SOCIETE
  Ce n’est peut-être pas la première fois que les groupes armés djihadistes cherchent à s’implanter dans ces zones. Vers 2015, il y a eu Ansardine du sud dont les combattants, dirigés par un certain Souleymane Kéita, avaient visé certaines localités des cercles de Kolondiéba et de Kadiolo afin d’y installer leurs bases. Fakola et Misséni, non loin de la frontière ivoirienne, ont été le théâtre «d’actes terroristes». Des traces de ce groupe ont été découvertes aussi dans la forêt classée située de la commune rurale du Mandé, dans la périphérie de Bamako. L’Armée malienne a découvert, en mars 2015, un camp d’entraînement militaire en pleine forêt où des armes ont été saisies. Les autorités ont accusé Souleymane Kéita d’être le chef du camp. A l’époque, une très bonne coordination entre les services de sécurité et l’Etat-major général des armées a permis d’anéantir complètement l’embryon Ansardine du sud. En mars 2016, le nommé Souleymane Kéita a été arrêté vers Sokolo, non loin de la frontière mauritanienne et transféré à Bamako par les forces spéciales de la Direction générale de la Sécurité d’Etat. C D     Boîte de commentaires Facebook [...]
  Le lundi 1er septembre 2025, la Direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DRCC) a procédé à la fermeture de boutiques à Bamako, pour des infractions à la réglementation économique. Cette mention figurait sur les affiches apposées sur les battants des portes. Cependant, certains  commerçants se considèrent comme des victimes de cette mesure. « Nous ne savons pas ce qui nous est reproché », confient-ils, ajoutant qu’ils se retrouvent désormais sans ressources pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Dans le quartier, l’affaire suscite moult interrogations, d’autant plus que plusieurs de ces boutiquiers ne sont pas de nationalité malienne, ce qui alimente les suspicions et les amalgames. Le manque de communication autour de cette opération nourrit encore plus les incompréhensions. Les agents ayant procédé aux fermetures se devaient-ils de leur expliquer clairement la nature des infractions à eux reprochées? Nos tentatives pour obtenir plus de précisions auprès de la Direction régionale du commerce sont restées vaines. Le challenger   Boîte de commentaires Facebook [...]
La communauté musulmane Ançar-Dine, dirigée par son guide spirituel Ousmane Chérif Madani Haïdara, célèbre depuis plusieurs années le Maouloud, moment consacré à la naissance et au baptême du Prophète Mohamed (PSL). L’édition 2025 se tient dans un contexte particulièrement délicat, marqué par l’insécurité persistante, malgré les efforts considérables des forces de défense et de sécurité. Une menace que les fidèles Ançars ont choisi de braver, affirmant ainsi leur foi et leur attachement à cette tradition religieuse. En coulisses, des informations font état de divergences entre les autorités maliennes et le guide spirituel au sujet d’une possible annulation de l’événement, au regard de la situation sécuritaire. L’inquiétude des autorités trouve sa légitimité, d’autant que l’on se souvient de l’attaque survenue en 2024 contre le camp de l’école de la gendarmerie, peu après le Maouloud. Mais les arguments avancés par les Ançars ont finalement eu raison des inquiétudes des autorités et la célébration cette année se tient. À Banconi Dianguinèbougou, quartier où réside Ousmane Chérif Madani Haïdara, l’affluence et les dans les rues en dit long. Fidèles et visiteurs venus de l’intérieur et d’ailleurs affluent depuis plusieurs jours. L’ambiance est palpable avec des stands de petits commerçants qui jalonnent les artères principales, de la résidence du guide jusqu’au terrain municipal. Une véritable aubaine pour eux, car la célébration constitue non seulement un moment de ferveur religieuse, mais aussi une opportunité économique. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
L’annonce du gouvernement malien de suspendre, voire de supprimer, les subventions accordées aux écoles privées catholiques plonge l’enseignement catholique dans une zone de turbulences. L’avenir de plus de 7 000 élèves et 230 enseignants des écoles catholiques du Mali reste suspendu à une décision étatique qui inquiète. Le gouvernement a annoncé son intention de supprimer les subventions accordées aux établissements privés catholiques, une mesure qui fragilise tout un système éducatif reconnu pour sa rigueur et son apport à la formation des jeunes. Depuis la convention signée en 1972 et révisée en 1978, l’État malien prend en charge 80 % des salaires des enseignants catholiques. La suppression de cette subvention rendrait impossible le paiement des enseignants et la couverture des besoins essentiels des écoles. Dans une interview exclusive accordée à notre confrère MaliActu, l’Abbé Edmond Dembelé, directeur national de l’enseignement catholique rassure que les écoles catholiques du Mali ne fermeront pas. Mais certaines devront suspendre leurs activités pédagogiques pour une ou deux années. À ce jour, ce sont surtout les établissements fondamentaux qui sont concernés. Il s’agit de 3 écoles dans le diocèse de Sikasso, 3 écoles dans le diocèse de San, 2 écoles dans le diocèse de Mopti ainsi que quelques écoles fondamentales à Bamako. Pour éviter que tout le réseau soit menacé, l’enseignement catholique selon son directeur prépare un plan de résilience qui concerne l’augmentation progressive des frais de scolarité, jusque-là modestes et adaptés aux revenus des parents ; la révision des contrats enseignants, avec une adaptation des salaires aux moyens disponibles et la suspension temporaire de certaines écoles afin de concentrer les ressources sur celles qui peuvent rester ouvertes. « Notre souhait n’est pas la fermeture d’une école. Nous faisons tout pour en sauver le maximum d’ici la rentrée scolaire. », explique l’abbé Dembelé. Cette situation risque cependant de frapper de plein fouet les familles maliennes, pour qui les écoles catholiques restent un pilier de qualité éducative et de valeurs. Beaucoup redoutent que l’augmentation des frais de scolarité ne mette l’éducation hors de portée de ménages déjà éprouvés par la crise socio-économique. L’enseignement catholique au Mali, qui a formé depuis des décennies plusieurs générations de cadres et de responsables, se trouve ainsi à la croisée des chemins pourrait-il survivre sans la subvention de l’État ? A suivre ! Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le ministère de l’Éducation nationale a officiellement fixé, ce mercredi 3 septembre 2025, la date de la rentrée scolaire au mercredi 1er octobre 2025. Élèves, parents d’élèves, enseignants et personnel administratif sont ainsi appelés à reprendre le chemin de l’école à cette date. Dans son communiqué, signé par le Secrétaire général Boubacar Dembélé, le département insiste sur l’importance d’une rentrée organisée et réussie. Il invite l’ensemble des acteurs du système éducatif à se mobiliser pour que cette nouvelle année scolaire démarre dans les meilleures conditions. Les services centraux, académiques et pédagogiques, de même que les directeurs d’écoles, ont été instruits de relayer largement l’information afin qu’aucun établissement ni aucune famille ne soit pris de court. Pour les parents, cette annonce constitue un repère clair pour finaliser les préparatifs, tandis que pour les écoles, elle marque le compte à rebours pour achever les dispositions logistiques et pédagogiques nécessaires. Au-delà d’une simple date, cette rentrée symbolise le lancement d’une nouvelle étape d’apprentissage et de formation pour des milliers de jeunes, futurs bâtisseurs du pays. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Pour des raisons sécuritaires, le Gouverneur de la région de Nioro du Sahel a annoncé, ce jeudi 28 août 2025, l’interdiction de la transhumance sur l’ensemble de son territoire, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette mesure exceptionnelle fait suite à une réunion des responsables civils, militaires et de sécurité, qui ont souligné la nécessité de mieux contrôler les flux de personnes et de bétail dans une zone marquée par l’insécurité et des opérations militaires en cours. L’interdiction concerne particulièrement les éleveurs venus de l’étranger, dont les déplacements pourraient compliquer la surveillance du territoire et favoriser des infiltrations. Le Gouverneur a instruit l’ensemble des autorités administratives et sécuritaires locales de veiller strictement à l’application de cette décision, qui prend effet immédiatement.Si cette mesure restreint temporairement une activité pastorale traditionnelle, elle traduit la volonté des autorités de faire prévaloir la sécurité des populations et de renforcer la stabilité dans cette région stratégique du Mali. Dily KaneSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
