SOCIETE
Agée d’une soixantaine, Fatoumata adore la cigarette. Par jour, elle peut incendier un demi-paquet. Pour fuir le regard de la société, elle évite de prendre sa dose en présence des inconnus. Dans le cadre de la journée mondiale sans tabac, célébrée chaque 31 Mai, la rubrique Femme de Mali24 a interrogé « la fumeuse ». Depuis quand vous fumez la cigarette ? Depuis toute petite, je fume jusqu’à maintenant. Ça n’a pas commencé aujourd’hui. Qu’es ce qui vous motive à fumer ? Au début, c’était un phénomène de mode. Mes copines et mes copains fumaient. J’ai commencé à le pratiquer, jusqu’à ce que la dépendance s’installe.. Maintenant, je ne peux pas passer une journée sans prendre ma dose. Vous fumez combien de cigarettes par jour ? Par jour, je peux aller jusqu’à un demi paquet. Cela dépend souvent de mon humeur. Quand je suis contente, je fume beaucoup. Aussi, quand je suis en colère, j’allume une cigarette après une autre. Quel est le regard les gens en vous voyant fumer ? Beaucoup de personnes le prennent en mal. Je me prive de fumer partout où il y a des inconnus. Je ne fume pas devant des inconnus. Seuls les gens qui me connaissent réellement savent que je fume. Une femme qui fume est mal vu au Mali sinon dans les pays maghrébins, les femmes aussi bien que les hommes fument partout sans être déranger. Êtes-vous consciente des conséquences de la cigarette ? Il y a des conséquences sur la santé. Tout le monde le sait déjà, fumer, c’est nuisible pour la santé. Je peux citer des maladies cardiovasculaires, les problèmes de respiration, la toux. Cela peut jouer sur la fertilité de certaines femmes. Etes-vous mariée ? Non ! J’étais mariée mais ça n’a pas duré. Et dès lors, je n’ai jamais songé à me remarier. Je n’ai pas d’enfant. Je vis seule et je collabore avec tout le monde sans problème. Propos recueillis par Korotoume Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) via un communiqué rendu ce jeudi 29 Mai 2025 s’est dite fortement préoccupée par la récurrence des attaques contre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité. Selon les termes du communiqué de la (CNDH ) les plus récentes attaques ont été enregistrées le 25 mai 2025, avec l’enlèvement par des groupes armés non identifiés du Maire de Konna, dans Région de Mopti. Le vendredi 24 mai 2025, l’enlèvement par des groupes armés non identifiés de 07 paysans dans leurs champs à Sisani Coura, cercle de Macina, dans la région de Ségou. L’enlèvement aussi de l’équipe du District sanitaire de Nioro du Sahel vers Segala, bien que relâchée plus tard, également par des groupes armés non identifiés ; Le 23 mai 2025, attaques contre les forces armées et de défense à Dioura, Région de Mopti. Face à ces attaques odieuses dirigées contre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité , la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) condamne avec la dernière rigueur ces attaques barbares et ignobles . Rappelle à l’Etat sa responsabilité première de protéger les populations et leurs biens, notamment les agents sociaux de base sur les axes routiers en vue de mieux garantir la liberté d’aller et de venir sur l’ensemble du territoire national . Elle invite les autorités à renforcer les mesures de sécurisation des paysans et de leurs biens, notamment ceux de « l’inter-fleuve », dans le Cercle de Macina, Région de Ségou, en ce début d’hivernage leur permettant de vaguer à l’exploitation de leurs champs en toute quiétude. La Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) invite les autorités à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices des atteintes aux droits humains et du droit international humanitaire. En fin la Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) réitère son soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMA) dans leur lutte contre les groupes terroristes, en conformité avec les droits de l’Homme et le droit international humanitaire . Invite les populations à plus de collaboration avec les FAMA. Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée, car nul n’est à l’abri de violation de ses droits. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que la communauté musulmane du Mali s’apprêtait à célébrer la fête de Tabaski le samedi 7 juin 2025, un nouveau communiqué du ministère des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes annonce une modification de la date. Désormais, l’Aïd El-Kebir (ou « Seli Ba ») est fixée au vendredi 6 juin 2025, sur toute l’étendue du territoire national. Dans une première déclaration, le ministère s’était basé sur les conclusions de la Commission nationale d’observation de la lune. Celle-ci avait indiqué que le croissant lunaire marquant le début du mois de Zoul Hidja (ou Seli Ba Kalo) n’avait été aperçu dans aucune localité du pays à la date du mardi 27 mai 2025. En conséquence, le ministère avait fixé le début du mois lunaire au jeudi 29 mai 2025, et la fête de l’Aïd El-Kebir au samedi 7 juin 2025. Mais dans un second communiqué publié ce jeudi, le département a annoncé un revirement. Bien que la Commission ait initialement confirmé l’absence d’observation du croissant lunaire, des témoignages de fidèles musulmans dans le Cercle de Koro, région de Bandiagara, affirment avoir aperçu la lune dans la soirée du mardi 27 mai. Le ministère précise que, au regard de la convergence des témoignages et après un nouvel avis favorable de la Commission nationale d’observation de la lune, il a été décidé que le mois de Zoul Hidja débute finalement le mercredi 28 mai 2025. Par conséquent, la célébration de la fête de Tabaski est avancée au vendredi 6 juin 2025, au lieu du samedi 7 juin initialement annoncé. Cette annonce suscite une certaine confusion au sein de la population, déjà engagée dans les préparatifs selon la première date communiquée. Coulibaly A. Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
A Bamako la cité de trois Caïmans il n’est pas rare de voir à l’approche de la fête de Tabaski la prolifération des points de ventes improvisés de bétail ou de croiser des vendeurs ambulants de betails qui sillonnent la capitale à la recherche d’éventuel clients. Dans un communiqué rendu public ce mardi 28 Mai 2025 M. Abdoulaye Coulibaly gouverneur du district de Bamako informe la population et les marchands de bétail , de l’interdiction des points de ventes « Grabal » improvisés pour bétail ainsi que des vendeurs ambulants de bétail à l’intérieur du district de Bamako. Cette décision qui tombe mal pour les marchands de bétails vise à renforcer davantage la sécurité au sein de la capitale malienne. « Les Forces de l’Ordre veilleront à l’application strict de cette mesure et tout contrevenants sera sanctionné conformément à la réglementation en vigueur. » Précise le gouverneur dans son communiqué Pour rappel en octobre2024 en raison des préoccupations sécuritaires sept marchés à bétails ont été fermés par les autorités suite à l’attaque terroriste contre l’école nationale de la gendarmerie nationale. A l’époque cette décision motivée pour des raisons d’ordre public avait entrainé des perturbations pour les éleveurs, Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans sa livraison Numéro 6221 du lundi 26 mai 2025, l’on pouvait lire à la Une de L’indépendant que l’opérateur économique, Ibrahima Karagnara fait l’objet d’une « information judiciaire au Sénégal » car « visé pour escroquerie portant sur 5,7 milliards de FCFA ». Cette information qui émane d’un article rédigé par un confrère sénégalais a été démentie par M. Karagnara lui-même, qui dit disposer des preuves de toutes les transactions effectuées dans la plus grande transparence. Par conséquent, il se dit exempt de tout reproche dans l’acquisition de ses biens immobiliers dans le pays de la Téranga. *Par ailleurs d’autres opérateurs économiques tapis dans l’ombre sont derrière, ces supputations dans le* dessein de nuire à son image. Nous vous proposons de découvrir son droit de réponse ci-après L’independant du 26 Mai courant a publié un article reprenant en substance les allégations mensongères et diffamatoires d’un journal sénégalais mettant en cause M Ibrahima Karagnara pour une soit disant escroquerie sur les deniers publics sénégalais à hauteur de 5,7 milliards de francs cfa . Il est affirmé dans ledit article que M Karagnara a quitté le Mali depuis 2022, après y avoir été poursuivi et emprisonné pendant plusieurs mois , pour s’installer au Sénégal où il se trouve mêlé à un détournement de deniers publics de 125 milliards reprochés à certains opérateurs économiques sénégalais.  