PMU-Mali : Une grève syndicale qui ébranle la direction
Face à la négligence de la direction générale du Pari Mutuel Urbain (PMU-Mali), dirigée par M. Fasséry Doumbia, le comité syndical des travailleurs permanents projette une grève de 72 heures. Cette action, prévue du 5 au 7 juin 2024, pourrait être reconduite si les revendications des employés ne sont pas satisfaites. Cela perturbera sérieusement l’entreprise, qui est précieuse pour les autorités maliennes en raison de sa grande contribution à l’économie nationale.
La situation reste tendue entre la direction générale du PMU-Mali et le comité syndical. La direction générale risque d’être ébranlée dans les jours à venir, car une seule journée de grève entraîne déjà des pertes considérables pour cette société. Cette tension est liée à l’insouciance de la direction générale, qui traîne les pieds face aux revendications légitimes du Comité Syndical des Travailleurs Permanents du PMU-Mali, dont les doléances restent sans réponse.
Ces revendications incluent le reversement des montants indûment prélevés et le paiement des agents discriminés ; la restitution du montant injustement prélevé sur la gratification spéciale de l’année 2022 ; le retrait des actes de recrutement concernant trois auditrices ; la diligence des avancements et reclassements pour l’année 2023 ; ainsi que le reclassement de certains agents en fonction de leurs diplômes et postes.
À ces points de revendications, qui ne sont pas, selon le comité, excessifs, s’ajoutent la définition et le paiement immédiats de la prime de zone et de cantine, ainsi que le rehaussement du taux de la prime de risque des chauffeurs.
La situation au sein du PMU-Mali est devenue intenable pour les employés, qui estiment que leurs revendications légitimes sont ignorées. La direction, sous la conduite de M. Fasséry Doumbia, est accusée de négligence et d’injustice, créant un climat de mécontentement et de frustration. Cela a naturellement poussé le Comité Syndical à décider de recourir à la grève après avoir épuisé toutes les autres voies de protestation, y compris l’arrêt de travail.
Pourtant, le PMU-Mali est un acteur majeur du secteur des jeux de hasard et contribue de manière significative à l’économie malienne. Une grève de 72 heures, potentiellement prolongée de 96 heures supplémentaires, risque de paralyser les opérations de l’entreprise, entraînant une baisse des recettes fiscales et un manque à gagner pour l’État.
Selon le comité syndical, la direction générale du PMU-Mali n’a pas répondu favorablement aux revendications des employés à ce jour. Ce silence de M. Fasséry Doumbia et de son équipe pourrait être interprété comme un signe de mépris ou de manque de volonté de résoudre les problèmes soulevés par le comité syndical.
Massassi
Mali24