A la faveur d’une conférence de presse tenue ce mardi 2 septembre 2025 ,dans la salle de conférence du Ministère de l’Urbanisme de l’Habitat des domaines de l’Aménagement du Territoire et de la Population ,la Commission Technique  en charge de l’immatriculation systématiques des parcelles à dressé le bilan de la phase pilote en cours. Placée sous la présidence de M .Youssouf Diallo  ,Conseiller Technique au sein du Ministère de l’Urbanisme de l’Habitat des Domaines , de l’Aménagement du Territoire et de la Population,  qui avait à ses côtés  M. Hamadoun Maiga  directeur général des domaines et du cadastre  M. Mahamadou Oulogueme Directeur National de l’Urbanisme et de l’Habitat et plusieurs autres invités ,cet échange avec les journalistes  vise à faire le point sur la phase pilote de l’opération d’immatriculation systématique des parcelles en cours. Selon  M .Youssouf Diallo  ,Conseiller Technique au sein du Ministère de l’Urbanisme des domaines , de  l’Habitat de l’Aménagement du Territoire et de la Population dans le cade de la mise en œuvre de la loi domaniale et foncière,  le département  conformément à la vison des plus hautes autorités du pays, a initié  une opération d’immatriculation systématique des parcelles et terrain. Et d’ajouter que « Cette opération vise à faciliter la mise en œuvre des dispositions de l’article 259 de la loi domaniale et foncière  qui donne un délais de 10 ans pour les détenteurs  de  titres provisoires à les transformer  en titres définitif, car seul le titre foncier est aujourd’hui retenu comme étant le document qui atteste  votre propriété foncière. » Il a par ailleurs précisé que ces opérations visent à créer des  données nécessaires à la mise en place du cadastre en vue de minimiser les risques de litiges fonciers. Quand à M .Hamadoun Maiga directeur général des Domaines et du cadastre  il a mis en exergue toute l’importance de ces  opérations d’immatriculations systématiques des parcelles  et terrain  qui  selon lui, vont dans le sens de la formalisation de la propriété foncière, de la sécurité foncière  et surtout de la réduction des  litiges fonciers. Dans son exposé liminaire sur le bilan de la phase pilote  de ces opérations d’immatriculations systématiques des parcelles et terrain  M. Hamadoun Maiga directeur général des Domaines et du Cadastre  à souligné que  la phase pilote de l’opération a concernée les quartiers de Medinacoura , Yirimadio Zerni, Kalaban-Coura Sud Extension  dans le district de Bamako  ,Kalabancoro plateau dans la commune rurale de Kalabancoro  cercle de Kati . Et la situation à la date du 29 Août 2025  se présente globalement comme suit : Nombre de copies de titres fonciers à créer déposées par les géomètres 4.406 pour les quartiers de Yirimadio Zerni et  Kalaban-Coura Sud Extension. Nombre de copies de titres fonciers à créer et valides par la  ( DRDC-DB) 3816. Nombre de titres fonciers créés 3262 au total soit ,1217 pour Yirimadio Zerni, 2045 pour Kalaban-Coura Sud Extension. Et quand au quartier de Médina Coura,  l’évolution de l’opération est confronté au règlement de certains détails  techniques et administratifs. Le foncier, une problématique sérieuse au Mali Pour rappel ,dans le rapport 2023-2024 du médiateur de la république présenté vendredi 29 août 2025, au Président de la Transition le Général d’Armée Assimi GOÏTA,  il ressort que plus de 22% des dossiers traités par ce service ont porté sur les litiges fonciers.  Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Rose Bouzaid mobilise médecins et infirmiers volontaires pour soigner les réfugiés Burkinabés à Kouralé Le samedi 30 août 2025, l’Association La Vie en Rose, à travers sa présidente Mme Rose Bouzaid, a organisé en partenariat avec des médecins et infirmiers volontaires une journée de consultation médicale gratuite avec dons de médicaments au profit des réfugiés Burkinabés installés à Kouralé, aux abords de Bamako. Depuis leur arrivée en mai 2025, ces réfugiés, plus de 300 femmes, hommes et enfants, vivent dans des conditions extrêmement précaires. Nombre d’entre eux souffrent de maladies non prises en charge, aggravées par le manque d’accès aux soins, à une alimentation équilibrée et à des produits de première nécessité. Cette initiative humanitaire répond donc à une urgence sanitaire et sociale, pour redonner un peu d’espoir et de dignité à ces populations déplacées. Cette consultation médicale gratuite avait pour objectif de détecter, prévenir et traiter les pathologies les plus urgentes tout en sensibilisant les réfugiés à de meilleures pratiques sanitaires. Elle a permis de diagnostiquer des cas de tension artérielle élevée, d’infections respiratoires, de malnutrition et d’autres affections courantes. Des soins immédiats ont été prodigués : prescriptions médicales, distribution de médicaments, injections, conseils de santé et assistance personnalisée. Grâce à l’engagement de l’équipe volontaire composée de trois médecins notamment Dr. Sakho Fatoumata Traoré, Dr. Traoré Kadiatou et Dr. Aminata Ina Cissé et de trois infirmières dévouées comme Ramatou Coulibaly, Habi Sissoko et Kadiatou Traoré et plusieurs dizaines de réfugiés ont pu bénéficier d’une prise en charge adéquate et urgente. La présence de Mme Rose Bouzaid aux côtés des réfugiés a été particulièrement saluée. Très impliquée, elle a partagé les moments de consultation, échangé avec les familles et réaffirmé sa détermination à soutenir ces populations vulnérables. Selon elle : « Cette consultation médicale gratuite est la suite logique de nos multiples actions : après les dons de riz, de denrées alimentaires et de produits de première nécessité, il était nécessaire de répondre à l’urgence sanitaire. Je suis reconnaissante envers ces médecins et infirmiers volontaires qui, par solidarité et humanité, ont accepté de se joindre à nous pour sauver des vies. » De son côté, Dr. Sakho Fatoumata Traoré a tenu à souligner : > « Mme Rose Bouzaid s’est engagée dans une cause noble. Nous, médecins et infirmiers, en voyant les conditions de vie difficiles de ces réfugiés, ne pouvions qu’apporter notre soutien total à cette initiative. Les bénéficiaires, à travers leurs représentants ont tous exprimé une profonde gratitude envers Mme Rose Bouzaid, son association et l’équipe médicale pour ce geste salvateur qui dépasse l’assistance matérielle pour s’inscrire dans une démarche de solidarité humaine et citoyenne. Cette journée de consultation médicale gratuite restera un moment marquant de solidarité, d’espérance et d’humanité partagée, démontrant une fois de plus que, main dans la main, il est possible d’apporter un réel changement dans la vie de ceux qui en ont le plus besoin. Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est un véritable scandale qui secoue Bamako. Une usine de production de jus clandestine, opérant en toute illégalité à Djaneguela dans la Commune VI, vient d’être fermée par la Direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DRCCC). Derrière ses murs, des boissons douteuses étaient fabriquées et mises sur le marché, au mépris total des normes sanitaires et de la sécurité des consommateurs. Selon le directeur régional de la DRCCC, Fousseyini Bamba, le promoteur de cette usine fantôme n’a pu présenter aucun document légal ni agrément officiel. Pire encore, les produits écoulés n’avaient subi aucune analyse préalable, exposant ainsi les populations à de graves risques pour leur santé. Au-delà du danger sanitaire, ce réseau clandestin constitue une saignée économique pour le pays : évasion fiscale, concurrence déloyale, et affaiblissement des entreprises respectueuses de la réglementation. Une double trahison à la fois envers l’État et envers les consommateurs. « Les producteurs illégaux doivent impérativement se conformer aux règlements pour éviter des conséquences sévères », a martelé le directeur Bamba, qui a promis le retrait immédiat de tous les produits déjà introduits sur le marché. La DRCCC appelle par ailleurs les commerçants à collaborer en déclarant leurs stocks afin d’éradiquer ces jus dangereux. Des sanctions financières et judiciaires sont prévues, et cette affaire met en lumière l’ampleur du défi que représentent les pratiques frauduleuses dans le secteur agroalimentaire malien. Assetou Samake mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Tribunal de Grande instance de la Commune I du District de Bamako a renvoyé, le 25 août dernier, devant la Cour constitutionnelle, le dossier de la dissolution des partis politiques et des mouvements à caractère politique. Invité de la matinale du vendredi 29 août d’Africa Radio, le nouveau d’Africa N°1 depuis avril 2019, Me Mamadou Ismaïla Konaté, Avocat, et ancien ministre de la Justice, Garde des sceaux revient sur cette décision. Ce juriste privatiste, passionné du droit public, appelle la Cour constitutionnelle à assumer pleinement ses responsabilités. Entretien ! Un tribunal de Bamako a décidé lundi de renvoyer à la Cour constitutionnelle le litige autour de la dissolution des partis politiques. La dissolution avait été actée le 13 mai par le gouvernement de la transition. Avez-vous espoir que la Cour constitutionnelle rejette la décision des autorités