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Objet d’une double plainte : L’étau se resserre sur Aboubacar S. Fomba, président de Commission de la santé du CNT

Fraîchement distingué Chevalier de l’Ordre National du Mali, le président de commission de la santé de l’organe législatif de transition n’en finit pas de s’attirer les projecteurs. Il vient de faire l’objet d’une double plainte : l’une portée par l’ordre des médecins pour usurpation de titre et l’autre par le bureau de l’Association Culturelle Soninké pour injure à l’endroit de la communauté Soninké.
Dans un communiqué rendu public, la semaine derrière, l’Association Culturelle Soninké ACS Mali indique avoir engagé une action judiciaire en bonne et due forme auprès de la juridiction compétente, en application des décisions de son assemblée générale du 11 octobre 2024 au Mémorial Modibo Keita. Cette démarche est une réponse à une réaction inappropriée du conseiller Aboubacar Sidiki Fomba à la consécration du 25 septembre de chaque année «Journée Internationale de la langue Soninké» par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).
L’association dirigée par l’ancien ministre des Maliens de l’extérieur, Abdrahamane Sylla, dit avoir également déposé au du Conseil National de Transition une demande d’audience avec le président de cet organe législatif. Approché par nos soins, l’ex ministre d’IBK dément toute demande d’abrogation de son décret de nomination au CNT et dit «réclamer tout simplement justice».
Toutefois, tout comme les médecins qui suivent de très près l’évolution de la procédure engagée auprès de la justice, les soninkés ne comptent pas également s’arrêter à mi-chemin, ce malgré la rectification biaisée du conseiller Fomba.
À leur plainte de l’ACS-MALI vient se greffer la lettre que la Présidente de l’Union Française des Accompagnateurs et Animateurs en Montagne (UFAM), Binta Jean Bittard, a adressée au Conseil National de Transition (CNT) à l’effet d’obtenir la déchéance du président de la commission de la Santé de son statut de membre de l’organe législatif de transition.
La question est de savoir si toutefois les autorités de la Transition, pour la justice et le plaisir d’une communauté, seront assez réceptives pour trancher le sort d’un soutien précieux de la transition dans le sens souhaité par ses contempteurs.
Amidou Keita

Le Témoin

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