnement du pays en carburant. Dans son allocution, M. Bakary Traoré Ministre de la Refondation de l’Etat a souligné que, la Constitution de la République du Mali consacre, en son article 10, la protection sociale comme l’un des droits fondamentaux de la personne. Il s’agit dans un élan de solidarité nationale, de garantir le droit à la santé pour tous, sans exclusion. « Au fil des années, le RAMED est devenu l’expression vivante de la solidarité nationale au profit des plus démunis. À ce jour, l’Agence nationale d’Assistance médicale a immatriculé 3 552 087 personnes à travers le territoire national, parmi lesquelles 485 381 ont bénéficié gratuitement de soins de santé dans les formations sanitaires partenaires », a- t-il ajouté. Le Ministre Bakary Traoré a par ailleurs exhorté les maires sous la supervision des autorités administratives, à s’acquitter de leur devoir, afin de permettre à l’Agence nationale d’Assistance médicale d’assurer, conformément à sa mission, la prise en charge des indigents, des blessés de guerre, ainsi que des chauffeurs et apprentis, dont le rôle dans la vie économique et sociale du pays n’est plus à démontrer. Au nom des autorités communales, Dr Gerard Dembélé a salué cette belle initiative tout en réaffirmant l’engagement de la collectivité au coté de l’ANAM pour l’atteinte de ses objectifs. Mohamed kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, sous la houlette de Mme Doumbia Mariam Tangara engage une croisade contre la pollution du fleuve Niger, notamment contre les dragues. Conformément aux instructions données par les plus hautes autorités du pays la semaine dernière, le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a lancé, une véritable croisade contre les dragues qui polluent et menacent l’existence du fleuve Niger. Cette opération de grande envergure qui vise à circonscrire le fléau de la pollution du fleuve Niger à tenue toutes ses promesses. En effet avec l’accompagnement des autorités administratives de Koulikoro, une mission de contrôle s’est rendue sur le fleuve Niger. Elle a réussi à mettre la main sur 23 dragues et face à l’ampleur des dégâts causés au fleuve par ces engins, les plus hautes autorités ont instruit de les brûler. Les moteurs, les accessoires et tout ce qui peut être brûlé, l’ont été. Quant aux carcasses de dragues, des réflexions sont en cours pour une suite diligente à donner. Le Gouverneur de Koulikoro, Colonel Lamine Kapori SANOGO, après avoir salué le ministre chargé de l’Environnement, s’est engagé à tout mettre en œuvre pour mettre définitivement fin à l’utilisation des dragues. Quant au ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, elle s’est réjouie de cette importante saisie de dragues et s’est dit déterminée à mobiliser l’ensemble de ses services, notamment l’agence du bassin du fleuve Niger, les Eaux et Forêts et l’assainissement, pour protéger et préserver nos ressources naturelles. Elle a conclu que cette opération va concerner désormais toutes les localités où les dragues sont utilisées sur nos cours d’eau. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le drapeau malien a brillé de mille feux, récemment à Kigali, à l’occasion de la cérémonie de remise des distinctions du PADEV 2025, l’un des plus grands rendez-vous panafricains consacrés à l’excellence, au leadership et à l’entrepreneuriat. Près d’une dizaine de personnalités maliennes issues de la douane, de la finance, de l’industrie, du transit, du journalisme et de la communication y ont été honorées, confirmant une fois de plus la place du Mali parmi les nations qui comptent sur l’échiquier continental. À l’image de nombreux lauréats africains, les récipiendaires maliens se sont distingués par la rigueur de leur travail, leur expertise et leur sens du leadership. Parmi eux Elhadj Youssouf Touré, PDG de Diabaly Transit, déjà élevé au rang de docteur honoris causa l’an dernier, a décroché cette fois le prestigieux “Sabre d’Or”, une distinction de la famille royale de Dubaï. Inspecteur Général Amadou Konaté, Directeur Général des Douanes maliennes, était parmi les récipiendaire et a été récompensé pour son engagement réformateur et son management stratégique. Ensuite Alassane Sissoko, PCA du Global Capitol, figure majeure du secteur bancaire africain. Suitvi de Thierno Saïkou Oumar Ba, patron de FOFY Industrie, l’une des plus grandes unités industrielles de la région. À leurs côtés, Mme Traoré Fatoumata