et, donc, réaffirme son rôle, comme certains l’espèrent ? Il faut savoir simplement qu’en prononçant ce renvoi, le Tribunal de Grande instance en Commune 1 du District de Bamako rappelle que nul ne peut être privé de ses droits politiques par un simple décret sans que la constitutionnalité de ce décret-là ou de ces décrets-là ne soit contrôlée. Et face à des mesures liberticides, la justice réaffirme ainsi son rôle d’arbitre et crée un espace institutionnel de résistance démocratique. De ce point de vue-là, nous nous réjouissons, parce que la Cour constitutionnelle, qui doit être saisie de cette procédure-là, est désormais placée devant ses responsabilités. Soit, elle valide les décrets et cautionne donc la dérive autoritaire, soit elle réaffirme les principes constitutionnels et rétablit les libertés publiques. Et c’est ce qui est attendu, justement, parce que les décrets de mai 2025, vous l’avez rappelé, suspendent puis dissolvent l’ensemble de la vie politique au Mali. Et si, effectivement, la Cour constitutionnelle rejette la décision du gouvernement de transition, est-ce que ce dernier peut contourner cette décision qui émane de la plus haute juridiction au Mali ? Il y a eu une atteinte grave à la liberté et à la souveraineté du peuple malien, à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion et surtout au droit de participer à la vie politique et à la vie publique. Par le biais de ce décret, le pouvoir en place a anéanti non seulement ces activités, mais en même temps a annulé les partis politiques en tant que tels. De ce point de vue, il a été dit devant ce juge qu’il s’agissait là d’une atteinte grave à des libertés et à des droits qui sont reconnus constitutionnellement, et que des décrets qui relèvent de l’ordre réglementaire ne peuvent pas venir violer des droits et des libertés qui découlent de la Constitution. Et de ce point de vue-là, le juge constitutionnel est le seul habilité aujourd’hui à évaluer la régularité d’un acte réglementaire par rapport à la Constitution. Et la question qui lui est posée, premièrement, c’est de dire : est-ce que, oui ou non, un décret peut venir anéantir des droits qui sont issus de la Constitution ? Deuxièmement, est-ce que cette attitude du gouvernement de transition est constitutive de faute ou pas ?   Le gouvernement de transition avait ajouté, par rapport aux partis, qu’ils seraient réorganisés par une nouvelle législation. Qu’est-ce qu’il entend par là exactement ? Il n’y a jamais eu de démarches nouvelles, ni d’institutions créées pour accompagner ces décrets. Ceux-ci sont venus non seulement annuler le cadre juridique des partis politiques, mais aussi dissoudre les partis eux-mêmes et anéantir toute la vie publique. C’est une démarche qui vise simplement à tromper les citoyens, notamment ceux qui expriment des opinions contraires à celles du gouvernement de transition issu d’un coup d’État, comme cela a été rappelé. Or, les acquis fondamentaux du peuple malien, ses libertés et ses droits fondamentaux, ne peuvent pas être remis en cause de cette manière. Dans un tel contexte, cela est inadmissible. C’est pour cette raison que nous avons demandé à la Cour constitutionnelle d’assumer pleinement ses responsabilités. Et nous avons bon espoir qu’elle le fera en annulant ces décrets. Source : www.africaradio.com Nb : le surtitre, le titre et le chapeau ont été modifiés par la rédaction. Boîte de commentaires Facebook [...]
A Kalaban-Coro, Koulouba, l’affaire qui secoue les habitants depuis quelques jours dépasse toutes les histoires ordinaires. Ce qui semblait être une famille tranquille s’est transformé en champ de bataille conjugal, après la découverte explosive d’une liaison interdite entre le chef de famille et… l’aide-ménagère Engagée il y a quelques mois pour soulager la maîtresse de maison dans les tâches ménagères, la jeune employée, D. D bien élancée, joviale a vite franchi un pas dangereux. Selon plusieurs voisins, le maître de maison aurait multiplié les gestes suspects à son égard, jusqu’à entretenir une relation intime derrière le dos de son épouse. Un téléphone de dernière génération, des habits sexys, un parfum dont le prix frôle les 25 000F sont découverts dans la chambre de la jeune fille par l’épouse qui est rarement présente au foyer. La vérité a éclaté d’une manière presque théâtrale. Une voisine, qui venait régulièrement chez la patronne de D.D, a fini par alerter l’épouse, son amie. Méfiante, cette dernière a décidé de surveiller sa maison comme une sentinelle. Le piège s’est refermé lorsqu’elle a surpris la jeune fille dans son lit conjugal, en compagnie de son mari. En un instant, le silence du foyer s’est mué en tumulte : cris, insultes, menaces, puis attroupement des riverains, attirés par le vacarme. Des voisins ont dû intervenir en urgence pour calmer les esprits et éviter que la scène ne vire au drame. Mais la blessure est profonde. Humiliée, la femme a chassé sans délai l’aide-ménagère, jurant de ne plus jamais la voir franchir le seuil de sa maison. Quant au mari infidèle, il a préféré s’éclipser des jours durant. Dans le quartier, l’affaire continue de nourrir les discussions. Certains accusent l’homme d’avoir manqué à son devoir de chef de famille, d’autres blâment la jeunesse de la domestique tentée par la facilité. Mais tous s’accordent sur un point : cette histoire laissera des cicatrices indélébiles dans ce foyer autrefois considéré comme modèle. Mamadou Sidibé Arc en ciel Boîte de commentaires Facebook [...]
La situation sécuritaire au Mali reste légitimement au centre des préoccupations nationales. Marquée par une recrudescence d’attaques armées dans plusieurs localités du pays, elle alimente aujourd’hui un climat d’angoisse et de division au sein de l’opinion véhiculée sur les réseaux sociaux. Au-delà de la violence sur le terrain, la gestion de cette crise suscite de vifs échanges, mais rarement des débats. Ainsi, depuis quelques semaines, les réseaux s’enflamment du fait de la recrudescence de la menace sécuritaire. Si pour certains internautes, la protection des populations civiles reste insuffisante, d’autres arguent en revanche que la guerre contre le terrorisme et l’insécurité ne peut être remportée en un court laps de temps. Ces derniers appellent à la patience, à la mobilisation citoyenne et à l’unité nationale pour accompagner les efforts en cours. Ces confrontations d’opinions débordent hélas très souvent dans notre pays où l’on confond vite vaine polémique et échange constructif, où celui qui ne pense pas comme soi est vu comme un ennemi. Pas étonnant de voir un débat d’idées au départ dégénérer rapidement en débat de caniveau, voire aux attaques subjectives. Heureusement que tous ne boxent pas dans la même catégorie. Des citoyens savent s’élever au-dessus de la mêlée, conscients de ce que leur pays attend d’eux. Acteurs de la société civile, organisations communautaires et leaders d’opinion, ils proposent  des pistes de solutions telles que : l’urgence de chercher à renforcer la collaboration entre l’Armée républicaine et les populations locales, à multiplier les initiatives de dialogue intercommunautaire, à améliorer les dispositifs de renseignement. Comme quoi, la situation sécuritaire au Mali n’est plus seulement une affaire de militaires, elle s’impose comme un débat national. Malgré les inquiétudes d’une société éprouvée, le fait que tout le monde peut s’exprimer sur les réseaux sociaux permet aux citoyens de participer activement à la recherche de solutions durables. Drissa Togola Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le but de valider le plan de travail et le budget annuel 2025, le Projet de Résilience Urbaine de Bamako (PRUBA) a organisé son 4e comité de pilotage. C’était le jeudi 28 août 2025 au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, sous la présidence du chef du département, Imrane Abdoulaye Touré. Selon le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Imrane Abdoulaye Touré, le Projet de Résilience urbaine (PRUBA) est une initiative du Gouvernement du Mali, avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, pour améliorer l’accès aux services urbains de gestion des déchets, d’assainissement et d’eau. Il vise aussi à accroître la résilience aux inondations dans certaines zones vulnérables du District de Bamako et des communes voisines, et renforcer la capacité de gestion urbaine. Le comité de pilotage du projet est l’organe d’orientation et de décision de ce dispositif. En clair, il est chargé de fournir les orientations générales sur la politique, la stratégie, le suivi technique, la supervision et la surveillance des activités de mise en œuvre du projet. 