KOULIKORO: la société CIM SA offre des vivres d’une valeur de 30 millions aux rescapés de l’attaque du bateau Tombouctou https://mali24.info/koulikoro-la-societe-cim-sa-offre-des-vivres-dune-valeur-de-30-millions-aux-rescapes-de-lattaque-du-bateau-tombouctou/ Si , au début de la Transition, M Karagnara, à l’instar d’autres opérateurs économiques intervenant dans le domaine des marchés publics , a été interrogé sur ses différents contrats avec l’Etat, il n’a jamais été poursuivi encore moins condamné et, il n’a jamais quitté le Mali où il est PDG du Groupe BAMA composé de plusieurs sociétés opérant dans les domaines immobiliers, des hydrocarbures, des équipements militaires etc … Le Groupe a développé à travers certaines de ses sociétés des affaires dans différents Pays de la Sous Région, notamment dans le domaine immobilier au Sénégal. C’est ainsi que deux sociétés du Groupe ont transféré la somme de 5,7 milliards francs CFA pour des acquisitions immobilières au Sénégal. Ces sommes ont été transférées en 2020 à partir de comptes bancaires du Mali desdites sociétés ; il ne peut donc aucunement s’agir de détournement de deniers publics sénégalais ; le Groupe se tient à la disposition de toutes les autorités pour justifier et fournir toutes informations utiles sur l’origine et la nature des fonds transférés, et d’une manière générale sur la légalité de toutes ses activités tant au Mali que dans la Sous Région. Il va de soi que l’expansion du Groupe suscite des envies qui expliquent ces dénonciations calomnieuses visant à ternir son image, Mais les centaines de cadres , honnêtes et compétents, à travers la Sous Région, qui assurent le développement du Groupe dans la Sous Région, continueront avec M Karagnara, leur entreprise en toute sérénité ! PDG du Groupe BAMA Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes dans leur secteur de compétence, les enquêteurs du commissariat de police de Koutiala, capitale de l’or blanc, ont démantelé, le 20 mai 2025, un réseau spécialisé dans le vol d’aliments pour bétail dans le quartier de Médina Coura. Selon des sources sécuritaires, c’est au cours d’une patrouille que les forces de l’ordre ont découvert une dizaine de sacs d’aliments pour bétail entreposés dans une maison inachevée, située dans le quartier de Médina Coura. Soupçonnant une activité illégale, les agents ont décidé de surveiller les lieux. Après une longue attente, leur vigilance a été récompensée lorsqu’ils ont surpris trois hommes en train de charger les sacs dans un tricycle. Conduits au poste, les suspects, identifiés par les initiales M.D (45 ans), M.B (23 ans) et B.K (31 ans), ont déclaré avoir volé les sacs dans un magasin du quartier Sincina. Leur mode opératoire consistait à forcer l’entrée des magasins pour y dérober des marchandises. Au total, les suspects ont reconnu avoir dérobé 391 sacs d’aliments pour bétail et 113 bidons d’huile de 20 litres chacun. Les trois individus interpellés ont été placés sous mandat de dépôt par la justice, et les investigations se poursuivent. Pour le Commissaire Divisionnaire de Police Fousseynou Diakité, en charge du commissariat de police de Koutiala, cette opération illustre l’engagement sans faille des forces de sécurité dans la lutte contre la criminalité. Il a salué le professionnalisme de ses hommes et a appelé la population à renforcer sa collaboration avec les forces de l’ordre en signalant tout comportement suspect. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
« Tous les jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire », dit l’adage populaire. Il semble aujourd’hui illustrer le sort de Balilou Montana Sissoko, alias BMS, influenceur bien connu sur les réseaux sociaux maliens. Ce dernier est tombé dans ce qui pourrait être le piège qu’il aurait lui-même tendu, sans s’en rendre compte. Depuis le vendredi 23 mai 2025, son interpellation par la police alimente les débats aussi bien sur les réseaux sociaux que dans le milieu artistique et du showbiz. Que lui reproche-t-on ? Balilou Montana Sissoko, suivi par des milliers de followers et très actif dans le milieu nocturne bamakois, a été placé sous mandat de dépôt à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako (MCA). Proche de jeunes opérateurs économiques influents comme Barouni Gambi, Mama Lah ou encore les frères Djigué, il est soupçonné d’être à la tête d’un réseau de cybercriminalité. Selon nos sources, BMS aurait créé un faux compte TikTok baptisé « Les Rumeurs de Bamako », à travers lequel il diffusait des contenus à caractère diffamatoire sur la vie privée de certaines personnalités. Il aurait ensuite fait chanter ses victimes en exigeant d’importantes sommes d’argent en échange du retrait de ces contenus. Une méthode d’extorsion habilement orchestrée grâce à ses nombreuses connexions dans le monde du showbiz et des affaires. Un réseau bien organisé Les enquêteurs estiment que ce réseau d’arnaque via moyens électroniques aurait fait plusieurs victimes, toutes ciblées pour leur notoriété ou leur richesse. Certaines sources évoquent même une trahison de l’un de ses complices, qui aurait conduit à la chute de BMS. L’affaire suscite un véritable tollé dans la communauté des influenceurs maliens. Nombreux sont ceux qui dénoncent un comportement qui nuit gravement à la crédibilité, à la solidarité et à l’image du métier d’influenceur au Mali. Et les complices ? Pour l’heure, les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuels complices et de faire toute la lumière sur ce réseau. Les autorités, quant à elles, semblent décidées à sévir contre toutes formes de cybercriminalité et de chantage en ligne. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le lundi 26 mai 2025, le Bureau des Douanes de l’Aéroport International Président Modibo Keïta de Sénou, en collaboration avec la Cellule de ciblage de la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude (DRLF), a réalisé une importante saisie grâce à l’exploitation de renseignements fiables. En effet, agissant avec professionnalisme et efficacité, ces deux unités ont intercepté un passager en partance pour l’Afrique centrale, en possession de 580 150 euros (environ 379 millions de francs CFA) dissimulés dans une valise. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action récemment instruit par le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, visant à renforcer les capacités opérationnelles des services douaniers dans la lutte contre la fraude. Selon des sources douanières, le succès de cette opération repose sur un travail rigoureux de ciblage, d’analyse et de traitement des renseignements. Les enquêteurs ont pu identifier le passager suspect et procéder à un contrôle minutieux, débouchant sur la découverte de cette importante somme dissimulée en violation manifeste de la réglementation sur le transport transfrontalier de devises. Cette saisie témoigne une fois de plus de l’engagement constant de la Douane malienne dans la lutte contre les flux financiers illicites, le blanchiment d’argent et la criminalité transnationale organisée. Elle s’inscrit également dans la dynamique de modernisation et de professionnalisation des services douaniers, impulsée par les Autorités de la Transition sous le leadership éclairé de l’Inspecteur Général Amadou KONATÉ, Directeur Général des Douanes, qui a mis un accent particulier sur le renseignement, l’anticipation et la maîtrise des risques. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
  Comme à l’accoutumée, le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané a organisé, le jeudi 22 mai 2025 au Centre international des conférences, son traditionnel déjeuner de presse en prélude aux préparatifs des examens de fin d’année 2025. La rencontre avec les journalistes s’est déroulée en présence du Secrétaire général du département, M. Boubacar Dembélé, du Chef de cabinet par intérim, M. Mahamadou Camara, et du Directeur du Centre national des examens, M. Senou Hadiza Maïga. Selon le ministre Savané, cette rencontre intervient à un moment-clé du calendrier scolaire. Les examens de fin d’année représentent une étape cruciale non seulement pour les candidats et leurs parents, mais aussi pour l’ensemble du système éducatif. Le ministère accorde ainsi une attention toute particulière à leur organisation. « Chaque étape compte, chaque action et chaque acteur sont essentiels », a-t-il insisté. Le ministre a appelé à la vigilance face aux risques de fraudes et de fuites de sujets. Si l’objectif principal de la rencontre était de faire le point sur les préparatifs, le ministère n’a pas manqué de communiquer sur le nombre de candidats inscrits au Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) cette année. D’après les chiffres fournis par le Directeur du Centre national des examens et concours de l’Education (CNECE), ils sont au total 35 409 candidats. Sur le plan sécuritaire, toutes les dispositions ont été prises. Le ministre a également salué les efforts des médias ainsi que ceux des élèves, soulignant que leurs contributions seront reconnues et protégées afin que les examens se déroulent dans les meilleures conditions possibles. En amont, plusieurs mesures rigoureuses ont été mises en œuvre : sécurisation de la chaîne de production et de distribution des sujets, mobilisation d’équipes complètes pour la surveillance et la correction, renforcement de la logistique et du contrôle de l’intégrité, ainsi que sensibilisation des acteurs pour prévenir toute tentative de fraude ou d’irrégularité.   Engagement coordonné des partenaires Ces efforts, selon le ministre, ne peuvent porter leurs fruits sans l’engagement coordonné de tous les partenaires : les forces académiques, les structures d’enseignement, les forces de sécurité, les syndicats, les promoteurs d’écoles privées, les parents d’élèves et, bien sûr, les médias. « Les médias sont des alliés de premier plan. Leur rôle ne se limite pas à informer : ils sensibiliseront, rassureront et contribueront à instaurer un climat de confiance durant les examens. Nous comptons sur votre professionnalisme et votre profond sens des responsabilités », a-t-il conclu. Fatoumata Djourté, stagiaire Boîte de commentaires Facebook [...]
