SOCIETE
Dans le but d’outiller le personnel pour améliorer sa gouvernance, le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), a organisé un atelier de 3 jours, dont la cérémonie était présidée le jeudi, 10 juillet 2025, à son siège, par la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Oumou Sall Seck. Selon la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck, le FAFPA occupe une place stratégique dans le dispositif de la formation professionnelle et d’apprentissage au Mali. Il a entrepris des reformes pour améliorer sa gouvernance au bénéfice de ses usagers. La ministre a félicité le Directeur général du FAFPA pour avoir associé les antennes régionales à l’activité, afin de mieux répondre aux besoins de formation professionnelle des acteurs des régions. Ce qui permettra d’améliorer la visibilité du fonds, mais aussi d’atteindre les objectifs de partage et d’harmonisation des bonnes pratiques qui favorisent l’environnement professionnel. Durant les trois jours, les acteurs ont échangé sur les procédures opérationnelles, administratives, financières et comptables. Ils ont ensuite révisé les propositions d’orientation sur la nouvelle vision du FAFPA et les droits et devoirs des travailleurs dans un établissement public à caractère administratif. L’objectif de l’atelier était d’échanger sur les outils révisés, afin d’obtenir des documents de travail consensuels permettant au FAFPA d’être plus efficace dans son intervention. Ainsi, même les représentants des antennes régionales pourront désormais servir plus significativement d’appui-conseil aux usagers pour une meilleure qualité des dossiers de formation soumis à la direction du financement. Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
Sur WhatsApp, Facebook ou TikTok, un simple partage peut coûter cher. Au Mali, diffuser une fausse information est un acte grave qui peut entraîner une amende voire la prison. Avant de cliquer, voici quatre points essentiels à retenir. Attention aux fausses informations portant « atteinte au crédit de l’État » La diffusion  de fausses informations visant à affaiblir la confiance du public envers l’État, ses institutions ou ses services est un acte puni par la loi. Selon l’article 167 du Code pénal malien, toute personne qui propage, par quelque moyen que ce soit, des fausses nouvelles ou des mensonges susceptibles de nuire à la crédibilité de l’État ou de ses structures s’expose à une peine de prison de trois mois à deux ans, ainsi qu’à une amende de 24 000 à 240 000 FCFA. Partager une diffamation peut coûter cher Partager une accusation non fondée en ligne peut avoir de lourdes conséquences. Au Mali, la Loi n°00-046  portant régime de la presse et délit de presse du 7 juillet 2000, dans son article 37, sanctionne la publication, la diffusion ou la reproduction de fausses informations faites de mauvaise foi. Elle précise : « La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, sera punie d’un emprisonnement de onze jours à six mois et d’une amende de 50.000 à 150.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement. » Autrement dit, même sans être l’auteur, le simple fait de partager un contenu mensonger peut suffire à engager la responsabilité. Avant de relayer une information sensible ou une accusation grave, il est important de prendre le temps de vérifier. En cas de doute, le mieux est de s’abstenir de diffuser. Inciter à la haine ou à la violence est encore plus grave Partager un message incitant à la haine ou à la violence en ligne est un délit grave. Le fait de relayer un contenu dangereux peut suffire à engager la responsabilité pénale. Selon l’article 19 de la loi n°2019-056 sur la cybercriminalité, toute personne qui diffuse, publie ou reproduit, par voie électronique, des propos ou contenus à caractère raciste, xénophobe, sexiste ou incitant à la violence risque une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans et une amende de 500 000 à 10 millions francs CFA. Ce type de message, souvent transmis par WhatsApp, Facebook ou TikTok, vise à semer la peur, la haine ou la division entre les citoyens. Dire «je n’ai fait que partager» ne protège pas Croire qu’on est protégé parce qu’on n’est pas l’auteur du message ? Erreur. En droit, le simple fait de diffuser une fausse information peut faire de quelqu’un un complice. La cyberpolice peut remonter la trace des messages grâce aux métadonnées, aux captures d’écran ou aux signalements d’autres utilisateurs. Depuis 2019, le Mali s’est doté d’un arsenal juridique plus ferme avec la Loi n°2019-056 sur la cybercriminalité. Cette loi réprime la diffusion de fausses nouvelles numériques, les injures et la diffamation en ligne, ainsi que l’incitation à la haine. Avant de partager, il faut se demander si la source est fiable, si l’information peut être vérifiée ailleurs et si son contenu risque de semer la peur, la haine ou le désordre. Un simple geste, fait sans réfléchir, peut valoir une plainte, une amende ou une peine de prison. Informer, c’est une responsabilité. Par Abdoul Salam Dicko Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à la situation socio-économique difficile et à l’insécurité alimentaire croissante dans plusieurs régions du pays, la Fondation Malienne pour l’Entraide et le Développement (FMED) a lancé, ce vendredi 11 juillet 2025, son nouveau projet intitulé « AN KO DOUN KA FA ». La cérémonie de lancement s’est tenue à l’hôtel Sofitel de l’Amitié, sous la présidence de M. Moussa Mara, président du Conseil d’administration de la FMED. Elle a également été marquée par un échange avec la presse afin de présenter officiellement le projet au grand public. Parmi les personnalités présentes figuraient M. Moussa Mara, président du Conseil d’administration de la FMED, M. Aboul Karim Konaté, coordinateur de la FMED, Mme Diarra Maïmouna Famata, représentante du Directeur national du développement social, ainsi que plusieurs autres invités. D’une durée de quatre mois (du 1er juillet au 31 octobre 2025), « AN KO DOUN KA FA » est une grande campagne nationale de solidarité qui vise à mobiliser l’ensemble de la société malienne, au pays comme dans la diaspora, autour d’un même combat : la lutte contre la faim. Selon M. Moussa Mara, l’insécurité alimentaire menace aujourd’hui le Mali, comme en témoignent les chiffres alarmants du Commissariat à la Sécurité Alimentaire. Il a précisé que cette initiative citoyenne a pour objectif de collecter des vivres (riz, mil, huile, sucre, etc.) et des dons financiers afin de constituer des kits alimentaires destinés aux familles les plus vulnérables, aussi bien dans les zones urbaines défavorisées que dans les zones rurales reculées. Il a également exhorté tous les participants à devenir des ambassadeurs de ce projet ambitieux. De son côté, M. Aboul Karim Konaté a situé le contexte et la justification de ce projet, qu’il qualifie de réponse collective, humaniste et patriotique face à l’insécurité alimentaire. Il a souligné que l’objectif est de mobiliser toute la population malienne, au pays et à l’étranger, pour collecter et distribuer des vivres aux personnes les plus touchées, tout en renforçant les valeurs de partage, de fraternité et d’entraide. Prenant la parole, Mme Diarra Maïmouna Famata s’est félicitée de cette initiative, qu’elle estime être une contribution significative à la lutte contre l’insécurité alimentaire au Mali. Elle a invité l’ensemble des Maliens à s’approprier ce projet afin de lutter efficacement contre la faim. La cérémonie a pris fin par un échange interactif avec la presse. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Au Mali, l’inclusion des enfants vivant avec un handicap reste une préoccupation majeure. Malgré quelques avancées significatives, de nombreux défis persistent. Consciente de cette réalité, l’Association AEFEM a organisé, ce samedi 12 juillet 2025, une journée de sensibilisation sur l’inclusion des enfants vivant avec un handicap. L’événement s’est tenu dans la salle de délibération de la mairie de la Commune I du district de Bamako. Placée sous le thème « Un monde plus inclusif », cette journée visait à informer le public sur les causes et enjeux liés au handicap, à mettre en lumière les défis spécifiques rencontrés par ces enfants au Mali, et à explorer des approches innovantes pour construire une société véritablement inclusive. Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre, notamment M. Antimbé Ouloguemé, maire délégué de Korofina Nord représentant le maire de la Commune I M. Oumar Togo ; M. Fodé Mamadou Konaté, maire délégué de Djélibougou ; Mme Mariam Samaké, présidente de l’AEFEM ; Mme Marietou K, présidente de la Fédération locale des associations des personnes handicapées de la Commune I ; Mme Coulibaly Fatoumata Dicko, administratrice de l’Action sociale et conférencière ; M. Ibrahim Boubacar Keita, président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) de la Commune I ; M. Youba Cissé, représentant le coordinateur des chefs de quartier de la Commune I, ainsi que plusieurs autres invités. Dans son intervention, M. Antimbé Ouloguemé a salué cette initiative qu’il qualifie de « belle opportunité pour mieux cerner les contours du handicap en vue de bâtir un monde plus inclusif ». Il a par ailleurs réaffirmé le soutien de la collectivité à l’AEFEM dans ce combat noble. Pour sa part, Mme Mariam Samaké, présidente de l’association, s’est réjouie de la forte mobilisation des habitants de la Commune I. Selon elle, cette présence témoigne de l’intérêt accordé à la question de l’inclusion des enfants vivant avec un handicap. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 8 juillet 2025, le Mali a adopté la Loi n°2025-029, révisant en profondeur sa Charte de la Transition. Ce texte, présenté comme un prolongement de la Constitution de 2023, cristallise les espoirs de refondation mais suscite également des frémissements juridiques et politiques. À l’heure où certains ex-partis contestent leur exclusion devant la justice, le Général d’Armée Assimi Goïta, Chef de l’État a promulgué la loi ce 10 juillet 2025. La Transition s’est relancée. Analyse ! Ladite réforme s’appuie sur la Constitution du 22 juillet 2023, à laquelle elle réaffirme son attachement intégral. En cas de contradiction, la Constitution prévaut (article 25) et la Cour constitutionnelle est désignée comme arbitre. Cette hiérarchie juridique garantit un cadre légal renforcé, assurant la légitimité du processus de transition quel qu’en soit le scénario qui pourrait résulter dans ce délai avant expiration programmée. Ancrage constitutionnel et légitimité politique Fruit des Assises nationales de décembre 2021 et de la consultation populaire d’avril 2025, cette révision s’appuie sur les aspirations des Forces vives de la Nation. Elle acquiert ainsi une portée démocratique en intégrant les voix des militaires, de la société civile, des autorités traditionnelles et de la diaspora malienne. La Charte révisée enrichit les valeurs constitutionnelles en insistant sur la probité, la transparence, la tolérance, la réconciliation et l’esprit de consensus. Elle définit également des missions stratégiques pour la Transition comme : la sécurisation du territoire ; la refondation de l’État ; les réformes électorales et administratives ; le Pacte de stabilité sociale ; la refonte de l’éducation ; l’organisation des élections générales. Prolongation présidentielle et controverse électorale Une disposition phare de la loi (article 4) autorise le Président de la Transition à exercer ses fonctions pour cinq ans, renouvelables autant de fois que nécessaire, jusqu’à la pacification du pays. Ce mandat peut être raccourci si les conditions d’une élection présidentielle transparente sont réunies. L’article 9 rend le Président éligible à l’élection présidentielle et aux élections générales de fin de Transition — une ouverture vivement débattue. Gouvernement et CNT: compétence et inclusion Le Gouvernement, dirigé par un Premier ministre nommé par le Président, est soumis à des critères stricts de moralité et de compétence (article 12). Tous ses membres sont aussi éligibles aux élections. Le Conseil national de Transition (article 13), avec ses 147 membres, représente une pluralité d’acteurs : Forces Armées, société civile, syndicats, confessions religieuses, ordres professionnels, autorités traditionnelles, diaspora, personnes ressources diverses… Il incarne une volonté d’inclusion politique, bien qu’il soit également critiqué pour son rôle dominant dans l’architecture transitoire.  Fin de Transition programmée et pluralisme préservée La Transition prendra fin avec l’élection présidentielle, la prestation de serment et la passation de pouvoirs (article 22) conformément à la Constitution du 22 juillet 2023. Jusque-là, les organes transitoires continueront d’exercer leurs fonctions (article 26), assurant la continuité institutionnelle qui vaut à la Transition une prolongation de cinq ans renouvelables. Mais dans l’actualité brûlante du procès des partis dissous, cette continuité est battue en brèche. Les formations interdites accusent l’État d’avoir violé les libertés fondamentales et la Constitution de 2023. Pour une souveraineté nationale et démocratique affirmée En mettant l’accent sur la pacification comme condition de retour à l’ordre constitutionnel, les autorités transitoires placent la sécurité au-dessus du pluralisme. Cela soulève une question cruciale : est-il incompatible de refonder l’État tout en restreignant les libertés politiques pour préserver l’ordre public ? La Charte affirme des principes nobles de justice, d’inclusion et de dialogue. Mais la mise en œuvre de ces valeurs affirmées et le déroulement des missions étendues du CNT font face aux contentieux politiques et à la bataille judiciaire en cours. Un véritable test de la souveraineté démocratique du Mali a commencé. Surveillons le comme du lait sur le feu vu les implications et ingérences étrangères qui peuvent s’y greffer. Khaly-Moustapha LEYE xxx Relevé des points saillants pour plus de clarification juridique La révision adoptée le 3 juillet 2025 marque un jalon significatif dans la gestion de la Transition au Mali. En intégrant la Constitution du 22 juillet 2023 comme norme suprême, le texte redéfinit les fondations légales du pouvoir provisoire. Toute disposition contradictoire à la Constitution est désormais considérée comme inapplicable — consolidant la hiérarchie des normes, tout en laissant place à d’éventuelles interprétations floues en cas de désalignement des textes. Un tournant dans la gouvernance transitoire Résultat du vote du Conseil national de Transition – Pour : 131 voix – Contre : 0 – Abstention : 0 – Absent : non communiqué Un vote à l’unanimité qui témoigne d’un consensus manifeste au sein de l’organe législatif de la Transition. Modifications majeures introduites – Durée du mandat  fixée à 5 ans, renouvelable indéfiniment jusqu’à la pacification du pays – Possibilité d’écourter le mandat si les conditions pour une élection transparente sont réunies – Éligibilité étendue : le Président de la Transition, les membres du gouvernement et ceux du CNT peuvent se présenter aux élections générales – Primauté constitutionnelle : en cas de conflit, la Constitution prévaut Réactions institutionnelles et tensions politiques – La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a exprimé des inquiétudes sur les droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et la participation politique Points de convergence et ouverture au dialogue – Accord sur la Constitution comme socle juridique supérieur – Objectif partagé de restaurer la paix, la stabilité et l’ordre démocratique – Valorisation des droits civils et sociaux dans les deux textes. Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est ce qui ressort de la réunion du Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes (CIGCC), tenue le 3 juillet 2025 au sein du CECOGEC. Cette rencontre a rassemblé plusieurs acteurs impliqués dans la gestion des crises et des catastrophes, avec pour objectif de faire le point sur la situation, d’évoquer les dispositions prises et d’identifier les défis à relever. Selon le communiqué du Comité, à la date du 3 juillet 2025, neuf cas d’inondations ont été enregistrés dans le district de Bamako, ainsi que trois cas de foudre survenus respectivement à Kayes, Koulikoro et Ségou, un cas de vent violent dans le village de Kounda (région de Kayes) et trois cas d’effondrement recensés à Bamako. Ces différents sinistres ont causé la mort de huit personnes : deux à Kayes, trois à Bamako et trois à Kéniéba. Par ailleurs, 705 personnes sinistrées ont été assistées à ce jour. Le communiqué précise également que des activités pluvio-orageuses d’intensité modérée sont prévues dans la majeure partie du pays. Par conséquent, les risques d’inondations restent très élevés par endroits. De plus, une montée du niveau des eaux est observée dans les hauts bassins des fleuves Niger, Sénégal et Bani, marquant ainsi le début de la période de crue. Face à cette situation, le Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes exhorte la population à la vigilance et au strict respect des consignes de prévention afin de réduire les risques d’inondations. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Nos chaînes de télévision et WebTV regorgent de nouvelles émissions, souvent des talk-shows de divertissement peu captivants, dont les invités sont majoritairement des influenceurs en quête de notoriété, parfois de jeunes adeptes de comportements déviants sur les réseaux sociaux. Ces émissions deviennent parfois de véritables scènes de règlements de comptes entre soit-disant «stars». En panne d’inspiration, certains médias négligent les contenus porteurs de valeurs. Pourtant l’année 2025, déclarée année de la culture par le gouvernement, aurait pu inspirer des programmes valorisant notre riche patrimoine culturel. De même, du fait de la saison agricole, pourquoi ne pas proposer des émissions informatives et formatrices à destination des agriculteurs ? Breve de Rouky le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Suite à l’attaque terroriste survenue dans la nuit du 1er juillet 2025 contre le poste-frontière de Diboli, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) l’Union des transporteurs routiers du Sénégal a décidé de suspendre temporairement les trajets vers le Mali. Situé à moins de deux kilomètres de Kidira, ce point stratégique à la frontière sénégalo-malienne est vital pour le commerce sous-régional. Inquiets de la détérioration de la situation sécuritaire, les transporteurs préfèrent geler leurs activités jusqu’à nouvel ordre, redoutant de nouveaux dangers sur le corridor Dakar-Bamako. Cette mesure risque de perturber considérablement les échanges économiques entre les deux pays. Breve de Rouky le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil National de la Transition (CNT) a adopté, le jeudi 3 juillet 2025, une nouvelle version de la Charte de la Transition. Parmi les changements notables figure désormais l’éligibilité des principaux acteurs de la transition à l’élection présidentielle. A commencer par celle du général Goïta. Ce qui ne surprend guère les observateurs, tant des signaux en ce sens existaient depuis longtemps. Désormais, une question brûle les lèvres : le président démissionnera-t-il de l’armée pour se porter candidat ? Reste à attendre les décisions à venir pour y voir plus clair. Breve de Rouky le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Cette belle prouesse est l’actif des enquêteurs de la Brigade Mobile d’Intervention de la douane Bamako qui ont saisis ce mardi 8 juillet 2025, aux environs de 20 heures , dans deux cars de transport en provenance d’un pays voisin un important lots d’explosifs et de mercure. Composé de 165 bâtons d’explosifs, 825 détonateurs électriques, 49 rouleaux de cordon détonant de 250 mètres chacun, soit 12 250 mètres au total et 9 bonbonnes de mercure, pour un poids total de 360 kilogrammes ,étaient soigneusement dissimulée dans des caches sophistiquées. Il ressort des sources douanières que, cet exploit est le fruit de la collaboration entre la population et la douane d’une part et d’autre part l’exploitation minutieuse de renseignements précis faisant état de la présence de produits chimiques dangereux dans deux véhicules de transport interurbain. Grace à leur professionnalisme ,les enquêteurs de la (BMI )ont mis la main sur les deux cars, qui ont été conduits dans la cour pour les besoins de l’enquête . En plus des explosifs et mercures saisies ,l’enquête a révélée l’ingéniosité des trafiquants ce traduit aujourd’hui leur degré de professionnalisation car les explosifs et produits chimiques étaient soigneusement dissimulés dans des compartiments aménagés à des endroits insoupçonnés, notamment dans les réservoirs de secours et sous la fenêtre d’évaporation du climatiseur de chacun des véhicules. A noter que ,les explosifs interceptés sont de la même nature que ceux utilisés par les groupes terroristes pour mener des attaques ciblées contre les infrastructures civiles et militaires, poser des engins explosifs improvisés (EEI) Quant au mercure, son emploi est fortement associé aux sites d’orpaillage clandestins. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 10 juillet, la Coalition des Organisations de la Société Civile pour la Lutte Contre la Corruption et la Pauvreté (COSCLCCP) a tenu dans la Salle de Conférence du Conseil National de la Société Civile, son Assemblée Générale Ordinaire 2024. Dans son discours bilan, le président de la Coalition, Ahmed Sékou Diallo, a dressé un tableau édifiant des efforts déployés par la COSCLCCP au cours de l’année écoulée avec plus de 1 200 cas de corruption dénoncés via la plateforme Kenekanko, des activités de plaidoyer ciblé, de renforcement de capacités, ainsi que des actions de sensibilisation à grande échelle. « La Coalition a fait un bout de chemin, mais il est temps de faire notre autocritique pour aller encore plus loin », a-t-il souligné. Cette assemblée a aussi été l’occasion de revisiter les statuts et règlements intérieurs, d’examiner le rapport 2024, d’analyser les demandes d’adhésion et d’ouvrir le débat sur divers sujets stratégiques pour l’avenir de la structure. Sur fond de réformes nationales, notamment l’adoption des nouveaux codes pénal et de procédure pénale, Ahmed Sékou Diallo a salué les efforts de l’État malien et des institutions partenaires dans la consolidation de la lutte contre l’enrichissement illicite. Il a notamment évoqué les progrès engendrés par le Décret n°2023-0546/PT-RM approuvant la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (2023-2027), tout en rendant hommage aux acteurs de première ligne tels que le BVG, l’OCLEI, la CENTIF, le Pôle Économique, et l’ARGASC. Mention spéciale a été faite à l’appui des partenaires techniques et financiers, dont l’Ambassade Royale des Pays-Bas, qui a accordé un financement d’un million d’euros au Consortium anti-corruption COSCLCCP–ID-Sahel–BENBERE, ainsi qu’au PNUD et au Projet LUCEG pour leur soutien constant. Coulibaly A Mali24           Boîte de commentaires Facebook [...]
