SOCIETE
Un vent d’espoir souffle sur la capitale malienne. Entre dimanche soir et lundi matin, près de 200 citernes de carburant ont été acheminées à Bamako, marquant une étape importante dans la gestion de la pénurie qui paralyse la ville depuis plusieurs jours. Cette arrivée massive aurait dû permettre de désengorger les longues files d’attente observées devant les stations-service. Cependant, sur le terrain, la situation reste inchangée : les files ne diminuent pas et le désordre persiste. Peut-on alors parler d’un ouf de soulagement ? Pas encore. Les rues demeurent embouteillées, plusieurs stations ferment temporairement, souvent en raison du manque de discipline et d’incivisme de certains citoyens. Dans ce contexte, il est essentiel que les forces de l’ordre s’assument pleinement pour rétablir la discipline et garantir un accès équitable au carburant, tout en évitant le favoritisme, source de frustrations et de tensions croissantes dans la capitale. Ib. Traoré     Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un verdict qui a secoué l’opinion publique, la Haute Cour du Zimbabwe a condamné Bridget Makaza à 27 années d’emprisonnement pour le meurtre prémédité de son mari, l’homme d’affaires respecté MaCloud Zvavovaviri Mapanga, fondateur de la société de transport Kurai Coaches. Le procès a révélé les sombres détails d’un crime que la justice a catégoriquement refusé de considérer comme un acte passionnel. Au contraire, la juge Emilia Muchawa, en prononçant son jugement, a décrit les faits comme une « exécution froide et délibérée » perpétrée au domicile du couple en mai 2018. Les preuves présentées devant le tribunal ont peint le portrait d’un meurtre soigneusement planifié. La juge Muchawa a souligné que les conclusions de la cour « ne laissaient aucun doute quant à la planification de la mort de son mari par Bridget Makaza ». Le plan sinistre aurait impliqué un voyage à l’étranger spécifiquement dans le but de se procurer l’arme du crime. « Pour mettre ce plan en œuvre, elle s’est rendue en Afrique du Sud, peu après son retour du Royaume-Uni, afin de se procurer l’arme du crime », a déclaré la magistrate. Le tribunal a appris que l’accusée avait utilisé la route terrestre au retour pour introduire clandestinement au Zimbabwe un revolver Amadeo Rossi de calibre 38, dont les numéros de série avaient été effacés. Le drame s’est déroulé aux petites heures du 14 mai 2018. MaCloud Mapanga, rentré tard du travail, était endormi et vulnérable lorsque son épouse a mis son plan à exécution. Selon les faits établis par la justice, Bridget Makaza lui a tiré dessus à trois reprises : une balle a atteint l’épaule droite, une autre s’est logée au-dessus de l’épaule gauche, et la troisième a frappé le cou avant de pénétrer à nouveau dans l’épaule droite. Après avoir commis l’irréparable, l’accusée a, selon la juge, orchestré une mise en scène pour brouiller les pistes et faire passer le meurtre pour un braquage. « Pour dissimuler son crime, elle a simulé une entrée illégale et un vol. Elle a crié : ‘Au voleur, au voleur’ (mbavha, mbavha) », a rapporté la juge Muchawa. Plutôt que de porter secours à son mari grièvement blessé ou d’appeler les services d’urgence, Bridget Makaza a choisi de fuir, profitant de la confusion qu’elle avait elle-même créée. Face à l’accumulation des preuves et la démonstration d’une préméditation flagrante, la défense n’a pu convaincre la cour. La sentence de 27 ans de prison reflète la gravité du crime, que la justice zimbabwéenne a voulu sanctionner avec la plus grande fermeté. …………………………………………………………………………………………………….afrikmag Boîte de commentaires Facebook [...]
Rien ne va plus entre Bamako et Nouakchott. Dans un geste fort, les autorités maliennes ont décidé de fermer leurs frontières avec la Mauritanie, accusée d’entretenir un double discours sur la lutte contre le terrorisme. Une décision qui traduit un profond malaise diplomatique entre deux pays longtemps présentés comme partenaires dans la sécurité du Sahel. Selon plusieurs sources concordantes, Bamako reproche à son voisin de l’Ouest d’être devenu un refuge discret et une base arrière pour des groupes armés opérant au Mali. Ces accusations ne datent pas d’hier : déjà en 2013, des terroristes blessés auraient été soignés sur le territoire mauritanien, un fait qui avait à l’époque suscité peu de réactions officielles. Aujourd’hui, le ton est monté d’un cran. Des services de renseignement russes affirment que la Mauritanie serait un point de transit pour des armes et des drones d’origine ukrainienne, destinés à des groupes terroristes actifs dans le Sahel. Une accusation lourde, qui vient jeter un nouvel éclairage sur les ambiguïtés supposées de la politique mauritanienne vis-à-vis du terrorisme. Bamako voit dans ces agissements la preuve d’un double jeu dangereux : d’un côté, Nouakchott affiche une façade de coopération avec les États du Sahel ; de l’autre, elle fermerait les yeux sur des trafics et des complicités compromettant la sécurité régionale. Cette méfiance n’est pas sans fondement. Dans un contexte où le Mali, le Niger et le Burkina Faso réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont choisi de rompre avec les anciennes logiques de dépendance et de tutelle étrangère, la position ambivalente de la Mauritanie interroge. Elle apparaît de plus en plus isolée face à une dynamique de souveraineté assumée et de rejet des ingérences extérieures. La fermeture des frontières, au-delà d’un acte diplomatique fort, sonne comme un avertissement clair : le Mali ne tolérera plus les faux-semblants ni les alliances dissimulées qui alimentent le chaos régional. Bamako entend désormais traiter d’égal à égal avec ses voisins, sur la base de la confiance et de la loyauté deux valeurs qui semblent aujourd’hui vaciller dans les relations avec Nouakchott. Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans son délibéré rendu ce lundi 27 octobre 2025, le tribunal de la cybercriminalité a condamné l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, à deux ans de prison, dont une année ferme.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 22 octobre 2025, un drame a secoué la quiétude des habitants du paisible village de Tigara dans le cercle de Bafoulabé. En effet un jeune homme âgé de 25 ans connu du village a été retrouvé pendu dans la nuit du mardi au mercredi 22 octobre 2025 ,provoquant la colère, l’indignation et surtout de l’interrogation de la part de ses parents et amis sur les raisons profondes de cet acte cruel. Le jeune homme âgé de 25 ans avait passé la soirée au Grin avec ses amis avant de rentrer chez lui pour dîner et son corps a été découvert le lendemain derrière le village. Selon des sources proches de la famille, aucune maladie mentale ou trouble apparent n’avait été constaté chez le jeune homme, rendant ce suicide d’autant plus énigmatique. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cette mort tragique, qui suscite une vive émotion dans le village de Tigana. Que s’est-il passé ? Le jeune homme s’est -il suicidé ? si oui pourquoi a-t-il été assassiné ? L’enquête ouverte permettra certainement de d’éclaircir les zones d’ombres de cette affaire qui continue de défraie la chronique dans le village de Tigara. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu ce vendredi 24 octobre 2025, au Palais de Koulouba, une délégation russe conduite par le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU ; et le Ministre des Mines, M. Amadou KEÏTA. Cette mission comprenait notamment Dr Alexey KOYLIKOV, Directeur des relations internationales à la Direction Panafricaine de la Russie, et M. SIMYON, membre du Conseil d’administration de la société SORMA. Au sortir de l’audience, Dr Alexey KOYLIKOV a salué « l’accueil chaleureux » du Président de la Transition et a souligné la volonté commune de Moscou et Bamako de consolider leurs relations économiques et stratégiques. « Notre objectif est de discuter des questions concernant la distribution des produits pétroliers, de l’engrais et du blé dans le cadre de la coopération entre la Russie et l’Afrique », a-t-il déclaré. Selon ses explications, les discussions avec le ministère malien de l’Économie et des Finances portent sur la livraison mensuelle de 160 000 à 200 000 tonnes de produits pétroliers destinés à soutenir l’économie malienne. Dr KOYLIKOV a surtout insisté sur la dimension fraternelle du partenariat entre le Mali et la Russie : « C’est l’Afrique, surtout le Mali. C’est un pays ami, un pays allié de la Russie. Nous sommes ici pour soutenir un partenaire stratégique et poursuivre l’esprit de coopération hérité de l’Union soviétique ». De son côté, M. SIMYON, représentant de la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (Sorem-Mali SA), a fait le point sur l’avancement du projet de raffinerie d’or du Mali. « Nous avons eu une audience avec le Président de la Transition pour faire le compte rendu de l’état d’avancement du projet. Cette semaine, deux réunions de travail ont eu lieu avec les nouveaux membres du conseil d’administration désignés par l’État malien. Les progrès sont réels et encourageants », a-t-il indiqué. Il a également annoncé la tenue prochaine, en novembre, du premier conseil d’administration officiel de la société de raffinerie en présence de la délégation russe au complet. Cette audience illustre la profondeur du partenariat stratégique Mali-Russie, qui s’étend désormais au-delà du domaine militaire pour englober les secteurs énergétiques, agricoles et miniers. Dans un contexte mondial marqué par la recomposition des alliances, le Mali consolide ainsi sa souveraineté économique tout en s’appuyant sur des partenariats « mutuellement bénéfiques ». Source : présidence de la République Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) continuent de prouver leur détermination sans faille sur le théâtre des opérations. Dans la matinée du 23 octobre 2025, une unité FAMa a mené une intervention décisive à Diakoro-Wêrè, où des terroristes tentaient de traverser le fleuve avec du bétail volé. L’opération s’est soldée par la neutralisation de plusieurs éléments ennemis, la saisie de deux motos, de divers matériels, ainsi que la récupération d’environ 600 têtes de bœuf dérobées à des populations innocentes. Ce vendredi 24 octobre 2025, la traque s’est poursuivie dans les airs. Grâce à une surveillance aérienne minutieuse, l’aviation des FAMa a frappé avec une précision chirurgicale deux groupes terroristes sur les bords du Banifing et dans le cercle de Kolondièba, région de Bougouni. Le premier groupe, composé d’une quinzaine de combattants à moto, a été anéanti après une phase de filature stratégique. Le second, rassemblé sous un arbre et composé également d’une quinzaine d’individus à pied et à moto, a subi le même sort, réduisant à néant toute tentative de regroupement ennemi dans la zone. La série d’opérations s’est achevée par une frappe spectaculaire dans le cercle de Niono, à Doma, où un pickup camouflé sous un arbre et transportant des combattants armés ainsi qu’une importante quantité de logistique et de carburant a été littéralement pulvérisé par l’aviation malienne. La violence de l’explosion témoigne du volume de matériel dangereux transporté à bord. Ces opérations coordonnées démontrent la supériorité tactique et la montée en puissance des FAMa, résolument engagées à anéantir les groupes armés terroristes et à restaurer la paix et la libre circulation sur l’ensemble du territoire national. L’État-Major Général des Armées, dans une note officielle, salue la bravoure, la vigilance et le professionnalisme des troupes, qui ne ménagent aucun effort pour défendre la patrie et assurer la sécurité du peuple malien. La Rédaction    Boîte de commentaires Facebook [...]
Quand la communication est en berne au sein du couple, elle affecte l’harmonie du foyer conjugal. À l’origine de ce phénomène, figurent, entre autres, l’incompréhension, l’intolérance, l’impact des réseaux sociaux et le fait de considérer son partenaire comme quelqu’un qui doit supporter indéfiniment les frustrations. «Je suis mariée depuis l’âge de 18 ans. J’ai deux garçons et une fille. Il n’y a pas de causeries entre mon mari et moi, ni avec nos enfants et lui. S’il rentre à la maison, il a la mine serrée. Si je tente de partager avec lui mes problèmes, il ne répond jamais. Du coup, je suis devenue muette sur ma vie», explique Adiaratou Koné, une ménagère à Missira en Commune II du District de Bamako. Ce comportement écoure sa fille Ami en présence de laquelle s’est tenu notre entretien avec sa mère. La jeune dame d’une vingtaine d’années témoigne qu’elle vit cette situation avec son père depuis toute petite. «Même pour la signature de nos documents, il faut le harceler pour y arriver. Sans la présence de maman, notre maison serait invivable surtout pendant le week-end», confie-t-elle. Cette absence de communication touche de nombreux couples. À l’origine de ces mésententes passagères on peut relever, entre autres, l’incompréhension, les conflits répétitifs, l’intolérance, l’usage abusif des réseaux sociaux qui absorbent complètement le partenaire qui ignore la présence de l’autre. Évidemment, cette situation engendre des frustrations qui sont ressenties par le partenaire affecté qui peut être aussi bien l’époux que la femme. Sokona Diakité, habitante à Missira, témoigne que son époux n’accorde pas d’importance à une conversation avec elle depuis 2 ans. Alors que leur mariage a duré 10 ans. Elle se souvient de l’humeur joviale de son conjoint et de ses moments de confiance sur ses soucis. «J’ai tenté en vain de chercher la raison de ce changement d’attitude. Cette situation me dérange énormément tout comme mes enfants», se plaint la comptable de profession, avant d’ajouter que son mari ne l’honneur qu’au lit. Il pense, poursuit-elle, que la femme n’est faite que pour le lit. Sokona Diakité indique que son époux partage ses soucis uniquement avec sa mère. «Je ne dirai pas que ça ne me plaît pas, mais souvent il faut partager certaines choses avec sa moitié», insiste-t-elle. Et d’appeler les hommes à abandonner ce mutisme face à leurs conjointes qui en souffrent foncièrement. Joint au téléphone, l’époux de Sokona Diakité, précise qu’il ne communique plus avec sa femme parce qu’elle a beaucoup d’amies. «Elle n’est pas sensible à mes conseils et je l’ai incité à faire attention à sa fréquentation. Je ne suis pas fou pour partager avec elles des choses qu’elle va, à son tour, raconter à ses amies», avertit Idrissa Diawara d’un ton glacial.   LE TÉLÉPHONE AU COEUR DE LA DISCORDE- Le phénomène impacte l’éducation des enfants. Louise Kamaté dit en pâtir. Elle a passé plusieurs heures en dehors de la concession familiale. Finalement, elle a décidé de déménager chez sa grand-mère maternelle pour fuir l’ambiance morose du domicile paternel. «C’est rare de voir mes parents communiquer à la maison. Ils ne s’adressent pas à la parole», martèle l’étudiante en droit public. Louise Kamaté affirme que pendant l’enfance, elle enviait ses copines dont les parents communiquaient avec elles. Cela a également fui une atmosphère familiale glaciale. «Le manque de communication entre mes parents m’a poussé à m’installer chez mes grands parents maternels», confie cette déléguée médicale qui se rend difficilement chez ses parents même pendant ses vacances. «Quand j’ai eu mes premières règles, c’est la mère de ma meilleure amie qui m’a donné des conseils. Ce jour-là, ma mère n’a pas accepté de communiquer avec moi sous prétexte qu’elle était fatiguée», se rappelle celle qui évolue dans le milieu médical et qui se plaint d’avoir manqué de soutien parental lors du traitement de leurs devoirs à domicile. L’avènement des Smartphones a contribué à creuser le fossé, à engendrer et exacerber les frustrations en termes de communication entre les couples. Adiaratou Sène, une secrétaire de direction, dit détester le iPhone à cause de l’affection que son époux ressent pour le sien, un iPhone 15. «On dirait qu’il a épousé son téléphone, il s’en sépare jamais. Sous la douche, au lit et à table, monsieur ne se débarrasse pas de son téléphone. C’est fatiguant et je suis au bout des nerfs», se plaint-elle. Et de continuer que son homme refuse d’accepter que son comportement nuit à leur relation. Face à cet entêtement, Adiaratou Sène s’est montrée plus rebelle. En 2023, elle a écrasé contre le sol le téléphone