Voilà deux ans que l’instigateur et principal bénéficiaire d’Air Ibk one a tiré sa révérence. Et pourtant l’affaire relative à l’achat de cet aéronef ne finit pas de défrayer la chronique, souvent dans l’émotion voire les larmes. La preuve : jeudi dernier, l’ancienne ministre des Finances a comparu dans la salle…d’audience, allongée sur une civière. Entre son médecin et ses gardiens. Une ambulance l’a transportée de l’hôpital du Mali où elle subit depuis plusieurs semaines des soins nécessités par son état de santé qui s’est dégradé à la prison de Bollé. Le 22 mai 2025, le procès de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires reprend à la Cour d’appel de Bamako. 10 h 30 minutes : surprise, vive émotion, voire flots de larmes dans la salle d’audience Boubacar Sidibé. Allongée sur une civière, couverte de son drap d’hospitalisation, l’ancienne ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, apparaît. À ses côtés, son médecin traitant, des agents en uniforme. L’image contraste avec celle qu’elle présentait, il y a juste quelques mois : une dame débout devant les juges, forte de ses convictions ! La Cour dans un premier temps, demande de faire asseoir l’accusée. Première opposition des avocats de la défense. Ils objectent avec véhémence, dénoncent la fragilité de leur cliente. Le débat est intense, parfois houleux. Finalement, le Président de la Cour décide de renvoyer le procès au 2 juin prochain. Ouf de soulagement dans la salle! Ousmane Tangara Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Allons –nous vers ces fameux Etats généraux de l’homme malien, les seuls qui restaient à tenir  selon ATT au cours de l’une de ces boutades dont il avait le secret ? Tout porte à le croire. En tout cas, on n’y est pas loin. La preuve : les préparatifs des états généraux sur la situation de la femme, de l’enfant et de la famille au Mali ont débuté vendredi dernier au département en charge de ce secteur. Présidée par l’ancienne ministre Mme Maïga Sina Damba, la rencontre a regroupé les participantes issues de plusieurs organisations de la société civile, ainsi que d’anciennes ministres de la République et même certains hommes. C’est une étape importante vers la réussite de ces Etats généraux présentés comme un tournant décisif de la refondation du Mali. Laquelle serait une gageure sans la femme, pilier de la famille et de la société. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs de l’antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Kayes poursuivent activement leur lutte contre le trafic de stupéfiants sous toutes ses formes. Suite à des informations fournies par une tierce personne, ils ont interpellé une femme de 32 ans, nommée Mariam, connue comme une revendeuse de drogue, dans la commune de Sadiola. Elle était en possession d’une importante quantité de produits stupéfiants. Une fouille minutieuse de son magasin a permis aux enquêteurs de découvrir une impressionnante quantité de substances illicites, composée notamment de : 9 117 comprimés de Tramadol (250 à 225 mg), 5 602 sachets de Kursch, soit un poids total de 6 kilogrammes, 1 brique de Skunk, 162 grammes de crack, 27 doses de Bogo, 785 doses de Rezilla, 1 100 sachets vides servant à l’emballage de cannabis, 1 872 boîtes de boissons alcoolisées de contrebande appelées « Vody », 1 100 bidons d’alcool frelaté de type « jeans », destinés à la revente. Par ailleurs, une somme de 415 000 francs CFA en espèces a été retrouvée dans un sac dissimulé parmi les produits saisis. Selon des sources sécuritaires, la valeur totale de la saisie est estimée à plus de 13 millions de francs CFA. Pour le Lieutenant-Colonel Moumine BENGALY, chef de l’antenne OCS de Kayes, cette opération réussie est le fruit d’une franche collaboration entre la population et les services chargés de la lutte contre les stupéfiants. Une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Sadiola : Saisie de 9 117 comprimés de Tramadol et de 5 602 sachets de Kursch Les enquêteurs de l’antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Kayes poursuivent activement leur lutte contre le trafic de stupéfiants sous toutes ses formes. Suite à des informations fournies par une tierce personne, ils ont interpellé une femme de 32 ans, nommée Mariam, connue comme une revendeuse de drogue, dans la commune de Sadiola. Elle était en possession d’une importante quantité de produits stupéfiants. Une fouille minutieuse de son magasin a permis aux enquêteurs de découvrir une impressionnante quantité de substances illicites, composée notamment de : 9 117 comprimés de Tramadol (250 à 225 mg), 5 602 sachets de Kursch, soit un poids total de 6 kilogrammes, 1 brique de Skunk, 162 grammes de crack, 27 doses de Bogo, 785 doses de Rezilla, 1 100 sachets vides servant à l’emballage de cannabis, 1 872 boîtes de boissons alcoolisées de contrebande appelées « Vody », 1 100 bidons d’alcool frelaté de type « jeans », destinés à la revente. Par ailleurs, une somme de 415 000 francs CFA en espèces a été retrouvée dans un sac dissimulé parmi les produits saisis. Selon des sources sécuritaires, la valeur totale de la saisie est estimée à plus de 13 millions de francs CFA. Pour le Lieutenant-Colonel Moumine BENGALY, chef de l’antenne OCS de Kayes, cette opération réussie est le fruit d’une franche collaboration entre la population et les services chargés de la lutte contre les stupéfiants. Une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est une triste nouvelle qui plonge le monde de la culture malienne dans l’émoi et la consternation. Nouhoum Cissé, plus connu sous le nom de Banièngo, s’est éteint ce samedi. Il était célèbre pour ses rôles marquants, notamment celui d’homme égoïste, qui lui avait valu l’affection du public. Né le 31 décembre 1956 à Tayinibougou, dans le cercle de Kita, Nouhoum Cissé a fait ses premiers pas dans le monde scolaire à Kouroula, à 20 kilomètres de Kita, selon notre confrère Kassim Traoré. Après l’obtention de son Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) à Kita ville, il poursuit ses études au lycée de Badalabougou, avant de les achever à l’École Normale Supérieure, en psychopédagogie. Toujours selon notre confrère, Nouhoum Cissé était enseignant dans le secondaire. Malgré ce parcours académique, sa passion pour le théâtre l’a rapidement rattrapé. Dès son enfance, il s’illustrait déjà comme un « amuseur public » dans son village natal. Stagiaire à l’Institut National des Arts entre 1984 et 1985, il s’est imposé au fil des années comme une figure emblématique de la culture malienne grâce à son talent et son engagement. Le Mali perd ainsi un artiste d’exception, dont l’héritage artistique continuera d’inspirer des générations. Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens, les enquêteurs du commissariat de police de Niamakoro ont procédé, le 17 mai 2025, à l’arrestation de deux individus impliqués dans un braquage à main armée. Ils sont également poursuivis pour détention illégale d’armes à feu et association de malfaiteurs. Selon des sources sécuritaires, l’affaire a débuté par la plainte d’un conducteur de taxi-moto victime d’un braquage à Niamakoro. Aussitôt informés, les policiers se sont rendus sur les lieux et ont interpellé un premier suspect. Ils ont également retrouvé la moto volée. Une perquisition menée dans le cadre de l’enquête a permis la découverte d’une arme à feu de fabrication artisanale, chargée de quatre cartouches, ainsi que deux motos Djakarta, issues d’un autre braquage commis à Sirakoro. Pour le Commissaire Divisionnaire de Police Boubacar Doumbia, en charge du commissariat de Niamakoro, cette opération est une preuve tangible de l’efficacité et de la réactivité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité. Il s’est félicité de cet exploit, qui s’inscrit dans la droite ligne des orientations du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf Koné, et du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Daoud Aly Mohammedine. Il a par ailleurs invité la population à une franche collaboration avec les forces de l’ordre en signalant tout comportement suspect. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Journée mondiale de la Métrologie – Édition 2025 : « La protection de l’intérêt économique des consommateurs au cœur des échanges Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la Métrologie, commémorée chaque année le 20 mai, l’Agence Malienne de Métrologie (AMAM) a organisé, ce jeudi 22 mai 2025 à l’hôtel Nord-Sud, une journée d’échanges et de partage d’expériences. L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser davantage la population à l’importance de la métrologie dans le développement socio-économique du pays. Placée sous la présidence du Ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Moussa Alassane Diallo, assisté du Directeur général de l’AMAM, M. Moumoune Ag Alhassane, cette journée a permis de rappeler que la date du 20 mai marque l’anniversaire de la signature de la Convention du Mètre en 1875, fondement de la coopération internationale en métrologie. L’édition 2025 s’est tenue sous le thème : « Des mesures à tous les temps, à tous les peuples », mettant en lumière le rôle essentiel de la métrologie dans la protection des intérêts économiques des consommateurs, la transparence dans les échanges commerciaux et la fiabilité des instruments de mesure. Outre le Ministre de l’Industrie et du Commerce, la cérémonie a enregistré la présence du personnel de l’AMAM, de représentants de la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence (DGCC), ainsi que de plusieurs autres invités issus de divers secteurs. Dans son allocution, le ministre Moussa Alassane Diallo a souligné que « la métrologie joue un rôle crucial dans le développement du pays, en contribuant à la protection de la santé publique, à la préservation de l’environnement, et à l’équité dans les transactions commerciales ». Il a également affirmé que « l’objectif du gouvernement est de faire du développement industriel un moteur de la relance économique, notamment à travers la réglementation des instruments de mesure et le respect des normes. » De son côté, le Directeur général de l’AMAM, M. Moumoune Ag Alhassane, a mis l’accent sur les avancées notables enregistrées depuis la création de l’agence en 2017. Il a évoqué notamment la construction d’un laboratoire équipé d’instruments métrologiques modernes, la mise en place d’une station de jaugeage pour camions-citernes, ainsi que l’adoption de textes réglementaires instituant le système national de métrologie au Mali. Lors de son exposé introductif, Mme Touré Kadidia Keita est revenue sur les missions de l’AMAM et les textes législatifs en vigueur. Elle a rappelé que la métrologie est la science de la mesure, et qu’elle constitue un outil essentiel pour garantir la fiabilité et la qualité dans de nombreux domaines. Elle a exhorté les détenteurs d’instruments de mesure à se conformer aux exigences métrologiques, tout en appelant à un changement de comportement de la population pour renforcer la culture du respect des normes. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le but de produire des outils adaptés aux réalités locales et conformes aux normes de sécurité sanitaire, un atelier de validation des deux guides de bonnes pratiques d’hygiène et de contrôle en restauration de rue s’est tenu les 19, 20 et 21 mai derniers. Cette rencontre a été organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), en partenariat avec le Ministère de la Santé et du Développement Social et l’Institut National de Santé Publique. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet régional intitulé : « Renforcement de la capacité de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments et amélioration de la qualité sanitaire de l’alimentation de rue au Burkina Faso, au Sénégal et au Mali », financé par le gouvernement du Luxembourg et mis en œuvre par la FAO. Ce projet part d’un constat préoccupant : si la restauration de rue représente une source importante de revenus pour des milliers d’acteurs et offre un accès abordable à l’alimentation pour une large frange de la population urbaine, elle expose néanmoins les consommateurs à de sérieux risques sanitaires. Cela est principalement dû aux conditions précaires de production, de manipulation et de vente des aliments. Selon le représentant du Ministre de la Santé et du Développement Social, l’atelier intervient à un moment opportun. Il vise à présenter les deux guides aux parties prenantes, recueillir leurs observations et suggestions, assurer leur cohérence avec les réalités du terrain et les cadres réglementaires en vigueur, avant leur adoption officielle. « Cet atelier, qui se déroule sur trois jours, a pour objectif de valider deux documents essentiels destinés à améliorer la qualité sanitaire de la restauration de rue et à renforcer la protection de la santé publique », a déclaré la Cheffe de coopération de l’Ambassade du Luxembourg au Mali. Elle a souligné que, comme dans d’autres pays de la sous-région, le secteur alimentaire malien est dominé par une multitude de petits exploitants opérant dans l’informel. Elle a également alerté sur la recrudescence des maladies d’origine alimentaire, souvent graves, et insisté sur la nécessité d’une application rigoureuse des deux guides, conçus pour être à la fois adaptés aux contextes locaux et conformes aux exigences sanitaires internationales. De son côté, le représentant de la FAO a rappelé que, pour l’année 2025, l’organisation concentre ses actions autour de quatre piliers : une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure qualité de vie. « La sécurité sanitaire des aliments de rue constitue un levier crucial pour atteindre ces objectifs », a-t-il affirmé, avant de réitérer l’engagement de la FAO et de ses partenaires à soutenir les efforts d’encadrement et de professionnalisation de la restauration de rue au Mali, au bénéfice de la santé publique et de l’économie locale. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Du 10 au 11 mai 2025, la salle de délibération de la mairie de la commune rurale de Tielé, dans l’arrondissement de Baguinéda (région de Koulikoro), a servi de cadre à un atelier de formation sur les « textes relatifs aux droits des femmes, y compris le Protocole de Maputo ». Organisé par l’Action pour le soutien des victimes des rébellions (ASVR) avec l’appui financier de l’Organisation des Femmes Autochtones d’Afrique (AIWO), cet atelier marque le lancement officiel des activités de l’ASVR dans la localité. L’objectif : informer, sensibiliser et renforcer les capacités des femmes de Tielé sur leurs droits fondamentaux afin de favoriser leur pleine autonomisation, condition indispensable au développement durable. Pendant deux jours, une trentaine de participantes ont bénéficié de sessions interactives portant sur les textes juridiques clés en matière de droits des femmes, notamment la Loi 052 sur la promotion du genre et le Protocole de Maputo, un instrument juridique de l’Union Africaine consacré aux droits des femmes. Tous ces textes ont été passés en revue afin de permettre aux participantes de mieux s’approprier leurs droits et de devenir des relais d’information au sein de leurs communautés. Prenant la parole à l’ouverture des travaux, M. Nouhoum Traoré, secrétaire général de la mairie de Tielé et représentant le maire, a salué une initiative salutaire et structurante, qu’il souhaite voir répliquée dans toutes les communes rurales du pays. « Les femmes ne doivent pas se limiter aux seuls travaux champêtres. Elles jouent un rôle central dans le développement du pays et doivent, à ce titre, connaître et faire valoir leurs droits », a-t-il déclaré. Il a également plaidé pour l’organisation de sessions similaires sur d’autres thématiques comme la paix, la cohésion sociale et l’autonomisation économique. De son côté, Mme Addidiatou Soumana, secrétaire générale de l’ASVR, a mis en avant l’importance de cette formation pour les femmes de Tielé. Elle a rappelé que l’ASVR, organisation de la société civile active depuis trois ans, œuvre pour l’éducation à la paix, la réconciliation, les droits des femmes et l’autonomisation économique, en particulier auprès des jeunes, des femmes et des personnes déplacées. Elle a cité en exemple les actions menées à Faladiè (Bamako) en partenariat avec d’autres structures. Mme Soumana a également annoncé que d’autres activités similaires sont prévues dans les jours à venir dans différentes localités à travers le pays, toujours avec le soutien de leurs partenaires techniques et financiers. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), à travers un communiqué rendu public ce lundi 19 mai 2025, exprime sa vive préoccupation face aux allégations de violations et d’abus des droits de l’Homme contre les populations civiles. Les plus récentes de ces allégations concernent des faits survenus le 12 mai 2025 dans la localité de Diafarabé, région de Mopti, et qui seraient imputables aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Le même jour, vers 18 heures, une autre attaque a été enregistrée dans le village de Bayima, commune rurale de Pignari, région de Bandiagara, cette fois attribuée à des groupes terroristes. Face à ces allégations de disparition présumée de civils, la CNDH condamne fermement les attaques contre les populations civiles. Elle appelle les autorités à faire toute la lumière sur les violations graves des droits humains qui auraient été commises à Diafarabé, et à rendre publics les résultats de l’enquête. Dans son communiqué, la CNDH salue la réaction de l’État-Major Général des Armées, qui, dans un communiqué en date du 16 mai 2025, affirme que « lesdites allégations sont prises très au sérieux par le commandement militaire ». La Commission invite également les autorités à identifier, poursuivre et traduire en justice les auteurs et les complices de l’attaque contre les habitants du village de Bayima. La CNDH réitère son soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMa) dans leur lutte contre les groupes terroristes, tout en insistant sur le respect strict des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. Enfin, la CNDH invite les populations à une meilleure collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité. Pour la Commission, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée, car nul n’est à l’abri d’une violation de ses droits. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le premier producteur qui importe 30 000 tonnes de graines du coton ? Le Mali envisage d’importer 30 000 tonnes de graines de coton, selon le Premier ministre, Abdoulaye Maïga, lors de sa présentation aux membres du CNT de son PAG 2025-2026. Cette quantité est destinée semble-t-il aux huileries du Mali pour l’approvisionnement régulier du pays en produits de première nécessité. Il nous revient que suite à un blocus des pays producteurs ces dernières années, l’Association des huileries du Mali a eu du mal à en trouver sur le marché extérieur pour approvisionner ses membres. Comment le premier producteur de l’or blanc n’est-il pas en mesure de produire suffisamment de graines de coton pour satisfaire le besoin national? N’est-il pas temps plus que jamais que l’Etat malien, dans son ambition de donner un contenu à sa politique souverainiste, explore les voies et moyens pour non seulement transformer plus que les 2% de sa production, mais aussi produire plus de coton graines pour nos huileries ? Boîte de commentaires Facebook [...]
