SOCIETE
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 19 décembre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet d’ordonnance portant création de la Direction générale de la Police nationale. La Direction générale de la Police nationale a été créée par l’Ordonnance n°04-026/P-RM du 16 septembre 2004 avec pour mission d’élaborer et d’assurer la mise en œuvre des éléments de la politique nationale dans le domaine du maintien de l’ordre et de la sécurité publics et de prêter son concours à l’exécution des lois et des règlements. L’application de ce texte a révélé des insuffisances liées, notamment à la militarisation de la Police nationale en 2022 et à l’évolution de la criminalité, du terrorisme et de la cybercriminalité. Le projet d’ordonnance, adopté, corrige ces insuffisances et apporte les innovations ci-après : – la mise en œuvre des stratégies de lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes ; – l’établissement des documents de voyage et d’identité sécurisés ; – l’exercice de la police judiciaire militaire et de la prévôté ; – la participation à la mobilisation et à l’emploi des réservistes ; – la participation à la défense opérationnelle du territoire. b. un projet d’ordonnance portant création de la Direction générale de la Protection civile. La Direction générale de la Protection civile a été créée par l’Ordonnance n°98-026/P-RM du 25 août 1998, modifiée, avec pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de Protection civile et de veiller à sa mise en œuvre. La militarisation de la Protection civile en 2022 et les insuffisances constatées dans l’application de l’Ordonnance de 1998 ont rendu nécessaire sa relecture. Le projet d’ordonnance, adopté, prend en compte la réforme intervenue en 2022 et corrige les insuffisances à travers entre autres : – l’introduction de la promotion des activités de recherches dans les missions de la Protection civile ; – la précision du commandement des opérations de secours et de sauvetage en cas de crises ou catastrophes ; – la participation de la Protection civile à la défense opérationnelle du territoire ; – la participation de la Protection civile à la mobilisation et à l’emploi des réservistes ; – la participation de la Protection civile à la fourniture du renseignement dans le cadre des renseignements généraux ; – la participation de la Protection civile aux missions de sécurisation. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au Plan stratégique de Développement de la Météorologie et son Plan d’actions 2026-2030. L’Agence nationale de la Météorologie a été créée par l’Ordonnance n°2012-004/P-RM du 24 février 2012 avec pour mission l’observation et l’étude du temps, du climat et des constituants atmosphériques de l’environnement en vue d’assurer la sécurité des personnes et des biens et de contribuer au développement économique et social du pays par la fourniture d’informations et de services appropriés à tous les usagers. Au cours des 10 dernières années, elle a entrepris plusieurs actions structurantes dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique de Développement de la Météorologie et son Plan d’actions 2018-2022. L’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’actions 2018-2022 a recommandé l’élaboration d’un nouveau Plan stratégique de Développement de la Météorologie. Le présent Plan stratégique a pour objectif de positionner la météorologie nationale comme un pilier technologique de la durabilité et de la souveraineté du pays, par la génération des informations climatiques et météorologiques fiables pour la gestion des risques, la sécurisation des infrastructures critiques et l’optimisation économique des secteurs stratégiques. Il s’articule autour de 3 axes stratégiques : – la modernisation des infrastructures, l’optimisation des données et la montée en puissance des capacités ; – l’élaboration de prévisions axées sur les impacts pour une meilleure gestion des risques ; – la valorisation des services et l’optimisation de l’économie météorologique. 2. Le ministre de l’Energie et de l’Eau a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la Réunion des ministres chargés de l’Energie, des Mines et du Pétrole de la Confédération AES, élargie au Togo et au Tchad, tenue le 10 décembre 2025, à Niamey au Niger. Cette réunion, précédée de la Réunion des Experts, tenue les 8 et 9 décembre 2025, avait pour objectif d’échanger sur l’opérationnalisation du Pilier « Développement » de la Feuille de route de la Confédération des Etats du Sahel concernant les projets contribuant à la souveraineté énergétique, minière et pétrolière. A l’issue des travaux, les ministres ont adopté le rapport de la Réunion des Experts avec des recommandations communes aux secteurs de l’Energie, des Mines et du Pétrole. Les ministres se sont également engagés à mettre en œuvre les actions prioritaires identifiées dans les secteurs énergétique, minier et pétrolier. 3. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres : a. du lancement de l’initiative « Mon Service public, Mon Engagement citoyen ». L’initiative « Mon Service public, Mon Engagement citoyen » a pour objectif de mobiliser la jeunesse autour d’actions citoyennes concrètes en vue de la remise en état des infrastructures publiques du District de Bamako et de celles des Régions à travers des activités de nettoyage, de peinture ainsi que de pose de fresques citoyennes. b. de l’organisation d’une Journée d’appropriation des symboles de l’Etat par les jeunes citoyens. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a organisé, le 17 décembre 2025, en faveur des jeunes citoyens, une Journée d’appropriation des symboles de l’Etat. Cette journée avait pour objectif de mettre les jeunes au cœur d’une démarche participative pour découvrir, comprendre, protéger et valoriser ces symboles. 4. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la 2ème Edition de la Journée mondiale des Sols, tenue le 10 décembre 2025. Cette 2ème Edition, placée sous le thème : « Des sols sains pour des villes saines », a mis en lumière le rôle d’une gestion durable des sols pour des villes résilientes, la Biodiversité et la Sécurité alimentaire et nutritionnelle. La Journée mondiale des sols a permis entre autres : – de renforcer la visibilité et de valoriser les innovations scientifiques et technologiques ; – de lancer officiellement une plateforme nationale multi-acteurs dédiée à la santé des sols ; – de diffuser des messages de sensibilisation sur le rôle central des sols dans la sécurité alimentaire et la résilience climatique ; – de distribuer des engrais subventionnés à 82 745 exploitants dont 20 922 femmes ; – de surcreuser une marre dans la Région de Kidal ; – de remettre 710 équipements agricoles à des exploitants. 5. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 46ème Session ordinaire du Comité africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant, couplée au 35ème Anniversaire de l’adoption de la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant, tenue du 26 novembre au 6 décembre 2025, à Maseru au Royaume de Lesotho. La délégation comprenait les représentants des Ministères de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Justice et des Droits l’Homme, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et de l’Education nationale. La consultation avec le Comité africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant a permis à la délégation de présenter les progrès réalisés, les défis et les perspectives en matière de Promotion et de Protection des Droits de l’Enfant au Mali. A l’issue des échanges, le Comité, qui s’est réjoui des avancées et des perspectives en matière de Protection des Droits de l’Enfant, a réaffirmé sa disponibilité à accompagner les Autorités à faire face aux nombreux défis. En marge de cette session, la délégation malienne a participé aux panels d’échanges et de partage d’expériences sur la coordination, la mise en œuvre et le suivi de la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant.5 6. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a informé le Conseil des Ministres : a. de la tenue de la 4ème Edition des Journées du Poisson du Mali, du 11 au 13 décembre 2025, à Bamako. Cette 4ème Edition a été un espace d’échanges, de promotion, d’information et de sensibilisation sur la filière poisson et son rôle dans la Sécurité alimentaire et nutritionnelle dans notre pays. Les Journées du Poisson ont été marquées entre autres par : – la foire/exposition de différents types de poissons avec le savoir-faire des acteurs et des institutions ; – des conférences-débats sur des thèmes d’actualité pour le sous-secteur de la Pêche et de l’Aquaculture ; – la remise de 200 tonnes d’aliments poisson dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de réponse pour l’année 2025. b. du Lancement officiel de la Campagne nationale de vaccination du Cheptel 2025-2026. Cette vaccination vise principalement certaines maladies prioritaires du Réseau de Surveillance épidémiologique et d’autres maladies animales. L’objectif de cette campagne est de vacciner 83 millions 426 mille 958 têtes d’animaux et de volailles, conformément aux prévisions triennales du Plan de campagne agricole harmonisé et consolidé, pour réduire l’incidence des maladies ciblées. Le lancement officiel de la campagne est prévu le 26 décembre 2025, au marché à bétail à Kati-Draal. 7. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 19 décembre 2025 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 18 décembre 2025 Mme Zarha Wallet Hamed Idda Chargé de mission au Ministère de la Communication de l’Economie Numérique, Chargé de la Modernisation de l’Administration a présidé le lancement officiel du projet « Jeunesse Citoyenne Active et Informée » couplé à l’atelier national de restitution de l’étude sur l’intégrité de l’information au Mali. Financé par le Fonds d’Appui au Moteur du Changement, (FAMOC), le projet « Jeunesse Citoyenne Active et Informée », s’inscrit dans une démarche cohérente qui lie la connaissance à l’action, le diagnostic à l’engagement concret de la fondation TUWINDI à la lutte contre la désinformation et au développement d’une citoyenneté informée. Cette rencontre constitue un cadre stratégique d’analyse et d’échanges sur les enjeux liés à la fiabilité de l’information, à la lutte contre la désinformation et au développement d’une citoyenneté informé. La cérémonie a enregistré la présence de M. Tidiani Togola président de la Fondation TUWINDI, M. Bandjougou Danté président de la maison de la presse, M. Fousseyni Cissé du (FAMOC) M. Abdoulaye Guindo coordinateur de la plateforme Benberé et plusieurs autres invités. Dans son allocution Mme Zarha Walet Hamed Idda a salué l’engagement des organisateurs et rappelé que l’intégrité de l’information constitue un enjeu majeur pour la cohésion sociale et la confiance publique, dans un contexte de forte transformation numérique. Elle a ensuite souligné l’importance de renforcer l’esprit critique et les compétences numériques de la jeunesse, acteur central de l’écosystème informationnel. Quand à M. Tidiani Togola président de la fondation TUWINDI il a touché du doigt toute l’importance de ce projet pour la jeunesse et surtout de l’étude menée. Selon lui , dans cet environnement marqué par la rapidité de circulation des contenus numériques, les jeunes occupent une place centrale. Ils sont à la fois les plus exposés aux risques informationnels et parfois les vecteurs involontaires de la désinformation. Mais il trouve que les jeunes sont surtout une formidable force de transformation, dès lors qu’ils sont outillés, informés et responsabilisés. Et d’ajouter que la Fondation Tuwindi a conduit l’étude nationale sur l’intégrité de l’information au Mali. Cette étude n’a pas été pensée comme un exercice académique, mais comme un véritable outil d’aide à la décision. Elle repose sur des données de terrain, des consultations approfondies avec des acteurs clés et une analyse rigoureuse des vulnérabilités de notre écosystème informationnel. Les résultats qui seront présentés aujourd’hui mettent en lumière des défis structurels importants, mais surtout des opportunités concrètes d’action, notamment à travers l’éducation aux médias, le renforcement des compétences numériques et la responsabilisation citoyenne. Dans sa communication M. Alexis Kalambri consultant qui a réalisé cette étude a souligné que l’écosystème informationnel malien connait une mutation accélérée, sous l’effet d’internet des plates formes sociales. Il ressort de cette étude que 75% des personnes interrogées déplorent que nous ne sommes pas protégées, 68% pensent qu’il y’a un manque de moyen et 82% estiment qu’il y’a une menace interne. Et les menaces et vulnérabilités principales sont entre autres la désinformation, l’opération d’influence manipulation numérique, la pression multiple etc. En vue de changer les données le consultant propose 7 leviers stratégiques sur lesquels il faut agir. Notamment la gouvernance multi acteur, le cadre légal renforcé, la formation continue, Cyber sécurité, éducation aux médias, fact- cheking et la soutenabilité économique. Dans son intervention M Fousseyni Cissé du (FAMOC) a souligné que dans un contexte marqué par des mutations profondes sociales, politiques sécuritaires et numérique, l’information est devenue à la fois un levier de transformation et un facteur de fragilisation. Et une information fiable, accessible et éthique renforce la citoyenneté, la cohésion sociale et la paix. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), à travers son Comité syndical, a organisé ce jeudi 19 décembre 2025 la 8e édition de sa Journée annuelle d’information et de sensibilisation. L’événement s’est tenu à l’hôtel Radisson Collection (ex-Sheraton) de Bamako, en présence de hautes personnalités, notamment la Ministre de la Santé et du Développement social, le représentant du Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et le Directeur général de la CANAM. Placée sous le thème « La CANAM au cœur de la solidarité nationale, unis pour relever le défi du RAMU et garantir la santé pour tous », cette journée a été un cadre d’échanges et de réflexion sur la mise en œuvre du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), pilier fondamental de la politique nationale de protection sociale. Selon M . Tiécoura Doumbia, Secrétaire général du Comité Syndical de la CANAM, l’objectif principal de cette initiative est de promouvoir la solidarité nationale à travers une mise en œuvre efficace et inclusive du RAMU. Celta, afin de garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les Maliens, en particulier les populations issues du secteur informel, souvent les plus vulnérables. Dans son discours de lancement, Mme la Ministre de la Santé et du Développement social a salué les efforts fournis par le Directeur général de la CANAM, le Médecin Général de brigade Boubacar Dembélé, ainsi que l’ensemble du personnel, à travers le Comité syndical, pour le chemin parcouru dans la mise en place progressive du RAMU. Elle a encouragé l’ensemble des acteurs à maintenir cette dynamique au bénéfice des populations. Pour la Ministre, le thème retenu est à la fois évocateur et porteur d’espoir, traduisant clairement la vision du Gouvernement de bâtir un Mali plus juste et plus solidaire, où l’accès aux soins de santé n’est plus un privilège, mais un droit effectif pour chaque citoyen. Prenant la parole à son tour, le Directeur général de la CANAM le médecin général Boubacar Dembélé a insisté sur l’importance de l’union et de la solidarité pour garantir un accès équitable et de qualité aux soins de santé. Il a également rassuré le personnel quant à sa détermination à répondre aux attentes légitimes consignées dans le cahier de doléances Selon lui, ces préoccupations qui reflètent les réalités quotidiennes et les aspirations des travailleurs, font l’objet d’une attention soutenue et d’un examen rigoureux, dans un esprit de responsabilité et de dialogue constructif. Moment fort de la cérémonie, le Secrétaire général du Comité syndical a rendu un vibrant hommage au camarade Boubacar Bila DEMBÉLÉ, qualifié de pilier de l’organisation et de modèle de leadership syndical. « En tant que premier secrétaire général du Comité syndical de la CANAM, premier directeur de l’audit interne et actuel président du même comité, il a su guider notre chemin avec sagesse et détermination », a-t-il ajouté Avant de rappeler l’une de ses citations phares du camarade Boubacar Bila Dembélé à savoir « Le service bien fait est la meilleure des récompenses » À travers cette 8e édition, les ambitions affichées par la CANAM apparaissent à la fois ambitieuses et réalisables. La Direction générale, en synergie avec l’ensemble du personnel, vise notamment une augmentation significative de la couverture sanitaire, une meilleure sensibilisation des populations aux mécanismes du RAMU, ainsi que le renforcement des partenariats institutionnels et sociaux. Cette Journée de la CANAM réaffirme ainsi le rôle central de l’institution dans la construction d’un système de santé solidaire, inclusif et durable, au service du bien-être de tous les Maliens. Boîte de commentaires Facebook [...]
Sékou Ibrahim Barry est un homme du sérail qui assure l’intérim du Président Directeur général de l’Office du Niger. Ingénieur agroéconomiste, il est réputé être un cadre intègre et dévoué. Le 25 novembre dernier, les autorités de la transition ont abrogé le décret de nomination du Président Directeur général de l’Office du Niger, Badara Aliou Traoré. En attendant la nomination de son successeur, l’intérim est assuré par le Directeur général adjoint, Sékou Ibrahim Barry, selon une décision du ministre de l’Agriculture en date du mercredi 3 décembre 2025. Diplômé l’Ecole Nationale supérieure d’Agriculture (ENSA) du Sénégal et de l’IPR/ IFRA de Katibougou au Mali, cet Ingénieur agroéconomiste est en terrain connu. Avant d’intégrer l’Office du Niger, Sékou Ibrahim Barry a affuté ses armes à la Compagnie malienne pour le Développement des Textiles (CMDT). Pendant presque 10 ans, il fut, entre autres, Chef secteur de base à Sikasso, Agent contrôle et certification de la semence à Koutiala, Chef de zone de dévelop pement à San, Chef de zone d’alphabétisation et d’expansion rurale à Koutiala à la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles. Avec ses études au Sénégal, il ouvre une fenêtre dans sa carrière professionnelle au Programme de Compétitivité et de Diversification Agricole (PCDA) et à l’Appui au Développement du Delta Central (ADDC). En janvier 2011, Sékou Ibrahim Barry est nommé Chef de Division Suivi Evaluation  à la Direction de la Planification et des Statistique  de l’Office du Niger. Un mois après, il devient Point focal du Millennium Challenge Account-Mali au niveau de l’Office du Niger. Point focal du Contrat Plan  Etat- Office du Niger Exploi tant Agricole, Chef Service Vulgarisation et Formation à l’Office du Niger, Point Focal de la Pisciculture en Zone Office du Niger, Point Focal de la Coopération tripartite Mali-Maroc- FAO Niger, il gravit tous les échelons pour assumer les charges du Coordinateur du Projet d’Irrigation d’Alatona. Chef Service Stratégie et Planification à la Direction générale, il est nommé en janvier 2021, Directeur de Zone Office du Niger Niono. Il quitte Niono en janvier 2025 pour devenir Directeur Général Adjoint. Une promotion qui traduit la confiance de ses supérieurs hiérarchiques. De 2009 à 2010, le Président directeur général par intérim de l’Office du Niger a réalisé plusieurs études. On peut citer entre autres « Etude de faisabilité des sous projets avicoles pour les associations de « Harande » et « Djiguiya » de la commune rurale de Sio dans le cercle de Mopti  » ; « Etude de faisabilité de sous projets avicole pour les associations de « Kankelentigui » de la commune rurale de Bore dans le cercle de Douentza» ; « Etude de faisabilité de sous projet de production maraichère pour les associations de «Kaoural » de Kandia de la commune rurale de Ouro Aly dans le cercle de Djenne » ; « Etude de la situation de référence du programme stratégique coton d’Oxfam  au Mali » ; « Etude de faisabilité de sous projet de production avicole  pour la coopérative des jeunes agro éleveurs de Pigna  de la commune rurale de  Pignari Bana dans le cercle de  Bandiagara» ; « étude sur l’organisation de plaidoyer/lobbying en faveur du développement du commerce transfrontalier du bétail sur pied dans la région de Kidal » ; « Etude de faisabilité de sous projet de production maraichère  pour la coopérative des agriculteurs de Yawakanda  de la commune rurale de Doucombo dans le cercle de  Bandiagara» ; «Etude socio-économique de la construction d’une maison des artisans à Bankass) ». En 2009, Barry a été membre de l’équipe d’experts chargée  d’élaborer le document  de projet prioritaire du Mali dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action National d’Adaptation aux Changements Climatiques (PANA) en tant que expert en agriculture étude financé par le PNUD.  En 2014, il a été membre de l’équipe de recherche pilotée par l’Institut des Sciences Humaines  sur « la Mutation sociale et foncière dans la zone de l’Office du Niger ». Par Chiaka Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
