SOCIETE
L’État prévoit de s’acquitter de 312 milliards FCFA de dette intérieure sur trois mois Bonne nouvelle pour les opérateurs économiques et les fournisseurs de l’État malien. Le gouvernement, à travers le ministère de l’Économie et des Finances, a annoncé le lancement d’un vaste programme de paiement des mandats en instance au Trésor public, pour un montant total de 312 milliards FCFA. Ce plan d’apurement s’étalera sur trois mois et concernera les mandats de 2023 et 2024 restés impayés. Le Trésor public a entamé les paiements dès le lundi 8 décembre 2025, conformément aux orientations du ministre de l’Économie et des Finances. L’objectif de ce programme est double : apurer les dettes intérieures accumulées et redonner confiance aux acteurs économiques, souvent fragilisés par les retards de paiement de l’État. « Ce programme exceptionnel permettra de relancer la trésorerie des entreprises et d’injecter des liquidités dans le système bancaire », a souligné le ministre de l’Économie et des Finances dans un communiqué officiel. Au-delà des arriérés de 2023 et 2024, le gouvernement prévoit également des paiements spécifiques sur certains mandats de 2025, notamment pour la réalisation urgente de projets prioritaires: construction et réhabilitation d’infrastructures routières, amélioration des plateaux techniques hospitaliers, paiement des frais scolaires et demi-pensions des établissements privés, financement desintrants agricoles et indemnisations sociales. Selon les données officielles, le niveau global de la dette intérieure du Mali s’élève aujourd’hui à 439 milliards FCFA, dont 342 milliards dus aux opérateurs économiques et 97 milliards à l’administration publique. Ce montant marque une baisse significative par rapport aux années précédentes, grâce aux paiements cumulés de 1 654 milliards FCFA effectués entre septembre 2024 et septembre 2025. Le gouvernement précise que cette capacité de remboursement a été rendue possible grâce à la mobilisation de nouvelles ressources, notamment issues de l’audit du secteur minier, qui a permis de renforcer la trésorerie de l’État. Pour de nombreux entrepreneurs, cette décision constitue une véritable bouffée d’oxygène. Elle devrait contribuer à réduire les tensions de trésorerie, restaurer la confiance entre l’État et ses partenaires économiques, et stimuler l’activité du secteur privé, pilier essentiel de la relance économique nationale. Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est au Mali qu’on peut être élevé à la plus haute dignité au mépris des présomptions de crimes ou délits. C’est le cas de cet opérateur économique, que les autorités de Transition viennent d’élever au rang de Chevalier de l’Ordre National, dans le sillage de la vague de distinctions consécutive à la crise du ravitaillement du pays en hydrocarbures. On y dénombre essentiellement des chauffeurs ayant défié la menace sécuritaire au prix de leurs vies pour certains, mais aussi de nombreux responsables associatifs et autres acteurs du secteur malien des transports ayant accepté de risquer leurs coûteux moyens logistiques pour le marché malien du carburant. Le nom du célèbre pétrolier s’inscrit justement parmi les récipiendaires de la dernière catégorie en même temps que d’autres gros importateurs comme Karagniara, Mamadou Yara Oil, entre autres. Sauf qu’à la différence des autres le nouveau récipiendaire est un prévenu qui ne doit sa liberté qu’au paiement d’une importante caution jusqu’à hauteur de centaines de millions de nos francs, selon certaines sources. Le tout nouveau Chevalier de l’Ordre a aussi la réputation de prestigieux ancien pensionnaire de la Maison Central d’Arrêt où il a effectué un séjour de plusieurs mois dans le cadre d’une poursuite par l’Etat pour des irrégularités présumées dans la fourniture d’hydrocarbures à l’EDM. On aurait pu attendre d’élucider l’affaire avant de magnifier ses actions pour la même activité dans laquelle l’intéressé traîne de présomptions de malversation.  AK mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Afin de mutualiser leurs expertises professionnelles et à renforcer leurs capacités d’intervention dans le domaine du conseil, de la formation et de l’assistance technique, les responsables des cabinets de Développent et Conseils Expertise (DEVCE) SARL et Zanfere Consulting (ZA.CO) SARL, ont signé un accord de Partenariat, le 8 décembre 2025, sous le regard attentif de leur personnel respectif. Par cette alliance stratégique et mutuellement bénéfique, vise les deux structures entendent mettre en commun leurs compétences, leurs ressources humaines et techniques pour offrir aux institutions publiques, privées et partenaires au développement des services plus performants, innovants et adaptés aux besoins actuels du marché. En effet, dotée d’experts compétents et expérimentés en Gestion des ressources Humaines, en Droit, Agroéconomie, en Audit et Contrôle de Gestion, en Electromécanique, en Finance et Comptabilité, en Management de la Qualité, en Gestion des Projets ainsi qu’en Gestion Logistique et Transport, Zanfere consulting SARL et DEV-CE, offrent des conseils appropriés afin de permettre à ses clients d’asseoir une gestion rigoureuse, ce par la conception et la mise en œuvre de projets fiables et rentables dans le respect des normes légales et réglementaires. La formation étant un élément clé dans la performance de toute entreprise, ce partenariat permet aux parties déjà spécialisées dans les études de modération, d’animation, de planification et de formation, de dispenser en formation continue un enseignement professionnalisé permettant d’accroître la formation générale, le développement de personnalité, la responsabilités et l’aptitude du travail personnel et en équipe. Et ça n’est pas tout. Par leur expérience respective, acquise tout au long des missions de conseil, ce partenariat inclut également l’organisation et la gestion d’enseignements et cours technologiques, de stages, de conférences et de séminaires selon les besoins de la clientèle. Et avec autant de spécialités en son sein, notamment dans la stratégie de développement des entreprises, en conseil juridique, en formation sur le développement du personnel, capital humain des entreprises, ce partenariat permet aux parties d’intervenir dans la vie et la gestion des coopératives des entreprises et en particulier en milieu rural et urbain. Ainsi, ficelé, cette collaboration, selon les responsables des deux cabinets, marque une étape importante dans la consolidation d’un réseau national de consultants capables d’accompagner efficacement les projets de développement, les entreprises et les organisations à forte ambition. Les deux responsables en ont profité pour réaffirmer leur engagement à promouvoir la qualité, la rigueur professionnelle et l’excellence dans chacune de leurs interventions. Amidou KEITA Boîte de commentaires Facebook [...]
