Situation politique: Les abeilles bourdonnent dans la ruche

Hier jeudi 14 juillet 2022, le parti Adema-Pasj a organisé une conférence débat qui s’est tenue à la maison de la presse autour du thème : La constitution de février 1992, la charte de la transition, loi électorale ,projet de la nouvelle constitution ,avantages ,limites et conséquences pour la réussite de cette transition.
Outre les responsables du parti, ce rendez-vous du donné et du recevoir a enregistré la présence des militants, militantes et sympathisants, des représentants de certains partis politiques et responsables d’associations tous venus pour honorer de leur présence à cette rencontre qui touche à une question d’actualité.
En souhaitant la bienvenue aux invités, le secrétaire général du parti Africain pour la solidarité et la justice (Adema PASJ), Yaya Sangaré, s’est réjoui de la tenue de cette conférence débats pour poser le débat et éclairer la lenteur de l’opinion nationale et internationale sur des sujets aussi sensibles et d’actualité.
En introduisant le débat, le vice président du parti ADEMA PASJ, Me Kassoum Tapo, a axé son intervention sur l’opportunité aujourd’hui de la rédaction d’une nouvelle constitution, les avantages, les limites et les conséquences pour la réussite de cette transition.
Aux dires de Me Kassoum Tapo, le Mali est aujourd’hui régit par la charte et la Constitution toutes chose qui pose un problème de constitutionnalité.
« Est-ce que les autorités actuelles ont la légitimité de proposer la rédaction d’une nouvelle Constitution ? », s’est-il interrogé.
Me Tapo a rappelé que la Cour constitutionnelle, elle-même dit que les membres du conseil national de transition (CNT) n’ont pas la qualité de député, ce qui, selon lui, est un obstacle majeur pour la rédaction d’une nouvelle Constitution.
Il a par ailleurs souligné qu’il y a eu cinq tentatives de révision de la Constitution qui n’ont pas aboutit, faute de consensus entre les initiateurs, les acteurs de la classe politique et la société civile.
Dans son intervention, Makan Moussa Sissoko, constitutionnaliste, deuxième panéliste de cette conférence débats, s’est penché sur la nouvelle loi électorale adoptée par le CNT et promulguée par le Président de la Transition. Selon lui, le conseil national de transition CNT a pris en compte l’avis de la société civile et de la classe politique Malienne, ce qui est réconfortant.
« La charte ne remplace pas la construction, elle la complète et la constitution de 1992 est une constitution rigide et sa révision est soumise à plusieurs règles », a- t-il déclaré.
Pour le professeur Cheick AMALA Toure juriste et autre paneliste, il faut aujourd’hui une autre approche de gouvernance pour cesser cette gestion verticale du pays qui a montré ses limites et amener les Maliens à s’approprier de ces questions d’actualité pour se fixer sur les avantages et les conséquences de toutes ces initiatives par les plus hautes autorités du pays.
Mohamed Kanouté
Source: Mali24.info

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