Au cours d’une audience à la présidence du Faso ce mercredi, le ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigéria, Yusuf Maitama Tuggar a présenté les excuses de son pays au Chef de l’État du Burkina, le Capitaine Ibrahim Traoré. Cela, après qu’un aéronef du Nigéria ait violé l’espace aérien burkinabè. L’information a été relayée par la direction de la communication de la présidence du Faso. Dans sa publication, la direction de la communication de la présidence du Faso rapporte que le ministre nigérian, à sa sortie d’audience,  a indiqué être porteur d’un message de « solidarité et de fraternité » du Président Ahmed Bola Tinubu à son homologue le Capitaine Ibrahim Traoré. « Nous avons échangé sur des questions de coopération dans plusieurs secteurs. Nous avons également parlé de l’aéronef du Nigeria qui a dû atterrir d’urgence au Burkina Faso », a déclaré le ministre Yusuf Maitama Tuggar. En rappelant que la République fédérale du Nigéria regrette les irrégularités dans la procédure de l’autorisation pour entrer dans l’espace aérien du Burkina Faso, le diplomate nigerian a présenté « des excuses pour cet incident malheureux ». Toujours d’après la même source, le Nigéria se démarque des commentaires disgracieux sur le Burkina. En effet, le ministre des Affaires étrangères dit condamner les propos d’un responsable de parti politique du Nigéria, qui a fait des « commentaires insalubres » en déclarant que les militaires nigérians étaient maltraités au Burkina Faso. « Nous nous démarquons de ces propos et nous présentons nos sincères excuses au gouvernement du Burkina Faso ». Par ailleurs, la direction de la communication de la présidence du Faso fait savoir que le chef de la diplomatie nigériane a salué l’esprit de fraternité du Président Traoré, de son gouvernement sur la prise en charge des occupants de l’aéronef qui sont toujours sur le sol burkinabè. « Nous avons échangé sur d’autres questions concernant la façon dont nous pouvons collaborer, ainsi qu’avec d’autres pays de notre région, pour lutter contre le terrorisme. Le Burkina Faso a enregistré des succès significatifs dans la lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre nigérian des Affaires étrangères. Fatoumata KAMISSOKO L’Essor Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs du commissariat de police du 1er arrondissement de Kayes, sous la houlette de l’expérimenté commissaire Daouda Cissé, sont plus que jamais déterminés à traquer les hors la loi qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens. En effet dans le cadre de la mise en œuvre de l’opération « KOKADJÈ », les hommes du Commissaire Daouda Cissé en charge du 1er arrondissement de Kayes, ont mis fin aux agissements de LK un jeune maître-chanteur qui terrorisait les femmes et les mineures de la cité des rails via les réseaux sociaux. LK très stratège et un fin connaisseuse des réseaux sociaux opérait sous le pseudonyme « Adama » et avait mis en place une stratégie de manipulation bien rodée avec comme cible privilégiée les femmes dans les groupes whatsAPP. Mode opératoire  LK stratège intègre le groupe WhatsAPP, commence les échanges comme tous les autres membres. Après quelques jours, il parvenait à isoler ses victimes dans des groupes restreints composés exclusivement de femmes avant de les approcher en privé Une fois la confiance établie, LK usait de stratagèmes pour obtenir des contenus compromettants (photos et vidéos à caractère sexuel) de ses nombreuses victimes. C’est là que le piège se refermait.  Sous peine de diffusion de ces images à leur entourage, L.K. exigeait des sommes d’argent importantes. Selon le Commissaire Daouda Cissé en charge du commissariat de police du 1er arrondissement de Kayes, à ce stade de l’enquête plus de 30 victimes ont été recensées, parmi lesquelles des femmes mariées dont l’honneur était mis à prix, ainsi que de nombreuses jeunes filles mineures, toute chose qui explique l’ampleur des dégâts causés par LK Cette arrestation saluée par les victimes n’est pas un fait du hasard, elle s’inscrit dans la vision du Contrôleur Principal de police Tapa Oury Demba Diallo, Directeur Régional de la Police Nationale de Kayes qui a initié l’opération KOKADJÈ. Une opération qui vise à assainir la ville Kayes des hors la loi. Celà à travers des actions concrètes sur le terrain. LK est actuellement en garde à vue au Commissariat de police du 1er Arrondissement de Kayes et devra répondre de ses actes devant la justice. Le commissaire Daouda Cissé en charge du commissariat de police du 1er arrondissement de Kayes , invite par ailleurs la population à la vigilance et les autres victimes à se manifester. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ils sont au total 150 maliens en provenance d’Algérie et de la Tunisie. Rapatriés depuis le Niger, ils ont été accueillis ce mercredi 17 décembre 2025 par le Ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine M. Mossa AG ATTAHER à l’Aéroport international Président Modibo Keïta-Sénou. Ce rapatriement de 150 maliens d’Algérie et de la Tunisie intervient à la veille de la célébration par le Mali de la « Journée Internationale des migrants célébrée le 18 décembre de chaque année. Elle s’inscrit dans le cadre des actions permanentes menées par les autorités de la transition en faveur de la protection et de l’accompagnement des Maliens établis à l’extérieur. Accompagné du Chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Dr Boubacar Seybou, du Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, ainsi que d’autres partenaires, le Ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine M. Mossa AG ATTAHER a souligné que ce retour ne saurait être perçu comme un échec, mais constitue plutôt un nouveau départ. Il a également rappelé que malgré les difficultés et les épreuves rencontrées, le Mali demeure un refuge et un soutien constant pour l’ensemble de ses filles et fils. Les compatriotes ont ensuite été conduits à la Cité des migrants, un centre aménagé pour leur prise en charge. Durant leur séjour, ils bénéficieront d’un suivi sanitaire complet, de soins médicaux, d’un hébergement temporaire, de périodes de repos ainsi que de l’assistance nécessaire pour rejoindre leurs familles respectives. Le Ministre a rappelé que chaque retour d’un migrant malien constitue une priorité humanitaire et sociale et que toutes les dispositions sont prises pour garantir le respect de leur dignité, de leurs droits fondamentaux et de leur sécurité, dans un cadre structuré, organisé et bienveillant. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Au Mali, la bataille pour les droits humains se joue aussi sur le terrain de l’information. Consciente que l’information juste et vérifiée est un droit fondamental, l’organisation Journalistes pour les Droits Humains (JDH) élargit son champ d’action en s’engageant résolument dans la lutte contre la désinformation et la manipulation de l’information. JDH qui trouve que la promotion des droits humains ne peut être dissociée de la lutte contre la désinformation a soutenu mardi 16 décembre, une journée de réflexion multi-acteurs organisée par l’Institut pour la démocratie et l’éducation aux médias du Mali (IDEM), en partenariat avec la Maison de la Presse du Mali, avec l’appui du National Endowment for Democracy (NED). Journée qui a réuni médias, organisations de la société civile et représentants de l’État en vue d’une synergie d’action pour lutter contre la désinformation ciblant le Mali. Placée sous le projet intitulé « Lutte contre la désinformation et les discours de haine pour renforcer les droits humains, la cohésion sociale et la bonne gouvernance au Mali », cette l’initiative visait à renforcer le rôle de la presse nationale dans la lutte contre la manipulation informationnelle ; la responsabilité de la société civile face aux influences nocives. Il s’agissait aussi de créer les conditions d’une collaboration nécessaire entre médias et OSC et mettre en place une Coalition citoyenne pour un narratif souverain comme réponse collective à la guerre informationnelle. Prenant la parole, Moro Siaka Diallo, coordinateur national de JDH, a souligné l’importance de cette initiative dans un contexte où les fausses informations constituent une menace directe pour la stabilité sociale et les droits humains. « Cette journée de réflexion multi-acteurs contre la manipulation et la désinformation qui cible le Mali intervient à point nommé. JDH soutient pleinement cette initiative qui offre un cadre de concertation entre médias, institutions publiques, société civile et experts afin de définir des stratégies efficaces contre les fausses informations », a-t-il déclaré. Pour le coordinateur national de JDH, la désinformation prospère là où règnent la peur, le silence et la précarité des médias. Dans un monde où les fausses nouvelles se propagent à la vitesse d’un feu de brousse, seule une coalition solide entre la presse professionnelle, la société civile, l’État et les collectivités territoriales peut contenir les flammes destructrices de la manipulation informationnelle. Organisation canadienne, Journalistes pour les Droits Humains accompagne les journalistes locaux, les médias et les acteurs civiques afin de renforcer les droits humains, combattre la désinformation, promouvoir l’égalité de genre, l’action climatique et la liberté d’expression. Son action contribue à créer un environnement médiatique crédible, fondé sur la vérité plutôt que sur la peur, la haine ou la violence. Appelant à traduire les réflexions en actions concrètes, Moro Siaka Diallo a invité les décideurs publics à investir davantage dans la presse privée malienne, pilier essentiel de l’éducation citoyenne et de la protection de la vérité. « L’absence de soutien à la presse ouvre la voie au désordre informationnel, à l’injustice et à l’aggravation des tensions sociales », a-t-il averti. Le coordinateur national de JDH a également exprimé sa reconnaissance à la Maison de la Presse du Mali pour son engagement constant en faveur de la professionnalisation des médias, ainsi qu’à IDEM, partenaire, pour son expertise et son engagement dans l’éducation aux médias et à l’information. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
