SOCIETE
En marge de la réunion des ministres chargés du Commerce, de l’Industrie et du Secteur privé de la Confédération des États du Sahel (AES), l’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM) a signé, à Niamey, une convention de partenariat avec les offices céréaliers des pays membres. L’accord vise, à terme, la mise en place d’une centrale d’achat commune. En séjour dans la capitale nigérienne, Niamey, dans le cadre de la réunion des ministres chargés du Commerce, de l’Industrie et du Secteur privé de la Confédération des États du Sahel (AES), le Président-Directeur général de l’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM), le Colonel-major Abdoulaye Traoré, a procédé à la signature d’une convention de partenariat avec l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) et la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire du Burkina Faso (SONAGESS). Cet accord s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la coopération économique et agricole entre les États membres de la Confédération des États du Sahel. Il ambitionne de jeter les bases de la mise en place d’une centrale d’achat commune, destinée à améliorer l’approvisionnement en céréales, à mutualiser les moyens et à renforcer la sécurité alimentaire dans l’espace AES. À terme, cette centrale d’achat devrait contribuer à une meilleure régulation des marchés céréaliers, à la constitution d’une réserve céréalière confédérale et à une réponse concertée et plus efficace face aux situations de crise alimentaire dans les pays membres. Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Aéroports du Mali (ADM) confirment leur ambition de hisser les plateformes aéroportuaires nationales aux standards de performance et de modernité. Réunis ce mercredi au siège de l’institution, les administrateurs ont tenu la 70ᵉ session ordinaire du Conseil d’administration, une rencontre stratégique à forte portée, essentiellement consacrée à l’examen du projet de budget 2026. Présidant l’ouverture des travaux sous l’acclamation des administrateurs qui réjouissent des résultats, le Président-directeur général des ADM, le Colonel-major Lassina Togola, a planté le décor en soulignant que cette session intervient dans un contexte de confiance retrouvée, de sécurité renforcée et de souveraineté assumée par le Mali. Un climat propice, selon lui, à la poursuite des réformes engagées pour redonner aux aéroports maliens une image moderne et compétitive. Au cœur des échanges, le projet de budget 2026, présenté comme prudent, équilibré et réaliste, s’appuie sur un programme d’activités ambitieux, en phase avec les défis actuels du secteur aérien. Le Colonel-major Togola a décliné les axes majeurs de cette vision stratégique, traduisant la volonté de transformer durablement les aéroports du Mali. Il s’agit de la mise à niveau des équipements et des infrastructures, pour améliorer la qualité des services et l’expérience des usagers ; la sécurisation des installations aéroportuaires, un impératif dans un environnement international exigeant ; l’optimisation des ressources, gage d’une gestion plus efficace et durable et le renforcement de l’exploitation des aéroports de l’intérieur, afin de soutenir le désenclavement et le développement économique régional. À travers ces orientations, le PDG des ADM imprime une dynamique de modernisation, d’innovation et de bonne gouvernance, visant à repositionner les aéroports maliens comme de véritables leviers de croissance et d’attractivité. Conscient des turbulences qui secouent le transport aérien mondial, notamment en raison des conflits et de la conjoncture économique internationale, le Colonel-major Lassina Togola s’est toutefois montré confiant. Il a exprimé sa conviction que les échanges au sein du Conseil permettront de consolider les acquis, tout en poursuivant le développement des ressources extra-aéronautiques, devenues essentielles pour la résilience financière des plateformes aéroportuaires. Clôturant son allocution, le PDG des ADM a tenu à adresser ses remerciements appuyés aux autorités de la Transition, en particulier à Madame le Ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, pour son accompagnement constant en faveur de l’amélioration de la qualité des services offerts aux usagers. À travers cette 70ᵉ session, les Aéroports du Mali réaffirment leur cap, celui de moderniser, sécuriser et innover, pour offrir au pays des infrastructures aéroportuaires à la hauteur de ses ambitions et de sa souveraineté retrouvée. Sous l’impulsion du Colonel-major Lassina Togola, l’ADM entend plus que jamais redorer l’image des aéroports maliens et inscrire leur développement dans la durée. Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis trois jours, la capitale malienne replonge dans une tension persistante sur l’approvisionnement en carburant. Les signes sont visibles et inquiétants : de longues files de motos et de véhicules s’étirent devant les stations-service encore opérationnelles, tandis que plusieurs autres ont tout simplement fermé leurs portes faute de produits disponibles. Ce mardi, la situation s’est davantage dégradée. De nombreuses stations étaient à sec, et celles qui restaient ouvertes ont rapidement été prises d’assaut par des usagers inquiets. Deux-roues, voitures particulières et véhicules de transport se disputaient les rares litres disponibles, ravivant le spectre d’une pénurie généralisée. Cette situation suscite une panique progressive au sein de la population, encore marquée par la récente crise de carburant survenue il y a à peine un mois. Craignant une nouvelle paralysie de leurs activités quotidiennes, de nombreux usagers tentent d’anticiper, alimentant ainsi une pression supplémentaire sur les points de distribution. Conséquence immédiate : la circulation dans la capitale est sensiblement réduite. Moins de véhicules sur les axes routiers, une baisse notable des embouteillages et un ralentissement de certaines activités économiques traduisent déjà l’impact de cette tension énergétique sur la vie urbaine. Face à cette situation, l’urgence n’est plus à la constatation, mais à la prévention. Une réponse rapide et coordonnée des autorités et des acteurs du secteur pétrolier apparaît indispensable afin d’éviter une nouvelle crise majeure, aux conséquences économiques et sociales potentiellement lourdes pour les populations. Binta Touré mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 16 décembre 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret présidentiel élargissant drastiquement les restrictions d’entrée sur le territoire des États-Unis. Avec cette mesure, le Mali, le Burkina Faso et le Niger pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) figurent désormais sur la liste noire des nations dont les ressortissants sont frappés par une suspension totale d’entrée sur le sol américain. Après avoir été inscrit, retiré puis à nouveau réintégré, le Mali se retrouve finalement rattrapé par cette décision radicale. Une volte-face qui suscite incompréhension et inquiétude, tant au sein des communautés concernées que dans les chancelleries. La mesure est sans ambiguïté ! L’entrée aux États-Unis est suspendue aussi bien pour les immigrants que pour les non-immigrants, y compris ceux disposant d’un visa en cours de validité. Autrement dit, un visa américain ne garantit plus l’accès au territoire pour les ressortissants des pays ciblés. Selon les nouvelles dispositions prises par l’administration Trump, seules quelques exemptions très limitées sont prévues, notamment pour des cas humanitaires spécifiques ou lorsque des intérêts nationaux américains sont explicitement invoqués. Face à cette situation, les autorités Maliennes répondront par réciprocité comme elles l’ont fait la dernière, obligeant le président Donald Trump de faire marche arrière ? A suivre ! La Rédaction     Boîte de commentaires Facebook [...]
