SOCIETE
Travailler dans la fonction publique est le rêve de beaucoup de maliens. Car pour ceux-ci, c’est un gage de sécurité en termes d’emploi. C’est pourquoi chaque année, des milliers de jeunes se bousculent à la porte d’entrée pour faire acte de candidature dans les concours. Pendant ce temps, certains qui y sont déjà s’activent pour ne pas aller à la retraite. La fonction publique est devenue, depuis l’indépendance, pour bon nombre de maliens la seule alternative pour obtenir un emploi sûr. Car une fois que l’on y entre, ce n’est pas certain que l’on soit radié même si l’on ne travaille pas comme il le faut. D’ailleurs, il y a des fonctionnaires qui exercent d’autres activités en dehors de celles qu’ils effectuent au sein de la fonction publique. Certains qui sont affectés à d’autres services ou dans d’autres localités refusent le plus souvent de s’y rendre. Le pire est que l’on retrouve fréquemment des fonctionnaires ayant atteint l’âge de la retraite qui réduisent leur âge, afin d’y rester, le plus longtemps que possible. Toutefois, cette période semble être révolue, car depuis quelques années, les autorités nationales s’attellent à non seulement à bien organiser les recrutements dans la fonction publique, mais aussi à avoir l’œil sur les agents devant aller à la retraite. En tout cas, pour cette année 2025, il y a eu les concours d’entrée dont les résultats ont été publiés dans la première semaine du mois de juillet 2025. Il en est de même pour la liste des agents ayant atteint l’âge de la retraite en fin décembre 2025. 746 nouveaux fonctionnaires   Au titre de l’exercice budgétaire 2024, les autorités ont organisé des concours directs d’entrée dans la fonction publique afin de pourvoir 773 postes. Ces concours se sont déroulés tant à Bamako que dans six centres de l’intérieur du pays. Le lancement officiel avait effectué le samedi 05 avril 2025 au Lycée Askia Mohamed de Bamako où compétaient les candidats des corps de l’agriculture et du génie rural. Les concours pour les autres postes se sont poursuivis jusqu’au 26 avril 2025. Ils étaient 58 075 candidats à concourir. A l’issue du processus, 746 candidats ont été admis, laissant 27 postes vacants. Les femmes représentent 45% des admis, contre 55% pour les hommes. Après vérifications, 11 faux diplômes ont été détectés et transmis à la Justice. Et conformément à la loi sur les droits des personnes handicapées, un quota de 15% est accordé à ceux ayant obtenu au moins 10 de moyenne. Ainsi, 32 candidats handicapés sont déclarés admissibles.  246 agents identifiés pour la retraite  C’est ce qui ressort d’une liste officielle de 21 pages rendue publique dans la semaine dernière. Ces agents iront à la retraite en fin décembre 2025. Autrement dit, à partir du 1er janvier 2026, ils cesseront de travailler en tant que fonctionnaires de l’État. Dans le document, on peut lire que les 246 agents se répartissent comme suit : 65 de la catégorie A, 61 de la catégorie B1 et 62 de la catégorie B2. Ils auraient  été informés de cette nouvelle. Une commission sera mise en place pour gérer les éventuelles réclamations concernant les dates de naissance, à soumettre avant le 1er octobre 2025. Il est aisé de constater que le nombre de fonctionnaires entrants est supérieur à celui des fonctions partant en retraite. Ce qui montre à suffisance qu’être retraité de la fonction publique n’est pas du goût de tous les fonctionnaires. A.Diallo Source : Le Nouveau Réveil Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis le 30 juin dernier, l’Etat du Mali a officiellement arrêté de subventionner l’enseignement privé catholique. C’est en application d’un protocole d’accord signé le 03 avril 2025 entre le ministre de l’Economie et des finances, Alousséni Sanou et, Monseigneur Augustin Traoré, vice-président de la conférence épiscopale du Mali, président de la commission enseignement. Depuis quelques années, les réalisations entre l’État et l’enseignement privé catholique étaient tumultueuses en raison de l’incapacité de l’Etat à honorer ses engagements financiers. Ces engagements avaient été pris entre les deux parties dans deux conventions : celle  du 20 février 1969 relue en septembre 2008 et celle du 8 août 1972. Que disaient ces conventions ?   La première Convention détermine les rapports entre la Conférence épiscopale et le personnel enseignant dans les écoles privées catholiques du Mali tandis que la deuxième réglemente les rapports entre l’Eglise et l’Etat en matière d’éducation. Cette deuxième convention détermine les contours de la gestion des écoles privées catholiques. Elle comprend 5 titres et 32 articles, exclut de son champ les jardins d’enfants, les écoles de catéchisme et les établissements destinés à la formation des ministres du culte. Il ressort de cette convention que l’enseignement privé catholique, service d’intérêt général, tout en conservant son organisation spécifique, place ses ordres d’enseignement sous l’autorité du ministre de l’Education nationale. Et que les charges de l’enseignement privé catholique sont partagées entre le gouvernement de la République du Mali et les autorités de l’enseignement privé catholique. La convention précise aussi que l’enseignement privé catholique est respectueux de la liberté de conscience. Et qu’Il accueille dans ses établissements tous, sans distinction aucune et veille à imprégner la jeunesse qui lui est confiée d’un esprit de compréhension mutuelle, de fraternité universelle dans le sentiment d’une commune appartenance à une même patrie. Par rapport à l’aspect financier, il est dit que : “l’enseignement privé catholique reçoit régulièrement une aide financière et, dans la mesure du possible, en personne, une contribution du gouvernement pour son fonctionnement. » La convention indique également que : “L’aide du gouvernement accordée pour le fonctionnement sera consacrée exclusivement à assurer aux maîtres de l’enseignement privé catholique, à diplôme ou qualification professionnelle et ancienneté égales, un traitement équivalent à celui de leurs homologues de l’enseignement public. Cette aide sera égale au moins à 80 % du traitement des maîtres enseignant dans des classes dont la majorité des élèves présentent une scolarité normale conformément aux dispositions en vigueur”. En d’autres termes, le gouvernement s’engage  à prendre en charge 80% des salaires des enseignants. C’est la continuité de la prise en charge de ces salaires qui a été la pomme de discorde entre l’État et l’enseignement catholique, car le gouvernement a montré des défaillances dans le respect de cet engagement.  