La triste nouvelle tombée ce mercredi 17 décembre 2025 est confirmée par sa famille et ses anciens collaborateurs, l’Inspecteur Général de Police Mahamadou Z. Sidibé, ancien directeur général adjoint de la police nationale et ancien Gouverneur de Kayes promoteur de la radio Néma FM de Kassaro n’est plus. Connu pour son courage, professionnalisme, pragmatisme et surtout sa rigueur, le décès de l’Inspecteur Général de Police Mahamadou Z. Sidibé, ancien directeur général adjoint de la police nationale et ancien Gouverneur de Kayes promoteur de la radio Néma FM de Kassaro est aujourd’hui une immense perte pour le Mali et surtout pour la grande famille policière. Sa mort laisse un grand vide , car l’homme excellent communicateur à su mettre en exergue ses capacités de journaliste pour réconcilier au sein de la police également au niveau de la région de Kayes ou il était gouverneur. L’héritage de l’Inspecteur Général Sidibé restera à jamais gravé dans les anales de la Police Nationale. Dors en Paix ! Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
En marge de la réunion des ministres chargés du Commerce, de l’Industrie et du Secteur privé de la Confédération des États du Sahel (AES), l’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM) a signé, à Niamey, une convention de partenariat avec les offices céréaliers des pays membres. L’accord vise, à terme, la mise en place d’une centrale d’achat commune. En séjour dans la capitale nigérienne, Niamey, dans le cadre de la réunion des ministres chargés du Commerce, de l’Industrie et du Secteur privé de la Confédération des États du Sahel (AES), le Président-Directeur général de l’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM), le Colonel-major Abdoulaye Traoré, a procédé à la signature d’une convention de partenariat avec l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) et la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire du Burkina Faso (SONAGESS). Cet accord s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la coopération économique et agricole entre les États membres de la Confédération des États du Sahel. Il ambitionne de jeter les bases de la mise en place d’une centrale d’achat commune, destinée à améliorer l’approvisionnement en céréales, à mutualiser les moyens et à renforcer la sécurité alimentaire dans l’espace AES. À terme, cette centrale d’achat devrait contribuer à une meilleure régulation des marchés céréaliers, à la constitution d’une réserve céréalière confédérale et à une réponse concertée et plus efficace face aux situations de crise alimentaire dans les pays membres. Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Aéroports du Mali (ADM) confirment leur ambition de hisser les plateformes aéroportuaires nationales aux standards de performance et de modernité. Réunis ce mercredi au siège de l’institution, les administrateurs ont tenu la 70ᵉ session ordinaire du Conseil d’administration, une rencontre stratégique à forte portée, essentiellement consacrée à l’examen du projet de budget 2026. Présidant l’ouverture des travaux sous l’acclamation des administrateurs qui réjouissent des résultats, le Président-directeur général des ADM, le Colonel-major Lassina Togola, a planté le décor en soulignant que cette session intervient dans un contexte de confiance retrouvée, de sécurité renforcée et de souveraineté assumée par le Mali. Un climat propice, selon lui, à la poursuite des réformes engagées pour redonner aux aéroports maliens une image moderne et compétitive. Au cœur des échanges, le projet de budget 2026, présenté comme prudent, équilibré et réaliste, s’appuie sur un programme d’activités ambitieux, en phase avec les défis actuels du secteur aérien. Le Colonel-major Togola a décliné les axes majeurs de cette vision stratégique, traduisant la volonté de transformer durablement les aéroports du Mali. Il s’agit de la mise à niveau des équipements et des infrastructures, pour améliorer la qualité des services et l’expérience des usagers ; la sécurisation des installations aéroportuaires, un impératif dans un environnement international exigeant ; l’optimisation des ressources, gage d’une gestion plus efficace et durable et le renforcement de l’exploitation des aéroports de l’intérieur, afin de soutenir le désenclavement et le développement économique régional. À travers ces orientations, le PDG des ADM imprime une dynamique de modernisation, d’innovation et de bonne gouvernance, visant à repositionner les aéroports maliens comme de véritables leviers de croissance et d’attractivité. Conscient des turbulences qui secouent le transport aérien mondial, notamment en raison des conflits et de la conjoncture économique internationale, le Colonel-major Lassina Togola s’est toutefois montré confiant. Il a exprimé sa conviction que les échanges au sein du Conseil permettront de consolider les acquis, tout en poursuivant le développement des ressources extra-aéronautiques, devenues essentielles pour la résilience financière des plateformes aéroportuaires. Clôturant son allocution, le PDG des ADM a tenu à adresser ses remerciements appuyés aux autorités de la Transition, en particulier à Madame le Ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, pour son accompagnement constant en faveur de l’amélioration de la qualité des services offerts aux usagers. À travers cette 70ᵉ session, les Aéroports du Mali réaffirment leur cap, celui de moderniser, sécuriser et innover, pour offrir au pays des infrastructures aéroportuaires à la hauteur de ses ambitions et de sa souveraineté retrouvée. Sous l’impulsion du Colonel-major Lassina Togola, l’ADM entend plus que jamais redorer l’image des aéroports maliens et inscrire leur développement dans la durée. Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis trois jours, la capitale malienne replonge dans une tension persistante sur l’approvisionnement en carburant. Les signes sont visibles et inquiétants : de longues files de motos et de véhicules s’étirent devant les stations-service encore opérationnelles, tandis que plusieurs autres ont tout simplement fermé leurs portes faute de produits disponibles. Ce mardi, la situation s’est davantage dégradée. De nombreuses stations étaient à sec, et celles qui restaient ouvertes ont rapidement été prises d’assaut par des usagers inquiets. Deux-roues, voitures particulières et véhicules de transport se disputaient les rares litres disponibles, ravivant le spectre d’une pénurie généralisée. Cette situation suscite une panique progressive au sein de la population, encore marquée par la récente crise de carburant survenue il y a à peine un mois. Craignant une nouvelle paralysie de leurs activités quotidiennes, de nombreux usagers tentent d’anticiper, alimentant ainsi une pression supplémentaire sur les points de distribution. Conséquence immédiate : la circulation dans la capitale est sensiblement réduite. Moins de véhicules sur les axes routiers, une baisse notable des embouteillages et un ralentissement de certaines activités économiques traduisent déjà l’impact de cette tension énergétique sur la vie urbaine. Face à cette situation, l’urgence n’est plus à la constatation, mais à la prévention. Une réponse rapide et coordonnée des autorités et des acteurs du secteur pétrolier apparaît indispensable afin d’éviter une nouvelle crise majeure, aux conséquences économiques et sociales potentiellement lourdes pour les populations. Binta Touré mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 16 décembre 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret présidentiel élargissant drastiquement les restrictions d’entrée sur le territoire des États-Unis. Avec cette mesure, le Mali, le Burkina Faso et le Niger pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) figurent désormais sur la liste noire des nations dont les ressortissants sont frappés par une suspension totale d’entrée sur le sol américain. Après avoir été inscrit, retiré puis à nouveau réintégré, le Mali se retrouve finalement rattrapé par cette décision radicale. Une volte-face qui suscite incompréhension et inquiétude, tant au sein des communautés concernées que dans les chancelleries. La mesure est sans ambiguïté ! L’entrée aux États-Unis est suspendue aussi bien pour les immigrants que pour les non-immigrants, y compris ceux disposant d’un visa en cours de validité. Autrement dit, un visa américain ne garantit plus l’accès au territoire pour les ressortissants des pays ciblés. Selon les nouvelles dispositions prises par l’administration Trump, seules quelques exemptions très limitées sont prévues, notamment pour des cas humanitaires spécifiques ou lorsque des intérêts nationaux américains sont explicitement invoqués. Face à cette situation, les autorités Maliennes répondront par réciprocité comme elles l’ont fait la dernière, obligeant le président Donald Trump de faire marche arrière ? A suivre ! La Rédaction     Boîte de commentaires Facebook [...]