M’Barka Mint Hamoumoudy, PDG de Africa Global Service, des Épices du Nord et de FH Briques, a été célébrée pour son dynamisme entrepreneurial. Le journaliste Baladji dit Bacoroba Touré, Directeur de publication du Reflet d’Afrique, a été élevé au rang de meilleur manager africain du secteur de l’information et des médias. Autant de parcours inspirants illustrant la vigueur et la diversité du génie malien. Organisé chaque année par PADEV Communication, sous l’égide de la Fondation 225, le PADEV distingue les femmes et hommes ayant marqué l’année par leurs réalisations économiques, sociales ou professionnelles. L’édition 2025 a réuni à Kigali des leaders venus de toute l’Afrique et du monde, dans une ambiance dédiée au partage d’expériences, au réseautage et à la promotion de l’excellence. En effet, les trophées y ont été décernés selon des critères stricts, récompensant les meilleurs dans leurs domaines respectifs. Cette année encore, le Mali s’est retrouvé au cœur des projecteurs grâce à la qualité de ses lauréats. Ces distinctions renforcent non seulement l’image du Mali sur la scène internationale, mais inspirent également une nouvelle génération de jeunes professionnels et entrepreneurs déterminés à exceller. L’éclat de la cérémonie a été rehaussé par un panel international de haut niveau a réuni quatre experts reconnus et deux figures maliennes ont particulièrement marqué les échanges. Il s’agit de l’Inspecteur Général Amadou Konaté, DG des Douanes du Mali et Dr Alhassane Salif Sissoko, fondateur de l’une des plus grandes banques d’affaires du continent, ancien DG d’Ecobank Burundi et d’autres institutions bancaires africaines. Ils ont été accompagnés du Togolais Prince Lorenzo, champion du monde de boxe devenu entrepreneur, et de l’industriel béninois M. Siam. Ensemble, ils ont partagé leurs visions sur le leadership, la transformation économique africaine, l’innovation industrielle et les défis du continent.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le mercredi 19 novembre 2025, une délégation du Conseil national de la Société civile du Mali conduite par son Président par intérim Monsieur Yacouba Dembélé a été reçue en audience par le Président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI), Monsieur Modibo Sacko, entouré par certains collaborateurs. Le Président du CNSC a félicité le Président de l’OCLEI pour sa nomination. « Le CNSC et l’OCLEI sont des partenaires traditionnels et Le Conseil national de la Société civile est disponible pour contribuer au renforcement des acquis obtenus par l’OCLEI ». Le Président Yacouba Dembélé a mis l’accent sur les atouts du CNSC qui est la plus grande organisation faitière implantée dans toutes les régions du pays et presque dans toutes les communes. Il a aussi évoqué l’importance des Comités de veille citoyenne du Conseil national de la Société civile dans la collecte des informations et la sensibilisation sur les missions et les activités de l’OCLEI. « Le Conseil souhaite renforcer le partenariat sur des questions opérationnelles », a émis son Président. Il a rappelé le rôle de médiation joué par le conseil national de la Société civile entre l’OCLEI et l’UNTM concernant la déclaration des biens. Le Président du CNSC a salué les contributions de qualité de Monsieur Oumar Dembélé, représentant de la Société civile au sein du collège de l’OCLEI. Le Président de l’OCLEI, Monsieur Modibo Sacko a salué cette démarche du Conseil national de la Société civile. « Les portes de l’OCLEI sont grandement ouvertes », a rassuré Monsieur Modibo Sacko. Le Président de l’OCLEI a fait part de sa disponibilité pour échanger autour des thématiques en lien avec la bonne gouvernance. Il a sollicité l’assistance du Conseil national de la Société civile pour la compréhension des missions de l’OCLEI. Le Conseil, a souligné Mme Bello Rokiatou Touré, Présidente du Pôle Coopération à l’OCLEI, est un partenaire stratégique. À l’issue de la rencontre, les deux parties ont affiché une convergence de vue sur les enjeux de la lutte contre l’enrichissement illicite en République du Mali. Elles ont décidé de renforcer leur partenariat au service des populations maliennes et de la promotion de la bonne gouvernance. Boîte de commentaires Facebook [...]