43,1 milliards de FCFA pour relever le défi Selon lui, cette session s’est tenue dans un contexte particulier, car face aux dégâts causés par les inondations, la Banque mondiale a approuvé l’activation de la composante 6 du PRUBA. A savoir : la composante Intervention d’Urgence Contingente ou Contingent Emergency Response Component, (CERC), pour un montant de 43,1 milliards de FCFA. Cette session a permis de valider les recommandations formulées lors de la 3e session du CTSP, d’apprécier l’état d’avancement partiel des activités de l’année 2025 et de valider les programmations techniques et financières de l’année du PTBA 2025 révisé et son plan de décaissement. Le Coordinateur, Babadian Diakité, a passé au peigne fin l’importance de ce projet initié dans le but d’améliorer le cadre de vie de la population de Bamako, à commencer par le service de gestion des déchets et le service d’assainissement, de renforcer la résilience urbaine dans le district, notamment face aux inondations. Le projet intervient dans la gestion des déchets solides en réalisant des infrastructures comme les décharges, les points de transferts et la valorisation des déchets. Cette session a eu pour but de réviser le plan de travail habituel qui avait été adopté en novembre 2024. Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une décision rendue publique ce dimanche 31 août 2025, le Gouverneur de la région de Kayes, le Général de Brigade Moussa SOUMARÉ, a annoncé la reconduction du couvre-feu pour une durée d’un mois. Ainsi, par décision n°000524/GRK-CAB du 1er juillet 2025, le couvre-feu initialement instauré est prolongé du dimanche 31 août au mardi 30 septembre 2025, de 00h00 à 05h00. Cette mesure s’explique par la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans la région. Conformément aux dispositions de la décision, la liberté de circulation des personnes et des engins est restreinte durant cette période, à l’exception : des véhicules et engins des Forces de Défense et de Sécurité, des ambulances dûment munies d’un ordre de mission. En conclusion, le Gouverneur de Kayes, le Général de Brigade Moussa SOUMARÉ, salue une fois de plus la détermination des Forces Armées Maliennes (FAMa) et la résilience des populations face aux défis sécuritaires. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le pouvoir de Transition au Mali a décidé de mettre fin à l’existence des partis politiques. Cette décision de la dissolution des partis et des mouvements à caractère politique, a un moment défrayé la chronique au Mali. Les partisans du pouvoir ont mordicus défendu la décision alors que les acteurs politiques la considéraient comme anticonstitutionnelle.  Les  débats ont été très houleux entre les uns et les autres. Certains détracteurs avaient déjà qualifié, à tort ou à raison,  les partis politiques comme responsables de tous les maux que connaît le Mali. Il n’était plus rare d’entendre partout  que les démocrates seraient ceux qui ont vendu le Mali aux occidentaux. Même la révolution de mars 1991 a été qualifiée de frein au développement du Mali. Pourtant les principaux animateurs de la vie politique du Mali  ont décidé de garder  la tête froide,  pour mener le combat de l’annulation du décret portant dissolution de leurs  formations politiques. Depuis, les tribunaux de Grande Instance de Bamako ont été saisis de  l’affaire de dissolution  des partis et associations à caractère politique. Mais des mois ont passé et nombreux étaient les maliens qui pensaient que les partis politiques étaient enterrés définitivement. C’était sans compter sur la persévérance  des acteurs politiques qui ont commis des Conseils,  dont le célèbre avocat  Me Mountaga Tall, afin que le Droit soit dit dans cette affaire juridico-politique.  Trois tribunaux (CIII, CIV et CV) se sont déclarés incompétents. L’affaire est pendante au niveau du TGI  de la VI. Alors que celui de la CI, compétent  a rendu, ce  lundi 25 août , sa décision en « ordonnant le sursis à statuer jusqu’à l’examen définitif de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée ; ordonnant la transmission de la procédure à la Cour Constitutionnelle via la Cour Suprême en application des dispositions de l’article 133 de la Constitution du 22 juillet 2023 ». Dans ce communiqué,  le collectif des avocats a exprimé sa satisfaction du fait que leurs arguments aient été entendus par les juges du TGI de la CI. Il espère que la plus haute instance judiciaire puisse in fine appliquer la loi et prononcer le droit. Pour le collectif des avocats,  il s’agit d’abord et avant tout de la défense des droits des citoyens et de leur liberté. À cela,  s’ajoute une logique républicaine pour la garantie  d’un état de droit. Il considère que c’est déjà une victoire du fait que l’affaire soit transmise à la Cour Constitutionnelle pour être définitivement tranchée. Un faisceau lumineux pour la résurrection des partis politiques ? D’ores et déjà,  les débats sur l’affaire de dissolution des partis politiques  ont repris. Certains pensent qu’il faut définitivement tourner la page des partis politiques. Et laisser les militaires seuls gérer la Transition afin de  terminer la lutte contre le terrorisme. Mais aussi ces gens estiment qu’ils sont, dans le contexte actuel, les seuls à  pouvoir tenir tête aux occidentaux,  en l’occurrence la France. Par contre,  d’autres maliens  estiment  que les autorités de la Transition doivent respecter leurs paroles et engagements pris aux maliens,  au lendemain de la chute du régime de feu d’Ibrahim Boubacar KEITA .Pour ces derniers,  le retour à l’ordre constitutionnel normal  ainsi que  la libération des « prisonniers d’opinions »  est serait  plus importante  que  bénéfique pour le  Mali. Wait and see ! Monoko Toaly Boîte de commentaires Facebook [...]
La dénonciation par le gouvernement de Transition de la convention qui liait depuis plus d’un demi-siècle l’État malien et l’Église catholique vient de produire un choc d’ampleur nationale. L’archidiocèse de Bamako a annoncé la fermeture, pour toute l’année scolaire à venir, de douze établissements privés catholiques. Parmi eux figurent des références historiques du paysage éducatif malien : le lycée Prosper Kamara, le lycée Notre Dame du Niger et le lycée Pie XII de Koulikoro. Ces trois établissements, à eux seuls, accueillaient plus de 5000 élèves. Leur transfert vers le système public devient désormais un casse-tête pour un État qui peine déjà à absorber la pression démographique et les déficits structurels de son école. Pour l’année scolaire 2024-2025, ces trois établissements, rien que pour le bac, ont présenté 1209 candidats sur lesquels près de 60% ont été admis. Créées pour la plupart dans les premières décennies de l’indépendance, ces écoles catholiques se sont imposées comme des bastions de qualité académique et de rigueur éducative. Leur réputation dépassait largement les cercles chrétiens : des générations entières de cadres de l’administration, de leaders politiques et d’intellectuels maliens ont été formés entre leurs murs. Plus de 80% des enseignants de ces établissements ne sont pas de confession catholique et plus de 90% des élèves ne le sont pas. En fermant leurs portes, même temporairement, faute d’alternative, l’Église catholique ne tourne pas seulement une page d’histoire. Elle interpelle aussi sur l’avenir d’un partenariat éducatif qui avait, jusqu’ici, montré sa résilience malgré les crises successives traversées par le Mali. Le ministère de l’Éducation nationale se retrouve avec la responsabilité immédiate de scolariser des milliers d’enfants supplémentaires. Or, les infrastructures publiques sont déjà saturées : classes pléthoriques, déficit d’enseignants qualifiés, manque criant de matériel didactique. L’arrivée soudaine de ces élèves pourrait accentuer l’effritement de la qualité de l’enseignement. Au-delà du défi logistique, la décision gouvernementale soulève un débat politique et social : fallait-il rompre de manière unilatérale une convention qui, bien qu’ancienne, avait permis une coexistence harmonieuse entre l’État laïc et une institution religieuse investie dans l’éducation ? L’affaire ne se résume pas à un bras de fer technique. Elle traduit aussi un climat de méfiance grandissant entre les autorités de Transition et certains corps intermédiaires, dont l’Église catholique. Pour de nombreux parents, cette fermeture résonne comme une sanction collective infligée aux familles et aux enfants, pris en otage d’un différend institutionnel. En toile de fond, c’est la question de la place des acteurs religieux dans l’espace public qui est reposée. Dans un pays où les écoles catholiques complètent l’offre éducative nationale, l’enjeu dépasse le seul cas de Bamako. Si l’archidiocèse a annoncé une fermeture « pour une année scolaire », les observateurs ne comprennent pas la sortie tardive des syndicats d’enseignants, qui, au lieu de s’en prendre à l’Etat pour sa défaillance, ont, dans un premier temps, tenté de se défausser sur l’Eglise qui, depuis des mois, s’échine à suppléer l’Etat, en payant des salaires sans augmenter les scolarités. Pour l’État comme pour l’Église, la balle est désormais dans le camp du dialogue. Mais en attendant, ce sont les élèves, leurs parents et les enseignants qui paient le prix fort. Alexis Kalambry MALITRIBUNE Boîte de commentaires Facebook [...]