La couverture intégrale du territoire national en produits pétroliers demeure aujourd’hui une priorité stratégique pour les autorités maliennes. Les efforts récemment déployés pour sécuriser l’approvisionnement du pays via l’axe Côte d’Ivoire–Sikasso en sont une illustration éloquente. Grâce à la mobilisation soutenue des Forces armées maliennes (FAMa), le Mali a pu garantir l’acheminement régulier des hydrocarbures, indispensables au fonctionnement de l’économie nationale. Si cette première phase a apporté un réel soulagement aux populations, un défi plus complexe se dessine désormais : assurer le ravitaillement sécurisé des régions du centre et du nord du pays. Un objectif qui impose une nouvelle intensification des opérations militaires sur des axes particulièrement sensibles. La RN6, artère vitale sous haute tension La Route Nationale 6 (RN6), reliant Bamako à Mopti, constitue un couloir logistique incontournable pour la distribution des hydrocarbures à l’intérieur du pays. Mais cet axe reste également l’un des plus exposés sur le plan sécuritaire. Le tronçon allant du carrefour de Djenné jusqu’à Téné, dans la région de San, s’impose depuis plusieurs années comme un véritable point noir sécuritaire. Longtemps sous l’emprise de groupes terroristes, cette zone a récemment été le théâtre d’importantes offensives des FAMa. Plusieurs bases ennemies, principalement situées à l’est de la RN6, ont été détruites. Selon des sources sécuritaires, plus d’une dizaine de sanctuaires terroristes ont ainsi été démantelés entre San et Mopti. Une menace persistante et diffuse Malgré ces succès militaires notables, la menace reste latente et diffuse. Les opérations de ratissage ont entraîné la dispersion de nombreux combattants terroristes, certains trouvant refuge dans des villages environnants grâce à des alliances locales de circonstance. Des informations concordantes font état, du cercle de Sofara jusqu’à Téné, à l’exception notable de la commune de Madiama, de l’existence de pactes tacites entre certaines communautés et des groupes armés. Cette réalité complique considérablement les efforts de sécurisation et expose les convois de citernes à des risques accrus. Frustrés par l’échec de leurs tentatives de sabotage sur l’axe de Sikasso, ces groupes armés auraient redéployé leurs effectifs vers cette zone, s’y infiltrant discrètement au sein des populations civiles. Des décisions urgentes et délicates Face à cette situation préoccupante, le renforcement du dispositif sécuritaire le long de la RN6 apparaît incontournable. Plusieurs sources évoquent la nécessité d’opérations ciblées de nettoyage sécuritaire dans les localités les plus exposées. Une démarche délicate, en raison de l’imbrication étroite entre civils et éléments armés. Toutefois, l’expérience récente des FAMa démontre que, avec une préparation rigoureuse, un renseignement précis et une coordination renforcée, ce défi peut être relevé. La sécurisation durable de cet axe stratégique conditionne non seulement l’approvisionnement énergétique du pays, mais aussi la stabilité économique et sociale des régions du centre. Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Mme le Ministre de la Santé et du Développement social, le Médecin Colonel-major Assa Badiallo Touré a présidé ce mardi à l’hôtel Azalaï Salam de Bamako, la cérémonie d’ouverture de la table ronde de deux jours sur les soins primaires au Mali. Le thème est : << investir dans les soins de santé primaires, c’est garantir un système de santé équitable, résilient et proche des communautés >>. Organisée en prélude à la Journée internationale de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU), cette rencontre de haut niveau réunit, durant deux jours, des experts nationaux, des partenaires techniques et financiers, dont le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ainsi que plusieurs acteurs du secteur de la santé. Dans son intervention, le représentant résident de l’OMS a rappelé le rôle avant-gardiste du Mali dans l’histoire des soins de santé primaires en Afrique. De la Déclaration d’Alma-Ata (1978) à celle d’Astana (2018), en passant par l’Initiative de Bamako (1987), les SSP ont été consacrés comme le fondement de la CSU. « Le Mali a été à l’avant-garde des soins de santé primaires en Afrique. La décentralisation des services de santé, l’autonomisation des communautés et les mécanismes de financement local ont inspiré de nombreux pays de la sous-région », a-t-il souligné. Malgré les contraintes nationales et internationales, le Mali selon le représentant résident de l’OMS affiche des résultats encourageants. Selon les données révèlent que la mortalité infantile a chuté de 55 % entre 1990 et 2025 ; la mortalité maternelle a connu une réduction d’environ 62 % sur la même période. Des avancées notables rendues possibles par l’amélioration de l’accès aux soins essentiels, notamment la vaccination, la santé maternelle, la lutte contre les maladies non transmissibles et la prise en compte des déterminants socio-économiques de la santé. Mais le constat reste sans complaisance. Car aux dires du représentant résident de l’OMS, le système de santé malien demeure confronté à de lourds défis structurels avec un indice de couverture sanitaire universelle efficace limité à 41 % ; des dépenses de santé de seulement 38 USD par habitant et par an, loin du seuil minimal recommandé par l’OMS (112 USD) et des paiements directs des ménages dépassant 30 % des dépenses totales de santé, constituant une barrière financière majeure, surtout pour les plus vulnérables. Pour le représentant résident de l’OMS, la revitalisation des soins de santé primaires est une condition incontournable pour accélérer l’atteinte de la CSU. Il trouve que cette table ronde est donc une opportunité stratégique pour tirer les leçons du passé, capitaliser les succès et définir des orientations concrètes. Dans son intervention, Mme le Ministre de la santé a salué des partenaires techniques et financiers, notamment l’OMS qui accompagne le Mali dans le domaine de la santé. Toutefois, elle a rappelé gouvernement malien a fourni beaucoup d’efforts dans le domaine des soins de santé primaires et de la couverture sanitaire Universelle. Celà s’explique par l’érection des Csref en hôpitaux de district ; l’amélioration du plateau technique avec l’acquisition des équipements de nouvelle génération; l’amélioration de la couverture géographique aux services de santé ; la construction d’un hôpital de 4e référence; l’effectivité des différents régimes contributifs (AMO, RAMED, Mutuelles et autres). Cependant, l’accès aux soins et service de santé ; l’insuffisance des ressources humaines et matérielles et l’insuffisance dans la gouvernance des établissements de santé, restent selon elle des défis à relever. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 16 décembre 2025, le magistrat Assana Dolo a présidé l’audience correctionnelle ordinaire du Tribunal Militaire de Bamako. Pour cette audience correctionnelle, quatre dossiers sont inscrits au rôle impliquant (4) prévenus militaires pour des faits des cas de désertions, de perte d’armes de guerre et violation de consignes générale militaire, d’escroqueries et violation de consignes générale militaire, d’insoumission, de refus d’obéissance et violation des consignes générale militaire et de dommages à la propriété et dispositions de biens d’autrui et violation de consignes générale militaire. Les quatre affaires inscrites au rôle à cette audience correctionnelle du Tribunal Militaire de Bamako, mettent en lumière les défis de la discipline au sein des Forces Armées Malienne (FAMA) dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par la montée en puissance des éléments sur le terrain face aux groupes terroristes. Le premier, poursuivis pour désertion, pertes d’armes de guerre et violation des Consignes générales militaires, a été condamné pour 2 ans de prison avec sursis. Les autres dossiers sont toujours en cours de traitement Selon le magistrat lieutenant-colonel Ogobara GUINDO , cette audience témoigne la volonté ferme des plus hautes autorités du pays, de faire respecter les règles tout en garantissant les droits judiciaires. Une équation délicate, mais essentielle pour la crédibilité de l’institution militaire. Il a par ailleurs exhorté l’ensemble des militaires à faire preuve de discipline et de respect des règles afin d’éviter de tels manquements au devoir. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le feuilleton judiciaire de l’affaire Ras Bath et Tata Rose connait un nouvel épisode avec le renvoi du dossier devant la Cour d’Assise. Ce mardi 16 décembre 2025, contre toutes attentes les juges de la Chambre Criminelle n’ont pas délibéré sur l’affaire Ras Bath et Tata Rose tant attendue. Les magistrats de la Chambre Criminelle ont décidé de renvoyer le dossier devant la Cour d’Assise. Selon Me Mohamed Aly Bathily un des avocats de RAS Bath et Tata Rose, une décision de justice est liée à la fois à l’appréciation des faits et au courage du juge de dire le droit Le père biologique et avocat de RAS Bath trouve que le droit n’est qu’une simple écriture, voulue par des personnes et l’application de cette loi requiert, un principe de loyauté de celui qui est en charge d’appliquer la loi. Et de préciser que ce principe de loyauté concerne les magistrats qui doivent établir ce principe-là. Pour ce qui concerne le dossier Ras Bath et Mme Tata Rose, les juges en charges du dossier vont prendre un arrêt qui sera communiqué au Procureur General près de la Cour d’Appel de Bamako. Et c’est le Procureur General qui va saisir la cour d’assise pour fixer les nouvelles dates pour la suite du procès. La saisine de la Cour d’Assise marque encore un tournant décisif dans ce feuilleton judiciaire qui est loin de connaitre son épilogue. Affaire à suivre !  Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Selon notre confrère Issiaka Tamboura du journal le Soft, la chambre criminelle n’a pas libéré Ras Bath ce matin. A l’en croire, elle a plutôt renvoyé le dossier devant la cour d’assises. Et de préciser que cette dernière cour n’existant plus au Mali, le dossier tend à être renvoyé par le PG de la cour d’appel de Bamako devant la chambre criminelle du tribunal de la Commune IV du District pour le compte du anti-cybercriminalité.   Boîte de commentaires Facebook [...]