Après plusieurs jours de tension marqués par une sévère pénurie de carburant, Bamako retrouve peu à peu son souffle. Depuis ce mercredi 26 novembre 2025, la situation s’améliore sensiblement avec le retour progressif de l’essence et du gasoil dans les stations-service à travers la capitale malienne. Dans plusieurs quartiers, les longues files d’attente qui avaient paralysé la circulation et épuisé les conducteurs appartiennent désormais au passé. À l’ACI 2000, seuls quelques gros porteurs patientent encore devant les stations, tandis que dans d’autres zones, comme à la station Shell du boulevard de l’Indépendance, le ravitaillement se fait désormais sans encombre. Les automobilistes peuvent à nouveau s’approvisionner librement, sans stress ni attente interminable. Cette amélioration est le fruit de la détermination des autorités de la transition, qui ont redoublé d’efforts pour rétablir l’approvisionnement du pays malgré un contexte sécuritaire difficile. Les convois de transport de carburant ont dû affronter des menaces terroristes sur certains axes routiers, notamment dans les régions du Nord et du Centre. Les mesures prises par le gouvernement ont ainsi permis d’assurer un retour progressif à la normale, redonnant espoir et répit à des populations fortement éprouvées. Ces derniers jours, le carburant était devenu un véritable « sésame » dans la capitale : rares étaient les stations ouvertes, et le marché noir battait son plein. Un bidon de 20 litres se négociait jusqu’à 50 000 francs CFA, parfois plus, alors même que le produit devenait introuvable. Aujourd’hui, la fin de la spéculation semble en vue. Les prix reprennent leur niveau habituel et les transporteurs reprennent la route, signe d’un retour progressif à la normale. Pour de nombreux Bamakois, c’est un véritable soulagement : taxis, mototaxis, commerçants et citoyens ordinaires peuvent enfin respirer. Le carburant, longtemps objet de tension et de frustration, redevient accessible, grâce à la résilience d’un peuple et à la volonté affichée des autorités de répondre aux besoins urgents de la population. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 25 novembre 2025 les dossiers de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath porte-parole du Collectif pour la Défense de la République (CDR) et celui de Mme Rokia Doumbia dite Tata Rose, ou encore Mme Vie Chère sont passés devant les juges de la chambre d’accusation de la cour d’Appel de Bamako, pour une instruction au second degré. Selon Me Kassoum Tapo un des avocats de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Batch et Mme Rokia Doumbia dite Tata Rose ou encore Mme vie Chère, le procureur General qui est le poursuivant a dit qu’il s’en remet à la justice pour instruire à charge et à décharge. En plus les faits pour lesquels ils sont poursuivi ont été déjà jugés et ces deux décisions sont définitives, faute de pourvois et ce sont ces même fait qui sont le dossier pas autre chose. Pour Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath porte-parole du Collectif pour la Défense de la République (CDR) , il a été jugé et condamné à 18 mois de prisons dont 9 avec sursis, pour simulation d’infraction, et Rose Doumbia quand a elle a été condamnée à un an de prison pour violence envers le chef de l’Etat et incitation à la révolte. Me Kassoum Tapo a par ailleurs souligné qu’ils font confiance à la justice et le délibéré tant attendu est prévu pour le 16 décembre 2025. Affaire à suivre ! Mohamed kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 24 novembre 2025, l’atmosphère était inhabituelle à la Société Nationale des Tabacs et Allumettes du Mali (SONATAM), en raison d’un sit-in observé par le Comité Syndical des Travailleurs de la dite société.  Les travailleurs de la Société Nationale des Tabacs et Allumettes du Mali (SONATAM), ont massivement répondu à l’appel de leur syndicat, qui a organisé devant l’entrée principale de la société, un sit-in pour dénoncer la violation de liberté syndical et le traitement dont ils font l’objet de la part du Conseil d’Administration et de la Direction Générale de la SONATAM. Munis de banderoles sur lesquelles on pouvait lire des slogans tels : Non à la violation de la liberté syndicale, le Mali d’abord, Trop c’est trop, sauvons-la (SONATAM) , bref les travailleurs à travers le comité syndical ont exprimé leur ras le bol face à la violation répétée de la liberté syndicale. Selon M Oumar Sylla secrétaire général du comité syndical, ce sit-in est une manière pour le comité syndical de dénoncer le comportement des responsables de la (SONATAM), car depuis