REFERENDUM : le PARENA appelle les mouvements signataires de l’accord d’Alger à la retenue
Malgré sa position défavorable au référendum, le Parti pour la renaissance nationale(PARENA) voit d’un mauvais œil la posture des mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger qui sont contre la tenue du vote référendaire prévu ce 18 juin.
Les mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation ne sont d’avis que les autorités de la transition quant à la tenue du référendum. En effet, ils demandent le report dudit rendez-vous électoral parce que « le projet de Constitution ne prend pas en charge les dispositions principales de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu de processus d’Alger ».
A les en croire, « le texte constitue un obstacle pour une bonne gouvernance et un recul démocratique au regard de l’absence d’un consensus national sur le projet et de la difficulté de réussir une large participation de tous les fils du pays sur l’ensemble du territoire ».
Face à cette situation, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA), dans un communiqué publié ce jeudi, réitère l’appel à la retenue maintes fois adressé aux mouvements signataires de l’APR et à tous les protagonistes de la crise du Septentrion.
Selon le communiqué, le PARENA exhorte les dirigeants des mouvements et de la société civile du Nord à ne pas entraver la tenue du référendum du 18 juin. Le référendum constitutionnel, précise le PARENA, est une élection nationale qui doit se dérouler sur toute l’étendue du territoire national. « N’insultons pas l’avenir, ne compliquons davantage une situation déjà difficile », averti le parti.
« Le PARENA, soucieux de la stabilité du pays et de la préservation de son intégrité territoriale, est convaincu que les griefs relatifs aux lenteurs du processus de paix doivent être exposés au sein du mécanisme prévu à cet effet : le Comité de suivi de l’Accord (CSA) », rapporte-t-on.
Et de poursuivre que la tenue d’un CSA extraordinaire avec la participation de tous, notamment celle des ministres des pays membres de la médiation internationale doit être annoncée au plus vite pour sortir de l’impasse et relancer le processus de paix.
« Dans l’intérêt du pays, dans l’intérêt de la paix, laissez, s’il vous plait, les opérations référendaires se dérouler dans les régions du Nord comme partout ailleurs au Mali. La non tenue du référendum sur une partie du territoire national est grosse de significations et de conséquences pour la suite », conclu le Comité Directeur du PARENA.
Coulibaly A
Source: mali24