Policiers, sapeurs-pompiers et pêcheurs bozos mobilisés : les recherches se poursuivent dans un fleuve en crue. Un drame s’est produit ce mercredi 09 juillet 2025 aux environs de 13h sur le 3e pont de Bamako, côté Sotuba (rive droite). Selon des témoins, une femme, déposée en plein milieu du pont par un moto-taxi, s’est brusquement jetée dans les eaux du fleuve Niger, côté droit de l’ouvrage. Un autre motocycliste, témoin de la scène, a immédiatement alerté le poste de police de Missabougou. L’information a ensuite été transmise au Commissariat de Sotuba (ex-16e arrondissement), compétent pour cette portion du pont, le côté gauche relevant de la juridiction du Commissariat de Missabougou (ex-13e arrondissement). Les forces de l’ordre de Sotuba ont aussitôt ouvert une enquête. Les sapeurs-pompiers ainsi que des pêcheurs bozos, réputés pour leur connaissance du fleuve, ont été mobilisés pour participer aux recherches. Cependant, les opérations s’avèrent particulièrement complexes. En ce début d’hivernage, le niveau du fleuve est élevé et les courants puissants, rendant toute progression extrêmement délicate. À l’heure où nous écrivons ces lignes, aucun corps n’a encore été retrouvé, et l’identité de la victime demeure inconnue. Nous y reviendrons dès que de nouvelles informations seront disponibles. * Bamananden Journal Kojugu Kelebaa (JKK)* Boîte de commentaires Facebook [...]
Travailler dans la fonction publique est le rêve de beaucoup de maliens. Car pour ceux-ci, c’est un gage de sécurité en termes d’emploi. C’est pourquoi chaque année, des milliers de jeunes se bousculent à la porte d’entrée pour faire acte de candidature dans les concours. Pendant ce temps, certains qui y sont déjà s’activent pour ne pas aller à la retraite. La fonction publique est devenue, depuis l’indépendance, pour bon nombre de maliens la seule alternative pour obtenir un emploi sûr. Car une fois que l’on y entre, ce n’est pas certain que l’on soit radié même si l’on ne travaille pas comme il le faut. D’ailleurs, il y a des fonctionnaires qui exercent d’autres activités en dehors de celles qu’ils effectuent au sein de la fonction publique. Certains qui sont affectés à d’autres services ou dans d’autres localités refusent le plus souvent de s’y rendre. Le pire est que l’on retrouve fréquemment des fonctionnaires ayant atteint l’âge de la retraite qui réduisent leur âge, afin d’y rester, le plus longtemps que possible. Toutefois, cette période semble être révolue, car depuis quelques années, les autorités nationales s’attellent à non seulement à bien organiser les recrutements dans la fonction publique, mais aussi à avoir l’œil sur les agents devant aller à la retraite. En tout cas, pour cette année 2025, il y a eu les concours d’entrée dont les résultats ont été publiés dans la première semaine du mois de juillet 2025. Il en est de même pour la liste des agents ayant atteint l’âge de la retraite en fin décembre 2025. 746 nouveaux fonctionnaires   Au titre de l’exercice budgétaire 2024, les autorités ont organisé des concours directs d’entrée dans la fonction publique afin de pourvoir 773 postes. Ces concours se sont déroulés tant à Bamako que dans six centres de l’intérieur du pays. Le lancement officiel avait effectué le samedi 05 avril 2025 au Lycée Askia Mohamed de Bamako où compétaient les candidats des corps de l’agriculture et du génie rural. Les concours pour les autres postes se sont poursuivis jusqu’au 26 avril 2025. Ils étaient 58 075 candidats à concourir. A l’issue du processus, 746 candidats ont été admis, laissant 27 postes vacants. Les femmes représentent 45% des admis, contre 55% pour les hommes. Après vérifications, 11 faux diplômes ont été détectés et transmis à la Justice. Et conformément à la loi sur les droits des personnes handicapées, un quota de 15% est accordé à ceux ayant obtenu au moins 10 de moyenne. Ainsi, 32 candidats handicapés sont déclarés admissibles.  246 agents identifiés pour la retraite  C’est ce qui ressort d’une liste officielle de 21 pages rendue publique dans la semaine dernière. Ces agents iront à la retraite en fin décembre 2025. Autrement dit, à partir du 1er janvier 2026, ils cesseront de travailler en tant que fonctionnaires de l’État. Dans le document, on peut lire que les 246 agents se répartissent comme suit : 65 de la catégorie A, 61 de la catégorie B1 et 62 de la catégorie B2. Ils auraient  été informés de cette nouvelle. Une commission sera mise en place pour gérer les éventuelles réclamations concernant les dates de naissance, à soumettre avant le 1er octobre 2025. Il est aisé de constater que le nombre de fonctionnaires entrants est supérieur à celui des fonctions partant en retraite. Ce qui montre à suffisance qu’être retraité de la fonction publique n’est pas du goût de tous les fonctionnaires. A.Diallo Source : Le Nouveau Réveil Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis le 30 juin dernier, l’Etat du Mali a officiellement arrêté de subventionner l’enseignement privé catholique. C’est en application d’un protocole d’accord signé le 03 avril 2025 entre le ministre de l’Economie et des finances, Alousséni Sanou et, Monseigneur Augustin Traoré, vice-président de la conférence épiscopale du Mali, président de la commission enseignement. Depuis quelques années, les réalisations entre l’État et l’enseignement privé catholique étaient tumultueuses en raison de l’incapacité de l’Etat à honorer ses engagements financiers. Ces engagements avaient été pris entre les deux parties dans deux conventions : celle  du 20 février 1969 relue en septembre 2008 et celle du 8 août 1972. Que disaient ces conventions ?   La première Convention détermine les rapports entre la Conférence épiscopale et le personnel enseignant dans les écoles privées catholiques du Mali tandis que la deuxième réglemente les rapports entre l’Eglise et l’Etat en matière d’éducation. Cette deuxième convention détermine les contours de la gestion des écoles privées catholiques. Elle comprend 5 titres et 32 articles, exclut de son champ les jardins d’enfants, les écoles de catéchisme et les établissements destinés à la formation des ministres du culte. Il ressort de cette convention que l’enseignement privé catholique, service d’intérêt général, tout en conservant son organisation spécifique, place ses ordres d’enseignement sous l’autorité du ministre de l’Education nationale. Et que les charges de l’enseignement privé catholique sont partagées entre le gouvernement de la République du Mali et les autorités de l’enseignement privé catholique. La convention précise aussi que l’enseignement privé catholique est respectueux de la liberté de conscience. Et qu’Il accueille dans ses établissements tous, sans distinction aucune et veille à imprégner la jeunesse qui lui est confiée d’un esprit de compréhension mutuelle, de fraternité universelle dans le sentiment d’une commune appartenance à une même patrie. Par rapport à l’aspect financier, il est dit que : “l’enseignement privé catholique reçoit régulièrement une aide financière et, dans la mesure du possible, en personne, une contribution du gouvernement pour son fonctionnement. » La convention indique également que : “L’aide du gouvernement accordée pour le fonctionnement sera consacrée exclusivement à assurer aux maîtres de l’enseignement privé catholique, à diplôme ou qualification professionnelle et ancienneté égales, un traitement équivalent à celui de leurs homologues de l’enseignement public. Cette aide sera égale au moins à 80 % du traitement des maîtres enseignant dans des classes dont la majorité des élèves présentent une scolarité normale conformément aux dispositions en vigueur”. En d’autres termes, le gouvernement s’engage  à prendre en charge 80% des salaires des enseignants. C’est la continuité de la prise en charge de ces salaires qui a été la pomme de discorde entre l’État et l’enseignement catholique, car le gouvernement a montré des défaillances dans le respect de cet engagement.  