quelques mois ils sont en train de faire une entrave à la liberté syndicale à travers des licenciements abusifs. Aujourd’hui au sein de la (SONATAM) c’est deux poids deux mesures car certains travailleurs de la société sont sanctionnés en cas de faute pendant que d’autres ne s’inquiètent point. Il a par ailleurs souligné que toutes les demandes de rencontre avec le Conseil d’Administration et la direction sont restées sans suite. << Nous exhortons aujourd’hui l’Etat à s’impliquer pour sauver la SONATAM avant qu’il ne soit trop tard >>, a-t-il laissé entendre. De l’avis de bon nombre de travailleurs de la (SONATAM ), ils entendent maintenir la pression jusqu’au respect de la liberté syndicale. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Apres deux ans de détention, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath porte -parle du Collectif pour la défense de la République (CDR) , sera face aux juges de la Cour d’Appel de Bamako, ce mardi 25 novembre 2025 pour répondre des chefs d’accusations contre lui à savoir « association de malfaiteurs, atteinte au crédit de l’Etat dans sa gouvernance judiciaire et politique ». Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath porte-parle du Collectif pour la défense de la République (CDR) acquitté des faits de « simulation d’infractions » en juillet 2023, est attendu devant les juges. Ce rendez-vous judiciaire est très attendu par les membres du Collectif pour la défense de la République (CDR) et les défenseurs des droits de l’homme. Sur la toile l’annonce de ce rendez vous judiciaire divise les internautes et les commentaires vont bon train. Pour certains la justice doit faire son travail en toute liberté et pour d’autres, la transition doit tout mettre en œuvre pour la libération de Ras Bath afin que celui-ci puisse les aider dans la guerre médiatique qui est lancée contre le Mali car il a ce génie en lui de convaincre le peuple et l’opinion internationale. Verdict ce mardi 25 novembre 2025 Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens dans leur secteur de compétence, les enquêteurs chevronnés du commissariat de police de Yirimadjo, sous la houlette de l’expérimenté du Commissaire Principal de Police Modibo K. DIARRA, continuent de traquer les hors la loi, qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens. En effet suite à l’exploitation de pistes précises,   les enquêteurs du commissariat de police de Yirimadjo ont interpelé ce 17 novembre 2025, deux individus pour vol de de motos tricycles. Les deux suspects identifiés par les initiales F.S. (22 ans) et A.K. (23 ans), sont soupçonnés d’être impliqués dans une série de vols de tricycles signalés ces derniers mois à Yirimadjo et Sabalibougou-Courani. Selon le Commissaire Principal de Police Modibo K. DIARRA, en charge du commissariat de police de Yirimadjo, l’arrestation des deux individus fait suite à une dénonciation anonyme et une enquête a été menée par les éléments de la Brigade de Recherche, dans les quartiers de Yirimadio et de Sabalibougou Courani. Les perquisitions effectuées dans leurs repaires ont permis de saisir une moto tricycle. Les suspects ont été placés sous mandat de dépôt par les autorités judiciaires, tandis que l’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuels complices. Cet important coup de filet témoigne de la détermination des Forces de l’ordre, sous le leadership du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf KONÉ, avec l’appui du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Le Commissaire de Yirimadio a salué le professionnalisme de ses équipes et a encouragé la population à renforcer sa collaboration avec les services de sécurité. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Du 04 au 07 décembre 2025, les berges du fleuve Niger vibreront au rythme de la première édition du Festival Internal des Femmes (FESTI- FEM) sous le thème : « Femme, pilier de la paix et Gardienne des Valeurs Socio- Culturelles ». L’information a été donnée ce samedi 22 novembre 2025, par les membres de la commission d’organisation, lors d’une rencontre avec les journalistes au palais de la Culture Amadou Hampaté Ba. Initiative portée par Cira Charity et Mousso Ka Koukorota, deux associations engagées depuis plusieurs années dans la promotion de l’autonomisation des femmes, la protection des enfants vulnérables et la consolidation de la solidarité communautaire. Cette première édition du Festival