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Évolution de l’économie mondiale : La «montée du protectionnisme» selon le FMI

Dans son dernier rapport sur les «Perspectives de l’économie mondiale» publié le mardi 14 octobre 2025, le Fonds monétaire international (FMI) a passé en revue la situation économique dans le monde. Si l’institution a revu à la hausse les prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne en 2025, «relativement modérée» à 4,1 %, elle reste tout de même sceptique sur d’autres plans.

Cette dernière revue coïncide avec moult péripéties auxquelles l’économie mondiale fait face : guerre en Ukraine, montée du protectionnisme avec la hausse des tarifs douaniers sans précédents, la guerre économique entre grandes puissances etc.

Selon les projections de croissance mondiale des dernières Perspectives de l’économie Mondiale (PEM), publiées par le FMI, la croissance mondiale devrait ralentir de 3,3 % en 2024 à 3,2 % en 2025 et 3,1 % en 2026, et s’établir autour de 1,5 % dans les pays avancés, et juste à un peu plus de 4 % dans les pays émergents et les pays en développement. L’inflation devrait, prévient le rapport que nous avons consulté, « poursuivre sa baisse »  à l’échelle mondiale, mais varier selon les pays. Elle sera supérieure aux objectifs aux États-Unis, avec des aléas positifs, et modérée dans d’autres régions.

Toutefois, le Fonds monétaire international alerte que « les perspectives risquent d’être révisées à la baisse». Pour cause : l’incertitude persistante, la montée du protectionnisme et les «chocs sur l’offre de main d’œuvre pourraient freiner la croissance». Ensuite, poursuit la note, «les vulnérabilités des finances publiques, les corrections possibles sur les marchés financiers et l’érosion des institutions pourraient menacer la stabilité».

Diplomatie commerciale et ajustement macro-économique

Dans cet océan d’incertitudes, les décideurs sont invités à « rétablir la croissance en prenant des mesures crédibles, transparentes et viables ». Pour y parvenir, les experts du Fonds monétaire pensent que «la diplomatie commerciale doit aller de paire avec l’ajustement macroéconomique ». Il faut, ajoutent-ils, « reconstituer » les marges de manœuvre budgétaires et «préserver» l’indépendance des banques centrales, sans pour autant renoncer à  plus d’efforts «dans la mise en œuvre des réformes structurelles ».

Le chapitre 2 du Rapport laisse clairement entrevoir que les initiatives précédentes  pour améliorer les cadres d’action ont été utiles aux pays.

Quant au chapitre 3, il  informe que  « la politique industrielle peut avoir un rôle à jouer, mais il faut tenir pleinement compte des coûts d’opportunité et des arbitrages qu’implique son utilisation ».

Par Ousmane Tangara

 

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