La couverture intégrale du territoire national en produits pétroliers demeure aujourd’hui une priorité stratégique pour les autorités maliennes. Les efforts récemment déployés pour sécuriser l’approvisionnement du pays via l’axe Côte d’Ivoire–Sikasso en sont une illustration éloquente. Grâce à la mobilisation soutenue des Forces armées maliennes (FAMa), le Mali a pu garantir l’acheminement régulier des hydrocarbures, indispensables au fonctionnement de l’économie nationale. Si cette première phase a apporté un réel soulagement aux populations, un défi plus complexe se dessine désormais : assurer le ravitaillement sécurisé des régions du centre et du nord du pays. Un objectif qui impose une nouvelle intensification des opérations militaires sur des axes particulièrement sensibles. La RN6, artère vitale sous haute tension La Route Nationale 6 (RN6), reliant Bamako à Mopti, constitue un couloir logistique incontournable pour la distribution des hydrocarbures à l’intérieur du pays. Mais cet axe reste également l’un des plus exposés sur le plan sécuritaire. Le tronçon allant du carrefour de Djenné jusqu’à Téné, dans la région de San, s’impose depuis plusieurs années comme un véritable point noir sécuritaire. Longtemps sous l’emprise de groupes terroristes, cette zone a récemment été le théâtre d’importantes offensives des FAMa. Plusieurs bases ennemies, principalement situées à l’est de la RN6, ont été détruites. Selon des sources sécuritaires, plus d’une dizaine de sanctuaires terroristes ont ainsi été démantelés entre San et Mopti. Une menace persistante et diffuse Malgré ces succès militaires notables, la menace reste latente et diffuse. Les opérations de ratissage ont entraîné la dispersion de nombreux combattants terroristes, certains trouvant refuge dans des villages environnants grâce à des alliances locales de circonstance. Des informations concordantes font état, du cercle de Sofara jusqu’à Téné, à l’exception notable de la commune de Madiama, de l’existence de pactes tacites entre certaines communautés et des groupes armés. Cette réalité complique considérablement les efforts de sécurisation et expose les convois de citernes à des risques accrus. Frustrés par l’échec de leurs tentatives de sabotage sur l’axe de Sikasso, ces groupes armés auraient redéployé leurs effectifs vers cette zone, s’y infiltrant discrètement au sein des populations civiles. Des décisions urgentes et délicates Face à cette situation préoccupante, le renforcement du dispositif sécuritaire le long de la RN6 apparaît incontournable. Plusieurs sources évoquent la nécessité d’opérations ciblées de nettoyage sécuritaire dans les localités les plus exposées. Une démarche délicate, en raison de l’imbrication étroite entre civils et éléments armés. Toutefois, l’expérience récente des FAMa démontre que, avec une préparation rigoureuse, un renseignement précis et une coordination renforcée, ce défi peut être relevé. La sécurisation durable de cet axe stratégique conditionne non seulement l’approvisionnement énergétique du pays, mais aussi la stabilité économique et sociale des régions du centre. Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Mme le Ministre de la Santé et du Développement social, le Médecin Colonel-major Assa Badiallo Touré a présidé ce mardi à l’hôtel Azalaï Salam de Bamako, la cérémonie d’ouverture de la table ronde de deux jours sur les soins primaires au Mali. Le thème est : << investir dans les soins de santé primaires, c’est garantir un système de santé équitable, résilient et proche des communautés >>. Organisée en prélude à la Journée internationale de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU), cette rencontre de haut niveau réunit, durant deux jours, des experts nationaux, des partenaires techniques et financiers, dont le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ainsi que plusieurs acteurs du secteur de la santé. Dans son intervention, le représentant résident de l’OMS a rappelé le rôle avant-gardiste du Mali dans l’histoire des soins de santé primaires en Afrique. De la Déclaration d’Alma-Ata (1978) à celle d’Astana (2018), en passant par l’Initiative de Bamako (1987), les SSP ont été consacrés comme le fondement de la CSU. « Le Mali a été à l’avant-garde des soins de santé primaires en Afrique. La décentralisation des services de santé, l’autonomisation des communautés et les mécanismes de financement local ont inspiré de nombreux pays de la sous-région », a-t-il souligné. Malgré les contraintes nationales et internationales, le Mali selon le représentant résident de l’OMS affiche des résultats encourageants. Selon les données révèlent que la mortalité infantile a chuté de 55 % entre 1990 et 2025 ; la mortalité maternelle a connu une réduction d’environ 62 % sur la même période. Des avancées notables rendues possibles par l’amélioration de l’accès aux soins essentiels, notamment la vaccination, la santé maternelle, la lutte contre les maladies non transmissibles et la prise en compte des déterminants socio-économiques de la santé. Mais le constat reste sans complaisance. Car aux dires du représentant résident de l’OMS, le système de santé malien demeure confronté à de lourds défis structurels avec un indice de couverture sanitaire universelle efficace limité à 41 % ; des dépenses de santé de seulement 38 USD par habitant et par an, loin du seuil minimal recommandé par l’OMS (112 USD) et des paiements directs des ménages dépassant 30 % des dépenses totales de santé, constituant une barrière financière majeure, surtout pour les plus vulnérables. Pour le représentant résident de l’OMS, la revitalisation des soins de santé primaires est une condition incontournable pour accélérer l’atteinte de la CSU. Il trouve que cette table ronde est donc une opportunité stratégique pour tirer les leçons du passé, capitaliser les succès et définir des orientations concrètes. Dans son intervention, Mme le Ministre de la santé a salué des partenaires techniques et financiers, notamment l’OMS qui accompagne le Mali dans le domaine de la santé. Toutefois, elle a rappelé gouvernement malien a fourni beaucoup d’efforts dans le domaine des soins de santé primaires et de la couverture sanitaire Universelle. Celà s’explique par l’érection des Csref en hôpitaux de district ; l’amélioration du plateau technique avec l’acquisition des équipements de nouvelle génération; l’amélioration de la couverture géographique aux services de santé ; la construction d’un hôpital de 4e référence; l’effectivité des différents régimes contributifs (AMO, RAMED, Mutuelles et autres). Cependant, l’accès aux soins et service de santé ; l’insuffisance des ressources humaines et matérielles et l’insuffisance dans la gouvernance des établissements de santé, restent selon elle des défis à relever. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 16 décembre 2025, le magistrat Assana Dolo a présidé l’audience correctionnelle ordinaire du Tribunal Militaire de Bamako. Pour cette audience correctionnelle, quatre dossiers sont inscrits au rôle impliquant (4) prévenus militaires pour des faits des cas de désertions, de perte d’armes de guerre et violation de consignes générale militaire, d’escroqueries et violation de consignes générale militaire, d’insoumission, de refus d’obéissance et violation des consignes générale militaire et de dommages à la propriété et dispositions de biens d’autrui et violation de consignes générale militaire. Les quatre affaires inscrites au rôle à cette audience correctionnelle du Tribunal Militaire de Bamako, mettent en lumière les défis de la discipline au sein des Forces Armées Malienne (FAMA) dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par la montée en puissance des éléments sur le terrain face aux groupes terroristes. Le premier, poursuivis pour désertion, pertes d’armes de guerre et violation des Consignes générales militaires, a été condamné pour 2 ans de prison avec sursis. Les autres dossiers sont toujours en cours de traitement Selon le magistrat lieutenant-colonel Ogobara GUINDO , cette audience témoigne la volonté ferme des plus hautes autorités du pays, de faire respecter les règles tout en garantissant les droits judiciaires. Une équation délicate, mais essentielle pour la crédibilité de l’institution militaire. Il a par ailleurs exhorté l’ensemble des militaires à faire preuve de discipline et de respect des règles afin d’éviter de tels manquements au devoir. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le feuilleton judiciaire de l’affaire Ras Bath et Tata Rose connait un nouvel épisode avec le renvoi du dossier devant la Cour d’Assise. Ce mardi 16 décembre 2025, contre toutes attentes les juges de la Chambre Criminelle n’ont pas délibéré sur l’affaire Ras Bath et Tata Rose tant attendue. Les magistrats de la Chambre Criminelle ont décidé de renvoyer le dossier devant la Cour d’Assise. Selon Me Mohamed Aly Bathily un des avocats de RAS Bath et Tata Rose, une décision de justice est liée à la fois à l’appréciation des faits et au courage du juge de dire le droit Le père biologique et avocat de RAS Bath trouve que le droit n’est qu’une simple écriture, voulue par des personnes et l’application de cette loi requiert, un principe de loyauté de celui qui est en charge d’appliquer la loi. Et de préciser que ce principe de loyauté concerne les magistrats qui doivent établir ce principe-là. Pour ce qui concerne le dossier Ras Bath et Mme Tata Rose, les juges en charges du dossier vont prendre un arrêt qui sera communiqué au Procureur General près de la Cour d’Appel de Bamako. Et c’est le Procureur General qui va saisir la cour d’assise pour fixer les nouvelles dates pour la suite du procès. La saisine de la Cour d’Assise marque encore un tournant décisif dans ce feuilleton judiciaire qui est loin de connaitre son épilogue. Affaire à suivre !  Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Selon notre confrère Issiaka Tamboura du journal le Soft, la chambre criminelle n’a pas libéré Ras Bath ce matin. A l’en croire, elle a plutôt renvoyé le dossier devant la cour d’assises. Et de préciser que cette dernière cour n’existant plus au Mali, le dossier tend à être renvoyé par le PG de la cour d’appel de Bamako devant la chambre criminelle du tribunal de la Commune IV du District pour le compte du anti-cybercriminalité.   Boîte de commentaires Facebook [...]
