Droits des femmes et leadership : Des femmes autochtones à l’école d’ Action Pour le Soutien des Victimes des rébellions
Elles sont au total plus d’une trentaine de femmes venues de Bamako, de Kidal, Tombouctou, Mena et Gao à prendre part ce jeudi 27 juillet 2023 au siège du Conseil National de la Société Civile à une rencontre dite : « Atelier de renforcement de capacités des femmes autochtones en éducation sur les droits des femmes et le leadership »
Organisé par Action Pour le Soutien des Victimes des rébellions sur financement d’Indigenous Informatique Network IIN et en partenariat avec Africa Indigenous Women Organisations (AIWO), cette rencontre d’une journée s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Éducation sur les droits des femmes/le leadership » en vue de permettra de relever le défi d’exclusion et de marginalisation des femmes autochtones.
Elle vise à renforcer les capacités des femmes autochtones des régions du Nord et du centre du Mali déplacées et celles du District de Bamako pour entreprendre des activités visant à promouvoir la participation des femmes autochtones dans la gestion publique.
Au cours de cette rencontre, les capacités des participantes ont été renforcées sur des thématiques relatives aux droits des femmes et leadership en genre et en technique de prise de parole en public.
A en croire la Secrétaire Générale de l’Action pour le soutiens des victimes des rébellions Addidiatou Soumana , cet atelier d’une journée avec les femmes autochtones intervient , dans un contexte politique institutionnel et sécuritaire fragile de sortie de crise qui a profondément ébranlé les structures de l’économie locale au Mali.
« Au Mali il ressort des investigations menées sur le terrain que l’implication des femmes autochtones dans les sphères décisionnelles publiques et de leadership reste faible. Et l’éducation sur les droits des femmes n’est pas très significative dans le milieu des femmes autochtones. Le Mali, dans la loi N° 052 sur le genre propose ou suggère la prise en compte des femmes dans les organes et structures de l’Etat, dont bon nombre des femmes autochtones ignorent. » A –telle – soulignée
Avant d’exhorter les participantes à faire une restitution des leçons et notions apprises au cours de cette journée d’échange.
Dans sa communication la formatrice Mme Barry Aminata Touré du Conseil National de la Société a soulignée qu’il n’ya pas de groupe sans leader et que le leadership est un terme emprunté à l’anglais, qui définit la capacité (aptitudes et attitudes) permettant d’influencer le comportement d’un individu ou d’un groupe dans le but de réaliser les objectifs visés.
C’est aussi est une forme de pouvoir qui se caractérise par l’adhésion volontaire des partisans par l’influence d’un individu à cause de ses caractéristiques personnelles.
Quand à la représentante d’Africa Indigenous Women Organisations (AIWO) Adija Adamou elle s’est réjouie de la tenue de cet atelier surtout de la forte participation des femmes autochtones qui renforcent aujourd’hui leurs capacités sur des thématiques d’actualités.
Mohamed Kanouté
Source : Mali24