SOCIETE
La Maison Centrale d’Arrêt de Bamako rappelle de plus en plus les anciennes bagnes – mouroirs que l’ère démocratique a voulu effacer de la mémoire collective. En cause, une série dramatique de scènes macabres qui endeuille et plonge dans la consternation les plus coriaces repris de justice et autres pensionnaires endurcis. La crise du carburant serait passée par-là et s’est acharnée contre la population carcérale de la plus grande prison du Mali par une décimation à hauteur de 6 décès en une seule journée. S’en est suivi un défilé tragique inédit de parents que les services pénitentiaires ont conviés à venir récupérer la dépouille des leurs. De quoi apeurer une population carcérale exposée aux mêmes causes supposées du décès de colocataires : la canicule ambiante exacerbée par les coupures électriques ainsi qu’une promiscuité aggravée par la surpopulation. Selon qu’ils soient condamnés ou détenus préventifs, les pensionnaires de la MCA peuvent être entassés par plusieurs centaines dans un même local, tandis que leur prise en charge médicale n’est assurée que par des soins approximatifs d’une infirmerie dépourvue et à peine sollicitée. Il nous revient de source que les détenus lui préfèrent l’automédication et se procurent au double de leurs prix les médicaments les plus ordinaires. le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans cette interview qu’il nous a accordée, le Directeur général du Centre d’Etude, d’Appui et de Renforcement des Capacités (CERCAPA-Mali) Idrissa Konaté,  parle de ses expériences et des défis auxquels est confronté son centre.   Bonjour, M. le Directeur. Si vous deviez vous présenter à nos lecteurs, que leur diriez-vous ? Je suis Idrissa Konaté, je suis un ancien cadre supérieur de banque, précisément de l’ex- BIAO (actuelle BIM). J’ai occupé plusieurs postes de responsabilité : d’analyste financier au département de crédit, puis au niveau du département  international pour le financement du commerce international. J’ai été aussi chargé de gérer le département de trésorerie. J’ai fini ma carrière à l’inspection comme Contrôleur général de la banque. Pendant ma période de service, j’ai été beaucoup sollicité pour animer des ateliers de formation à l’intention des agents de banque. Ainsi, l’idée m’est venue de prendre ma retraite 3 ans avant le deadline afin de mettre en place une structure adaptée à la formation continue des travailleurs de banque. J’ai déjà eu à travailler avec un directeur afin de pouvoir identifier les problèmes de son entreprise. Quels sont les défis auxquels vous faites face ? Le principal défi auquel je suis confronté est que le centre n’est pas encore beaucoup sollicité par les banques. C’est un monde où il y a beaucoup de tentations. Je prodigue toujours des conseils tels que le refus de la corruption. Si le métier de banquier évolue, le risque reste permanent. Par exemple, l’activité principale de la banque est de faire des crédits. Or le fait de faire des crédits à quelqu’un qui ne paie pas constitue un vrai danger pour le banquier. Parce que le crédit est un fonds qui n’appartient pas à la banque. C’est les dépôts des clients. Ce qui explique pourquoi leur utilisation dans les opérations de crédit est un risque permanent. Nous sensibilisons beaucoup les banquiers sur ce risque. Mais il y a plusieurs autres risques liés à l’activité principale comme le risque du financement du commerce international. Avez-vous des solutions pour cela ? Oui ! Il y a ce qu’on appelle la commission bancaire. C’est un département de la banque centrale qui contrôle le système bancaire Ses membres sont un peu comme les gendarmes des banques. Ils sont installés en dehors des banques. La commission bancaire exerce un contrôle externe car il ya aussi les contrôleurs internes et l’objectif est que le système bancaire soit sain. Il faut également prendre contact avec les structures intéressées et professionnelles. Quel est votre mot de la fin ? Mon mot de fin est que j’attire l’attention des entreprises à avoir des agents bien formés. C’est ce qui constitue la base de tous les résultats positifs. Nous avons formé des cadres de banques et nous serons toujours à la disposition des banques pour l’animation des formations des banquiers. Propos recueillis par Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
A travers une décision rendue publique, ce lundi 03 Novembre 2025 le Gouverneur de la région de Sikasso, Mme Marie Claire Dembélé, informe la population de Sikasso la capitale du « Kénédougou » de la prorogation du couvre-feu pour deux (2 mois) sans changement d’horaires de 00 heure à 5 heures du matin pour compter du 03 Novembre au 31 décembre 2025. « Pendant toute la durée du couvre-feu la liberté de circulation des personnes et de tous les engins de transport est restreinte. Et tous les véhicules et autres engins des Services des Forces de Défense et de Sécurité , ainsi que les ambulances munies d’ordre de missions ne sont pas concernés par la présente mesure », précise le Gouverneur de la région de Sikasso dans sa décision. Toutefois, le Gouverneur de la région de Sikasso , Mme Marie Claire Dembélé rappelle que les Commandant de Zone, de Defense n 5 et de la 4eme region de la Gendarmerie Nationale, de la region de la Garde Nationale les directeurs régionaux de la Police Nationale et de la Protection Civile sont chargé chacun en ce qui le concerne de l’exécution de la présente décision. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
En visite à Bougouni, en marge de l’inauguration de la mine de lithium de N’Gouanala, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a tenu une rencontre empreinte de franchise et de patriotisme avec les autorités coutumières, religieuses et administratives de la région.  D’entrée de jeu, le Président de la Transition a salué le rôle déterminant des forces vives locales dans le maintien de la cohésion sociale et le développement régional, avant de replacer l’inauguration de la nouvelle mine de lithium dans le cadre plus large de la stratégie nationale de valorisation des ressources naturelles. « C’est la deuxième usine de lithium à Bougouni après celle de Goulamina. C’est une chance pour Bougouni, mais aussi pour tout le Mali », a-t-il déclaré, soulignant que le projet générera plus de 230 milliards de francs CFA de revenus pour l’État et des milliers d’emplois directs et indirects. Le Général GOÏTA a rappelé que la participation de l’État dans les projets miniers témoigne de la volonté du gouvernement de faire des ressources naturelles un levier de souveraineté économique, avec des retombées concrètes : investissements locaux, infrastructures scolaires, sanitaires et routières, ainsi qu’un fonds d’investissement dédié à la formation et à la sécurité dans les zones minières. Poursuivant, le Président  s’est prononcé sur la situation sécuritaire et socioéconomique du pays. Et de saluer la bravoure des Forces Armées Maliennes (FAMa) et la résilience du peuple malien, appelant chacun à renforcer la vigilance et la solidarité nationale. << Notre victoire dépend non seulement de nos forces de défense, mais aussi de l’unité et de la vigilance de chaque Malien >>, estime le président de la transition. Le Chef de l’État n’a pas manqué d’évoquer la crise actuelle du carburant, qu’il a qualifiée de « planifiée par les ennemis du Mali pour tenter de semer la panique et fragiliser notre économie ». Dans son intervention, il a invité les Maliens à comprendre l’origine de cette crise, à éviter la spéculation et à faire preuve de patience, car, selon lui, « le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’approvisionnement régulier du pays ». Le Général Assimi GOÏTA a lancé un dernier appel, empreint de patriotisme, à tous ceux qui participent, de près ou de loin, aux activités des groupes terroristes. « J’appelle tous ceux qui soutiennent ces forces destructrices à cesser immédiatement et à choisir la voie de la paix et du patriotisme. Le Mali a besoin de tous ses enfants >>, a-t-il conclu.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Président de la Transition, Son excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, a présidé ce lundi 3 novembre 2025 à Bougouni la cérémonie d’inauguration officielle de la deuxième mine de lithium du Mali, exploitée par Les Mines de Lithium de Bougouni SA (LMLB SA). Cet événement marque une nouvelle étape dans la stratégie nationale de valorisation des ressources minières et de souveraineté économique. Cette cérémonie a enregistré la présence du Président du CNT, du Gouverneur de Bougouni, des autorités et légitimités traditionnelles de la région, de la société civile. Les partenaires du Mali, notamment le représentant de l’ambassade de la République populaire de Chine au Mali ainsi que les autorités administratives de la région. Aussi, des membres de Gouvernement, dont le ministre des Mines et celui de l’Économie et des Finances, étaient également présents. Premier à prendre la parole, le chef de village de Bougouni, M. N’Togo DIAKITE, a exprimé son immense gratitude au Chef de l’État : « Ce projet apporte non seulement du travail et des routes, mais aussi la fierté d’être au cœur du Mali nouveau. Nous prions pour que cette mine soit une bénédiction pour nos enfants et non une source de division. » Le Ministre des Mines, lors de son allocution, a souligné la portée symbolique de cette inauguration : « En moins d’un an, le Chef de l’État a accordé trois visites de haut niveau à la région de Bougouni : après la centrale solaire de Tiakadougou-Dialakoro et la première mine de lithium à Goulamina, voici aujourd’hui celle de Bougouni. » Autant de signes, selon lui, d’un leadership constant tourné vers le développement et la prospérité nationale. Le Président du Conseil d’administration de Kodal Mining UK et Directeur Général de Hainan Mining, M. Teng David Lei, a surtout mis l’accent sur la « communauté de vision » qui unit désormais le Mali, la Chine et le Royaume-Uni autour de ce projet structurant : « Nous partageons une même ambition : faire du lithium de Bougouni un moteur de croissance et un exemple de partenariat équilibré