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Burkina Faso : arrestation du président de la Commission nationale des droits humains- Suite à une enquête sur la gestion des ressources de l’institution

mali24

Kalifa Rodrigue Yemboado Namoano, président de la Commission nationale des droits humains (CNDH) du Burkina Faso a été arrêté lundi et placé en détention provisoire suite à une enquête en lien avec la gestion des ressources financières de l’institution, a-t-on appris mardi, de source officielle.

L’enquête menée par l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) “a conclu à l’existence d’infractions de droit commun en lien avec la gestion des ressources de l’institution”, a déclaré dans un communiqué la vice-Présidente assurant l’intérim de la présidence de la structure, Gonta Alida Henriette Da.

Le communiqué précise que “plusieurs autres personnes sont également poursuivies”, dans cette affaire.

“La CNDH reste très attentive à la procédure qui suit son cours et demeure attachée à la manifestation de la vérité” et note qu’”en tout état de cause, la CNDH rappelle que Monsieur Kalifa Rodrigue Yemboado Namoano et toutes les personnes poursuivies bénéficient de la présomption d’innocence”, a soutenu le communiqué.

“La CNDH tient à rassurer les destinataires de ses actions et ses partenaires de son engagement à poursuivre la mise en œuvre de ses attributions en matière de promotion, de protection et de défense des droits humains et de mécanisme nationale de prévention de la torture”, a conclu le communiqué.

La commission nationale des droits humains est une autorité publique indépendante dotée de la personnalité morale. Elle est l’institution nationale de promotion, de protection et de défense des droits au Burkina Faso.

Elle exerce des fonctions de concertation, de consultation, d’évaluation, de proposition en matière de promotion, de protection et de défense des droits humains et d’examen des requêtes concernant les allégations de violations de droits humains.

Ses Commissaires sont nommés par décret pris en Conseil des ministres pour un mandat de quatre (4) ans renouvelable une fois.

AA/Ouagadougou/Dramane Traoré

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