Voici les deux nouvelles pépites de Diakité Robotics»: l’Appareil de Brouillage des Engins Explosifs Improvisés (EEI) et le Gilet Géo Vision Mobile, deux innovations technologiques qui pourraient être très utiles à l’armée engagée à fond dans sa mission de défense du territoire. L’auteur de cette révolution de la robotique malienne a déjà fait ses preuves depuis 2014 en multipliant les innovations dans les secteurs, l’agriculture, de l’industrie, de l’aéronautique et de la défense. Il s’agit de Abdoulaye Diakité, ingénieur en génie et fondateur de la société du même nom. Abdoulaye Diakité, inventeur prodigieux, a repoussé les limites de la technologie grâce à son génie créateur en mécanique et en électronique. Pour lui, nous faisons aujourd’hui face à une guerre technologique et il est impératif pour le Mali de relever ce défi. C’est pourquoi ‘’DIAKITE ROBOTICS’’ est à la pointe de ce combat. Sa récente innovation est un menu appareil brouilleur face aux EEI. Installé sur un véhicule et actionné à distance, tous les EEI se trouvant sur son parcours sont aussitôt désactivés. La seconde innovation, toujours au compte de l’armée, est le Gilet Géo Vision Mobile intelligent, muni de la camera de reconnaissance faciale et d’un système GPS. Lorsqu’un militaire est surpris par une embuscade sur le théâtre des opérations, il lui suffit d’appuyer sur le bouton SOS du gilet pour orienter sa hiérarchie. Ainsi le gilet génère des photos automatiquement transmises à la tour de contrôle. Le tout est visible sur la carte géographique De cette tour, on sait la position en temps réel du soldat et l’aide appropriée à lui apporter immédiatement. De même, le gilet permet à nos militaires de ne plus s’égarer dans le désert. Abdoulaye Diakité dans une vidéo, remercie les autorités pour l’accompagnement dont elles ont fait preuve, à son égard, et a renchéri en paraphrasant le président de la Transition, Général Assimi Goïta « Si j’échoue, c’est toute la jeunesse malienne qui aura échoué » « DIAKITE ROBOTICS ne s’inscrit guère dans l’échec. Gagner, c’est pour le Mali, c’est pour l’AES, c’est pour l’Afrique tout entière », a-t-il martelé. Au Mali, certes la robotique en est à ses balbutiements, mais elle a commencé à tracer ses propres sillons. Il ne reste plus qu’à lui donner les moyens de ses ambitions. A nos yeux, pour que ces ambitions prennent forme, il est impératif pour les autorités actuelles, ayant foi à la refondation du Mali, de rassembler les start-up et autres inventeurs sous la bannière d’une technopole, qui travaillerait dans un espace favorable à la recherche et à l’innovation. Un fonds national d’appui à la recherche pourrait être levé pour ce faire. L’exemple inspirateur est celui des inventeurs russes dont le nom de famille indique la marque déposée de leurs inventions. Le fusil d’assaut AK47, 600 coups à la minute, porte le nom de Kalachnikov, son inventeur, les avions de chasse – le Mig 17 jusqu’au Mig 29 – sont de Mikoyan Gourevitch, idem pour l’avion d’entraînement avancé Yak -130 de l’inventeur Yakovlev. Celui là a une vitesse maxi de 1060 Km /h. idem pour – il -76, de l’inventeur Iliouchine, avion de transport militaire. Idem pour An 225 dont l’inventeur est un Ukrainien du nom d’Antonov. Ce géant ukrainien est le roi des cieux. C’est un aéronef idéal pour les charges de transport ultra-lourdes. C’est pourquoi le Mali doit faire la promotion de ses inventeurs en herbe, dans les différents secteurs d’activité, afin de pouvoir booster l’économie malienne. La refondation et la souveraineté sont à ce prix. Mohamed Koné Boîte de commentaires Facebook [...]
La Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck et le Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Réformes institutionnelles et du suivi du processus électoral, Mamani Naciré ont tenu une rencontre d’information et d’explication sur décret n°2025-0339/PT-RM portant dissolution des partis politiques et des organisations à caractère politique. C’était le 20 mai dernier dans la salle de conférence du département en charge de l’Emploi. A la rencontre ont pris part le Président de l’Assemblée permanente des chambres du métiers du Mali (APCMM), de la Présidente de l’Association des Centres de formation agréés, le Président de l’Association des Centres de formation professionnelle du secteur de l’artisanat, la Présidente du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires et le Président de la Case des associations. Dans son discours introductif, le Ministre Oumou Sall Seck a remercié les participants pour leur présence massive. « L’objet qui nous réunit aujourd’hui est d’une portée majeure : il s’agit d’éclairer l’opinion nationale sur le bien-fondé de la décision souveraine prise par le gouvernement de la transition, à travers le décret n°2025-0339/PT-RM portant dissolution des partis politiques et des organisations à caractère politique. Cette démarche se veut transparente, pédagogique et ouverte, car un peuple bien informé est un peuple mieux préparé à contribuer, de manière consciente et constructive, à la vie de la Nation …Nous allons exposer les motivations profondes, les enjeux et la vision qui sous-tendent cette décision stratégique, prise dans l’intérêt supérieur du Mali et en soutien au processus de refondation nationale, a-t-elle précisé. Selon elle, ce décret constitue une étape décisive dans la mise en œuvre des recommandations issues des assises nationales de la refondation (ANR) et s’inscrit dans la dynamique des orientations stratégiques, définies par le Président de la Transition en vue de créer les conditions d’un renouveau démocratique, apaisé et souverain. « Loin de remettre en cause le multipartisme ou les principes démocratiques, cette décision vise, au contraire, à restructurer en profondeur le paysage politique national, en réponse à une aspiration populaire forte ». La ministre Oumou Sall Seck a rappelé que ce décret ne supprime ni la démocratie ni le pluralisme. « Il constitue une étape transitoire vers un modèle politique plus efficace, plus représentatif et plus respectueux des attentes du peuple malien. Une nouvelle loi encadrant la création et le fonctionnement des partis politiques, est actuellement en cours d’élaboration, en concertation avec les forces vives de la Nation et nos compatriotes établis à l’extérieur ». À l’en croire, cette réforme s’intègre dans un chantier plus vaste de refondation de l’Etat déjà amorcé par plusieurs avancées significatives. « Ces transformations constituent les piliers d’un nouveau contrat social, fondé sur la légitimité, la transparence, la justice sociale et la souveraineté nationale. Elles appellent la compréhension, l’adhésion et le soutien de l’ensemble des forces vives du pays que de nos partenaires ». La Présidente du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires a remercié la ministre Oumou Sall Seck, pour la tenue de cette rencontre d’explication. Mme Maïga Sina Damba a informé que le Réfamp avait pris attache avec l’Union des femmes musulmanes du Mali, les fondatrices de Bamako et le Haut Conseil islamique pour rencontrer les parties prenantes afin d’éviter le pire. Elle a appelé à se retrouver au tour du Mali, malade depuis plusieurs années. « Ce dont nous avons besoin, c’est l’union, la cohésion au tour du Mali ». Sété Kéita de l’APCM partage la décision de dissolution des partis politiques qui permettra de donner une nouvelle chance à la démocratie. Selon lui, le multipartisme n’a été pas bien expliqué au départ. Issa Samaké de l’APCM estime que ce n’est pas un problème de nombre de partis, mais plutôt d’homme et de patriotisme. Mme Fomba Fatoumata Niambaly du Réfamp a formulé des inquiétudes sur l’alinéa 2 de l’article 2 du décret avant de proposer d’installer des délégations spéciales dans toutes les institutions hautement politiques pour achever la réforme. L’ancien ministre Modibo Kadjoké a mis le doigt sur plusieurs failles de la démocratie au Mali, avant d’interroger le ministre délégué sur la recommandation relative au paiement d’une caution de 100 millions pour créer un parti politique. Le ministre Naciré lui a répondu que les 100 millions FCFA proposés pour la création de partis politiques, il dira que c’est juste une recommandation et non une obligation à prendre en compte par le gouvernement. La Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle s’est réjouie de la qualité des contributions. Chiaka Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
Yéhia Ismaïla Dicko est l’un des jeunes éleveurs les plus influents du Mali. Au moment où de nombreux jeunes émigrent vers l’Europe, il a abandonné un job juteux en France et renoncé à une carrière de footballeur, pour se consacrer à sa passion, l’entrepreneuriat dans l’élevage. Au fil du temps, il est devenu un leader dans l’élevage des pigeons et des chèvres. Courtisé pour son expertise à travers le monde, le patron de la petite ferme Animalerie. Mali figure incontestablement parmi les jeunes qui font la fierté du Mali. Il est une source d’inspiration. Titulaire d’une Licence en communication des organisations et d’un Master en marketing digital et management des technologies, Yéhia Ismaïla Dicko a tout abandonné pour se consacrer à l’entrepreneuriat, notamment l’élevage des pigeons et des chèvres. Ce peuhl a-t-il choisi la voie de ses ancêtres éleveurs ? Peut-être ! Mais pas seulement ça ! Car, de nombreux jeunes issus de cette ethnie, qui ont eu la chance de faire des brillantes études au Maroc avant de les poursuivre en France, préfèrent troquer leurs boubous de bergers contre les costumes et les bureaux climatisés. « C’est d’abord ma passion de l’élevage et, après, j’ai vu qu’on peut se faire de l’argent dans l’élevage. C’est un boulot comme si on travaillait dans un bureau. Je me suis dit qu’on gagne plus d’argent que dans un bureau », justifie-t-il. Yéhia Ismaïla Dicko ne peut pas dire exactement quand il a piqué ce virus mais son amour pour les animaux et les pigeons a commencé depuis son jeune âge. Après le bac, il achète une paire de pigeons à 200 000 FCFA. En 2016, il s’envole pour le Maroc afin de poursuivre ses études. De loin, il continuait à faire l’élevage. Du Royaume chérifien, il met le cap sur la France. Toujours dans le cadre des études. Jeune ambitieux, Yéhia Ismaïla Dicko effectue de petits boulots parallèlement à ses études. Il jouait aussi au football dans un club de troisième division. Il croise un chef généreux et compréhensible en la personne du Sénégalais Babacar Daou. « Il me laissait voyager pour voir des oiseaux un peu partout en France », se souvient-il. « Je ne veux pas vous dire que je suis riche mais je suis libre » En 2019, il fait venir des oiseaux par la compagnie Air France. La pandémie du coronavirus met fin à sa carrière de footballeur. En 2022, il a tout laissé pour rentrer au Mali pour se consacrer à l’élevage. « J’ai tout abandonné pour faire ça. Je ne veux pas vous dire que je suis riche mais je suis libre. Je suis libre dans ce domaine. Je travaille avec les gens et c’est un programme qui est flexible », souligne-t-il. À Bacodjicoroni ACI où se trouve sa « petite ferme » dénommée Animalerie, il élève plusieurs variétés de pigeons sur le toit de la maison. Des races de King, de Mondain, des pigeons voyageurs, des pigeons de chair. Au cours de la visite guidée de ses cages, il fait sortir une femelle morte qui saigne par la bouche. « C’est l’un des aléas de l’élevage », lance-t-il. Pour la nourriture des pigeons, Yéhia Ismaïla Dicko peut dépenser 500 000 FCFA par mois. Sans oublier qu’il achète des médicaments en Europe pour ses oiseaux. « J’importe des pigeons pour les revendre, mais aussi je les exporte vers d’autres pays. Je vends des pigeons jusqu’à Bengladesh. Tout ce que j’ai dans la vie, je l’ai grâce à l’élevage des pigeons», précise-t-il. Des pigeons, Yéhia Ismaïla Dicko a glissé vers l’élevage de races chèvres en provenance de la Suisse ou de l’Afrique du sud. Il donne des détails sur la chèvre Saanen qui vient de la Suisse. L’unité coûte 800 000 FCFA. Selon lui, elle peut donner trois à quatre litres de lait par jour. La vente du lait apporte beaucoup à la ferme grâce à sa propre marque de lait de chèvre. Le jeune entrepreneur fait importer aussi certaines races de chèvres d’Afrique du sud qui peuvent peser jusqu’à 150 kg. « C’est une race qui donne de la viande », avance-t-il. Le patron de la ferme Animalerie est modeste et avare en commentaires : « C’est une petite ferme ici. J’ai des partenaires. Souvent, on peut amener 200 têtes qu’on revend. J’envoie les animaux un peu partout… », annonce-t-il en apportant une précision de taille : « depuis que je suis là, je n’ai aucun soutien de l’Etat ». Appel aux jeunes à entreprendre et à l’Etat de les soutenir Yéhia Ismaïla Dicko appelle les jeunes à entreprendre et à éviter de se caser dans un bureau. « Etre entrepreneur n’est pas forcément être éleveur, mais ça peut-être dans un autre domaine », lance-t-il. Il appelle l’Etat à créer les conditions nécessaires pour orienter les jeunes vers l’entrepreneuriat. Il insiste aussi sur le soutien de la famille. « La famille aussi doit beaucoup nous aider. Par exemple laisser le choix à l’enfant de faire ce qu’il a vraiment envie de faire. De nombreux jeunes veulent entreprendre mais la famille veut qu’ils travaillent dans les administrations, les bureaux et autres ».Le jeune entrepreneur a la ferme conviction, l’élevage et l’agriculture sont des leviers essentiels pour assurer le développement du pays. L’avenir, c’est l’agriculture et l’élevage, tranche Yéhia Ismaïla Dicko. Il propose au gouvernement du Mali de mieuxencadrer des jeunes qui sortent des écoles comme l’IPR de Katibougou. « J’ai récemment invité là-bas et j’ai vu des jeunes qui sont dans l’agro-pastorale et d’autres qui sont dans l’élevage. On peut les accompagner…», conseille-t-il.