Bonne nouvelle pour les opérateurs économiques du Mali ! L’annonce a été faite à travers le Journal Télévisé de l’ORTM.  Le Trésor public procédera au règlement des dettes intérieures accumulées sur les exercices 2023 et 2024, pour un montant global de 312 milliards de francs CFA. Cette décision, saluée comme un véritable souffle d’oxygène pour les entreprises nationales, s’inscrit dans une dynamique de stabilisation du climat des affaires et de relance économique. Elle vise à éviter les cessations d’activités, les difficultés de trésorerie et les pertes d’emplois que ces retards de paiement pouvaient provoquer dans le secteur privé. Avec cette mesure forte, l’État affiche clairement sa volonté de renforcer la confiance des investisseurs, d’améliorer la crédibilité financière du pays et de stimuler davantage la production nationale. Les opérateurs économiques, partenaires incontournables dans la construction de la souveraineté économique, pourront ainsi poursuivre leurs activités avec plus de sérénité. Massassi  Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est une course contre la montre qui se prolonge pour des milliers d’agents publics. Initialement prévue pour prendre fin le 8 décembre 2025, la date limite des opérations d’identification biométrique au Système intégré de Gestion des Ressources humaines des Fonctions publiques de l’État et des Collectivités territoriales (SIGRH) vient d’être officiellement prorogée au vendredi 30 janvier 2026. L’annonce a été faite par le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, qui invite tous les agents non encore enrôlés à profiter de cette nouvelle période de grâce pour régulariser au plus vite leur situation administrative. Objectif est disposer d’un fichier fiable, sécurisé et à jour de l’ensemble des fonctionnaires maliens. Selon le communiqué, les retardataires sont appelés à se présenter auprès du service gestionnaire des ressources humaines de leur secteur d’affectation, munis des documents. Il s’agit de d’une copie de l’arrêté d’intégration ou de la décision de recrutement ; d’une copie de la carte NINA, de la carte biométrique ou de la fiche descriptive individuelle. S’y ajoutent une copie de l’extrait d’acte de naissance et une copie de l’acte justifiant la position administrative. << Aucune excuse ne sera donc tolérée après l’expiration de ce nouveau délai, jugé largement suffisant par les autorités pour permettre à tous de se conformer à la procédure >>, peut-on lire dans le communiqué. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Cheick Diallo est le nouveau DG sorti de la fumée blanche du dernier Conseil des Ministres. Il succède à l’inspecteur-général Amadou Konaté, qui fera valoir son droit à la retraite au terme de cette année finissante. Directeur régional sortant des Douanes à Mopti, il était pressenti à ce poste en même temps que d’autres célébrités auxquelles il a été préféré pour présider aux destinées de l’un des services les plus stratégiques parmi les structures pourvoyeuses de ressources publiques. L’inspecteur Diallo accède ainsi au plus haut sommet de la carrière douanière, après un parcours bien rempli et jalonné de plusieurs hautes responsabilités. On lui reconnaît en effet un impressionnant passage à Kayes comme Directeur régional avant de prendre les commandes des Renseignements et de la Lutte contre la fraude, puis les rênes du Centre d’Expertise Technique dont la domestication permet de récupérer annuellement des dizaines de milliards de nos francs pour le compte du trésor public. Le CET n’est qu’un joyau parmi tant d’autres acquis que le nouveau Directeur général des douanes s’apprête à hériter d’un prédécesseur qui aura consacré quatre années de labeur à conforter les finances publiques par une optimisation jamais égalée de ses leviers douaniers. En passant le relais avec une recette d’environ 100 milliards francs CFA pour le seul mois de novembre, le DG sortant aura ainsi bouclé son passage à la tête des gabelous sur la meilleure des notes possibles : un nouveau record inédit qui confirme la dynamique d’enchaînement de performances qui caractérise sa gestion. L’inspecteur-général Konaté s’en va, somme toute, sur le même ton qu’il avait donné à son arrivée, avec des réalisations ayant défié tous les contrecoups et séquelles économiques de la Covid en son temps. Ses exploits résultent d’une combinaison harmonieuse de méthode, d’initiative ainsi que d’une riche expérience douanière qu’il sut mettre en orchestre d’années en années, pour être au rendez-vous des objectifs de recettes avec une constance jamais prise en défaut. En dépit de nombreux abandons de taxes imposés par des choix politiques conjoncturels, les objectifs annuels de recettes, sous la gouverne du DG sortant, ont évolué de 600 milliards environ en 2021 à plus de 900 milliards en 2025 pour des réalisations ayant toujours égalé ou excédé les caps fixés, selon les exercices. Autant de prouesses en vertu desquelles l’inspecteur – général, non moins vice-président de l’OMC-AOC, a mérité diverses distinctions à l’échelle nationale et inscrit le label douanier malien au palmarès de hautes responsabilités et reconnaissances internationales. Sa symphonie gagnante, l’équipe de Konaté le doit tout autant à une conversion victorieuse des réformes et innovations structurelles ayant jalonné les quatre dernières années ainsi qu’à l’irrésistible dynamisme de son dispositif de renseignement et d’anti-fraude – dont les résultats reflètent l’enthousiasme et l’ardeur au travail des différents maillons de la machine à recettes. Son remplaçant a ainsi l’avantage d’entamer ses tâches au sommet de la DGD avec un précieux viatique : les jalons de quatre années de labeur au cours desquelles une vision s’est brillamment déclinée et imposée comme une success-story d’organisation, d’administration et d’exploitation des services d’assiettes. C’est à la fois un redoutable legs, dont la lourdeur réside dans le défi d’entretenir le dispositif et de maintenir la machine apte à générer des ressources à la mesure de besoins publics en hausse d’années en années dans un pays en crise. KEÏTA Boîte de commentaires Facebook [...]
      De tout temps on a constaté des velléités calculatrices des différents régimes de torpiller le journalisme à leur guise. Considéré comme le quatrième pouvoir dans des pays développés, le journalisme garde encore pied sur le starting-block au Mali, à cause d’une hideuse considération à laquelle il est sujet depuis belle lurette. De la marginalisation à l’instrumentalisation, voilà la triste parenthèse dans laquelle la fonction a été constamment confinée dans l’histoire du pays. Une réalité qui semble aussi se reproduire dans le Mali-Koura où les videastes, blogueurs et autres producteurs de contenus des réseaux sociaux volent la vedette et le premier rôle aux journalistes. Cette nouvelle tendance à faire du journalisme la quatrième roue du carrosse dans le relais de l’information résulte visiblement d’une légèreté notoire des autorités. Sans rentrer dans les détails de ce phénomène imputable à l’émergence démentielle des réseaux sociaux, le récent changement de fusil d’épaule des dirigeants a le mérite à tout le moins de réhabiliter le journalisme dans son rôle institutionnel. Par ailleurs, relégitimer le journalisme en lui accordant la prééminence sur l’usurpation des réseaux sociaux est loin d’atteindre le satisfecit escompté. Redonner à la profession ses lettres de noblesse consiste surtout à respecter les principes de liberté et d’indépendance dans la rigueur avec l’observance de l’éthique et de la déontologie ainsi que des devoirs d’objectivité et de neutralité inhérents à l’exercice de la profession. Somme toute, si la transition semble tourner vers le journalisme classique pour la défense de ses causes, elle sera bien inspirée de se défaire de toute accointance avec les animateurs et pseudo journalistes des réseaux sociaux car là où brille le soleil du ridicule une nuit sombre tombe sur le sérieux. Seydou Diakité Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à la prolifération des contenus trompeurs qui inondent de nos jours les réseaux sociaux, l’éducation aux médias et à l’information en faveur journalistes, s’impose aujourd’hui comme une nécessité absolue. C’est dans cette dynamique que la Maison de la Presse en partenariat avec le Fond d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) ont lancé, ce lundi 8 décembre 2025, à la maison de la presse, une session de formation à l’intention d’une vingtaine des journalistes (presse écrite, presse en ligne et la presse audiovisuelle) sur l’Education aux Médias et à l’Information. Cette session de formation vise à offrir un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre journalistes autour de l’Éducation aux Médias et à l’information (EMI) dans le contexte du triptyque mésinformation, désinformation et mal information. Durant trois jours, les participants se pencheront sur plusieurs thématiques à savoir : l’Ecologie de l’Éducation aux Médias et à l’information (EMI), triptyque éducation aux médias- éducation à l’information – éducation au numérique, la citoyenneté numerique, etc. Selon M. Daouda Konaté vice-président de la Maison de la Presse, cette session de formation qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre la Maison de la Presse et avec le Fond d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) intervient dans un contexte ou le triptyque mésinformation, désinformation et mal information est en train de prendre de l’ampleur avec la publication des contenues trompeurs sur la toile. « L’objectif visé à travers cette formation est de doter les participants d’outils leurs permettant d’analyser, vérifier et traiter l’information de manière plus rigoureuse », a-t-il t-il précisé Il a par ailleurs exhorté les participants à faire de cette session de formation un cadre d’échanges et de partage d’expériences. Dans son exposé M. Sadou Yattara a défini l’Education aux Médias comme l’ensemble des pratiques visant le développement des compétences et des pratiques médiatiques des benebificiares, dans le but de rendre ceux-ci actifs autonomes critiques et réfléchi et créatifs dans l’utilisation des médias. Et d’ajouter qu’aujourd’hui les journalistes ont besoins de nouvelles compétences pour être créatifs, car l’esprit critique n’est pas de critiquer, mais d’être capables de créer une distance, de réfléchir à pourquoi et comment cette information me parvient. Vérifier ou savoir quelle est la source de l’information. Il a par ailleurs souligné que le numérique offre aujourd’hui une grande opportunité, cependant le virtuel est un espace, un territoire nouveau avec ses propres règles, ses défis et ses pièges. A noter que la session s’achève ce mercredi 10 décembre 2025.   Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Selon les récentes données sur la violence envers les femmes et filles facilitée par la technologie, publiées par ONU Femmes, des millions de femmes et de filles sont victimes d’abus en ligne et de violences facilitées par la technologie. A en croire cette source, des études avancent qu’entre 16 et 58 pour cent des femmes ont subi ce type de violence. Ces données provenant de différentes régions confirment que la violence envers les femmes facilitée par la technologie se produit partout dans le monde. Selon ONU Femmes, la violence à l’égard des femmes et des filles, facilitée par la technologie désigne tout acte commis, assisté, aggravé ou amplifié par l’utilisation de technologies de l’information et de la communication. Ou d’autres outils numériques qui entraînent ou est susceptible d’entraîner des dommages physiques, sexuels, psychologiques, sociaux, politiques ou économiques, ou d’autres atteintes aux droits. En effet, la violence envers les femmes et les filles facilitée par la technologie a connu un essor accéléré pendant ces dernières années. Toujours des statistiques de l’ONU Femmes, il ressort que dans les Etats arabes, 60% des utilisatrices d’Internet ont subi des violences en ligne. En Europe de l’Est et Asie centrale, des recherches menées dans 12 pays ont révélé que plus de 50% des femmes de plus de 18 ans avaient été victimes d’une forme ou d’un autre abus facilité par la technologie au cours de leur vie. En Afrique subsaharienne, à travers une étude menée dans 5 pays, 28% des femmes avaient révélé subir des violences en ligne. Selon une enquête menée auprès de femmes âgées de 18 à 55 ans précisément au Danemark, en Italie, en Nouvelle-Zélande, en Pologne, en Espagne, en Suède, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, atteste ONU Femmes, 23% des femmes ont déclaré avoir subi au moins une fois des violences ou du harcèlement en ligne. Que les formes les plus courantes d’abus numériques et de violence envers les femmes et les filles via la technologie sont le harcèlement sexuel et le harcèlement criminel. ONU Femmes souligne que les femmes les plus exposées au risque de ces violences par la technologie sont entre autres, celles en situation de handicap, les femmes noires, les autochtones, les migrantes, les défenseuses des droits humains, les activistes, les journalistes, et les législatrices. Quelles sont les mesures prise par l’organisation internationale (ONU Femmes) pour y combattre ? Elle estime diriger les efforts pour y lutter en faisant pression pour l’adoption de lois protégeant les femmes et les filles, tout en comblant les lacunes en matière de données. Aussi, en adaptant les services de soutien aux survivantes et en œuvrant avec les hommes et les garçons pour lutter contre les stéréotypes sexistes et la discrimination fondée sur le genre.  Mariam Sissoko Boîte de commentaires Facebook [...]