Les dernières statistiques, aussi alarmantes qu’édifiantes, témoignent de l’ampleur des dégâts causés par les pluies diluviennes. À la date du 26 août 2025, 37 cas d’inondations et 1 015 effondrements de maisons ont été enregistrés, selon les données révélées lors de la 9ᵉ réunion hebdomadaire de la Plateforme Nationale des Risques et Catastrophes. Placée sous la présidence du colonel sapeur-pompier Badra Alioune Sissoko, chef de cabinet du Directeur Général de la Protection Civile (DGPC), cette rencontre cruciale a réuni les principaux acteurs nationaux en charge de la gestion des crises. Objectif : analyser le bilan de la semaine écoulée et ajuster les stratégies pour mieux faire face aux catastrophes. D’après le lieutenant sapeur-pompier Sékou Gassama, la situation sur le terrain demeure préoccupante. Outre les inondations et effondrements de maisons, on dénombre également 6 cas de foudre, 4 cas de vents violents, 1 éboulement et 1 conflit intercommunautaire, preuve que les risques se multiplient avec l’intensité des intempéries. Pour sa part, le représentant de la Direction Nationale de l’Hydraulique (DNH) a confirmé la hausse du niveau des cours d’eau à travers le pays. Cette montée est directement liée aux fortes pluies enregistrées dans les hauts bassins du Niger, du Sénégal et du Bani. Le remplissage des barrages de Manantali et de Sélingué, a-t-il précisé, se poursuit normalement. À l’issue des travaux, les participants ont formulé de nouvelles recommandations, notamment l’intensification des campagnes de sensibilisation, l’amélioration de la coordination des secours et le renforcement de l’assistance aux populations sinistrées. La Plateforme Nationale des Risques et Catastrophes a réaffirmé, pour sa part, sa mobilisation totale afin de renforcer la résilience des communautés face à ces catastrophes récurrentes. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le jeudi 28 août 2025, le troisième rapport annuel du Comité Indépendant de Suivi-Évaluation de la Mise en Œuvre des Recommandations des Forums Nationaux de la Refondation (CINSERE-FNR) a été officiellement remis au Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA. La cérémonie a réuni de hautes personnalités, parmi lesquelles le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye Maïga, le Président du Conseil National de Transition (CNT), le Général de Corps d’Armée Malick Diaw, ainsi que plusieurs présidents d’institutions, membres du Gouvernement et responsables du CINSERE-FNR. D’après ce rapport, les travaux s’appuient sur 517 recommandations du Cadre Stratégique de la Refondation de l’État (CSRE), réparties comme suit : 55 recommandations prioritaires, 153 recommandations prioritaires complémentaires et 309 recommandations non prioritaires, suivies par 1 340 indicateurs de suivi et d’évaluation. Au 31 décembre 2024, 72 recommandations avaient été entièrement réalisées, tandis que 315 étaient en cours de mise en œuvre, soit un taux global d’exécution de 74,85 %. Le rapport souligne également plusieurs réalisations concrètes issues d’initiatives présidentielles, parmi lesquelles : la mise en service d’unités de dialyse, le renforcement des capacités de centres de santé et d’hôpitaux, l’équipement en panneaux solaires pour améliorer l’autonomie énergétique des structures sanitaires. Dans son allocution, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a salué la qualité du document et l’engagement du CINSERE-FNR. Il a insisté sur l’importance d’intégrer les recommandations des différents forums, notamment celles issues du Dialogue inter-Maliens, tout en félicitant le comité pour son sens du suivi rigoureux et de la redevabilité. Le Chef de l’État a réaffirmé sa volonté de bâtir un Mali nouveau, mobilisant toutes les forces vives de la Nation. Pour sa part, le Coordinateur général du CINSERE-FNR, M. Amadou Tiéoulé Diarra, a rappelé l’importance des Assises Nationales de la Refondation (ANR), organisées en octobre, qui ont permis à toutes les composantes de la société malienne de participer activement au débat sur l’avenir du pays. Il a également mis en avant les rencontres de proximité menées auprès des populations, en particulier dans la diaspora, afin d’identifier les préoccupations récurrentes, telles que l’accès aux services sociaux de base et aux documents d’état civil. Le rapport met aussi en lumière les efforts engagés pour la transformation numérique de l’administration, un levier essentiel pour plus de transparence et d’efficacité. Enfin, M. Diarra a proposé plusieurs pistes d’amélioration, notamment : le renforcement de la planification et de la coordination ministérielle, la création deComités Techniques de Coordination (CTC) dans chaque département ministériel afin d’accélérer la mise en œuvre des recommandations. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme et pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, les enquêteurs du commissariat de police de Yirimadjo, dirigés par le Commissaire Principal de Police Modibo K. Diarra, poursuivent sans relâche la traque des hors-la-loi qui troublent la quiétude des citoyens. Le 16 août 2025, les éléments de la Brigade de Recherches (BR) du commissariat ont interpellé un jeune de 19 ans, identifié par les initiales A.S. Selon les informations policières, l’affaire remonte au 3 août, lorsque ce dernier s’était présenté au commissariat pour déclarer avoir été victime d’un accident de circulation le 1er août, à hauteur de l’échangeur de Yirimadio. Dans sa déclaration, il affirmait que sa moto, saisie après l’accident, avait mystérieusement disparu. Saisis de l’affaire, les enquêteurs ont entrepris des vérifications en compagnie de la prétendue victime. Mais au terme des investigations menées par les sections VP et BR, il s’est avéré que le jeune homme avait en réalité volé la moto de son ami afin de la revendre. La poursuite de l’enquête a permis d’arrêter B.S., 24 ans, qui avait acheté la moto pour 40 000 F CFA. Le 17 août 2025, un autre individu, I.T., âgé de 21 ans, a également été interpellé en possession de l’engin. Les trois suspects ont été placés à la disposition de la justice, tandis que les enquêtes se poursuivent pour remonter toute la filière. Pour le Commissaire Principal Modibo K. Diarra, cette opération illustre une fois de plus l’engagement de ses hommes dans la lutte contre la délinquance et la criminalité sous toutes ses formes, conformément aux instructions du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf Koné, et avec le soutien du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Il a par ailleurs exhorté la population à rester vigilante et à renforcer sa collaboration avec les forces de sécurité, gage de protection et de quiétude pour tous. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le samedi 23 août 2025, le Boulevard de l’Indépendance était le théâtre du lancement de l’Action Commune de Reboisement, édition 2025, des Rotary Clubs du Mali. C’était en présence des autorités municipales et traditionnelle, de la Commune III, des représentants de la Direction régionale des Eaux et Forêts du District et des leaders de la jeunesse. Plus de 300 pieds d’arbres seront plantés dans la capitale malienne. Des clubs Rotary, Rotaract et Interact du Mali en partenariat avec la Direction régionale des Eaux et Forêts du District, ont procédé au reboisement de l’Avenue de l’Indépendance et du Boulevard de l’Indépendance. Placée sous le thème : « Agissons aujourd’hui pour un Mali vert », cette action commune de reboisement s’inscrit dans les 7 principes rotariens, à savoir : la promotion de la paix, la *prévention de maladie, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, la santé des mères et des enfants, l’alphabétisation et l’éducation de base, le développement des économies locales, la protection de l’environnement. Selon Modibo Dembélé, Porte-parole des Rotary Clubs du Mali, l’objectif de cette activité est de contribuer à la protection de l’environnement et de l’écosystème, en luttant contre la désertification et les effets du changement climatique. « Un environnement sain est le socle de la paix, de la santé et du développement durable ». Le porte-parole des Rotary Clubs du Mali a, ensuite, salué l’engagement et l’esprit rotarien du Président de Rotary Club Bamako Ouest, Ibrahim Maïga, et toute son équipe pour la bonne organisation de la journée mémorable à travers ce geste remarquable. « Celui qui a planté un arbre n’a pas vécu inutilement », a-t-il rappelé. Planter et, surtout, protéger les arbres Pour Sory Niang, représentant de la chefferie du quartier, c’est un acte d’une grande importance pour sa communauté. Tout en rappelant les erreurs du passé « les premiers arbres plantés ici sont morts à cause du manque de suivi », le notable a rassuré les initiateurs. « Nous allons, avec l’accompagnement de la mairie, protéger ces pieds d’arbres, puisque planter un arbre est un acte mais le protéger en est un autre », a promis Sory Niang. Le représentant de la maire de la Commune III de Bamako, Mamadou Kéita, a également rappelé l’importance de cette action qui sauve à la fois l’environnement et les vies. « Les arbres protègent l’écosystème et sont aussi efficaces dans le traitement des maladies », a-t-il déclaré. L’élu local a salué l’esprit d’anticipation, d’engagement des Rotariens en faveur de sa commune, avant de rassurer de la disponibilité des autorités communales à œuvrer pour la réussite de l’activité et la pérennisation des actions. La Maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo, a remercié les initiateurs et s’est réjouie de la mobilisation de la jeunesse autour de ce projet écologique, dont l’ambition est de planter beaucoup d’arbres. « Si les jeunes l’ont déjà compris, c’est déjà une très bonne chose », a-t-elle lancé avant de procéder à la plantation de son arbre guidée par les agents des Eaux et Forêts. Plusieurs responsables rotariens tels que le Président de Rotary Club Bamako Ouest, Ibrahima Maïga, ont aussi mis en terre leur arbre. Par Broulaye Koné Boîte de commentaires Facebook [...]