Ne pouvant plus continuer à honorer cet engagement financier, l’État a préféré mettre un terme à la convention, d’où la signature d’un protocole d’accord avec l’enseignement catholique privé. Que dit ce protocole ? Suite à des négociations, un protocole d’accord a été signé, prévoyant le maintien de la subvention pour l’année scolaire 2024-25 et l’annulation de la dette fiscale. Ainsi, l’État s’est engagé à mettre à la disposition de la conférence épiscopale, une subvention financière d’un montant de deux milliards 867 millions F CFA pour la prise en charge des salaires. Il devra aussi octroyer 1,5 milliard F CFA pour « apurer, en partie, les arriérés de subvention convenue avec la conférence épiscopale ». A propos de la dette fiscale de l’enseignement catholique évaluée à plus de 494 millions F CFA, l’Etat a décidé d’y renoncer. De plus,  le gouvernement s’engage à prendre en charge à 50 %, « les éventuelles indemnités de licenciement du personnel enseignant résultant de la décision d’arrêt des subventions ». Quant à la conférence épiscopale, elle s’engage à trouver les voies et moyens pour poursuivre les activités pédagogiques afin d’éviter des fermetures d’écoles suite à l’arrêt des subvention, ou communiquer au ministère de l’Education, au plus tard le 31 janvier, la liste des écoles susceptibles d’être fermées pour que celui-ci s’ajuste avec les collectivités territoriales pour trouver les solutions avant l’année scolaire 2025-2026. Cette rupture entre l’État et l’enseignement catholique privé est un coup dur pour le système éducatif malien. L’enseignement catholique a joué un rôle prépondérant dans le développement de l’enseignement, car il s’est implanté un peu partout dans le pays et cela depuis très longtemps. Les toutes premières écoles du pays sont à son actif. L’enseignement catholique privé  a toujours œuvré au service du public. Il accueille des élèves sans distinction de religion, de niveau social ou d’origine. Mariam Konaré Source : Le Nouveau Réveil Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre du procès relatif à l’affaire de l’avion présidentiel et des équipements militaires, le tribunal a décidé que les biens de l’ancien Premier ministre Feu Soumeylou Boubèye Maïga ne seront pas saisis. Une décision qui rassure ses héritiers, désormais à l’abri de toute poursuite dans ce dossier. En effet, il avait été demandé que les biens de Soumeylou Boubèye Maïga soient saisis, et le procureur général avait également requis que ses ayants droit soient contraints de rembourser l’État, arguant que « la famille de Boubèye jouit des biens volés à l’État ». Cependant, le tribunal n’a pas accédé à cette demande. Sa décision se fonde sur un principe juridique clair : « l’action publique est éteinte par le décès ». En conséquence, l’action civile, qui en découle, s’éteint également de plein droit. Ainsi, pour l’affaire Soumeylou Boubèye Maïga, la justice malienne a considéré qu’aucune saisie ni poursuite ne pouvait être engagée contre sa famille après son décès. Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est dans une salle pleine à craquer de l’École Nationale de Police que le Contrôleur Principal de Police Mamadou Mounkoro, cadre permanent à l’École de Guerre du Mali, a été plébiscité à la tête du Conseil d’Administration de la Mutuelle de la Police Nationale. Cette élection s’est tenue lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Mutuelle, organisée du 5 au 8 juillet 2025. Plus de quatre cents délégués, venus du district de Bamako et de l’intérieur du pays, ont pris part à cette rencontre capitale pour l’avenir de la Police Nationale. Cette assemblée générale a été l’occasion de relire les statuts et le règlement intérieur de la Mutuelle, de formuler des recommandations et de procéder à la mise en place d’un nouveau bureau composé de quatorze membres, désormais dirigé par Mamadou Mounkoro pour un mandat de trois ans. Dans son intervention, le Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf Koné, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre dans un climat de fraternité et de respect mutuel. Il a salué les réformes engagées pour offrir à la Mutuelle plus de visibilité et de transparence, au bénéfice de toute la corporation. Il a également exhorté le nouveau bureau à travailler pour renforcer la solidarité et la cohésion au sein de la police nationale. Pour sa part, le tout nouveau président du Conseil d’Administration, Mamadou Mounkoro, visiblement ému, s’est dit honoré de la confiance placée en lui. Il a promis de respecter les textes et d’être un président rassembleur, au service du bien-être de l’ensemble des policiers. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La première audience relative à la dissolution des partis politiques, s’est tenue ce lundi 7 juillet 2025, au Tribunal de Grande Instance de la Commune I du district de Bamako. Contre toute attente, l’audience tant attendue n’a pas duré. En cause : l’absence remarquée des conseils de l’État malien, représentés habituellement par la Direction Générale du Contentieux de l’État (DGCE). Cette absence a provoqué colère et incompréhension chez plusieurs leaders politiques présents dans la salle, qui peinent à comprendre les raisons de ce silence de l’État dans une affaire d’une telle importance. Pour rappel, la dissolution des partis politiques depuis le 13 mai dernier a suscité un véritable tollé et une avalanche de réactions de la part de nombreux acteurs politiques qui contestent la légalité du décret présidentiel. La DGCE plaidera-t-elle la cause de l’État lors de la prochaine audience ? Les regards restent désormais tournés vers la justice malienne qui devra se prononcer sur ce dossier aux enjeux politiques et démocratiques majeurs. Affaire à suivre. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Face au phénomène djihadiste qui gagne progressivement en ampleur en zones urbaines, le soutien des populations civils ne fera pas défaut aux forces armées et de sécurité malienne. Cet élan de solidarité s’est manifesté très bruyamment dans la ville de Kayes où la jeunesse s’est massivement mobilisée aux cotés des FAMa pour leur prêter main – forte à coups de youyous et d’acclamations, à l’issue du ratissage consécutif à l’assaut terroriste de la semaine dernière. Quoique mêlé aux intérêts politiques à peine voilés d’une certaine Batouly, le nouveau front civil anti-djihadistes est aussitôt devenu contagieux. La dynamique s’est si rapidement répandue aux autres zones urbaines qu’elle a dû inspirer des mises en garde et menaces de représailles très sérieuses au JNIM, qui promet de reconsidérer sa doctrine terroriste en y intégrant désormais les cibles civiles. Néanmoins cette offre de supplétif politique sera favorablement accueillie par les autorités des contrées concernées, nonobstant le prix à payer et le devoir de préserver la vie des citoyens qui impose de les tenir en dehors des théâtres d’affrontement sans exclure toutefois quelques discrètes contributions à la lutte anti-terroriste. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelque temps, Tombouctou, la cité des 333 Saints, est placée en alerte maximale face aux menaces d’éventuelles attaques terroristes. Dans le souci de renforcer la sécurité des personnes et la protection des biens sur l’ensemble du territoire régional, l’exécutif régional, en collaboration avec la hiérarchie militaire, multiplie les initiatives pour lutter contre l’insécurité et les mouvements illégaux sous toutes leurs formes. C’est dans ce cadre qu’un communiqué, rendu public ce vendredi 4 juillet 2025, informe la population et les syndicats des transporteurs d’une nouvelle mesure sécuritaire. Le Colonel Seydou Bassirou Niangadou, commandant du Secteur 3 de l’Opération DOUGOUKOLOKO, y annonce l’interdiction formelle de transporter et d’héberger des migrants dans la ville de Tombouctou. Selon le communiqué, cette mesure entre en vigueur dès ce samedi 5 juillet 2025 et s’inscrit dans le cadre du renforcement des dispositifs sécuritaires afin d’assurer la quiétude des populations et de protéger leurs biens. Le Colonel Niangadou a par ailleurs précisé que tout contrevenant s’expose à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une salle pleine à l’hôtel de l’Amitié, le ministre de l’Agriculture a procédé ce 3 juillet 2025 au lancement officiel d’un projet stratégique et porteur d’espoir. Il s’agit du projet « d’Appui à la redynamisation de l’Observatoire National du Foncier Agricole et des COFO pour la stabilisation sociale et la consolidation de la paix au Mali ». Ce projet, d’un montant de 2,7 millions de dollars US, est financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) et mis en œuvre conjointement par la FAO, ONU Femmes et l’ONG AZHAR. Ce projet d’un 30 mois interviendra dans 12 communes ciblées à travers les régions de Koulikoro (Naréna, Kaniogo, Méguétan, Doumba), Sikasso (Kadiolo, Fourou, Natien, Sikasso), et Mopti (Socoura, Sio, Djenné, Madiama). Ces zones ont été sélectionnées selon des critères rigoureux, notamment la vulnérabilité foncière, la récurrence des conflits et l’engagement des acteurs locaux. « Je me réjouis du caractère intersectoriel de ce projet, qui implique plusieurs ministères autour d’un même objectif, celui de la consolidation de la paix par une gestion équitable et inclusive du foncier agricole », a déclaré le ministre de l’agriculture. Au-delà de l’aspect technique, le projet est une réponse forte aux conflits récurrents liés à la terre qui alimentent les tensions communautaires dans plusieurs régions du pays. Le Chef de Bureau de la FAO au Mali, M. Abdoul Karim Bah, trouve que ce projet, c’est un investissement stratégique pour la paix. En ce sens qu’il vient renforcer des mécanismes de gouvernance foncière dans un contexte où l’accès à la terre peut, s’il est mal géré, devenir un facteur de discorde. L’un des axes majeurs du projet est la prise en compte du genre, notamment l’accès des femmes à la terre. Selon la représentante de l’ONU Femmes, seulement 1,5% des terres enregistrées au Mali sont détenues par des femmes, pourtant premières utilisatrices et gardiennes des ressources naturelles. « Intégrer la dimension genre, ce n’est pas juste cocher une case, c’est repenser nos méthodes pour répondre aux besoins de toutes et tous », a martelé la représentante d’ONU Femmes, qui insiste sur l’urgence d’impliquer davantage les femmes dans les organes de gouvernance foncière. En effet, cette initiative vient renforcer les acquis d’autres projets PBF dans les domaines de la justice, la réconciliation, l’autonomisation des jeunes et des femmes. Il s’inscrit dans la dynamique de la Stratégie Nationale pour l’Émergence et le Développement Durable (SNEDD 2024-2033) et contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour Kissima Sylla, représentant du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, ce projet symbolise une démarche concertée et proactive pour prévenir les conflits et renforcer le vivre-ensemble, en réhabilitant deux outils majeurs, notamment l’Observatoire National du Foncier Agricole et les Commissions Foncières (COFOs), qui seront rendus plus efficaces, inclusifs et sensibles aux réalités locales. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La famille biologique et spirituelle, les parents, les amis et les connaissances de feu l’adjudant-chef major Joseph Sagara lui a accompagné à sa dernière demeure ce jeudi 3 juillet. Il repose au cimetière chrétien de Bamako Coura. L’émotion est vive cet après-midi du jeudi à l’Eglise évangélique protestante de Bamako Coura. Ce haut lieu de Dieu est rempli de monde jusque dans les rues adjacentes. Tout ce beau monde est venu rendre un dernier hommage à un grand homme, un fidèle chrétien et un serviteur de la nation : Joseph Merepein Sagara, père des emblématiques jumelles de l’armée malienne, Mariam et Nema Sagara. Qui était Joseph Merepein Sagara ? Né à Sagourou, dans le cercle de Koro, région de Mopti, il était le fils de feu Domo et de feue Tanou SAGARA. C’est un ancien sous-officier de l’armée malienne. Serviteur dévoué de la nation et artisan du bien commun, l’Adjudant-Chef Major Joseph Sagara a intégré les rangs de l’Armée Française le 8 janvier 1953. Il y servit avec honneur et bravoure, notamment comme éclaireur de tête durant la guerre d’Indochine (Vietnam), prenant part à des combats décisifs. Il fut ensuite engagé sur le front Algérien, avant d’être affecté à la Gendarmerie de Dakar. Avec l’accession du Mali à l’indépendance, il poursuivit son engagement au sein de l’Armée Nationale Malienne, servant dans de nombreuses garnisons stratégiques : Kati, Kayes, le Camp II de Bamako, Ségou, Sévaré, Markala, Camp I. Diplômé de l’École Secondaire de la Santé (ESS) et fort de nombreuses compétences acquises au Mali et en Algérie, il a servi loyalement jusqu’ à son admission à la retraite, le 31 décembre 1988. Tout au long de sa carrière, il fit preuve d’une discipline exemplaire, d’un patriotisme sans faille et d’un courage unanimement salué. Ces vertus lui ont valu douze décorations officielles, parmi lesquelles : Commandeur, Officier et Chevalier de l’Ordre National du Mali, l’Étoile d’Argent du Mérite National avec effigie Abeille, la Médaille Commémorative des Conflits Mali-Burkina, la Médaille d’Outre-Mer, la Croix de Guerre, deux Médailles de reconnaissance de la République Française. Un bon chrétien et un homme intègre Dans un message de témoignage, le Pasteur Pierre Dacko, qui a fréquenté le défunt Sagara, rapporte la droiture de feu Joseph Sagara. « Affectueusement appelé Baba, Joseph était un homme humble. C’était un homme de caractère. Il était franc avec lui et avec les autres. Il n’aimait pas le mensonge. C’était un homme intègre. A cause de son intégrité, il a été bloqué au grade d’adjudant-chef pendant 15 ans. Baba était un homme de Dieu et respectait beaucoup la hiérarchie. Il ne s’adressait jamais directement à moi quand il avait besoin de moi. Il respectait toujours la hiérarchie », peut-on retenir de son témoignage. Joseph Merepein SAGARA, a été rappelé à Dieu dans la nuit du jeudi 26 juin 2025, à l’âge de 93 ans. Il laisse en deuil son épouse Élisabeth Dogolé DOLO, ses enfants, ses petits-enfants et ses arrières petits-enfants. Il repose désormais au cimetière chrétien de Bamako-Coura. Dormez en paix soldat de la paix ! Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs chevronnés de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Koulikoro, sous la houlette du Contrôleur Principal de Police Dramane Keita, viennent de réaliser un important coup de filet. Ce samedi 29 juin 2025, lors d’un contrôle de routine à Koulikoro ville, ils ont intercepté une fourgonnette transportant une cargaison massive de médicaments pharmaceutiques contrefaits, dont le poids est estimé à 7 453,42 kg. En plus de cette saisie record, deux individus ont été interpellés pour les besoins de l’enquête. Selon le Contrôleur Principal de Police Dramane Keita, cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte permanente contre les stupéfiants et les produits pharmaceutiques contrefaits, un fléau qui constitue aujourd’hui un véritable danger pour la santé publique. Des investigations sont en cours afin de déterminer l’origine de ces produits et leur destination finale. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Considérées comme le marché le plus moderne de la capitale, les Halles de Bamako offrent depuis quelque temps déjà, un spectacle désolant. Boue, eaux stagnantes, odeurs nauséabondes, déchets éparpillés… tel est le triste quotidien des commerçants et usagers de ce centre commercial, construit pourtant à coups de milliards. Le secteur le plus affecté reste la rue de la mosquée, située à l’ouest du marché. Cette voie, à la fois piétonne et motorisée, est devenue impraticable, surtout en saison des pluies. La dégradation avancée de la chaussée favorise l’accumulation des eaux, transformant la rue en un véritable bourbier. La situation est d’autant plus préoccupante que cette rue mène à deux endroits stratégiques du marché : la mosquée et le poste de police. Face à l’état catastrophique de la voie, les policiers ont même été contraints de fermer l’accès depuis leur côté. Malgré les multiples plaintes des commerçants et des usagers, aucune action concrète n’a été entreprise par les autorités municipales. Chaque jour, les agents de recettes traversent la boue pour collecter les taxes auprès des commerçants. Si elle dure depuis plusieurs années, cette situation qui se détériore sans cesse, nécessite une intervention urgente. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Africa Corps des Forces armées russes et l’armée malienne ont repoussé une attaque menée par les terroristes du groupe Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin (JNIM) contre les bases des Forces armées maliennes (FAMa) à Niono, dans la région de Ségou. C’est ce qu’indique un communiqué de l’Africa Corps. « Jusqu’à 100 terroristes appartenant au groupe JNIM ont tenté d’attaquer les bases des forces armées gouvernementales. Grâce aux actions coordonnées des militaires maliens et du groupe mobile de spécialistes russes de l’Africa Corps des Forces armées russes, l’attaque a été repoussée », précise le communiqué. Il est rapporté que 80 terroristes ont été neutralisés au cours de l’affrontement, ainsi que deux pick-ups équipés de mitrailleuses lourdes. Trente-cinq armes légères ont été saisies, et plusieurs combattants ont été capturés. African Initiative Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est ce qu’a annoncé le colonel Souleymane Dembélé, directeur de l’information et des relations publiques des armées, lors d’une conférence de presse tenue hier, mardi 1er juillet 2025. Selon lui, plus de 80 terroristes ont été neutralisés lors de cette vaste opération militaire, au cours de laquelle des armes, des munitions et plusieurs motos ont été récupérées dans la ville de Kayes, Nioro, Sandaré, Gogui et Diboli situés environs à 600 km de la capitale malienne. Les images et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux témoignent de l’ampleur de la défaite infligée aux terroristes : on y voit des corps sans vie, des armes et des équipements abandonnés sur le sol. Cette opération victorieuse confirme la montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMa) et leur ferme détermination à traquer les groupes terroristes sur l’ensemble du territoire national. Elle illustre également la parfaite synergie et la cohésion des forces déployées à Kayes, engagées pour défendre la nation et protéger le drapeau malien. Grâce à leur courage et à leur riposte énergique et chirurgicale, les FAMa ont infligé une lourde défaite aux terroristes, renforçant ainsi la confiance des populations en leur armée. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Déclarée portée disparue depuis le dimanche 29 juin 2025 par ses parents, la petite Lama Aya, âgée de 5 ans, a été retrouvée morte ce mardi 1er juillet 2025 derrière une station-service, au lieu-dit Pagué Danawal, dans la ville de Mopti. L’annonce de la découverte de son corps sans vie s’est rapidement répandue à travers Mopti, la Venise malienne, provoquant une onde de choc, une profonde indignation et surtout de nombreuses interrogations sur les circonstances exactes de son décès. Cette tragédie relance une fois de plus le débat sur la protection des enfants, dans un contexte où les cas de disparitions inquiétantes se multiplient. Selon les autorités, une enquête a été ouverte et une autopsie est prévue afin de déterminer les causes et circonstances exactes de la mort de la petite Lama Aya. