Le Challenger de la semaine !!! : Il s’appelle Bamassa Sissoko ! 

 

Bamassa Sissoko est magistrat de classe exceptionnelle. C’est lui  qui préside l’audience de la session spéciale de la Cour d’assises sur l’affaire dite de «l’Avion présidentiel » et «des équipements militaires». La sérénité et le professionnalisme avec lesquels il conduit les débats témoignent éloquemment de la riche expérience qu’il a accumulée le long de son parcours jugé exemplaire par ses nombreux collègues.

Le natif de Kéniéba, dans la région de Kayes, est titulaire d’une Maîtrise de l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako et d’un Master en droit privé de l’Université de Strasbourg.

Admis au concours de la magistrature en 1995, Bamassa Sissoko se retrouve à Kita pour son premier poste. Dans la capitale de l’arachide, il passe 4 ans avant de partir dans la capitale de l’or blanc où il exerce de 2000 à 2006, en qualité de juge d’instruction.

Par un décret signé le 4 février 2004, il est nommé membre du Conseil supérieur de la magistrature. Par la suite, il est affecté à Yélimané comme juge de paix à compétence étendue.

Par un parcours sans faute, l’enfant de Kéniéba gravit tous les échelons et accède au grade de magistrat de classe exceptionnelle. L’histoire de la Cour constitutionnelle retient  que Bamassa Sissoko est le premier plus jeune magistrat à y siéger. Il avait alors 47 ans!

De la Cour constitutionnelle, il traverse le fleuve Niger pour rejoindre à Banankabougou en Commune VI du District la Cour d’Appel de Bamako. Une petite incursion dans les annales de cette juridiction permet de se rendre compte qu’il a siégé à l’audience ayant abouti à la condamnation de l’ancien Maire de la Commune rurale de Baguinéda, Salia Diarra.

C’est surprise qu’après quelques années de bons et loyaux services qu’il est nommé à la Cour suprême du Mali en qualité de Conseiller à la Section judiciaire. Au sein de la plus haute juridiction du pays, il assume les charges de la présidence d’une chambre civile. Et figure aussi parmi les membres de la chambre civile d’instruction de cette juridiction.

Magistrat pétri de qualité et de valeurs, Bamassa Sissoko conduit les débats de l’audience de cette affaire assez sensible avec sérénité et professionnalisme. Il saura puiser dans sa riche expérience professionnelle pour faire la lumière et toute la lumière sur ce dossier qui tient l’opinion publique en haleine depuis plusieurs années.

Sur un autre plan, le juge Bamassa Sissoko reste très attaché à ses racines et ne manque pas d’occasion pour assister les siens à travers des conseils précieux. Il alerte régulièrement les populations de Kéniéba sur la dégradation de leur environnement du fait de la catastrophe écologique en lien avec l’orpaillage. Un geste essentiellement citoyen.

 

CD

 

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