À l’occasion de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FSEG) a servi de cadre, le jeudi 11 décembre 2025, à une importante session de sensibilisation des étudiants sur un fléau encore trop présent en milieux scolaire et universitaire. Soutenue par le Projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (PHASAOC), la rencontre s’est tenue sous le thème national : « L’utilisation responsable des réseaux sociaux, gage de protection, de promotion et de préservation des valeurs culturelles des femmes et filles au Mali ». Coprésidée par Dr Arouna Sougané, Directeur général de l’Institut National de la Statistique (INSTAT), et le Professeur Boubacar Sanogo, Doyen de la FSEG, la rencontre a réuni étudiants, enseignants et chercheurs autour d’un débat franc, appuyé par des données statistiques édifiantes. Dans son mot d’ouverture, le Doyen de la FSEG a salué l’initiative et invité les étudiants à s’impliquer activement afin de transformer les échanges en véritables leviers de changement. Il a également rappelé l’existence de mécanismes de prévention qui gagnent à être mieux connus et utilisés. Pour sa part, le Directeur général de l’INSTAT a insisté sur l’importance d’aborder les VBG à partir de données fiables, soulignant que cette journée visait avant tout à nourrir une discussion documentée et responsable. Les chiffres présentés par les panelistes donnent la mesure du défi. Plus de 8 millions de personnes bénéficient aujourd’hui de dispositifs de prévention des VBG à travers des actions de sensibilisation, la mise en place de comités d’alerte précoce et la collaboration avec des réseaux traditionnels. Pourtant, le phénomène reste préoccupant, notamment chez les jeunes. Selon une étude de l’INSTAT sur l’ampleur des VBG en milieux scolaire et universitaire, 27,3 % des élèves et étudiants interrogés déclarent avoir été victimes d’au moins une forme de VBG. Les disparités régionales sont marquées à Kayes avec 35,2 % et Sikasso avec 34,9 % et affichent les taux les plus élevés, tandis que Koulikoro (19,4 %) enregistre la prévalence la plus faible. Le District de Bamako demeure la zone ayant signalé le plus grand nombre de cas, avec 310 incidents, suivi de Sikasso (238). Le profil des présumés auteurs interpelle également. Les violences sont majoritairement commises par des camarades ou amis fréquentant l’école (45 %) et par des enseignants (32,8 %). Viennent ensuite les amis hors cadre scolaire (9,7 %), certains parents (5,7 %) et, plus rarement, des inconnus (3,6 %). Quant aux formes de violences, les agressions physiques dominent largement dans toutes les régions, avec des proportions allant de 61,3 % à 78,5 %. Les violences émotionnelles restent également très répandues (44,2 % à 61,6 %). Les viols sont plus fréquemment signalés à Kayes (4,7 %), tandis que les mariages d’enfants concernent davantage le District de Bamako (2,6 %) et Koulikoro (1,8 %). Les déni de ressources, eux, sont particulièrement cités dans la région de Ségou (23,6 %). En matière de prise en charge, les données révèlent un recours massif aux administrations scolaires, avec 762 cas signalés, loin devant les centres de santé (371) et la police ou la gendarmerie (47). En revanche, les One-Stop Centers, dédiés à une prise en charge holistique des victimes, restent très peu sollicités, traduisant un déficit criant d’information sur leur existence au sein des établissements scolaires et universitaires. Au-delà de ces données qui interpellent, cette journée a mis en évidence l’urgence d’intensifier la communication sur les mécanismes de lutte contre les VBG et de promouvoir une utilisation responsable des réseaux sociaux, désormais au cœur des dynamiques de prévention comme de propagation des violences. Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 15 décembre 2025, à l’hôtel de l’Amitié, Madame le Ministre, le Médecin Colonel-major Assa Badiallo TOURÉ a présidé la cérémonie d’ouverture des journées scientifiques organisées par la Cellule sectorielle de lutte contre le VIH-Sida, la tuberculose et les hépatites virales, sous  a donné le coup d’envoi des Journées Scientifiques 2025. C’était en présence de nombreux acteurs, des partenaires entre autres. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la troisième semaine du mois dédiée à la lutte contre le Sida, édition 2025. Véritable cadre de réflexion stratégique, ces journées scientifiques qui dureront trois jours. Des panels, conférences et communications scientifiques permettront d’éclairer les décisions publiques et de renforcer l’efficacité de la riposte contre ces pandémies. Pour le Pr Daouda Minta, président du comité scientifique, ces journées traduisent la volonté de la Cellule sectorielle de faire du VIH SIDA, un mauvais souvenir. Longtemps interrompue par diverses crises épidémiques, l’initiative fait aujourd’hui son retour comme une véritable reconnaissance du travail des acteurs de terrain, avec à la clé des recommandations concrètes. Selon le représentant résident de l’ONUSIDA au Mali, ces Journées scientifiques constituent une opportunité unique de mobilisation des savoirs pour accélérer la riposte. « Les crises ont perturbé les efforts de lutte, mais elles offrent aussi une occasion de repenser nos approches, de renforcer la résilience des États », a-t-il souligné, tout en réaffirmant l’engagement constant de l’ONUSIDA aux côtés du Mali. Toutefois, les chiffres rappelés par le représentant résident de l’ONUSIDA  interpellent. Car selon lui, plus de 111 000 personnes vivent avec le VIH au Mali, près de 4 000 nouvelles infections sont enregistrées chaque année et environ 4 900 décès liés au Sida sont rapportés. D’où l’urgence, selon lui, d’analyser,  de promouvoir les innovations en matière de dépistage et de prise en charge, et d’intégrer efficacement les services de santé. Prenant la parole, Madame le Ministre de la Santé et du Développement Social a salué l’engagement remarquable de tous les acteurs impliqués dans cette lutte. « On revient de très loin. Nous avions des chiffres très inquiétants, mais aujourd’hui, nous progressons dans le bon sens », a-t-elle déclaré avec optimisme, avant de saluer efforts conjugués de l’État, des partenaires techniques et financiers, des scientifiques et des acteurs communautaires. Et Mme le Ministre d’appeler à une synergie d’action pour éradiquer d’ici 2030, le VIH/Sida. Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Mercredi 10 décembre 2025, Centre international de conférences de Bamako. Pour la 21è fois consécutive, l’Etat malien s’est soumis à l’obligation qu’il s’est imposé en répondant, sous l’œil vigilant d’un jury d’honneur, aux interpellations des citoyens. Les litiges fonciers et domaniaux  ont de nouveau ravi la vedette. Sauf qu’une recommandation forte préconise zéro tolérance à l’encontre des fonctionnaires prédateurs fonciers.  La cérémonie d’ouverture de la 29è édition de l’Espace d’interpellation démocratique (EID) a réuni plusieurs personnalités dont l’ancien président intérimaire, Dioncounda Traoré, les anciens Premiers ministres Moctar Ouane et Ousmane Issoufi Maïga, l’ancienne Médiatrice de la République, Diakité Fatoumata N’Diaye, invitée d’honneur de la session. C’était sous la présidence du Premier ministre représenté par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, en présence des membres du gouvernement. Célébré le 10 décembre, date  commémorative de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’Eid est une  tribune offerte à tout citoyen  qui se sent abusé par les pouvoirs publics d’interpeller directement l’Etat à travers les gouvernants. Un rendez-vous qui remonte à 1994. «Grâce à la clairvoyance des dirigeants de l’époque, l’Espace d’interpellation démocratique contribue à l’enracinement d’une culture démocratique, renforce les droits des citoyens» rappelle Mme Sanogo Aminata Mallé, Médiateur de la République. «Aux interpellateurs et je tiens à saluer leur confiance en cet espace…Leurs dossiers feront l’objet d’un suivi particulier » a- t-elle rassuré. Cette année, 452 dossiers ont été reçus contre 554 en 2024. Soit une diminution qui s’explique par « la faible mobilité des Maliens dans les régions» a justifié le Médiateur de la République. Les interpellations proviennent de Bamako, de la diaspora et de toutes les contrées maliennes. Les dossiers sont classés en trois catégories : 340 « suites à donner », 72 non retenus «pour non-conformité» aux standards de l’Eid et 16 dossiers déjà satisfaits. 328 dossiers sont portés par des hommes soit 72,57% et 58 dossiers d’interprétation sont portés par des femmes. Des dossiers sont aussi portés par des personnes morales, qui ont interpellé l’Etat. Les doléances portent sur la régularisation de situations administratives, les contrats et marchés, la justice et l’éducation. Comme dans les précédentes éditions, ce sont les litiges fonciers qui ont ravi la vedette parmi les interpellations. Sauf que cette fois-ci, les prédateurs fonciers, notamment les fonctionnaires confondus de spéculations sur ce registre devront désormais répondre de leurs actes. Car ils ne seront plus tolérés. Reste à souhaiter que cette belle recommandation soit traduite en acte concret. Le jury d’honneur, dont les membres sont choisis en reconnaissance de leurs qualités humaines, intellectuelles et d’intégrité avérée, était présidé par Pr Kagnoumé Jean bosco Konaré, historien et ancien député à l’Assemblée nationale du Mali,. À ses côtés, Kéita Aïda M’Bow ancienne ministre de l’Environnement et Mamadou Diamoutani étaient respectivement Rapporteur et Rapporteur adjoint, en plus de Daouda Tékété, journaliste –réalisateur à la retraite. Ousmane Tangara   Boîte de commentaires Facebook [...]
