SOCIETE
Bamako, 5 mai 2025 – Le fléau de la traite des personnes prend de l’ampleur au Mali. C’est ce que révèle le rapport annuel 2024, présenté ce mardi lors d’une cérémonie officielle de remise du document, couplée à la première réunion ordinaire du Comité national de coordination pour l’année 2025. Sous la présidence de M. Mamoudou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, cet événement a permis de faire le point sur les efforts fournis dans la lutte contre ce phénomène complexe et enraciné. Des chiffres révélateurs d’une situation préoccupante Selon le rapport, 629 victimes de traite ont été identifiées au cours de l’année 2024, 430 enquêtes judiciaires ont été ouvertes, et plus de 36 000 personnes ont été sensibilisées à travers le pays. En outre, huit condamnations ont été prononcées. Ces données traduisent à la fois l’ampleur du phénomène et la mobilisation croissante des autorités. Mais le rapport met aussi en lumière plusieurs difficultés majeures : manque de données fiables, insuffisance d’outils techniques et de formations spécialisées, ainsi qu’une coordination opérationnelle encore limitée entre les différents acteurs concernés. Un appel à la mobilisation générale Dans son discours d’ouverture, le ministre Mamoudou Kassogué a salué les efforts déjà déployés, tout en appelant à un sursaut collectif face à ce qu’il a qualifié de « réalité enracinée ». Il a insisté sur la nécessité de renforcer les instruments juridiques et institutionnels, en annonçant que deux projets de loi sur la traite des personnes et le trafic illicite de migrants sont en cours d’adoption, tandis que le nouveau Code pénal est désormais en vigueur. Un plan de renforcement des capacités à destination des acteurs judiciaires et sécuritaires est également en cours. L’assistance aux victimes au cœur de la stratégie nationale Le ministre a mis un accent particulier sur la prise en charge des victimes, désormais considérée comme un pilier central de la stratégie nationale. Cette approche repose sur un accompagnement psychologique, une aide juridiqueadaptée et des actions de réinsertion socio-économique. Une dynamique de mobilisation nationale et internationale De son côté, Mme Oumou Elkaïrou Niaré Samaké, présidente du Comité national de coordination, a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs : autorités locales, leaders communautaires et religieux, société civile et médias. Pour elle, ces efforts conjoints traduisent la volonté du Mali de s’inscrire dans une dynamique de coopération internationale, tout en faisant de la protection des droits humains une priorité nationale durable. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Trois projets structurants, initiés par le ministère de l’Entrepreneuriat National, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, ont été officiellement lancés par Mme Oumou Sall Seck le lundi 5 mai 2025 dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali à Tombouctou. Ces projets ciblent spécifiquement les jeunes et les femmes et permettront la création de 250 emplois directs et 350 emplois indirects. Le lancement a eu lieu en marge du festival culturel «Tomboutou Lassal Terey». Plusieurs activités ont marqué l’événement : un projet de formation-insertion dans les métiers agricoles destinés à 100 bénéficiaires (femmes rurales, primo-demandeurs d’emploi et victimes des inondations) ; une formation spécialisée en techniques de maraîchage et en gestion de la redevance, au profit de 50 agriculteurs de la région ; et l’opération «Permis de conduire », en faveur de 30 apprentis chauffeurs. À cette occasion, un chèque symbolique de 50 millions de FCFA a été remis aux cinq cercles de la région : Goundam, Diré, Niafunké, Gourma-Rharous et Tombouctou. L’événement a rassemblé de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de Corps d’Armée Ismaël Wagué ; le Gouverneur de la région de Tombouctou, le Contrôleur principal de la Police Bakoun Kanté ; le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali, M. Mamadou Minkoro Traore ; le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, la représentante du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires du Mali (REFAMP) Mme Aziza Mint Mohamed, M. El hadji Firhoun…. Dans son discours, Mme Oumou Sall Seck a exprimé la solidarité du Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi Goïta, et du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye Maïga, envers les populations de la région. Elle a réaffirmé que l’emploi demeure au cœur des priorités nationales, saluant l’engagement des autorités locales, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des communautés pour leur mobilisation autour de ces initiatives. «Ces actions s’inscrivent dans la droite ligne de la Feuille de Route du Gouvernement de Transition, notamment l’axe 2, point 1, visant à restaurer l’autorité et l’utilité sociale de l’État à travers la fourniture de services sociaux de base », a-t-elle rappelé. Elle a également évoqué les résultats de l’Afrobaromètre 2024, selon lesquels 13 % des Maliens ont vu leurs activités détruites ou interrompues, et 14 % ont perdu leur emploi ou changé d’activité. Les régions du Nord – Tombouctou, Gao et Kidal – sont les plus affectées, la région de Tombouctou enregistrant à elle seule un taux alarmant de 57 % de pertes d’emplois. Pour faire face à cette situation, son département a multiplié les initiatives à travers ses structures opérationnelles, notamment : Une formation en maraîchage et en gestion de la redevance pour 50 agriculteurs ; un projet de formation dans les métiers agricoles pour 100 personnes issues des couches vulnérables, sur une durée de six mois, couvrant l’ensemble des cercles de la région ; l’opération « Permis de conduire » pour 30 apprentis chauffeurs. Le représentant de la Chambre régionale d’Agriculture a salué ces projets, qui visent à renforcer l’appui aux collectivités territoriales dans la conception et la mise en œuvre de leurs programmes sectoriels liés à l’emploi. Les partenaires, notamment l’Unicef et le Projet «Filles et Éducation Résilientes», ont salué le leadership de Mme la Ministre et l’engagement du gouvernement malien en faveur des jeunes, en leur offrant des alternatives durables pour devenir des acteurs productifs de la société. La cérémonie s’est achevée par la remise d’attestations et de kits d’insertion dans divers domaines : transformation agroalimentaire, coiffure esthétique, embouche, entre autres. Cellule Communication – MENEFP Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un communiqué en date du mardi 6 mai 2025, le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Hamadoun dit Balobo Guindo, avertit que la justice sévira avec la dernière rigueur contre toute personne confondue d’appels à la haine, de propos et agissements visant à dresser les citoyens les uns contre les autres.  Le Procureur Général près la Cour d’appel de Bamako informe l’opinion nationale et internationale que depuis quelques jours, des individus mal intentionnés se livrent à des appels à la haine, à des manifestations occasionnant de graves troubles à l’ordre public et tiennent des propos désobligeants à l’égard des autorités administratives et judiciaires, souligne le communiqué.  Et le document officiel de préciser : «Ces propos et agissements sont de nature à dresser les citoyens les uns contre les autres et constituent un terreau favorable pour les criminels y compris les terroristes, dans le but d’ébranler la paix, la quiétude et la tranquillité sociale. Le Procureur général informe l’opinion qu’il a ordonné à tous les Procureurs de la République du ressort de la Cour d’appel de Bamako de veiller scrupuleusement à la préservation de l’ordre public et de ne tolérer aucune violation de la loi quel qu’en soit l’auteur ». Sévir avec la dernière rigueur Le Procureur général Hamadoun dit Balobo Guindo « rappelle que la justice sévira avec la dernière rigueur contre de tels agissements et se fera le devoir d’identifier, localiser et interpeller les auteurs de ces faits, conformément à la loi ». Le chef du parquet général de la Cour d’appel de Bamako «sait pouvoir compter sur l’esprit civique et la compréhension de toutes et de tous pour observer le calme et la retenue nécessaire et de dénoncer les auteurs des agissements contraires à la loi. Et après ? Les Maliens apprécieront cette sortie du Procureur général au regard des actions menées sur le terrain par la justice en toute impartialité. Ils apprécieront aussi si les poursuites  cibleront les voix critiques contre les actes posés par les autorités de la transition ou pas. Wait and see ! Car ce qui est indiscutable – avant et après tout –  c’est qu’autant une justice impartiale et ferme est une chance pour le maintien de la paix, autant une justice sélective est une menace grave pour la cohésion sociale et peut être facteur de trouble. Le Procureur général Hamadoun dit Balobo Guindo, les Procureurs de la République et les autres magistrats sont vivement interpellés par rapport à cette évidence, au moment où le Mali se trouve à un tournant si importantissime pour son existence. Par Chiaka Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
Le projet de bitumage de la Route nationale 30 (RN30) reliant Dioïla à Koualé en passant par Massigui est-il abandonné ? Alors qu’un silence pesant entoure Pourquoi ce silence depuis l’adoption par le Conseil des ministres en août 2023 ? Qu’est-ce qui bloque sa mise en œuvre ? La population du Baniko a-t-elle été flouée ? Autant de questions qui reviennent avec insistance. Si cette annonce avait suscité de l’espoir chez les habitants du Baniko,  cet espoir a peu à peu laissé place au doute voire à l’indignation. En effet, depuis l’approbation par le conseil des ministres du marché relatif aux travaux le mercredi 9 août 2023, aucune avancée concrète n’a été constatée sur le terrain. Cette  route, longue d’environ 117 km, devait relier Dioïla à Koualé via Massigui et Kébila. Aujourd’hui, près de deux ans plus tard, pas le moindre début de chantier. C’est le silence total. Résignées mais toujours dans l’attente, les populations redoutent le pire avec l’arrivée de l’hivernage. Déjà confrontées à de nombreuses difficultés d’accès, leur crainte est loin d’être estompée beaucoup avec les pluies qui commencent à tomber. Pourtant, pour ce projet, tout semblait bien parti. Car, le conseil des ministres, sur proposition du ministre de l’Économie et des Finances, a adopté un décret portant approbation du marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux de construction et de bitumage de cette route. Le projet comprend également l’aménagement des voiries urbaines de Dioïla. Il est divisé en deux lots : Lot n°1 : Section Dioïla–Togo, y compris les voiries de Dioïla (65 km), Lot n°2 : Section Togo–Domba (52 km). Selon le communiqué du Conseil des ministres, la réalisation de ces travaux vise à améliorer les conditions de transport des personnes et des biens, dynamiser l’économie locale et contribuer à l’assainissement de la ville de Dioïla. Ardemment souhaité depuis des décennies par les populations du Baniko, ce projet devient synonyme de frustration voire de désillusion pour elles. La route est en état de dégradation avancée et ses riverains se sentent abandonnés à leur triste sort. Les premières pluies ont aggravé leur inquiétude surtout que la saison pluvieuse est annoncée abondante cette année encore. Si aucune mesure d’urgence n’est prise avant l’installation définitive de l’hivernage, une catastrophe humanitaire est à craindre : certaines parties de la route risquent tout simplement d’être coupées du reste du pays. La route Dioïla-Koualé revêt pourtant