Docteur Smaïl DICKO est Epidémiologiste de Terrain Niveau Intermédiaire du Programme de formation en épidémiologie de terrain et laboratoire (FELTP). Chef de Division Santé, Médecin Santé de la Reproduction et Point focal VIH/SIDA-TBH (Tuberculose et Hépatites) et PTME (Prévention de la Transmission Mère-Enfant) à la Direction Régionale de la Santé de Kidal, il est ancien Coordinateur National des Clubs antisida scolaires et universitaires du Mali.   Dans le cadre du mois de décembre, mois de lutte contre le sida, Docteur Ismaïl DICKO a accordé un entretien à la rubrique Femmes de Mali24. Selon lui, le Sida continue de faire des ravages et la prévalence en 2024 a été de 0,76% avec 4003 nouvelles infections et 3236 décès. Entretien ! C’est quoi le VIH/SIDA ?  Le VIH est un acronyme qui signifie Virus de l’Immunodéficience Humaine, il s’attaque au système de défense de l’organisme, principalement les lymphocytes CD4, il affaiblit l’organisme et permet aux infections opportunistes d’envahir ce dernier. Le VIH est responsable de l’acronyme SIDA qui signifie Syndrome d’Immunodéficience Acquise. Le VIH est responsable de la maladie du SIDA lorsque le porteur du VIH ne bénéficie pas de traitement ; sinon il est possible d’avoir le virus dans le sang sans tomber malade, surtout lorsqu’on suit correctement le traitement. Comment se transmet cette maladie ?  La maladie du SIDA se transmet classiquement par 3 voies. Il s’agit de la plus fréquente est la voie sexuelle par des rapports intimes non protégés ; la voie sanguine par des objets tranchants et piquants contaminés tels que les couteaux, les lames, les aiguilles. Cela arrive souvent avec imprudence ou accident en milieu sanitaire, mais surtout avec l’utilisation de la même aiguille chez les toxicomanes communément appelés les utilisateurs de drogues injectables et la voie verticale de la mère à l’enfant durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Entre les hommes et les femmes, qui sont les plus exposés ?  Les femmes sont plus exposées puisqu’elles sont beaucoup plus vulnérables aux infections du fait de leur anatomie naturelle, des microtraumatismes causés au niveau de la muqueuse vaginale lors des rapports intimes et même des facteurs socioéconomiques peuvent intervenir (pauvreté, dépendance à l’homme, violences sexuelles) ; Qu’en est-il des statistiques en ce qui concerne les femmes affectées par le VIH ? Dans le cadre de la PTME au niveau des structures sanitaires du pays en 2024, plus de 672 000 femmes enceintes ont été dépistées et plus de 1500 sont revenues positives avec un taux de séropositivité de 0,22%. Cette année, selon le Haut Conseil National de Lutte contre le SIDA (HCNLS), seulement 2003 femmes ont été placées sous traitement sur les 4361 femmes enceintes séropositives anticipées, soit une couverture de 46%. Quel est l’état de la prise en charge des PVVIH au Mali ? Plus de 75 000 patients étaient sous traitement en 2024. La prise en charge se porte bien avec les efforts inlassables du Gouvernement et ses partenaires à travers le Haut Conseil National de Lutte contre le Sida et ses démembrements régionaux, les Cellules Sectorielles de Lutte contre le Sida des différents départements ministériels. Les ressources deviennent rares avec le retrait de nombreux partenaires étrangers et le thème, cette année, de la journée internationale de lutte contre le Sida en dit long : ‘’Sida, crise de financement extérieur, une opportunité pour le financement souverain’’. Les dépistages se font désormais avec les tests en 3 séries pour minimiser les erreurs diagnostiques. Les Antirétroviraux sont quasiment disponibles dans tous les centres de prise en charge du pays et la dotation aux PVVIH (Personnes Vivant avec le VIH) se fait avec les règles de l’art par des agents de santé qualifiés. Avec la triple combinaison médicamenteuse, les patients VIH sont soulagés avec peu de médicaments à prendre par rapport aux années antérieures. Quels conseils avez-vous à l’endroit des femmes pour éviter la contamination ?   De façon générale et comme les hommes, elles doivent s’informer sur la maladie, épouser les mesures de prévention (abstinence, fidélité, préservatif), éviter les comportements à risque mais surtout connaitre leur statut sérologique avec un dépistage régulier ou à chaque fois que l’occasion se présente. De façon plus spécifique, elles doivent fréquenter les structures de santé à chaque grossesse afin de bénéficier des différents services offerts par la Prévention de la Transmission Mère-Enfant pendant les consultations prénatales. Propos recueillis par Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que le Mali traverse une période décisive de son histoire, marquée par une lutte acharnée contre le terrorisme, des défis socio-économiques et une refondation de l’État, une nouvelle question s’invite au cœur du débat politique.  Mais quelle peut être la portée du mouvement lancé depuis l’extérieur par l’imam Mahmoud Dicko ? Depuis son exil, l’ancien président du Haut Conseil Islamique et ancienne autorité morale du M5-RFP, tente un retour sur la scène politique à travers la Coalition des Forces de la République (CFR). Pour ses promoteurs, cette coalition ne serait pas simplement un regroupement politique de plus, mais un mouvement structuré prônant le retour à l’ordre constitutionnel, le respect des libertés publiques et la restauration d’un système démocratique fonctionnel. Pour autant, le contexte politique actuel semble nettement moins favorable à un tel projet. Une grande partie de la population se mobilise ouvertement derrière les autorités maliennes de la Transition, applaudissant les efforts déployés pour la reconquête du territoire, la souveraineté nationale et la rupture avec ce qui est considéré comme un système politique affaibli par les compromissions du passé. La CFR, quant à elle, est souvent perçue à tort ou à raison comme un mouvement nostalgique d’un ordre ancien dans lequel plusieurs acteurs politiques avaient perdu la confiance du peuple. Comment une coalition pilotée depuis l’extérieur peut-elle imposer une nouvelle feuille de route politique dans un Mali qui affirme de plus en plus son indépendance décisionnelle ? Les revendications de la CFR répondent-elles réellement aux attentes actuelles des citoyens, prioritairement tournées vers la sécurité, le développement et la stabilité institutionnelle ? L’imam Mahmoud Dicko, figure des grandes mobilisations populaires qui ont précédé la chute du régime IBK, n’a jamais caché ses désaccords avec la Transition. Mais le rapport de force d’aujourd’hui n’est plus le même. Le patriotisme affiché par les autorités actuelles rencontre l’adhésion d’une large majorité de Maliens, rendant difficile l’émergence d’une opposition qui ne bénéficierait pas d’un ancrage interne solide. Pourtant, la CFR refuse de renoncer. Elle mise sur le temps pour une éventuelle recomposition de la scène politique. Reste à savoir si cette stratégie pourra lui permettre de peser, à distance, sur les autorités actuelles du pays. Massassi  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Merci pour vos marques de compassion et de soutien lors du décès de notre mère Nous avons l’avons accompagné à sa dernière demeure ce lundi 01 decembre 2025 au cimetière de Koulikoro Ba. En ces moments de profonde tristesse, votre présence réconfortante, vos marques d’affection, vos prières et vos nombreux témoignages de soutien ont été pour nous une source inestimable de consolation. Nous tenons à exprimer notre sincère et profonde gratitude : Au ministre de la Communication, Au ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Au Gouverneur de la région de Koulikoro, À l’honorable Éli Diarra, Au maire Ali Tamboura de la commune urbaine de Koulikoro, Au magistrat Amadou Bakary Traoré, depuis Kéniéba, Au procureur du tribunal de Koulikoro, À Son Excellence l’ambassadeur Dr Madou Diallo, depuis l’Éthiopie, Au groupe Bama Au directeur régional de la police, M. Idrissa Sangaré, ainsi qu’à toute l’équipe de la police sous la direction de M. Diatourou Dembélé, Au directeur général de la COMATEX, Au président et à l’ensemble des membres du Collège de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Et à toutes les autorités administratives, politiques et sécuritaires pour leur compassion et leur présence bienveillante. Nos remerciements vont également à la forte délégation de la presse, conduite par M. Bandiougou Danté, président de la Maison de la Presse, ainsi qu’à tous les confrères et consœurs qui, par leurs mots et leur présence, ont su nous témoigner leur solidarité fraternelle. Merci à mes parents de Koulikoro et des amis venus de partout au Mali. Enfin, nous exprimons toute notre reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui, par leurs appels, leurs messages ou leurs prières, ont partagé notre peine et apporté leur réconfort. Que le Tout-Puissant récompense chacun de vous pour tant de bienveillance et accueille notre chère maman dans Son paradis éternel. Elle repose désormais en paix au cimetière de Koulikoro Ba, laissant derrière elle un époux éploré et des enfants reconnaissants. Modibo Fofana, journaliste  Président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne du Mali ( APPEL-Mali)    Boîte de commentaires Facebook [...]