entre investisseurs étrangers et État souverain. » Développée par Kodal Mining UK Ltd et Hainan Mining Co. Ltd (filiale du groupe chinois Fosun), en partenariat avec l’État malien et des investisseurs locaux (35 % du capital), la mine de Bougouni s’inscrit dans la Vision Mali Kura Ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma. Cette vision vise à transformer les ressources naturelles du pays en leviers de croissance durable et inclusive. Le Ministre a également rappelé que le secteur minier, désormais considéré comme le pilier de la souveraineté économique, fait l’objet d’une réforme profonde. « Nous avons annulé 121 titres miniers, dont 100 permis de recherche, pour assainir le secteur et mettre fin au désordre qui y a longtemps régné », a-t-il affirmé. Cette rigueur, a-t-il insisté, s’appliquera aussi à la protection de l’environnement, aux droits des travailleurs et à la mise en œuvre effective du contenu local. Avec un investissement initial de 65 millions de dollars (environ 36 milliards de FCFA), la première phase du projet permettra la production annuelle d’environ 120 000 tonnes de concentré de spodumène. En combinant la production de Bougouni et de Goulamina, le Mali devrait atteindre 590 000 tonnes de lithium en 2026, se hissant ainsi au premier rang africain. Le projet a déjà généré 500 emplois locaux et en créera 800 lors de la seconde phase. Le Ministre a précisé que la mine contribuera aux finances publiques à travers les impôts, taxes, dividendes et participations à quatre fonds miniers, dont le Fonds de développement local et celui dédié aux infrastructures énergétiques et hydrauliques. Le Ministre des Mines a aussi salué la qualité du partenariat entre le Mali, la Chine et le Royaume-Uni. Le projet a déjà injecté plus de 24 milliards de FCFA dans l’économie nationale à travers l’achat de biens et services locaux, et près de 317 millions de FCFA dans des actions de développement communautaire. Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce vendredi 31 octobre 2025, à la faveur d’une rencontre dite “ Dialogue des pairs sur le leadership, la citoyenneté et la cohésion sociale” le consortium FAV (Femmes et TIC avec VFRLJE) a lancé officiellement le projet « Citoyenneté Active et Développement Durable -jeunes et femmes en première ligne pour une transition réussie et inclusive au Mali » Placé sous la présidence du Ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne M. Abdoul Kassim Fomba, ce projet innovant et ambitieux fiancé par le Fond d’Appui aux Moteurs du Changement ‘(FAMOC), vise à renforcer la participation citoyenne des jeunes, des femmes et des personnes marginalisées dans les régions de (‘Koulikoro) localité de Siby, région de (Ségou) localité de M’Bewani et la région de Kita ,tout en favorisant leur implication dans la protection de l’environnement et la promotion d’une cohésion sociale et durable. Selon, le Ministre de la Jeunesse et des Sports , Chargé de la Construction Civique et de la Construction Citoyenne M.Abdoul Kassim Fomba, depuis longtemps le Mali fait face à une crise multidimendimensionnelle, qui a fragilisé le tissu social et aujourd’hui une bonne partie de la jeunesse est en train de prendre conscience de leur et responsabilité, dans le développement de la communauté, voir du pays. Et d’ajouter que « C’est en période de difficulté qu’on mesure son degré de citoyenneté et le challenge aujourd’hui, c’est comment avoir la meilleure version de soi ». Il a par ailleurs exhorté les jeunes à renforcer leurs compétences, pour être des leaders de demain. Quand à Mme Diallo Assetou Diarra, Cheffe du projet consortium FAV, (Femme et TIC avec VFRLJE ) , elle a soulignée que , ce programme cible particulièrement les jeunes, les femmes et les personnes marginalisées. Il est mis en œuvre dans les régions de Koulikoro à Siby, Ségou à M’Bewani et kita. Cette phase du projet apporte trois innovations majeures : L’inclusion renforcée des personnes vivant avec un handicap et des victimes d’abus ou de violences, l’intégration de la protection de l’environnement dans la sensibilisation citoyenne, notamment face aux effets du changement climatique et en fin le choix de relais communautaires engagés, issus des localités mêmes, pour garantir la proximité ,la durabilité et la cohérence des actions. Elle a par ailleurs précisée que plusieurs actions sont prévues à savoir : Former et mettre en réseau 15 relais communautaires dans les zones d’interventions( kita,Siby, M’béwani et Bamako) afin qu’ils deviennent de véritable ambassadeurs du changement citoyen. Sensibiliser plus de 1800 bénéficiaires sur la citoyenneté active, la bonne gouvernance ,la lutte contre la corruption et la protection de l’environnement Pour sa part le représentant du Fond d’Appui aux Moteurs du Changement (FAMOC) M. Frederick Kaboré a salué cette belle initiative du Consortium qui a su couplé la protection de l’environnement et la bonne gouvernance dans un seul projet ambitieux. Selon lui ce projet va renforcer les capacités des bénéficiaires dans le cadre de la citoyenneté active et la protection de l’environnement. A noter que la cérémonie a été marquée par la remise d’attestations de reconnaissance, des témoignages et des partages d’expériences et un sketch de sensibilisation de la part des relais communautaires Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est un ouf de soulagement pour toute la région de Koutiala. Enlevé le 23 avril 2023 par des hommes armés non identifiés, l’honorable Abdou Maïga, ancien député de Koutiala, a retrouvé la liberté ce vendredi 31 octobre 2025 et a regagné son domicile sain et sauf. Selon des sources locales, la libération de l’ex-parlementaire s’est déroulée dans la plus grande discrétion. Si les circonstances exactes de sa libération n’ont pas encore été officiellement communiquées, son retour suscite une immense joie au sein de sa famille, de ses proches et de toute la population de Koutiala, qui n’a jamais cessé d’espérer. La Rédaction  Boîte de commentaires Facebook [...]
La population de Nioro du Sahel lance un appel à toutes les bonnes volontés à se mobiliser afin que soit levé l’embargo imposé par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim). Dans une vidéo de 4 minutes 56 secondes exprimant le « cri de cœur de la population », les Niorois  lancent un appel à la mobilisation pour faire cesser l’embargo qui frappe leur ville depuis presque deux mois. Leur porte-parole, Sidi Dicko,  explique d’une voix tremblante les contraintes imposées aux habitants. A l’en croire, la situation qui prévaut à Nioro est telle que les natifs de la ville ne peuvent plus se déplacer sans être pris en otage. Actuellement, a-t-il déclaré, plus de 50 personnes ont été enlevées pour des destinations qui restent inconnues. «Nous lançons un cri de cœur au monde entier pour alerter sur nos souffrances», a souligné Sidi Dicko. Il appelle à la libération des personnes prises en otage. « Nous implorons ceux qui ont enlevé nos frères de les libérer à cause de Dieu. Ils sont des soutiens de famille. Ce sont des piliers de familles qui sont arrêtés. Nous avons fait une tournée pour visiter les familles de certaines personnes enlevées. Les familles vivent dans un dénuement total…. Il est difficile de retenir ses larmes». Sidi Dicko attire l’attention sur les conséquences de l’embargo impactant la liberté de mouvement des natifs de Nioro. «Nous ne pouvons plus nous déplacer pour faire nos commerces…. Nous demandons à ceux et celles qui écoutent notre vidéo de faire de leur mieux pour nous venir en aide afin de mettre un terme à nos souffrances ». Il implore les auteurs de ces enlèvements « à  cause de Dieu » les habitants de Nioro vaguer librement leurs occupations pour chercher leur pain quotidien. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un communiqué de presse en date du 27 octobre 2025, la Direction de Joliba TV News annonce que la chaîne de télévision est nominée au Prix du Journalisme d’investigation africain RSF qui porte le nom d’un illustre professionnel africain du Mali disparu voilà 41 ans, Mohamed Maïga. Joliba TV News a l’honneur d’être nominée pour le Prix du Journalisme d’investigation africain RSF–Mohamed Maïga, décerné par Reporters Sans Frontières (RSF). La cérémonie de remise des prix se tiendra le 15 novembre 2025 à Paris, dans le cadre du Festival RSF célébrant les 40 ans de l’organisation. Cette nomination distingue le travail d’une équipe composée de journalistes, technicienne, réalisatrice, animatrice et personnelle de soutien, qui poursuivent, jour après jour, la mission d’informer avec professionnalisme, courage et équilibre, dans un environnement souvent complexe. Le Prix du Journalisme d’investigation africain RSF–Mohamed Maïga, créé par RSF en partenariat avec l’Association Mohamed Maïga, rend hommage à un grand journaliste malien (1950–1984) disparu dans des circonstances jamais élucidées. Son engagement pour la justice et le droit à l’information continue d’inspirer plusieurs générations de journalistes à travers le monde. Pour Joliba TV News, figurer parmi les nominés à ce prix revêt une portée symbolique forte : c’est à la fois une reconnaissance du travail accompli au Mali et un hommage à un confrère dont le combat pour un journalisme indépendant demeure d’actualité. La chaîne tient à remercier ses téléspectateurs, auditeurs et partenaires, ainsi que les organisations professionnelles du secteur au Mali et à l’international, notamment la Maison de la Presse, le Groupement Professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC), l’Association Malienne des Télévisions Libres (AMATEL), la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO)…pour leur appui et leur solidarité à des moments clés de son parcours. Cette nomination est un encouragement à poursuivre et à faire vivre un espace médiatique africain libre, exigeant et ancré dans nos réalités. Merci à toutes et à tous pour votre soutien ! Avec toute notre estime, L’équipe de Joliba TV News Contact presse : +223 83 88 19 45 | hkuassi@jolibafm.com / hounzakuassi@gmail.com Boîte de commentaires Facebook [...]