une importance stratégique. Elle relie deux zones de forte production agricole, Dioïla et Bougouni. Malgré l’attribution du marché il y a plus d’un an, aucun entretien, même sommaire, n’a été effectué. La circulation était extrêmement difficile pendant la dernière saison des pluies. Au même moment, seule l’intervention de la jeunesse locale, appuyée par quelques bonnes volontés du terroir,  notamment Youssouf Haïdara, Bafing Coulibaly et d’autres, a permis de maintenir un minimum de praticabilité sur le tronçon. Mais cette année, le risque est plus grand. Sans intervention rapide de l’État, la route deviendra impraticable et les conséquences lourdes :  interruption du trafic, impossibilité d’évacuer les malades vers le seul Centre de santé de référence (CSRF) qui est celui de Dioïla, difficultés d’approvisionnement. Zone d’agriculture et d’élevage, Baniko est sollicité pendant les périodes de forte demande de céréales, de bovins, ovins et caprins. L’urgence s’impose, surtout en cette approche de la fête Aujourd’hui, 4 heures suffisent difficilement pour parcourir les 80 km séparant Massigui de Dioïla. Les populations du Baniko renouvellent leur appel pressant au gouvernement afin qu’’il fasse face à ce projet. Par Drissa Togola le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Le tout nouveau Centre de Formation Professionnelle des Avocats du Mali a servi de cadre ce mardi, à la cérémonie rentrée solennelle des élèves Avocats retenus à l’issu d’un concours rigoureux. Cette cérémonie, présidée par le Bâtonnier Ousmane Bouba Traoré a enregistré la présence de plusieurs personnalités de la famille judiciaire, des parents des élèves Avocats, entre autres. Ils étaient au total 696 candidatures enregistrées. Sur ce nombre, 633 dossiers ont été jugés conformes et retenus pour passer l’examen. Ensuite 51 candidats ont été déclarés-es admissibles. Toutefois, les critères ont fait retenir 49 du titre « d’Elève Avocat », parmi lesquels certains admis à l’examen du Barreau et au concours de la magistrature ont finalement opté pour une carrière de magistrats. Ce qui restent 36 Elèves-Avocats à faire l’entrée solennelle, pour deux semestres au Centre de Formation Professionnel des Avocats du Mali. Avec cette rentrée solennelle, explique le Bâtonnier, le Barreau se conforme au Règlement n°05/CM/UEMOA du 25 septembre 2014 relatif à l’harmonisation des règles régissant la profession d’Avocat dans l’espace UEMOA et au Règlement d’Exécutionn°001/2019/Com/UEMOA relatif au Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat dans l’Espace UEMOA, qui fixent les règles et conditions d’accès à la profession d’Avocat. Dans sa leçon inaugurale, il a rappelé l’historique du Barreau du Mali, les conditions d’accès à la profession d’Avocat au Mali et les perspectives de la Profession d’Avocat. S’adressant aux élèves Avocats, il dira que la compétence ne peut s’acquérir que par la formation. Or, précise-t-il, la formation initiale et continue de l’Avocat constitue aujourd’hui une obligation déontologique. C’est pourquoi, il est impératif pour notre Barreau de contraindre tous les Avocats à valider les 20h de formation obligatoire annuelle édictées par les textes.  Selon le directeur du centre, Me Abdoul Karim Koné, c’est pour la première fois qu’il est créé au Mali un véritable centre de formation professionnelle des Avocats. « Les générations passées ont certes subi des formations, mais pas dans le cadre d’un véritable CFPA avec une Direction et un encadrement adéquat tel qu’envisagé par les textes, le Bâtonnier et le conseil de l’ordre », explique-t-il. Toutefois, il a annoncé que les élèves Avocats auront l’avantage d’être directement mis à jour par rapport à une bonne partie de la législation, essentiellement usitée dans le prétoire. « En revanche, nous serons très intraitables sur les rigueurs et les exigences de la formation dont le respect conditionne le succès au CAPA », prévient Me Koné. Et de leur demandé d’être assidus et ponctuels au séances de formation, d’être disciplinés et en une expression, « d’être de véritables élèves avocats ». « La solennité et la beauté de cette cérémonie ne devraient pas nous faire oublier la hardiesse de la tâche qui nous attend en vue de l’obtention du précieux sésame, à savoir le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA), pour atteindre l’objectif de réussir le stage, en passant d’Avocat stagiaire à Avocat produisant son plein et entier effet », explique d’entrée M. Aguibou Bouaré, porte-parole des élèves Avocats. Et d’inviter à continuer à travailler avec ardeur voire acharnement. « Si nous tenons à cette noble profession, si nous rêvons de porter la robe d’Avocat avec fierté, le choix de l’excellence s’impose à nous », ajoute-t-il, avant d’exhorter à la discipline, à l’assiduité, à la ponctualité tout au long de cette formation. Coulibaly A Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Sous la présidence du Premier ministre malien, s’est ouvert ce lundi le Forum régional sur la transformation vers des systèmes agricoles durables. Organisé par l’Institut d’Economie Rural en partenariat avec l’Ambassade d’Allemagne au Mali, ce forum de trois jours réunit les représentants plus d’une cinquantaine de participants de 13 pays d’Afrique de l’Ouest. Il s’agit de réfléchir sur les défis, opportunités et perspectives liés à la mise à l’échelle du Système de Riziculture Intensif (SRI). Face à une consommation annuelle régionale de riz estimée à plus de 20 millions de tonnes, et une production locale qui peine à suivre le rythme, les pays d’Afrique de l’Ouest font face à un défi, celui de réduire leur dépendance aux importations. Le forum se veut donc une réponse stratégique pour stimuler la production locale grâce à l’approche SRI, un modèle agricole innovant à fort rendement, résilient aux changements climatiques et respectueux de l’environnement. Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a salué l’engagement des acteurs de la filière riz et souligné que le SRI constitue une réponse concrète à la demande croissante en riz. « Le SRI est en parfaite adéquation avec les objectifs du Mali Kura et de notre stratégie nationale de développement durable 2024-2033 », a-t-il affirmé, avant de réitérer l’engagement de l’État malien à soutenir son déploiement dans tout le pays et au-delà. À l’instar du Mali, la majorité des pays représentés ont réitéré leur volonté de transformer structurellement leurs systèmes agricoles, condition sine qua non pour atteindre la souveraineté alimentaire et préserver la paix sociale. Le chef de la coopération allemande, représentant l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, a souligné le lien étroit entre agriculture durable, paix et stabilité. « La sécurité alimentaire est une base essentielle de la sécurité tout court », a-t-il rappelé. Faliry Bolly, président de l’interprofession riz au Mali, a plaidé pour une meilleure écoute des producteurs. « Face au besoin croissant, il faut faire en sorte que la production puisse augmenter. Ce n’est pas normal que nous continuions d’importer du riz. Il suffit juste un accompagnement politique pour relever le défi », a-t-il martelé, appelant à une vulgarisation du SRI et à un accompagnement politique renforcé. Ainsi, le forum se positionne comme une plateforme régionale de coordination pour harmoniser les politiques agricoles, faciliter l’accès au financement, et institutionnaliser le SRI dans les différents plans nationaux d’investissement agricole. C’est pourquoi au terme de ces trois jours, les participants espèrent dégager une feuille de route commune pour accélérer l’atteinte des objectifs d’autosuffisance en riz. Ce qui permettra aussi de réduire la vulnérabilité des populations face aux crises alimentaires, booster les revenus des producteurs, et consolider une paix durable à travers une agriculture performante et résiliente. Durant ces trois jours, il est prévu des visites de terrain, des panels sur des thèmes comme « Financement du SRI », « le SRI et Changement Climatique », entre autres. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali, à l’instar des autres pays du monde, a célébré le 1er mai, Fête du travail. Les trois (3) centrales syndicales, notamment l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), la Confédération des Travailleurs du Mali (CTM) et la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM) ont magnifié l’événement à travers un défilé sur le Boulevard de l’Indépendance. Et pour cause, la veille, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) a été interdite de mener toute activité syndicale. Dans son adresse à ses militants, le Secrétaire général de l’UNTM a déploré la montée de l’injustice, de la cherté de la vie, du chômage et de la corruption. Le Mali, selon lui, ne se construira pas sur des privilèges indus, ni sur des inégalités criantes. Quant aux vraies réformes, selon ses explications, elles ne seront possibles qu’« en mettant l’humain, le travailleur, au cœur du projet national». Et d’exhorter à un changement de cap qui, selon lui, consisterait à fonder la gouvernance sur la transparence, la justice et la dignité. « Que les ressources publiques servent d’abord ceux qui produisent, enseignent, soignent, sécurisent, cultivent, transportent, construisent », a soutenu le secrétaire général de l’UNTM. Parlant du Pacte de Stabilité sociale et de Croissance de 2023, à laquelle sa Centrale a souscrit, Katilé dira que cet acte de patriotisme ne doit pas être perçu comme une faiblesse. « L’UNTM a suspendu à plusieurs reprises des mots d’ordre de grève pour préserver la stabilité du pays», a-t-il relevé, avant d’exiger du gouvernement le respect de ses engagements. Le travailleur malien, producteur de richesses, bâtisseur infatigable de l’économie nationale, mérite mieux que l’ingratitude et le mépris, a martelé Katilé, qui revendique pour ses troupes des conditions plus dignes, «un encadrement juste, une protection sociale effective et des perspectives d’épanouissement professionnel». Le Secrétaire général de l’UNTM a par ailleurs dénoncé la situation de celles et ceux qui souffrent en silence des violations de leurs droits fondamentaux au travail : liberté syndicale bafouée, représentation manipulée, conditions de travail indécentes, retards de salaires, licenciements abusifs, harcèlement moral ou sexuel toléré, sécurité sociale inexistante ou détournée. Et ces violations, selon ses explications, ne proviennent pas uniquement de certains employeurs indélicats, mais aussi d’administrations publiques censées incarner la légalité, ainsi que de certains responsables syndicaux en mal d’éthique qui, oubliant leur mandat premier, trahissent les intérêts des travailleurs. Et d’appeler l’État et les pouvoirs publics à jouer pleinement leur rôle de régulateur impartial. Il ne suffit pas de proclamer l’État de droit, il faut l’incarner dans l’action administrative, dans la justice sociale, dans le respect scrupuleux des conventions de l’OIT, ratifiées par notre pays. Amidou Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