Réuni ce jeudi 4 décembre 2025 sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres a approuvé un nouveau projet de code pénal qui rétablit officiellement la peine de mort dans le pays. Une décision forte, inscrite dans « les aspirations profondes du peuple », selon le Ministre de la Justice et des Droits humains, Edasso Rodrigue Bayala. Adopté dans la dynamique des réformes globales du secteur judiciaire, le texte selon la direction de l’information de la présidence du Burkina Faso, vise à renforcer la lutte contre les crimes jugés les plus graves. La peine capitale pourra désormais être appliquée pour des infractions comme la haute trahison, le terrorisme ou encore l’espionnage. Le nouveau code pénal introduit également le travail d’intérêt général comme peine principale, élargissant le champ des alternatives à l’emprisonnement. Il prévoit par ailleurs une pénalisation sévère de la promotion et des pratiques homosexuelles et assimilées. Toutes les peines d’amende, qu’il s’agisse de délits ou de crimes, sont revues à la hausse, cela voudrait dire le minimum passe de 250 000 à 500 000 FCFA. « En matière de circulation routière, les sanctions ont particulièrement été durcies car 90 à 95 % des accidents mortels sont dus au comportement des usagers », explique le Ministre Bayala. La lutte contre les crimes économiques est également au cœur de la réforme. Les auteurs de détournements ou d’actes de corruption risquent désormais la prison à vie lorsque le préjudice atteint ou dépasse 5 milliards FCFA. Une manière pour l’État d’afficher sa détermination face à un fléau qui mine l’économie nationale. La Rédaction  Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques jours, les constats donnent l’impression d’une nouvelle crise du carburant à Bamako avec des files d’attente qui seraient déjà visibles dans certaines stations-service. Face à cette situation, le Centre de Coordination et de Gestion des Crises (CECOGEC) a publié un communiqué publié ce 4 décembre 2025. L’organe gouvernemental qui pense que les informations relatives à une nouvelle crise sont fausses, dénonce ce qu’il appelle « des intox qui sont de nature à semer la panique » et à pousser inutilement les citoyens à se précipiter vers les stations-service, alors que la situation est selon lui parfaitement maîtrisée. Le CECOGEC rappelle que l’approvisionnement en hydrocarbures se poursuit normalement à Bamako. Les convois de citernes sont régulièrement réceptionnés au bureau du pétrole des douanes, grâce à l’engagement et à la vigilance des Forces Armées Maliennes (FAMa) qui sécurisent les opérations. Selon les informations officielles, les stocks disponibles couvrent largement la demande dans le District de Bamako. << Aucune rupture n’est donc envisagée à ce stade >>, rassure-t-il. Toutefois, les autorités mettent en garde celles et ceux qui se livrent à la diffusion de fausses informations, au risque de perturber inutilement le marché et d’affaiblir les efforts du Gouvernement. Le CECOGEC invite les populations à rester vigilantes face aux rumeurs et à ne pas céder à la psychose orchestrée par des individus mal intentionnés.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans la dynamique de lutter contre la criminalité et la délinquance sous toutes ses formes dans leur secteur de compétence, les enquêteurs du commissariat de police de Yirimadjo, sous la houlette de l’expérimenté commissaire Principal de Police Modibo K. DIARRA, continuent de traquer les hors la loi qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens. Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2025 grâce à l’exploitation de renseignement précis, les éléments de la Brigade de Recherche du commissariat de police de Yirimadjo ont interpelé un individu pour détention illégale d’armes à feu. L’opération s’est déroulée aux environs de 03 heures du matin. Le suspect, identifié par les initiales D.B., âgé de 25 ans a été déféré devant les autorités judiciaires, puis placé sous mandat de dépôt. Selon le commissaire Principal de Police Modibo K. DIARRA, cette opération menée avec courage et professionnalisme, prouve encore une fois de plus la détermination des Forces de sécurité à lutter efficacement contre la criminalité et la délinquance sous toutes ses formes. Cela, conformément aux instructions du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général Youssouf KONÉ, et sous le leadership du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Tout en saluant ses hommes pour le travail abattu, il a rappelé que la lutte contre l’insécurité repose sur une coopération étroite entre les services de sécurité et la population. Par conséquent toutes informations liées à des comportements suspects, à la détention d’armes ou à des activités criminelles peuvent s’avérer déterminantes. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 2 décembre 2025, la quiétude du paisible village de KOKOFATA dans le cercle de SAGABARI (région de Kita) à été perturbée par un drame. Mamadou Dembélé un jeune homme d’une vingtaine d’année connu du village pour son calme et son respect envers ses ainés, à été retrouvé mort par pendaison non loin de leur famille. Cette scène tragique et surtout inattendue a secoué le village de KOKOFATA et chacun y va de son commentaire et interprétation sur les causes profondes de cet acte odieux. Mamadou Dembélé s’est -il suicidé ? ou a- t-il été assassiné ? le mystère demeure Connu du village pour son courage, calme et surtout son respect envers ses ainés Mamadou Dembélé un jeune homme âgé d’une vingtaine d’année célibataire et sans enfant, a été retrouvé mort par pendaison dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 décembre 2025 non loin de leur famille. Une découverte macabre qui a plongé toute sa famille et les habitants du village de KOKOFATA dans l’émoi et la consternation. Ses proches n’en reviennent pas car « Personne ne s’attendait à ce drame qui vient plonger le village sous le choc et l’émotion avec à la clé des interrogations. S’il s’agit d’un suicide, qu’est-ce qui aurait poussé le jeune homme Mamadou Dembélé à perdre espoir et à mettre fin à ses jours de cette manière atroce ? En attendant la repose à cette interrogation, la mort du jeune Mamadou Dembélé est un choc pour les jeunes qui le connaissent dans le village. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce samedi 29 novembre 2025, les enquêteurs de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la région de Koulikoro, ont saisi lors d’une opération menée au marché de Dialakorobougou dans la commune rurale de Baguineda, une importante quantité de produits pharmaceutiques contrefaits soit ( une tonne et trois kilogrammes). Selon les sources sécuritaires, cette saisie impressionnante a été faite au marché de Dialakorobougou , notamment au point de vente d’un certain BD domicilié à Baguineda, qui au moment de l’intervention était absent et avait confié la gestion des lieux à son fils DD mineur de 16 ans. Quant au commissaire divisionnaire de police Sega M Kanté en charge de l’antenne OCS de Koulikoro, il a souligné que conformément aux instructions données par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Koulikoro, le jeune garçon a été conduit à l’antenne OCS pour les besoins d’enquête pour mieux cerner les circonstances exactes de cette activité illicite aux conséquences néfastes sur la santé de la population. Il a par ailleurs ajouté qu’à travers cette saisie l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Koulikoro réaffirme son rôle de rempart essentiel dans la lutte contre le trafic des stupéfiants et surtout sa ferme volonté de sécuriser la santé de la population contre les dangers liés médicaments contrefaits et les marchés locaux. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