Lutte contre l’esclavage au Mali : Les innovations majeures du Code pénal Le nouveau Code pénal apporte des innovations majeures, à la lutte contre l’esclavage au Mali. Un grand pas en avant pour les défenseurs de droit de l’homme, qui militent depuis plusieurs années dans ce sens. L’Organisation internationale du Travail (OIT) à travers son Projet DRL-MLI 23/03/USA sur l’esclavage et les pratiques analogues au Mali, a organisé, du 29 au 30 juillet 2025, à l’Hôtel Flandre de Sévaré, un atelier de vulgarisation des nouveaux codes: Code pénal, Code de procédure pénale et de la Loi sur l’organisation judiciaire au Mali. Facilité par le Coordinateur national du Projet, Ibrahim Abathina Cissé, cet atelier a regroupé des universitaires, des professionnels de l’information et des membres de la société civile. Pendant deux jours, les participants se sont familiarisés avec ces différents textes, notamment les dispositions légales de répression du fleau de l’esclavage, de la traite des personnes et du trafic illicite des migrants. Le nouveau Code pénal apporte des innovations majeures dans la lutte contre l’esclavage. Le Livre III, Titre I et Chapitre 4 du Code pénal évoque les atteintes aux libertés de la personne tandis que la Section 4 aborde l’esclavage et les pratiques assimilées. Selon l’article 324-11, l’esclavage et les pratiques assimilées sont interdits. L’article 324-12 définit l’esclavage comme « l’état d’un individu sur lequel s’exercent des attributs comparables à ceux du droit de propriété ou certains d’entre eux ». L’esclave est la personne qui n’est pas libre et se retrouve sous la dépendance absolue d’un ‘’maître’’ dans les conditions définies à l’alinéa précédent, précise l’alinéa 2 de cet article. L’alinéa 3 de cette même disposition explique que « la traite des esclaves comprend tout acte de capture, d’acquisition ou de cession d’un individu en vue de la réduire en esclave, tout acte d’acquisition d’un esclave en vue de le vendre ou de l’échanger, tout acte de cession par vente ou échange d’un esclave acquis en vue d’être vendu ou échangé, ainsi que tout acte de commerce ou de transport d’esclaves ». Il ressort de l’article 324-13 que l’esclavage et la traite des esclaves sont punis de la réclusion de dix ans et d’une amende de 10 millions de francs. L’article 324-14 définit le délit d’esclavage sexuel comme le fait de contraindre une personne, sur laquelle exerce un pouvoir associé au droit de propriété, soit pour l’avoir acheté, prêtée ou troquée à des actes de nature sexuelle. De lourdes sanctions frappent toute personne coupable d’esclavage sexuel qui risque la réclusion criminelle de vingt ans, une amende de 5 millions de francs et une interdiction de séjour de dix ans. L’âge, la maladie, l’état de grossesse et le handicap physique ou psychique de la victime constituent des circonstances aggravantes. Avec l’une des circonstances aggravantes, la peine est la réclusion de 20 ans, une amende de 10 millions de francs et une interdiction de séjour de 15 ans. Les pratiques assimilées à l’esclavage, selon l’article 324-15, sont le placement, le servage et la servitude pour dettes. L’article 324-16 fournit plus de détails sur le placement en énumérant quatre cas. Le premier cas concerne une femme promise ou donnée sans son avis en mariage, moyennant une contrepartie en espèce ou en nature versée à ses parents, tuteur, famille ou toute personne ou groupe de personnes. Le deuxième cas frappe le mari ou la famille de ce dernier qui cède sa femme à titre onéreux ou autrement. Le troisième exemple de placement concerne le cas d’une « femme transmise par succession, à la mort de son mari à une autre personne ». Le dernier cas de placement, selon le nouveau Code pénal, est la situation d’un enfant remis soit par ses parents ou par l’un d’eux, soit par son tuteur, à un tiers contre paiement ou non, en vue de l’exploiter ou de le soumettre au travail. « Le placement, quelle que soit sa forme, est puni d’une peine de prison de dix ans et d’une amende de 1 000 000 de francs », tranche l’article 324-16. Le servage est, selon l’article 324-17, la condition d’un individu tenu par la loi, la coutume ou un accord de vivre et de travailler sur une terre appartenant à une autre personne et de fournir à cette dernière, contre rémunération ou gratuitement, certains services déterminés sans pouvoir changer sa condition. « Le servage est puni d’un emprisonnement de dix ans et d’une amende de 1 000 000 de francs ». L’article 324-18 définit la servitude pour dettes comme l’état ou la condition résultant du fait qu’un débiteur s’est engagé à fournir en garantie d’une dette, ses services personnels ou ceux de quelqu’un sur lequel il a autorité, si la valeur équitable de ces services n’est pas affectée la liquidation de la dette ou si la durée de ces services n’est pas limitée ni leur caractère défini. Cette pratique assimilée est punie de dix ans de prison et de 1 million de francs d’amende.  « Le fait d’épouser, faire marier ou empêcher de se marier, une femme réduite en état d’esclavage contre son gré est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 1000 000 de francs. Tout rapport sexuel commis pendant un mariage survenu dans les conditions décrites à l’alinéa 1er, est réputé viol, et les dispositions de l’alinéa 4 de l’article 324-3 du présent code sont applicables ». Agent public visé par des lourdes sanctions  L’article 324-20 nous apprend que la privation d’une veuve de la jouissance de son délai de viduité ou sa réduction pour cause d’esclavage est punie de cinq ans de prison ferme et 1 million de francs d’amende. La privation d’un enfant de l’accès à l’instruction à cause de l’état d’esclave de ses parents ou de lui-même est punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 1 million de francs, ajoute l’article 324-21. L’article 324-22 note que la privation d’un ayant-droit de son droit à l’héritage à cause d’un état d’esclavage est punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 1 million de francs. « Le bien dont la victime a été privée lui est restitué ». Toute discrimination fondée sur l’état d’esclavage, dispose l’article 324-23, est punie de cinq ans de prison ferme et 250 000 francs d’amende. « Tout propos ou écrit privé ou public, tout acte privé ou public, de nature à approuver, encourager, ou faciliter l’esclavage est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 250 000 francs. Cette peine est portée au double lorsque l’auteur de l’infraction est un agent public. Le code ordonne la destruction des supports ayant servi à la commission de l’infraction ». Toute personne qui va proférer des injures publiques à l’encontre d’une personne en état d’esclavage sera sanctionnée d’une peine de prison, selon l’article 324-25. L’article 324-26 évoque la responsabilité d’agent public qui a désormais l’obligation d’agir face à des pratiques d’esclavage.  « Tout agent public informé, dans le cadre de ses fonctions, de pratiques susceptibles d’être qualifiées d’esclavage ou de pratique  assimilées, a l’obligation de saisir le procureur de la république territorialement compétent. Se rend coupable de complicité passive du crime d’esclavage tout agent public qui, y ayant assisté, s’est abstenu d’intervenir pour empêcher sa perpétration ou qui, en ayant eu connaissance s’est abstenu d’en dénoncer les auteurs ou complices ». La tentative et la complicité de l’esclavage et de pratiques assimilées sont punies de la même façon que celle-ci, rapporte l’article 324-27. Selon l’article 324-28, l’interdiction des droits civiques à temps est, en outre, prononcé contre les personnes condamnées pour les infractions d’esclavage et des pratiques assimilées. Par Chiaka Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