La communauté internationale a célébré, le 03 mai 2025, la Journée mondiale de la liberté de presse sous le thème « informer dans un monde complexe : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la Presse et les médias ». Et comme chaque année, la date a été marquée par la publication du classement mondial de la liberté de la presse par Reporter Sans Frontières. Et c’est la Norvège qui conserve, pour la 9e année consécutive, la palme de ce classement, suivie de l’Estonie et des Pays-Bas en lieu et place du Danemark et de la Suède en 2024. Selon le bilan de RSF sur la liberté de la presse 2025, le trio de tête africain est composé de l’Afrique du Sud, la Namibie et la Cap Vert, respectivement 27e, 28e et 30e rang mondial. La Mauritanie, qui occupait la 1ère place en 2024 chute à la 6e place africaine et 50e mondial. Le Rwanda, le Soudan et l’Egypte, pays où « la liberté de la presse est totalement absente et où exercer le journalisme est particulièrement dangereux », selon RSF, ferment le classement d’Afrique. En fin, de classement, l’Afghanistan, la Syrie et l’Erythrée, qui occupaient les trois dernières places en 2024 se voient suppléer cette année par le Vietnam, le Turkménistan et l’Afghanistan. En Afrique de l’Ouest, selon RSF la situation, déjà difficile par les contraintes économiques, s’est aggravée par les conditions sécuritaires. Dans la jeune Confédération sahélienne, la censure plus ou moins assumée, l’interdiction pure et simple de diffusion de certains médias, les arrestations et disparitions forcées de journalistes sont monnaie courante. Sur l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel, le Mali qui occupe la 119e place du classement mondial) a reculé de cinq places. Parmi les faits dénoncés par RSF figurent «la suspension de Joliba TV en fin 2024 par la HAC, la répression des journalistes, la volonté des autorités maliennes de restreindre les espaces de liberté d’expression». RSF rappelle aussi les graves atteintes à la sécurité des professionnels des médias ainsi décrites : “ l’enlèvement du reporter français Olivier Dubois à Gao en avril 2021, l’assassinat du journaliste Abdoul Aziz Djibrilla, l’enlèvement de deux de ses confrères en novembre 2023 et surtout la disparition, en 2016, du journaliste Birama Touré. L’épisode du confrère Alfousseiny Togo, placé sous mandat de dépôt par le procureur anti-cybercriminalité, est vraisemblablement intervenu après la rédaction du rapport, lequel ne mentionne pas non plus les cas d’autres journalistes maliens intimidés par des moyens judiciaires. Dans les autres pays de notre Confédération, la situation s’est dégradée également. Pour preuve, selon le contenu du rapport de RSF, le Burkina passe de la 86e à la 105e place, soit une chute de 19 rangs. RSF évoque notamment un climat d’intimidation croissante depuis les deux coups d’État de 2022. “Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré, la liberté de la presse s’est considérablement détériorée”, indique ainsi le rapport, en notant que la détérioration se traduit par “la suspension de médias, des exils forcés et l’intimidation des hommes de médias”. Selon les dénonciations de l’organisation “La junte au pouvoir n’hésite pas à museler les médias étrangers : en 2024, au moins dix d’entre eux, dont Jeune Afrique, Deutsche Welle (DW) et The Guardian, ont été suspendus, pour une durée déterminée ou jusqu’à nouvel ordre. Le pouvoir intimide aussi les journalistes locaux, en témoigne la suspension pendant un mois de Radio Omega en août 2023. Une dizaine de journalistes burkinabè ont été contraints à l’exil depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré”. Au Niger, bien que le pays ait connu un coup d’État en 2023, la dégradation reste relative : il recule légèrement de la 80e à la 83e place. Néanmoins, RSF met en lumière plusieurs violations et atteintes à la liberté de la presse dont coup d’État de juillet 2023 est taxé d’être «le catalyseur». L’organisation cite notamment “le retrait de l’autorisation d’exercice de la Maison de la Presse par le ministère de l’Intérieur en janvier 2024. Nonobstant, le Niger occupe un rang plus honorable dans l’AES, suivi premier du Burkina dans l’AES. Et comme l’année derrière le Mali, naguère cité parmi les exemples de démocratie, dans les années 2000, occupe la dernière place de ce classement à trois. Quant au voisin guinéen, la situation est encore catastrophique. Le pays qui occupait la 78e passe à la 103e place au niveau mondial, reculant de 25 places suite à la suspension de quatre radios et deux télévisions en 2024. Amidou Keita Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce dimanche 4 mai 2025, l’hôtel Azalaï a accueilli une cérémonie exceptionnelle : la célébration du quatrième anniversaire des célèbres nonuplés de Tombouctou. L’événement, parrainé par Salaha Maïga, membre du Conseil national de Transition (CNT), et Mme Lah Afia Bathily, épouse du philanthrope Mama Lah, a mobilisé une large palette d’acteurs institutionnels et sociaux. Le ministère de la Santé et du Développement social, le ministère de la Communication et de l’Économie numérique, la Fondation Bally, le CNT, l’Association des ressortissants du cercle de Tombouctou, ainsi que plusieurs donateurs privés ont répondu présents pour soutenir cette famille hors du commun. Une marraine engagée Dans un élan de générosité, Mme Lah Afia Bathily a remis une enveloppe de 5 millions de francs CFA aux parents des nonuplés. Très émue, elle a déclaré : « Je suis très honorée d’avoir été choisie comme marraine de cet anniversaire. Dieu n’accorde pas d’enfants à tout le monde. Être mère est une grâce, et c’est un privilège pour moi de soutenir ces enfants extraordinaires. » Un parrain touché par l’histoire Le parrain, Salaha Maïga, a, quant à lui, offert un don de 500 000 FCFA, saluant un événement qu’il qualifie de « rare et porteur d’espoir ». « Ce moment témoigne de la force de la vie et de la résilience des familles maliennes. C’est aussi une occasion de mettre en lumière la solidarité nationale et les efforts de notre système de santé. » Lancement d’un fonds de soutien Au cœur de cette célébration, la Fondation Bally a profité de l’occasion pour annoncer le lancement d’un fonds dédiéà la prise en charge globale des nonuplés. Son président, Baba Saïd Bally, a souligné l’ampleur des besoins : « S’occuper d’un enfant est déjà un défi, alors neuf… Il faut penser à la santé, à l’éducation, à l’alimentation et à l’avenir. Ce fonds vise à offrir à ces enfants les meilleures conditions de vie possibles. » Des soutiens concrets à long terme Le Complexe scolaire Rosey Abantara s’est engagé à assurer la scolarité des enfants de la première année fondamentale jusqu’à l’université. De son côté, le festival Vivre Ensemble prévoit de nombreuses actions concrètes dans les domaines médical, éducatif et matériel, afin d’accompagner durablement la famille. Grâce à la mobilisation des autorités, des donateurs et des bonnes volontés, les nonuplés de Tombouctou ne manqueront pas de soutien pour poursuivre leur incroyable aventure. Kada TandinaMali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
À l’occasion de la célébration du 1er mai, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a organisé un grand défilé au Boulevard de l’Indépendance. Sur les pancartes brandies par les travailleurs, on pouvait lire les slogans résumant les frustrations de plusieurs comités syndicaux. La cérémonie s’est déroulée sous la présidence de Fassoun Coulibaly, ministre du Travail et de la Fonction publique en présence de Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des infrastructures, Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social, Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Mossadeck Bally, Président du Conseil national du Patronat du Mali (CNPM). Le défilé des différents démembrements de la centrale syndicale a mis en relief les préoccupations des travailleurs. Sur les pancartes plusieurs slogans ont dénoncé des situations alarmantes : des travailleurs réclamant entre 12 et 24 mois d’arriérés de salaires, d’autres revendiquant l’accès à l’Assurance maladie obligatoire et à l’INPS qu’ils attendent depuis cinq ans. Dans son discours, le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, a rappelé que cette journée est l’héritage des grandes luttes sociales du XIXe siècle, soulignant qu’elle revient cette année dans un contexte d’incertitudes, de désillusions, mais aussi d’espoirs lucides: «Nous devons cette tribune à toutes celles et ceux qui souffrent aujourd’hui en silence, victimes de violations de leurs droits fondamentaux au travail : liberté syndicale bafouée, représentations manipulées, conditions de travail indécentes, retards de salaires, licenciements abusifs, harcèlement moral ou sexuel impuni, sécurité sociale inexistante ou détournée. Ces violations ne viennent pas uniquement de certains employeurs indélicats, mais aussi d’administrations publiques censées incarner la légalité, ainsi que de responsables syndicaux en manque d’éthique, qui trahissent la confiance des travailleurs. Il est temps de dire haut et fort que le travailleur malien, producteur de richesses et bâtisseur infatigable de notre économie, mérite mieux que l’ingratitude et le mépris. » Il a ainsi lancé un appel à l’État et aux pouvoirs publics pour qu’ils assument pleinement leur rôle de régulateur impartial. Pour sa part, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Fassoun Coulibaly, a souligné que la fête du Travail constitue une opportunité pour les travailleurs de faire un bilan des acquis en matière de droits au travail, tout en explorant les perspectives d’avenir. Il a assuré que le gouvernement œuvre au respect de ses engagements, pour ce qui concerne notamment la situation des compressés, y compris celle des 147 ex-employés de HUICOMA, l’intégration des enseignants des écoles communautaires, l’intégration des 76 contractuels des hôpitaux, l’intégration des contractuels relevant du décret n°51, etc. Des concertations sont également en cours avec certains syndicats nationaux sur la situation de certains établissements publics, tels que le CNREX-BTP et le CIGEM. Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
Le ministre des Transports et des Infrastructures a présenté, lors du Conseil des ministres, les résultats des prévisions météorologiques concernant la saison des pluies 2025. Selon les données fournies par les services météorologiques nationaux et régionaux, la saison des pluies s’annonce plus arrosée que la normale, avec des précipitations égales ou supérieures à la moyenne climatologique observée entre 1991 et 2020. Selon le ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, les experts annoncent un démarrage normal à précoce des pluies, suivi d’une fin tardive à normale. Toutefois, des pauses pluviométriques courtes à moyennes sont attendues en début de saison, tandis qu’elles pourraient devenir plus longues vers la fin. Les cours d’eau du pays devraient connaître des écoulements normaux à supérieurs, ce qui élève sensiblement les risques d’inondations. Face à ces prévisions, le gouvernement met en place un dispositif d’anticipation et de prévention. Plusieurs mesures ont été décidées afin d’assurer une exploitation efficace des informations météorologiques. Il s’agit de formation et de la sensibilisation des acteurs des secteurs socio-économiques sur les prévisions saisonnières, avec des recommandations spécifiques. Il s’agit aussi de la diffusion régulière de bulletins agro-hydrométéorologiques décadaires à destination des producteurs ruraux et des autorités chargées de la sécurité alimentaire. Il s’agit, enfin, d’émission d’alertes météorologiques ciblées pour les autorités impliquées dans la gestion des catastrophes naturelles. Par ailleurs, des opérations de pluies provoquées seront menées dans les zones susceptibles de connaître un déficit pluviométrique. Dès que les conditions seront favorables, les services techniques procéderont à l’ensemencement des nuages afin de soutenir les cultures et limiter les impacts négatifs. Le gouvernement appelle à la vigilance et à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour faire face à cette saison des pluies à fort enjeu. Drissa Togola Boîte de commentaires Facebook [...]
