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Diallo Aïda Koné, Directrice générale du BUMDA : Une combattante de la cause féminine

La Directrice générale du Bureau malien du Droit d’auteur, Mme Diallo Aïda Koné est une éminente juriste qui a une solide expérience en droit de la propriété littéraire et artistique. Son  sens élevé de la communication lui permet d’être la plaque tournante du Bureau lors des conciliations avec les sociétaires   et surtout de gerer à l’amiable les dossiers contentieux. Chargée de cours de propriété littéraire et artistique dans plusieurs universités, la présidente de l’Association pour la protection des enfants mineurs en conflit avec la loi, est toujours prête pour le combat tant qu’il s’agit de la cause féminine.

Originaire de Sikasso où elle effectue ses études primaires et secondaires, Mme Diallo Aïda Koné est détentrice d’une Maîtrise en Sciences Juridique de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) du Mali depuis 1996.

Avant d’accéder au poste de Directrice Générale du Bureau Malien du droit d’Auteur en 2016, elle a successivement occupé les postes de Chef du Service Contentieux et de la Lutte contre la Piratage (2003 à 2010) puis Chef du Service de la Communication et des Relations Publiques du même service (2010 à 2016).  Pour dire que Mme Diallo n’est pas en terrain inconnu dans le domaine de la gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins.

Les contrefacteurs et pirates des CD des cassettes et des livres se souviendront longtemps de sa determination lors des contrôles des circuits de distribution des œuvres littéraires et artistiques jusque dans les coins et recoins des marchés.

Dotée d’un sens élevé de la communication, elle a non seulement été la plaque tournante du Bureau dans la conciliation des sociétaires mais, aussi et surtout, la gestion à l’amiable des dossiers contentieux. Ce n’est pas la communauté des créateurs d’œuvres littéraires et artistiques qui dirait le contraire. Son passage au service de la communication a été émaillée d’une constante interaction avec les sociétaires, les utilisateurs d’œuvres, les médias et le public. Elle a d’une pierre blanche marquée la stratégie de communication du Bureau Malien du Droit d’Auteur qui continue de fonctionner à hauteur de souhait avec des activités fortement visibles telles que les cérémonies d’actions sociales et de promotion culturelle, les séances de causeries-débats, etc.

Un savoir-faire pour améliorer la gestion du Bureau

Forte de son expérience en propriété littéraire et artistique, l’éminente juriste a également participé à l’élaboration de plusieurs textes juridiques du Bureau Malien du Droit d’Auteur dont, la Loi n°2017-012-du 1er juin 2017 fixant le régime de la propriété littéraire et artistique. Rappelons que cette loi, qui a fait des émules et continue de le faire, puisque pour la première fois depuis la création du BUMDA, beaucoup d’auteurs sont devenus millionnaires suite aux droits obtenus à partir de la gestion collective. De plus, l’Arrêté n°2023-1974/MACIHT-SG du 15 août 2023 fixant les modalités de répartition des rémunérations au titre des interprétations ou exécutions sonores et audiovisuelles fixées issu de l’adoption de ladite loi a permis, pour une première encore, de répartir les droits voisins au profit des artistes interprètes et exécutants. Aujourd’hui encore, elle continue d’apporter son grand savoir-faire pour améliorer la gestion du Bureau et les conditions de vie des créateurs d’œuvres littéraires et artistiques. Ainsi, elle s’est lancée dans le défi de la mise en œuvre de la rémunération pour copie privée.  Cette rémunération est une exception au droit d’auteur qui permet à une tierce personne d’utiliser une œuvre sans l’autorisation de son auteur. Elle représente une compensation financière, appelée rémunération pour copie privée. Elle s’applique à tout support de stockage tels que les DVD ou CD vierges, clés USB, télés, disques durs externes, tablettes, smartphones etc. La rémunération pour copie privée constitue de nos jours, selon les statistiques, plus de 75% des recettes des organismes de gestion collective. Parallèlement à son travail au sein du Bureau Malien du Droit d’Auteur, elle dispense des cours de propriété littéraire et artistique dans les universités. Présidente de l’Association pour la protection des enfants mineurs en conflit avec la loi, Mme Diallo Aïda Koné est une combattante acharnée pour la cause féminine et le développement de la divergence culturelle du Mali.

Broulaye Koné

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