 L’administration du département de la Justice et des Droits de l’Homme vient d’être doublement honorée à travers son Secrétaire général, Boubacar Sidiki Diarrah et son Directeur des Finances et du Matériel, Moussa Kissima Traoré. Ces deux cadres émérites, acteurs majeurs de la réforme en cours dans cet important département de l’Etat sous la houlette du ministre Mamoudou Kassogué, viennent d’être élevés au Grade de Chevalier de l’Ordre national du Mali.  Le preux chevalier désignait le guerrier idéal au Moyen-âge. Il incarnait la bravoure, le courage, la sagesse et la vertu. Le terme tiré du latin prode (« utile ») désigne un homme digne de respect du fait de son courage, sa sagesse, sa loyauté, son sens de l’honneur. Le Grand Chancelier des Ordres nationaux, l’infatigable Général Sagafourou ne dit pas autre chose. Le Chevalier de l’Ordre National du Mali, explique-t-il, est le premier grade de la haute distinction honorifique malienne créée en 1963 pour récompenser les services exceptionnels et la fidélité envers la Nation. Il est décerné pour mettre en lumière des mérites d’hommes et de femmes qui œuvrent, souvent dans la discrétion, pour un service public plus performant.  C’est le cas du Secrétaire général et du Directeur des Finances et du Matériel du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Car au-delà de l’univers de la justice malienne, Boubacar Sidiki Diarrah et Moussa Kissima Traoré sont connus pour leur engagement sans réserve et leur professionnalisme. Depuis plusieurs années, ces deux cadres s’investissent à la réussite du renouveau de la justice malienne, un processus piloté de main de maître par le ministre Mamoudou Kassogué conformément aux instructions du président de la Transition. Leurs qualités managériales, mises en relief par leurs visions stratégiques et leur rigueur font d’eux des pièces maîtresses du renouveau en cours à la justice. Leur travail contribue notablement à renforcer la transparence attendue de l’appareil judiciaire, moderniser les outils de gestion et garantir une meilleure allocation des ressources destinées à la justice. Pour les récipiendaires, cette distinction honorifique constitue certes une marque de reconnaissance de leurs efforts, mais aussi et surtout un encouragement à persévérer vers davantage de résultats. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Apres le succès fulgurant des deux premières saisons, la Série Seko Boire Saison III reviens en force et sera projetée bientôt sur les écrans. Le lancement officiel des activités de la Saison III s’est déroulé ce samedi 16 décembre 2025 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), sous la présidence de M. Salia Mallé Chef de Cabinet du Ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme. Cet évènement culturel important a enregistré la présence M. Cheick Oumar Sissoko ancien ministre de la culture, des représentants de la commission culture du Conseil National de Transition (CNT), des acteurs culturels, des amoureux du 7eme art et plusieurs autres invités. Sur Financement du Fond d’Appui aux Moteurs de Changement (FAMOC) de l’Ambassade du Royaume du Danemark, Kora Fims s’engage pour le démarrage des activités de la saison III de la série télévisée « les aventures de Séko Boiré » tant attendue par les amoureux du 7eme art. Contrairement aux deux premières saisons, cette saison III met en exergue un face à face politique entre Seko Boiré et Mamourou Diallo, qui réveille de veilles blessures mêlant drame, humour rivalité amour et quête de dignité, dans un contexte rural profondément ancré dans les réalités sociales. Après 20 ans de recherche infructueuse pour retrouver son épouse Messitan , Seko Boiré revient finalement au village de Dieguena à la demande du chef de village. Cependant, contre toute attente il se trouve engagé dans la préparation des élections communales en tant que directeur de campagne de Baro Dembélé sa belle-sœur, choisie par le village pour devenir la première maire de la nouvelle commune de Diéguena. Dans cette Saison III , Seko Boiré doit affronter un redoutable adversaire Mamourou Diallo l’homme qui a autrefois détourné Messitan l’épouse de Seko. Ce face à face politique réveille de veilles blessures, mêlant drame, humour rivalité amour et quête de dignité, dans un contexte rural profondément ancré dans les réalités sociales Seko Boiré est une série télévisée à la fois humaine, forte, douloureuse et drôle, centrée sur le conflit entre trois personnages principaux : Seko Boiré un homme simple et profondément amoureux, Messitan son épouse qu’il aime passionnément et Mamourou Diallo un citadin avec qui Messitan figue vers la ville. Cette troisième saison de Séko Boire composée de 12 épisodes de 26 minutes chacune se caractérise par des intrigues plus profondes et mieux structurées, est-ce que Séko va-t-il mettre enfin la main sur MESSITAN ? Elle se distingue également par la pertinence des thématiques d’actualité abordées sur le renforcement de la cohésion sociale et le vivre ensemble. Enfin, cette nouvelle série sera une véritable alchimie de la qualité technique rehaussée et de la participation de la nouvelle génération du Cinéma Malien comme Alima TOGOLA, Viviane SIDIBE, Boudjoun etc. Dans son allocution M. Salia Mallé Chef de Cabinet du Ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme ,la série télévisée Seko Boiré n’est pas une simple production cinématographique c’est un tableau, c’est une peinture, un panorama de la société malienne dans toutes ses dimensions. Il a par ailleurs remercié l’acteur principal de la série M. Habib Dembélé dit Guimba, pour toutes actions en faveur du développement de la culture malienne. Quant à M. Habib Dembélé, parrain du mois de décembre, acteur principal de la série la voix étreinte par l’émotion s’est réjoui, de la forte mobilisation des acteurs culturels. Selon lui le projet Seko Boiré allait mourir, cependant grâce au courage et à l’engagement de M. Cheick Oumar Sissoko ancien ministre de la culture et cinéaste, cette saison III est devenue une réalité au grand bonheur des amoureux du 7eme art. Dans son adresse, la directrice administrative de Kora Film, coordinatrice du projet Mme Kanouté Neissa Coulibaly, elle a souligné que la série Seko Boiré est devenue, au fil des années, un véritable patrimoine audiovisuel pour notre pays et pour l’Afrique francophone et cette série avait quelque chose d’unique, à savoir une histoire profondément enracinée dans nos réalités sociales, des valeurs de paix, de cohésion et de vivre ensemble et une vision artistique, qui met en lumière le talent des acteurs locaux maliens de diverses générations. Et d’ajouter que « Le succès de Séko Boire est le succès de tous. C’est le succès d’une vision partagée, d’un travail d’équipe et d’un engagement collectif. En lançant cette saison III, nous faisons un pas de plus vers l’excellence, vers l’innovation, et vers la consolidation de l’industrie audiovisuelle malienne » Elle a par ailleurs précisé que l’accompagnement du (FAMOC) a été essentiel pour permettre à Séko Boire de continuer son aventure et de franchir une nouvelle étape à savoir la qualité technique de la production et la participation des acteurs et comédiens de générations diverses. Au nom du Fonds d’Appui aux Moteurs de Changement (FAMOC) M. Seydina Cissé a présenté en profondeur le projet FAMOC tout en soulignant , que la culture est un moteur de changement. A noter que lors de ce lancement le public a eu droit à un avant-gout de la Saison III de Seko Boiré Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce samedi 13 décembre 2025, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Mamoudou Kassogué, a procédé au lancement officiel de la deuxième phase du concours de recrutement des auditeurs de justice, au centre unique de la Faculté de droit privée (FDPRI). Ils sont 396 candidats sur 7812 candidats à avoir franchi avec succès la première phase du concours et à prendre part à cette seconde étape décisive, au terme de laquelle 140 auditeurs de justice seront retenus et répartis comme entre 110 pour l’ordre judiciaire et 30 pour l’ordre administratif. Ce concours s’inscrit dans la dynamique de renforcement des ressources humaines de la justice, en vue d’améliorer le fonctionnement de l’appareil judiciaire et de consolider l’État de droit