SOCIETE
Des foules de musulmans ont prié jeudi sur le mont Arafat pour l’étape phare du grand pèlerinage de La Mecque, durant laquelle certains n’ont pas hésité à braver le soleil brûlant en dépit des appels à la prudence des autorités saoudiennes. Dès l’aube, des milliers de fidèles, vêtus de blanc, se sont rassemblés pour prier et réciter le Coran sur et autour de cette colline de 70 mètres de haut, à quelques kilomètres de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon. Par une température culminant à 45 degrés, les foules se sont nettement clairsemées au fil des heures, les autorités ayant appelé les fidèles à rester dans leurs tentes entre 10h et 16h pour prévenir les coups de chaleur. Malgré cet avertissement, certains n’ont pas hésité à braver le soleil de midi. « C’est une journée très chaude, mais je crois en Allah », dit Tawsif, un Indien de 44 ans, après avoir gravi le mont sous un soleil de plomb. « Arafat est le rêve de tout musulman ». Comme lui, Ahmed dit « ne pas penser au soleil ». « Le hajj c’est Arafat (…) Nous venons ici pour gravir ce mont et le voir », dit ce pèlerin égyptien. Cette année, plus d’un million et demi de musulmans ont convergé vers La Mecque et dans ses environs pour l’un des plus grands rassemblements religieux du monde. Pour se rafraichir, certains posaient sur leur tête les poches de glace distribuées par les autorités, qui ont multiplié les mesures pour éviter une nouvelle tragédie. L’an dernier, plus de 1.300 fidèles avaient péri sous des températures ayant atteint 51,8 degrés. – « Eviter le soleil » – Adel Ismaïl, lui, a préféré suivre les recommandations des autorités. « Je suis venu tôt pour éviter le soleil, plus tard je prierai dans ma tente », dit ce Syrien de 54 ans. Après le coucher du soleil, les fidèles se rendront à Muzdalifah, où ils ramasseront des cailloux afin de procéder à la symbolique « lapidation du diable » vendredi. Le pèlerinage a débuté mercredi avec le rite du « tawaf », qui consiste à tourner autour de la Kaaba, la structure cubique noire vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier, au coeur de la Grande mosquée. Pour protéger les fidèles des chaleurs extrêmes, les autorités ont cette année mis en place un large éventail de mesures. « Nous enregistrons cette année un nombre limité de cas liés à la chaleur, ce qui témoigne de l’efficacité de l’ensemble des mesures » déployées, commente jeudi à l’AFP Mohammed al-Aali, vice-ministre saoudien de la Santé. – Messages d’alerte – Les autorités ont aussi lancé une vaste campagne contre les pèlerins non munis d’autorisation, multipliant les opérations de police, la surveillance et les messages d’alerte pour les empêcher de rejoindre La Mecque. Jeudi soir, une source au sein du ministère du Hajj a déclaré à l’AFP que les mesures avaient jusqu’à présent permis d’éviter les trop grandes concentrations dans les lieux saints. Dimanche, les autorités avaient annoncé avoir refoulé près de 270.000 personnes sans permis. Les larmes aux yeux, Iman Abdel Khaleq confie qu’elle rêvait d’accomplir le hajj depuis dix ans et qu’elle a été submergée par l’émotion en arrivant à Arafat. « C’est un grand rêve pour moi, auquel j’avais presque renoncé », raconte cette femme d’une cinquantaine d’années à l’AFP. La gestion des foules durant le hajj s’est révélée un casse-tête par le passé. En 2015 notamment, une bousculade avait fait quelque 2.300 morts. Pour contrôler les flux, les autorités disent désormais utiliser les technologies d’intelligence artificielle, pour traiter les données et images fournies notamment par des drones. L’Arabie saoudite, qui abrite les sanctuaires les plus sacrés de l’islam à La Mecque et à Médine, génère des milliards de dollars chaque année grâce au hajj et à la Omra, le petit pèlerinage entrepris à d’autres moments de l’année. AFP •05/06/2025 QUELLE EST VOTRE RÉACTION ? Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques temps, certains prestataires de l’entreprise sénégalaise de télécommunication sont l’objet d’un chantage. En cause, les tentatives d’Orange de se débarrasser du concurrent américain. Il s’agit notamment de WAVE, un acteur arrivé dans l’arène économique locale à un moment où le premier opérateur de téléphonie affrontait une vague de désaveu massif sur fond de boycotts motivés par le coût élevé du service de transfert d’argent. De quoi frayer un chemin à Wave et ses offres de bouleversement de la donne par 1% qui vont impacter fortement Orange Money. C’est ainsi qu’il y a deux ans un bras de fer éclatait entre les prestataires et la multinationale française, en raison d’une réduction de leurs marges bénéficiaires sur les transactions. La même histoire se répète puisqu’Orange revient à la charge avec l’intention de neutraliser Wave. Pour ce faire, les Masters ont enjoint aux différents prestataires de quartiers ayant Wave dans leur menu à la fermeture de son logiciel, ni plus ni moins. Une mesure sans motif face à laquelle les intéressés n’ont ouvert aucune hostilité avant que s’ensuive, depuis près de 20 jours, la désactivation de leurs puces. Ils ont ainsi préféré disposer des fonds consignés dans le cadre de leur collaboration avec Orange. Si quelques-uns ont été remis dans leurs droits, d’autres sont sevrés de mobile Money de l’opérateur français. Après recoupements, il nous revient que les prélèvements pour le compte du fameux fonds de soutien y sont pour beaucoup, au regard des manques à gagner inhérents au contournement de cette mesure par d’autres alternatives de transfert d’argent. En plus du retour au transitionnel «main-à-main», les prélèvements effectués par l’Etat ne sont pas supportés par les usagers de Wave où la taxation est supportée par son chiffre d’affaires. De quoi drainer une vague importante de clients vers la marque au « pingouin bleu ». Nous reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines parutions ! A.KEITA mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali à l’instar d’autres pays de l’Oumma islamique célèbre ce vendredi 06 juin 2025 la fête Aïd El Kebir ou fête de tabaski. Appelée Aïd El Kebir par les arabes, la fête de Tabaski remonte à plus de 1750 ans avant Jésus Christ. Cette fête religieuse se caractérise par le sacrifice d’un mouton ou un autre animal (chèvre, bœuf, dromadaire). La rubrique Femmes de Mali24 a donné la parole à l’Imam Abdoul Kadr Sylla qui nous donne plus d’explications sur la symbolique de cette fête. Selon l’Imam Sylla, « les femmes ne sont exclues pas du sacrifice ». Pouvez-vous nous rappeler l’origine de la Tabaski ? Cette fête religieuse rappelle la soumission d’Abraham à Dieu, lorsque celui-ci lui demanda de sacrifier son fils Ismaël. Trois aspects sont à noter : la loyauté d’Abraham envers son Seigneur, la soumission de sa femme à accepter de sacrifier son unique enfant et l’acceptation d’Ismaël en faveur de la volonté de Dieu. Au dernier moment, Dieu intervient et envoie l’ange Gabriel pour remplacer le fils par un bélier, démontrant la miséricorde et la foi d’Abraham. Le mouton sacrificiel représente l’animal qui a remplacé Ismaël, symbole de miséricorde et de sacrifice. Que représente la fête de Tabaski pour un musulman ? C’est un moment de joie et de plaisir, célébré après l’obéissance à Dieu Tout-Puissant, comme le jeûne du mois de Ramadan ou l’accomplissement des rituels du Hadj. Cela représente un renoncement et un renouvellement des âmes après une période d’obéissance et de diligence. C’est un moment d’adoration, de réflexion envers ceux qui ont laissé tous leurs biens : les réfugiés, les personnes démunies et aussi un moment de tristesse pour penser aux illustres disparus qui n’ont pas l’occasion de la fêter avec nous. D’après Aïcha, que Dieu l’agrée : « Abou Bakr entra et j’étais avec deux esclaves des Ansars, chantant ce que les Ansars avaient dit le jour de Bu’ath. Elles n’étaient pas chanteuses. » Abou Bakr dit : « Ce sont les flûtes de Satan dans la maison du Messager de D’ALLAH que Dieu le bénisse et lui accorde la paix, et c’était un jour de fête. » Le Messager de Dieu dit : « Ô Abou Bakr, chaque peuple a une fête, et c’est notre fête. » L’Imam Sylla, ce sacrifice inclut-il aussi les femmes ? Sourate AL-KAWSSAR verset 2 : « Accomplis donc la prière et le sacrifice pour ton Seigneur ! » est la preuve de ce que nous affirmons. Si Allah vous octroie de l’argent alors donnez-en en aumône. D’après Abou