À Bamako, le spectre de la crise du carburant refait surface. Alors que les Maliens commençaient à tourner la page de la pénurie qui a mis le pays à rude épreuve, les files observées dans plusieurs stations depuis mercredi ont semé un vent de panique dans la capitale. Dans les services, dans les marchés et les grain, le débat sur un possible retour du manque de carburant s’invite dans toutes les conversations. Beaucoup d’automobilistes et motocyclistes, redoutant une nouvelle flambée de la rareté, se ruent vers les stations pour se ravitailler. Pourtant, des signaux rassurants existent. Des citernes auraient déjà rejoint Bamako depuis hier soir, selon des sources proches des distributeurs pétroliers. Des opérations de réapprovisionnement seraient en cours dans plusieurs stations-service. De toute façon, les populations souhaitent que les efforts récents du gouvernement, des opérateurs pétroliers et des transporteurs continuent pour empêcher une nouvelle crise. Massassi Mali24      Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 3 décembre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – procédé à une nomination ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à une nomination. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Directeur général des Douanes : Monsieur Cheickna Amala DIALLO, Inspecteur des Douanes. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative à la Stratégie nationale de Cybersécurité du Mali et son Plan d’actions 2026-2030. La cybersécurité désigne l’ensemble des moyens humains et financiers mis en œuvre pour garantir un accès sécurisé ainsi qu’une utilisation fiable et de confiance des infrastructures et contenus numériques pour les utilisateurs de systèmes d’information. Elle constitue aujourd’hui une préoccupation majeure à l’échelle mondiale, en raison de la sophistication croissante des cyberattaques et de l’ampleur des dommages financiers qu’elle occasionne aux Etats et aux entreprises. Malgré l’existence de plusieurs textes législatif et réglementaire, l’absence de stratégie coordonnée à l’échelle nationale amène chaque acteur à initier des actions isolées pour tenter de répondre à ses préoccupations propres. La présente stratégie, qui a pour objectif de combler cette lacune, est articulée autour de trois axes stratégiques : – amélioration de la gouvernance de la cybersécurité ; – renforcement de la culture de la cybersécurité ; – protection contre les risques liés à la sécurité. La Stratégie nationale de Cybersécurité est conforme aux priorités du Gouvernement, dont la digitalisation de l’Administration et s’inscrit en droite ligne de « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma » et de la Stratégie nationale pour l’Emergence et le Développement durable 2024-2033. 2. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la célébration de la Journée internationale de Lutte contre la Corruption, Edition 2025. A l’instar des autres pays de la Communauté internationale, notre pays célèbre le 9 décembre 2025, la Journée internationale de Lutte contre la Corruption sous le thème : « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ». Dans le cadre de cette célébration, il sera organisé une série d’activités en vue d’informer et de sensibiliser l’opinion publique sur les actions de lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. b. de l’organisation de la 2ème Edition de la Semaine nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat, du 8 au 12 décembre 2025. Cette 2ème Edition, placée sous le signe de « 2025, Année de la Culture », a pour objectifs entre autres : – de sauvegarder l’image, le crédit et l’autorité de l’Etat à travers sa marque dans les actes ; – d’illustrer et de promouvoir auprès des citoyens le sens de la République, la norme des actes administratifs et la perception conforme de la civilité institutionnelle ; – de former et de sensibiliser les usagers pour prévenir les préjudices et les risques de la profanation des symboles de l’Etat ; – de communiquer sur l’importance et le rôle des acteurs culturels dans l’appropriation des symboles de l’Etat comme moyen de cultiver l’esprit patriotique et d’exalter le sentiment national chez toute la population, y compris la Diaspora. Les cibles privilégiées des activités de cette édition sont les opérateurs nationaux de la Culture. 3. Le ministre de l’Energie et de l’Eau a informé le Conseil des Ministres du lancement du Projet national du Programme africain de mini-réseaux, le 27 novembre 2025. L’objectif de ce projet est de soutenir l’accès à l’énergie propre en développant un écosystème favorable pour les marchés de mini-réseaux, y compris des modèles de fourniture, des mécanismes de financement innovant, de renforcer la résilience climatique dans les zones d’intervention et de soutenir l’initiative de la Grande Muraille Verte. A terme, ce projet permettra la mise en service directe d’au moins 309 kilowatts de puissance solaire photovoltaïque installée et 754 kilowattheures de capacité de stockage sur batteries, de 1 752 nouveaux raccordements aux mini-réseaux, avec 8 665 bénéficiaires directs et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 4. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 60ème Session ordinaire du Conseil des Ministres du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, tenue le 25 novembre 2025, à N’Djamena au Tchad. Les travaux en plénière de cette 60ème Session ont été marqués par la présentation du rapport du Secrétaire exécutif du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, pour la période d’octobre 2024 à octobre 2025 et du rapport de la 32ème Réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi, tenue du 11 au 13 novembre 2025, à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette 32ème Réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi a fait des recommandations à l’endroit du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel et des Comités nationaux et proposé 13 projets de résolutions au Conseil des Ministres pour adoption. 5. Le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres du lancement de la rentrée solennelle de la Formation professionnelle 2025-2026 et du démarrage des travaux de réhabilitation du Centre professionnel d’Apprentissage des Métiers de Dioïla, le 13 novembre 2025. Ce lancement visait à mobiliser les acteurs et à promouvoir la formation professionnelle pour l’emploi au Mali en vue d’améliorer le taux d’accès aux centres de formation professionnelle. Le démarrage des travaux de réhabilitation du Centre professionnel d’Apprentissage des Métiers de Dioïla s’inscrit dans le cadre du projet national de réhabilitation et de construction de centres de formation professionnelle. Ces travaux sont financés par le budget national à hauteur de 6 milliards 847 millions 332 mille francs CFA pour une durée de 6 mois. En marge de la cérémonie, 200 bénéficiaires des bourses offertes par le Président de la Transition, Chef de l’Etat ont reçu leurs certificats de fin de formation. 6. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la 9ème Réunion ministérielle de Coordination du C4 + la Côte d’Ivoire, tenue du 26 au 28 novembre 2025, à Bamako. Cette 9ème Réunion a enregistré la participation de plusieurs membres du Gouvernement, du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Burkina Faso, des Ambassadeurs de l’Inde et du Brésil à Bamako et de plusieurs personnalités. Au cours de cette réunion, les ministres ont pris acte du rapport d’activités des Ambassadeurs à Genève et adopté : – la Stratégie de négociation et la Feuille de route du C4 + la Côte d’Ivoire en perspective de la 14ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce, prévue en mars 2026, au Cameroun ; – la Décision sur les négociations du C4 + la Côte d’Ivoire pour la Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce ; – la Déclaration de Bamako du C4 + la Côte d’Ivoire pour la 14ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce ; – le Relevé des conclusions de la 9ème Réunion ministérielle des Pays C4 + la Côte d’Ivoire de Bamako. Les ministres sont, également, convenus : – de poursuivre les négociations pour l’atteinte des objectifs du C4+ en s’appuyant sur les acquis de Bali et de Nairobi ; – d’encourager la conclusion de nouveaux partenariats pour la transformation du coton ; – d’encourager le développement de la recherche et de l’innovation et d’inviter les partenaires du C4+ à soutenir ce volet ; – de promouvoir davantage la célébration de la Journée mondiale du Coton ; – d’organiser la Journée mondiale du Coton 2026 dans l’une des capitales du C4+. 7. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 3 décembre 2025 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 1er Décembre 2025, les activités marquant la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida ont été officiellement lancées au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) sous le thème mondial « Surmonter les perturbations » et le thème national « Crise de financement extérieur : une opportunité pour promouvoir le financement souverain ». Placé sous la présidence du ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, représentant le président de la transition le General d’Armée Assimi Goita, qui avait à ses cotés plusieurs membres du gouvernement dont le Colonel Assa Badialo Touré, Ministre de la Santé et du Développement Social, Dr Ichiaka Moumine Koné, secrétaire exécutif du HCNLS, Haut Conseil National de Lutte contre le Sida et plusieurs autres invités. La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida qui se tient dans un contexte particulier est une opportunité de tirer les leçons du passé et un appel à l’action en vue de surmonter les perturbations. Dans son allocution le Colonel Assa Badialo Touré, Ministre de la Santé et du Développement Social a souligné que les crises sécuritaires, économiques et sanitaires affaiblissent les services de santé, mais que la détermination politique demeure forte. Elle a également affirmé que surmonter ces perturbations garantiraient la continuité des soins, la protection des plus vulnérables et la modernisation des stratégies. Quant à Dr Ichiaka Moumine Koné, secrétaire exécutif du HCNLS, Haut Conseil National de Lutte contre le Sida, il a touché du l’importance de la célébration de cette journée. Selon lui près de 4 000 nouvelles infections au VIH / SIDA ont été enregistrées en 2024 au Mali contre 5800 en 2022 et le taux de prévalence est désormais de 0,76 %, contre 1 % en 2021. Il a également ajouté qu’au total, 3 236 décès liés au sida ont été enregistrés en 2024, contre 4 300 en 2022. Les autorités précisent toutefois que l’épidémie reste préoccupante au sein de certains groupes spécifiques et de tranches d’âge vulnérables. S’agissant de la prévention de la transmission mère-enfant, 4 361 femmes enceintes séropositives étaient attendues cette année. Cependant, seules 2 003 ont été mises sous traitement, soit une couverture de 46 %, selon Dr Koné. Pour sa part le président du Réseau Malien des Associations de Personnes Vivants avec le VIH a rappelé l’importance du soutien continu, de l’accès aux traitements et d’un environnement social non discriminatoire. A noter qu’une bourse d’étude, attribuée à 30 personnes vivant avec le VIH, leur permettra de se former dans divers secteurs générateurs de revenus. La journée s’est conclue par l’adoption d’un engagement collectif en faveur d’un financement souverain, durable et résilient, indispensable à la continuité des services de prévention, de dépistage et de prise en charge. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à l’essor du numérique et aux risques croissants qui en découlent, la protection des défenseurs des droits humains devient un impératif national. C’est dans cette dynamique que l’Hôtel Olympe de Bamako a abrité, vendredi dernier, la Table ronde nationale sur la réforme législative et l’éducation numérique, à l’initiative de l’Alliance des Jeunes pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (AJSAD). Cette rencontre de haut niveau ambitionnait de créer un cadre d’échange entre acteurs de la société civile, organisations non gouvernementales et responsables institutionnels, afin de réfléchir à un environnement numérique plus sûr et plus respectueux des libertés fondamentales. Dans son allocution d’ouverture, Ousmane Sagara, président par intérim de l’AJSAD, a insisté sur le caractère inclusif de l’initiative. « Cette rencontre nous offre l’opportunité de mutualiser nos expériences, de partager nos bonnes pratiques et de bâtir des alliances durables. Les défis sont nombreux, mais les solutions existent lorsque nous unissons nos forces et nos ambitions ». Il souhaite que les travaux débouchent sur des recommandations concrètes et des actions porteuses d’espoir pour les populations, en particulier celles exposées aux dangers du cyberespace. Le Coordinateur du projet Digiyahew, Youssouf Poudiougou a dressé un état des lieux sans complaisance du cadre légal malien qu’il trouve encore incomplet, peu adapté aux mutations rapides du numérique et, surtout, méconnu du grand public. Dans son intervention, il a levé le voile sur les défis allant du manque de clarté sur les responsabilités des acteurs numériques, de la protection insuffisante face aux cyber-risques, de sensibilisation limitée aux usages responsables d’internet. « Ces insuffisances fragilisent la confiance des citoyens dans l’espace numérique et exposent particulièrement les jeunes à des risques élevés », a-t-il alerté, avant de rappeler l’impérieuse nécessité d’intégrer l’éducation au numérique et aux droits fondamentaux dans le système éducatif malien d’ici fin 2026. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un Mali confronté à l’une des pires perturbations d’approvisionnement en hydrocarbures, certains acteurs ont su se hisser au rang de véritables piliers de résilience nationale. Selon le journal officiel du mercredi 26 novembre, le Président de la Transition, Chef de l’État, a officiellement décoré plusieurs opérateurs pétroliers, responsables syndicaux et chauffeurs pour leur rôle déterminant dans la gestion de la récente crise du carburant. Parmi les quinze récipiendaires figurent en bonne place le PDG de Petro Bama, M. Cheick Oumar Karagnara, ainsi que deux de ses chauffeurs, Moriba Bissa et Idrissa Dissa, honorés pour leur courage et leur engagement patriotique. Petro Bama à l’honneur ! À travers les décrets n°2025-818/PT-RM et n°2025-819/PT-RM, l’État malien a tenu à saluer l’abnégation d’hommes qui, souvent au péril de leur sécurité, ont maintenu le pays approvisionné en carburant. Le décret n°2025-818/PT-RM élève quinze opérateurs pétroliers et responsables syndicaux au grade de Chevalier de l’Ordre national du Mali, distinguant ainsi leur rôle stratégique dans la coordination logistique et l’accompagnement constant de l’État durant la crise. C’est dans ce prestigieux cercle que s’illustre désormais M. Cheick Oumar Karagnara, PDG de Petro Bama, dont la société s’est imposée par sa rigueur, son professionnalisme et son profond respect des usagers, qu’elle considère comme « les véritables rois ». Le décret n°2025-819/PT-RM honore quant à lui 23 chauffeurs et opérateurs logistiques, distingués par la Médaille de l’Étoile d’Argent du Mérite national avec effigie Lion Debout. Parmi eux, M. Moriba Bissa et Idrissa Dissa, deux vaillants chauffeurs de Petro Bama. Ces chauffeurs ont bravé les risques sécuritaires, les longues distances, les menaces sur les routes et la pression de l’urgence nationale, pour que les stations-service du Mali ne restent pas à sec. Leur engagement, salué par la Nation, rappelle que derrière chaque litre de carburant acheminé, il y a des hommes qui mettent leur vie en jeu. Petro Bama, une entreprise qui s’impose par la rigueur Dans un secteur hautement stratégique et concurrentiel, Petro Bama a réussi à se frayer un chemin remarquable grâce à une discipline professionnelle irréprochable, un sens élevé du service public et un respect constant de la clientèle, considérée comme la priorité absolue. Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la reconnaissance nationale, opérateurs pétroliers, syndicalistes et chauffeurs seront décorés pour leur contribution décisive dans la gestion de la récente crise des hydrocarbures qui a frappé le Mali par le Président de la Transition, Chef de l’État, selon le journal officiel du mercredi 26 novembre 2025. Opérateurs privés, responsables syndicaux et chauffeurs blessés ont été honorés. Deux décrets n°2025-818/PT-RM et n°2025-819/PT-RM viennent consacrer le rôle de ces hommes qui ont assuré l’approvisionnement du pays. Par le décret n°2025-818/PT-RM, quinze opérateurs pétroliers et responsables syndicaux ont été élevés au grade de Chevalier de l’Ordre national du Mali. Ils ont été récompensés pour leur soutien logistique, leur disponibilité permanente et leur engagement patriotique aux côtés des autorités durant la crise. Parmi les récipiendaires figurent Mohamed NIANGADOU, NIANGADOU Distribution Company (NDC) ; Ousmane DJIGUE, CORRIDOR PETROLEUM ; Mamadou YATTASSAYE, Société YATTASSAYE & CO (SOYATT) ; Dondou N’DAOU, SOTRAKA ; Amadou KONATÉ, PETRO PLUS ; Daouda YATTASSAYE, SOMAYAF ; Mahamadou LAH, LAH ET FILS ; Sadio BATHILY, BARAKA PETROLEUM. S’y ajoutent M. Cheick Oumar KARAGNARA, PETRO BAMA ; Modibo YARANANGORE, YARA Service ; Djibril YATTASSAYE, Président du Groupement des Professionnels du Pétrole (GMPP) ; Ibrahim TOURE, Secrétaire exécutif du GMPP ; Moussa BAGAYOKO, Secrétaire général du SYNACOR ; Mamadou TALL, Vice-président du SYNACCRLM et Ali KONATÉ, KANGALA-Burkina Faso (distingué à titre étranger). Le décret n°2025-819/PT-RM récompense quant à lui la bravoure exceptionnelle des chauffeurs blessés lors de l’approvisionnement du pays en carburant. Malgré les risques, ils