Ne pouvant plus continuer à honorer cet engagement financier, l’État a préféré mettre un terme à la convention, d’où la signature d’un protocole d’accord avec l’enseignement catholique privé. Que dit ce protocole ? Suite à des négociations, un protocole d’accord a été signé, prévoyant le maintien de la subvention pour l’année scolaire 2024-25 et l’annulation de la dette fiscale. Ainsi, l’État s’est engagé à mettre à la disposition de la conférence épiscopale, une subvention financière d’un montant de deux milliards 867 millions F CFA pour la prise en charge des salaires. Il devra aussi octroyer 1,5 milliard F CFA pour « apurer, en partie, les arriérés de subvention convenue avec la conférence épiscopale ». A propos de la dette fiscale de l’enseignement catholique évaluée à plus de 494 millions F CFA, l’Etat a décidé d’y renoncer. De plus,  le gouvernement s’engage à prendre en charge à 50 %, « les éventuelles indemnités de licenciement du personnel enseignant résultant de la décision d’arrêt des subventions ». Quant à la conférence épiscopale, elle s’engage à trouver les voies et moyens pour poursuivre les activités pédagogiques afin d’éviter des fermetures d’écoles suite à l’arrêt des subvention, ou communiquer au ministère de l’Education, au plus tard le 31 janvier, la liste des écoles susceptibles d’être fermées pour que celui-ci s’ajuste avec les collectivités territoriales pour trouver les solutions avant l’année scolaire 2025-2026. Cette rupture entre l’État et l’enseignement catholique privé est un coup dur pour le système éducatif malien. L’enseignement catholique a joué un rôle prépondérant dans le développement de l’enseignement, car il s’est implanté un peu partout dans le pays et cela depuis très longtemps. Les toutes premières écoles du pays sont à son actif. L’enseignement catholique privé  a toujours œuvré au service du public. Il accueille des élèves sans distinction de religion, de niveau social ou d’origine. Mariam Konaré Source : Le Nouveau Réveil Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre du procès relatif à l’affaire de l’avion présidentiel et des équipements militaires, le tribunal a décidé que les biens de l’ancien Premier ministre Feu Soumeylou Boubèye Maïga ne seront pas saisis. Une décision qui rassure ses héritiers, désormais à l’abri de toute poursuite dans ce dossier. En effet, il avait été demandé que les biens de Soumeylou Boubèye Maïga soient saisis, et le procureur général avait également requis que ses ayants droit soient contraints de rembourser l’État, arguant que « la famille de Boubèye jouit des biens volés à l’État ». Cependant, le tribunal n’a pas accédé à cette demande. Sa décision se fonde sur un principe juridique clair : « l’action publique est éteinte par le décès ». En conséquence, l’action civile, qui en découle, s’éteint également de plein droit. Ainsi, pour l’affaire Soumeylou Boubèye Maïga, la justice malienne a considéré qu’aucune saisie ni poursuite ne pouvait être engagée contre sa famille après son décès. Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est dans une salle pleine à craquer de l’École Nationale de Police que le Contrôleur Principal de Police Mamadou Mounkoro, cadre permanent à l’École de Guerre du Mali, a été plébiscité à la tête du Conseil d’Administration de la Mutuelle de la Police Nationale. Cette élection s’est tenue lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Mutuelle, organisée du 5 au 8 juillet 2025. Plus de quatre cents délégués, venus du district de Bamako et de l’intérieur du pays, ont pris part à cette rencontre capitale pour l’avenir de la Police Nationale. Cette assemblée générale a été l’occasion de relire les statuts et le règlement intérieur de la Mutuelle, de formuler des recommandations et de procéder à la mise en place d’un nouveau bureau composé de quatorze membres, désormais dirigé par Mamadou Mounkoro pour un mandat de trois ans. Dans son intervention, le Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf Koné, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre dans un climat de fraternité et de respect mutuel. Il a salué les réformes engagées pour offrir à la Mutuelle plus de visibilité et de transparence, au bénéfice de toute la corporation. Il a également exhorté le nouveau bureau à travailler pour renforcer la solidarité et la cohésion au sein de la police nationale. Pour sa part, le tout nouveau président du Conseil d’Administration, Mamadou Mounkoro, visiblement ému, s’est dit honoré de la confiance placée en lui. Il a promis de respecter les textes et d’être un président rassembleur, au service du bien-être de l’ensemble des policiers. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La première audience relative à la dissolution des partis politiques, s’est tenue ce lundi 7 juillet 2025, au Tribunal de Grande Instance de la Commune I du district de Bamako. Contre toute attente, l’audience tant attendue n’a pas duré. En cause : l’absence remarquée des conseils de l’État malien, représentés habituellement par la Direction Générale du Contentieux de l’État (DGCE). Cette absence a provoqué colère et incompréhension chez plusieurs leaders politiques présents dans la salle, qui peinent à comprendre les raisons de ce silence de l’État dans une affaire d’une telle importance. Pour rappel, la dissolution des partis politiques depuis le 13 mai dernier a suscité un véritable tollé et une avalanche de réactions de la part de nombreux acteurs politiques qui contestent la légalité du décret présidentiel. La DGCE plaidera-t-elle la cause de l’État lors de la prochaine audience ? Les regards restent désormais tournés vers la justice malienne qui devra se prononcer sur ce dossier aux enjeux politiques et démocratiques majeurs. Affaire à suivre. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Face au phénomène djihadiste qui gagne progressivement en ampleur en zones urbaines, le soutien des populations civils ne fera pas défaut aux forces armées et de sécurité malienne. Cet élan de solidarité s’est manifesté très bruyamment dans la ville de Kayes où la jeunesse s’est massivement mobilisée aux cotés des FAMa pour leur prêter main – forte à coups de youyous et d’acclamations, à l’issue du ratissage consécutif à l’assaut terroriste de la semaine dernière. Quoique mêlé aux intérêts politiques à peine voilés d’une certaine Batouly, le nouveau front civil anti-djihadistes est aussitôt devenu contagieux. La dynamique s’est si rapidement répandue aux autres zones urbaines qu’elle a dû inspirer des mises en garde et menaces de représailles très sérieuses au JNIM, qui promet de reconsidérer sa doctrine terroriste en y intégrant désormais les cibles civiles. Néanmoins cette offre de supplétif politique sera favorablement accueillie par les autorités des contrées concernées, nonobstant le prix à payer et le devoir de préserver la vie des citoyens qui impose de les tenir en dehors des théâtres d’affrontement sans exclure toutefois quelques discrètes contributions à la lutte anti-terroriste. