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Libération de 11 détenus politiques : Quid des autres détenus et le retour des exilés

Réclamé le 20 novembre par les organisations signataires de la Déclaration du 31 Mars en conférence de presse pour la circonstance, la libération des 11 détenus politiques est finalement effective, depuis 5 décembre, après 5 mois de détention. Présentés à un juge du Tribunal de la Commune V, pour prendre connaissance des détails de leur ordonnance de remise en liberté. Il en résulte qu’ils ne sont nullement sous contrôle judiciaire et peuvent librement voyager où bon leur semble. Les désormais ex-détenus ont aussitôt rencontré l’ex Premier ministre Ousmane Issoufi Maiga au CICB, sans doute pour le remercier de l’initiative ayant abouti à leur libération. Et ni leur avocat, ni leur formations politiques respectives n’ont jugé opportun de commenter leur libération que tous admettent néanmoins comme un geste de décrispation d’une scène politique en ébullition depuis que l’annonce inattendue du léger report de la Présidentielle a laissé entrevoir une brèche pour une transition à durée indéterminée.

                              

Quid des autres détenus et le retour des exilés…

 

Comme la libération des 11 détenus politiques, les organisations signataires de la Déclaration du 31 Mars avaient également plaidé en faveur de la libération des « détenus politiques », notamment Issa Kaou Djim, Ras Bath, de Rose Vie Chère, Etienne Fakaba Sissoko et Adama Ben le Cerveau. Accusés de trouble à l’ordre public, d’atteinte au crédit de l’Etat, entre autres chefs d’inculpation, ils restent en prison. Et pour l’heure, aucun signe n’annonce leur éventuelle libération. Et, par-delà les détenus d’opinion, la décrispation ne sera complète qu’avec la levée des menaces qui pèsent sur d’autres acteurs politiques contraints à l’exil. On y dénombre notamment les membres du gouvernement en exil, le président de l’UDD Tieman Hubert Coulibaly, l’ancien PM d’IBK Boubou Cissé, son ancien ministre des Finances Mamadou Igor Diarra, les deux fils d’IBK Karim et Bouba, Ainéa Ibrahim Camara et El Hadj Oumar Abdou Touré de Kaoural ou encore le président de la Codem, Housseini Amion Guindo devenu clandestin à cause de ses positions tranchées.. 

 

Amidou Keita

mali24

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