de son conjoint. Sans l’implication de sa belle-famille, son époux ne l’aurait jamais pardonné. Joint au téléphone, ce dernier, un opérateur économique, confirme les propositions de sa femme. «Je traite des affaires professionnelles en toute discrétion avec mon téléphone. Mais, ma femme pense que je cause avec des filles. J’ai d’autres chats à fouetter que d’écrire aux filles», justifie Ousmane Sène. DÉSAMORCER LES TENSIONS- Quant à Alassane Touré, pompiste de son état, il affirme que sa femme utilise de façon abusive le téléphone. «Je me suis marié en 2022. Avant le mariage, malgré mes maigres moyens, j’ai acheté un iPhone pour mon épouse. Après les noces, elle passe sa journée à surfer sur le réseau social, TikTok. Depuis deux ans, je donne 2.500 Fcfa, dont 500 pour son forfait internet et la somme restante est destinée aux frais de condiments», explique celui dont la conjointe exige de lui le paiement de 2.000 Fcfa de frais de forfait comme condition pour l’honneur au lit. Alassane Touré en veut à sa belle-mère qui serait au courant du comportement de sa fille. «Si elle ne change pas, je vais divorcer pour prendre une autre qui ne sait ni lire, ni écrire encore moins manipuler un téléphone», sourit-il avec amertume. L’imam Yaya Cissé de Yirimadio Kadobougou a versé son avis sur cette question. Le guide religieux estime que la communication entre les époux doit être primordiale. De son point de vue, c’est l’époux qui doit veiller à ce que l’atmosphère soit sereine et étendue entre tous les membres du foyer et notamment entre lui et son épouse ou ses conjointes. Le mari doit en toute circonstance désamorcer les tensions qui pourraient surgir entre les épouses, d’une part et d’autre part entre lui et ses conjointes. « Ne pas se parler est un acte condamnable par le Saint Coran et Dieu n’apprécie pas les conjoints qui ne se parlent pas. Le pardon doit être la clé de voûte entre les époux pour maintenir un climat serein dans le foyer», soutient le guide religieux.  LES RÈGLES À INSTAURER- Le psychologue clinicien et thérapeute familial, Idrissa Traoré, affirme d’emblée que les occasions où toute la famille est réunie deviennent de plus en plus rares à cause des horaires décalés des parents, des temps de transports ou des activités extrascolaires des enfants. «Si pendant ces rares moments, chacun est devant son écran, le temps d’échanges et d’attention n’existe tout simplement plus», regrette-t-il. Le souligne que les conséquences peuvent être particulièrement graves chez les tout-petits qui ont besoin du regard, du sourire et de la voix de la mère ou du papa pour intérioriser un sentiment de sécurité et développer des capacités à communiquer. Lorsque ces moments d’échanges sont régulièrement entrecoupés par un coup d’œil au Smartphone, insiste-t-il, le lien mère–enfants époux est fragilisé. Le sociologue Modibo Touré conseille aux couples de se mettre d’accord sur les règles à instaurer en famille et de donner le bon exemple en matière d’utilisation des Smartphones et autres objets connectés. Il propose notamment d’installer une boîte à l’entrée de la maison dans laquelle chacun dépose son portable dès qu’il franchit le seuil de la porte. La communication dans le couple est essentielle pour l’équilibre psycho-social de celui-ci. Une communication bloquée cache généralement un point de discorde entre deux personnes, explique le sociologue Modibo Touré. Poursuivant qu’il faut raviver la flamme et le dialogue, autour de la relation sentimentale, qui est centrée sur l’entretien de la flamme du désir, de la sexualité et du soin, l’abandon des conflits et le développement d’une intelligence émotionnelle. Le sociologue souligne l’importance dans une relation amoureuse de ne pas considérer son partenaire comme quelqu’un qui encaisse indéfiniment sans broncher. Vous devez avoir conscience que vous pouvez le perdre à cause de la souffrance psychologique endurée et qui le réagir avec des violences. Djénéba BAGAYOGO Boîte de commentaires Facebook [...]
Les négociations menées en douceur par les personnes de bonnes volontés, ont finalement eu gain de cause. Ce jeudi 23 octobre 2025, le SYNACOR (Syndicat national des conducteurs et routiers du Mali) a annoncé sa décision de retirer sa plainte contre Aboubacar Sidiki Fomba. Il était poursuivi par le Syndicat devant le procureur du Pool National de Lutte Contre la Cybercriminalité pour diffamation, incitation au trouble à l’ordre public, par le biais d’un système informatique survenu le mardi 21 octobre 2025 au Pool National de Lutte contre la Cybercriminalité Pour rappel, tout est parti d’une vidéo devenue virale dans laquelle M. Fomba, par ailleurs président de la commission santé du CNT, accuse les chauffeurs de camions-citernes de complicité avec les groupes terroristes et de mauvaise foi dans la crise de carburant qui paralyse le pays depuis plusieurs semaines. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Complémentarité entre les secteurs privés et publics de la santé, c’est l’ambition la lutte de l’Alliance du Secteur Privé pour la Promotion de la Santé au Mali (ASP-PSM) qui a tenu une conférence de presse sur le thème : « Défis et enjeux du secteur privé de la santé au Mali » ce lundi 20 Octobre 2025 à la maison de la presse de Bamako.  Créée en février 2014 pour renforcer le partenariat public – privé, Dr Bouréima AFO Traoré, le président de l’Alliance du Secteur Privé pour la Promotion de la Santé au Mali (ASP-PSM) a abordé l’objectif de leur structure. « L’alliance veut mettre en valeur le cadre du secteur privé public tout en devenant le moteur d’organisation du secteur public, combler les insuffisances du secteur public, aller vers le développement de toutes les questions de santé en partenariat avec nos structures étatiques pour une meilleure prise en charge médicale. », a-t-il expliqué. Le secteur privé produit beaucoup de données qui ne retrouvent pas souvent dans le système sanitaire précise Dr Moussa Goita, planificateur et membre de l’alliance. « Notre cheval de bataille est que l’Etat collabore avec l’alliance sur des outils qui peuvent être la solution numérique pour alimenter le système d’information sanitaire de l’Etat. Le secteur privé vient en complémentarité pour combler ce cap et satisfaire la population malienne. » a-t-il souligné. « Comme attentes, on veut donner une visibilité à l’Alliance du secteur privé, faire un partenariat du secteur public privé et voir comment on peut renforcer le partenariat à travers des assurances, des banques etc. qui peuvent venir en aide à la faitière sur les questions de partenariat financier et technique. » a-t-il ajouté. Pour parler davantage sur ce partenariat public-privé de la santé, l’Alliance du Secteur Privé pour la Promotion de la Santé au Mali (ASP-PSM) a prévu des rencontres les 23 et 24 octobre 2025 à Bamako pour permettre à la population de comprendre davantage ce que l’alliance est capable de faire en matière de santé. Kada Tandina Mali24.info  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 22 octobre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté un projet de texte ; procédé à des nominations et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant transfert de charge de notaire. Le notaire est un officier public et ministériel institué à vie pour assurer le service public de la preuve. L’Ordonnance n°2013-027/P-RM du 31 décembre 2013 portant Statut des Notaires détermine les conditions d’accès à la profession de notaire, les modalités de gestion de la vacance et du transfert des charges notariales. En application des dispositions de cette ordonnance et après avis favorable de l’Ordre des Notaires, le projet de décret, adopté, transfère la Charge de Maître Seini Sana DIARRA de Bamako à Koutiala. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Directeur de la Sécurité militaire : Général de Brigade Sambou Minkoro DIAKITE. – Chef d’Etat-major général adjoint des Armées : Général de Brigade Elisée Jean DAO. – Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre : Général de Brigade Toumani KONE. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la 12ème Réunion du Groupe de travail sur le trafic illicite de migrants, tenue du 9 au 10 octobre 2025, à Vienne en Autriche. Cette 12ème Réunion, placée sous le thème : « Approches législatives et défis liés au trafic illicite de migrants », visait à renforcer la coopération internationale et les capacités des Etats dans la lutte contre le trafic de migrants, tout en favorisant la protection de leurs droits. Elle a rassemblé des ministres, des experts juridiques, des diplomates et des représentants d’organisations internationales venus de plusieurs pays pour échanger sur leurs expériences et partager les bonnes pratiques en matière de lutte contre le trafic illicite de migrants. Dans son intervention, le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur a réaffirmé l’engagement du Mali dans la lutte contre le trafic illicite de migrants et rappelé, dans ce cadre, l’adoption d’une loi relative à la lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées, d’une politique nationale de migration, ainsi que la création d’une Brigade de Répression du Trafic de Migrants et de la Traite des Etres Humains.   A la fin des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées, notamment l’harmonisation des législations nationales, le renforcement de la coopération internationale et régionale, la protection des migrants et la modernisation de la gestion des frontières. Le ministre a rencontré la Diaspora des pays de la Confédération AES établie en Autriche.   2. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres de la distinction du Mali lors de la 5ème Edition des Awards de la Marque OAPI, tenue du 8 au 10 octobre 2025, à Libreville au Gabon. Cette 5ème Edition, placée sous le thème : « La marque, un levier pour la performance des entreprises », célèbre les entreprises africaines qui se distinguent par une utilisation stratégique et innovante des droits de propriété intellectuelle pour accroître leur compétitivité et renforcer leur identité sur le marché continental. A l’issue de la délibération du jury international, le Grand Prix des Awards de la Marque OAPI, dénommé Prix du Président de la République Gabonaise, a été décerné à la Société Plastique et Elastomère du Mali, spécialisée dans la production de matelas mousse et détentrice de la marque « DODO ». Cette distinction consacre l’excellence, l’innovation et la constance de la Société Plastique et Elastomère du Mali qui, à travers une marque solidement construite et protégée, a su imposer la qualité de son savoir-faire sur un marché regroupant 17 Etats membres de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle et plus de 200 millions de consommateurs. Ce prix traduit également le rayonnement du label « Made in Mali », la vitalité du secteur privé national et la pertinence des politiques publiques mises en œuvre pour promouvoir la compétitivité industrielle et la valorisation des marques maliennes sur les marchés régionaux et internationaux.   3. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 22 octobre 2025 Le Secrétaire général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un élan de générosité fidèle à son engagement sociétal, CIM-MALI a respecté sa tradition à l’occasion du Mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion Sociale. Après avoir donné de la joie à Koulikoro et Bla, la société a posé ce mardi ses valises à l’Association Malienne pour la Déficience Mentale (AMALDEME) pour apporter réconfort et espoir aux enfants à besoins spécifiques. Ainsi, CIM-MALI a procédé à la remise d’un important lot de vivres et de kits scolaires estimé à plus de 11 millions de FCFA. Au total : 13 tonnes de vivres, 200 cartons de spaghetti, 60 bidons d’huile, 3 balles de friperie et plusieurs kits scolaires. Un geste salué à sa juste valeur par Mme Assetou Sidibé, présidente du conseil d’administration de l’association, qui y voit « une lueur d’espoir pour des enfants souvent oubliés ». Même son de cloche du côté de M. Moutaka Sacko, directeur d’animation pédagogique du CAP de Lafiabougou, qui a rappelé la nécessité d’un accompagnement constant des enfants atteints de déficience mentale. Pour Bassirou Cissé, directeur général adjoint de CIM-MALI, ce geste s’inscrit dans une dynamique de solidarité sincère. « Nous donnons aujourd’hui peu, mais c’est de bon cœur. Soutenir les plus vulnérables, c’est notre manière de participer à la construction d’un Mali uni et solidaire », a-t-il confié sous les applaudissements du public. La cérémonie s’est terminée dans une ambiance festive et pleine d’émotion, rythmée par les chants et danses des enfants de l’AMALDEME, visiblement heureux de cette attention. À travers cet acte, CIM-MALI confirme sa place parmi les entreprises citoyennes qui font de la solidarite et la responsabilité sociétale d’entreprise, une réalité. Boîte de commentaires Facebook [...]
La crise de carburant qui secoue le Mali depuis plusieurs semaines continue de mettre à rude épreuve la population. Pendant que les autorités multiplient les efforts pour ravitailler le pays et maintenir le calme, une véritable mafia du carburant s’est installée dans l’ombre, transformant la détresse collective en opportunité d’enrichissement illicite. Dans plusieurs stations-service de Bamako et de l’intérieur du pays, le constat est amer : le chaos règne. Le carburant, devenu un bien aussi rare que précieux, s’échange désormais comme une drogue. Des files interminables de motos et de véhicules serpentent devant les stations, mais la loi du plus fort, ou plutôt du plus malin, s’impose. Des gérants de stations peu scrupuleux, certains porteurs d’uniforme censés maintenir l’ordre, et même des membres du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) déployés pour assister à la régulation, sont accusés de tremper dans un réseau de favoritisme et de pots-de-vin. Ici, le premier arrivé n’est plus le premier servi. Les clients désespérés voient passer devant eux des privilégiés, souvent introduits par un geste discret ou une poignée de billets. « On fait la queue depuis 4 heures du matin, mais des gens arrivent et sont servis directement. C’est injuste », témoigne un conducteur de taxi, exaspéré. Pire, la mesure interdisant la vente du carburant en bidon reste lettre morte. Dans certaines stations, les bidons circulent librement, parfois dissimulés dans des sacs ou chargés dans des tricycles, sous le regard complaisant de ceux qui devraient faire respecter la loi. Cette situation met à nu un mal plus profond. La corruption ordinaire qui gangrène le quotidien. Pendant que les citoyens souffrent et que les autorités appellent à la patience, certains profitent sans scrupule de la crise pour s’enrichir sur le dos de la misère populaire. Face à cette dérive, il faut que des mesures rigoureuses soient prises dans les stations et prendre des sanctions contre les fauteurs de trouble. Car, tant que la magouille sera tolérée, la pénurie continuera de faire des victimes et des profiteurs. La Rédaction Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que le Mali traverse l’une des pires pénuries de carburant de ces dernières années, une catégorie de travailleurs se distingue par son courage, sa résilience et son patriotisme. Il s’agit bien des chauffeurs des camions-citernes. Dans un contexte marqué par les menaces terroristes, les longues attentes aux frontières et les routes impraticables, ces hommes continuent, au péril de leur vie, d’assurer l’approvisionnement du pays en hydrocarbures. Depuis le début de cette crise, les conducteurs maliens roulent sur les routes les plus dangereuses de la sous-région. De Bamako à Kayes, de Sikasso à Bamako, chaque trajet est une mission à haut risque. Escortés par les Forces de défense et de sécurité, ils bravent les menaces terroristes pour que le Mali ne soit pas plongé dans l’obscurité et la paralysie économique. Conscientes du rôle de ces hommes et du danger qu’ils courent, les autorités maliennes ont renforcé les dispositifs sécuritaires autour des convois. Les FAMa escortent désormais les camions sur certains axes sensibles, notamment au centre et au nord du pays, où les groupes armés terroristes ont tenté à plusieurs reprises d’imposer un blocus sur le carburant. Dans les rues de Bamako, Sikasso ou Ségou, les témoignages d’admiration envers les routiers se multiplient. Sur les réseaux sociaux, beaucoup saluent leur bravoure. De surcroît, les populations reconnaissent désormais que sans ces hommes, le pays serait paralysé. Derrière chaque litre de carburant qui alimente les générateurs, les motos, les véhicules ou les machines industrielles, se cache le sacrifice d’un routier qui a risqué sa vie pour que la nation ne s’arrête pas. Dans une période où la nation malienne fait face à de multiples défis, les routiers se sont hissés au rang de véritables sentinelles économiques. Leur courage, leur sens du devoir et leur attachement au pays forcent l’admiration. C’est pourquoi aujourd’hui, le peuple leur tire son chapeau, reconnaissant en eux des héros du quotidien, discrets mais plus que jamais essentiels à la survie de la nation. La Rédaction  Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) restent désormais les maîtres sur le théâtre de l’opération. Fidèles à leur engagement pour la défense de l’intégrité territoriale et la protection des populations, elles viennent encore d’en découdre avec les terroristes selon un communiqué de l’État-Major général des armées publié ce mardi.  