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelque temps, Tombouctou, la cité des 333 Saints, est placée en alerte maximale face aux menaces d’éventuelles attaques terroristes. Dans le souci de renforcer la sécurité des personnes et la protection des biens sur l’ensemble du territoire régional, l’exécutif régional, en collaboration avec la hiérarchie militaire, multiplie les initiatives pour lutter contre l’insécurité et les mouvements illégaux sous toutes leurs formes. C’est dans ce cadre qu’un communiqué, rendu public ce vendredi 4 juillet 2025, informe la population et les syndicats des transporteurs d’une nouvelle mesure sécuritaire. Le Colonel Seydou Bassirou Niangadou, commandant du Secteur 3 de l’Opération DOUGOUKOLOKO, y annonce l’interdiction formelle de transporter et d’héberger des migrants dans la ville de Tombouctou. Selon le communiqué, cette mesure entre en vigueur dès ce samedi 5 juillet 2025 et s’inscrit dans le cadre du renforcement des dispositifs sécuritaires afin d’assurer la quiétude des populations et de protéger leurs biens. Le Colonel Niangadou a par ailleurs précisé que tout contrevenant s’expose à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une salle pleine à l’hôtel de l’Amitié, le ministre de l’Agriculture a procédé ce 3 juillet 2025 au lancement officiel d’un projet stratégique et porteur d’espoir. Il s’agit du projet « d’Appui à la redynamisation de l’Observatoire National du Foncier Agricole et des COFO pour la stabilisation sociale et la consolidation de la paix au Mali ». Ce projet, d’un montant de 2,7 millions de dollars US, est financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) et mis en œuvre conjointement par la FAO, ONU Femmes et l’ONG AZHAR. Ce projet d’un 30 mois interviendra dans 12 communes ciblées à travers les régions de Koulikoro (Naréna, Kaniogo, Méguétan, Doumba), Sikasso (Kadiolo, Fourou, Natien, Sikasso), et Mopti (Socoura, Sio, Djenné, Madiama). Ces zones ont été sélectionnées selon des critères rigoureux, notamment la vulnérabilité foncière, la récurrence des conflits et l’engagement des acteurs locaux. « Je me réjouis du caractère intersectoriel de ce projet, qui implique plusieurs ministères autour d’un même objectif, celui de la consolidation de la paix par une gestion équitable et inclusive du foncier agricole », a déclaré le ministre de l’agriculture. Au-delà de l’aspect technique, le projet est une réponse forte aux conflits récurrents liés à la terre qui alimentent les tensions communautaires dans plusieurs régions du pays. Le Chef de Bureau de la FAO au Mali, M. Abdoul Karim Bah, trouve que ce projet, c’est un investissement stratégique pour la paix. En ce sens qu’il vient renforcer des mécanismes de gouvernance foncière dans un contexte où l’accès à la terre peut, s’il est mal géré, devenir un facteur de discorde. L’un des axes majeurs du projet est la prise en compte du genre, notamment l’accès des femmes à la terre. Selon la représentante de l’ONU Femmes, seulement 1,5% des terres enregistrées au Mali sont détenues par des femmes, pourtant premières utilisatrices et gardiennes des ressources naturelles. « Intégrer la dimension genre, ce n’est pas juste cocher une case, c’est repenser nos méthodes pour répondre aux besoins de toutes et tous », a martelé la représentante d’ONU Femmes, qui insiste sur l’urgence d’impliquer davantage les femmes dans les organes de gouvernance foncière. En effet, cette initiative vient renforcer les acquis d’autres projets PBF dans les domaines de la justice, la réconciliation, l’autonomisation des jeunes et des femmes. Il s’inscrit dans la dynamique de la Stratégie Nationale pour l’Émergence et le Développement Durable (SNEDD 2024-2033) et contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour Kissima Sylla, représentant du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, ce projet symbolise une démarche concertée et proactive pour prévenir les conflits et renforcer le vivre-ensemble, en réhabilitant deux outils majeurs, notamment l’Observatoire National du Foncier Agricole et les Commissions Foncières (COFOs), qui seront rendus plus efficaces, inclusifs et sensibles aux réalités locales. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La famille biologique et spirituelle, les parents, les amis et les connaissances de feu l’adjudant-chef major Joseph Sagara lui a accompagné à sa dernière demeure ce jeudi 3 juillet. Il repose au cimetière chrétien de Bamako Coura. L’émotion est vive cet après-midi du jeudi à l’Eglise évangélique protestante de Bamako Coura. Ce haut lieu de Dieu est rempli de monde jusque dans les rues adjacentes. Tout ce beau monde est venu rendre un dernier hommage à un grand homme, un fidèle chrétien et un serviteur de la nation : Joseph Merepein Sagara, père des emblématiques jumelles de l’armée malienne, Mariam et Nema Sagara. Qui était Joseph Merepein Sagara ? Né à Sagourou, dans le cercle de Koro, région de Mopti, il était le fils de feu Domo et de feue Tanou SAGARA. C’est un ancien sous-officier de l’armée malienne. Serviteur dévoué de la nation et artisan du bien commun, l’Adjudant-Chef Major Joseph Sagara a intégré les rangs de l’Armée Française le 8 janvier 1953. Il y servit avec honneur et bravoure, notamment comme éclaireur de tête durant la guerre d’Indochine (Vietnam), prenant part à des combats décisifs. Il fut ensuite engagé sur le front Algérien, avant d’être affecté à la Gendarmerie de Dakar. Avec l’accession du Mali à l’indépendance, il poursuivit son engagement au sein de l’Armée Nationale Malienne, servant dans de nombreuses garnisons stratégiques : Kati, Kayes, le Camp II de Bamako, Ségou, Sévaré, Markala, Camp I. Diplômé de l’École Secondaire de la Santé (ESS) et fort de nombreuses compétences acquises au Mali et en Algérie, il a servi loyalement jusqu’ à son admission à la retraite, le 31 décembre 1988. Tout au long de sa carrière, il fit preuve d’une discipline exemplaire, d’un patriotisme sans faille et d’un courage unanimement salué. Ces vertus lui ont valu douze décorations officielles, parmi lesquelles : Commandeur, Officier et Chevalier de l’Ordre National du Mali, l’Étoile d’Argent du Mérite National avec effigie Abeille, la Médaille Commémorative des Conflits Mali-Burkina, la Médaille d’Outre-Mer, la Croix de Guerre, deux Médailles de reconnaissance de la République Française. Un bon chrétien et un homme intègre Dans un message de témoignage, le Pasteur Pierre Dacko, qui a fréquenté le défunt Sagara, rapporte la droiture de feu Joseph Sagara. « Affectueusement appelé Baba, Joseph était un homme humble. C’était un homme de caractère. Il était franc avec lui et avec les autres. Il n’aimait pas le mensonge. C’était un homme intègre. A cause de son intégrité, il a été bloqué au grade d’adjudant-chef pendant 15 ans. Baba était un homme de Dieu et respectait beaucoup la hiérarchie. Il ne s’adressait jamais directement à moi quand il avait besoin de moi. Il respectait toujours la hiérarchie », peut-on retenir de son témoignage. Joseph Merepein SAGARA, a été rappelé à Dieu dans la nuit du jeudi 26 juin 2025, à l’âge de 93 ans. Il laisse en deuil son épouse Élisabeth Dogolé DOLO, ses enfants, ses petits-enfants et ses arrières petits-enfants. Il repose désormais au cimetière chrétien de Bamako-Coura. Dormez en paix soldat de la paix ! Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs chevronnés de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Koulikoro, sous la houlette du Contrôleur Principal de Police Dramane Keita, viennent de réaliser un important coup de filet. Ce samedi 29 juin 2025, lors d’un contrôle de routine à Koulikoro ville, ils ont intercepté une fourgonnette transportant une cargaison massive de médicaments pharmaceutiques contrefaits, dont le poids est estimé à 7 453,42 kg. En plus de cette saisie record, deux individus ont été interpellés pour les besoins de l’enquête. Selon le Contrôleur Principal de Police Dramane Keita, cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte permanente contre les stupéfiants et les produits pharmaceutiques contrefaits, un fléau qui constitue aujourd’hui un véritable danger pour la santé publique. Des investigations sont en cours afin de déterminer l’origine de ces produits et leur destination finale. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Considérées comme le marché le plus moderne de la capitale, les Halles de Bamako offrent depuis quelque temps déjà, un spectacle désolant. Boue, eaux stagnantes, odeurs nauséabondes, déchets éparpillés… tel est le triste quotidien des commerçants et usagers de ce centre commercial, construit pourtant à coups de milliards. Le secteur le plus affecté reste la rue de la mosquée, située à l’ouest du marché. Cette voie, à la fois piétonne et motorisée, est devenue impraticable, surtout en saison des pluies. La dégradation avancée de la chaussée favorise l’accumulation des eaux, transformant la rue en un véritable bourbier. La situation est d’autant plus préoccupante que cette rue mène à deux endroits stratégiques du marché : la mosquée et le poste de police. Face à l’état catastrophique de la voie, les policiers ont même été contraints de fermer l’accès depuis leur côté. Malgré les multiples plaintes des commerçants et des usagers, aucune action concrète n’a été entreprise par les autorités municipales. Chaque jour, les agents de recettes traversent la boue pour collecter les taxes auprès des commerçants. Si elle dure depuis plusieurs années, cette situation qui se détériore sans cesse, nécessite une intervention urgente. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Africa Corps des Forces armées russes et l’armée malienne ont repoussé une attaque menée par les terroristes du groupe Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin (JNIM) contre les bases des Forces armées maliennes (FAMa) à Niono, dans la région de Ségou. C’est ce qu’indique un communiqué de l’Africa Corps. « Jusqu’à 100 terroristes appartenant au groupe JNIM ont tenté d’attaquer les bases des forces armées gouvernementales. Grâce aux actions coordonnées des militaires maliens et du groupe mobile de spécialistes russes de l’Africa Corps des Forces armées russes, l’attaque a été repoussée », précise le communiqué. Il est rapporté que 80 terroristes ont été neutralisés au cours de l’affrontement, ainsi que deux pick-ups équipés de mitrailleuses lourdes. Trente-cinq armes légères ont été saisies, et plusieurs combattants ont été capturés. African Initiative Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est ce qu’a annoncé le colonel Souleymane Dembélé, directeur de l’information et des relations publiques des armées, lors d’une conférence de presse tenue hier, mardi 1er juillet 2025. Selon lui, plus de 80 terroristes ont été neutralisés lors de cette vaste opération militaire, au cours de laquelle des armes, des munitions et plusieurs motos ont été récupérées dans la ville de Kayes, Nioro, Sandaré, Gogui et Diboli situés environs à 600 km de la capitale malienne. Les images et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux témoignent de l’ampleur de la défaite infligée aux terroristes : on y voit des corps sans vie, des armes et des équipements abandonnés sur le sol. Cette opération victorieuse confirme la montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMa) et leur ferme détermination à traquer les groupes terroristes sur l’ensemble du territoire national. Elle illustre également la parfaite synergie et la cohésion des forces déployées à Kayes, engagées pour défendre la nation et protéger le drapeau malien. Grâce à leur courage et à leur riposte énergique et chirurgicale, les FAMa ont infligé une lourde défaite aux terroristes, renforçant ainsi la confiance des populations en leur armée. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Déclarée portée disparue depuis le dimanche 29 juin 2025 par ses parents, la petite Lama Aya, âgée de 5 ans, a été retrouvée morte ce mardi 1er juillet 2025 derrière une station-service, au lieu-dit Pagué Danawal, dans la ville de Mopti. L’annonce de la découverte de son corps sans vie s’est rapidement répandue à travers Mopti, la Venise malienne, provoquant une onde de choc, une profonde indignation et surtout de nombreuses interrogations sur les circonstances exactes de son décès. Cette tragédie relance une fois de plus le débat sur la protection des enfants, dans un contexte où les cas de disparitions inquiétantes se multiplient. Selon les autorités, une enquête a été ouverte et une autopsie est prévue afin de déterminer les causes et circonstances exactes de la mort de la petite Lama Aya. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Programme d’Appui à l’Autonomisation des Femmes dans la Chaîne de Valeur Karité (PAEFFK), censé être un levier majeur de promotion de l’entrepreneuriat féminin, souffre de profondes défaillances dans sa gestion. C’est ce que révèle une récente mission de vérification financière couvrant la période de 2022 à janvier 2025. L’audit met en lumière un relâchement notable du contrôle interne. Il en ressort que le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, tutelle du programme, n’a pas assuré le renouvellement à temps de la durée du projet. Plus inquiétant encore, les sessions du Comité de pilotage ne se tiennent pas régulièrement, privant ainsi le programme de son organe d’orientation stratégique. À ces manquements s’ajoutent des irrégularités dans la passation des marchés et la gestion documentaire. Le PAEFFK ne respecte ni les procédures d’archivage, ni les règles de transmission des résultats des appels d’offres à la Banque Africaine de Développement (BAD), notamment l’obligation de communiquer les noms des actionnaires des entreprises attributaires. Plus préoccupant, aucune déclaration fiscale n’a été