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La rétention des notes criminalisée

C’est peut-être l’un des rares aspects du nouveau code pénal sur lequel les opinions et points de vue divergent, quoique silencieusement. En effet, la vague de criminalisation, par-delà l’esclavage et l’homosexualité, s’étend jusqu’à l’espace scolaire ainsi qu’à ses milieux syndicaux. Il s’agit notamment de l’introduction de la fraude scolaire ainsi que de la rétention des notes comme crime dans le nouveau code pénal. Plus question, en définitive, de se servir impunément des évaluations comme moyen de pression syndicale pour la satisfaction de ses revendications corporatistes. Ce faisant, le nouveau Code tranche le nœud gordien d’un vieux débat sur la pertinence d’un créneau que les syndicats de l’enseignement auront longtemps exploité contre les régimes civils. Il est finalement revenu à un régime militaire de casser la baraque sans qu’aucun leader syndical ne lève le petit doigt pour contester ladite mesure de criminalisation. Celle-ci est en outre passée au nez et à la barbe des syndicalistes de l’éducation qui pullulent au CNT où le code pénal a été adopté à l’unanimité. Ils en ont avalé la couleuvre comme ils ont consommé avalé celle de l’article 39 sur lequel les Fomba et autres se taisent depuis l’avènement de la Transition sans avoir eu gain de cause.

Le Témoin

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