Le président de la Maison de la presse a fait cette déclaration samedi dernier 3 mai 2025, lors de la cérémonie de lancement des activités de la 32è édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse présidée par le Secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alkaidi Touré, en présence du Directeur général Maison de la presse du Sénégal, Sambou Biyagui, du Représentant de l’UNESCO, Dr Bazoumana Traoré et plusieurs grandes figures du monde médiatique. Dans son discours, Bandiougou Danté a souligné que la célébration du 3 mai est une opportunité pour rappeler aux gouvernements leurs engagements en faveur de la liberté de la presse. Il a également précisé que cette journée est un moment de réflexion pour les professionnels des médias sur les enjeux liés à la liberté de la presse et à l’éthique journalistique. Il a fermement dénoncé les cas d’enlèvement, d’assassinat et d’emprisonnement de journalistes, tout en lançant un appel à la justice malienne à faire preuve de clémence en faveur du journaliste Alhousseiny Togo, placé sous mandat de dépôt le 9 avril dernier. «Nous ne cesserons jamais de rappeler, jusqu’à satisfaction, les cas d’enlèvement, d’assassinat et, désormais, d’emprisonnement. Depuis dix ans, les enquêtes sur la disparition de Birama Touré sont interminables. Hammadoun Nialibouly et Moussa Dicko restent introuvables. Alhousseiny Togo, directeur de publication du Canard de la Venise, est sous mandat de dépôt depuis le 9 avril. Nous attendons la décision concernant sa demande de liberté provisoire lors de l’audience prévue le 12 mai. Je réitère ici ma demande de clémence en sa faveur», a-t-il déclaré. Bandiougou Danté a également invité les autorités de la transition à relire et actualiser les textes encadrant le cadre juridique des médias au Mali. Le Directeur général de la Maison de la Presse du Sénégal, Sambou Biyagui, a insisté sur l’opérationnalisation de l’Union des Maisons de la Presse en Afrique pour faire face aux défis. Bazoumana Traoré du Bureau de l’Unesco à Bamako a appelé les professionnels de l’information à mettre l’accent sur l’auto-formation et à utiliser les plateformes de l’organisation à cet effet. Alkaidi Touré, Secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, a insisté sur la nécessité de former et d’informer les journalistes sur les enjeux liés aux réseaux sociaux. Il a souligné le rôle croissant de l’intelligence artificielle dans l’amélioration de l’accès à l’information, le renforcement du travail journalistique et le soutien à la gouvernance. Il a ainsi appelé à une réflexion collective, à un débat approfondi et à la mise en place de mécanismes concrets pour permettre aux médias maliens de mieux s’approprier ces nouvelles technologies. Après la cérémonie d’ouverture, l’ancien directeur général de l’ORTM, Salif Sanogo, a animé la conférence inaugurale sur le thème : « le journalisme malien face aux défis de l’intelligence artificielle : information et désinformation en période de crise multidimensionnelle». Par Rokia Coulibaly le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
À Bamako, la Commune III fait de plus en plus figure d’exemple. Grâce au leadership visionnaire de sa maire, Mme Djiré Mariame Diallo, cette commune au cœur de la capitale malienne connaît une véritable transformation, tant sur le plan des infrastructures que de la gouvernance. Élue en 2016, la maire Mariame Djiré Diallo n’a pas attendu pour passer à l’action. Dès sa prise de fonction, elle s’est engagée dans une dynamique de réforme et de développement orientée vers l’objectif faire de la Commune III une collectivité territoriale moderne, propre et participative. Former les agents communaux, moderniser les infrastructures, renforcer les services sociaux de base et impliquer les citoyens dans la gestion locale, son entre autres ses priorités. Parmi les réalisations phares, on note la construction d’un bâtiment R+1 de 18 bureaux, d’une salle de conférence et d’archives, aujourd’hui réalisés à 65%. La nouvelle salle polyvalente de la mairie est déjà plébiscitée par les habitants. « Il était difficile pour nous de célébrer nos mariages le dimanche », témoigne Oumou Diarra, soulagée par ce nouvel espace. L’équipe municipale ne s’est pas arrêtée là. Centres d’état civil réhabilités à Dravela, Darsalam, Bamako Coura, N’Tomikorobougou ; électrification solaire du centre principal et des CSCOMs de Badialan, Kodabougou… Les actions concrètes sont visibles sur tous les fronts. L’assainissement de l’espace public, notamment le nettoyage du boulevard de l’Indépendance, autrefois saturé par les déchets, a aussi marqué les esprits. Le secteur éducatif a bénéficié d’investissements notables à travers des tables-bancs pour les écoles, nouvelles salles de classe à Sogonafing, formations pour les comités de gestion scolaire… Cerise sur le gâteau : la réalisation de forages à Sogonafing, N’Tomikorobougou et Samako, dans le cadre de l’autonomisation des femmes, renforce la dimension sociale et inclusive de sa gouvernance. Avec plus de 175 000 habitants répartis sur 22 quartiers, la Commune III abrite les grands centres d’affaires et administratifs de Bamako. En si peu d’années, Mariame Djiré Diallo y insuffle une dynamique de développement local exemplaire, qui fait école dans tout le district. Sous son leadership, la Commune III ne subit plus le changement, elle l’incarne. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Un climat de tension règne sur la capitale malienne à l’approche d’un meeting prévu ce samedi par les partis politiques. Des jeunes, en colère, menacent de s’opposer vigoureusement à cette mobilisation, qu’ils considèrent comme une provocation et une tentative de récupération politique. Le risque d’affrontements est réel si des mesures d’apaisement ne sont pas prises rapidement. La situation politique au Mali est de plus en plus volatile. Trois jours seulement après l’abrogation de la loi portant charte des partis politiques par le Conseil des ministres, les formations politiques ont annoncé l’organisation d’un grand rassemblement au Palais de la culture de Bamako. Objectif affiché : dénoncer ce qu’elles qualifient d’atteinte grave à la démocratie et au pluralisme politique. Mais cette initiative ne fait pas l’unanimité. En face, une frange importante de la jeunesse, issue notamment de Badalabougou et d’autres quartiers de la commune V, se mobilise pour faire barrage. Ces jeunes, désabusés et frustrés, accusent les partis politiques d’avoir trahi le peuple durant plus de trois décennies. « Trente ans de promesses non tenues. Rien n’a été fait pour renforcer l’armée ou améliorer les conditions de vie des Maliens. Qu’ils ne viennent pas encore troubler notre quiétude », s’indigne un manifestant. Parmi les figures de cette contestation, Biton Mamary Coulibaly, membre du Conseil national de Transition (CNT), ne cache pas son opposition à la tenue de ce meeting. Selon lui, les partis cherchent à manipuler l’opinion publique, alors que la décision d’abrogation résulte des recommandations issues des consultations nationales. « Ce ne sont pas les militaires qui veulent dissoudre les partis, c’est une volonté exprimée par le peuple. Le Mali n’est pas sous dictature », soutient-il. La tension monte à mesure que l’échéance approche. Certains jeunes assurent attendre les leaders politiques « de pied ferme » ce samedi au Palais de la culture. « La dernière fois, à Badalabougou, les manifestations ont dégénéré. Ce sont encore les jeunes qui ont payé le prix fort. Cette fois-ci, nous ne serons plus des victimes collatérales des querelles politiques », prévient un jeune leader. Dans ce contexte déjà fragile, une escalade de la violence serait dramatique pour un pays qui traverse une crise multidimensionnelle. Plus que jamais, un appel à la retenue s’impose de part et d’autre pour éviter que le Mali ne sombre davantage dans l’instabilité. Massassi Pour Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Mme Coulibaly Korotoumou Koné est la Présidente du Comité national des femmes travailleuses de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la plus grande centrale du Mali. Ancienne Secrétaire générale du Syndicat des Travailleurs d’Orange Mali, ancienne secrétaire générale du Syndicat des Postes et des Télécommunications (Synaposte) et ancienne secrétaire administrative du bureau exécutif de l’UNTM, Mme Coulibaly Korotoumou Koné est une amazone qui s’est imposée dans le landerneau syndical par son courage et son dynamisme. Depuis juin 2024 suivant le décret n°2024-0361/PT-RM du 14 juin 2024, elle siège au conseil d’administration de la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CANAM) comme représentante de l’UNTM. Dans le cadre de la journée internationale des travailleurs célébrée chaque année le 1er mai, la rubrique femme de Mali24 a donné la parole à la Présidente du comité national des femmes travailleuses de l’UNTM. Mme Coulibaly Korotoumou Koné nous parle de ses premiers pas dans le monde syndical, sa motivation, les conditions des travailleuses au Mali. Entretien !! Comment êtes-vous devenue syndicaliste ? Le début n’était pas facile. Dès que j’ai été engagée à Orange Mali, mes collègues m’ont demandé d’être déléguée du personnel. C’était ma première expérience, alors je ne voulais pas accepter la proposition. Après plusieurs consultations du Directeur des Ressources humaines de l’entreprise et l’accord de mon mari, je suis devenue déléquee avec l’Alliance Orange Dakar. A l’époque, j’étais la seule femme déléguée et j’ai constaté qu’il y avait des syndicats dans beaucoup de pays sauf le Mali. Finalement, à