Une crise salariale de plus en plus imminente au Mali

La crise trésorière continue de battre son plein au Mali et n’a rien à envier à la crise énergétique, selon toute vraisemblance. Elle ne se traduit pas seulement pas par des retards inédits de paiement de mandats avec le risque de grever la dette intérieure. Le phénomène est tout aussi visible à une lourdeur qui caractérise les opérations bancaires et qui ne peut s’expliquer que par un déficit criant de liquidité dans la plupart des agences. Celles-ci sont notamment de plus en plus enclins à expédier la clientèle vers leur siège central qu’à satisfaire aux demandes de retrait pour certains montants. La persistance de la nouvelle donne fait même craindre une incidence sur la régularité des salaires que beaucoup d’observateurs évoquent avec autant d’insistance que d’inquiétude. Ils en jugent notamment par des retards de plus en plus intrigants qu’accuse le règlement de certains droits apparentés. De sources concordantes, en clair, certains fonctionnaires n’arrêtent pas de jaser sur leurs heures supplémentaires en souffrance et considèrent les retards accusés dans leur paiement comme l’indice annonciateur d’un péril sur le principal des mensualités.

Le Témoin

 

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