En effet dans la matinée du 20 octobre 2025, elles ont mené avec succès une opération de reconnaissance offensive dans le village de Diakoro-Wèrè, à l’ouest de Dougabougou, dans la région de Ségou. Agissant sur la base de renseignements précis, les FAMa ont ciblé un groupe armé terroriste qui s’était installé dans la localité pour racketter les populations sous couvert de collecte de “zakat”. La riposte militaire fut rapide et décisive : plusieurs terroristes ont été neutralisés et un important lot de matériel saisi, comprenant notamment des armes, des munitions, des motos, du matériel de communication, des produits pharmaceutiques, des tenues militaires, du matériel informatique, ainsi qu’une centaine de sacs de riz destinés à soutenir leurs activités criminelles. Cette victoire opérationnelle confirme une fois de plus la montée en puissance de l’armée malienne, qui traque sans relâche les groupes terroristes dans toutes les localités où ils tentent d’imposer la peur. Elle témoigne également de la bonne coordination entre les services de renseignement et les unités d’intervention, désormais plus réactifs et mieux équipés pour faire face aux menaces asymétriques. L’État-Major Général des Armées, saluant la bravoure et le professionnalisme des hommes engagés sur le terrain, a félicité l’ensemble des FAMa pour leur dévouement et leur engagement sans faille dans la défense des droits fondamentaux du peuple malien. Au-delà de cette opération, ce succès illustre la résilience du Mali face au terrorisme et la détermination des FAMa à protéger chaque village, chaque vie et chaque parcelle du territoire national. Les terroristes peuvent tenter de se cacher ou de manipuler les populations, mais les FAMa, plus que jamais debout, continueront à les frapper partout où ils tenteront de semer la psychose. Le message est clair : le Mali reste debout, uni derrière son armée victorieuse. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) viennent une fois encore de démontrer leur détermination sans faille à défendre l’intégrité du territoire national. En effet, dans le cadre de leurs opérations de surveillance et de reconnaissance offensive, elles ont mené, les 19 et 20 octobre 2025, une série de frappes d’une redoutable efficacité contre des regroupements de groupes armés terroristes dans plusieurs zones du centre du pays. Le 19 octobre 2025, les FAMa ont frappé avec précision des objectifs ennemis dans la forêt de Soussan, non loin de Dioïla, puis au sud-ouest de Dougabougou, dans la région de Ségou, où un camp d’entraînement récemment installé a été totalement détruit. Dans la même journée, une mission de reconnaissance offensive à Temou, au sud-ouest de Bewani, a permis la neutralisation de plusieurs terroristes. Poursuivant leur progression vers Balle-Wèrè, les troupes maliennes ont repoussé une cinquantaine d’assaillants vers Diakoro-Wèrè, avant que l’aviation ne neutralise la majorité d’entre eux grâce à des frappes aériennes chirurgicales. Au total, plusieurs bases et points d’appui ennemis ont été détruits, des moyens roulants et armements calcinés, et du matériel de fabrication d’explosifs improvisés (EEI) récupéré. Dans la même journée, les FAMa ont également abattu un drone terroriste qui survolait la zone industrielle de N-Sukala, dans la région de Ségou, une prouesse technologique qui témoigne de la montée en puissance des capacités de surveillance et de riposte de l’armée malienne. Et ce lundi 20 octobre 2025, l’aviation des FAMa a récidivé en anéantissant deux grands regroupements de terroristes à moto, situés à quelques kilomètres à l’est d’Ouan, dans la région de San. L’État-Major Général des Armées a salué l’engagement total et la bravoure des FAMa et leur volonté de poursuivre la lutte jusqu’à l’éradication totale du terrorisme. Ces opérations illustrent que l’armée malienne, désormais mieux équipée et aguerrie, tient tête aux groupes terroristes sur tous les fronts et consolide chaque jour davantage la paix, la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens sur le territoire national. Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Le torchon brûle entre les transporteurs maliens et Aboubacar Sidiki Fomba, membre du Conseil National de Transition (CNT), non moins Président de la commission santé. Le SYNACOR (Syndicat national des conducteurs et routiers du Mali) a rejeté en bloc les excuses présentées par le membre du conseil national de transition et a décidé de porter plainte contre lui pour diffamation et incitation à la haine. Tout est parti d’une vidéo devenue virale dans laquelle M. Fomba, par ailleurs président de la commission santé du CNT, accuse les chauffeurs de camions-citernes de complicité avec les groupes terroristes et de mauvaise foi dans la crise de carburant qui paralyse le pays depuis plusieurs semaines. Des propos jugés par les transporteurs, qui estiment avoir été publiquement salis alors qu’ils risquent quotidiennement leur vie sur les routes. Face à ce qu’ils qualifient d’atteinte grave à leur honneur, les routiers rejettent les excuses du membre du CNT et exigent l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire. Ils appellent les autorités compétentes à engager des poursuites « sans délai » afin que M. Fomba soit contraint d’apporter devant la loi les preuves de ses accusations. Toutefois, le SYNACOR menace de suspendre toutes ses activités, y compris l’acheminement du carburant sur l’ensemble du territoire national, tant que la vérité ne sera pas établie et que réparation ne sera pas faite. A suivre ! Massassi  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Après plusieurs semaines de suspension due aux attaques répétées de groupes terroristes, la compagnie Diarra Transport a annoncé la reprise de ses activités ce lundi. Une décision vue d’un mauvais œil par beaucoup. Tout est parti d’une vidéo diffusée vendredi dernier, dans laquelle des terroristes déclarent renoncer à cibler les bus de la compagnie… mais à une condition : imposer le voile à toutes les passagères et interdire à la compagnie de procéder à tout contrôle des voyageurs. En clair, ils posent leurs propres règles sur le territoire national comme pour dire qu’ils sont désormais les véritables maîtres du terrain. Quelques heures seulement après cette déclaration, Diarra Transport semble faire preuve de soumission en annonçant la reprise de ses rotations à partir de ce lundi, avec ouverture immédiate des réservations. Une décision jugée précipitée par une partie de l’opinion, qui y voit une volonté de céder au diktat terroriste. « Si la compagnie reprend dans ces conditions, cela signifie qu’elle reconnaît l’autorité des terroristes au détriment de celle de l’État malien », dénoncent certains observateurs, appelant même les autorités à sanctionner Diarra Transport pour atteinte à la souveraineté nationale. Ce lundi s’annonce ainsi décisif. Qui de l’autorité de l’État ou des terroristes la compagnie Diarra transport reconnaîtra ? A suivre ! La Rédaction          Boîte de commentaires Facebook [...]