travers des demandes des responsables, je suis devenue la déléguée du Mali. J’ai suivi une formation avec les syndicalistes à Douala. J’ai nourri l’envie d’être syndicaliste après l’obtention des documents d’autorisation et l’appui de Feu Siaka Diakité, ancien secrétaire général de l’UNTM, pour mettre en place le syndicat de Orange Mali. Quelle est votre principale motivation ? Ma principale motivation, c’est d’être la voix des sans voix surtout les injustices dont souffraient beaucoup de travailleurs maliens ou étrangers. Les efforts de beaucoup de syndicalistes ont été sabotés avant que je ne devienne syndicaliste, mais j’ai réalisé que mes camarades avaient besoin de moi. Ma vocation et mes formations de syndicaliste me permettent de me battre pour eux. Quel est votre regard sur les conditions des femmes travailleuses ? Les femmes travaillent pratiquement dans toutes les sphères, mais il faut reconnaître qu’elles sont vulnérables. Les stéréotypes sont là toujours et les empêchent de relever tous les défis majeurs. C’est ainsi que les hommes tentent de nous écarter de nos objectifs. Un bon nombre de femmes qui travaillent dans les services ont du mal à concilier la vie familiale et professionnelle. Nos activités ménagères et occupations domestiques ne nous empêchent pas de respecter les heures de travail, ce qui doit être revu pour alléger la souffrance des femmes travailleuses. Etes-vous saisies des cas de harcèlement sexuel au travail ? Au travail, les femmes font leurs plaintes dans les coulisses. Au lieu de se plaindre ouvertement, elles préfèrent se cacher et s’expriment dans les couloirs. C’est une attitude que notre société impose, obligeant ainsi certaines à se taire sur leur triste sort. Quel est votre message à l’occasion du 1er Mai ? Le 1er Mai n’est pas seulement une fête des travailleurs, c’est une journée de lutte pour les 8 heures de travail tenant compte du fait que les gens travaillaient continuellement sans repos. Je pense qu’elle doit être une journée de réflexion pour s’auto-évaluer et donner le meilleur de soi-même dans l’accomplissement des tâches. Un syndicat n’est pas là seulement pour revendiquer, mais développer aussi une politique avec les outils que nous utilisons pour une bonne marche du service, surtout quand nous sommes de l’UNTM. Nous faisons un syndicalisme de développement de nos services, nous les faisons grandir avant de réclamer nos droits. Je profite de l’occasion pour dire à tous que : « Seul le travail libère l’homme » et que les femmes prennent à cœur leur travail. Propos recueillis par Kada Tandina et Korotoume Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à la prolifération de contenus et d’activités contraires aux bonnes mœurs sur les réseaux sociaux tels que TikTok, WhatsApp, Instagram, Telegram ou encore Snapchat, le Dr Adama Coulibaly, Procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce mardi 29 avril 2025, le procureur souligne que certaines plateformes sont devenues des espaces de vente de produits liés à l’intimité ou à la santé, mais aussi de véritables foyers de proxénétisme et d’incitation à la débauche. Des enquêtes ont déjà été ouvertes et des interpellations sont en cours, précise-t-il. « Le procureur rappelle les lourdes sanctions prévues par le Code pénal pour de tels actes, notamment l’article 512-53 et les articles 325-6 et 325-8, ainsi que ceux relatifs à l’exercice illégal des professions de santé », indique le communiqué. Enfin, le Procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité appelle chacun à faire preuve de responsabilité et de vigilance, en rappelant que les contrevenants s’exposent à des poursuites pénales. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors qu’ils avaient convié leurs militants pour un meeting de restitution à l’allure de démonstration de force, en vue de faire taire ceux-là qui annoncent leur déclin, le front du refus de la dissolution des partis politique s’est finalement contenté d’un point de presse, avant-hier samedi 26 avril 2025, à la Maison de la Presse. En cause, la réquisition, la veille, du lieu (Palais de la Culture) devant abriter leur rassemblement. Menacés dans leur existence au mépris de la loi de loi fondamentale, la Constitution de 2023, les 101 formations constitutives du front étaient ainsi face aux médias pour exiger le respect de la loi fondamentale, la Constitution de 2023, qui garantit le pluripartisme. Actualité oblige, ils ont en ont profité pour affirmer leur attachement a la démocratie et aux libertés, leur rejet de toute forme d’exclusion dans la gouvernance du pays et exiger la libération des détenus politiques, dont le président du parti Alternative Pour le Mali Mamadou Traoré alias Le Roi, en détention depuis le vendredi dernier, «pour ses convictions, son courage et sa détermination», indiquent ses camarades. Animé par Oumar Ibrahim Touré et Me Moundaga Talla, respectivement président de l’APR et du CNID, le front s’est démarqué sans ambages des concertations en passe de scellé le destin des formations politiques, à en juger par les recommandations issues de sa phase régionale. Selon Me Tall et compagnies, la démarche ne sert qu’au gaspillage de ressources publiques et à la création de charges financières inopportunes au moment où les Maliens crient à la pauvreté voire à la faim. Les 101 partis politiques maliens déplorent par ailleurs la désignation, par la tutelle, de leurs représentants aux concertations régionales sans y associer leurs états-majors. Une raison parmi tant d’autres d’en rejeter les recommandations et les mesures drastiques qu’elles préconisent, estiment les partis politiques, qui plaident pour le maintien de leurs proportions faites à la tutelle. Il s’agit notamment de réduire le nombre de partis politiques par le biais de mesures incitatives ou punitives, le cas échéant punitives, de durcir les conditions de création de nouveaux partis et de renforcer le contrôle des activités des partis existants pour une meilleure gouvernance. Une formule plus conforme à l’esprit des ANR et qu’ils jugent préférable à une dissolution qui viole la nouvelle constitution adoptée avec plus de 3 millions de suffrages favorables. Et de rappeler que les Assises Nationales de la Refondation avaient en clair jamais envisagé la dissolution mais la réduction du nombre de partis politiques, la relecture de la Charte des partis politiques avec une réaffirmation du statut de chef de file de l’opposition et l’interdiction du nomadisme politique en cours de mandat. Toute autre démarche procéderait d’une dangereuse «dérive de l’amateurisme» et d’une violation des textes en vigueur pouvant entraîner des conséquences fâcheuses, ont-ils prévenu, en évoquant les énormes sacrifices consentis pour l’avènement du multipartisme et le rôle des partis politiques dans celui de la Transition et du CNSP. Et de déplorer la posture du PM et de son ministre délégué en charge du réformes politiques et du soutien au processus électoral, lesquels, selon leurs explications rechigne à prendre langue avec la classe politique, nonobstant les nombreuses sollicitations d’audience. Quoi qu’il en soit, les partis politiques se disent attentifs aux conclusions de la phase nationale à l’issue desquelles ils promettent de décider de la conduite future à tenir. Leurs militants ont d’ailleurs reçu le mot d’ordre de se tenir prêts à cet effet, probablement à croiser le fer avec les autorités militaires pour défendre ce qu’ils considèrent comme un droit constitutionnel. le Temoin Amidou Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
Le blocage des camions de transport aux différentes frontières persiste depuis deux semaines, en dépit des embouteillages et les équations de stationnement qu’occasionne la densité du trafic. En cause, la réactivation soudaine, par la Ministre en charge des Transports, du Règlement N°14 de l’Uemoa en rapport avec les normes de pesage, de gabarit et de charge à l’essieu des véhicules de transport de marchandises. Véritable coup de pied dans la fourmilière, la rigueur de Madina Sissoko n’a vraisemblablement épargné aucun exploitant des différents corridors à l’importation comme à l’exportation. Et pour cause, rares sont les camions dont le poids, le gabarit et la charge à l’essieu respectent les prescriptions du Règlement Uemoa, avec notamment des charges qui excèdent à la fois le volume et le poids indiqués ou encore des modifications de l’essieu à cette fin. L’application du règlement communautaire a ainsi perturbé l’agenda de nombreux transporteurs contraints au transbordement des marchandises à la frontière lorsque la situation n’exige pas le rétablissement des carrosseries transformées en l’état initial. En dépit de l’impact incalculable sur le débit des recettes douanières, la ministre des Transports n’a lâché du lest, selon nos sources, que pour certaines catégories de véhicules hors-normes en rapport avec les secteurs miniers et l’exportation du coton. Pour le reste, les interrogations n’ont de cesse de foisonner sur une mesure dont la pertinence est d’autant plus douteuse que les véhicules hors-normes ont déjà fini de ronger le réseau routier que la ministre prétend protéger. Et d’aucuns de ne pas exclure l’avènement de sanctions pécuniaires contre certains transporteurs pour les dommages déjà causés aux routes. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