 Une alerte a secoué la localité de Diago ce mardi 26 août, aux alentours de 19h. Des coups de feu ont brisé le calme de cette petite ville, située à 10 km de Kati, sur la RN24. La panique a rapidement gagné la population, tandis que des rumeurs d’attaques terroristes se mélangeaient à celles de braquage sur les réseaux sociaux. Une boutique ciblée, des questions en suspens Selon nos informations, six individus armés ont braqué une boutique près de l’usine CMM. L’attaque, visiblement préméditée, a pris de court les habitants. Les malfaiteurs ont rapidement pris la fuite avant l’arrivée de la gendarmerie. Ce braquage laisse de nombreuses questions sans réponse : Pourquoi cette boutique a-t-elle été ciblée ? Quel est le montant du butin ? Pour l’heure, le mystère demeure. L’enquête est en cours et il revient aux enquêteurs de faire la lumière sur cette affaire qui continue de faire parler. Appel au calme et à la collaboration Au lendemain de l’incident, le calme est revenu, mais l’inquiétude persiste parmi les habitants. Face à cette situation, les autorités locales appellent la population à la sérénité et à la collaboration. Elles invitent les citoyens à fournir toute information qui pourrait aider à appréhender ces bandits et à ramener la quiétude dans la ville. Affaire à suivre… Mohamed Kanoute mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs du commissariat de police de Korofina Nord, en commune I du district de Bamako, ont récemment mis la main sur un réseau de voleurs de motos. À la suite d’une plainte pour le vol d’une moto de type « djakarta » à Banconi, la Brigade de Recherches a mené l’enquête. Dans la nuit du 12 au 13 août 2025, les policiers ont interpellé un premier suspect. Celui-ci était en possession de l’engin volé. Une perquisition à son domicile a permis la découverte de six autres motos d’origine douteuse. Lors de son interrogatoire, le suspect a avoué les faits et révélé l’existence d’un réseau organisé. Ses aveux ont mené à l’interpellation de quatre complices présumés. Tous ont reconnu leur implication dans plusieurs vols de motos à travers le district de Bamako. Au total, ce sont cinq individus qui ont été arrêtés et sept motos saisies. Selon le commissaire de police Bakary Coulibaly, les suspects, âgés de 17 à 23 ans, ont été déférés devant la justice. L’enquête se poursuit pour retrouver d’éventuels complices. Le commissaire a souligné que cette opération s’inscrit dans la poursuite de la traque des criminels, un engagement du Directeur Général de la Police Nationale, Youssouf Koné, et du Ministre de la Sécurité, pour garantir la sécurité des citoyens. Mohamed Kanouté Source : Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 25 août 2025, le ministre de l’Éducation nationale, le Dr. Amadou Sy Savané, a procédé au lancement des épreuves des examens des brevets de technicien (BT1 et BT2), filière agropastorale. Accompagné de son homologue de l’Élevage et de la Pêche, M. Youba Ba, il a visité le lycée technique de l’Académie d’enseignement de Bamako Rive gauche. Ils ont rencontré les 6459 candidats et les surveillants, répartis dans 32 centres d’examen. Le ministre en a profité pour leur prodiguer de précieux conseils. Le Dr. Amadou Sy Savané a souligné l’importance de ces examens nationaux pour le développement du pays, en insistant sur le fait que la filière agropastorale est un secteur d’avenir au Mali. Il a encouragé les candidats à travailler avec honnêteté pour faire la fierté de leur pays. Il a ajouté que « le Mali est une terre multisectorielle où toutes les couches ont des valeurs qui sont enseignées aux enfants ». Ces examens, qui se déroulent dans 16 académies d’enseignement, se tiendront du 25 au 29 août 2025. Mohamed Kanouté Source : Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 30 juin 2025, par protocole d’accord entre le ministre de l’Économie et des Finances, Alousseyni Sanou, et Mgr Augustin Traoré, vice-président de la Conférence épiscopale du Mali, l’État malien décidait de mettre un terme aux subventions qu’il accorde à l’enseignement catholique privé depuis une cinquantaine d’années. En mettant un terme au financement public des écoles privées catholiques, ledit protocole prévoyait toutefois une transition financière progressive. Ainsi, pour l’année scolaire 2024-2025, l’État s’est engagé au versement d’une subvention exceptionnelle de 2,867 milliards F CFA, destinée à la prise en charge des salaires du personnel enseignant. S’y ajoutent 1,5 milliard F CFA pour éponger partiellement les arriérés de subvention accumulés. En guise de geste d’apaisement, le gouvernement a décidé en outre de renoncer à une dette fiscale de plus de 494 millions F CFA due par les établissements catholiques et s’engage, par ailleurs, à prendre en charge 50 % des indemnités de licenciement du personnel enseignant, si l’arrêt des subventions devait entraîner des suppressions de postes. De son côté, la Conférence épiscopale s’engage à poursuivre les activités pédagogiques, éviter les fermetures d’écoles dans l’immédiat et à communiquer, d’ici au 31 janvier 2026, la liste des établissements susceptibles de fermer afin de permettre au ministère de l’Éducation et aux collectivités territoriales de trouver des solutions pour la rentrée 2025-2026. On y est déjà puisque 12 établissements sont concernés ou du moins ne seront plus couverts par l’enseignement catholique. Il s’agit des écoles Jean Paul II et Saint Jean Bosco de Faladiè, de Saint François Xavier de Ouélessébougou, François Xavier du Reau de Goualala, de l’école Monseigneur Luc Auguste SANGARÉ de Banantoumou. Y figurent également trois lycées dont Prosper Kamara, le lycée du Séminaire Pie XII de Koulikoro et Notre Dame du Niger. Le Cours Jeanne d’Arc, le Centre technique et professionnel de Kolokani et les jardins d’enfants Prosper Kamara, Kanuya et le jardin d’enfants de Kolokani ne seront pas épargnés d’un sort qui concerne au total 5 écoles fondamentales, 3 lycées, 2 écoles professionnels et trois jardins d’enfants. En attendant d’être mis dans leurs droits, les enseignants de ces établissements, de bonnes sources, seraient déjà en possession de leurs lettres de licenciement, à l’exception de certains de leurs collègues dans la région de Bougouni. Ils sont 1 600 enseignants contractuels d’écoles catholiques et ne sont pas les seuls acteurs menacés par la tragédie. Ils encadrent, selon les estimations, pas moins de 40 000 apprenants de diverses catégories dont la plupart pourraient accroître les défis de gestion et de maîtrise des flux qu’affrontent déjà si laborieusement le public et les écoles communautaires. De quoi s’interroger si la fin des subventions ne pose pas plus de problèmes sociaux qu’elle ne résout l’équation économique qu’elle prétend juguler. Amidou Keita Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
  « Condiments mélangés » au marché  est un cri d’alarme d’une citoyenne malienne. Soumbala frelaté, sel trafiqué, et maintenant… de la pâte d’arachide mélangée du carton réduit en poudre ! L’alerte est donnée par une citoyenne, Binta Jean Bittar. Elle dénonce ces actes inqualifiables et si nocifs pour la santé publique dans une vidéo de six minutes postées sur les réseaux sociaux. Les révélations ne viennent pas d’un laboratoire certes, mais du vécu quotidien d’une citoyenne. Après en avoir vu de ‘’ses propres yeux’’, Mme Binta Jean Bittar a finalement décidé de rompre le silence en prenant son courage à deux mains. Elle sonne l’alerte sur une pratique aussi honteuse que dangereuse pour la santé publique. Une pratique qui ne doit pas rester sous  silence Selon Binta, près de 90 % des pâtes d’arachide vendues sur les marchés locaux seraient mélangées à du carton réduit en poudre. Cela, dans l’unique but, dévoile-t-elle dans sa vidéo devenue virale, d’en augmenter la quantité afin de réaliser plus de bénéfice. Pour tous les consommateurs, la menace est réelle, le danger guette au pluriel. Poison de cuisine La pratique malsaine transforme un aliment de base de notre alimentation en véritable poison de cuisine. Les faits qu’elle dénonce, Mme Binta Jean Bittar déclare en avoir vécu l’amère expérience. Elle dit avoir extrait des débris de carton mêlés à de la pâte d’arachide. « Je ne dis pas que toutes les vendeuses le font », relativise-t-elle, mais « le phénomène porte sur pas moins de 90 % des pâtes d’arachides. Et je ne parle pas sans preuves. J’ai vu, j’ai acheté, j’ai analysé dans ma cuisine, et j’ai démêlé des résidus de cartons  dans la pâte d’arachide achetée. Je connais la vendeuse, le lieu où j’ai acheté. C’est un fait vécu. Rien n’est inventé », affirme Binta Jean Bittard. Si sa dénonciation a dérangé certaines vendeuses, qui l’ont contactée, elle pourrait pourtant sauver des vies. Raison pour laquelle Binta reste ferme : « Elles défendent leurs intérêts, moi je défends la société. Malheureusement que dans la société, la santé des Maliens n’épouse pas les intérêts communs. » Mais les faits sont encore plus graves. La dénonciatrice va plus loin, liant ces pratiques à des problèmes de santé récurrents, y compris ceux touchant l’impuissance sexuelle chez l’homme. «On parle des bouillons culinaires comme cause de la faiblesse sexuelle chez des hommes, mais on oublie cette pratique que sont les aliments trafiqués, mélangés à nos produits de consommation». Et, plus grave, la pratique porte sur plusieurs denrées de large consommation telles que le sel iodé et bien d’autres. Le danger est grand. Il y a une urgence de sensibiliser, de sévir au besoin. Ousmane Tangara Boîte de commentaires Facebook [...]