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Programme d’Appui à l’Autonomisation des Femmes dans la Chaîne de Valeur Karité (PAEFFK), censé être un levier majeur de promotion de l’entrepreneuriat féminin, souffre de profondes défaillances dans sa gestion. C’est ce que révèle une récente mission de vérification financière couvrant la période de 2022 à janvier 2025. L’audit met en lumière un relâchement notable du contrôle interne. Il en ressort que le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, tutelle du programme, n’a pas assuré le renouvellement à temps de la durée du projet. Plus inquiétant encore, les sessions du Comité de pilotage ne se tiennent pas régulièrement, privant ainsi le programme de son organe d’orientation stratégique. À ces manquements s’ajoutent des irrégularités dans la passation des marchés et la gestion documentaire. Le PAEFFK ne respecte ni les procédures d’archivage, ni les règles de transmission des résultats des appels d’offres à la Banque Africaine de Développement (BAD), notamment l’obligation de communiquer les noms des actionnaires des entreprises attributaires. Plus préoccupant, aucune déclaration fiscale n’a été effectuée auprès des services des impôts durant la période auditée. Sur le plan financier, les vérificateurs ont relevé des irrégularités d’un montant total de 1 800 000 FCFA. Bien que cette somme ait été régularisée après notification du rapport provisoire, cet épisode révèle un sérieux manque de rigueur dans la gestion comptable du programme. Au-delà du constat, la mission a formulé des recommandations précises : Au ministère, de veiller à la régularité des renouvellements et au fonctionnement effectif du Comité de pilotage ; À la Coordinatrice du programme, de respecter strictement les procédures de contractualisation et de transparence vis-à-vis de la BAD ; Au Comptable, de se conformer aux obligations fiscales ; Et au Spécialiste en Passation des marchés, de corriger toutes les pratiques contraires aux règles d’archivage et de passation des marchés. Coulibaly AMali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Avec sa Forêt Classée Nationale, malmenée aujourd’hui par la désertification, le village de Baria (10 Km du Chef lieu de la Commune Bourem) garde toujours ses marques pittoresques. Abdoulwahid Youssouf est né là, un jour de 1956.   Son parcours, riche en expériences et en détours, pourrait évoquer celui d’un homme qui voulait fuir son destin implacable. Mais, finalement, il a été inéluctablement rattrapé par les fils invisibles de son héritage.   Écolier fugueur à Bourem Ville, berger dévoué sur les hauteurs de Baria, manœuvre occasionnel dans la capitale nationale, puis commerçant à la sauvette au centre du pays, ses pérégrinations l’ont conduit, en 1987, à revenir sur les terres de son enfance, suite à la perte tragique de son cousin, Almoubareck Aboubacrine.   Depuis son départ des bancs de l’école en 1973, Abdoulwahid a parcouru le Mali avec une curiosité insatiable, sillonnant des contrées allant de Bourem à Bamako, en passant par Mopti, Sofara, Bandiagara et même Ouagadougou. Chaque étape de son voyage a nourri son âme et enrichi son esprit.   Ce sont les pionniers vendeurs de la SOMIEX (Société Malienne d’Import Export), avec lesquels l’entreprise publique a mis les clefs sous le paillasson !   Issu d’une lignée de dirigeants respectés, il a donc hérité d’une tradition séculaire de valeurs communautaires. Aujourd’hui, à presque 70 ans, Abdoulwahid incarne cet héritage culturel avec une fierté inébranlable.   De retour à Baria en 1988, il a endossé de grandes responsabilités, moulés dans des partis politiques comme l’ADEMA, le PDES et le RPM : conseiller communal, deuxième adjoint au maire, puis vice-maire de la Commune de Bourem. Sa réputation repose sur son écoute attentive et son engagement à dialoguer avec les habitants.   Grâce à son habileté diplomatique, un différend frontalier qui perdurait depuis 1948 entre Bourem Djindo et Baria a enfin trouvé une résolution en 2001, un acte qui témoigne de sa capacité à apaiser les tensions et à favoriser la paix.   Fervent défenseur des valeurs traditionnelles, Abdoulwahid prône le respect des aînés et l’entraide entre les membres de la communauté. Il veille avec soin à ce que les jeunes générations s’imprègnent de l’histoire de leur village et de l’importance de leur culture. Sous sa direction éclairée, Baria a prospéré, avec des projets communautaires rayonnants, tels que l’ouverture d’un Centre de Santé Communautaire (CSCOM), la création d’ouvrages d’irrigation, l’aménagement de points d’eau, un vaste programme de reboisement et de nombreuses initiatives éducatives. Son rêve est de laisser un héritage de solidarité et de prospérité pour les générations à venir.   Abdoulwahid Youssouf se veut bâtisseur de ponts entre les cœurs et un symbole d’espoir pour son village. Par cet engagement indéfectible envers sa communauté, on peut croire qu’il illustre la puissance du leadership local, éclairant le chemin vers un avenir radieux et prometteur pour tous !     Boîte de commentaires Facebook [...]
Moins d’une semaine après qu’un célèbre jeune influenceur malien a ridiculisé toute l’Afrique en Russie, une star montante du RAP Malien est lynchée à mort dans les rues de Bamako. Un scénario qui résume à bien des égards l’égarement éducatif de la jeunesse malienne, un phénomène dont la responsabilité se situe à tous les niveaux. En effet, depuis le début de la crise sécuritaire que traverse le pays, les efforts de l’Etat sont grandement orientés vers l’appareil militaire, laissant bourgeonner et foisonner d’autres problèmes non moins sensibles notamment comme l’errance éducative. Depuis une vingtaine d’années, on constate la déliquescence des valeurs éducatives familiales, communautaires et scolaires. Une triste réalité qui se traduit par la transformation des espaces universitaire et scolaire en arènes d’affrontements entre gangs, de la sphère musicale urbaine et du show-biz en théâtre d’immoralité et de médiocrité à nul autre pareil, ainsi que par la fissure de la cohésion sociale dû à l’échec de l’éducation familiale et communautaire. Par ailleurs l’avènement des réseaux sociaux est un autre effroyable baromètre dans l’amer constat des errements de la jeunesse malienne. Au moment où les influenceurs et vidéastes d’autres pays voisins s’illustrent sur les plateformes par la pertinence de leur raison d’être, les nôtres humilient leur pays avec des agissements hideux d’une autre époque. En définitive, le Mali a franchi un pas de trop dans le laxisme et la légèreté en termes d’éducation et les conséquences s’affichent catastrophiques pour sa propre image. En conséquence, quoique le problème sécuritaire soit logiquement être prioritaire, il n’en demeure pas moins que celui de l’éducation, au risque d’être une équation irrattrapable, mérite un clin d’œil interrogateur. Seydou Diakité Boîte de commentaires Facebook [...]