À peine la saison des pluies entamée, Bamako montre déjà ses vulnérabilités face aux inondations. Ce lundi 28 avril 2025, une forte averse a suffi pour submerger plusieurs quartiers de la capitale malienne, révélant une fois de plus les failles criantes du système de drainage urbain. À Banconi, Doumanzana, Djelibougou et dans plusieurs secteurs de la Commune I, les habitants ont assisté, impuissants, à la montée rapide des eaux. Faute de canaux d’évacuation fonctionnels, les rues se sont transformées en torrents, rendant la circulation impossible et accentuant la peur d’un nouveau drame. Les souvenirs douloureux des inondations meurtrières de l’an dernier sont encore frais dans les mémoires : des vies perdues, des familles déplacées, des habitations détruites. Et pourtant, rien ne semble avoir véritablement changé. Les promesses des autorités de libérer les voies d’écoulement des eaux sont restées lettres mortes. Les caniveaux restent obstrués, les constructions anarchiques prospèrent dans les zones inondables, et l’urbanisation continue de défier les règles les plus élémentaires de sécurité. Mais la responsabilité n’incombe pas seulement à l’État. Les environnementalistes pointent également l’incivisme persistant de certaines populations : dépôts sauvages d’ordures dans les caniveaux, remblais illégaux, édification de maisons sur les zones de ruissellement… Autant de pratiques qui transforment chaque averse en menace pour des milliers de familles. La pluie de ce lundi doit être prise comme un signal d’alerte. Il est urgent pour les autorités de passer à l’action : dégager les caniveaux, démolir les constructions illégales, sanctionner les actes inciviques et repenser l’aménagement urbain. À défaut, Bamako risque de revivre, une fois de plus, le cauchemar des inondations. Coulibaly A. Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Complexe Scolaire et Universitaire Privé Bagnélé Diarra, situé à Djoumanzana Nafadji en Commune I du district de Bamako, est en deuil depuis ce jeudi 24 avril 2025, après le suicide tragique d’Awa Diarra, élève en classe de Terminale Sciences Exactes. La mort de cette jeune fille soulève de nombreuses interrogations. À la lecture de sa lettre d’adieu, il apparaît clairement qu’elle avait prémédité son geste. Elle évoque une maladie dont la nature précise n’est pas connue. Selon certaines sources au sein du Complexe scolaire privé Bagnélé Diarra, Awa Diarra aurait été atteinte d’un mal mystérieux associé à une possession par des djinns, ce qui aurait progressivement affaibli son état mental jusqu’à provoquer des crises d’hystérie. Mahamadou Diallo, Directeur général du Complexe Scolaire et Universitaire Privé Bagnélé Diarra, a précisé que l’élève Awa Diarra, matricule RC16A B22787426 F, s’est volontairement jetée du quatrième étage de l’établissement aux environs de 9h10, ce jeudi 24 avril 2025. Selon lui, cet acte serait lié à une dépression familiale, comme le laisse entendre une lettre retrouvée dans le sac de la défunte. Dans cette lettre bouleversante, Awa Diarra décrit une profonde détresse émotionnelle qui a brisé son cœur et l’a conduite à mettre fin à ses jours de manière dramatique. Elle exprime son amour infini pour sa mère et demande pardon pour son acte. Extrait de sa lettre d’adieu : « Je t’aime. Je remercie Dieu de m’avoir donné une mère comme toi. Je suis fière de toi et je t’aimerai pour toujours. Aujourd’hui, tout va s’arrêter. Je dois te laisser ici. Je ne veux plus de cette vie. Depuis ma naissance jusqu’à aujourd’hui, j’espérais trouver du bonheur, mais je réalise que ce n’était pas inscrit dans mon destin. Cette maladie me fait souffrir et m’empêche de vivre heureuse. Je dois partir pour que tu puisses trouver la paix. Ne m’en veux pas, s’il te plaît. Pardonne-moi. Je t’aime, Maman. » Une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
  Des chiffres glaçants. C’est ce qui ressort des travaux de la rencontre annuelle d’échange et de validation des statistiques des accidents de la circulation routière, tenue ce jeudi 24 avril 2025. Organisée par le ministère des Transports et des Infrastructures, à travers l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), la rencontre était présidée par M. Malick KASSÉ, représentant du ministre, en présence du directeur général de l’ANASER et des membres du Comité de la Sécurité Routière. Elle a réuni l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion des accidents pour dresser un bilan complet de l’année 2024 et envisager des mesures correctives afin de réduire le nombre d’accidents sur les routes du pays. Selon les données présentées, 7 673 cas d’accidents ont été enregistrés en 2024, faisant 8 828 blessés et 682 décès. Ces chiffres indiquent une légère baisse par rapport à 2023, où 7 685 accidents avaient été comptabilisés, causant 7 938 blessés et 689 décès. Si le nombre d’accidents et de morts est en recul, l’augmentation du nombre de blessés reste préoccupante. Pour M. Malick KASSÉ, ces statistiques sont essentielles pour mieux cerner les défis liés à la sécurité routière et élaborer des politiques publiques plus efficaces. Il a également souligné que, face à cette situation, le ministère des Transports et des Infrastructures, à travers l’ANASER, s’engage à renforcer ses actions pour maintenir la dynamique de baisse et lutter avec plus de vigueur contre l’insécurité routière. Mohamed Kanouté Source : Mali2 Boîte de commentaires Facebook [...]
À Koulikoro, le Mali Kura bâtit son avenir, mais certaines pratiques héritées du passé persistent. La direction régionale de la SOMAGEP à Koulikoro traîne une réputation sulfureuse en matière de service à la clientèle. Un branchement d’eau devenu casse-tête Pour de nombreux usagers, faire raccorder son domicile au réseau d’eau potable s’apparente à un parcours du combattant. Certains agents profiteraient de cette vulnérabilité pour extorquer des sommes indues. C’est le cas d’un habitant ayant sollicité un nouveau branchement début mars. Alors que le tarif officiel pour 20 m de canalisation est de 365 206 FCFA, il s’est vu réclamer 750 000 FCFA par les mêmes employés. Pris au dépourvu et ne maîtrisant pas le barème, le client n’a eu d’autre choix que de s’exécuter. Or, la facture fournie par la SOMAGEP mentionnait bien 365 206 FCFA, laissant apparaître un détournement de 384 794 FCFA. Des victimes invisibles Cette arnaque à grande échelle, qui touche essentiellement les ménages modestes, reste largement sous le radar. Combien d’usagers ont, sans le savoir, versé des montants bien supérieurs aux tarifs réglementaires ? Autant de clients privés d’un droit fondamental : l’accès à l’eau à un prix juste. Face à ces pratiques mafieuses, la Direction générale de la SOMAGEP est instamment sollicitée pour ouvrir une enquête interne et identifier les agents impliqués ; sanctionner sévèrement les auteurs de ces détournements ; renforcer la transparence des procédures de facturation et d’installation  et informer et sensibiliser les usagers sur les tarifs officiels et leurs droits. Tant que ces mesures ne seront pas prises, la confiance entre la SOMAGEP et ses clients restera compromise, au détriment de la réputation de l’entreprise et du bien-être des populations de Koulikoro. Yama Singaré Koulikoro.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Une chose est sûre, selon Cheick Boucadry Traoré : la honte et l’anxiété seront toujours sur ceux qui, se croyant grands et puissants, pensent pouvoir intimider les Maliens. Certains pensent dans ce monde en pleine turbulence qu’ils peuvent saper l’engagement des Maliens, terroriser et intimider notre peuple et ses institutions qui ne souhaitent qu’un avenir meilleur pour notre nation et toutes celles de notre sous-région. Pour le Mali, la question des régions du nord n’est pas une question de territoire ou de géopolitique, mais une question de survie et non un choix et, surtout, de mieux-être ensemble. Il s’agit de pouvoir vivre comme nous l’avons fait pendant des siècles comme une seule famille, une nation unie dotée d’une société confiante et insufflée de nos valeurs fondamentales que les forces malveillantes ne sauraient détruire. Le Mali, qui a toujours été présent à l’appel des autres, continuera à travailler avec les pays frères voisins pour construire une sous-région de paix, de prospérité et de bonheur pour tous, parce que nous savons que nous partageons non seulement un destin commun, mais aussi que les cœurs de nos peuples ne font qu’un. Cependant, la protection et la stabilité de notre nation sont des piliers de la souveraineté de notre pays. Alors, il est inacceptable de laisser d’autres entités s’immiscer davantage dans nos affaires intérieures ou de fomenter des conflits dans notre pays, afin de freiner notre développement ou encore de faire dépendre notre pays de leur volonté. Que ceux qui se veulent les adversaires de notre pays sachent que le résilient peuple malien n’a jamais cédé à la culture de la peur, de l’intimidation et de la contrainte. Le Mali a toujours su faire face à l’adversité et en sortir plus fort que jamais. Notre peuple se réconciliera et instaurera ensemble une paix durable, réunifiera le pays et surmontera une fois de plus ces moments difficiles car en tant que peuple nous savons qui nous sommes, la vérité sur nous-mêmes et sur notre dignité. Ces mêmes forces aux esprits malévoles, se lançant à la quête de la grandeur, semblent avoir le besoin impérieux d’être continuellement en situation de conflits extérieurs pour renforcer le sentiment d’appartenance de leur people à une seule nation. Or, la grandeur n’est pas une quête solitaire, c’est le résultat des efforts conjoints de tout le monde autour de vous. Une chose est sûre: la honte et l’anxiété seront toujours sur ceux qui se veulent grands, puissants et intimidateurs. Cheick Boucadry Traoré Boîte de commentaires Facebook [...]