effectuée auprès des services des impôts durant la période auditée. Sur le plan financier, les vérificateurs ont relevé des irrégularités d’un montant total de 1 800 000 FCFA. Bien que cette somme ait été régularisée après notification du rapport provisoire, cet épisode révèle un sérieux manque de rigueur dans la gestion comptable du programme. Au-delà du constat, la mission a formulé des recommandations précises : Au ministère, de veiller à la régularité des renouvellements et au fonctionnement effectif du Comité de pilotage ; À la Coordinatrice du programme, de respecter strictement les procédures de contractualisation et de transparence vis-à-vis de la BAD ; Au Comptable, de se conformer aux obligations fiscales ; Et au Spécialiste en Passation des marchés, de corriger toutes les pratiques contraires aux règles d’archivage et de passation des marchés. Coulibaly AMali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Avec sa Forêt Classée Nationale, malmenée aujourd’hui par la désertification, le village de Baria (10 Km du Chef lieu de la Commune Bourem) garde toujours ses marques pittoresques. Abdoulwahid Youssouf est né là, un jour de 1956.   Son parcours, riche en expériences et en détours, pourrait évoquer celui d’un homme qui voulait fuir son destin implacable. Mais, finalement, il a été inéluctablement rattrapé par les fils invisibles de son héritage.   Écolier fugueur à Bourem Ville, berger dévoué sur les hauteurs de Baria, manœuvre occasionnel dans la capitale nationale, puis commerçant à la sauvette au centre du pays, ses pérégrinations l’ont conduit, en 1987, à revenir sur les terres de son enfance, suite à la perte tragique de son cousin, Almoubareck Aboubacrine.   Depuis son départ des bancs de l’école en 1973, Abdoulwahid a parcouru le Mali avec une curiosité insatiable, sillonnant des contrées allant de Bourem à Bamako, en passant par Mopti, Sofara, Bandiagara et même Ouagadougou. Chaque étape de son voyage a nourri son âme et enrichi son esprit.   Ce sont les pionniers vendeurs de la SOMIEX (Société Malienne d’Import Export), avec lesquels l’entreprise publique a mis les clefs sous le paillasson !   Issu d’une lignée de dirigeants respectés, il a donc hérité d’une tradition séculaire de valeurs communautaires. Aujourd’hui, à presque 70 ans, Abdoulwahid incarne cet héritage culturel avec une fierté inébranlable.   De retour à Baria en 1988, il a endossé de grandes responsabilités, moulés dans des partis politiques comme l’ADEMA, le PDES et le RPM : conseiller communal, deuxième adjoint au maire, puis vice-maire de la Commune de Bourem. Sa réputation repose sur son écoute attentive et son engagement à dialoguer avec les habitants.   Grâce à son habileté diplomatique, un différend frontalier qui perdurait depuis 1948 entre Bourem Djindo et Baria a enfin trouvé une résolution en 2001, un acte qui témoigne de sa capacité à apaiser les tensions et à favoriser la paix.   Fervent défenseur des valeurs traditionnelles, Abdoulwahid prône le respect des aînés et l’entraide entre les membres de la communauté. Il veille avec soin à ce que les jeunes générations s’imprègnent de l’histoire de leur village et de l’importance de leur culture. Sous sa direction éclairée, Baria a prospéré, avec des projets communautaires rayonnants, tels que l’ouverture d’un Centre de Santé Communautaire (CSCOM), la création d’ouvrages d’irrigation, l’aménagement de points d’eau, un vaste programme de reboisement et de nombreuses initiatives éducatives. Son rêve est de laisser un héritage de solidarité et de prospérité pour les générations à venir.   Abdoulwahid Youssouf se veut bâtisseur de ponts entre les cœurs et un symbole d’espoir pour son village. Par cet engagement indéfectible envers sa communauté, on peut croire qu’il illustre la puissance du leadership local, éclairant le chemin vers un avenir radieux et prometteur pour tous !     Boîte de commentaires Facebook [...]
Moins d’une semaine après qu’un célèbre jeune influenceur malien a ridiculisé toute l’Afrique en Russie, une star montante du RAP Malien est lynchée à mort dans les rues de Bamako. Un scénario qui résume à bien des égards l’égarement éducatif de la jeunesse malienne, un phénomène dont la responsabilité se situe à tous les niveaux. En effet, depuis le début de la crise sécuritaire que traverse le pays, les efforts de l’Etat sont grandement orientés vers l’appareil militaire, laissant bourgeonner et foisonner d’autres problèmes non moins sensibles notamment comme l’errance éducative. Depuis une vingtaine d’années, on constate la déliquescence des valeurs éducatives familiales, communautaires et scolaires. Une triste réalité qui se traduit par la transformation des espaces universitaire et scolaire en arènes d’affrontements entre gangs, de la sphère musicale urbaine et du show-biz en théâtre d’immoralité et de médiocrité à nul autre pareil, ainsi que par la fissure de la cohésion sociale dû à l’échec de l’éducation familiale et communautaire. Par ailleurs l’avènement des réseaux sociaux est un autre effroyable baromètre dans l’amer constat des errements de la jeunesse malienne. Au moment où les influenceurs et vidéastes d’autres pays voisins s’illustrent sur les plateformes par la pertinence de leur raison d’être, les nôtres humilient leur pays avec des agissements hideux d’une autre époque. En définitive, le Mali a franchi un pas de trop dans le laxisme et la légèreté en termes d’éducation et les conséquences s’affichent catastrophiques pour sa propre image. En conséquence, quoique le problème sécuritaire soit logiquement être prioritaire, il n’en demeure pas moins que celui de l’éducation, au risque d’être une équation irrattrapable, mérite un clin d’œil interrogateur. Seydou Diakité Boîte de commentaires Facebook [...]
Au rythme des cérémonies de jouissance, le filon des billets de banque neufs bat son plein et passe par un circuit fermé. Avec une maîtrise quasi exclusive du nébuleux circuit, les initiés du réseau imposent les lois du marché, de l’offre et de la demande s’entend, aux frais d’une clientèle féminine prisonnière du devoir de conformisme aux cérémonies de mariage et de baptême. De 500 francs CFA par tranche de 5 000 francs, les prix ont pris l’ascenseur et connaissent une hausse vertigineuse ces derniers temps. Chaque somme de 5 000 francs revient à l’acheteur en petites coupures neuves à seulement 3 000 francs CFA, soit 40% du montant. La surenchère fait le bonheur d’un vicieux triangle avec un vecteur plus bénéficiaire que les autres. Il s’agit des intermédiaires ou revendeurs, qui sont approvisionnés de la précieuse marchandise à la fois de leurs provenances initiales et de leur destination. En plus de celles s’ils reçoivent de leurs réseaux bancaires, les mêmes coupures distribuées à une cérémonie, par exemple, sont souvent rachetées à leurs bénéficiaires (les griots) pour alimenter d’autres cérémonies. La conjoncture économique est peut-être passée par-là. Elle se traduit par une paralysie du système bancaire ainsi qu’une pénurie criante de billets de banque neuf dont la spéculation se nourrit. le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
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