À l’occasion de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FSEG) a servi de cadre, le jeudi 11 décembre 2025, à une importante session de sensibilisation des étudiants sur un fléau encore trop présent en milieux scolaire et universitaire. Soutenue par le Projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (PHASAOC), la rencontre s’est tenue sous le thème national : « L’utilisation responsable des réseaux sociaux, gage de protection, de promotion et de préservation des valeurs culturelles des femmes et filles au Mali ». Coprésidée par Dr Arouna Sougané, Directeur général de l’Institut National de la Statistique (INSTAT), et le Professeur Boubacar Sanogo, Doyen de la FSEG, la rencontre a réuni étudiants, enseignants et chercheurs autour d’un débat franc, appuyé par des données statistiques édifiantes. Dans son mot d’ouverture, le Doyen de la FSEG a salué l’initiative et invité les étudiants à s’impliquer activement afin de transformer les échanges en véritables leviers de changement. Il a également rappelé l’existence de mécanismes de prévention qui gagnent à être mieux connus et utilisés. Pour sa part, le Directeur général de l’INSTAT a insisté sur l’importance d’aborder les VBG à partir de données fiables, soulignant que cette journée visait avant tout à nourrir une discussion documentée et responsable. Les chiffres présentés par les panelistes donnent la mesure du défi. Plus de 8 millions de personnes bénéficient aujourd’hui de dispositifs de prévention des VBG à travers des actions de sensibilisation, la mise en place de comités d’alerte précoce et la collaboration avec des réseaux traditionnels. Pourtant, le phénomène reste préoccupant, notamment chez les jeunes. Selon une étude de l’INSTAT sur l’ampleur des VBG en milieux scolaire et universitaire, 27,3 % des élèves et étudiants interrogés déclarent avoir été victimes d’au moins une forme de VBG. Les disparités régionales sont marquées à Kayes avec 35,2 % et Sikasso avec 34,9 % et affichent les taux les plus élevés, tandis que Koulikoro (19,4 %) enregistre la prévalence la plus faible. Le District de Bamako demeure la zone ayant signalé le plus grand nombre de cas, avec 310 incidents, suivi de Sikasso (238). Le profil des présumés auteurs interpelle également. Les violences sont majoritairement commises par des camarades ou amis fréquentant l’école (45 %) et par des enseignants (32,8 %). Viennent ensuite les amis hors cadre scolaire (9,7 %), certains parents (5,7 %) et, plus rarement, des inconnus (3,6 %). Quant aux formes de violences, les agressions physiques dominent largement dans toutes les régions, avec des proportions allant de 61,3 % à 78,5 %. Les violences émotionnelles restent également très répandues (44,2 % à 61,6 %). Les viols sont plus fréquemment signalés à Kayes (4,7 %), tandis que les mariages d’enfants concernent davantage le District de Bamako (2,6 %) et Koulikoro (1,8 %). Les déni de ressources, eux, sont particulièrement cités dans la région de Ségou (23,6 %). En matière de prise en charge, les données révèlent un recours massif aux administrations scolaires, avec 762 cas signalés, loin devant les centres de santé (371) et la police ou la gendarmerie (47). En revanche, les One-Stop Centers, dédiés à une prise en charge holistique des victimes, restent très peu sollicités, traduisant un déficit criant d’information sur leur existence au sein des établissements scolaires et universitaires. Au-delà de ces données qui interpellent, cette journée a mis en évidence l’urgence d’intensifier la communication sur les mécanismes de lutte contre les VBG et de promouvoir une utilisation responsable des réseaux sociaux, désormais au cœur des dynamiques de prévention comme de propagation des violences. Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 15 décembre 2025, à l’hôtel de l’Amitié, Madame le Ministre, le Médecin Colonel-major Assa Badiallo TOURÉ a présidé la cérémonie d’ouverture des journées scientifiques organisées par la Cellule sectorielle de lutte contre le VIH-Sida, la tuberculose et les hépatites virales, sous  a donné le coup d’envoi des Journées Scientifiques 2025. C’était en présence de nombreux acteurs, des partenaires entre autres. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la troisième semaine du mois dédiée à la lutte contre le Sida, édition 2025. Véritable cadre de réflexion stratégique, ces journées scientifiques qui dureront trois jours. Des panels, conférences et communications scientifiques permettront d’éclairer les décisions publiques et de renforcer l’efficacité de la riposte contre ces pandémies. Pour le Pr Daouda Minta, président du comité scientifique, ces journées traduisent la volonté de la Cellule sectorielle de faire du VIH SIDA, un mauvais souvenir. Longtemps interrompue par diverses crises épidémiques, l’initiative fait aujourd’hui son retour comme une véritable reconnaissance du travail des acteurs de terrain, avec à la clé des recommandations concrètes. Selon le représentant résident de l’ONUSIDA au Mali, ces Journées scientifiques constituent une opportunité unique de mobilisation des savoirs pour accélérer la riposte. « Les crises ont perturbé les efforts de lutte, mais elles offrent aussi une occasion de repenser nos approches, de renforcer la résilience des États », a-t-il souligné, tout en réaffirmant l’engagement constant de l’ONUSIDA aux côtés du Mali. Toutefois, les chiffres rappelés par le représentant résident de l’ONUSIDA  interpellent. Car selon lui, plus de 111 000 personnes vivent avec le VIH au Mali, près de 4 000 nouvelles infections sont enregistrées chaque année et environ 4 900 décès liés au Sida sont rapportés. D’où l’urgence, selon lui, d’analyser,  de promouvoir les innovations en matière de dépistage et de prise en charge, et d’intégrer efficacement les services de santé. Prenant la parole, Madame le Ministre de la Santé et du Développement Social a salué l’engagement remarquable de tous les acteurs impliqués dans cette lutte. « On revient de très loin. Nous avions des chiffres très inquiétants, mais aujourd’hui, nous progressons dans le bon sens », a-t-elle déclaré avec optimisme, avant de saluer efforts conjugués de l’État, des partenaires techniques et financiers, des scientifiques et des acteurs communautaires. Et Mme le Ministre d’appeler à une synergie d’action pour éradiquer d’ici 2030, le VIH/Sida. Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Mercredi 10 décembre 2025, Centre international de conférences de Bamako. Pour la 21è fois consécutive, l’Etat malien s’est soumis à l’obligation qu’il s’est imposé en répondant, sous l’œil vigilant d’un jury d’honneur, aux interpellations des citoyens. Les litiges fonciers et domaniaux  ont de nouveau ravi la vedette. Sauf qu’une recommandation forte préconise zéro tolérance à l’encontre des fonctionnaires prédateurs fonciers.  La cérémonie d’ouverture de la 29è édition de l’Espace d’interpellation démocratique (EID) a réuni plusieurs personnalités dont l’ancien président intérimaire, Dioncounda Traoré, les anciens Premiers ministres Moctar Ouane et Ousmane Issoufi Maïga, l’ancienne Médiatrice de la République, Diakité Fatoumata N’Diaye, invitée d’honneur de la session. C’était sous la présidence du Premier ministre représenté par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, en présence des membres du gouvernement. Célébré le 10 décembre, date  commémorative de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’Eid est une  tribune offerte à tout citoyen  qui se sent abusé par les pouvoirs publics d’interpeller directement l’Etat à travers les gouvernants. Un rendez-vous qui remonte à 1994. «Grâce à la clairvoyance des dirigeants de l’époque, l’Espace d’interpellation démocratique contribue à l’enracinement d’une culture démocratique, renforce les droits des citoyens» rappelle Mme Sanogo Aminata Mallé, Médiateur de la République. «Aux interpellateurs et je tiens à saluer leur confiance en cet espace…Leurs dossiers feront l’objet d’un suivi particulier » a- t-elle rassuré. Cette année, 452 dossiers ont été reçus contre 554 en 2024. Soit une diminution qui s’explique par « la faible mobilité des Maliens dans les régions» a justifié le Médiateur de la République. Les interpellations proviennent de Bamako, de la diaspora et de toutes les contrées maliennes. Les dossiers sont classés en trois catégories : 340 « suites à donner », 72 non retenus «pour non-conformité» aux standards de l’Eid et 16 dossiers déjà satisfaits. 328 dossiers sont portés par des hommes soit 72,57% et 58 dossiers d’interprétation sont portés par des femmes. Des dossiers sont aussi portés par des personnes morales, qui ont interpellé l’Etat. Les doléances portent sur la régularisation de situations administratives, les contrats et marchés, la justice et l’éducation. Comme dans les précédentes éditions, ce sont les litiges fonciers qui ont ravi la vedette parmi les interpellations. Sauf que cette fois-ci, les prédateurs fonciers, notamment les fonctionnaires confondus de spéculations sur ce registre devront désormais répondre de leurs actes. Car ils ne seront plus tolérés. Reste à souhaiter que cette belle recommandation soit traduite en acte concret. Le jury d’honneur, dont les membres sont choisis en reconnaissance de leurs qualités humaines, intellectuelles et d’intégrité avérée, était présidé par Pr Kagnoumé Jean bosco Konaré, historien et ancien député à l’Assemblée nationale du Mali,. À ses côtés, Kéita Aïda M’Bow ancienne ministre de l’Environnement et Mamadou Diamoutani étaient respectivement Rapporteur et Rapporteur adjoint, en plus de Daouda Tékété, journaliste –réalisateur à la retraite. Ousmane Tangara   Boîte de commentaires Facebook [...]