Internal des Femmes (FESTI- FEM), se veut un espace inclusif, festif et éducatif où se croiseront des femmes rurales et urbaines, des artistes, des entrepreneurs, des leaders communautaires, des étudiants et des femmes inspirantes venues d’Afrique et d’ailleurs. C’est aussi une occasion de faire entendre la voix des femmes, valoriser leur contribution et leur donner les moyens de devenir, les actrices visibles du changement social, économique et culturel. L’objectif de ce festival est de créer une plateforme d’échange et d’inspiration, ou chaque femme puisse se reconnaitre, se former et se projeter dans un avenir meilleur. Pendant quatre jours la femme sera célébrée dans toute sa diversité, sa créativité et sa puissance d’action et cela à travers 10 panels thématiques sur des questions majeures telles : Le leadership féminin et la participation des femmes à la gouvernance, la prévention des Violences Basées sur le Genre (VBG), la promotion de la paix et de la cohésion sociale etc. A cela s’ajoute des ateliers de formation, des expositions artisanales, des démonstrations culinaires, des défilés de mode, des concerts et des rencontres inter-générationnelles réunissant plus de 300 femmes et jeunes filles. Selon Mme Assetou Traoré présidente de Cira Charity, cette première édition du Festival International des Femmes (FESTI- FEM), s’inscrit dans le cadre de l’année de la culture 2025, décrétée par le General d’Armée Assimi Goita président de la transition. Ce choix est une démonstration forte des autorités maliennes pour dire que la culture est le langage de l’unité, le vecteur de la paix et le reflet de notre identité collective. Elle a ajouté que « Rien de grand ne se bâtit seul et le (FESTI- FEM ) est un rêve collectif, une œuvre commune et votre appui est essentiel pour garantir la réussite et la pérennité de ce festival, soutenir ce festival c’est investir dans la paix, dans l’avenir et dans la force créatrice des femmes, car chaque femme valorisée, chaque jeune fille inspirée, chaque voix féminine entendue est une victoire pour le Mali ». Mme Assetou Traoré a par ailleurs souligné que « le FESTI- FEM) sera un espace de rencontre, de dialogue, d’expression artistique et de mobilisation citoyenne qui regroupera 1500 femmes. IL sera également une contribution concrète à la réconciliation nationale et communautaire. Rendez vous donc du 04 au 07 décembre 2025 sur les berges du fleuve Niger Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis plusieurs années, le Mali fait face à une guerre asymétrique menée par des groupes armés terroristes, soutenus par des puissances étrangères aux intérêts inavoués. Mais à cette guerre sur le terrain s’ajoute une autre, plus insidieuse, plus perverse : celle de l’image, des récits, et des narratifs. C’est le terrorisme médiatique. Et cette guerre-là, elle se joue dans les studios et les salles de rédaction d’organes de presses français qui enchainent des éditoriaux biaisés, et des reportages orientés sur le Mali. La récente crise du carburant, bien que réelle et complexe, a été le prétexte d’une offensive médiatique d’une rare violence contre notre pays et les autorités de la transition. Des chaînes françaises, connues pour leur hostilité constante envers nos autorités, ont sauté sur l’occasion pour dépeindre un Mali à genoux, un État failli, un peuple abandonné. Aucun effort d’analyse, aucune contextualisation, aucun respect pour la vérité. Juste une volonté manifeste de nuire, de salir, de discréditer. Ce n’est pas nouveau. Depuis que le Mali a décidé de reprendre son destin en main, de rompre avec les tutelles extérieures et de refonder sa souveraineté, une partie de la presse française s’est muée en bras armé d’une diplomatie revancharde. Les mots sont choisis pour blesser, les images sélectionnées pour choquer, les analyses calibrées pour semer le doute. Mais cette stratégie est un échec. Car le peuple malien n’est pas dupe. Il a compris que derrière les micros et les caméras se cachent souvent des agendas politiques. Il a compris que l’indignation sélective de certains éditorialistes français exprime en réalité la nostalgie d’un ordre ancien que le Mali a décidé de rejeter. Ce terrorisme médiatique ne vise pas seulement les autorités. Il vise l’âme même du Mali. Il cherche à briser la confiance du peuple dans ses institutions, à semer la division, à affaiblir la cohésion nationale. Mais c’est mal connaître la résilience