A travers la capitale, il y a plus d’engins en arrêt  forcé qu’en mouvement. Manifestement la pénurie de carburant a touché tous les secteurs de l’économie du pays. A en juger par la paralysie constatée dans les transports, les boulangeries…. Les rues ont subitement perdu leur atmosphère habituelle, la circulation est devenue plus fluide sur toutes les voies publiques. L’évidence de  bureaux quasiment vides a obligé la plupart des services publics à se contenter du télétravail pendant quelque temps. Tout comme le spectacle des classes vides a eu comme conséquence la décision commune des ministres en charge de l’école de fermer provisoirement les classes en attendant les jours meilleurs. Dans les stations d’essence,  c’est soit le grand silence pour cause de fermeture, soit de longues files pendant des heures voire des jours.  Sur place, des grins spontanément constitués autour du thé, des vendeurs déambulant avec des sachets d’eau,  des gâteaux ou des arachides. Principal sujet des conversations, c’est  l’actualité de la crise de carburant : dans les familles, les gains, la rue, les marchés, les bureaux. Partout dans la capitale.  On raconte ses contraintes, infortunes, ses prouesses, mais aussi ses états d’âme. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à la crise de carburant sur le marché des hydrocarbures, le gouvernement malien a pris des mesures fermes pour assurer l’approvisionnement régulier de la population en carburant. À travers un arrêté interministériel signé signé ce jeudi par six ministres, les autorités ont décidé de réglementer strictement les conditions d’exploitation des stations-service sur toute l’étendue du territoire national. Désormais, toutes les stations de distribution de produits pétroliers doivent rester ouvertes 24 heures sur 24, jusqu’à nouvel ordre, afin d’assurer la continuité du service public et d’éviter les attroupements ou pénuries artificielles. Cette disposition selon l’arrêté vise à contrer les pratiques spéculatives observées ces dernières semaines, notamment la rétention de stocks et la vente illicite de carburant à des prix exorbitants. Toutefois, l’arrêté interdit formellement la vente de carburant dans des bidons ou récipients, sauf pour un usage dûment justifié par exemple, pour les groupes électrogènes ou les machines professionnelles et domestiques. << Les acheteurs devront présenter un document prouvant la nature de leur activité avant tout ravitaillement >>, précise l’arrêté. Et d’ajouter que les propriétaires de stations-service sont désormais tenus de transmettre chaque semaine la situation de leurs stocks aux services du commerce, en précisant les quantités reçues et vendues pour chaque type de produit. Cette mesure permettra de mieux contrôler les flux et d’éviter toute dissimulation de produits destinés au marché noir. Par ailleurs, les forces de sécurité et de protection civile sont chargées d’assurer la sécurité autour des points de distribution, afin de prévenir tout désordre ou incident dans ce contexte de forte demande. A travers ce dispositif, le gouvernement montre sa détermination à rétablir l’ordre dans la distribution du carburant, tout en rassurant les citoyens quant à sa capacité à maîtriser la crise actuelle. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Dr Moussa Karim Goita est le responsable du Dossier Médical Patient électronique (DMPe) et secrétaire à la planification et suivi/évaluation de l’Alliance du secteur privé pour la promotion de la santé au Mali (ASP-PSM). La rubrique femmes de Mali24 s’est entretenue avec le responsable du dossier Médical Patient électronique qui répond à certaines interrogations de la population. Dr Moussa Karim Goita a mis l’accent sur la prise en charge des femmes enceintes dans leurs consultations prénatales (CPN). Mali 24 : Quelles sont les statistiques concernant les femmes qui font un suivi de leur grossesse ? Dr Moussa Karim Goita : Selon l’annuaire statistique 2023, le taux de Consultation Prénatale effective autrement dit le nombre de femmes enceintes ayant effectuées les 4 premières consultations prénatales de CPN1 à CPN 4 est de 33,28%. Cela dénote un taux de déperdition entre la CPN1 et la CPN4 élevé. Il est impératif d’accentuer la sensibilisation pour que toute femme puisse effectuer sa première CPN au premier trimestre de la grossesse et aussi respecter le calendrier des CPN afin que 100% des CPN1 puissent bénéficier de leurs CPN4. La proportion de femmes enceintes vue en CPN ayant reçu une moustiquaire imprégnée d’insecticide de longue durée (MILD) est de 82,1%. Ce taux est acceptable mais atteindre 100% est l’idéal. Pouvez-vous nous parler du DMPe ?  Le dossier Médical Patient électronique communément appelé DMPe est un logiciel informatisation des structures privés dont les centres de santé communautaire (CSCom) centres privés à but non lucratif et centres privés à but lucratif (cabinet, clinique). Il a été initié en 2015 par le Dr Cheick Mohamed Mansour SY, Directeur exécutif de Synergie Action Santé (SAS-MALI) ex Santé Sud suite à un constat dans les centres de santé de premier niveau, l’absence de dossier médical électronique. Les agents ayant une multitude de supports à renseigner sans compter le nombre de rapports à fournir avec peu de temps consacré au patient qui doit être au centre de toutes les préoccupations. Ce dossier permet de recueillir toutes les informations concernant les prestations de chaque patient qui se présente dans le centre de santé de l’accueil jusqu’à sortie. Quelle est l’importance du DMPe dans le secteur de la santé ? La DMPe occupe une place de choix dans le secteur de la santé. Il permet à chaque patient d’avoir un dossier électronique avec un numéro unique qui lui est remis dès création dudit dossier et lui servira pendant toute sa vie. Ce numéro permet de suivre le patient de manière globale, historique et coordonnée. Il permet au praticien médical d’avoir toutes les informations médicales concernant le patient à tout moment. Le DMPe améliore la traçabilité, la coordination des soins, la disponibilité des données à temps réel, facilite la production la collecte et la transmission des données sanitaires aux autorités avec une promptitude et une complétude à hauteur de souhait. Quelle est selon vous l’avantage du DMPe la prise en charge des femmes qui font des CPN ? L’utilisation du DMPe pendant la CPN est d’une importance capitale. Il permet de recueillir toutes les informations concernant la grossesse, permet de suivre la femme en grossesse pendant toute la durée de la grossesse. En fonction des paramètres vitaux de la femme enceinte, le logiciel va alerter l’agent de santé de l’existence de signe de danger s’il y en a et la nécessité de faire un suivi rigoureux et prévoir l’accouchement dans un centre spécialisé. Il permet d’alerter l’agent de santé à chaque fois que la femme enceinte rate son RDV. Avez-vous des conseils à l’endroit des femmes enceintes ? Ce que je pourrai prodiguer comme conseil à la femme enceinte : c’est de leur dire de se rendre dans un centre de santé à chaque fois qu’elle observe un retard de règle d’environ un mois. Dès que c’est confirmé que c’est une grossesse,c’est d’effectuer la CPN1 dès le premier et de respecter le calendrier décliné par l’agent de santé et de prendre les médicaments régulièrement comme indiqué par l’agent. Avez-vous des recommandations à faire à l’endroit des autorités pour la prise en compte du DMPe dans le système d’information sanitaire et l’accompagnement des femmes dans le processus ? Avant de faire des recommandations, je me permets de remercier l’initiateur du DMPe, mon directeur Dr Cheick Mohamed Mansour SY et le président de l’ASP-PSM le Dr Bouréima AFO TRAORE, le bureau exécutif et toutes les composantes de l’ASP-PSM. Nous remercions les autorités sanitaires pour tous les efforts consentis dans l’amélioration de la qualité de l’offre de soins. Nous leur sollicitons pour la reconnaissance du DMPe comme l’une des solutions numériques de santé au Mali et facilité l’interopérabilité entre le DMPe et le DHIS2. Cela permettra d’améliorer la collecte et la remontée des données du secteur privé dans le système d’information sanitaire via le DHIS2. Propos recueillis par Kada Tandina Mali24.info   Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 30 octobre 2025 le Conseil National de Transition ( CNT) a lors de sa deuxième séance plénière de la session ordinaire d’octobre 2025, procédé à l’examen et l’adoption de plusieurs projets de lois . Placée sous la présidence de l’honorable Malick Diaw, Président du CNT, le premier point inscrit à l’ordre du jour portait sur l’adoption des procès-verbaux des séances plénières des 16 et 29 mai 2025. Lors des travaux les membres du ( CNT) ont examinés et adoptés plusieurs projets de lois notamment , le projet de loi portant modification de la loi n°2024-037 du 27 décembre 2024, portant loi de Finances pour l’exercice 2025. Ce texte important pour les finances de l »Etat a ete initié par le ministre de l’Économie et des Finances et adopté à l’unanimité (128 voix pour). Le Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2025-028/PT-RM du 03 octobre 2025, autorisant la ratification de l’accord de prêt entre le Gouvernement du Mali et la (BADEA,) pour l’augmentation du capital du Fonds de Solidarité Africain (FSA). Ce texte aussi a été adopté à 127 voix pour, 0 contre et 0 abstention. En suite le Projet de loi portant modification de la loi n°2016-031 du 7 juillet 2016 relative au statut des fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée. Ce texte tres attendu par les cadres du service pénitentiaire, vise à harmoniser les âges de recrutement et de départ à la retraite des agents pénitentiaires. Le dit texte à été adopté à l’unanimité par les membres du ( CNT). Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2025-030/PT-RM du 03 octobre 2025, modifiant et complétant celle portant création de la Direction générale du contentieux de l’État (DGCE) à été adopté à 127 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Le Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2025-024/PT-RM du 25 juillet 2025, autorisant la ratification de l’accord de prêt avec le Fonds africain de développement (FAD) pour le Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS). Ce projet a été aussi adopté à 127 voix pour, 0 contre et 0 abstention. En fin s’agissant du Projet de loi organique fixant l’organisation, les règles de fonctionnement et de désignation des membres du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel, ainsi que les conditions de destitution et de remplacement du Président a été renvoyé à une prochaine séance plénière pour complément d’information. Mohamed Kanouté  Source :Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Premier Ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, également Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a convié ce jeudi 30 octobre 2025, à une rencontre d’échanges, les autorités religieuses et traditionnelles, ainsi que les communicateurs traditionnels.  L’objet de la rencontre était de sensibiliser sur la crise d’hydrocarbures, avec une ouverture sur la situation sécuritaire du pays. Cette nouvelle phase de la crise, a rappelé le Premier Ministre, résulte d’une mutation et d’un changement de mode opératoire de l’ennemi au regard des échecs qu’il a enregistrés sur le théâtre des opérations. « Le carburant que nous recevons, c’est du sang humain », a-t-il déclaré pour saluer le travail de titan des Forces armées de Défense et de Sécurité. Il a également loué le courage des conducteurs de citernes qui se sont engagés pour approvisionner coûte que coûte les points de distribution. Il a lancé un appel fort à son assistance : « Nous allons surmonter cette crise à l’image des précédentes que nous avons traversées et résolues. Pour ce faire, nous ne pouvons pas y arriver seuls. Nous avons besoin des religieux, des légitimités traditionnelles et de tous les Maliens. » Il a également ajouté : « Le terrorisme n’est ni une question de religion, ni d’ethnie. Ce sont des faits criminels qui nous sont étrangers. » L’objectif de ces actions malveillantes de l’ennemi étant de perturber la cohésion sociale et de fracturer le tissu social, le Premier ministre a rassuré les forces vives. Il a rappelé que le Gouvernement, sous le leadership du Président de la Transition le Général d’Armée Assimi Goïta, place la sécurisation au sommet des priorités. Tout cela combiné à des actions de développement durable pour un retour à la situation normale. En retour, les forces vives de la nation se sont engagées à rester vigilantes, à affronter la situation avec sérénité, à sensibiliser la population et à rester unies, main dans la main pour le Mali et pour les Maliens. CCRP PRIMATURE Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 29 octobre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.  Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté un projet de texte ; procédé à des nominations et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le cadre organique des Services régionaux et subrégionaux de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique a été créée par l’Ordonnance n°2024- 017/PT-RM du 27 septembre 2024 avec pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre les éléments de la politique nationale en matière financière, comptable, monétaire, d’assurance, ainsi que de réglementer et de contrôler le secteur de la Microfinance. Son organisation et les modalités de son fonctionnement sont fixées par le Décret n°2024-0565/PTRM du 11 octobre 2024. Aux termes de ce décret, l’activité de coordination et de contrôle de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique s’exerce sur les Services rattachés, régionaux et subrégionaux ainsi que les Services extérieurs et les Postes comptables des Organismes publics soumis aux règles de la comptabilité publique. Le projet de décret, adopté, prend en compte les spécificités liées à la création de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique et prévoit, pour les 5 prochaines années, les effectifs du personnel nécessaire pour l’exécution des missions assignées aux Services régionaux et subrégionaux du Trésor et de la Comptabilité publique. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION  INTERNATIONALE – Inspecteurs à l’Inspection des Services diplomatiques et consulaires : Monsieur Sory Lakamine DIAKITE, Inspecteur des Finances ; Monsieur Allaye BAH, Inspecteur des Finances. – Conseiller consulaire à l’Ambassade du Mali à Kigali : Commandant Bassidy DEMBELE. – Conseiller consulaire à l’Ambassade du Mali au Caire : Colonel Bouyagui KEITA. – Conseiller consulaire à l’Ambassade du Mali à Rome : Chef d’Escadron Michel POUDIOUGOU. – Conseiller consulaire à l’Ambassade du Mali à Beijing : Monsieur Alhader Mahamadou MAIGA, Planificateur. – Conseiller consulaire à l’Ambassade du Mali à Berlin : Colonel Oumar DIARRA.   AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT, DE LA CULTURE, DE L’INDUSTRIE HOTELIERE ET DU TOURISME – Directeur général du Centre national de la Cinématographie du Mali : Monsieur Sidy Lamine BAGAYOKO, Enseignant-chercheur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des Ministres de la situation de l’école « Les Lutins ». L’école « Les Lutins » est un établissement communautaire d’enseignement fondamental, créée en 1968 par les parents d’élèves de ladite école. Elle est gérée par l’Association des Parents d’Elèves, déclarée suivant le récépissé n°152-DNI du 24 mars 1976. La parcelle qui abrite l’école, sise à Sotuba ACI, dans le 1er Arrondissement du District de Bamako, a été cédée par l’Etat. L’établissement bénéficie également de certaines facilités, en termes d’exonérations. Depuis un certain temps, une crise de gestion, consécutive au non renouvellement du bureau de l’Association des Parents d’Elèves, impacte les activités pédagogiques de cette école. C’est pourquoi, il a été décidé de la mise en place d’une Administration provisoire, composée de représentants des ministres chargés de l’Administration territoriale, de l’Education nationale et de la Justice, dont le mandat prendra fin par l’installation d’un organe approprié de gestion de l’établissement. 2. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 6ème Session de la Conférence des ministres du Travail de l’Organisation de la Coopération islamique, tenue du 15 au 16 octobre 2025, à Doha au Qatar. Cette 6ème Session, placée sous le thème : « Expériences locales, réalisations mondiales : Histoires de réussite dans le monde islamique », a enregistré la participation des ministres et chefs de délégation des Etats membres et des Institutions de l’Organisation de la Coopération islamique ainsi que des Organisations régionales et internationales. Après avoir adopté le rapport de la réunion des Hauts fonctionnaires, tenue le 15 octobre 2025, la Conférence a été marquée par les interventions des ministres et des chefs de délégation sur le thème retenu. Dans son intervention, le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a rappelé les progrès enregistrés en matière d’amélioration de l’employabilité des jeunes, de protection sociale des travailleurs, de sécurité et santé au travail et d’emploi des personnes vivant avec un handicap. La Conférence a également adopté à l’unanimité la Résolution sur la coopération en matière de travail, d’emploi et de protection sociale entre les Etats membres de l’Organisation de la Coopération islamique. 3. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de la célébration de la Journée Africaine de la Jeunesse, Edition 2025. Cette Edition 2025, placée sous le thème national : « Lutte contre la drogue en milieu jeunes : stratégies de sensibilisation et prévention des conduites addictives », vise à lutter contre la consommation de la drogue et des substances psychoactives. La célébration de cette journée permettra spécifiquement de sensibiliser les jeunes, les pouvoirs publics, ainsi que les organisations de la société civile en vue d’une prise de conscience collective face aux effets néfastes de la consommation des stupéfiants au Mali et en Afrique. Elle sera marquée par des activités socio-éducatives, artistiques, culturelles et sportives et de conférence-débats sur le thème national. 4. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la Réunion des ministres du Secteur Eau, Hygiène et Assainissement, du 22 au 23 octobre 2025, à Madrid en Espagne. Cette réunion, placée sous le thème : « Sortir du travail en silos : Unir le leadership politique pour une réponse intégrée face aux enjeux de l’eau, de l’assainissement et du climat ». Au cours des échanges, l’accent a été mis sur la nécessité de renforcer la gouvernance intégrée du secteur, de promouvoir un financement durable et d’assurer une meilleure prise en compte des droits à l’eau et à l’assainissement dans les politiques publiques. La participation du Mali a permis de renforcer la visibilité du pays et de réaffirmer son engagement en faveur d’une gouvernance durable, intégrée et équitable de l’eau et de l’assainissement. b. de la participation du Mali au Forum mondial zéro déchet, tenu du 17 au 19 octobre 2025, à Istanbul en Türkiye. Ce forum, qui a réuni des ministres, experts et acteurs de haut niveau autour des approches innovantes de gestion durable des déchets, de réduction des impacts environnementaux et de promotion de l’économie circulaire, était placé sous le thème : « Le zéro déchet en action : les citoyens, les territoires et les avancées ». Dans son intervention, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a mis en avant les engagements du Mali en matière de gestion durable des déchets et de développement durable et a, notamment, rappelé les efforts déployés pour promouvoir le recyclage et le compostage, ainsi que l’objectif de réduction de 31% des émissions du secteur des déchets d’ici 2030, conformément à la Contribution Déterminée au niveau National. Le forum a constitué une plateforme d’échanges d’expériences où plusieurs institutions et entreprises spécialisées ont manifesté leur intérêt à collaborer avec le Mali dans les domaines de la valorisation des déchets solides, du recyclage et de la fourniture d’équipements d’assainissement. Au terme des travaux, les ministres malien et turc chargés de l’Environnement sont convenus de renforcer leur coopération, à travers le développement de projets conjoints au Mali pour la transformation et la valorisation des déchets solides. 5. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une diminution du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 29 octobre 2025 Le Secrétaire général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que le gouvernement et les forces de défense et de sécurité redoublent d’efforts pour soulager la population en cette période de crise de carburant, certains de nos compatriotes n’ont trouvé mieux que de transformer la pénurie en business honteux. L’exemple le plus récent vient du cercle de Kati, où une citerne de gasoil détournée a été saisie par la gendarmerie, après avoir été illégalement vidée et stockée dans un magasin à proximité du poste de péage. Selon nos informations, les faits se sont déroulés le mardi 28 octobre 2025. Alors que les forces de sécurité réussissaient à faire passer 97 % des citernes sur l’axe Kita-Neguela, assurant ainsi un ravitaillement sécurisé vers Bamako, des individus sans scrupules ont profité de la confusion pour détourner une citerne entière. Leur objectif est de revendre le précieux liquide à prix d’or sur le marché noir. Mais c’était sans compter sur la vigilance des forces de l’ordre et des autorités administratives de Kati. Alertées, elles ont rapidement agi et mis la main sur les auteurs. Sur les lieux, le Préfet du cercle de Kati, lors d’une visite matinale, a pu constater l’ampleur du méfait avec 89 bidons de 20 litres et plus de 15 barils remplis de gasoil soigneusement dissimulés dans un entrepôt. Tout le stock a été immédiatement saisi. Cet acte odieux, qui trahit les valeurs de solidarité et de patriotisme, illustre malheureusement le comportement de certains opportunistes qui, en temps de crise, choisissent d’aggraver la souffrance collective pour satisfaire leur cupidité personnelle. Pendant que le pays lutte pour assurer un approvisionnement régulier en carburant, ces trafiquants ternissent l’image d’une nation déjà éprouvée. Les autorités locales, tout en saluant la réactivité des forces de l’ordre, ont promis que les auteurs répondront de leurs actes devant la justice. Elles appellent également la population à redoubler de vigilance et à dénoncer sans hésiter tout comportement suspect. La crise de carburant ne doit pas devenir le terrain fertile des profiteurs, mais plutôt l’occasion pour chaque Malien de faire preuve de civisme et d’unité. Car dans ces moments difficiles, seule la solidarité permettra au pays de tenir bon. La Rédaction  Boîte de commentaires Facebook [...]
En pleine crise de carburant l’équipe de patrouille, du Groupement de la Gendarmerie de Kati , ville garnison située à 15km de Bamako ,a interpellé ce mardi 28 octobre 2025 une citerne de Gasoil détournée et vidée avant destination. C’est presque l’équivalent d’une citerne entière qui a été siphonnée et stockée à des fins spéculatives ( 89 bidons de 20 litres et 15 barilles remplies)   Lors d’une visite sur les lieux, le mardi 28 octobre, le préfet du cercle de Kati a M . Harouna  Diarra  a constaté la présence de 89 bidons de 20 litres et plus de 15 barilles remplis de gasoil entreposés dans un magasin situé à proximité du poste de péage de Kati.  Selon lui c’est suite à une filature d’une équipe de patrouille du Groupement de la Gendarmerie de Kati que la dite citerne a été saisie. Il  appel à un changement de comportement de la population et surtout à la vigilance, pour mettre fin à ce désordre au tour de l’approvisionnement de la population de Kati en carburant. L’ensemble du stock a été saisi par les autorités locales, qui ont promis de sévir contre toute tentative de spéculation en cette période de rareté du carburant.     Mohamed Kanouté Source : Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs de l’antenne Rive Gauche de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) ont frappé un grand coup dans leur lutte acharnée contre la vente illégale de produits pharmaceutiques. Dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 octobre 2025, à la suite de renseignements précis, une opération menée sous la direction du Contrôleur principal de police Dramane Keïta a permis la découverte d’une importante cargaison de médicaments prohibés dans le quartier de N’Golonina, devant un magasin servant de dépôt clandestin. Sur place, les enquêteurs ont mis la main sur 31 colis contenant divers produits pharmaceutiques et stupéfiants. Après vérification, le butin s’est révélé d’une ampleur exceptionnelle : 25 080 flacons de Diazépam injectable, 12 cartons d’emballages Rizila, 360 flacons de Kétamine hydrochloriée 500 mg injectable, 32 cartons de pétards, et 130 cartons de produits pharmaceutiques contrefaits, pour un poids total estimé à près de 12 tonnes. Selon le Contrôleur principal Dramane Keïta, le propriétaire du magasin devant lequel ces produits étaient entreposés reste pour le moment introuvable. Une enquête est en cours afin de l’identifier et de démanteler tout le réseauimpliqué dans cette vaste entreprise illicite. Cette nouvelle saisie illustre une fois de plus la vigilance et la détermination constantes des équipes de l’OCS Rive Gauche dans la lutte contre le trafic de drogues et de produits pharmaceutiques contrefaits. Grâce à ces efforts, les forces de sécurité continuent de protéger la santé publique et de préserver la population contre les dangers liés à la consommation de substances interdites. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le verdict du Tribunal du Pôle National de Lutte contre la Cybercriminalité (PNLC), rendu ce lundi 27 octobre 2025, continue de faire réagir suite à la condamnation à deux ans de prison, dont un an avec sursis de l’ancien Premier ministre Moussa Mara ne compte pas abdiquer. Ses avocats, avec à leur tête par Me Mountaga Cissé Tall, dénoncent une décision « particulièrement lourde » et annoncent la poursuite du combat judiciaire devant la Cour d’appel. Dans un communiqué publié à Bamako, le collectif des avocats de Moussa Mara composé de Mes Mountaga C. Tall, Yayé Mounkaila, Mariam Diawara, Mamadou I. Konaté, Mamadou Camara et Lala Gakou a exprimé son profond désaccord avec la décision rendue par le tribunal de la cybercriminalité, qui a rejeté la demande de relaxe pure et simple formulée par la Défense. Le collectif estime que « nul élément matériel ni intentionnel ne justifie une telle condamnation », rappelant que la justice ne peut se construire que sur la mesure, l’équité et le respect du droit. Selon Me Tall, cet appel marque une nouvelle phase de la bataille judiciaire, que la Défense entend mener avec « détermination et engagement » sur le terrain du droit et de la vérité. « Nos convictions restent intactes », a déclaré l’avocat, soulignant que les arguments juridiques seront présentés avec transparence à l’opinion nationale et internationale. Le collectif prévoit également de déposer une nouvelle demande de mise en liberté devant la Cour d’appel, espérant un réexamen de la détention de leur client « dans un esprit de justice et d’équité ». Pour les avocats de l’ancien Premier ministre, ce dossier soulève des questions fondamentales liées à la liberté d’expression, au respect du droit et à l’indépendance de la justice. Ils affirment vouloir aller jusqu’au bout pour faire triompher « les principes et les valeurs démocratiques énoncés dans la Constitution de la République du Mali ». En attendant la décision de la Cour d’appel, Moussa Mara demeure en détention, mais ses conseils se disent confiants quant à la suite du processus judiciaire. Massassi  Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Un vent d’espoir souffle sur la capitale malienne. Entre dimanche soir et lundi matin, près de 200 citernes de carburant ont été acheminées à Bamako, marquant une étape importante dans la gestion de la pénurie qui paralyse la ville depuis plusieurs jours. Cette arrivée massive aurait dû permettre de désengorger les longues files d’attente observées devant les stations-service. Cependant, sur le terrain, la situation reste inchangée : les files ne diminuent pas et le désordre persiste. Peut-on alors parler d’un ouf de soulagement ? Pas encore. Les rues demeurent embouteillées, plusieurs stations ferment temporairement, souvent en raison du manque de discipline et d’incivisme de certains citoyens. Dans ce contexte, il est essentiel que les forces de l’ordre s’assument pleinement pour rétablir la discipline et garantir un accès équitable au carburant, tout en évitant le favoritisme, source de frustrations et de tensions croissantes dans la capitale. Ib. Traoré     Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un