Entreprenariat Féminin : A la découverte de la jeune Hawa Togo, promotrice de l’entreprise Dida

Se lancer en affaire, gérer des responsabilités et devenir son propre patron n’est pas une mince affaire, c’est un Challenge. La promotrice de l’entreprise Dida, une entité agroalimentaire qui évolue dans la production d’huile d’arachide et la transformation de ses dérivés en divers produits finis, la jeune Hawa Togo, âgée de 23 ans, fait aujourd’hui parler d’elle dans le domaine de l’entreprenariat féminin comme une référence et un modèle à suivre. Nous l’avons rencontré pour vous !

Comment avez-vous eu l’idée de créer votre entreprise ?

En faite l’entreprise Dida est la concrétisation d’un rêve d’enfance, celui d’être libre, de travailler à mon propre compte et surtout d’aider les autres. Le nom Dida a été inspiré de mes parents, avec un père cultivateur des denrées alimentaires (Di) et d’une mère au foyer (Da) je n’ai pas chercher loin pour trouver ce Dida qui me rappel toujours mes parents et surtout l’effort consentis par eux pour que je puisse être là aujourd’hui malgré à l’époque leurs maigres moyens. 

Quels sont les domaines d’intervention de l’entreprise Dida ?

Dida est une jeune entreprise qui intervient uniquement dans le domaine de la transformation agroalimentaire et qui ambitionne de valoriser l’agriculture pour offrir une huile de première qualité aux consommateurs.

Comment les clients trouvent les produits de l’entreprise Dida ?

Dida est une jeune entreprise qui a vu le jour en janvier 2021 et de cette date à nos jours l’entreprise travaille et nos produits sont aujourd’hui sérieusement appréciés par les clients à cause de sa qualité raffinée, de sa présentation et surtout à cause de sa propreté. 

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Se lancer dans l’entreprenariat au Mali avec de maigres moyens sans un gros soutien financier n’est pas une chose facile, il y a des gens qui vont tenter de te décourager mais il faut foncer. Les difficultés sont à plusieurs niveaux nous avons une ambition mais les moyens financiers adéquats manquent. A cela s’ajoute la difficulté pour certains jeunes entrepreneurs d’avoir de l’aide auprès de certaines grosses structures financières de la place sans une garantie digne de ce nom. Il y a aussi, l’absence des matériaux adéquats de nos activités sur le marché local. En plus la pandémie liée à la Covid 19 a considérablement retardé l’acquisition de nos matières premières et autre matériel de production donc l’entreprise Dida était obligé de patienter et faire avec.

Quels conseils avez-vous à donner aux jeunes qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat ?

Je suis jeune et j’ai juste 23 ans j’ai osé donc je demande à mes frères et sœurs jeunes de ne pas laisser leur talent dormir en eux. Croyez à vos talents et oser car cela contribuera à votre propre épanouissement et à votre autonomisation. Dans la vie, on n’a rien sans peine et en plus le début de toute chose est difficile. Aucune activité ne peut vous garantie une réussite totale ou permanente mais nous avons le droit d’y prétendre tant qu’on ne baisse pas les bras.

Quelle relation avez-vous aujourd’hui avec les autres jeunes entrepreneurs de la place ?

Dieu merci, aujourd’hui, l’entreprise Dida a de très bons rapports avec les autres structures de la place. Il y a aussi des structures d’incubation qui rassemblent et accompagnent des jeunes PME dans le but de les aider à développer leurs entreprises, à créer un réseau, à partager les expériences et tenir un tissu professionnel.

Quel est votre mot de la fin ?

Ce fut vraiment un plaisir d’échanger avec l’équipe de Mali24.info qui est aujourd’hui une presse en ligne sérieuse et professionnelle. Je prie le bon Dieu que la paix règne chez nous au Mali.

Mohamed Kanouté 

Source : Mali24.info 

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