« L’Etat doit améliorer vraiment sa politique par rapport à l’élevage. Je mets l’accent sur l’élevage puisque c’est mon domaine. L’Etat doit changer sa politique, selon mes expériences en tant que jeune éleveur et entrepreneur. J’ai été dans plusieurs pays et j’ai vu comment ça fonctionnait là-bas », rapporte-t-il. Yéhia Ismaïla Dicko estime que les structures mises en place qui n’ont pas beaucoup d’impact doivent rapprocher vraiment les éleveurs et travailler avec eux. L’Etat sénégalais a fait pour l’élevage ce que les Sud-africains n’ont pas fait. Il cite la politique de l’ancien Président du Sénégal Macky Sall qui a fait venir du Brésil des races de vaches à lait. Depuis 2017, le Sénégal a opté pour l’autosuffisance et importe desgénisses à des prix très abordables. « Cela va développer le pays et empêcher d’importer du lait en poudre ». Les jeunes entrepreneurs, reconnaît notre interlocuteur, rencontrent de sérieuses difficultés Mali notamment le manque de fonds. Selon lui, « cela ne doit pas être uneraison pour croiser les doigts.. » Les aliments-bétails, regrette le patron de la ferme Animalerie, coûtent très chers au Mali. «Grâce à moi, beaucoup de gens ont aimé l’élevage, se réjouit Yéhia Ismaïla Dicko. Sa ferme est devenue une école où les jeunes stagiaires se bousculent. Au moment du passage de notre équipe de reportage en début avril, trois étudiants de l’école polytechnique Alou Koné séjournaient chez lui dans le cadre de stage. Selon l’un de ses stagiaires, Diallo, Yéhia Ismaïla Dicko est un très bon encadreur. « Nous apprenons beaucoup de choses avec lui et il est disponible pour nous. Il nous montre tout ce qui est essentiel dans l’élevage… Après les études, il va nous aider à construire notre propre entreprise », témoigne l’étudiant de l’école polytechnique Alou Koné. Une expertise reconnue au-delà du Mali Yéhia Ismaïla Dicko s’investit dans le partage de connaissances et la promotion de l’entrepreneuriat. Ainsi, il organise des formations payantes en ligne à 10 000 FCFA par personne. Il procède aussi à des journées portes ouvertes pour expliquer l’élevage. « J’ai écrit deux guides sur l’élevage (l’un sur l’élevage des pigeons et l’autre sur l’élevage des chèvres) », rapporte ce fils de fonctionnaire. Au fil du temps, il s’est forgé une solide réputation de jeune leader très suivi sur les plateformes digitales. Sur l’une de ses pages de réseaux sociaux, il compte plus de 200 000 abonnés et devient le jeune éleveur le plus suivi sur Facebook. Dans l’écosystème sous-régional, voire international du business des pigeons et des chèvres, Yéhia Ismaïla Dicko est l’un des meilleurs ambassadeurs du Mali. Il parcourt le monde pour participer à de grands salons y vendre son expertise, comme le Salon international de Limoges. En novembre 2022, il publie dans le prestigieux Bulletin du Club français du King. Jusque-là, il est l’un des rares Africains à paraître dans ce magazine créé depuis 1981. Le jeune entrepreneur rend hommage à des éleveurs de pigeons en France notamment Bénoît Lalanda, les frères Zinck André et Georges, Kévin Aujol. Abou Kane, le Président des éleveurs du Sénégal figure aussi parmi les soutiens du jeune Dicko. « C’est l’élevage de mouton qui fait de lui un milliardaire». Au-delà de l’élevage des pigeons et des chèvres, Yéhia Ismaïla Dicko travaille à étendre ses activités pour devenir milliardaire comme Abou Kane. Fatou Djourté Boîte de commentaires Facebook [...]
Après moins d’un an à la tête de la compagnie malienne pour le développement des textiles ( CMDT) Mamadou Moustapha Diarra a dit au revoir aux travailleurs. Il a passé ce mardi le flambeau à Dr Kouloumégué Dembélé qui le succède comme nouveau PDG de l’entreprise à l’issu de la 104e session de conseil d’administration. Mamadou Moustapha Diarra sortant a commencé par remercier les désormais anciens travailleurs pour les efforts consentis ensemble depuis sa nomination à la CMDT. Il s’est réjoui des 10 mois de durs labeurs. << Je sors la tête haute pour avoir posé des actions permettant à la CMDT de retrouver son lustre d’antan >>, se félicite-t-il. En souhaitant la bienvenue à son successeur, a ténu a précisé que la CMDT est une société majeure pour developpement économique et social. Et que les défis sont nombreux. Mais il dit ne point douter la compétence du nouveau PDG pour relever les défis. Le représentant du comité syndical a adressé sa profonde gratitude à Mamadou Moustapha Diarra pour son engagement qui a permis de créer un climat de confiance, maintenir la dynamique ancienne, c’est-à-dire mettre la CMDT au dessus de tout. S’adressant au nouveau PDG, il dira que la route est longue et que la CMDT et les travailleurs attendent beaucoup de lui en raison du contexte difficile. Notamment avec des factures impayées des fournisseurs, la disponibilité des intrants agricoles et autres défis à relever pour la réussite de la campagne agricole. << Je remercie les plus hautes autorités pour la confiance placée en modeste personne.. Nous avons du chemin à faire et je compte sur chacun d’entre vous pour porter plus haut les objectifs, les défis que traverse la filière. Chacun est pilier essentiel. Nul ne peut prétendre relever les défis sans les autres>>, a déclaré le nouveau PDG, Dr Kouloumegué Dembelé. Toutefois, il a promis d’avoir l’esprit d’écoute pour faire de la crise actuelle, un mauvais souvenir. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Se désinvestir : Dans sa définition la plus simple c’est l’action de « cesser d’être motivé pour quelque chose, d’y attacher une valeur affective, de se donner tout entier à une activité ». Dans nos vies personnelles, au travail ou dans la vie en société, le désengagement peut arriver bien plus souvent qu’on ne le pense. Un phénomène aux causes multiples, souvent silencieuses, mais aux conséquences bien réelles. Une lassitude qui ne fait pas de bruit, une présence qui s’efface peu à peu, un engagement qui s’effiloche, sans fracas… Ce phénomène, c’est le désinvestissement progressif. Il touche toutes les sphères de nos vies : personnelle, professionnelle, économique et citoyenne. Mais pourquoi se retire-t-on ainsi, étape par étape, d’un projet, d’une relation ou d’un idéal ? Sur le plan personnel, le désengagement peut prendre la forme d’une rupture silencieuse : on parle moins, on évite les discussions, on se détache. Ce retrait peut venir d’une perte d’intérêt, d’un changement de priorités, ou simplement de fatigue émotionnelle. « Avoir l’impression de donner sans jamais recevoir ». Au travail, le phénomène est tout aussi courant. Le désengagement des salariés est aujourd’hui une réalité bien documentée. Manque de reconnaissance, tâches dévalorisantes, management autoritaire ou absence de perspectives alimentent ce désinvestissement discret mais massif. « Je fais ce qu’on me demande, pas plus. L’envie est partie depuis longtemps » des phrases que nous entendons par ci, par là. Dans le monde économique, le désengagement prend une forme plus stratégique. Les entreprises et investisseurs se retirent progressivement de certains marchés, jugés trop risqués, peu rentables, moins attractifs, trop contraignants ou contraires à leurs orientations. Là, le retrait est souvent motivé par des impératifs financiers, éthiques ou géopolitiques. Ce retrait est bien souvent favorable à un autre marché, environnement. Le désengagement touche aussi la sphère publique. Abstention croissante, baisse de l’intérêt pour les débats constructifs, méfiance envers les institutions, choix de l’expatriation : de nombreux citoyens décrochent. Pour certains, c’est une manière de protester ; pour d’autres, un simple signe de résignation. Le désinvestissement progressif, loin d’être un abandon pur et simple, est souvent un signal d’alerte. Savoir décrypter ce qui ne va plus, pour réinventer des liens, des rôles et des projets qui font vraiment sens dans tous les aspects de nos vies ne peut qu’être bénéfique. Parce que c’est Notre Mali. Muriel Jules QUELLE EST VOTRE RÉACTION ? Boîte de commentaires Facebook [...]