La tension est montée d’un cran dans le contexte déjà explosif de la pénurie de carburant au Mali. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Aboubacar Sidiki Fomba, membre du Conseil National de Transition (CNT) et président de la commission Santé, a tenu des propos qui ont suscité une vive indignation chez les transporteurs routiers. En réagissant à une précédente vidéo attribuée au porte-parole des groupes armés, Bina Diarra, M. Fomba a accusé certains chauffeurs de camions-citernes de « trahison », les soupçonnant de simuler des pannes pour quitter les convois et revendre du carburant aux terroristes. Des accusations d’une extrême gravité, pouvant relever de la complicité avec des actes terroristes. Face à ces propos jugés diffamatoires, les transporteurs ont publié un communiqué musclé dans lequel ils dénoncent une stigmatisation dangereuse. Ils ont menacé d’entrer en grève illimitée si justice n’est pas rendue et si M. Fomba ne présente pas les preuves de ses accusations devant la loi. Ils rappellent que, sans leur engagement, l’acheminement du carburant à travers le pays serait totalement paralysé. « Tant que justice ne sera pas faite, nous suspendons toutes nos activités de transport, y compris le ravitaillement en carburant », ont-ils déclaré. Conscient de la gravité de ses propos et de la colère suscitée, Aboubacar Sidiki Fomba est finalement revenu sur ses déclarations. Dans une nouvelle intervention, il a présenté ses excuses aux routiers, reconnaissant leur rôle dans l’approvisionnement du pays malgré les risques qu’ils encourent au quotidien. Aux yeux de nombreux Maliens, M. Fomba a commis une erreur en s’attaquant à l’un des corps professionnels les plus respectés dans le contexte actuel. Car pour eux, les chauffeurs sont aujourd’hui perçus comme de véritables soldats de l’économie qui bravent les dangers pour approvisionner le pays en carburant. De toute façon, cette polémique rappelle l’importance de la retenue dans la prise de parole, surtout en période de crise. Massassi  Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali traverse actuellement une pénurie de carburant sans précédent. Files d’attente interminables devant les stations-service, spéculation sur les prix, ralentissement de nombreux secteurs économiques, les conséquences sont visibles à tous les niveaux. Mais au-delà du constat, cette crise doit servir de leçon pour l’État.  Cette situation qui selon beaucoup de maliens, n’est une fatalité, démontre la nécessité pour les autorités de changer désormais de fusil d’épaule en repensant à des stratégies d’approvisionnement en hydrocarbures en créant de véritables dépôts stratégiques de carburant, capables d’assurer l’autonomie du district de Bamako et des capitales régionales pendant plusieurs mois, même en cas de crise. Sachant bien qu’une nation souveraine doit anticiper, sécuriser et protéger ses besoins vitaux, les autorités de la transition doivent penser à diversifier les corridors d’importation et encourager les alternatives énergétiques locales comme le biocarburant pour réduire progressivement la dépendance aux importations. Des leçons à tirer car le peuple malien reste confiant aux autorités. D’ailleurs, il a fait preuve d’un patriotisme en restant mobilisé derrière les autorités de la Transition, qui multiplient les efforts pour sécuriser les convois d’approvisionnement malgré les menaces terroristes et les tentatives d’asphyxie économique. C’est un message à ceux qui espéraient voir le Mali à genoux se sont lourdement trompés. Cette crise, perçue par beaucoup comme un sabotage orchestré pour déstabiliser le pays, quel qu’en soit le prix à payer. Massassi  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Rien ne va entre le Mali et la Mauritanie, deux nations historiquement liées par des relations séculaires d’amitié, de commerce et de fraternité. Pourtant, ce qui devait être un partenariat entre peuples voisins, a viré à une grave crise migratoire et diplomatique. Depuis plusieurs mois, les autorités mauritaniennes ont engagé une vaste opération de refoulement visant spécialement les ressortissants maliens. Sous prétexte de lutter contre l’immigration clandestine dans le cadre d’un accord supposément signé avec l’Union européenne, la Mauritanie semble avoir dépassé les limites du légal et de l’humain. Arrestations arbitraires, agressions, pillages, répressions violentes, bref les Maliens vivant en territoire mauritanien témoignent d’un quotidien devenu infernal. Ce qui choque davantage, c’est que ce durcissement migratoire semble moins motivé par un enjeu sécuritaire que par une volonté de « régler des comptes » politiques avec le Mali. Face à cette situation inattendue , Bamako n’est pas resté les bras croisés. Après avoir privilégié la voie diplomatique et tenté, à plusieurs reprises, une résolution apaisée de la crise, les autorités maliennes ont opté pour la réciprocité. Désormais, les commerces mauritaniens installés au Mali, notamment à Bagadadji en Commune II du district de Bamako, subissent des fermetures progressives alors les commerçants mauritaniens travaillaient en toute tranquillité. La balle de la haine, lancée par Nouakchott, est donc revenu en pleine trajectoire. Reste à espérer que la raison l’emportera sur la rancœur, car les peuples maliens et mauritaniens méritent mieux que cette escalade punitive. Puisque leur histoire commune appelle au respect mutuel, non à la vengeance. Massassi  Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le pétrole est indispensable dans le fonctionnement normal de l’État qui n’a pas d’autre solution pour le moment. Or dans l’impasse budgétaire où il se trouve, ce serait un miracle qu’il puisse supporter les coûts liés aux grands moyens déployés pour sécuriser le ravitaillement du pays en carburant, tel est  le point de vue ce cadre de banque. Dans un contexte complexe caractérisé par de nombreux défis notamment sécuritaire, énergétique, économique, le pétrole s’en mêle. En effet, dans sa dynamique de lutter contre le terrorisme, l’Etat a pris des mesures pour apporter le changement dans les conditions d’approvisionnement en carburant des populations dans certaines zones. Cette mesure avait pour objectif d’empêcher les terroristes d’accéder au carburant. Mesure fâcheuse causant comportement fâcheux, les jihadistes répliquent en imposant un blocus sur les corridors principaux de ravitaillement du pays en carburant. Pour dissuader les acteurs du pétrole, des camions citernes se font brûler et jusqu’à ce que s’en est suivi mort d’hommes. L’Etat, conscient des enjeux, décide de déployer les grands moyens, à travers l’escorte des citernes pour assurer la sécurité dans le processus de ravitaillement et permettre aux populations de disposer du carburant. Ce contexte compliqué a un impact direct sur la qualité de vie des populations, en l’occurrence les difficultés pour les citoyens de vaquer à leurs occupations, le retour du grand délestage, l’arrêt de fonctionnement des sociétés minières, la baisse de volume d’activité des acteurs du pétrole, etc. Par ailleurs, un État en impasse budgétaire ayant fait recours à la création d’un fonds de soutien sur les transactions mobiles pour soutenir l’EDM, arriverait miraculeusement à supporter les coûts liés à ce mode opératoire sur une longue durée. Pour conclure, comme bien d’autres produits, le pétrole est une véritable nécessité pour assurer le fonctionnement normal d’un État, qui est loin de l’usage de l’hybride, de l’utilisation à grande échelle d’énergies renouvelables. Aliou Bara Samaké Gestionnaire financier, Cadre de banque Diplômé de l’Institut Technique de Banque. Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM) a tenu, le 16 octobre 2025, son assemblée générale élective. À l’issue des travaux, Daouda T. Konaté a été désigné par consensus président de l’organisation pour un mandat de cinq ans. Il dirigera un bureau fort de 15 membres, dont 4 femmes. Les travaux étaient supervisés par Me Youssouf Berthé, représentant du Cabinet Berthé. Dans son allocution, le nouveau président a exprimé sa gratitude envers ses confrères pour la confiance placée en lui, avant de saluer le président sortant Fakara Faïnké pour son engagement malgré les défis rencontrés au cours de son mandat. « Ce mandat sera celui de la redynamisation de l’UNAJOM. Le succès ne reposera pas sur une seule personne mais sur notre capacité à travailler ensemble. Je compte sur l’engagement de chacun pour relever les défis de la professionnalisation de la presse et l’amélioration des conditions de vie des journalistes. Ensemble, nous transformerons les défis en opportunités », a-t-il déclaré. Le président sortant Fakara Faïnké s’est réjoui de voir une nouvelle équipe jeune et dynamique prendre le relais. Dans son intervention, il a insisté sur la nécessité de renforcer la cohésion au sein de la corporation. Toutefois, il a rendu hommage à feu Ibrahim Famakan Coulibaly, ancien président de l’UNAJOM, ainsi qu’à Bandiougou Danté, président de la Maison de la presse. La Rédaction   Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Atelier Al Firdaous A.S a organisé en collaboration avec l’association « ACTION au Cœur de la SANTE » (ACS) une journée de sensibilisation et de dépistage du cancer de sein et du cancer du col de l’utérus ce mardi 14 octobre 2025 à Daoudabougou dans ses locaux. L’experte en santé Mme Coulibaly Adiaratou Mariko a animé la cérémonie de sensibilisation en expliquant les causes et conseils pour éviter ces maladies qui font des ravages dans la société. Une initiative de Mme Ballo Assitan Soumaoro, la promotrice de l’atelier Al Firdaous AS, née de sa compassion envers une de ses apprenantes souffrant du cancer de col de l’utérus. Mme Coulibaly a témoign  « Mme Ballo m’a appelé un jour très tardivement pour m’expliquer le cas d’une de ses apprenantes souffrant éventuellement d’une maladie de sein grave. Après l’avoir assisté et pris en charge ses frais, elle m’a sollicité pour animer une conférence sur le thème à l’occasion de l’Octobre Rose 2023. Cette année étant la deuxième édition. », a témoigné Mme Coulibaly. Une maladie transmissible au niveau du partenaire, Mme Coulibaly a évoqué quelques causes susceptibles de transmettre le cancer du col de l’utérus à une femme.  « L’usage des toilettes publiques, le problème d’hygiène, d’infidélité, d’insalubrité, sont des facteurs qui peuvent causer cette maladie. Pour des hommes qui ont beaucoup de partenaires, il est fort probable que si l’une des femmes est atteinte, la même maladie pourra se répercuter sur les autres femmes. », a-t-elle expliqué. A cela elle ajoute que pour le cancer de sein, des comportements tels que le port des téléphones dans les soutiens gorges ainsi des pièces de monnaie ou des billets. Pour prévenir contre le cancer de sein, Mme Coulibaly dira qu’une femme doit se rendre immédiatement à l’hôpital si elle a des plaies sur les seins, des taches rouges, des gonflements, des démangeaisons etc. Certains pensent que le cancer le sein est une maladie importée, or il n’y a pas d’âge pour la maladie. En début de stade, un traitement est possible, mais si c’est grave les deux seins peuvent être amputés. Il est important pour chacun d’insister sur les préventions d’ordre hygiéniques et d’évitement des produits sans contrôle médical sur les parties intimes du corps ce qui peut amener des problèmes de sécheresse vaginaux, de cancer de col de l’utérus. Après cette journée d’échanges, Mme Ballo a donné rendez-vous au public pour d’autres journées de sensibilisation et de dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer de sein. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le torchon brûle entre le département en charge de l’éducation et les syndicats de l’éducation signataires du 16 octobre2016. La pomme de discorde est la situation relative à l’enrôlement des enseignants, dans le cadre de la mise en œuvre du Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH). Dans une correspondance en date de ce lundi 13 octobre 2025, adressée au Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, les syndicats de l’éducation signataires du 16 octobre2016, sont montés au créneau pour exprimer leur ras -le bol et exprimer leurs inquiétudes face à l’évolution de la situation de l’enrôlement dont les avancées jusque -là ne sont pas satisfaisantes. « Malgré toutes les démarches que nous avons menées sur le terrain les résultats escomptés ne sont pas atteints. Toutefois si les enseignants, détenant des récépissés dont les listes sont envoyées à la DRH, par les differentes académies, les salaires du mois d’octobre ne sont édités, le travail des équipes sur le terrain n’est pas satisfaisant, nous décreterons une grève générale jusqu’à la satisfaction à compter du lundi 27 octobre 2025 » précise les syndicats de l’éducation signataires du 16 octobre2016 dans leur correspondance Cette menace de grève générale qui plane sur le secteur de l’éducation est inquiétante. Une bombe que le département, en charge de l’éducation est appelé à désamorcer. Mohamed Kanouté Source : Mali2 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 15 octobre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté un projet de texte ;  procédé à des nominations et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant la cession, à titre gratuit, à la Compagnie malienne pour le Développement des Textiles (CMDT), de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°5448 du Cercle de Kita, sise à Kokofata, Commune rurale de Kokofata. La parcelle de terrain, d’une superficie de 50 hectares, sise à Kokofata, Commune rurale de Kokofata, objet de la présente autorisation de cession, est destinée à la construction d’une usine d’égrenage de coton. La construction de cette usine vise à contribuer au développement des zones cotonnières et de la culture du coton ainsi qu’à l’amélioration du niveau de vie des agriculteurs. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Directeur général adjoint de la Protection civile : Colonel Sapeur-pompier Bakary DAO. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Ambassadeur du Mali à Luanda (République d’Angola) : Monsieur Seydou COULIBALY, Conseiller des Affaires étrangères. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE   – Directeur général du Centre national de Promotion du Volontariat au Mali : Monsieur Ousmane Sina DIALLO, Sociologue. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE – Chargé de mission : Madame Fatoumata TERERA, Spécialiste en Communication.   – Directeur du Programme national pour l’Abandon des Violences Basées sur le Genre : Monsieur Youssouf BAGAYOKO, Professeur de l’Enseignement secondaire.   AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION   – Conseillers techniques : Madame Mossokoura KONATE, Journaliste et Réalisateur ; Monsieur Hamidou TOGO, Enseignant-chercheur.   AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT, DE LA CULTURE, DE L’INDUSTRIE HOTELIERE ET DU TOURISME   – Chef de Cabinet : Monsieur Salia MALE, Professeur.   – Chargé de mission : Monsieur Adama KOITE, Journaliste.   AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS   1. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des Ministres de la tenue du Salon de la Rentrée universitaire, Edition 2025, les 24, 25 et 26 septembre 2025, à Bamako.   Ce salon avait pour objectifs entre autres : – d’offrir un cadre propice d’aide à l’orientation aux élèves, aux étudiants et à d’autres catégories d’apprenants ; – d’axer les formations de l’Enseignement supérieur sur les besoins de développement de notre pays ; – d’informer et de sensibiliser les élèves, les étudiants et les parents d’élèves sur les opportunités de formation au niveau des structures nationales de formation d’Enseignement supérieur et de recherche et les opportunités d’emploi.   L’Edition 2025 de la Rentrée universitaire, qui a réuni des universités publiques et privées, des grandes écoles, des partenaires institutionnels et socio-économiques, a permis de renforcer la visibilité des réformes en cours dans l’Enseignement supérieur ainsi que l’engagement de l’Etat en faveur de la qualité et de l’employabilité des diplômés.   2. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au 1er Sommet des Filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre, tenu du 10 au 11 octobre 2025, à Dakar au Sénégal.   L’objectif de ce sommet était de faire progresser la réalisation des droits des filles, à travers des engagements concrets des parties prenantes et l’adoption d’un agenda régional.   Ce sommet, marqué par des panels de haut niveau et des présentations en présentiel et en ligne, a été l’occasion pour le ministre chargé de la Promotion de l’Enfant de mettre l’accent sur les efforts du Mali en matière de promotion et de protection des droits des enfants en général et des filles en particulier.   