verdict qui a secoué l’opinion publique, la Haute Cour du Zimbabwe a condamné Bridget Makaza à 27 années d’emprisonnement pour le meurtre prémédité de son mari, l’homme d’affaires respecté MaCloud Zvavovaviri Mapanga, fondateur de la société de transport Kurai Coaches. Le procès a révélé les sombres détails d’un crime que la justice a catégoriquement refusé de considérer comme un acte passionnel. Au contraire, la juge Emilia Muchawa, en prononçant son jugement, a décrit les faits comme une « exécution froide et délibérée » perpétrée au domicile du couple en mai 2018. Les preuves présentées devant le tribunal ont peint le portrait d’un meurtre soigneusement planifié. La juge Muchawa a souligné que les conclusions de la cour « ne laissaient aucun doute quant à la planification de la mort de son mari par Bridget Makaza ». Le plan sinistre aurait impliqué un voyage à l’étranger spécifiquement dans le but de se procurer l’arme du crime. « Pour mettre ce plan en œuvre, elle s’est rendue en Afrique du Sud, peu après son retour du Royaume-Uni, afin de se procurer l’arme du crime », a déclaré la magistrate. Le tribunal a appris que l’accusée avait utilisé la route terrestre au retour pour introduire clandestinement au Zimbabwe un revolver Amadeo Rossi de calibre 38, dont les numéros de série avaient été effacés. Le drame s’est déroulé aux petites heures du 14 mai 2018. MaCloud Mapanga, rentré tard du travail, était endormi et vulnérable lorsque son épouse a mis son plan à exécution. Selon les faits établis par la justice, Bridget Makaza lui a tiré dessus à trois reprises : une balle a atteint l’épaule droite, une autre s’est logée au-dessus de l’épaule gauche, et la troisième a frappé le cou avant de pénétrer à nouveau dans l’épaule droite. Après avoir commis l’irréparable, l’accusée a, selon la juge, orchestré une mise en scène pour brouiller les pistes et faire passer le meurtre pour un braquage. « Pour dissimuler son crime, elle a simulé une entrée illégale et un vol. Elle a crié : ‘Au voleur, au voleur’ (mbavha, mbavha) », a rapporté la juge Muchawa. Plutôt que de porter secours à son mari grièvement blessé ou d’appeler les services d’urgence, Bridget Makaza a choisi de fuir, profitant de la confusion qu’elle avait elle-même créée. Face à l’accumulation des preuves et la démonstration d’une préméditation flagrante, la défense n’a pu convaincre la cour. La sentence de 27 ans de prison reflète la gravité du crime, que la justice zimbabwéenne a voulu sanctionner avec la plus grande fermeté. …………………………………………………………………………………………………….afrikmag Boîte de commentaires Facebook [...]
Rien ne va plus entre Bamako et Nouakchott. Dans un geste fort, les autorités maliennes ont décidé de fermer leurs frontières avec la Mauritanie, accusée d’entretenir un double discours sur la lutte contre le terrorisme. Une décision qui traduit un profond malaise diplomatique entre deux pays longtemps présentés comme partenaires dans la sécurité du Sahel. Selon plusieurs sources concordantes, Bamako reproche à son voisin de l’Ouest d’être devenu un refuge discret et une base arrière pour des groupes armés opérant au Mali. Ces accusations ne datent pas d’hier : déjà en 2013, des terroristes blessés auraient été soignés sur le territoire mauritanien, un fait qui avait à l’époque suscité peu de réactions officielles. Aujourd’hui, le ton est monté d’un cran. Des services de renseignement russes affirment que la Mauritanie serait un point de transit pour des armes et des drones d’origine ukrainienne, destinés à des groupes terroristes actifs dans le Sahel. Une accusation lourde, qui vient jeter un nouvel éclairage sur les ambiguïtés supposées de la politique mauritanienne vis-à-vis du terrorisme. Bamako voit dans ces agissements la preuve d’un double jeu dangereux : d’un côté, Nouakchott affiche une façade de coopération avec les États du Sahel ; de l’autre, elle fermerait les yeux sur des trafics et des complicités compromettant la sécurité régionale. Cette méfiance n’est pas sans fondement. Dans un contexte où le Mali, le Niger et le Burkina Faso réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont choisi de rompre avec les anciennes logiques de dépendance et de tutelle étrangère, la position ambivalente de la Mauritanie interroge. Elle apparaît de plus en plus isolée face à une dynamique de souveraineté assumée et de rejet des ingérences extérieures. La fermeture des frontières, au-delà d’un acte diplomatique fort, sonne comme un avertissement clair : le Mali ne tolérera plus les faux-semblants ni les alliances dissimulées qui alimentent le chaos régional. Bamako entend désormais traiter d’égal à égal avec ses voisins, sur la base de la confiance et de la loyauté deux valeurs qui semblent aujourd’hui vaciller dans les relations avec Nouakchott. Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans son délibéré rendu ce lundi 27 octobre 2025, le tribunal de la cybercriminalité a condamné l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, à deux ans de prison, dont une année ferme.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 22 octobre 2025, un drame a secoué la quiétude des habitants du paisible village de Tigara dans le cercle de Bafoulabé. En effet un jeune homme âgé de 25 ans connu du village a été retrouvé pendu dans la nuit du mardi au mercredi 22 octobre 2025 ,provoquant la colère, l’indignation et surtout de l’interrogation de la part de ses parents et amis sur les raisons profondes de cet acte cruel. Le jeune homme âgé de 25 ans avait passé la soirée au Grin avec ses amis avant de rentrer chez lui pour dîner et son corps a été découvert le lendemain derrière le village. Selon des sources proches de la famille, aucune maladie mentale ou trouble apparent n’avait été constaté chez le jeune homme, rendant ce suicide d’autant plus énigmatique. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cette mort tragique, qui suscite une vive émotion dans le village de Tigana. Que s’est-il passé ? Le jeune homme s’est -il suicidé ? si oui pourquoi a-t-il été assassiné ? L’enquête ouverte permettra certainement de d’éclaircir les zones d’ombres de cette affaire qui continue de défraie la chronique dans le village de Tigara. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu ce vendredi 24 octobre 2025, au Palais de Koulouba, une délégation russe conduite par le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU ; et le Ministre des Mines, M. Amadou KEÏTA. Cette mission comprenait notamment Dr Alexey KOYLIKOV, Directeur des relations internationales à la Direction Panafricaine de la Russie, et M. SIMYON, membre du Conseil d’administration de la société SORMA. Au sortir de l’audience, Dr Alexey KOYLIKOV a salué « l’accueil chaleureux » du Président de la Transition et a souligné la volonté commune de Moscou et Bamako de consolider leurs relations économiques et stratégiques. « Notre objectif est de discuter des questions concernant la distribution des produits pétroliers, de l’engrais et du blé dans le cadre de la coopération entre la Russie et l’Afrique », a-t-il déclaré. Selon ses explications, les discussions avec le ministère malien de l’Économie et des Finances portent sur la livraison mensuelle de 160 000 à 200 000 tonnes de produits pétroliers destinés à soutenir l’économie malienne. Dr KOYLIKOV a surtout insisté sur la dimension fraternelle du partenariat entre le Mali et la Russie : « C’est l’Afrique, surtout le Mali. C’est un pays ami, un pays allié de la Russie. Nous sommes ici pour soutenir un partenaire stratégique et poursuivre l’esprit de coopération hérité de l’Union soviétique ». De son côté, M. SIMYON, représentant de la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (Sorem-Mali SA), a fait le point sur l’avancement du projet de raffinerie d’or du Mali. « Nous avons eu une audience avec le Président de la Transition pour faire le compte rendu de l’état d’avancement du projet. Cette semaine, deux réunions de travail ont eu lieu avec les nouveaux membres du conseil d’administration désignés par l’État malien. Les progrès sont réels et encourageants », a-t-il indiqué. Il a également annoncé la tenue prochaine, en novembre, du premier conseil d’administration officiel de la société de raffinerie en présence de la délégation russe au complet. Cette audience illustre la profondeur du partenariat stratégique Mali-Russie, qui s’étend désormais au-delà du domaine militaire pour englober les secteurs énergétiques, agricoles et miniers. Dans un contexte mondial marqué par la recomposition des alliances, le Mali consolide ainsi sa souveraineté économique tout en s’appuyant sur des partenariats « mutuellement bénéfiques ». Source : présidence de la République Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) continuent de prouver leur détermination sans faille sur le théâtre des opérations. Dans la matinée du 23 octobre 2025, une unité FAMa a mené une intervention décisive à Diakoro-Wêrè, où des terroristes tentaient de traverser le fleuve avec du bétail volé. L’opération s’est soldée par la neutralisation de plusieurs éléments ennemis, la saisie de deux motos, de divers matériels, ainsi que la récupération d’environ 600 têtes de bœuf dérobées à des populations innocentes. Ce vendredi 24 octobre 2025, la traque s’est poursuivie dans les airs. Grâce à une surveillance aérienne minutieuse, l’aviation des FAMa a frappé avec une précision chirurgicale deux groupes terroristes sur les bords du Banifing et dans le cercle de Kolondièba, région de Bougouni. Le premier groupe, composé d’une quinzaine de combattants à moto, a été anéanti après une phase de filature stratégique. Le second, rassemblé sous un arbre et composé également d’une quinzaine d’individus à pied et à moto, a subi le même sort, réduisant à néant toute tentative de regroupement ennemi dans la zone. La série d’opérations s’est achevée par une frappe spectaculaire dans le cercle de Niono, à Doma, où un pickup camouflé sous un arbre et transportant des combattants armés ainsi qu’une importante quantité de logistique et de carburant a été littéralement pulvérisé par l’aviation malienne. La violence de l’explosion témoigne du volume de matériel dangereux transporté à bord. Ces opérations coordonnées démontrent la supériorité tactique et la montée en puissance des FAMa, résolument engagées à anéantir les groupes armés terroristes et à restaurer la paix et la libre circulation sur l’ensemble du territoire national. L’État-Major Général des Armées, dans une note officielle, salue la bravoure, la vigilance et le professionnalisme des troupes, qui ne ménagent aucun effort pour défendre la patrie et assurer la sécurité du peuple malien. La Rédaction    Boîte de commentaires Facebook [...]