Après la 6e Édition de la Coupe Hamani Touré, récemment tenue à Bourem, donateur et organisateurs ont joué ce matin du Vendredi 22 Août 2025 ses prolongations, à travers une importante cérémonie de remise d’équipements sportifs et d’attestations de reconnaissance aux acteurs du sport local. L’événement, tenu dans la cour de la Mairie de Bourem, s’est déroulé en présence de l’adjoint au Maire, du Vice-Préfet de Bourem, ainsi que de nombreuses figures du monde sportif. Le donateur, Hamani Touré, était représenté par Abdourouja Kameina. À travers cette initiative, Hamani Touré, de son vrai nom Abderhamane Omorou Touré, ancien Ministre de la République, confirme son profond attachement à sa ville natale. Figure emblématique, il est reconnu pour son engagement en faveur de la jeunesse, du sport et du développement local. Instituée comme un véritable cadre de paix et de vivre-ensemble, la Coupe Hamani Touré réunit chaque année des équipes locales. Elle offre à la jeunesse un espace de fraternité, de compétition saine et de cohésion sociale, tout en valorisant les talents locaux. Lors de la cérémonie, des ballons, maillots et autres accessoires ont été remis aux structures sportives comme US Foghas, AS Vieux Bois, AJSB, ainsi qu’au District de Basketball et à plusieurs encadreurs sportifs. Les différentes autorités présentes ont unanimement salué l’initiative, rappelant que le sport reste un outil puissant pour construire un avenir meilleur. La Coupe Hamani Touré se mesure désormais comme un espoir durable pour la jeunesse de Bourem. Rédaction Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs de la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude (DRLF) de la douane malienne continuent avec leurs croisades contre la fraude sous toutes ses formes sur l’ensemble du territoire national. En effet ce jeudi 21 Août 2025 , grâce à leurs vigilances et à l’exploitation de renseignements, ils ont interceptés 20.952 unités d’explosifs à bord d’un véhicule en provenance d’un pays côtier non frontalier du Mali. Les explosifs étaient soigneusement dissimulés sous des sacs de produits alimentaires, mais aussi parmi des cartons de boissons alcoolisées et énergisantes. Une stratégie trompeuse qui visait à contourner la vigilance des enquêteurs chevronnés de la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude (DRLF) qui n’a pas du tout marchée car les enquêteurs sont restés vigilant en procédant à une fouille montueuse du véhicule suspect. Selon les sources douanières , grâce à cette belle saisie ,les douaniers ont empêchés l’acheminement et l’ utilisation de ces explosifs, en sauvant des vies et en préservant la stabilité du pays. Et cette prouesse illustre encore une fois de plus la détermination des douaniers , dans la lutte contre la fraude et le trafic illicite, mais aussi le rôle de la douane dans la défense nationale, car derrière chaque saisie se cache une victoire silencieuse contre des ennemis du Mali. Mohamed Kanouté Source : Mali24     Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Union des Journalistes Reporters du Mali (UJRM) organise une conférence de presse pour la présentation d’un rapport d’enquête sur les conditions de vie et de travail des journalistes au Mali dans ses locaux sise à Sotuba ACI ce mercredi 20 Aout 2025. Remis à Bandjougou Danté, le Président de la maison de la presse de Bamako lors de la nuit de l’UJRM tenue le 08 Août au Centre International et de Conférence de Bamako, la commission de rédaction donne des détails. Un travail effectué sur 4 mois et 15 jours, la commission de rédaction affirme avoir fait la collecte des informations sur les conditions de travail des journalistes à Bamako et dans huit régions administratives du Mali à savoir Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Koutiala. Un travail minutieux effectué sur fonds propre, l’UJRM avoue avoir mobilisé à peu près une somme de 161.000 FCFA, une somme dérisoire dont les 14 membres de la commission de la commission de rédaction n’ont obtenu que 10.000 F chacun. Ibrahim Traoré, le président de la commission de rédaction précise : « La commission a procédé par sondage d’un échantillon de 300 journalistes et 100 patrons de presse. 200 journalistes sur les 300 ont participé au sondage soit un taux de 66,66 % de participation. Du côté des patrons de presse 51 sur 100 ont participé au sondage soit un de taux de 51% de participation. Sur les 200 journalistes ayant participé au sondage, seul 38,5 % soit 77 personnes ont un contrat de travail. Concernant la couverture sociale, 12,5 personnes sont inscrites à la couverture sociale soit un taux de 25,5 %. Parmi ces personnes inscrites à la couverture sociales, 2 sur 12,5 personnes ont leur couverture à jour soit un taux de 17,5%. » Sur les vingtaines de questions de sondage des journalistes, les principales étaient entre autres : « Avez-vous un contrat de travail formel ? Si oui, est-ce par écrit ou verbal ? Avez-vous un salaire fixe ? Si oui, est-ce au-dessus du SMIG ? Avez-vous une couverture sociale ? Si oui, est ce que vous êtes à jour ? » Il est important de noter que le rapport contient également des pistes de réflexion et des recommandations concrètes pour renforcer la protection des journalistes et le soutien aux organes médiatiques. L’UJRM reste engagé pour ses nobles missions.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le lundi 18 août 2025, le capitaine Mamadou dit Tiemoko Koné, substitut du procureur près le Tribunal Militaire de Mopti, a procédé à l’ouverture des travaux de la 4ᵉ session ordinaire de la chambre correctionnelle. Au rôle de cette session, qui s’étendra sur une semaine, figurent 29 affaires impliquant une cinquantaine de prévenus, dont trois civils. Les infractions concernées vont du vol d’armes et de munitions de guerre à la vente illégale d’armes, en passant par des cas de désertion. Cette audience vise à lutter contre l’impunité et à garantir le respect des droits de l’homme. Elle constitue également une occasion de mettre en valeur le rôle des tribunaux militaires, qui, depuis leur installation, ont déjà jugé plusieurs dossiers impliquant des militaires maliens. Selon le capitaine Mamadou dit Tiemoko Koné, ces audiences correctionnelles permettent de préserver la discipline et la justice au sein des Forces armées maliennes (FAMa). Pour sa part, le colonel Abdoulaye Coulibaly, commandant de zone de la région de Mopti, a exhorté les prévenus à se conformer aux décisions du Tribunal militaire. « Dans l’armée, il existe une morale et un code de conduite qui doivent être respectés par tous, sans exception », a-t-il rappelé. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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