La déclaration finale du sommet a retenu, entre autres : – l’accès équitable à une éducation sûre et inclusive ; – la prise de mesures urgentes pour la continuité de l’éducation en cas de conflits ou de catastrophes ; – l’accès aux centres de santé, aux soins de santé, à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène ; – la protection contre toutes formes de Violences Basées sur le Genre.   En marge du sommet, le ministre a rencontré la Diaspora malienne établie à Dakar.   3. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 7ème Edition de la Journée mondiale du Coton, le 7 octobre 2025, à Rome en Italie.   La Journée mondiale du Coton a pour objectif d’assurer la promotion et le développement de la filière coton dans les pays membres du C4 + la Côte d’Ivoire, afin qu’elle contribue davantage au développement économique durable et inclusif des pays membres.   Cette 7ème Edition, placée sous le thème : « Le coton, tissu de nos vies », a enregistré la participation des ministres ou représentants des pays membres du C4 + la Côte d’Ivoire, de la Directrice Adjointe du Centre de Commerce International, des Ambassadeurs du Brésil, de l’Inde et de l’Union européenne, du Représentant du Conseil Consultatif International pour le Coton, du Représentant de l’Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel, du Représentant de l’Organisation Internationale du Travail et du Représentant de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique.   Le ministre de l’Industrie et du Commerce, en sa qualité de Président et ministre Coordinateur du C4 + la Côte d’Ivoire a, dans son un discours, affirmé que le soutien interne, accordé par certains pays, à la production cotonnière produit les mêmes effets de distorsion sur le prix du coton que les subventions à l’exportation et qu’une réduction significative, voire totale, dudit soutien est une condition vitale pour la filière coton.   Il a également invité les membres de l’Organisation mondiale du Commerce à saisir l’opportunité de la 14ème Conférence ministérielle, prévue en mars 2026, à Yaoundé au Cameroun, pour donner une réponse appropriée au mandat de Hong Kong sur le coton, relatif au soutien interne.   4. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.   Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 15 octobre 2025 Le Secrétaire général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 15 octobre 2025, l’ancien premier Ministre Dr Soumana Sacko, homme politique, figure politique emblématique du pays qui s’est toujours battu pour le développement du pays, s’est éteint à l’âge de 75 ans. Natif de Nyamina dans la région de Koulikoro en 1950, Home politique rigoureux et méthodique, Dr Soumana Sacko est un homme politique courageux et engagé pour le pays. En 1986, il fut nommé ministre des Finances sous le régime de Moussa Traoré, poste qu’il occupe jusqu’en 1987. Dr Soumana Sacko est choisi en 1991, par le Président Amadou Toumani Touré ( ATT), pour diriger le gouvernement de transition en tant que Premier ministre. Connu pour son intégrité sans faille ,la disparition de Dr Soumana Sacko laisse aujourd’hui un grand vide. Dors paix ! Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques jours les maliens souffrent d’une pénurie de carburant dans les stations-services à travers l’ensemble du pays. Cette crise de carburant s’observe, malgré les assurances réitérées de l’Office Malien du Pétrole et met en lumière aujourd’hui des pratiques de spéculations alimentées par de petits revendeurs qui profitent de la rareté du précieux sésame, pour vendre le litre d’essence bien au-dessus du prix règlementé. Face à cette situation inquiétante de pénurie de carburant pour le bon déroulement des activités économique, la question de l’approvisionnement en carburant est devenue une préoccupation majeure à travers l’ensemble du pays. Cette surenchère sur le prix du carburant est devenue le nouveau business des petits spéculateurs, qui ont mis sur place un réseau d’approvisionnement, de commun accord avec certains pompistes et promoteurs de station pour alimenter ce marché noir qui ne dit pas son nom avec un seul objectif « se faire de l’argent même s’il faut que des gens souffrent. » Des stations-services affichent fermées, obligeant les usagers à des déplacements multiples et de longues attentes dans les points de vente actifs. Cette pénurie de carburant sur le marché engendre des écarts de prix par rapport au tarif réglementé et certains usagers sont du coup obligé de passer par le marché noir, ou par de petits spéculateurs pour ne pas voir leur activité paralysée et cela malgré la présence des équipes de contrôle pour identifier et sanctionner les contrevenants. Cette pénurie fait des mécontents, conduisant à une résurgence de l’activité du marché noir. La pénurie de carburant fait des mécontents, cependant les petits spéculateurs qui aliments le marché noir se frottent les mains, et mènent tranquillement leurs business. Munis de bidons de 20 litres ,ces petits spéculateurs de carburants sèment le désordre alimentent le marché noir à travers une surenchère. Mohamed Kanouté  Source : Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Au Mali, l’heure de la jactance mensongère et propagandiste des vidéastes et influenceurs des réseaux sociaux, pseudo journalistes qui se délectent sur les réseaux sociaux, tire vers sa fin. Tous bons menteurs et flatteurs vivent aux dépens de ceux qui l’écoutent et quand la naïve crédulité ouvre l’œil sur la supercherie, la révolte dévient inéluctable. Ce cas de figure peut être assimilé à la disgrâce feutrée des célèbres vidéastes influenceurs qui souffrent désormais du désamour de la population mais également de la perte de soutien des autorités. Depuis le début de la Transition, en effet, ces fameux animateurs privilégiés et véreux des réseaux sociaux exercent une emprise insolite sur une bonne partie de l’opinion nationale, au point de ravir aux médias traditionnels leurs missions sociales. Cette situation regrettable est à l’origine d’une pernicieuse relégation de la presse au second plan, en tant que vecteur et relais de l’information et entraine, par ricochet, l’appauvrissement général des médias. Toutes choses que le laxisme ou la complicité des autorités a longtemps alimenté, alors que le phénomène comporte des turpitudes qui affectaient dangereusement l’image de tout un pays. Toutefois les errements et bévues répétées de ces influenceurs vidéastes, qui jouissent de la primeur de l’information, incitent désormais leurs puissants soutiens de l’ombre à les disgracier sans ménagement. Un scénario prévisible de toutes façons, au regard du mépris nourri des populations désabusées par les parodies et l’opportunisme éhontés de néo-acteurs  médiatiques qui se nourrissent de la manipulation des consciences. L’ampleur drastique de cette nouvelle réalité transparaît d’ailleurs dans les récentes déclarations de détresses de deux des plus grands vidéastes influenceurs des réseaux sociaux confirmant leurs grands désaveux par ceux qui les ont portés au pinacle. Seydou Diakité Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Les acteurs du secteur aurifère ne sont pas épargnés par la terreur qui embrase la première région du Mali sur fond de sévices contre les populations pour leur soutien affiché aux autorités et à l’armée. Selon nos sources, en effet, la plupart des sites d’extraction de ladite région ne sont plus accessibles à leurs différents exploitants. Nos témoignages décrivent une convergence massive vers Kayes d’orpailleurs ayant tout abandonné derrière eux, suite aux menaces ou injonctions de groupes armés qui opèrent dans la zone. À défaut d’avoir détruit les sites d’orpaillage ou pris leur contrôle, les combattants du JNIM visent manifestement une extension de leurs tentacules à un secteur informel pourvoyeur d’autant de ressources que d’emplois – et dont la paralysie participe de la même asphyxie économique que le blocus imposé à l’importation d’hydrocarbures. À l’instar de leur réponse par la réciprocité à l’embargo de l’Etat sur l’approvisionnement des zones rurales en carburant, les terroristes semblent réagir par la même réciprocité à la reprise de certains sites miniers du Nord qu’ils exploitaient. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
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