Mali-Humanitaire : Mme Rose Bouzaïd donne du sourire à plus de 300 réfugiés burkinabè à Kouralé
Face à la détresse, une femme, un cœur. Depuis mai 2025, plus de 300 réfugiés burkinabè, ont impuissamment fui à cause de l’insécurité, le village de Soumarrani à la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Ils tentent de survivre à Kouralé, localité malienne frontalière devenue terre de refuge. Livrés à eux-mêmes, sans abris décents, sans eau potable ni soins, ces personnes en situation difficile ont vu apparaître un bon cœur, Mme Rose Bouzaïd.
Présidente de l’association La Vie en Rose, Mme Bouzaïd n’a pas attendu l’appel à l’aide des grandes institutions pour se mobiliser. Connue pour son engagement auprès des personnes vulnérables, notamment les enfants et jeunes aveugles dont elle est marraine de plus de 450, celle que l’on surnomme affectueusement « la Maman au cœur en or » a fait de cette situation, une priorité sans tambour ni trompette.
Dès les premières heures de leur arrivée, Mme Bouzaïd a envoyé des vivres, vêtements, draps, nattes, riz, mil, huile, sucre, et autres produits de première nécessité. Mieux, elle assure une assistance régulière, avec des dons toutes les deux semaines, allant même jusqu’à soutenir financièrement les soins médicaux des réfugiés.
« Elle nous a pris en charge sans même nous avoir vus. Elle est notre providence », témoigne avec émotion Fatoumata Cissé, porte-parole des réfugiés. Après plusieurs mois d’aide à distance, Mme Bouzaïd s’est rendue en personne à Kouralé à la demande ces frères et sœurs Burkinabè. Une visite marquée par des pleurs et des remerciements. Ce jour-là, elle n’a pas seulement apporté des dons supplémentaires, elle a surtout offert ce que personne d’autre n’avait encore osé, sa présence physique.
« Voir leurs regards, écouter leurs récits, ressentir leur dignité malgré tout… ce fut un moment de vérité et d’amour partagé », a-t-elle confié, très émue. Au-delà du don, un plaidoyer. Grâce à son engagement, Mme Bouzaïd a sensibilisé le HCR au Mali pour l’enregistrement administratif des réfugiés, étape importante pour leur reconnaissance et l’accès à leurs droits fondamentaux.
« Mme Rose est la seule à s’être souciée de nous avec autant de constance. Elle incarne l’amour du prochain », souligne Dramane Sérimé, réfugié burkinabè. Une humanité agissante, voilà ce que représente Mme Rose Bouzaïd. Sa démarche dépasse la simple générosité. Elle porte une vision de société inclusive, où chaque être humain a droit à la dignité, à la sécurité et à la considération.
« Tant que des vies seront brisées, je continuerai à me tenir aux côtés des plus vulnérables », promet-elle, avant de lancer un appel aux autorités maliennes, aux organisations caritatives et aux bonne volontés pour venir en aide ces réfugiés pour qui la solidarité n’est pas un luxe, mais une urgence.
Coulibaly A
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