Santé

Dr Fatoumata SIDIBE à propos de la lutte contre le glaucome. : « deux (2) petites minutes de consultations peuvent sauver des vues »

A l’instar de la journée mondiale de lutte contre le glaucome, l’Association Malienne de Lutte Contre le Glaucome (AMLG), en partenariat avec ONG Sightsavers a tenu dans la salle des banquets de la Maison des ainés de Bamako, ce Samedi 25 Mars, la 9ème édition de la semaine nationale de lutte contre le glaucome. C’était sous la présidence de M. Mikaillou MAIGA, représentant, du président d’AMLG, et non moins secrétaire générale de ladite association.
Le thème retenu pour cette année est : « Le dépistage est primordial. Nous invitons les jeunes filles et garçons à se faire dépister pour réduire tout risque. »
« La vue, c’est la vie ».
Cette association constituée par des personnes souffrantes du glaucome a pour objet de lutter contre cette maladie qui demeure la deuxième cause de cécité après la cataracte, à en croire Mikailou MAIGA, secrétaire général de l’association. D’ajouter que la maladie existe toujours en dépit des efforts consentis par leurs partenaires et les autorités du pays. Puis il déplore la cherté des médicaments pour le traitement du glaucome, d’où il invite les plus hautes autorités à aller vers une assurance universelle santé dans l’optique de rendre les médicaments de traitement accessibles aux personnes vulnérables et à moindre cout. Il exhorte les jeunes filles et garçons à se faire dépister à temps pour éviter la cécité dont le glaucome constitue la deuxième cause, à ses explications.
Quant à Dr. Ophtalmologue Fatoumata SIDIBE, conférencière, elle exhorte tout le monde à se faire dépister. Selon, elle quand on a un parent qui a le glaucome, on a 50% de chance d’avoir le glaucome d’où nécessite le dépistage précoce pour éviter la cécité qui demeure le plus grand danger de cette pathologie. Quand on est aveugle, le rendement est faible, estime-t-elle. Cette maladie reste toujours méconnue, selon ses explications. A l’en croire 50% à 70% des consultations qui se passent au niveau de l’ophtalmologie sont pour d’autres causes et non le glaucome d’où explique la méconnaissance de cette pathologie.
Elle interpelle les autorités du pays d’organiser des journées d’informations, de sensibilisation à travers des organes de presses (audio-visuelles, écrites et en ligne) pour éclairer la lanterne des patients sur cette pathologie. A en croire, si rien n’est fait le glaucome conduit à la cécité irréversible. Puis elle exhorte tout le monde à se faire dépister prématurément car si le glaucome est découvert à temps, le traitement peut s’avérer efficace toute chose qui peut permettre le patient de garder la fonction visuelle le plus longtemps possible. Les signes de cette pathologie sont très faibles d’où elle tire son nom « voleuse silencieuse de la vue », ajoute-t-elle.
Elle rappelle que les signes sont presque à la phase terminale de la pathologie, d’où elle insiste toujours de faire le dépistage prématuré pour se mettre à l’abri. On constate ces signes quand la tension intraoculaire est très élevée ce qu’on appelle céphalée (maux de tête), baisse de la vue et des douleurs oculaires, a-t-elle expliqué. Tout ce qu’on peut faire pour éviter la cécité, faisons-le, insiste-t-elle.
La conférence a été clôturée par des consultations gratuites.
Ousmane Fofana
Source : Mali24.infos

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