au Mali. Au centre unique de la Faculté de droit privée (FDPRI), le garde des sceaux M. Mamoudou Kassogué a ouvert l’enveloppe de l’épreuve de culture générale, dont le sujet portait sur le thème de la corruption, une problématique majeure au cœur des réformes engagées dans le secteur judiciaire. Selon les organisateurs de cette deuxième phase du concours de recrutement des auditeurs de justice, le choix de cette thématique sur la corruption, traduit la volonté des autorités de recruter des magistrats moralement intègres et techniquement compétents, conscients des enjeux éthiques et institutionnels auxquels la justice malienne est confrontée. Dans son adresse aux candidats le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux M. Mamoudou Kassogué a tenu à les rassurer quant à la transparence, l’équité et la fiabilité du processus de recrutement. Il a par ailleurs souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises afin de garantir un concours crédible, fondé exclusivement sur le mérite et la compétence. A noter que pour cette deuxième phase de ce concours de recrutement des auditeurs de justice, la surveillance a été renforcée par des surveillants supplémentaires chargés eux à leur tour de surveiller les surveillants ordinaires en plus des agents de forces de l’ordre postés au niveau des fenêtres. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Après les généraux Abass Dembélé, Nema Sagara et plusieurs autres officiers récemment radiés des Forces de défense et de sécurité pour des faits liés à des tentatives de déstabilisation, un autre officier supérieur de l’armée malienne est radié. Il s’agit du Colonel Alpha Yaya Sangaré, jusque-là en service à la Direction générale de la Gendarmerie nationale. Selon le Journal officiel publié le 12 décembre 2025, le Colonel Alpha Yaya Sangaré a été radié des effectifs des Forces Armées et de Sécurité, par mesure disciplinaire, avec effet immédiat à compter de cette même date. Si les motifs exacts de cette radiation demeurent officiellement peu détaillés, de nombreuses sources évoquent un lien direct avec la publication de son ouvrage controversé intitulé « Les défis du terrorisme en Afrique », un livre qui lui aurait valu, auparavant, un mandat de dépôt. Dans cet ouvrage, l’auteur prétend livrer une analyse approfondie de la menace terroriste sur le continent africain, avec un accent particulier sur le cas du Mali. Selon le résumé de l’œuvre, le Colonel Sangaré y examine les dispositifs de lutte existants aux niveaux national, régional et continental, avant de proposer des pistes de réflexion destinées à renforcer leur efficacité et leur opérationnalité. Le lancement officiel du livre avait d’ailleurs enregistré la présence de hautes autorités, notamment le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale, le Général Abdoulaye Maïga, ce qui avait conféré à l’événement une certaine solennité et une apparente reconnaissance institutionnelle. Toutefois, après examen approfondi, il est apparu que l’ouvrage contiendrait des informations jugées erronées, sensibles, voire préjudiciables à l’image et au fonctionnement des Forces armées maliennes (FAMa). Des éléments qui auraient été considérés comme incompatibles avec le devoir de réserve et les obligations de loyauté inhérentes au statut militaire. Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) confirment, une fois de plus, leur montée en puissance sur le terrain. Selon un communiqué publié ce jour par l’État major général des armées, fu 12 au 14 décembre 2025, une série d’opérations offensives, appuyées par un renseignement précis et des moyens aériens efficaces, a permis de porter des coups sévères aux groupes armés terroristes dans plusieurs régions du pays. Le 12 décembre 2025, au sud de la localité de Léré, dans la région de Tombouctou, les FAMa ont conduit une mission de reconnaissance offensive couronnée de succès. Trois guetteurs terroristes ont été neutralisés et du matériel récupéré, réduisant ainsi la capacité de surveillance et d’alerte des groupes armés dans cette zone stratégique. Le lendemain, le 13 décembre, des vecteurs aériens des FAMa ont repéré des terroristes circulant à moto au nord de Kékoro, dans la région de Bougouni. Après un suivi minutieux, les cibles ont été frappées avec précision, aboutissant à leur neutralisation. Une action qui illustre la supériorité informationnelle et opérationnelle acquise par l’armée malienne. Le 14 décembre 2025 marque une étape majeure de cette séquence opérationnelle. Sur la base de renseignements fiables et d’une surveillance ciblée, les FAMa ont détruit quatre bases terroristes dans la région de Nioro. l’État Major Général cité une base à Dioka, au nord-est de Sandaré ; deux bases au nord de Lakamané et une base à l’ouest de Sandaré. Le même jour, des frappes aériennes ont également visé des regroupements terroristes au nord et au nord-est de la ville de Sikasso, détruisant trois cibles supplémentaires et désorganisant davantage les réseaux ennemis. Face à ces succès, le Chef d’État-Major Général des Armées a félicité les FAMa pour la réussite exemplaire de ces opérations. Il a surtout réaffirmé la détermination sans faille des Forces Armées Maliennes à poursuivre la lutte contre le terrorisme sur toute l’étendue du territoire national. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Au rythme du « Takamba » et dans un environnement exceptionnellement tombouctien, la Délégation de l’union européenne a organisé dans un cadre d’échange à l’honneur de ses partenaires et associations de la localité. Se projeter sur l’avenir de Tombouctou était le thème principal de cette rencontre qui a réuni de ressortissants de Tombouctou et des diplomates de plusieurs pays ce vendredi 12 Décembre 2025 à la résidence de l’Union européenne sise à Badalabougou. Tombouctou se fait marquer par sa résilience, sa connaissance et son unité, malgré le contexte difficile que le pays traverse. L’Union européenne a convié les ressortissants et acteurs clés de la localité pour qu’ils se prononcent sur son futur. Le témoignage des associations et leaders de Tombouctou La délégation de l’Association des ressortissants et sympathisants pour le développement du cercle de Tombouctou (ARDCT) conduite par son deuxième secrétaire exécutif Maouloud Ben Kattra a pour l’occasion porté la voix de la localité, rappelant son engagement constant depuis sa création à accompagner les populations à travers des actions concrètes, durables et porteuses d’espoir. M Mohamed Ibrahim CISSÉ, le représentant du directeur du festival du vivre ensemble a situé le contexte dans lequel l’événement a vu le jour. Il a mis l’accent sur l’Art culinaire de Tombouctou et le concept TOMBOUCTOU Idje qui signifie l’enfant qui incarne des valeurs ancestrales et traditionnelles de Tombouctou et que l’enfant porte la chemise de l’éducation familiale. Dr Abdel Kader HAIDAIRA, le directeur de l’ONG Savama a évoqué une histoire de la tolérance des érudits et l’unité des tombouctiens. Les témoignages ont également mis en lumière l’importance de la cohésion sociale, de la solidarité et du vivre-ensemble comme fondements d’un développement harmonieux tels que le partenariat du Festival Vivre Ensemble, de l’ARDCT et d’autres associations et organisations qui ont priorisé l’unité à Tombouctou. Des perspectives de collaboration pour la région Dans le cadre des futures collaborations entre l’UE et ses partenaires de Tombouctou Mme Bettina, la chargé d’affaires a souligné : « Investir dans l’éducation, dans la mémoire des manuscrits, dans l’accès à l’information, c’est préparer une ville qui inspire les générations à venir. L’Union européenne restera un partenaire engagé pour accompagner cette vision. Nous continuerons à soutenir notamment : l’accès à l’éducation, la sauvegarde du patrimoine culturel, la relance économique locale, la cohésion sociale et la paix, la résilience des populations les plus vulnérables. »     Une attention particulière a été accordée à la place des femmes, des jeunes et des enfants, avec un rappel des actions menées en faveur de leur autonomisation et de leur épanouissement. Des messages de reconnaissance ont été adressés aux partenaires qui œuvrent aux côtés de l’ARDCT pour la valorisation de Tombouctou, de sa culture et de son potentiel humain. La soirée s’est conclue dans une ambiance conviviale autour d’un dîner aux saveurs typiquement tombouctiennes. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Avec l’appui financier de la coopération Suisse, le NIMD a ouvert l’Ecole des Elues pour 105 jeunes femmes des localités de Mopti, Tombouctou, Ségou, Koutiala et le district de Bamako. Pour clore cette phase du projet, les bénéficiaires et l’équipe du NIMD se sont réunis à l’hôtel Maeva Palace du 12 au 13 Décembre 2025 autour du thème : « Leadership et citoyenneté au féminin : bâtir une société inclusive et paisible ». Un mémorandum est élaboré à l’issu de ces deux jours d’activités pour permettre aux acteurs de mener à bien leurs missions. Le leadership féminin, l’histoire de la lutte des femmes, l’éducation aux médias, les techniques de négociation, l’entrepreneuriat, le dialogue et le plaidoyer entre autres sont les modules d’échange de l’Ecole des Elues. « L’École des Élues vise à contribuer à l’amélioration de la participation stratégique des femmes à la gouvernance publique communautaire, communale et régionale », a expliqué la Directrice Pays du NIMD Mme Célia D’Almeida. Selon elle, ce projet de renforcement du leadership féminin dans la gouvernance publique au Mali a pour objectif de préparer des jeunes filles et femmes leaders, construire une communauté de jeunes filles et femmes porteuses d’entraide et d’initiatives innovantes. Celà, pour augmenter sensiblement leur participation dans la vie de leurs localités de vie, voire au-delà. Un accompagnement post-formation des jeunes femmes leaders Pour encourager les femmes à devenir des actrices du changement, de contribuer à la consolidation de la gouvernance et dans la gestion des affaires publiques, l’académie continue. Après la formation, le NIMD s’engage à accompagner les leaders à travers des activités de coaching pour la réalisation de leurs initiatives communautaires, sociales et économiques. « Des appuis techniques et matériels ainsi que du mentorat par leurs aînées -entrepreneures reconnues- sont offerts aux porteuses d’initiatives d’activités économiques » a précisé la directrice Pays du NIMD. Ce qu’il faut retenir du mémorandum Une bénéficiaire de Tombouctou a fait la lecture du mémorandum qui regroupe non seulement des défis à propos des recommandations et aussi des pistes d’actions dans divers domaines de la vie publique sur des questions spécifiques. Des défis ont été retenues tels que le stéréotype de genre ; la non application et la violation des textes favorables aux engagements du statut des femmes. S’y ajoutent la difficulté à consolider à la fois l’engagement socio professionnel et la vie professionnelle et la vie professionnelle. En termes d’actions de plaidoyer, on note la création des cadres de collaboration avec les affaires d’influence créer un réseau de plaidoyer ; l’identification et implication des leaders pour la vulgarisation des textes portant participation des femmes à la gestion publique ; l’encouragement du leadership entre les femmes et leurs pairs masculins. D’autres défis et actions de plaidoyer ont été cités afin de bâtir une société inclusive et paisible. Kada Tandina  Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le terrain feu Chaba de Lafiabougou a vibré comme rarement, ce samedi 13 décembre 2025. Noir de monde, l’enceinte sportive a servi de cadre à une finale palpitante de la 7e édition de la Coupe Khasso de Bamako, une rencontre âprement disputée entre l’AS Khasso et l’AS Benkadi, conclue aux tirs au but (4-3) après un match riche en intensité et en occasions. Au terme de cette confrontation haletante, l’AS Khasso de Bamako s’est adjugé le trophée, sous les applaudissements nourris d’un public conquis, dans une atmosphère marquée par la discipline, le fair-play et la communion communautaire. Présidée par le parrain, l’honorable Colonel Bilaly Keïta, aux côtés de la marraine, Mme Tall Colonel Maimouna Diarra, la finale s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, dont le Professeur Ingénieur Dialla Konaté, le Makan Moussa Sissoko, la chefferie de Lafiabougou et les responsables associatifs Khasso. Les prestations artistiques et culturelles, suivies de la remise d’attestations de reconnaissance, ont donné à l’événement une dimension festive et identitaire, renforçant l’esprit de fraternité qui a prévalu tout au long de la compétition. Le satisfécit du Professeur Ingénieur Dialla Konaté Visiblement satisfait, le Professeur Ingénieur Dialla Konaté, consultant minier et membre de l’association Khasso Keno, n’a pas caché son enthousiasme face à la réussite de cette 7e édition. « C’était une très belle fête. Le match a été joué à fond jusqu’au bout, dans la discipline et le fair-play. C’est ce que j’ai beaucoup apprécié. Je prie le bon Dieu pour que les prochaines éditions connaissent le même succès », a-t-il déclaré. Invité fidèle de la Coupe Khasso depuis plusieurs années, le Pr Konaté a salué la qualité de l’organisation, la mobilisation exceptionnelle et surtout l’esprit sportif qui a caractérisé les deux finalistes. Pour le Professeur Ingénieur Dialla Konaté, la Coupe Khasso va bien au-delà du sport. Elle constitue un vecteur de rassemblement, un cadre de revitalisation identitaire et de consolidation du lien communautaire. « L’objectif est de faire renaître le Khasso partout où nous sommes. Ces rencontres permettent aux associations et aux ressortissants de se retrouver et de maintenir vivante notre communauté dans toute sa splendeur », a-t-il souligné. S’adressant à la jeunesse, il l’a exhortée à pérenniser cet esprit de fraternité, tout en invitant à la prière pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister à cette édition. Profitant de cette tribune, le Professeur Ingénieur Dialla Konaté a formulé un vœu solennel pour le Mali, qui traverse une période difficile. « Je prie pour un Mali uni, apaisé et prospère », a-t-il conclu. Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 10 décembre 2005 la salle des réunions de L’École Supérieure de Technologie de Management (ESTM) a servi de lieu et cadre pour la mémorable cérémonie de bienvenue de nos nouveaux étudiants. Sous la présidence inspirante de notre Directeur Général, M. Athioumane N’DIAYE, ce moment fort en émotions a marqué le début d’une belle aventure académique. Au cours de cette cérémonie, M. N’DIAYE a partagé l’historique riche et dynamique de l’ESTM, invitant chaque étudiant à s’imprégner de notre culture institutionnelle. Avec passion, il a donné des conseils précieux aux futurs diplômés sur la manière de profiter au maximum de leur parcours, en abordant les différentes filières et départements offerts par notre institution ainsi que les nombreuses opportunités professionnelles qui en découlent. La séance de questions-réponses a également été très interactive, permettant aux nouveaux arrivants de poser leurs interrogations et d’obtenir des éclaircissements sur leur avenir à l’ESTM. La cérémonie s’est conclue de manière conviviale autour d’un cocktail, où les étudiants ont eu l’occasion d’échanger et de tisser des liens avec leurs camarades et le corps professoral dans une ambiance chaleureuse et accueillante. C/C ESTM Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans  un communiqué publié le 10 décembre 2025, le Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de Corps d’Armée Ismaël WAGUE déplorait la détérioration du climat délétère entre M. Abdoul Majid AG MOHAMED AHMED dit Nasser et M. Mohamed Ousmane AG MOHAMEDOUN, tous deux chefs de communautés engagés pour la paix et le soutien à la Transition, deux Chef de communautés qui se lançait des piques. Dans sa correspondance, le ministre annonçait la suspension jusqu’à nouvel ordre de ces deux chefs communautaires de toutes les activités du son département en charge de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale. Heureusement selon la cellule de communication du département, les deux responsables semblent enterrer la hache de guerre. Comme en témoigne leur passage ce jeudi 11 décembre 2025 chez le Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de Corps d’Armée Ismaël WAGUE. Après ces premiers entretiens individuels, le ministre a reçu les deux personnalités ce vendredi 12 décembre 2025 pour une séance de dialogue direct. Boîte de commentaires Facebook [...]