Cette prouesse est à l’actif des enquêteurs chevronnés du commissariat de police de Yirimadjo sous la houlette de l’expérimenté Commissaire Principal de Police Modibo K DIARRA. En effet ce mercredi 15 Mai 2025 suite à l’exploitation des informations collectées et traitées par la Brigade de Recherches avec professionnalisme, BD femme âgée de 38 ans , a été appréhendée à Baguineda, en possession de six (06) armes à feu artisanales de type automatique. Selon les sources sécuritaires lors de son audition, la mise en cause a affirmé que les armes appartenaient à son ex-époux défunt, et qu’elle cherchait simplement à s’en débarrasser. Cependant la quantité des armes et le caractère amélioré de leur fabrication ont soulevés de sérieuses questions au niveau ,car ils suspectent un lien potentiel avec des activités criminelles tels que des braquages ou cambriolages. Pour l’expérimenté Commissaire Principal de Police Modibo K DIARRA en charge du commissariat de police de Yirimadjo ,cette arrestation illustre encore une fois de plus l’engagement permanent des Forces de l’ordre à combattre toutes les formes d’insécurité, conformément aux directives du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf KONÉ, et avec le soutien du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Le Commissaire Chargé de Yirimadio a salué ses hommes pour le travail abattu et a appelé la population à renforcer sa collaboration en signalant tout comportement suspect. A noter que la mise en cause a été placée sous mandat de dépôt et l’enquête se poursuit. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’information vient de tomber : le Général Abdoulaye Maïga, directeur national de l’Administration pénitentiaire, a été placé sous mandat de dépôt. Autrement dit, c’est lui qui est responsable de l’ensemble de l’administration des prisons au Mali. Selon des sources concordantes, un scandale impliquant un détenu condamné à mort ébranle depuis quelques jours l’administration pénitentiaire malienne. L’affaire, jugée sensible, est déjà pendante devant le Parquet du Tribunal de Grande Instance de la Commune III du district de Bamako. D’après nos informations, tout serait parti d’un détenu purgeant sa peine à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA), qui recevait régulièrement la visite d’une femme. Une présence jugée inhabituelle, voire suspecte, par certains surveillants de la prison. Cette mystérieuse visiteuse, dont l’identité reste pour l’instant non révélée, aurait eu un accès récurrent et privilégié au détenu, suscitant de nombreuses interrogations. Cette situation a finalement conduit au transfert du détenu à la prison centrale de Koulikoro, probablement pour mettre fin à ces visites controversées. Toutefois, de nombreuses zones d’ombre demeurent, notamment sur la nature exacte de la relation entre la visiteuse et le condamné à mort. Une enquête est en cours et les détails de cette affaire, qui met en lumière des dysfonctionnements potentiels au sein du système carcéral, seront révélés dans nos prochaines parutions. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Revenir aux anciennes pratiques quand tout semble s’effondrer est une décision souvent très judicieuse. En effet, mettre en place un attelage gouvernemental d’union est très souvent la recette miracle pour juguler les crises sociopolitiques sous nos tropiques. Toutefois, au regard de la complexité de la crise multidimensionnelle malienne, il reste à savoir si la fameuse panacée d’accalmie sociopolitique garde encore ses vertus magiques. Le doute à ce niveau se justifie surtout par le fait qu’on n’a jamais vu les dissensions entre les couches sociales frôler autant le paroxysme. Au point de minimiser toute chance de voir la présente transition conduite par un gouvernement d’union nationale. Cependant, un grand sursaut patriotique, dépourvu de toutes considérations et ambitions individualistes, serait en mesure de regrouper tout le Mali autour d’un consensus historique. Ça n’aura pas été un scénario inédit, en tout cas, quand on pense à l’héroïque transition du colonel Amadou Toumani Touré avec son gouvernement de mission conduit par le Premier ministre Zoumana Sacko. Somme toute, à des années lumières d’une telle grande résolution que doit prendre le peuple Malien, la tension ne cesse plus hélas de s’amplifier. Seydou Diakité Boîte de commentaires Facebook [...]
Au rythme des commentaires d’un rabatteur, une vidéo de Mme Dembélé Madina Sissoko aura abondamment circulé sur les réseaux sociaux à une allure plus vite que les véhicules qu’elle tentait de décoincer en descendant personnellement dans la mêlée. En effet, on y aperçoit la ministre en charge des Transports s’y mettre elle-même pour réguler la circulation en trainant entre les usagers, en balançant les bras, en frayant du chemin aux uns, en intimant aux autres de s’immobiliser, etc. Seulement voilà : ce qui est perçu comme une prouesse par les uns est ramené à la dimension du ridicule par les fins connaisseuses de l’administration selon qui la présence de la ministre en personne traduit plutôt un dysfonctionnement de ses services compétents en la matière. D’autres observateurs plus sarcastiques assimilent son apparition à un geste spectaculaire qui ne saurait faire oublier le fiasco des chargé tiers sur lesquels un exploit de Madina Sissoko est plus attendu. Allusion est faite notamment à la réhabilitation du chemin de fer où plusieurs milliards ont été engloutis sans les merveilles miroitées. Idem pour l’entretien ou la construction de certaines routes pour lesquels des financements et fonds conséquents sont probablement passés par pertes et profits aux dépens du trésor public. le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Longtemps recherché par les éléments de la Brigade de Recherches (BR) des commissariats de Korofina Nord et de l’Hippodrome, le redoutable braqueur Zappa Fitini, tristement célèbre pour sa gâchette facile, a finalement été appréhendé par les enquêteurs du commissariat de Korofina Nord. Dans la nuit du 6 au 7 avril 2025, lors d’une opération de sécurisation, deux individus présumés impliqués dans deux cas de braquages ont été arrêtés. Ils étaient en possession de deux armes artisanales ainsi que d’autres objets dangereux, notamment des armes blanches et des produits stupéfiants. Cet exploit des forces de l’ordre fait suite à deux braquages survenus cette même nuit dans le secteur de Banconi Plateau. Un groupe de cinq individus armés s’est introduit dans une famille, tirant à balles réelles sur un homme, le blessant au bras et à la cuisse. Grâce à l’exploitation minutieuse des renseignements et à plusieurs pistes suivies par les enquêteurs, les suspects — cagoulés lors des braquages — ont pu être identifiés. Il s’agit de D.B. (24 ans) et S.D. (27 ans). Ils avaient même planifié, la nuit de leur arrestation, un cambriolage visant une importante boutique au marché de Banconi Farada. Il a également été révélé que ces deux individus mettaient en location leurs armes artisanales pour la somme de 15 000 francs CFA. Au moment de leur interpellation, ils étaient en possession d’un pistolet artisanal amélioré, équipé d’un chargeur contenant trois cartouches. Une perquisition menée à leurs domiciles a permis la découverte d’un second pistolet automatique artisanal, d’un autre chargeur avec trois munitions, d’une machette, d’un couteau commando, ainsi que d’un sachet noir rempli de produits stupéfiants. Selon le Commissaire divisionnaire de police Bakary COULIBALY, en charge du commissariat de Korofina Nord, cette opération illustre l’engagement constant et la réactivité des forces de l’ordre face à la montée de la criminalité, conformément aux directives du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur général Youssouf KONÉ, et avec l’appui du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Il a par ailleurs salué le professionnalisme de ses éléments et réaffirmé sa détermination à garantir la sécurité des citoyens, tout en appelant à une collaboration étroite avec la population. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le président de la Délégation Spéciale de la Mairie du District de Bamako vient de rappeler aux usagers une disposition pertinente  du Code pénal malien. En effet l’article 652-1, alinéa 4 de notre loi pénale leur interdit formellement de bloquer les rues et voies publiques à l’occasion de cérémonies privées telles que les mariages, baptêmes ou autres fêtes familiales ! C’est que jusqu’ici, les populations ont montré qu’elles n’ont cure de cette interdiction légale, quand bien même elles sont conscientes que c’est pour garantir la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que la sécurité publique dans la capitale. La volonté affichée par les autorités du District d’appliquer aux contrevenants les sanctions prévues par la loi s’inscrit dans leur dynamique de correction des dysfonctionnements de notre vivre ensemble. Elles ont déjà agi afin de mettre un terme à l’anarchie créée dans la ville par les interminables et bruyants cortèges de mariage. Elles viennent d’inviter les promoteurs de parkings à mettre de l’ordre dans leur activité. Voilà comment un responsable public devrait s’assumer. Pas parce qu’il est le plus fort physiquement pour en imposer à tous, mais parce qu’il est courageux pour, dans l’intérêt de toute la collectivité, veiller à l’application stricte de l’arsenal juridique relatif à ses missions ! Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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