ont traversé des centaines de kilomètres sous la menace des accidents, des pannes, de l’insécurité ou de la fatigue extrême. Ainsi les 23 récipiendaires de la Médaille de l’Étoile d’Argent du Mérite national avec effigie Lion Debout sont Boubacar KEITA, Chauffeur NDC ; Mikailon DIAWARA, Chauffeur NDC ; Fatoma TRAORE, Chauffeur NDC ; Moriba BISSA, Chauffeur PETRO-BAMA ; Idrissa DISSA, Chauffeur PETRO-BAMA ; Oumar BENGALY, Chauffeur KAMA-SA ; Drissa DIARRA, Chauffeur GOLFA SERVICE ; Moussa DIARRA, Chauffeur CORRIDOR PETROLEUM. A ces noms s’ajoutent Moussa DIABY, de CORRIDOR PETROLEUM ; N’TJI COULIBALY, de CORRIDOR PETROLEUM ; Boubacar CAMARA, de SOYATT ; Maxime DEMBELE ; Boubacar SIDIKI ; Mohamed PAPA ; Drissa COULIBALY ; Bréhima CISSÉ ; Kassim BERTHÉ ; Kounfèko SAMAKÉ ; Oumar DAGNOGO ; Boubacar KOUMA ; Moussa DIARRA ; Oumar TRAORÉ et Birama COULIBALY. Ces conducteurs, véritables « soldats de la route », ont souvent travaillé dans des conditions extrêmes pour éviter une paralysie totale du pays. L’État les salue aujourd’hui comme des « patriotes qui ont servi la Nation avec courage et loyauté ». À travers ces distinctions, le Mali rend hommage à tous ceux qui ont porté la chaîne d’approvisionnement énergétique sur leurs épaules. Leur engagement a été déterminant pour éviter une crise majeure dans les transports, l’économie et les services sociaux de base. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
La commission de négociation et de renégociation avec les sociétés minières du Mali a officiellement bouclé sa mission. Ce lundi 1er décembre 2025, ses membres ont présenté leur rapport final au Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, en présence de plusieurs ministres, dont ceux des Mines, de l’Économie et des Finances. Devant les autorités, l’expert Mamou TOURE, membre éminent de la commission, a dévoilé des résultats qui marquent un tournant décisif dans la gouvernance du secteur aurifère malien. Sur un objectif initial de 400 milliards FCFA, ce sont 761 milliards FCFA qui ont finalement été recouvrés auprès des sociétés minières. Une performance inédite qui illustre à la fois la rigueur du processus d’audit et la détermination des autorités de transition. Au-delà de ce recouvrement record, la commission a également obtenu l’assujettissement de toutes les sociétés minières au Code minier de 2023. Cette harmonisation permettra désormais d’augmenter les recettes publiques de 585,7 milliards FCFA par an pour les sociétés auditées, renforçant durablement la capacité financière de l’État. M. TOURE a toutefois rappelé que cette mission exigeante, menée sur trois ans, a mobilisé des moyens importants, pour un coût total de 2,87 milliards FCFA. Un investissement qui reste largement compensé par les gains générés. Pour mémoire, l’audit des mines d’or en exploitation constituait l’une des recommandations majeures des Assises nationales de la refondation. La réussite de cette mission démontre l’engagement des autorités à mettre en œuvre les réformes structurelles attendues par les Maliens. Recevant le rapport final, le Président Assimi GOÏTA a exprimé sa profonde gratitude aux membres de la commission pour « la qualité du travail accompli » et la contribution déterminante apportée à la souveraineté économique du Mali.     — Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Association Femmes et Sport a organisé avec le partenariat de l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite au Mali et la Délégation de l’Union européenne une causerie débat sur les VBG. La rencontre réunissant plusieurs partenaires et acteurs de la lutte contre les VBG s’est tenue ce jeudi 27 novembre 2025 à la maison des jeunes de Bamako. Les experts ont dénoncé des cas de VBG qui augmentent chaque année, soit de 15993 en 2023 à 22700 cas en 2024. L’Union européenne, à travers des actions concrètes dans plusieurs domaines d’activités, a mis la lutte contre les VBG au centre de ses préoccupations. Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme, Mme Bettina Muscheidt, la Chargée d’Affaires de la Délégation de l’Union européenne au Mali a rappelé l’accompagnement de l’UE envers toutes les initiatives qui permettent aux victimes de retrouver leur dignité et de reconstruire leur vie. « En 2024, les chiffres des VGB ont augmenté jusqu’à 22 700 cas contre 15 993 cas en 2023, sur les plus de 22 000 cas, 98% concernes les femmes et les filles et 25% sont des cas de viols. Les chiffres sont alarmants et témoignent d’une réalité inacceptable. Ils prouvent la gravité de la situation et démontre l’urgence d’intensifier les efforts de protection des femmes et des filles contre les violences », a-t-elle déploré. Selon la chargé d’Affaires de la Délégation l’UE, ces chiffres ne sont pas de simples données, elles représentent des êtres humains, des vies et des rêves brisés, car chaque chiffre raconte une histoire de souffrance, de résilience et d’espoir.  la chargé d’Affaires de la Délégation l’UE. Quant à Mme Célia d’Almeida, la Représentante pays de l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite au Mali, elle a souhaité la création de cadres favorables pour mener des actions de plaidoyer à l’endroit des femmes. L’experte en formation Genre de la Mission Eucap Sahel Mali, Mme Rose Bouzaid, a soutenu dans son intervention la nécessité de briser le silence sur les VBG, la sensibilisation des communautés dans la prévention de la violence, la protection des victimes à travers les centres d’urgences comme les one stop center et des numéros verts à appeler en cas d’urgence etc. Mme Traoré Fatoumata Diallo, la présidente de l’Association Femmes et Sport, a montré sa gratitude envers ses partenaires en formulant le vœu de voir un monde où il fait bon vivre avec la réalisation de l’objectif zéro VBG. La journée a également été marquée par une chorégraphie exécutée par les étudiants du conservatoire multimédia Balla Fasséké Kouyaté, axée sur les VBG. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
A ce jour l’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM), dans le cadre du Régime d’Assistance Médicale (RAMED) a immatriculée à travers le pays, 3552.087 personnes parmi lesquelles 485.381 ont bénéficié gratuitement de soin de santé dans les formations sanitaires partenaires. Ces chiffres combien importants et qui en disent long su l’importance du (RAMED) ont été révélés au grand public, ce jeudi 27 novembre 2025 par M. Bakary Traoré, Ministre de la Refondation de l’Etat lors de l’ouverture de la 4eme édition de la Journée d’Information et de Sensibilisation sur le (RAMED) tenue au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Placée sous l’égide du Médecin Colonel Assa Badialo Touré ,Ministre de la Santé et du Développement Social et la présidence de M. Bakary Traoré Ministre de la Refondation, représentant le premier ministre chef du gouvernement le général de division Abdoulaye Maiga, la célébration de cette 4eme édition de la journée d’information et de sensibilisation sur le (RAMED) a tenue toutes ses promesses ,dans une ambiance électrique et bon enfant. Cet évènement important a aussi enregistré la présence de Dr Fassoum Coulibaly, Ministre en charge du Travail et de la Fonction Publique, M. Aguibou Dembélé Conseiller Spécial du président de la transition, léquipe dirigeante de l’ANAM avec à sa tête son Directeur Général, Hameth Ben Hamane Traoré, ainsi que le chargé des affaires de l’Ambassadeur de la Chine au Mali, des maires et plusieurs autres invités. Cette 4eme édition qui se tient dans un contexte particulier, est une occasion pour les maliens de mieux connaitre le (RAMED), qui est un dispositif de protection social, un pilier de la solidarité sociale ,une source de soutien et d’espoir pour les personnes démunies. L’objectif visé est de renforcer la visibilité du Régime d’Assistance Médicale (RAMED) pour permettre à la population de mieux cerner ses avantages. Quatrième du genre, ladite édition qui offre l’occasion de de renforcer la mobilisation nationale autour de ce régime de solidarité, a été marquée par la remise symbolique de tablettes par l’Ambassadeur de Chine au Ministre de la Refondation de l’Etat, d’attestations de reconnaissance aux maires de certaines communes Des cartes RAMED ont été également remises aux chauffeurs victimes d’attaques terroristes dans le cadre de l’approvisionnement du pays en carburant. Dans son allocution, M. Bakary Traoré Ministre de la Refondation de l’Etat a souligné que, la Constitution de la République du Mali consacre, en son article 10, la