La 11ᵉ édition du très attendu Festival Dibi se tiendra du 18 décembre 2025 au 4 janvier 2026 sur la Place du Cinquantenaire, sous le haut parrainage du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta. À quelques jours de son lancement, la commission d’organisation a animé une conférence de presse, ce mercredi, dans les locaux du ministère de l’Élevage et de la Pêche, afin de dévoiler les grandes lignes de cet événement devenu un incontournable du calendrier culturel et gastronomique malien. Représentant le ministre de l’Élevage, le Secrétaire général Mady Maténé Keïta a salué l’esprit du festival, en parfaite adéquation avec la vision du département et de la Transition. Selon lui, le Festival Dibi s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale de valorisation de la filière bétail-viande, un secteur clé de l’économie malienne. Il a notamment apprécié l’initiative qui un espace innovant. Lequel donne une visibilité exceptionnelle aux acteurs du secteur. Une opportunité que partagent les dibitiers eux-mêmes. « C’est une aubaine pour nous. Le festival contribue réellement à notre promotion », a affirmé Sékou Drabo, représentant des professionnels de la grillade. Même son de cloche chez le président de l’interprofession bétail-viande, Mamadou Diallo, qui a félicité l’initiative, en soulignant la valeur ajoutée d’un tel rendez-vous. « Nous en sommes très fiers. Le Festival Dibi nous valorise », a-t-il déclaré, avant d’insister sur la nécessité de labelliser la filière viande, pour renforcer sa compétitivité. Pour Aminata Bocoum, promotrice du festival et présidente d’Influence Group, le Festival du Dibi n’est plus seulement un événement culinaire. « Depuis plus de dix ans, il s’impose comme le premier festival gastronomique du Mali et une référence culturelle en Afrique de l’Ouest », a-t-elle rappelé. Symbole de cohésion sociale, de rayonnement culturel et de dynamisme économique, elle soutient que le festival s’est forgé une identité forte, portée par un Mali qui reste debout, créatif et résilient. Selon la promotrice, l’édition à venir s’annonce comme la plus ambitieuse jamais organisée avec 18 jours d’activités non-stop, ouvertes 24h/24 ; un espace réaménagé pour accueillir davantage de festivaliers ; une Fan Zone CAN installée durant toute la durée de l’événement. S’y ajoutent une programmation culturelle enrichie et une ouverture sur la sous-région, avec le Burkina Faso comme pays invité d’honneur. Et la promotrice d’ajouter que le parrainage du Président Assimi Goïta donne une particularité de l’événement. « Il renforce la crédibilité du festival et confirme l’importance de la gastronomie dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale », a-t-elle souligné. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Au Mali, durant le premier trimestre 2025 le solde commercial s’est amélioré, réduisant le déficit de 528,109 milliards de FCFA au quatrième trimestre 2024 à 332,279 milliards. Cela se traduit par une meilleure performance des exportations par rapport aux importations. Cela est dû au taux de couverture des importations par les exportations qui est passé de 44 % à 61 %. Baisse des importations Au premier trimestre 2025, les importations ont enregistré une baisse de 9,2%. Elles s’élèvent à 858,2 milliards de FCFA contre à 944,9 milliards de FCFA au quatrième trimestre 2024. Ce recule se traduit par une baisse des importations des denrées de première nécessité, notamment les céréales et préparations à base de céréales qui ont chuté de 22,2%. Toutefois les importations de Sucres, préparations à base de sucre et miel ont augmenté de 13,9% au cours de la meme période. Les principales catégories de produits importés en valeur selon les divisions de l’OMC sont les suivantes : les Combustibles et produits des industries extractives, qui représentent 39,6% du total des importations, suivis par les Machines et matériel de transport avec 22,5% et les Produits agricoles avec 12,7%. Les principaux pays fournisseurs du Mali au cours du premier trimestre 2025 sont : le Sénégal (212,7 milliards de FCFA), la Côte d’Ivoire (212,5 milliards de FCFA), la Chine (166,3 milliards de FCFA) et la France (39,0 milliards de FCFA). Hausse des Exportations Les exportations quant à elles ont connu une hausse de 26,2 % durant le premier trimestre 2025. La valeur totale des exportations s’élève à 525,9 milliards de FCFA contre 416,7 milliards au quatrième trimestre 2024. L’Or à usage non monétaire avec 82,9% constitue domine largement le classement des produits exportés par notre pays. Il est suivi des Animaux vivants autres (7,0%), des Graines et fruits oléagineux (1,3%), des Matières brutes d’origine animale ou végétale (1,2%), des Légumes et fruits (1,1%) et enfin du Fer et acier (0,9%).  L’Afrique du Sud avec 336,9 milliards de FCFA, suivie de l’Australie (82,8 milliards de FCFA), de la Côte d’Ivoire (22, 6 milliards de FCFA) et du Sénégal (15,6 milliards de FCFA) sont respectivement les premiers principaux pays clients du Mali au premier trimestre 2025. Source: INSAT Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 10 Décembre qui marque la journée des droits de l’homme met fin aux 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), la rubrique Femme de Mali24 a rencontré à cette occasion Mme Assitan Traoré, Contrôleur Principal de Police, une pionnière dans la protection des populations vulnérables. Responsable du Centre Djiguiya – One Stop Center de la Police Nationale du Mali, elle mène au quotidien des actions pour la défense des droits humains, la lutte contre les VBG, la lutte contre la consommation de drogues entre autres. Juriste de formation et spécialiste des questions de genre, Mme Assitan Traoré est un haut cadre de la Police Nationale du Mali. Après son baccalauréat en Sciences Humaines au Lycée Mabilé, elle consacre ses études universitaires en droit privé couronnées par une maîtrise et un Master 2 en Genre et Développement obtenu à la Faculté des Sciences Administratives et Politiques de Bamako. De femme de droit à policière, passage remarquée à l’OCS La jeune Commissaire de Police débute sa carrière en tant Chef de la Voie Publique au Commissariat de police du 2ᵉ Arrondissement de Bamako. Elle développe ainsi une maîtrise fine des enjeux de terrain, qui marquera durablement sa trajectoire professionnelle. Femme de principe et de rigueur, Mme Assitan Traoré gravit rapidement les échelons grâce à son sens du devoir et son aptitude à diriger. Elle est ainsi plongée au cœur des réalités sociales urbaines : accidents, violences, conflits, sécurité quotidienne. Par la suite, la Compol Assitan Traoré rejoint l’Office Central des Stupéfiants (OCS), où elle a occupé des postes stratégiques entre 2011 et 2018 : Chef de Groupe d’Intervention, Chef d’Antenne Rive Gauche, puis Chef de la Section Prévention, Communication et Sensibilisation. Dans ses missions, elle a mené des opérations contre le narcotrafic, le démantèlement des réseaux criminels, la sensibilisation de la population sur les dangers de la drogue et la formation des acteurs publics. Son passage à l’OCS lui permettra d’avoir une vision globale du lien entre criminalité, vulnérabilité sociale, consommation de stupéfiants et violences faites aux femmes et aux filles. Centre Djiguiya – One Stop Center, un pas dans l’enseignement En 2019, elle devient la Responsable du Centre Djiguiya – One Stop Center, une structure unique dédiée à la prise en charge intégrée des victimes de violences basées sur le genre. Sous sa direction, le centre offre un accompagnement complet : assistance médicale, soutien psychologique, protection sécuritaire, aide juridique, médiation familiale et programmes de réinsertion socio-économique. « Pour moi, ce travail est une mission de vie : redonner dignité, sécurité et espoir à celles et ceux qui ont subi l’injustice. » a-t-elle témoigné. Elle marque les esprits et s’impose comme une figure emblématique de la lutte contre les VBG. Chaque étape la pousse davantage à épouser ses convictions. Une expérience riche à travers ses activités, Mme Assitan Traoré intervient comme instructrice temporaire à l’École Nationale de Police et l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye de Bamako. Elle forme ainsi les nouvelles générations civiles et policières aux enjeux des violences basées sur le genre, l’éthique policière et de la lutte contre la drogue. Formatrice passionnée et militante du changement social, elle est l’incarnation d’une nouvelle génération de femmes policières : compétentes, influentes et déterminées à bâtir un Mali plus juste et plus sûr pour tous. Un combat acharné pour les femmes survivantes Devenue aujourd’hui une voix forte pour toutes les femmes victimes de VBG, la brave policière œuvre pour briser le silence autour des violences mais aussi pour améliorer la prise en charge des survivantes et inscrire la question du genre au cœur des politiques sécuritaires. Le Centre DJIGUIYA One Stop Center de la Police de sa création en 2018 à nos jours a accompagné plus de 300 cas de VBG de toutes les catégories confondues. En partenariat avec d’autres structures telles que WILDAF, APDF, CLINIQUE DEMESS0, AVOCAT SANS FRONTIERE etc., le centre apporte une assistance psychosociale, médicale, sécuritaire, juridique et judiciaire. En plus de l’assistance, il a également permis la réinsertion et l’insertion de plus de 100 survivantes dans des Activités Génératrices de Revenus telles que (la saponification, la transformation agro-alimentaire et la cuisine), la médiation sociale. Après toutes les actions du centre, des manquements se font sentir entre autres : l’insuffisance d’équipements médicaux, de fonds d’aide juridique et judiciaire, de fonds alimentaire pour les survivantes hébergées et de visibilité. Des défis et convictions fortes « Je me distingue par mes convictions fortes : la nécessité de renforcer la présence des femmes dans la Police Nationale, l’importance de la prévention dans la lutte contre les VBG, et l’urgence de développer une police de proximité plus empathique et plus proche des citoyens», a-t-elle souligné. Comme conseils pour réduire les VBG, Mme Assitan Traoré demandent aux couples de communiquer, de se considérer comme des partenaires et non comme des ennemis. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali adopté sa toute première Charte Nationale pour la Paix et la Réconciliation. Pendant ce temps, deux figures communautaires du Nord, longtemps présentées comme des relais essentiels du vivre-ensemble, se lancent dans des positions contraires à la paix. Dans un communiqué publié ce lundi, le Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a exprimé son indignation et son amertume face aux échanges « inamicaux, voire insultants » entre Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun et Abdoul Majid Ag Mohamed Ahmed, dit Nasser Ansary. Ces personnalités, pourtant reconnues pour leur engagement à soutenir la transition, se livrent depuis quelques jours à une bataille de communiqués à forte teneur conflictuelle. À peine la Charte pour la Paix adoptée, un document censé ouvrir une nouvelle ère de dialogue sincère entre les communautés, ces passes d’armes détonnent. Pour le ministre, cette attitude « n’honore ni les communautés qu’ils représentent, encore moins le pays tout entier ». Ainsi, le Ministre annonce la suspension immédiate de toute collaboration avec les deux chefs de communautés, ainsi qu’avec leurs représentants au sein même des structures du ministère. Une mesure rare, mais révélatrice de la volonté du gouvernement de préserver l’intégrité du processus de réconciliation. Le Ministre rappelle enfin que les légitimités traditionnelles, reconnues et magnifiées par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, portent une responsabilité particulière, celle d’être des bâtisseurs de paix, pas des vecteurs de division. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
La compagnie aérienne Corsair a organisé une cérémonie de remise de 600 kits complets de dialyse d’une valeur de 20 millions de FCFA destinés à trois centres de dialyse du District de Bamako. Une action qui vise à soutenir les patients dialysés. L’évènement s’est tenu sous la présidence du Ministère de la Santé et du Développement Social ce mardi 09 décembre 2025 au centre de référence de la commune 5 du Quartier Mali. Un don entièrement financé par Corsair. « Nous savons que la maladie rénale bouleverse la vie sociale, professionnelle et émotionnelle des patients mais nous savons aussi qu’avec une prise en charge adéquate, le malade peut retrouver une vie active, digne et autonome », a souligné M. Oumar Kouyaté, Représentant de Corsair au Mali. Opérant au Mali depuis plusieurs années, la compagnie française Corsair prouve à travers cette action que la compagnie collabore également sur le plan humanitaire et social. « Ces 600 kits de dialyse sont une contribution concrète pour soutenir les patients et soulager les familles. L’année dernière, Corsair avait déjà apporté son soutien aux populations vulnérables en remettant des dons à 200 familles sinistrées suite aux inondations au Mali. Nous sommes fiers de pouvoir soutenir les initiatives menées par les autorités maliennes pour renforcer l’accès aux soins vitaux » a expliqué M. Gilles Marigliano, Directeur Commercial Afrique de Corsair. Un geste salué par le Ministère de la santé et du développement. « La dialyse, loin d’être un luxe, est une nécessité absolue. Assurer la continuité et la qualité de ce traitement est une priorité sanitaire et humaine pour notre Gouvernement. Cette réception est la preuve que, face à l’ampleur des défis, la coopération reste notre meilleure arme. Votre geste est plus qu’un don, c’est un acte de foi dans notre système de santé et une marque d’amitié inestimable. » a déclaré M Bouyagui Traoré, conseiller technique. Un ouf de soulagement pour les malades souffrant d’insuffisance rénale, l’association des dialysés au Mali a salué ce geste qui leur permettent de sauver des vies. Il faut noter que les kits seront remis aux centres de dialyse du CSRéf de Lafiabougou (Commune IV), du CSRéf du Quartier-Mali (Commune VI), ainsi qu’au Centre de dialyse du Génie militaire. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
La propagation des fausses informations et les discours de haine, constituent de nos jours de véritables menaces pour la paix et la cohésion sociale. La vérification rigoureuse des informations avant toutes diffusions, s’impose aujourd’hui comme une nécessité absolue pour tout bon journaliste professionnel. C’est dans cette dynamique que le site d’information privé le JALON.com avec le soutien financier du Fonds, d’Appui aux Moteurs du Changement (FAMOC) a lancé, ce jeudi 11 décembre 2025, une session de renforcement des capacités des animateurs de Radio de Bamako, Sikasso, Ségou et Mopti sur les techniques de vérification des faits (Fact- Checking). Ce cadre de rencontre, d’échange et de partage d’expériences à l’intention des animateurs radios de Bamako et de l’intérieur s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Kunafoni SANUMA ». En effet, l’atelier vise à renforcer la capacité des participants sur les techniques de vérification des informations douteuses, en vue de produire et de diffuser des contenus vérifiés et fiables, garant d’une paix durable et d’une gouvernance au service de la population. Durant quatre jours, les participants venus de Bamako et de l’intérieur seront initiés aux techniques de vérifications des faits (Fact-Checking), les accompagner à l’implication de la communauté dans la consolidation de la paix, la bonne gouvernance à travers la distribution d’information vérifiées, crédibles et fiables. Ils seront aussi outillés sur la signification des termes : Fake news, désinformation, mal information désordre informationnel, la typologie (catégorie) des fausses informations, les conséquences des fausses informations sur la paix et la cohésion sociale etc. Selon M. Sidi DAO coordinateur du projet « Kunafoni SANUMA » à travers cette initiative, il s’agit de contribuer à une participation active de la jeunesse dans l’espace civique au Mali. Et ces échanges selon lui, sont aussi un rendez-vous du donner et du recevoir qui s’inscrivent en droite ligne du combat contre la propagation des fausses informations et les discours de haine qui constituent de véritables menaces pour la paix et la cohésion sociale. Il a par ailleurs exhorté les participants à plus de patience et d’assiduité pour pouvoir assimiler les modules qui seront dispensées afin de pouvoir les mettre en pratique dans les différentes rédactions. Celà pour lutter contre les fausses informations qui induisent la population dans l’erreur et sont souvent source de tension entre communauté, toute chose qui fragilise la cohésion sociale, le vivre ensemble gage de paix et de développement. A noter que les travaux prennent fin ce dimanche 14 décembre 2025 Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 10 décembre 2025, le Conseil Communal de la Jeunesse de la Commune VI a organisé, devant la mairie de Sogoniko, une cérémonie de reconnaissance destinée à honorer celles et ceux qui ont fait preuve d’un engagement exceptionnel durant la récente crise des hydrocarbures. Parmi les récipiendaires figure M. Sinaly N’Tji Coulibaly, gérant de la station Sotraka SA de Missabougou 2. Alors que les files d’attente s’allongeaient et que l’inquiétude gagnait les populations, Sinaly N’Tji Coulibaly s’est illustré par une disponibilité rare et un sens élevé du devoir. Sous l’impulsion du PDG de Sotraka SA, M. Dondon Daou, lui-même élevé au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali pour sa contribution remarquable à la gestion de cette crise, le gérant de la station de Missabougou 2 a été un maillon indispensable de l’effort collectif. Entre gestion minutieuse des flux, apaisement des tensions, organisation rigoureuse et présence permanente sur le terrain, Sinaly Coulibaly a incarné le visage d’un service public de proximité, humain et résilient. Au four et au moulin pendant des jours Selon de nombreux témoignages, il n’a compté ni ses heures ni ses forces. Des journées interminables, des nuits blanches répétées, une implication totale. Il se serait tenu debout, infatigable, animé par une conviction : aucun sacrifice n’est de trop lorsque la Nation traverse une épreuve orchestrée de l’extérieur. Sur place, il n’était pas seulement un gérant : il était un repère. Un soutien moral pour des usagers souvent anxieux. « Notre souhait n’est pas que cette situation perdure… Mais rassurez-vous : vous serez servis, même s’il nous faut passer des jours sans manger ni dormir », confiait-il à ceux qui patientaient sous le soleil ou dans la fraîcheur du soir. Un hommage mérité En décernant une attestation de reconnaissance à Sinaly N’Tji Coulibaly, les jeunes de la Commune VI célèbrent bien plus qu’un simple agent de station-service. Ils rendent hommage à un homme dont l’abnégation a contribué à maintenir la sérénité dans un moment critique, tout en consolidant la réputation de Sotraka SA comme une entreprise citoyenne, proche des populations et engagée pour le Mali. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye MAIGA a bouclé ce mercredi 10 décembre 2025 une visite d’amitié et de travail de 48 heures en Guinée. Ce déplacement du Chef du gouvernement qui était accompagné par quatre membres du Gouvernement (Défense et anciens combattants ; Economie et Fiances ; Transports et Infrastructures et Elevage et Pêche)a permis d’échanger avec la partie guinéenne sur la coopération bilatérale. Avant de quitter Conakry, le Premier ministre a été reçu en audience par le Président de la République de Guinée, le Général d’Armée Mamadi DOUMBOUYA. Le Premier ministre était porteur d’un message du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOITA à son frère et ami. Le Général de Division Abdoulaye MAIGA en a profité pour remercier la Guinée au nom du Chef de l’Etat pour son soutien constant au Mali. Pour sa part, le Président Guinéen a réaffirmé la disponibilité de son pays à coopérer avec le Mali. Le Mali et la Guinée étant « les deux poumons d’un même corps ». A son retour à Bamako, le Chef du gouvernement a été salué par quelques membres du Gouvernement et les autorités du District de Bamako. CCRP-PRIMATURE Boîte de commentaires Facebook [...]
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