Enrôlement à la carte biométrique : un véritable casse-tête

Aujourd’hui pour avoir accès à se faire enrôler pour la nouvelle carte biométrique qui va servir de la carte d’identité, la carte de vote pour les différentes élections à venir aux dires des nouvelles autorités transitoires, est devenu un véritable parcourt de combattant.
Aujourd’hui pour espérer se voir enrôler, il faut passer la nuit soit dans un commissariat de police ou dans une brigade de gendarmerie. Et parfois cela n’est pas suffisant car tout bascule souvent aux dernières minutes.
Le constat amer dans tout ça est qu’il n’y a que deux (2) agents seulement dans la plupart de ces lieux qui sont chargés de faire enrôler des centaines de personnes qui se présentent chaque jour. Et le pire est que parmi les centaines de personnes qui se présentent dans les différents commissariats de police ou les brigades de gendarmerie, la majeure partie retourne bredouille à la maison sans avoir accès à l’enrôlement car le nombre de personnes enrôlées par jour ne dépasse pas 50 dans certains lieux et d’autres entre 20 au maximum 30.
Les questions qui taraudent l’esprit du citoyen lambda sont :
Est- ce nous sommes dans un état sérieux ?
Que cachent réellement les autorités de la transition ?
Pour certains, les autorités font sciemment de procéder ainsi car ils savent bien qu’à ce rythme, il est impossible d’enrôler tous les maliens même en une année d’intervalle. En outre d’autres estiment que c’est fait à dessein pour prolonger les dattes des nouvelles élections.
Le ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile est interpelé pour qu’on puisse revoir le mode opératoire d’enrôlement, sinon à ce rythme on peut dire que tout est voué à l’échec.
Gousno
Source : Mali24

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