Quand la communication est en berne au sein du couple, elle affecte l’harmonie du foyer conjugal. À l’origine de ce phénomène, figurent, entre autres, l’incompréhension, l’intolérance, l’impact des réseaux sociaux et le fait de considérer son partenaire comme quelqu’un qui doit supporter indéfiniment les frustrations. «Je suis mariée depuis l’âge de 18 ans. J’ai deux garçons et une fille. Il n’y a pas de causeries entre mon mari et moi, ni avec nos enfants et lui. S’il rentre à la maison, il a la mine serrée. Si je tente de partager avec lui mes problèmes, il ne répond jamais. Du coup, je suis devenue muette sur ma vie», explique Adiaratou Koné, une ménagère à Missira en Commune II du District de Bamako. Ce comportement écoure sa fille Ami en présence de laquelle s’est tenu notre entretien avec sa mère. La jeune dame d’une vingtaine d’années témoigne qu’elle vit cette situation avec son père depuis toute petite. «Même pour la signature de nos documents, il faut le harceler pour y arriver. Sans la présence de maman, notre maison serait invivable surtout pendant le week-end», confie-t-elle. Cette absence de communication touche de nombreux couples. À l’origine de ces mésententes passagères on peut relever, entre autres, l’incompréhension, les conflits répétitifs, l’intolérance, l’usage abusif des réseaux sociaux qui absorbent complètement le partenaire qui ignore la présence de l’autre. Évidemment, cette situation engendre des frustrations qui sont ressenties par le partenaire affecté qui peut être aussi bien l’époux que la femme. Sokona Diakité, habitante à Missira, témoigne que son époux n’accorde pas d’importance à une conversation avec elle depuis 2 ans. Alors que leur mariage a duré 10 ans. Elle se souvient de l’humeur joviale de son conjoint et de ses moments de confiance sur ses soucis. «J’ai tenté en vain de chercher la raison de ce changement d’attitude. Cette situation me dérange énormément tout comme mes enfants», se plaint la comptable de profession, avant d’ajouter que son mari ne l’honneur qu’au lit. Il pense, poursuit-elle, que la femme n’est faite que pour le lit. Sokona Diakité indique que son époux partage ses soucis uniquement avec sa mère. «Je ne dirai pas que ça ne me plaît pas, mais souvent il faut partager certaines choses avec sa moitié», insiste-t-elle. Et d’appeler les hommes à abandonner ce mutisme face à leurs conjointes qui en souffrent foncièrement. Joint au téléphone, l’époux de Sokona Diakité, précise qu’il ne communique plus avec sa femme parce qu’elle a beaucoup d’amies. «Elle n’est pas sensible à mes conseils et je l’ai incité à faire attention à sa fréquentation. Je ne suis pas fou pour partager avec elles des choses qu’elle va, à son tour, raconter à ses amies», avertit Idrissa Diawara d’un ton glacial.   LE TÉLÉPHONE AU COEUR DE LA DISCORDE- Le phénomène impacte l’éducation des enfants. Louise Kamaté dit en pâtir. Elle a passé plusieurs heures en dehors de la concession familiale. Finalement, elle a décidé de déménager chez sa grand-mère maternelle pour fuir l’ambiance morose du domicile paternel. «C’est rare de voir mes parents communiquer à la maison. Ils ne s’adressent pas à la parole», martèle l’étudiante en droit public. Louise Kamaté affirme que pendant l’enfance, elle enviait ses copines dont les parents communiquaient avec elles. Cela a également fui une atmosphère familiale glaciale. «Le manque de communication entre mes parents m’a poussé à m’installer chez mes grands parents maternels», confie cette déléguée médicale qui se rend difficilement chez ses parents même pendant ses vacances. «Quand j’ai eu mes premières règles, c’est la mère de ma meilleure amie qui m’a donné des conseils. Ce jour-là, ma mère n’a pas accepté de communiquer avec moi sous prétexte qu’elle était fatiguée», se rappelle celle qui évolue dans le milieu médical et qui se plaint d’avoir manqué de soutien parental lors du traitement de leurs devoirs à domicile. L’avènement des Smartphones a contribué à creuser le fossé, à engendrer et exacerber les frustrations en termes de communication entre les couples. Adiaratou Sène, une secrétaire de direction, dit détester le iPhone à cause de l’affection que son époux ressent pour le sien, un iPhone 15. «On dirait qu’il a épousé son téléphone, il s’en sépare jamais. Sous la douche, au lit et à table, monsieur ne se débarrasse pas de son téléphone. C’est fatiguant et je suis au bout des nerfs», se plaint-elle. Et de continuer que son homme refuse d’accepter que son comportement nuit à leur relation. Face à cet entêtement, Adiaratou Sène s’est montrée plus rebelle. En 2023, elle a écrasé contre le sol le téléphone de son conjoint. Sans l’implication de sa belle-famille, son époux ne l’aurait jamais pardonné. Joint au téléphone, ce dernier, un opérateur économique, confirme les propositions de sa femme. «Je traite des affaires professionnelles en toute discrétion avec mon téléphone. Mais, ma femme pense que je cause avec des filles. J’ai d’autres chats à fouetter que d’écrire aux filles», justifie Ousmane Sène. DÉSAMORCER LES TENSIONS- Quant à Alassane Touré, pompiste de son état, il affirme que sa femme utilise de façon abusive le téléphone. «Je me suis marié en 2022. Avant le mariage, malgré mes maigres moyens, j’ai acheté un iPhone pour mon épouse. Après les noces, elle passe sa journée à surfer sur le réseau social, TikTok. Depuis deux ans, je donne 2.500 Fcfa, dont 500 pour son forfait internet et la somme restante est destinée aux frais de condiments», explique celui dont la conjointe exige de lui le paiement de 2.000 Fcfa de frais de forfait comme condition pour l’honneur au lit. Alassane Touré en veut à sa belle-mère qui serait au courant du comportement de sa fille. «Si elle ne change pas, je vais divorcer pour prendre une autre qui ne sait ni lire, ni écrire encore moins manipuler un téléphone», sourit-il avec amertume. L’imam Yaya Cissé de Yirimadio Kadobougou a versé son avis sur cette question. Le guide religieux estime que la communication entre les époux doit être primordiale. De son point de vue, c’est l’époux qui doit veiller à ce que l’atmosphère soit sereine et étendue entre tous les membres du foyer et notamment entre lui et son épouse ou ses conjointes. Le mari doit en toute circonstance désamorcer les tensions qui pourraient surgir entre les épouses, d’une part et d’autre part entre lui et ses conjointes. « Ne pas se parler est un acte condamnable par le Saint Coran et Dieu n’apprécie pas les conjoints qui ne se parlent pas. Le pardon doit être la clé de voûte entre les époux pour maintenir un climat serein dans le foyer», soutient le guide religieux.  LES RÈGLES À INSTAURER- Le psychologue clinicien et thérapeute familial, Idrissa Traoré, affirme d’emblée que les occasions où toute la famille est réunie deviennent de plus en plus rares à cause des horaires décalés des parents, des temps de transports ou des activités extrascolaires des enfants. «Si pendant ces rares moments, chacun est devant son écran, le temps d’échanges et d’attention n’existe tout simplement plus», regrette-t-il. Le souligne que les conséquences peuvent être particulièrement graves chez les tout-petits qui ont besoin du regard, du sourire et de la voix de la mère ou du papa pour intérioriser un sentiment de sécurité et développer des capacités à communiquer. Lorsque ces moments d’échanges sont régulièrement entrecoupés par un coup d’œil au Smartphone, insiste-t-il, le lien mère–enfants époux est fragilisé. Le sociologue Modibo Touré conseille aux couples de se mettre d’accord sur les règles à instaurer en famille et de donner le bon exemple en matière d’utilisation des Smartphones et autres objets connectés. Il propose notamment d’installer une boîte à l’entrée de la maison dans laquelle chacun dépose son portable dès qu’il franchit le seuil de la porte. La communication dans le couple est essentielle pour l’équilibre psycho-social de celui-ci. Une communication bloquée cache généralement un point de discorde entre deux personnes, explique le sociologue Modibo Touré. Poursuivant qu’il faut raviver la flamme et le dialogue, autour de la relation sentimentale, qui est centrée sur l’entretien de la flamme du désir, de la sexualité et du soin, l’abandon des conflits et le développement d’une intelligence émotionnelle. Le sociologue souligne l’importance dans une relation amoureuse de ne pas considérer son partenaire comme quelqu’un qui encaisse indéfiniment sans broncher. Vous devez avoir conscience que vous pouvez le perdre à cause de la souffrance psychologique endurée et qui le réagir avec des violences. Djénéba BAGAYOGO Boîte de commentaires Facebook [...]