Selon une annonce sur les réseaux sociaux, les étudiants burkinabè recevront un salaire de 100 000 FCFA. Il s’agit d’une fausse information. Depuis le 31 mars 2025, l’annonce circule sur les réseaux sociaux, notamment sur X et Facebook, affirmant que « tous les étudiants universitaires recevront désormais un salaire de 100 000 CFA pour les accompagner tout au long de leurs études et jusqu’à leur insertion professionnelle, sans condition de revenu ou de besoin ». Elle a pris de l’ampleur avec des publications virales, mais suscite également des doutes parmi les internautes. Réactions mitigées Cette annonce a été d’abord publiée par AfrikMag sur Facebook et reprise par d’autres comme BURKINABE, The Best Magazine et Teddy Lemar avant de devenir virale. Elle a été relayée par plusieurs comptes sur X. Par exemple, le post de Prince Saviour a cumulé 2,3 millions de vues. Un autre compte, Silboy, connu pour partager régulièrement des informations douteuses, a également repris cette annonce. D’autres publications, comme celles de African Hub, Abdi Wahab et Elorm, ont contribué à l’amplifier tout comme le media en ligne focusguinée.info. Dans les commentaires, les réactions sont mitigées. Certains internautes, comme Yienoussougri, s’interrogent : « Nous n’avons pas encore eu la nouvelle ici. Toi, tu as entendu ça où ? ». Yacouba Zida, étudiant, conteste : « Je n’y crois pas, c’est faux, puisque moi-même je suis étudiant et on reçoit 175 000 CFA déjà par an ». Fidèle Wendy Sawadogo qualifie l’annonce de « mensongère », tandis que YanzMazy ironise : « Quel Burkina Faso ? C’est notre fameux FONER qui est devenu salaire ? Trop de sel gâte la sauce, mon frère ». Le Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) est une institution burkinabè qui soutient les étudiants à travers des aides et des prêts, notamment une allocation annuelle de 175 000 CFA pour les bénéficiaires éligibles. Sur la page Facebook officielle du FONER, aucune annonce ne fait état d’un salaire mensuel de 100 000 francs CFA pour tous les étudiants, sans condition. Cette absence de communication officielle est un premier indice sérieux. Un démenti officiel Le 31 mars 2025, l’Agence d’information des universités du Burkina (AIUB) a publié un communiqué pour clarifier la situation : « Aucune information relative à ce sujet n’a été donnée par les autorités, par conséquent, elle demeure fausse. Seuls le FONER, le prêt FONER et la bourse sont pour l’instant des aides permettant aux étudiants de faire face aux difficultés du campus. » Certaines personnes ont repris ce communiqué sur Facebook comme Fayçal Alhousseini. Des médias comme Yop L-Frii ont relayé ce démenti. Interrogé par nos soins, Appolinaire Abga, rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina (AIB), a été catégorique : « Complètement faux. Ce n’est jamais arrivé. » L’annonce selon laquelle tous les étudiants burkinabè recevraient un salaire mensuel de 100 000 francs CFA est fausse. Elle ne repose sur aucune source officielle et a été démentie par les autorités compétentes. Les aides actuelles, comme celles du FONER, restent conditionnées et bien en deçà de ce montant mensuel. Par Oumar Sankaré le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la surveillance permanente du territoire, l’exploitation des renseignements militaires continue de produire des résultats probants, souligne le communiqué de l’État‑Major général des armées publié hier. Selon ce texte, des recoupements rigoureux de plusieurs sources et capteurs ont permis de repérer, le 23 avril 2025 en début d’après‑midi, des colonnes de terroristes se dirigeant vers un lieu de réunion dans le secteur de Tené (région de San). « L’emploi coordonné de plusieurs sources et capteurs a révélé la convergence de ces colonnes se ralliant à un site de réunion en vue de planifier des actions criminelles contre les populations », précise le communiqué. La filature patiente conduite par les services des Forces armées maliennes (FAMa) a conduit jusqu’au site, dissimulé sous un couvert végétal, dans le secteur de Mayarasso. Malgré leur camouflage sous les feuillages, la position a été frappée avec précision à environ 6 km au nord‑est de la commune de Baramandougou, sous‑préfecture de Tené. « Le bilan provisoire fait état d’une trentaine de terroristes neutralisés, dont Hassana Sangaré alias “Abou”, natif de Sy, et Saidou Sidibé alias “Diabirou”, natif de Touara, ainsi que de la récupération d’un important stock logistique. L’exploitation des frappes est en cours avec des moyens aéro‑terrestres », indique l’État‑Major. L’État‑Major général des armées félicite le professionnalisme des militaires engagés dans cette opération, qui illustre la qualité de la préparation, l’exécution coordonnée d’une mission complexe et l’exploitation ultérieure des renseignements. Il appelle par ailleurs les populations à maintenir leur vigilance et à se démarquer de toute collusion avec les groupes terroristes. « Les FAMa poursuivent avec détermination la noble mission de défense de l’intégrité du territoire national, de protection des personnes et de leurs biens », conclut le communiqué. Coulibaly A. Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Une salle d’examen du DEF de Tominian, le 3 juin 2024  Studio Tamani/Fondation Hirondelle Alors que les examens de fin d’année s’annoncent à grands pas, le centre national des examens et concours de l’éducation a pris des mesures pour la gestion des secrétariats et des corrections des épreuves du Bac et du DEF 2025. Dans un courrier aux directeurs d’académies, le centre a critiqué le retard dans l’annonce des résultats. La fédération des parents d’élèves et étudiants du Mali estime être en accord avec cette décision du CNECE. Elle ajoute qu’elle accompagnera le centre dans la bonne application de cette mesure. « Je crois que si tout se passe normalement, il n’y a pas d’inquiétude à avoir concernant la proclamation des résultats dans un délai raisonnable », rassure le secrétaire général adjoint de la fédération des parents d’élèves et étudiants du Mali, Daouda Sacko. « Comme la lettre l’indique, il n’est pas souhaitable que les résultats soient retardés, car les inscriptions post-examens doivent être mises en place rapidement, que ce soit pour intégrer un lycée spécifique ou s’inscrire à l’université », affirme-t-il. Augmenter le nombre de correcteurs Des pédagogues saluent cette décision. Ils affirment que la lenteur en question ne dépend pas seulement de la correction. Ils proposent donc de prendre en compte le nombre de correcteurs selon les matières. « Il y a des nouveaux DAE, il y a des nouveaux DCAP. C’est une bonne chose d’adresser cette lettre pour qu’ils puissent prendre la chose effectivement au sérieux », affirme Dr Seydou Loua, Le pédagogue souligne cependant que la faute n’incombe pas aux correcteurs seulement « il faut reconnaître que la lenteur de la proclamation des résultats ne dépend pas que de la correction. Par exemple, quand on prend des matières comme la philosophie, les mathématiques qui sont un peu partout, il serait intéressant d’affecter assez d’enseignants pour que la correction puisse aller vite», renchérit le pédagogue. Rappelons que les dates des examens au Mali sont fixées du 2 au 4 juin 2025 pour le Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), et du 23 au 26 juin 2025 pour le Baccalauréat. Source: https://www.studiotamani.org/ Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs aguerris de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Kita, capitale de l’arachide, poursuivent sans relâche leur mission de lutte contre les stupéfiants et les médicaments contrefaits dans la région. Grâce à une information fournie par une source anonyme, les agents ont interpellé, le dimanche 20 avril 2025, trois individus dans la commune de Kassaro, cercle de Sébékoro, région de Kita. Au cours de cette opération, ils ont saisi 26 sachets de cannabis, ainsi que trois sachets de « Rézila » — un médicament contrefait — et des cigarettes de contrebande, soigneusement dissimulés sur deux des suspects. Selon l’antenne locale de l’OCS, cette importante saisie a été rendue possible grâce à la vigilance des enquêteurs et à la précieuse collaboration de la population. Cette intervention survient dans un contexte marqué par une recrudescence du trafic de drogues et de médicaments falsifiés dans la région. Parmi les substances prisées par certains jeunes consommateurs figure le Tramadol, de plus en plus détourné de son usage médical à des fins récréatives. Le Lieutenant-Colonel Ousmane Mamadou Sissoko, chef de l’antenne OCS de Kita, alerte sur les dangers que représentent la vente et la consommation de drogues pour la santé publique, en particulier chez les jeunes, premières victimes de ce fléau. Il a également salué le professionnalisme de ses hommes, soulignant que cette opération témoigne de l’efficacité de la stratégie de l’OCS basée sur le renseignement, l’action rapide et la coopération entre services. Mohamed Kanouté Source : Mali24                   Boîte de commentaires Facebook [...]
À Bamako, les ordures sont déversées dans les rues, les caniveaux débordent des eaux usées et des saletés. Les rues et ruelles sont devenues des dépôts d’ordure et l’air toxique. Tout cela à cause de l’insalubrité sur fond d’incivisme. Face à cette réalité, de manière volontaire, Mme Doucouré Aïssatou Mboup dite Aïda a troussé les manches de sa chemise pour mener un combat acharné afin d’offrir un cadre de vie plus sain dans la ville de Bamako. Nous sommes allés à sa rencontre. ‘’La propreté de Bamako ou rien’’, tel est son slogan quotidien sur les réseaux sociaux, son moyen de communication favori qui l’a révélé au grand public. Dans la vraie vie, Mme Doucouré Aïssatou M’boup est une jeune dame entrepreneure qui s’est faite bien connaitre à travers sa lutte contre l’insalubrité à Bamako. En effet, elle est devenue, depuis un moment, une figure très engagée pour le bien-être de l’environnement local. Pour cette initiative aussi noble et bénévole, elle mérite d’être soutenue et reconnue, c’est pourquoi votre journal est allé à sa rencontre. Au moment où la plupart des dames se trémoussent sous les mélodies musicales sur les réseaux sociaux, cette femme de foyer avec son accent wolof ‘’bambarisé’’ par son courage et dévouement, a réussi à s’imposer avec des milliers d’abonnés à travers des images virales sur l’état de saleté de certaines rues de la capitale. Le déclic de l’indignation De son explication, tout a commencé par une indignation qu’elle a transformée en une lutte contre l’insalubrité. A chaque jour en sortant de chez elle, Aïda dit être irritée par l’état lamentable des rues de son quartier. La mort dans l’âme elle se sent toujours profondément frustrée en voyant les déchets et eaux usées qui n’alertent aucune personne parmi le voisinage direct à elle. « C’est à travers ces faits que je me suis demandée pourquoi ne pas mettre en place un mouvement pour faire cesser ce fléau. Je voyais des déchets partout, ça me mettait mal à l’aise, je parlais autour de moi et sensibilisais les gens de mon quartier. Mais en un moment donné, j’ai compris qu’il fallait agir. De faire une transition vers l’action » raconte-t-elle. C’est ainsi qu’elle a créé son mouvement “Mali Propre” avec un seul objectif : contribuer à assainir les quartiers de Bamako. Une initiative, il faut le dire, qui vient à point nommé, surtout en cette veille d’hivernage, où l’insalubrité de Bamako devient de plus en plus une normalité par manque de volonté civique et citoyenne. Ce faisant, les immondices dans les rues et les canaux d’évacuations bouchés sont facteurs de menaces pour la santé publique. Face à cette situation, la lutte de Aïda mérite d’être amplement soutenue pour le bien-être de tous. Cependant, malgré sa visibilité croissante et ses efforts menés sur le terrain, elle déplore l’absence de soutien que ce soit financier ou technique. « J’ai reçu des appels venant des représentants du gouvernement, la Mairie de la commune IV mais aucune suite réelle n’a donnée. On n’a pas encore reçu d’aide. Mais je reste optimiste sans pour autant croiser les bras en attendant » a-t-elle confié. C’est pourquoi de manière volontaire, elle continue de mener à bien ses actions sur fonds propre. Cela, en achetant elle-même les équipements nécessaires pour la bonne gestion de son mouvement ‘’Mali Propre’’. A cet effet, elle a lancé un appel à toutes les bonnes volontés, pour l’accompagner dans ses actions. « Tous ceux qui sont intéressés pour aider le Mali, pour contribuer au développement du pays, je leur invite de se joindre à nous pour qu’ensemble, nous puissions rendre propre Bamako, voire le Mali » a-t-elle lancé comme message. A savoir que ses actions sont aussi financées par des cotisations des membres de l’association. Par Fatoumata Sissoko, Stagiaire UCAO Boîte de commentaires Facebook [...]
La direction du journal en ligne Mali24 tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’une information circulant actuellement sur les réseaux sociaux nous est indûment attribuée. Il s’agit d’une rumeur relative à un coup d’État avorté au Burkina Faso, impliquant le chef de cabinet du président de la Transition contre le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition. Cette information, diffusée sous le nom de Mali24, n’émane en aucun cas de notre rédaction. Nous tenons à rappeler que toutes les informations publiées par Mali24 proviennent de sources crédibles, vérifiées et vérifiables, conformément à notre engagement pour un journalisme responsable, professionnel et éthique. Par conséquent, Mali24 se désengage totalement de cette publication mensongère et invite le public à faire preuve de vigilance face aux manipulations de l’information qui circulent sur les réseaux sociaux. Nous vous remercions pour votre confiance et votre compréhension. La Direction de Mali24 Le premier quotidien numérique du Mali. Boîte de commentaires Facebook [...]