malienne. Car plus les attaques s’intensifient, plus la conscience nationale se solidifie. Il est temps de dénoncer cette guerre de l’ombre qui se cache derrière les apparences du journalisme. Il est temps de construire nos propres canaux d’information et de renforcer notre souveraineté médiatique. Le Mali a choisi de se tenir debout. Il continuera à avancer, malgré les campagnes de dénigrement, malgré les manipulations. C H Sylla L’Aube Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, institué le 11 novembre, la Journée des Légitimités Traditionnelles, consacrée à la reconnaissance du rôle social, culturel et spirituel de ces autorités ancestrales. Une journée symbolique, culturelle et citoyenne, qui met en lumière les acteurs essentiels de la paix, de la cohésion et de l’identité malienne. C’est dans cette dynamique que la Commune I du district de Bamako organise, ce samedi 29 novembre, la première édition de la Journée des Légitimités Traditionnelles sur le terrain de football de Korofina. Pour cette première édition en commune 1 qui ambitionne de promouvoir le rôle central des légitimités traditionnelles dans la cohésion sociale, la commission d’organisation ont choisi un parrain à la hauteur de l’évènement. Il s’agit de M. Cheick Oumar Diaouré Maïga, Président de la CONASCOPA-Mali, un respecté et engagé aussi bien dans les initiatives sportives, culturelles que communautaires, bref, il est de ceux qui répondent présents dès que l’intérêt collectif l’exige. « Nous saluons les autorités de la Transition, avec à leur tête le Général d’Armée Assimi Goïta, qui ont reconnu la place des légitimités traditionnelles dans la construction nationale. Je remercie les autorités administratives et coutumières de la Commune I ainsi que la jeunesse pour la confiance placée en moi. J’invite toute la population à se mobiliser massivement pour célébrer nos légitimités traditionnelles, piliers de notre société », a déclaré avec fierté le parrain. En acceptant de parrainer cette première édition, M. Cheick Oumar Diaouré Maïga exprime son attachement profond aux valeurs ancestrales et affiche sa volonté de soutenir et de perpétuer la vision du Président Assimi Goïta, qui souhaite redonner aux légitimités traditionnelles leur place dans la gouvernance locale, la médiation sociale et la préservation des us et coutumes. Pour sa part, Salia Mariko, président de la jeunesse de Banconi et membre de la commission d’organisation, promet une journée culturelle riche, variée et mémorable. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Il etait représenté  a cette ceremonie par son collège et ami Pr. Mamadou Saliou Diallo. Cette distinction honorifique vient reconnaître l’engagement constant du Professeur Dembélé dans la production intellectuelle, la promotion de l’excellence académique, l’innovation sociale ainsi que son influence majeure dans le développement de solutions durables pour l’Afrique. C’etait lors de la clôture du prestigieux Colloque international 18 et 19 novembre 2025 à Dakar. La cérémonie, organisée en collaboration avec plusieurs universités partenaires en Europe, aux États-Unis, en Asie et en Afrique ainsi qu’avec de nombreuses institutions internationales, a réuni des chercheurs, universitaires, responsables institutionnels et personnalités influentes du monde académique. En lui attribuant cette reconnaissance mondiale, l’Institut Africain de Recherche Pluridisciplinaire Appliquée (IRPA) salue non seulement la contribution exceptionnelle du Professeur DEMBÉLÉ la recherche pluridisciplinaire, mais aussi son rôle de leader intellectuel engagé au service du progrès et de la transformation sociétale. L’Institut Africain de Recherche Pluridisciplinaire Appliquée (IARPA) est une institution académique panafricaine dédiée à la production de recherches innovantes, à la formation de haut niveau et au développement de partenariats internationaux dans les domaines scientifiques, technologiques, éducatifs et sociaux. Le Professeur Clément Mahamoudou DEMBÉLÉ est désormais l’une des figures les plus marquantes du paysage intellectuel, universitaire et citoyen africain contemporain. Chercheur multidisciplinaire, penseur engagé et acteur du changement, il a bâti un parcours exceptionnel fondé sur l’excellence académique, l’intégrité morale et une contribution tangible à la transformation des sociétés africaines. Cet intellectuel malien aujourd’hui distingué s’oriente