 L’administration du département de la Justice et des Droits de l’Homme vient d’être doublement honorée à travers son Secrétaire général, Boubacar Sidiki Diarrah et son Directeur des Finances et du Matériel, Moussa Kissima Traoré. Ces deux cadres émérites, acteurs majeurs de la réforme en cours dans cet important département de l’Etat sous la houlette du ministre Mamoudou Kassogué, viennent d’être élevés au Grade de Chevalier de l’Ordre national du Mali.  Le preux chevalier désignait le guerrier idéal au Moyen-âge. Il incarnait la bravoure, le courage, la sagesse et la vertu. Le terme tiré du latin prode (« utile ») désigne un homme digne de respect du fait de son courage, sa sagesse, sa loyauté, son sens de l’honneur. Le Grand Chancelier des Ordres nationaux, l’infatigable Général Sagafourou ne dit pas autre chose. Le Chevalier de l’Ordre National du Mali, explique-t-il, est le premier grade de la haute distinction honorifique malienne créée en 1963 pour récompenser les services exceptionnels et la fidélité envers la Nation. Il est décerné pour mettre en lumière des mérites d’hommes et de femmes qui œuvrent, souvent dans la discrétion, pour un service public plus performant.  C’est le cas du Secrétaire général et du Directeur des Finances et du Matériel du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Car au-delà de l’univers de la justice malienne, Boubacar Sidiki Diarrah et Moussa Kissima Traoré sont connus pour leur engagement sans réserve et leur professionnalisme. Depuis plusieurs années, ces deux cadres s’investissent à la réussite du renouveau de la justice malienne, un processus piloté de main de maître par le ministre Mamoudou Kassogué conformément aux instructions du président de la Transition. Leurs qualités managériales, mises en relief par leurs visions stratégiques et leur rigueur font d’eux des pièces maîtresses du renouveau en cours à la justice. Leur travail contribue notablement à renforcer la transparence attendue de l’appareil judiciaire, moderniser les outils de gestion et garantir une meilleure allocation des ressources destinées à la justice. Pour les récipiendaires, cette distinction honorifique constitue certes une marque de reconnaissance de leurs efforts, mais aussi et surtout un encouragement à persévérer vers davantage de résultats. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Apres le succès fulgurant des deux premières saisons, la Série Seko Boire Saison III reviens en force et sera projetée bientôt sur les écrans. Le lancement officiel des activités de la Saison III s’est déroulé ce samedi 16 décembre 2025 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), sous la présidence de M. Salia Mallé Chef de Cabinet du Ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme. Cet évènement culturel important a enregistré la présence M. Cheick Oumar Sissoko ancien ministre de la culture, des représentants de la commission culture du Conseil National de Transition (CNT), des acteurs culturels, des amoureux du 7eme art et plusieurs autres invités. Sur Financement du Fond d’Appui aux Moteurs de Changement (FAMOC) de l’Ambassade du Royaume du Danemark, Kora Fims s’engage pour le démarrage des activités de la saison III de la série télévisée « les aventures de Séko Boiré » tant attendue par les amoureux du 7eme art. Contrairement aux deux premières saisons, cette saison III met en exergue un face à face politique entre Seko Boiré et Mamourou Diallo, qui réveille de veilles blessures mêlant drame, humour rivalité amour et quête de dignité, dans un contexte rural profondément ancré dans les réalités sociales. Après 20 ans de recherche infructueuse pour retrouver son épouse Messitan , Seko Boiré revient finalement au village de Dieguena à la demande du chef de village. Cependant, contre toute attente il se trouve engagé dans la préparation des élections communales en tant que directeur de campagne de Baro Dembélé sa belle-sœur, choisie par le village pour devenir la première maire de la nouvelle commune de Diéguena. Dans cette Saison III , Seko Boiré doit affronter un redoutable adversaire Mamourou Diallo l’homme qui a autrefois détourné Messitan l’épouse de Seko. Ce face à face politique réveille de veilles blessures, mêlant drame, humour rivalité amour et quête de dignité, dans un contexte rural profondément ancré dans les réalités sociales Seko Boiré est une série télévisée à la fois humaine, forte, douloureuse et drôle, centrée sur le conflit entre trois personnages principaux : Seko Boiré un homme simple et profondément amoureux, Messitan son épouse qu’il aime passionnément et Mamourou Diallo un citadin avec qui Messitan figue vers la ville. Cette troisième saison de Séko Boire composée de 12 épisodes de 26 minutes chacune se caractérise par des intrigues plus profondes et mieux structurées, est-ce que Séko va-t-il mettre enfin la main sur MESSITAN ? Elle se distingue également par la pertinence des thématiques d’actualité abordées sur le renforcement de la cohésion sociale et le vivre ensemble. Enfin, cette nouvelle série sera une véritable alchimie de la qualité technique rehaussée et de la participation de la nouvelle génération du Cinéma Malien comme Alima TOGOLA, Viviane SIDIBE, Boudjoun etc. Dans son allocution M. Salia Mallé Chef de Cabinet du Ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme ,la série télévisée Seko Boiré n’est pas une simple production cinématographique c’est un tableau, c’est une peinture, un panorama de la société malienne dans toutes ses dimensions. Il a par ailleurs remercié l’acteur principal de la série M. Habib Dembélé dit Guimba, pour toutes actions en faveur du développement de la culture malienne. Quant à M. Habib Dembélé, parrain du mois de décembre, acteur principal de la série la voix étreinte par l’émotion s’est réjoui, de la forte mobilisation des acteurs culturels. Selon lui le projet Seko Boiré allait mourir, cependant grâce au courage et à l’engagement de M. Cheick Oumar Sissoko ancien ministre de la culture et cinéaste, cette saison III est devenue une réalité au grand bonheur des amoureux du 7eme art. Dans son adresse, la directrice administrative de Kora Film, coordinatrice du projet Mme Kanouté Neissa Coulibaly, elle a souligné que la série Seko Boiré est devenue, au fil des années, un véritable patrimoine audiovisuel pour notre pays et pour l’Afrique francophone et cette série avait quelque chose d’unique, à savoir une histoire profondément enracinée dans nos réalités sociales, des valeurs de paix, de cohésion et de vivre ensemble et une vision artistique, qui met en lumière le talent des acteurs locaux maliens de diverses générations. Et d’ajouter que « Le succès de Séko Boire est le succès de tous. C’est le succès d’une vision partagée, d’un travail d’équipe et d’un engagement collectif. En lançant cette saison III, nous faisons un pas de plus vers l’excellence, vers l’innovation, et vers la consolidation de l’industrie audiovisuelle malienne » Elle a par ailleurs précisé que l’accompagnement du (FAMOC) a été essentiel pour permettre à Séko Boire de continuer son aventure et de franchir une nouvelle étape à savoir la qualité technique de la production et la participation des acteurs et comédiens de générations diverses. Au nom du Fonds d’Appui aux Moteurs de Changement (FAMOC) M. Seydina Cissé a présenté en profondeur le projet FAMOC tout en soulignant , que la culture est un moteur de changement. A noter que lors de ce lancement le public a eu droit à un avant-gout de la Saison III de Seko Boiré Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce samedi 13 décembre 2025, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Mamoudou Kassogué, a procédé au lancement officiel de la deuxième phase du concours de recrutement des auditeurs de justice, au centre unique de la Faculté de droit privée (FDPRI). Ils sont 396 candidats sur 7812 candidats à avoir franchi avec succès la première phase du concours et à prendre part à cette seconde étape décisive, au terme de laquelle 140 auditeurs de justice seront retenus et répartis comme entre 110 pour l’ordre judiciaire et 30 pour l’ordre administratif. Ce concours s’inscrit dans la dynamique de renforcement des ressources humaines de la justice, en vue d’améliorer le fonctionnement de l’appareil judiciaire et de consolider l’État de droit au Mali. Au centre unique de la Faculté de droit privée (FDPRI), le garde des sceaux M. Mamoudou Kassogué a ouvert l’enveloppe de l’épreuve de culture générale, dont le sujet portait sur le thème de la corruption, une problématique majeure au cœur des réformes engagées dans le secteur judiciaire. Selon les organisateurs de cette deuxième phase du concours de recrutement des auditeurs de justice, le choix de cette thématique sur la corruption, traduit la volonté des autorités de recruter des magistrats moralement intègres et techniquement compétents, conscients des enjeux éthiques et institutionnels auxquels la justice malienne est confrontée. Dans son adresse aux candidats le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux M. Mamoudou Kassogué a tenu à les rassurer quant à la transparence, l’équité et la fiabilité du processus de recrutement. Il a par ailleurs souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises afin de garantir un concours crédible, fondé exclusivement sur le mérite et la compétence. A noter que pour cette deuxième phase de ce concours de recrutement des auditeurs de justice, la surveillance a été renforcée par des surveillants supplémentaires chargés eux à leur tour de surveiller les surveillants ordinaires en plus des agents de forces de l’ordre postés au niveau des fenêtres. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Après les généraux Abass Dembélé, Nema Sagara et plusieurs autres officiers récemment radiés des Forces de défense et de sécurité pour des faits liés à des tentatives de déstabilisation, un autre officier supérieur de l’armée malienne est radié. Il s’agit du Colonel Alpha Yaya Sangaré, jusque-là en service à la Direction générale de la Gendarmerie nationale. Selon le Journal officiel publié le 12 décembre 2025, le Colonel Alpha Yaya Sangaré a été radié des effectifs des Forces Armées et de Sécurité, par mesure disciplinaire, avec effet immédiat à compter de cette même date. Si les motifs exacts de cette radiation demeurent officiellement peu détaillés, de nombreuses sources évoquent un lien direct avec la publication de son ouvrage controversé intitulé « Les défis du terrorisme en Afrique », un livre qui lui aurait valu, auparavant, un mandat de dépôt. Dans cet ouvrage, l’auteur prétend livrer une analyse approfondie de la menace terroriste sur le continent africain, avec un accent particulier sur le cas du Mali. Selon le résumé de l’œuvre, le Colonel Sangaré y examine les dispositifs de lutte existants aux niveaux national, régional et continental, avant de proposer des pistes de réflexion destinées à renforcer leur efficacité et leur opérationnalité. Le lancement officiel du livre avait d’ailleurs enregistré la présence de hautes autorités, notamment le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale, le Général Abdoulaye Maïga, ce qui avait conféré à l’événement une certaine solennité et une apparente reconnaissance institutionnelle. Toutefois, après examen approfondi, il est apparu que l’ouvrage contiendrait des informations jugées erronées, sensibles, voire préjudiciables à l’image et au fonctionnement des Forces armées maliennes (FAMa). Des éléments qui auraient été considérés comme incompatibles avec le devoir de réserve et les obligations de loyauté inhérentes au statut militaire. Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) confirment, une fois de plus, leur montée en puissance sur le terrain. Selon un communiqué publié ce jour par l’État major général des armées, fu 12 au 14 décembre 2025, une série d’opérations offensives, appuyées par un renseignement précis et des moyens aériens efficaces, a permis de porter des coups sévères aux groupes armés terroristes dans plusieurs régions du pays. Le 12 décembre 2025, au sud de la localité de Léré, dans la région de Tombouctou, les FAMa ont conduit une mission de reconnaissance offensive couronnée de succès. Trois guetteurs terroristes ont été neutralisés et du matériel récupéré, réduisant ainsi la capacité de surveillance et d’alerte des groupes armés dans cette zone stratégique. Le lendemain, le 13 décembre, des vecteurs aériens des FAMa ont repéré des terroristes circulant à moto au nord de Kékoro, dans la région de Bougouni. Après un suivi minutieux, les cibles ont été frappées avec précision, aboutissant à leur neutralisation. Une action qui illustre la supériorité informationnelle et opérationnelle acquise par l’armée malienne. Le 14 décembre 2025 marque une étape majeure de cette séquence opérationnelle. Sur la base de renseignements fiables et d’une surveillance ciblée, les FAMa ont détruit quatre bases terroristes dans la région de Nioro. l’État Major Général cité une base à Dioka, au nord-est de Sandaré ; deux bases au nord de Lakamané et une base à l’ouest de Sandaré. Le même jour, des frappes aériennes ont également visé des regroupements terroristes au nord et au nord-est de la ville de Sikasso, détruisant trois cibles supplémentaires et désorganisant davantage les réseaux ennemis. Face à ces succès, le Chef d’État-Major Général des Armées a félicité les FAMa pour la réussite exemplaire de ces opérations. Il a surtout réaffirmé la détermination sans faille des Forces Armées Maliennes à poursuivre la lutte contre le terrorisme sur toute l’étendue du territoire national. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Au rythme du « Takamba » et dans un environnement exceptionnellement tombouctien, la Délégation de l’union européenne a organisé dans un cadre d’échange à l’honneur de ses partenaires et associations de la localité. Se projeter sur l’avenir de Tombouctou était le thème principal de cette rencontre qui a réuni de ressortissants de Tombouctou et des diplomates de plusieurs pays ce vendredi 12 Décembre 2025 à la résidence de l’Union européenne sise à Badalabougou. Tombouctou se fait marquer par sa résilience, sa connaissance et son unité, malgré le contexte difficile que le pays traverse. L’Union européenne a convié les ressortissants et acteurs clés de la localité pour qu’ils se prononcent sur son futur. Le témoignage des associations et leaders de Tombouctou La délégation de l’Association des ressortissants et sympathisants pour le développement du cercle de Tombouctou (ARDCT) conduite par son deuxième secrétaire exécutif Maouloud Ben Kattra a pour l’occasion porté la voix de la localité, rappelant son engagement constant depuis sa création à accompagner les populations à travers des actions concrètes, durables et porteuses d’espoir. M Mohamed Ibrahim CISSÉ, le représentant du directeur du festival du vivre ensemble a situé le contexte dans lequel l’événement a vu le jour. Il a mis l’accent sur l’Art culinaire de Tombouctou et le concept TOMBOUCTOU Idje qui signifie l’enfant qui incarne des valeurs ancestrales et traditionnelles de Tombouctou et que l’enfant porte la chemise de l’éducation familiale. Dr Abdel Kader HAIDAIRA, le directeur de l’ONG Savama a évoqué une histoire de la tolérance des érudits et l’unité des tombouctiens. Les témoignages ont également mis en lumière l’importance de la cohésion sociale, de la solidarité et du vivre-ensemble comme fondements d’un développement harmonieux tels que le partenariat du Festival Vivre Ensemble, de l’ARDCT et d’autres associations et organisations qui ont priorisé l’unité à Tombouctou. Des perspectives de collaboration pour la région Dans le cadre des futures collaborations entre l’UE et ses partenaires de Tombouctou Mme Bettina, la chargé d’affaires a souligné : « Investir dans l’éducation, dans la mémoire des manuscrits, dans l’accès à l’information, c’est préparer une ville qui inspire les générations à venir. L’Union européenne restera un partenaire engagé pour accompagner cette vision. Nous continuerons à soutenir notamment : l’accès à l’éducation, la sauvegarde du patrimoine culturel, la relance économique locale, la cohésion sociale et la paix, la résilience des populations les plus vulnérables. »     Une attention particulière a été accordée à la place des femmes, des jeunes et des enfants, avec un rappel des actions menées en faveur de leur autonomisation et de leur épanouissement. Des messages de reconnaissance ont été adressés aux partenaires qui œuvrent aux côtés de l’ARDCT pour la valorisation de Tombouctou, de sa culture et de son potentiel humain. La soirée s’est conclue dans une ambiance conviviale autour d’un dîner aux saveurs typiquement tombouctiennes. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Avec l’appui financier de la coopération Suisse, le NIMD a ouvert l’Ecole des Elues pour 105 jeunes femmes des localités de Mopti, Tombouctou, Ségou, Koutiala et le district de Bamako. Pour clore cette phase du projet, les bénéficiaires et l’équipe du NIMD se sont réunis à l’hôtel Maeva Palace du 12 au 13 Décembre 2025 autour du thème : « Leadership et citoyenneté au féminin : bâtir une société inclusive et paisible ». Un mémorandum est élaboré à l’issu de ces deux jours d’activités pour permettre aux acteurs de mener à bien leurs missions. Le leadership féminin, l’histoire de la lutte des femmes, l’éducation aux médias, les techniques de négociation, l’entrepreneuriat, le dialogue et le plaidoyer entre autres sont les modules d’échange de l’Ecole des Elues. « L’École des Élues vise à contribuer à l’amélioration de la participation stratégique des femmes à la gouvernance publique communautaire, communale et régionale », a expliqué la Directrice Pays du NIMD Mme Célia D’Almeida. Selon elle, ce projet de renforcement du leadership féminin dans la gouvernance publique au Mali a pour objectif de préparer des jeunes filles et femmes leaders, construire une communauté de jeunes filles et femmes porteuses d’entraide et d’initiatives innovantes. Celà, pour augmenter sensiblement leur participation dans la vie de leurs localités de vie, voire au-delà. Un accompagnement post-formation des jeunes femmes leaders Pour encourager les femmes à devenir des actrices du changement, de contribuer à la consolidation de la gouvernance et dans la gestion des affaires publiques, l’académie continue. Après la formation, le NIMD s’engage à accompagner les leaders à travers des activités de coaching pour la réalisation de leurs initiatives communautaires, sociales et économiques. « Des appuis techniques et matériels ainsi que du mentorat par leurs aînées -entrepreneures reconnues- sont offerts aux porteuses d’initiatives d’activités économiques » a précisé la directrice Pays du NIMD. Ce qu’il faut retenir du mémorandum Une bénéficiaire de Tombouctou a fait la lecture du mémorandum qui regroupe non seulement des défis à propos des recommandations et aussi des pistes d’actions dans divers domaines de la vie publique sur des questions spécifiques. Des défis ont été retenues tels que le stéréotype de genre ; la non application et la violation des textes favorables aux engagements du statut des femmes. S’y ajoutent la difficulté à consolider à la fois l’engagement socio professionnel et la vie professionnelle et la vie professionnelle. En termes d’actions de plaidoyer, on note la création des cadres de collaboration avec les affaires d’influence créer un réseau de plaidoyer ; l’identification et implication des leaders pour la vulgarisation des textes portant participation des femmes à la gestion publique ; l’encouragement du leadership entre les femmes et leurs pairs masculins. D’autres défis et actions de plaidoyer ont été cités afin de bâtir une société inclusive et paisible. Kada Tandina  Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le terrain feu Chaba de Lafiabougou a vibré comme rarement, ce samedi 13 décembre 2025. Noir de monde, l’enceinte sportive a servi de cadre à une finale palpitante de la 7e édition de la Coupe Khasso de Bamako, une rencontre âprement disputée entre l’AS Khasso et l’AS Benkadi, conclue aux tirs au but (4-3) après un match riche en intensité et en occasions. Au terme de cette confrontation haletante, l’AS Khasso de Bamako s’est adjugé le trophée, sous les applaudissements nourris d’un public conquis, dans une atmosphère marquée par la discipline, le fair-play et la communion communautaire. Présidée par le parrain, l’honorable Colonel Bilaly Keïta, aux côtés de la marraine, Mme Tall Colonel Maimouna Diarra, la finale s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, dont le Professeur Ingénieur Dialla Konaté, le Makan Moussa Sissoko, la chefferie de Lafiabougou et les responsables associatifs Khasso. Les prestations artistiques et culturelles, suivies de la remise d’attestations de reconnaissance, ont donné à l’événement une dimension festive et identitaire, renforçant l’esprit de fraternité qui a prévalu tout au long de la compétition. Le satisfécit du Professeur Ingénieur Dialla Konaté Visiblement satisfait, le Professeur Ingénieur Dialla Konaté, consultant minier et membre de l’association Khasso Keno, n’a pas caché son enthousiasme face à la réussite de cette 7e édition. « C’était une très belle fête. Le match a été joué à fond jusqu’au bout, dans la discipline et le fair-play. C’est ce que j’ai beaucoup apprécié. Je prie le bon Dieu pour que les prochaines éditions connaissent le même succès », a-t-il déclaré. Invité fidèle de la Coupe Khasso depuis plusieurs années, le Pr Konaté a salué la qualité de l’organisation, la mobilisation exceptionnelle et surtout l’esprit sportif qui a caractérisé les deux finalistes. Pour le Professeur Ingénieur Dialla Konaté, la Coupe Khasso va bien au-delà du sport. Elle constitue un vecteur de rassemblement, un cadre de revitalisation identitaire et de consolidation du lien communautaire. « L’objectif est de faire renaître le Khasso partout où nous sommes. Ces rencontres permettent aux associations et aux ressortissants de se retrouver et de maintenir vivante notre communauté dans toute sa splendeur », a-t-il souligné. S’adressant à la jeunesse, il l’a exhortée à pérenniser cet esprit de fraternité, tout en invitant à la prière pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister à cette édition. Profitant de cette tribune, le Professeur Ingénieur Dialla Konaté a formulé un vœu solennel pour le Mali, qui traverse une période difficile. « Je prie pour un Mali uni, apaisé et prospère », a-t-il conclu. Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 10 décembre 2005 la salle des réunions de L’École Supérieure de Technologie de Management (ESTM) a servi de lieu et cadre pour la mémorable cérémonie de bienvenue de nos nouveaux étudiants. Sous la présidence inspirante de notre Directeur Général, M. Athioumane N’DIAYE, ce moment fort en émotions a marqué le début d’une belle aventure académique. Au cours de cette cérémonie, M. N’DIAYE a partagé l’historique riche et dynamique de l’ESTM, invitant chaque étudiant à s’imprégner de notre culture institutionnelle. Avec passion, il a donné des conseils précieux aux futurs diplômés sur la manière de profiter au maximum de leur parcours, en abordant les différentes filières et départements offerts par notre institution ainsi que les nombreuses opportunités professionnelles qui en découlent. La séance de questions-réponses a également été très interactive, permettant aux nouveaux arrivants de poser leurs interrogations et d’obtenir des éclaircissements sur leur avenir à l’ESTM. La cérémonie s’est conclue de manière conviviale autour d’un cocktail, où les étudiants ont eu l’occasion d’échanger et de tisser des liens avec leurs camarades et le corps professoral dans une ambiance chaleureuse et accueillante. C/C ESTM Boîte de commentaires Facebook [...]
CONSEIL DES MINISTRES
ECONOMIE

Mali 24

Actualité 24/24

Ignorer et accéder au contenu ↓