protection sociale comme l’un des droits fondamentaux de la personne. Il s’agit dans un élan de solidarité nationale, de garantir le droit à la santé pour tous, sans exclusion. « Au fil des années, le RAMED est devenu l’expression vivante de la solidarité nationale au profit des plus démunis. À ce jour, l’Agence nationale d’Assistance médicale a immatriculé 3 552 087 personnes à travers le territoire national, parmi lesquelles 485 381 ont bénéficié gratuitement de soins de santé dans les formations sanitaires partenaires », a- t-il ajouté. Le Ministre Bakary Traoré a par ailleurs exhorté les maires sous la supervision des autorités administratives, à s’acquitter de leur devoir, afin de permettre à l’Agence nationale d’Assistance médicale d’assurer, conformément à sa mission, la prise en charge des indigents, des blessés de guerre, ainsi que des chauffeurs et apprentis, dont le rôle dans la vie économique et sociale du pays n’est plus à démontrer. Au nom des autorités communales, Dr Gerard Dembélé a salué cette belle initiative tout en réaffirmant l’engagement de la collectivité au coté de l’ANAM pour l’atteinte de ses objectifs. Mohamed kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, sous la houlette de Mme Doumbia Mariam Tangara engage une croisade contre la pollution du fleuve Niger, notamment contre les dragues. Conformément aux instructions données par les plus hautes autorités du pays la semaine dernière, le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a lancé, une véritable croisade contre les dragues qui polluent et menacent l’existence du fleuve Niger. Cette opération de grande envergure qui vise à circonscrire le fléau de la pollution du fleuve Niger à tenue toutes ses promesses. En effet avec l’accompagnement des autorités administratives de Koulikoro, une mission de contrôle s’est rendue sur le fleuve Niger. Elle a réussi à mettre la main sur 23 dragues et face à l’ampleur des dégâts causés au fleuve par ces engins, les plus hautes autorités ont instruit de les brûler. Les moteurs, les accessoires et tout ce qui peut être brûlé, l’ont été. Quant aux carcasses de dragues, des réflexions sont en cours pour une suite diligente à donner. Le Gouverneur de Koulikoro, Colonel Lamine Kapori SANOGO, après avoir salué le ministre chargé de l’Environnement, s’est engagé à tout mettre en œuvre pour mettre définitivement fin à l’utilisation des dragues. Quant au ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, elle s’est réjouie de cette importante saisie de dragues et s’est dit déterminée à mobiliser l’ensemble de ses services, notamment l’agence du bassin du fleuve Niger, les Eaux et Forêts et l’assainissement, pour protéger et préserver nos ressources naturelles. Elle a conclu que cette opération va concerner désormais toutes les localités où les dragues sont utilisées sur nos cours d’eau. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le drapeau malien a brillé de mille feux, récemment à Kigali, à l’occasion de la cérémonie de remise des distinctions du PADEV 2025, l’un des plus grands rendez-vous panafricains consacrés à l’excellence, au leadership et à l’entrepreneuriat. Près d’une dizaine de personnalités maliennes issues de la douane, de la finance, de l’industrie, du transit, du journalisme et de la communication y ont été honorées, confirmant une fois de plus la place du Mali parmi les nations qui comptent sur l’échiquier continental. À l’image de nombreux lauréats africains, les récipiendaires maliens se sont distingués par la rigueur de leur travail, leur expertise et leur sens du leadership. Parmi eux Elhadj Youssouf Touré, PDG de Diabaly Transit, déjà élevé au rang de docteur honoris causa l’an dernier, a décroché cette fois le prestigieux “Sabre d’Or”, une distinction de la famille royale de Dubaï. Inspecteur Général Amadou Konaté, Directeur Général des Douanes maliennes, était parmi les récipiendaire et a été récompensé pour son engagement réformateur et son management stratégique. Ensuite Alassane Sissoko, PCA du Global Capitol, figure majeure du secteur bancaire africain. Suitvi de Thierno Saïkou Oumar Ba, patron de FOFY Industrie, l’une des plus grandes unités industrielles de la région. À leurs côtés, Mme Traoré Fatoumata M’Barka Mint Hamoumoudy, PDG de Africa Global Service, des Épices du Nord et de FH Briques, a été célébrée pour son dynamisme entrepreneurial. Le journaliste Baladji dit Bacoroba Touré, Directeur de publication du Reflet d’Afrique, a été élevé au rang de meilleur manager africain du secteur de l’information et des médias. Autant de parcours inspirants illustrant la vigueur et la diversité du génie malien. Organisé chaque année par PADEV Communication, sous l’égide de la Fondation 225, le PADEV distingue les femmes et hommes ayant marqué l’année par leurs réalisations économiques, sociales ou professionnelles. L’édition 2025 a réuni à Kigali des leaders venus de toute l’Afrique et du monde, dans une ambiance dédiée au partage d’expériences, au réseautage et à la promotion de l’excellence. En effet, les trophées y ont été décernés selon des critères stricts, récompensant les meilleurs dans leurs domaines respectifs. Cette année encore, le Mali s’est retrouvé au cœur des projecteurs grâce à la qualité de ses lauréats. Ces distinctions renforcent non seulement l’image du Mali sur la scène internationale, mais inspirent également une nouvelle génération de jeunes professionnels et entrepreneurs déterminés à exceller. L’éclat de la cérémonie a été rehaussé par un panel international de haut niveau a réuni quatre experts reconnus et deux figures maliennes ont particulièrement marqué les échanges. Il s’agit de l’Inspecteur Général Amadou Konaté, DG des Douanes du Mali et Dr Alhassane Salif Sissoko, fondateur de l’une des plus grandes banques d’affaires du continent, ancien DG d’Ecobank Burundi et d’autres institutions bancaires africaines. Ils ont été accompagnés du Togolais Prince Lorenzo, champion du monde de boxe devenu entrepreneur, et de l’industriel béninois M. Siam. Ensemble, ils ont partagé leurs visions sur le leadership, la transformation économique africaine, l’innovation industrielle et les défis du continent.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le mercredi 19 novembre 2025, une délégation du Conseil national de la Société civile du Mali conduite par son Président par intérim Monsieur Yacouba Dembélé a été reçue en audience par le Président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI), Monsieur Modibo Sacko, entouré par certains collaborateurs. Le Président du CNSC a félicité le Président de l’OCLEI pour sa nomination. « Le CNSC et l’OCLEI sont des partenaires traditionnels et Le Conseil national de la Société civile est disponible pour contribuer au renforcement des acquis obtenus par l’OCLEI ». Le Président Yacouba Dembélé a mis l’accent sur les atouts du CNSC qui est la plus grande organisation faitière implantée dans toutes les régions du pays et presque dans toutes les communes. Il a aussi évoqué l’importance des Comités de veille citoyenne du Conseil national de la Société civile dans la collecte des informations et la sensibilisation sur les missions et les activités de l’OCLEI. « Le Conseil souhaite renforcer le partenariat sur des questions opérationnelles », a émis son Président. Il a rappelé le rôle de médiation joué par le conseil national de la Société civile entre l’OCLEI et l’UNTM concernant la déclaration des biens. Le Président du CNSC a salué les contributions de qualité de Monsieur Oumar Dembélé, représentant de la Société civile au sein du collège de l’OCLEI. Le Président de l’OCLEI, Monsieur Modibo Sacko a salué cette démarche du Conseil national de la Société civile. « Les portes de l’OCLEI sont grandement ouvertes », a rassuré Monsieur Modibo Sacko. Le Président de l’OCLEI a fait part de sa disponibilité pour échanger autour des thématiques en lien avec la bonne gouvernance. Il a sollicité l’assistance du Conseil national de la Société civile pour la compréhension des missions de l’OCLEI. Le Conseil, a souligné Mme Bello Rokiatou Touré, Présidente du Pôle Coopération à l’OCLEI, est un partenaire stratégique. À l’issue de la rencontre, les deux parties ont affiché une convergence de vue sur les enjeux de la lutte contre l’enrichissement illicite en République du Mali. Elles ont décidé de renforcer leur partenariat au service des populations maliennes et de la promotion de la bonne gouvernance. Boîte de commentaires Facebook [...]
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