Les négociations menées en douceur par les personnes de bonnes volontés, ont finalement eu gain de cause. Ce jeudi 23 octobre 2025, le SYNACOR (Syndicat national des conducteurs et routiers du Mali) a annoncé sa décision de retirer sa plainte contre Aboubacar Sidiki Fomba. Il était poursuivi par le Syndicat devant le procureur du Pool National de Lutte Contre la Cybercriminalité pour diffamation, incitation au trouble à l’ordre public, par le biais d’un système informatique survenu le mardi 21 octobre 2025 au Pool National de Lutte contre la Cybercriminalité Pour rappel, tout est parti d’une vidéo devenue virale dans laquelle M. Fomba, par ailleurs président de la commission santé du CNT, accuse les chauffeurs de camions-citernes de complicité avec les groupes terroristes et de mauvaise foi dans la crise de carburant qui paralyse le pays depuis plusieurs semaines. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Complémentarité entre les secteurs privés et publics de la santé, c’est l’ambition la lutte de l’Alliance du Secteur Privé pour la Promotion de la Santé au Mali (ASP-PSM) qui a tenu une conférence de presse sur le thème : « Défis et enjeux du secteur privé de la santé au Mali » ce lundi 20 Octobre 2025 à la maison de la presse de Bamako.  Créée en février 2014 pour renforcer le partenariat public – privé, Dr Bouréima AFO Traoré, le président de l’Alliance du Secteur Privé pour la Promotion de la Santé au Mali (ASP-PSM) a abordé l’objectif de leur structure. « L’alliance veut mettre en valeur le cadre du secteur privé public tout en devenant le moteur d’organisation du secteur public, combler les insuffisances du secteur public, aller vers le développement de toutes les questions de santé en partenariat avec nos structures étatiques pour une meilleure prise en charge médicale. », a-t-il expliqué. Le secteur privé produit beaucoup de données qui ne retrouvent pas souvent dans le système sanitaire précise Dr Moussa Goita, planificateur et membre de l’alliance. « Notre cheval de bataille est que l’Etat collabore avec l’alliance sur des outils qui peuvent être la solution numérique pour alimenter le système d’information sanitaire de l’Etat. Le secteur privé vient en complémentarité pour combler ce cap et satisfaire la population malienne. » a-t-il souligné. « Comme attentes, on veut donner une visibilité à l’Alliance du secteur privé, faire un partenariat du secteur public privé et voir comment on peut renforcer le partenariat à travers des assurances, des banques etc. qui peuvent venir en aide à la faitière sur les questions de partenariat financier et technique. » a-t-il ajouté. Pour parler davantage sur ce partenariat public-privé de la santé, l’Alliance du Secteur Privé pour la Promotion de la Santé au Mali (ASP-PSM) a prévu des rencontres les 23 et 24 octobre 2025 à Bamako pour permettre à la population de comprendre davantage ce que l’alliance est capable de faire en matière de santé. Kada Tandina Mali24.info  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 22 octobre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté un projet de texte ; procédé à des nominations et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant transfert de charge de notaire. Le notaire est un officier public et ministériel institué à vie pour assurer le service public de la preuve. L’Ordonnance n°2013-027/P-RM du 31 décembre 2013 portant Statut des Notaires détermine les conditions d’accès à la profession de notaire, les modalités de gestion de la vacance et du transfert des charges notariales. En application des dispositions de cette ordonnance et après avis favorable de l’Ordre des Notaires, le projet de décret, adopté, transfère la Charge de Maître Seini Sana DIARRA de Bamako à Koutiala. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Directeur de la Sécurité militaire : Général de Brigade Sambou Minkoro DIAKITE. – Chef d’Etat-major général adjoint des Armées : Général de Brigade Elisée Jean DAO. – Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre : Général de Brigade Toumani KONE. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la 12ème Réunion du Groupe de travail sur le trafic illicite de migrants, tenue du 9 au 10 octobre 2025, à Vienne en Autriche. Cette 12ème Réunion, placée sous le thème : « Approches législatives et défis liés au trafic illicite de migrants », visait à renforcer la coopération internationale et les capacités des Etats dans la lutte contre le trafic de migrants, tout en favorisant la protection de leurs droits. Elle a rassemblé des ministres, des experts juridiques, des diplomates et des représentants d’organisations internationales venus de plusieurs pays pour échanger sur leurs expériences et partager les bonnes pratiques en matière de lutte contre le trafic illicite de migrants. Dans son intervention, le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur a réaffirmé l’engagement du Mali dans la lutte contre le trafic illicite de migrants et rappelé, dans ce cadre, l’adoption d’une loi relative à la lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées, d’une politique nationale de migration, ainsi que la création d’une Brigade de Répression du Trafic de Migrants et de la Traite des Etres Humains.   A la fin des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées, notamment l’harmonisation des législations nationales, le renforcement de la coopération internationale et régionale, la protection des migrants et la modernisation de la gestion des frontières. Le ministre a rencontré la Diaspora des pays de la Confédération AES établie en Autriche.   2. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres de la distinction du Mali lors de la 5ème Edition des Awards de la Marque OAPI, tenue du 8 au 10 octobre 2025, à Libreville au Gabon. Cette 5ème Edition, placée sous le thème : « La marque, un levier pour la performance des entreprises », célèbre les entreprises africaines qui se distinguent par une utilisation stratégique et innovante des droits de propriété intellectuelle pour accroître leur compétitivité et renforcer leur identité sur le marché continental. A l’issue de la délibération du jury international, le Grand Prix des Awards de la Marque OAPI, dénommé Prix du Président de la République Gabonaise, a été décerné à la Société Plastique et Elastomère du Mali, spécialisée dans la production de matelas mousse et détentrice de la marque « DODO ». Cette distinction consacre l’excellence, l’innovation et la constance de la Société Plastique et Elastomère du Mali qui, à travers une marque solidement construite et protégée, a su imposer la qualité de son savoir-faire sur un marché regroupant 17 Etats membres de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle et plus de 200 millions de consommateurs. Ce prix traduit également le rayonnement du label « Made in Mali », la vitalité du secteur privé national et la pertinence des politiques publiques mises en œuvre pour promouvoir la compétitivité industrielle et la valorisation des marques maliennes sur les marchés régionaux et internationaux.   3. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 22 octobre 2025 Le Secrétaire général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
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