Au rythme des cérémonies de jouissance, le filon des billets de banque neufs bat son plein et passe par un circuit fermé. Avec une maîtrise quasi exclusive du nébuleux circuit, les initiés du réseau imposent les lois du marché, de l’offre et de la demande s’entend, aux frais d’une clientèle féminine prisonnière du devoir de conformisme aux cérémonies de mariage et de baptême. De 500 francs CFA par tranche de 5 000 francs, les prix ont pris l’ascenseur et connaissent une hausse vertigineuse ces derniers temps. Chaque somme de 5 000 francs revient à l’acheteur en petites coupures neuves à seulement 3 000 francs CFA, soit 40% du montant. La surenchère fait le bonheur d’un vicieux triangle avec un vecteur plus bénéficiaire que les autres. Il s’agit des intermédiaires ou revendeurs, qui sont approvisionnés de la précieuse marchandise à la fois de leurs provenances initiales et de leur destination. En plus de celles s’ils reçoivent de leurs réseaux bancaires, les mêmes coupures distribuées à une cérémonie, par exemple, sont souvent rachetées à leurs bénéficiaires (les griots) pour alimenter d’autres cérémonies. La conjoncture économique est peut-être passée par-là. Elle se traduit par une paralysie du système bancaire ainsi qu’une pénurie criante de billets de banque neuf dont la spéculation se nourrit. le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Les contrôles de routine en période de pointe visent à renforcer la sécurité des usagers et prévenir les dysfonctionnements. Bien planifiés, ils contribuent à fluidifier la circulation à Bamako. Seul hic sur le terrain, certaines pratiques laissent à désirer. Exemple récent, un dispositif de contrôle a créé un embouteillage monstre entre le Monument de la Paix et la Cité ministérielle, avec seulement quelques agents en bout de file pour les vérifications. Conséquence : des automobilistes qui rebroussent chemin, créant d’autres bouchons et des situations à haut risque. Parfois, il faut patienter près de 40 minutes avant de franchir le barrage. La méthode n’est-elle pas à revoir ? le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Interdits par décret, les camions hors normes vont pourtant reprendre du service… avec la bénédiction du gouvernement! Objectif, assurer l’acheminement des intrants agricoles à travers le pays. C’est ce qu’a révélé le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, lors de son point de presse du 26 juin dernier.  Question : qui sont les propriétaires de ces camions désormais autorisés à circuler? S’agit-il d’une entorse officielle à la décision du ministère des Transports ? Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Après de longs mois de retard, les paysans des zones cotonnières peuvent enfin souffler. Lors d’un point de presse, le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, a annoncé le déblocage de 23 milliards de FCFA, soit 63,38 % des arriérés dûs aux cotonculteurs. Une annonce qui tombe alors que la campagne agricole bat son plein. Objectif de la saison : produire 11,7 millions de tonnes de céréales et 682 000 tonnes de coton graine. Pourtant, sur le terrain, certains plants de coton arrivent déjà au stade d’épandage d’engrais… sans engrais disponible ! La situation esèt telle que plusieurs paysans envisagerait de retourner leur champ de coton pour y semer du mil ou du sorgho. Où est passé le président de l’Union des cotonculteurs, Yacouba Traoré ? En ces temps d’incertitude, son silence inquiète. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est à travers un communiqué de l’État-Major Général des Armées, en date de ce samedi 28 juin 2025, que la nouvelle a été rendue publique. En effet, ce jour-là, lors d’un accrochage survenu dans la localité de Cha-Mané, située à 38 km au nord de Ménaka, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont neutralisé un chef terroriste d’origine étrangère affilié à l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS), ainsi que son garde du corps, tous deux armés. Selon les termes du communiqué, cet exploit a été rendu possible grâce à l’exploitation de renseignements fiables, qui ont permis de surprendre ledit terroriste alors qu’il avait rassemblé les populations du secteur et les tenait sous pression pour mener une campagne de sensibilisation forcée. L’État-Major Général des Armées a félicité les unités engagées pour leur professionnalisme et leur engagement exemplaire. Cette opération confirme une fois de plus le courage et la détermination des FAMa à traquer les terroristes jusque dans leurs derniers retranchements pour assurer la sécurité des populations. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Sous le leadership du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, à travers le commissariat à la réforme du secteur de la sécurité (CRSS) en partenariat avec le PNUD, le Fonds pour la consolidation de la paix, ONU Femmes s’est tenu un atelier de validation du document de l’avant-projet de cadre stratégique de la Police de proximité au Mali et son plan d’actions 2025-2029. L’activité a réuni entre autres, les acteurs de la sécurité et les organisations de la société civile au Gouvernorat du district de Bamako pour le 26 et 27 Juin 2025. Une stratégie adoptée en 2022, soutenue par le PNUD à travers le fonds pour la consolidation de la paix, le chargé de projets M Olivier Tshibola Mukuma précise : « L’atelier traduit une volonté partagée de renforcer durablement le lien de confiance entre les citoyens et les institutions de sécurité, dans un contexte où la stabilité, la proximité et la redevabilité sont devenues des impératifs de gouvernance. Le concept de Police de proximité, au cœur des échanges de ces deux jours, incarne une transformation profonde de la relation entre les forces de sécurité et les populations. Elle repose sur des principes de coproduction de la sécurité, de prévention, de dialogue communautaire et de respect des droits humains. » « Le PNUD réaffirme son engagement aux côtés des institutions maliennes, pour soutenir les reformes de sécurité, consolider l’état de droit et promouvoir une gouvernance fondée sur la proximité, la transparence et la redevabilité. » a-t-il soutenu. Le Général de Division Abdoulaye Coulibaly, commissaire du CRSS affirme : « Les plus hautes autorités ont initié depuis 2013, le processus de réforme du secteur de la sécurité afin de promouvoir des institutions de défense, de sécurité et de justice plus efficaces, responsables et attestations aux besoins de sécurité et de justice des populations et respectueuses des droits humains et de l’état de droit. » Des objectifs sont fixés pour le CRSS : « Pour atteindre l’objectif général de cette stratégie, 3 objectifs spécifiques : Promouvoir la bonne gouvernance dans le secteur de la sécurité, renforcer les capacités de l’Etat à répondre aux attentes des populations en matière de défense, de sécurité et de justice. Restaurer la confiance entre la population et les institutions de défense, de sécurité et de justice. L’atelier vise à examiner le document d’avant-projet de cette stratégie afin de recueillir les observations, recommandations et contributions des participants, renforcer la compréhension partagée de la vision malienne des objectifs, principes et mécanismes de la police de proximité et finaliser un document validé, inclusif et consensuel pour une mise en œuvre à l’échelle nationale. » a-t-il conclu. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce qui aurait dû être un simple stage de fin d’études à la BOA (Bank of Africa)  s’est transformé en cauchemar judiciaire pour Émile Joseph Sarr, jeune stagiaire de 26 ans. Il est accusé d’avoir détourné plus de 16 millions de FCFA pour les injecter dans des paris sportifs en ligne, notamment sur la plateforme 1xBet. Jugée au Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, l’affaire interroge sur les ravages de l’addiction au jeu, même dans les milieux bancaires. De 2,9 à 16 millions : la spirale du « pari miracle » Tout commence par une erreur… et un pari L’histoire débute avec un dépôt de 2,9 millions de FCFA effectué par une cliente, Marième Ndoye, pour l’ouverture d’un compte. Émile, seul au guichet, garde temporairement l’argent dans un tiroir en attendant le retour du directeur. Mais à son retour, l’enveloppe a disparu. Pris de panique, il tente alors de « se refaire » rapidement en pariant sur 1xBet afin de restituer la somme sans éveiller de soupçons. Malheureusement, le sort n’est pas de son côté. Il perd tout. Et au lieu de s’arrêter, il continue à jouer, espérant un miracle… jusqu’à détourner au total plus de 16 millions FCFA. Le procès : entre honte bancaire et plaidoyer humain Devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, la BOA réclame justice. Le procureur, de son côté, dénonce un détournement organisé et demande un an de prison ferme. La défense évoque un drame humain Mais la défense d’Émile Joseph Sarr plaide pour la compassion et l’erreur de jeunesse : « C’est un jeune brillant, fils unique, malade, et surtout victime de l’addiction aux jeux de hasard. Il reconnaît sa faute. Il n’a jamais fui. Il mérite une seconde chance. » Verdict attendu le 8 juillet En attendant le verdict prévu pour le 8 juillet, Émile reste en détention. À seulement 26 ans, ce stagiaire prometteur a tout perdu en croyant pouvoir tout regagner d’un simple pari. Aucun gain, aucune gloire. Juste une chute brutale, causée par une plateforme de jeu en ligne… et un moment de panique.     Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans leur lutte implacable contre le terrorisme, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont intercepté ce mercredi 25 juin 2025, un convoi logistique suspect entre Dougabougou et Point-A, dans la région de Ségou. À bord d’un tricycle conduit par deux civils, la cargaison était destinée à Diofoloko, une localité tristement réputée pour sa complicité avec les Groupes Armés Terroristes (GAT). Cette opération réussie est le fruit d’une vigilance renforcée et d’une collaboration de plus en plus active entre les FAMa et les populations locales. L’information ayant conduit à l’interception proviendrait de citoyens soucieux de rompre le silence face aux infiltrations terroristes. En ciblant la logistique véritable nerf de la guerre pour les groupes terroristes, les FAMa privent les ennemis de la paix de ressources essentielles. Cette interception empêche ainsi l’approvisionnement de Diofoloko, réduisant la capacité d’action des terroristes dans cette zone stratégique. La Rédaction Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 26 juin 2025, le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a célébré la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues. À cette occasion, l’Office Central des Stupéfiants (OCS) a une fois de plus respecté la tradition en procédant à l’incinération, à Dio Gare, de 76 tonnes 605 kg de drogues, dont la valeur marchande est estimée à des dizaines de milliards de francs CFA. Conformément à l’article 136 de la loi sur les stupéfiants, qui prévoit que toutes les drogues saisies doivent être détruites par des moyens appropriés, le Colonel-major Fousseyni Keita, Directeur général de l’OCS, accompagné des membres de la Commission nationale de destruction (mise en place le 5 mars 2021 par l’Arrêté N°2021-0643/MSPC-SG), a procédé à la mise à feu des produits stupéfiants, des psychotropes, des médicaments contrefaits ainsi que des chichas et accessoires saisis par les unités de l’OCS, de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Selon le Colonel-major Fousseyni Keita, cette année, au niveau national, l’incinération porte sur une quantité totale de 128 tonnes de drogues saisies entre le 27 juin 2024 et le 26 juin 2025 par les antennes OCS de Bamako Rive gauche, Bamako Rive droite, la CAAT (Cellule Aéroportuaire Anti-Trafic), ainsi que celles de Koulikoro, Dioïla, Sikasso, Kita et Douentza, en collaboration avec la Police nationale, la Gendarmerie nationale, la Douane et le Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens. « Cette cérémonie vise à montrer à la population que ces produits dangereux saisis ne peuvent qu’être détruits à travers l’incinération. Elle a pour objectif de protéger la santé de nos populations contre les méfaits de leur consommation », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs précisé que parmi les personnes interpellées par l’OCS, 70 % sont des jeunes consommateurs, dont 25 % de filles, et 5 % sont des personnes âgées. Dans son intervention, le maire de la commune de Dio Gare, M. Daouda Kane, a souligné que la destruction publique de ces substances illicites constitue un signal fort et un acte d’une portée importante, car la consommation de drogue n’épargne aucune communauté et menace nos familles, nos jeunes et notre avenir collectif. Et d’ajouter que « aujourd’hui, le trafic et la consommation de stupéfiants prennent des proportions inquiétantes au Mali, exposant particulièrement les populations les plus vulnérables ». Pour sa part, M. Sidy Mohamed Samaké, du regroupement « Un Mali sans Drogue », a salué la célébration de cette journée à sa juste valeur, qui, selon lui, cadre parfaitement avec les missions et les visions de leur regroupement visant à faire du Mali un pays sans drogue. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 26 juin 2025, les Forces Armées Maliennes (FAMA), dans leur dynamique de sécurisation de l’ensemble du territoire national, ont neutralisé à l’ouest de Telabit, à 117 km au nord-est de Kidal, un pick-up transportant des terroristes. Selon le communiqué de l’État-Major Général des Armées, la neutralisation de ces ennemis de la paix est intervenue après un temps d’observation et de vérification. Ce même jour, à 50 km au sud de Tessalit, les vecteurs aériens ont également ciblé avec succès un autre pick-up. Le véhicule, qui croyait échapper à la surveillance aérienne, a été complètement détruit, précise le communiqué. Enfin, l’État-Major Général des Armées félicite les hommes pour la précision des frappes et salue la bravoure des unités combattantes. Mohamed Kanouté Source : Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le spectre d’une nouvelle paralysie de l’administration territoriale malienne a été évité de justesse. Face à la menace d’une grève de 72 heures annoncée pour le mercredi 25 juin 2025, le gouvernement a multiplié les efforts pour répondre aux revendications des syndicats des fonctionnaires des collectivités territoriales relevant du cadre de l’administration générale. À l’issue d’un dialogue tendu mais constructif, les autorités et les représentants syndicaux, notamment ceux du SYNTRACT-MALI et du SNACT, ont trouvé un terrain d’entente. Résultat : la levée du mot d’ordre de grève dès le lundi 23 juin. Une décision rendue possible grâce à une série d’engagements pris par le gouvernement, dans le but de désamorcer une crise aux lourdes conséquences sociales et administratives. Au cœur des doléances syndicales : les retards persistants dans le paiement des salaires et le non-versement des arriérés accumulés. Pour y remédier, l’État s’est engagé à verser 100 % de la Dotation d’Appui au Fonctionnement des Collectivités Territoriales (DAFCT) pour l’année 2025 dès le mois de juillet, permettant ainsi aux collectivités de régulariser la situation salariale de leurs agents. Concernant les 6 milliards de FCFA d’arriérés relatifs aux exercices précédents, un plan de remboursement échelonné a été annoncé : 1,2 milliard FCFA en juillet 2025 1,4 milliard FCFA en août 2025 1,4 milliard FCFA en novembre 2025 Mais les avancées ne se limitent pas aux aspects financiers. Le gouvernement a également accepté : de garantir uneprise en charge durable des salaires dans le cadre du Pacte de stabilité sociale et de croissance économique, de mettre en place unmoratoire de six mois sur le rejet des avantages octroyés par délibérations locales, en attendant la signature de l’arrêté interministériel prévu par le statut des fonctionnaires des collectivités territoriales, et surtout, deformaliser un cadre de dialogue permanent entre les syndicats et le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MATD), afin d’assurer un suivi plus apaisé des revendications. Si la suspension de la grève apporte un souffle de soulagement aux populations et aux agents des collectivités, les syndicats demeurent vigilants quant à l’application effective des promesses. Cette médiation réussie permet néanmoins au pays d’éviter une nouvelle crise sociale, dans un contexte national déjà fragilisé par des tensions économiques persistantes. Coulibaly A.Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis plusieurs semaines, des groupes armés terroristes tentent d’infiltrer la région de Ségou, notamment la ville de Konobougou, dans le but de semer la terreur à travers des attaques coordonnées dans les localités environnantes. Dans la nuit du lundi 23 juin 2025, aux environs de 21 heures, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont vigoureusement repoussé une attaque terroriste contre la ville de Konobougou, située à 28 km de Fana et à 80 km de Ségou. Cette nouvelle attaque, menée par des hommes armés non identifiés, visait à instaurer un climat de chaos et de peur parmi la population. Selon des sources sécuritaires, l’assaut a malheureusement coûté la vie à un élément des Forces de Défense et de Sécurité : le Sergent de Police Yacouba Hamidou Diarra, matricule 21091, membre de la 29e promotion de la Police Nationale, en service au Groupement Antiterroriste de la Police. L’attaque a également occasionné des dégâts matériels. Du côté ennemi, plusieurs terroristes ont été neutralisés grâce à la réactivité, au courage et au professionnalisme des FAMa. La hiérarchie militaire appelle la population à redoubler de vigilance et invite les citoyens à collaborer en fournissant tout renseignement susceptible d’aider les forces armées dans leur lutte contre le terrorisme. À noter que le défunt Sergent Yacouba Hamidou Diarra sera accompagné à sa dernière demeure ce mercredi 25 juin 2025, lors d’une cérémonie prévue à l’École Nationale de Police. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les chiffres sont alarmants et en disent long sur l’ampleur du fléau de la drogue parmi la jeunesse malienne. C’est le Médecin-Colonel Ismaël Macalou, Secrétaire permanent de la Mission interministérielle de coordination de la lutte contre la drogue, qui a tiré la sonnette d’alarme lors de son passage sur le plateau de l’émission « Info Brut ». Sans détour, il a dressé un tableau préoccupant de la situation, révélant que 70 % des jeunes Maliens consomment de la drogue, dont 25 % de filles. Une réalité d’autant plus inquiétante qu’elle touche une frange de la population considérée comme l’avenir du pays. Selon le Médecin-Colonel Macalou, la consommation de drogue au Mali a atteint un seuil critique qui nécessite une réaction rapide et coordonnée. Il a souligné que la drogue devient une maladie lorsque le consommateur développe une dépendance, rendant la prise en charge plus complexe. Il a également classé les drogues en trois grandes catégories : Les stimulants Les perturbateurs Les dépresseurs Fait tout aussi préoccupant, seulement 20 % des consommateurs acceptent de consulter un professionnel de santé pour se faire traiter. Concernant la prise en charge, le Médecin-Colonel Macalou insiste sur l’importance d’un traitement précoce, soulignant les quatre niveaux d’usage identifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : usage simple, usage à risque, usage massif et dépendance. Il précise que trois facteurs clés conditionnent la réussite du traitement d’une personne dépendante : La motivation du patient à se soigner ; La volonté manifeste de s’engager dans le processus de guérison ; La détermination à suivre le traitement jusqu’au bout, dans un environnement sain et favorable. Enfin, il a insisté sur l’importance de la sensibilisation, qu’il considère comme une arme efficace pour prévenir et dissuader les jeunes de se tourner vers la drogue. Une stratégie de communication à grande échelle, selon lui, s’impose pour enrayer le phénomène. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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