très tôt vers les sciences sociales, la gouvernance et l’analyse des dynamiques politiques. Il entreprend un parcours universitaire rigoureux, couronné par des études supérieures dans des institutions de référence au Canada et en France. Il développe un profil pluridisciplinaire alliant des Sciences politiques, de la Sociologie, de la Gouvernance publique, aux Études du développement et Gestion des organisations. Cette formation diversifiée enrichira plus tard ses travaux scientifiques et ses engagements intellectuels. Enseignant-chercheur dans plusieurs établissements universitaires et centres de formation supérieurs, il se distingue par une pédagogie innovante, orientée vers l’analyse critique ; la production de cours et modules universitaires en philosophie et littérature, en bonne gouvernance, en politiques publiques, sociologie politique et développement. Il est reconnu par ses paires et ses nombreux étudiants pour un encadrement de rigueur méthodologique, leur profondeur analytique et leur pertinence pour les réalités sociologiques. Enseignant chercheur prolifique, le Professeur Dembélé développe une démarche intellectuelle centrée sur la gouvernance et la transparence institutionnelle ainsi que les dynamiques sociopolitiques en Afrique et ailleurs. Son approche se caractérise par une volonté d’établir un pont entre la recherche théorique et les réalités du terrain, dans une perspective d’efficacité sociale. Au-delà des universités, Clément Mahamoudou DEMBELE est reconnu pour son rôle d’intellectuel engagé. Il milite activement pour le respect de l’État de droit ; la bonne gouvernance ; la lutte contre la corruption ; la justice sociale et l’émergence d’institutions fortes et crédibles. Sa voix compte dans les débats nationaux et internationaux. Considéré comme un leader d’opinion, il participe régulièrement à des panels, débats publics, conférences internationales et initiatives citoyennes. Grâce à son expérience et à la qualité de ses analyses, il est sollicité comme consultant international ; Expert en gouvernance et politiques publiques ; Conseiller stratégique auprès d’organisations internationales ; formateur pour cadres et décideurs africains. Ses contributions ont permis d’accompagner de multiples réformes institutionnelles, des programmes de développement et initiatives d’innovation sociale en Afrique. Il a plusieurs fois participé activement à la conception et au suivi de politiques publiques notamment la mise en œuvre de programmes d’éducation citoyenne ; l’accompagnement de projets de recherche appliquée ; le plaidoyer pour la gouvernance éthique en Afrique. Le Doctorat Honoris Causa décerné par l’IARPA vient s’ajouter à une série de reconnaissances nationales et internationales qui saluent son leadership intellectuel, sa contribution académique et son influence sociétale. Le Professeur Dembélé incarne une nouvelle génération d’intellectuels africains déterminés à bâtir une Afrique plus juste, mieux gouvernée, plus instruite, et tournée vers l’innovation. Il prône la rigueur scientifique, le courage moral et la responsabilité citoyenne comme fondements indispensables au développement du continent. Source média IARPA Boîte de commentaires Facebook [...]
Selon un communiqué du Ministère de la Sécurité et de la Protection civile, rendu public ce jeudi 20 novembre 2025, la reprise des activités liées au service Premium du e-passeport AES à compter du lundi 24 novembre 2025, dès 7 heures 30 minutes. C’est un ouf de soulagement pour les nombreux demandeurs de passeport Premium du e-passeport AES, surtout ceux de la diaspora qui attendaient impatiemment ce jour pour être en possession du précieux sésame. Selon le communiqué signé par le Secrétaire Général, Oumar Sogoba, toutes les dispositions sont prises pour permettre un redémarrage rapide des activités de production et de délivrance du e-passeport AES dans les Missions Diplomatiques et Consulaires. << Les autorités maliennes rassurent ainsi les citoyens résidant à l’étranger quant à la disponibilité prochaine du service dans leurs pays de résidence >>, précise le secrétaire général. Le ministère a tenu à exprimer sa reconnaissance envers la population pour son sens élevé du civisme durant la suspension du service. Il appelle également à la bonne compréhension et au patriotisme des usagers. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Sous la présidence du Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, M 𝗠𝗮𝗺𝗼𝘂 𝗗𝗔𝗙𝗙𝗘, la Conférence de pré-lancement du Festival Vivre Ensemble de Tombouctou, combinée à la Biennale Artistique et Culturelle du Mali, s’est tenue ce 18 novembre au CICB. Le lancement officiel de la 10ème édition du Festival Vivre Ensemble et le lancement de la Biennale 2025 est prévu le 14 décembre 2025 au Stade Municipal de Tombouctou. Tombouctou accueillera un double évènement qui rentrent tous deux dans le cadre de l’année de la culture 2025, estime l’ancien Ministre. Selon lui, ce choix, combiné au pré-lancement de la 10ème édition du Festival Vivre Ensemble, xplique que l’État croit en la capacité du Nord à mener la renaissance culturelle et économique du Mali. Depuis dix ans, ajoute-t-il, le Festival Vivre Ensemble construit des ponts de dialogue, avant de féliciter ses bâtisseurs pour leur engagement infatigable en faveur de la cohésion sociale, un combat qui est au cœur des réalités quotidiennes à Tombouctou. << La Biennale, quant à elle, sera notre tremplin. Elle est l’opportunité de faire rayonner à nouveau Tombouctou, non seulement comme patrimoine historique de l’humanité, mais comme une cité vivante », a-t-il déclaré. Membre permanent de l’association des Ressortissants pour le développement du cercle de Tombouctou, l’ancien Ministre a rassuré la commission d’organisation de la participation de l’ARDCT et salué le Gouvernement pour avoir désigné Tombouctou comme terre d’accueil de la Biennale Artistique et Culturelle du Mali en 2025. À cette occasion, Mme Bettina Muscheidt, la Chargée d’Affaires de la Délégation de l’UE a salué l’engagement des organisateurs. Et de souligner que la culture est un levier essentiel pour le dialogue, la cohésion sociale et le vivre ensemble. Toutefois, elle a réaffirmé le soutien de l’Union européenne à cette initiative phare tout en rappelant que ce festival est devenu un symbole de résilience dans le nord du pays. Le promoteur du festival Salaha Maiga n’a pas caché sa reconnaissance à l’endroit des plus hautes autorités pour avoir associé les deux évènements. Pour lui,  c’est dans cet esprit que l’ouverture de la 10ᵉ édition du Festival et le lancement officiel de la Biennale se tiendront conjointement, le 14 décembre 2025, au Monument Flamme de la Paix. << C’est un moment historique que nous voulons fédérateur et porteur d’un nouvel élan national. Notre serment est de faire de Tombouctou 2025, l’édition de la Paix durable et du Développement inclusif, une promesse des Tombouctiens >>, a-t-il conclu. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 20 novembre 2025, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão a réaffirmé le soutien des Nations Unies au Mali, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. C’était lors d’une audience avec le premier ministre, chef du gouvernement le Général de Division Abdoulaye Maïga. Cette rencontre capitale entre le premier ministre, chef du gouvernement le General de Division Abdoulaye Maiga et le représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, vise à transmettre un message de solidarité du Secrétaire Général des Nations Unies au gouvernement de la Transition et de recueillir des orientations pour soutenir davantage le Mali. Dans son allocution, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão a réitéré la disponibilité des Nations Unies et en a profité pour remercier le gouvernement pour son soutien et la qualité des rapports avec les équipes pays des Nations Unies au Mali. En réponse, le Premier ministre s’est dit touché par cette visite de solidarité qui prend tout son sens en cette période. Il a félicité l’équipe pays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui produit de bons résultats et a encouragé les Nations Unies à veiller à ce que les rapports rédigés par l’organisation reflètent fidèlement la situation sur le terrain. Le Chef du gouvernement a tenu à souligner à son hôte que la situation des hydrocarbures est gérée avec professionnalisme par les forces armées de défense et de sécurité. Il a souligné que cette perturbation observée dans l’acheminement des hydrocarbures n’est qu’une conséquence de la défaite des groupes armés terroristes sur le théâtre des opérations, et a rassuré que le Mali fait preuve de réadaptation en allant vers une résolution complète de la crise. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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