Le trouble érectile, ce mal que tous les hommes ont honte d’avouer n’est pourtant pas une fatalité. Devenu le cauchemar des femmes, le trouble érectile, différent de la stérilité ou encore de l’éjaculation précoce, n’est pourtant pas une maladie. Il peut dériver de problèmes physiques ou psychologiques. On peut donc en guérir, avec des traitements adéquats. C’est la grande honte chez les hommes ! La confiance en soi baisse, le stress monte et le manque de concentration s’installe. Le trouble érectile constitue le cauchemar des femmes, surtout que le mal prend des proportions inquiétantes. Oumou Diakité, une jeune dame de 29 ans, en a perdu le sommeil à cause des troubles d’érection de son mari. “Je me suis mariée depuis l’âge de 21 ans. Mon mari en avait 44. Depuis quelques années, mon époux a des troubles érectiles. Je n’en dors plus. Je pleure seule tout le temps. Je me retiens d’aborder le sujet avec lui parce que j’ai honte. Et j’ai honte d’en parler avec mes parents car j’ai des enfants avec lui”, avoue Oumou. Marie Antoinette, une infirmière, et son mari vivent la même situation. “Entre mon mari et moi, il peut se passer des semaines sans acte sexuel entre nous. Il sort tôt le matin, rentre tard la nuit. Au début, je pensais qu’il me trompait avec d’autres femmes. Après avoir mené des enquêtes, j’ai réalisé qu’il ne me trompait pas”, dit la pauvre.  “Comme je suis un agent de santé, nous sommes allés voir un médecin. Après les explications, le médecin nous a affirmé que ses troubles étaient liés au stress extrême à son travail”, ajoute notre interlocutrice. Ainsi, les hommes atteints par ce mal ne parviennent pas à avoir une érection suffisante ou à la maintenir lors de rapports sexuels. Si ces troubles surviennent de façon répétée, on parle de “dysfonctionnement érectile”. C’est alors que le diagnostic de la dysfonction érectile est posé. Urologue à l’hôpital du Point G, Pr. Mamadou Lamine Diakité, explique que les causes des troubles érectiles sont de deux types : organiques et psychologiques qui représentent 70 % des cas. Ainsi, le toubib dessine le mal à travers trois manifestations : une érection molle, une érection instable, qui vient et part au cours du rapport sexuel ou une absence totale d’érection. “Ni érection nocturne, ni érection matinale encore moins pendant qu’on se masturbe. Rien”, dit-il. “En fait, un homme a des difficultés à avoir une érection quand cela bloque au niveau de l’excitation sexuelle. Il faut simplement se demander ce qui l’excitait et ce qui ne l’excite plus. Mais, aussi, savoir par quoi son cerveau est occupé et qui fait qu’il ne peut plus avoir une excitation sexuelle”, explique l’urologue. Le cas est plus grave quand certaines maladies comme le diabète, hypertension artérielle ou le cancer interfèrent. Avec les effets secondaires des médicaments hypertensifs, des troubles érectiles peuvent, aussi, survenir. Il y a des facteurs de risque dont le tabagisme chronique, l’alcoolisme chronique, le sédentarisme et l’obésité qui peuvent aussi provoquer les troubles de l’érection. Pas de catastrophe “Chez un sujet jeune, il est important de le signaler. Mais pour les hommes d’un certain âge, avoir une érection insuffisante ou pas d’érection du tout rendant les rapports sexuels difficiles n’a rien de catastrophique. Car le trouble érectile est une maladie de vieillesse. Une fois la cinquantaine entamée, il faut toujours faire des analyses annuelles pour surveiller son taux de sucre, son taux de cholestérol et avoir une maitrise de sa vie sexuelle”, conseille Pr. Diakité. Corroborant les propos du professeur, Aminata Konaté, une femme de 31 ans, précise : “Mon mari est un jeune chauffeur. A cause de sa dépendance à l’alcool et au tabac, il n’arrive jamais à me satisfaire. Tous les soirs, c’est la guerre entre nous. On se bagarre, parfois, jusqu’au petit matin”. Tradithérapeute, à Kalabancoro (Gouana), Ibrahima Bathily dit Wara, affirme sans ambages et précaution de langage, que 50 % des hommes au Mali souffrent de trouble érectile. La raison, selon lui, tient essentiellement à l’alimentation, avec la consommation excessive de bouillons. Il déconseille aux femmes l’utilisation abusive des bouillons dans les nourritures. “Chez les jeunes, c’est la masturbation qui en est la cause. Ils regardent des films ou des images pornographiques et jouent avec leur sexe. A force de le faire, on peut arriver à tuer les nerfs du sexe”, soutient le tradithérapeute sans une démonstration scientifique. L’explication vaut ce qu’elle vaut, mais les spécialistes de la médecine moderne maintiennent que si le trouble est établi, il est soit d’ordre organique ou psychologique. Mais l’inquiétude ne manque jamais de surgir chez les hommes. C’est la raison pour laquelle les charlatans sont si nombreux et les faux médicaments si omniprésents. Il n’est certes pas interdit de se “doper”, mais il faut savoir taper à la bonne porte. “La prescription médicale, est d’une importance vitale, car l’automédication peut entrainer des arrêts cardiaques”, selon Pr. Diakité. Le sexe joue un rôle fondamental dans un couple. Chez l’homme, souvent, on est prêt à succomber à tous les appels de sirènes. Pour le psychologue Ousmane Touré, l’érection est la manifestation de la masculinité. “C’est le signe qu’un homme a les attributs pour la reproduction. Lorsqu’il est confronté à une impuissance sexuelle, l’estime de soi de l’homme et l’image qu’il a de lui-même peuvent en pâtir”, dit-il. “Mais, poursuit-il, il ne faut, souvent, pas chercher loin. Les causes psychologiques reviennent encore. L’anxiété de la performance sexuelle en est une. Il y a une pression de conformité qui impose à l’homme une exigence de performance à tous les niveaux, notamment dans le domaine de la sexualité. Il faut éviter d’y succomber”. “Il y a aussi l’identité sexuelle qui peut être compliquée chez certains hommes, avec les difficultés rencontrées lors d’une précédente relation qui peuvent créer un traumatisme. Mais, dans la vie actuelle, tout ce qu’il y a comme stress, consécutif à des difficultés d’ordre professionnel, à une perte d’emploi, un souci financier, etc. peut conduire à un blocage mental”, poursuit Dr. Touré. “J’ai commencé un traitement il y a un an. On m’a dit que mes problèmes étaient d’ordre psychologique. En fait, je viens d’une famille pauvre. On n’avait même pas de quoi manger et je ne travaillais pas. Tous ces problèmes sociaux m’ont causé un dérangement dans la tête. Maintenant que j’ai besoin de me marier, j’ai des problèmes d’érection”, soutient, pour sa part, K. Touré, commerçant rencontré chez le tradithérapeute. OUSMANE TOURE, PSYCHOLOGUE “Il ne faut surtout pas croire qu’on est malade” Quand surviennent les troubles de l’érection, c’est comme un monde qui s’effondre. “On se renferme sur soi, on garde son malheur pour soi, alors que la discussion peut être source de lumière. Discutez-en avec votre partenaire ! Tapez à la porte du médecin. Le mal peut simplement venir de problèmes physiques ou psychologiques difficiles mais pas impossibles à contrôler. Donc, la solution existe”, soutient le Dr. Touré. “Il ne faut surtout pas croire qu’on est malade, mais se dire qu’il s’agit d’un trouble passager”, poursuit-il. Un avis conforté par Ibrahim Bathily dit Wara qui indique qu’il existe une solution. “On peut guérir du mal avec des traitements adéquats. Il faut aussi savoir en parler sans honte”, dit-il. Le facteur le plus important est donc la confiance en soi. Le psychologue conseille d’éviter d’entrer dans un cercle vicieux dès que le mal se signale. L’instauration d’une communication saine avec le partenaire est alors fondamentale. Mais, dans certains couples, c’est le début de l’infidélité. Diallo, un nom d’emprunt, est mère de famille de 34 ans, mariée depuis plus de dix ans. La tête basse, la voix tremblante, elle confie que son mari a des troubles répétitifs depuis trois ans. Et qu’elle le trompe. “Il n’a jamais essayé de se soigner et il n’a jamais parlé du sujet avec moi. Il me fuit. Il a honte. Moi aussi. Le tromper n’est pas facile, mais je le fais. J’ai envisagé de divorcer. A cause de mes enfants, je n’en ai pas eu le courage”, confesse cette dame. Dernier conseil de médecin : “Ayez une alimentation saine et équilibrée, faites des exercices physiques régulièrement, éviter la cigarette ! Et puis, jetez le stress dans la corbeille ! Dormez profondément !” BON A SAVOIR Trouble érectile, éjaculation précoce et stérilité L’éjaculation précoce est l’incapacité de contrôler son niveau d’excitation sexuelle qui déclenche involontairement un réflexe éjaculatoire avant que l’homme ou la femme ne le souhaitent, entraînant l’insatisfaction et la frustration des deux partenaires. En effet, selon le spécialiste, le trouble de l’éjaculation est catégorisé par type et grade. L’éjaculation précoce de type primaire regroupe les hommes qui souffrent de ce dysfonctionnement depuis le début de leur vie sexuelle et qui n’ont donc jamais connu de relation sexuelle satisfaisante. L’éjaculation précoce de type secondaire regroupe les hommes qui, à un moment de leur vie, ont perdu le contrôle sur leur réflexe éjaculatoire et sont devenus éjaculateurs précoces. Les éjaculateurs précoces peuvent souffrir de divers degrés de gravité qui se catégorisent en fonction de la sévérité de la dysfonction. Allant du grade 1, c’est-à-dire sous sa forme la plus légère au grade 4, sa forme la plus grave, l’éjaculation précoce est un trouble sexuel qui se dégrade et se détériore. Mais quel que soit le type ou le grade, ce trouble sexuel a une solution, simple et à portée de main. Le trouble érectile est différent de la stérilité ou l’infertilité masculine qui est l’impossibilité pour un homme de procréer du fait d’un défaut de son sperme. En effet, la stérilité est liée à la qualité du spermatozoïde qui se trouve dans le sperme d’un homme. Ce qui veut dire qu’un homme peut avoir des problèmes d’érection sans pour autant être stérile. Mais il peut arriver qu’un homme ait des problèmes d’érection et être stérile en même temps. Dans ce cas pour différencier, le principal examen est l’analyse du sperme ou spermogramme. Baya Traoré BT/MD (Amap)   Boîte de commentaires Facebook [...]
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