Hourayra que Dieu l’agrée, le Messager d’ALLAH que Dieu le bénisse a dit : « Quiconque trouve les moyens mais n’offre pas de sacrifice, qu’il ne s’approche pas de notre lieu de prière. ». Le sacrifice n’est pas seulement destiné aux hommes, il est clairement dit de sacrifier un bélier sans distinction, selon la jurisprudence islamique. Alors, les femmes aussi doivent faire le même sacrifice si elles en sont financièrement capables. Les juristes ont des avis divergents sur le jugement relatif au sacrifice. Certains le considèrent comme obligatoire, tandis que d’autres le considèrent comme recommandé, mais la majorité des juristes affirment que c’est un acte recommandé et considéré comme une Sunna lourde. Certains érudits comme la doctrine MALICQUIT ont dit en expliquant la signification de la capacité, que « Toute personne qui ne possède pas sa charge annuelle, le sacrifice ne les concerne pas. Pour d’autres « capacité » signifient qu’il a le nombre de la zakat. Que doit-on faire au cours de cette fête ? La fête de Tabaski est une occasion de se rapprocher de Dieu, de célébrer la foi et de pratiquer la charité. Elle est marquée par des prières, des réunions familiales, des moments de convivialité entre parents, amis et tous les membres de la société. Elle marque aussi le partage de la viande, les échanges de visites et de repas, ainsi que la générosité envers les personnes moins favorisées, qui font de cette fête une célébration profondément ancrée dans les valeurs sociales et humaines. Comment manifester sa joie sans contrarier les règles de l’islam ? Il est important de dire à nos mamans et sœurs de rester vigilantes car la fête n’est pas une occasion pour transgresser les règles fondamentales de l’islam ou mettre la pression sur le chef de famille avec la complicité des enfants. La femme doit être respectée, se couvrir la tête et tout le corps avec des habits décents. La Tabaski ne doit pas se fêter dans les boites de nuits. Chacun peut manifester sa joie avec modération en évitant la barbarie et les accidents graves. Quels conseils avez-vous à donner ? Le Prophète paix et bénédictions d’Allah sur lui dit : « Aucune action humaine, le jour du Sacrifice, n’est plus appréciée par Dieu que l’effusion du sang. Le Jour de la Résurrection, il me dira : “Ouah !” Mais il n’aura lieu que dans le lieu de Dieu avant d’atteindre le sol, alors contentez-vous-en. ». À tous ceux qui souhaitent faire ce sacrifice, ils doivent garder leurs ongles, cheveux et barbes pendant les dix 1ers jours avant la Tabaski, car chaque partie du corps sera témoin du sacrificateur. Il faut rappeler aux chefs de famille de ne pas chercher à s’endetter pour la fête. Ceux qui sacrifient leurs béliers doivent tenir compte d’une part pour les démunis qui ne peuvent pas égorger de mouton, une autre pour les cadeaux comme ceux qui en donnent à leurs belles familles et le reste pour la famille elle-même. Propos recueillis par Kada Tandina Source : mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
À l’approche de la fête de Tabaski, aussi appelée « fête du mouton », l’effervescence habituelle tarde à se faire sentir sur les marchés à bétail de Bamako. Cette année, la célébration intervient dans un contexte de vie chère, où se nourrir trois fois par jour relève déjà d’un véritable défi pour de nombreux ménages maliens. Face à une crise multidimensionnelle — économique, sécuritaire et sociale — les revenus sont en berne, et la priorité pour beaucoup reste la satisfaction des besoins de base. Dans cette dynamique de résilience forcée, les fêtes se succèdent sur fond de pauvreté extrême, rendant difficile l’accomplissement des rituels religieux dans la dignité. La Tabaski, fête de partage et de sacrifice, impose une dépense particulièrement élevée pour l’achat du mouton, symbole central de cette célébration. Bien que le sacrifice ne soit pas une obligation stricte en islam pour les personnes n’en ayant pas les moyens, la pression sociale transforme ce geste en devoir incontournable pour les chefs de famille. Ainsi, le « mouton de la Tabaski » devient un marqueur d’honneur familial. Mais cette année, l’exception semble être la règle. Les parcs à bétail sont bien garnis — notamment à Faladié, Sans fil, Niamana, Lanfiabougou ou encore Boulkassoumbougou — mais les acheteurs se font désirer. Certains éleveurs, obligés de faire du porte-à-porte, forment de petits groupes ambulants pour tenter d’écouler leurs bêtes. « À deux jours de la fête, l’affluence devrait être à son comble. Mais cette année, c’est le calme plat », confie un vendeur rencontré à Faladié. Il ajoute : « Les clients recherchent surtout les moutons moyens, entre 75 000 et 150 000 francs CFA. » Approché par notre rédaction mali24, un potentiel acheteur s’indigne : « Les moutons sont inaccessibles. Même les plus petits sont à 100 000 FCFA. Ce n’est plus un simple sacrifice, c’est un luxe ! Si les prix ne baissent pas d’ici demain, je vais m’associer à trois ou quatre personnes pour acheter un bœuf et partager la viande. » À l’évidence, la Tabaski 2025 reflète une réalité économique morose, où même les traditions les plus ancrées sont confrontées à la dure loi du marché. Ibrahima Traoré dit IBSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Un grave accident de la circulation s’est produit ce mardi 3 juin 2025, aux environs de 15 heures, sur la Route Nationale n°6 (RN6), dans le cercle de Bla, entre la localité de Touna et le pont Bani. Le drame a impliqué un véhicule de transport en commun appartenant à une compagnie de voyageurs, et un pick-up de marque Toyota, de couleur blanche. Selon des sources sécuritaires, le bilan provisoire fait état de deux morts, douze blessés graves et cinq blessés légers. Alertés, les éléments du Centre de Secours de Bla sont intervenus rapidement. Grâce à leur professionnalisme et à leur détermination, deux victimes coincées dans les véhicules ont pu être extraites et prises en charge. Dans une déclaration, les responsables de la Protection Civile de la région de Ségou ont rappelé l’importance du respect du code de la route. Ils ont exhorté les usagers à plus de prudence afin d’éviter de tels drames aux conséquences souvent irréversibles. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), session de juin 2025, ont débuté ce lundi 2 juin sur toute l’étendue du territoire national. Malgré les assurances des autorités éducatives quant aux mesures de sécurisation des sujets, une fuite a été constatée dans le cercle de Bafoulabé, plus précisément au centre d’examen de Wassala. Une fuite signalée en pleine nuit Selon nos informations, la fuite des sujets de mathématiques a été révélée dans la nuit du  lundi au mardi aux environs de minuit. Alerté par les autorités locales sur la circulation des sujets de mathématiques sur les réseaux sociaux, le président du centre d’examen de Wassala, M. A.B.T., enseignant de profession, s’est immédiatement rendu sur les plateformes en ligne, puis dans son bureau, pour en vérifier l’authenticité. Il a constaté, avec amertume, que les sujets du centre étaient bel et bien partagés parmi les candidats sur les réseaux sociaux. Interpellation et ouverture d’enquête Face à la gravité des faits, M. A.B.T. a été interpellé par la Brigade Territoriale de la Gendarmerie de Bafoulabé. Après audition, il a été présenté au procureur de la République, qui a ordonné son placement sous mandat de dépôt en attendant les résultats de l’enquête. La question cruciale demeure : qui a eu accès au bureau du président pour subtiliser les sujets ? Les enquêteurs sont à pied d’œuvre pour identifier les auteurs de cette fuite qui jette une ombre sur l’organisation des examens dans la localité. Soutien du corps enseignant local Informée de la situation, la Synergie Locale des Enseignants de Bafoulabé s’est rendue au tribunal pour apporter un soutien moral à leur collègue. Selon M. Diounkouta Traoré, enseignant membre de cette synergie, l’arrestation de M. A.B.T. a été un véritable choc pour la communauté éducative locale. « ABT est un enseignant exemplaire, humble et rigoureux dans son travail. Nous faisons confiance à la justice pour faire toute la lumière sur cette affaire qui entache l’image des enseignants du cercle », a-t-il déclaré. Des voix critiques contre le système éducatif Du côté de certains parents d’élèves, cette affaire ravive les critiques contre la gouvernance du système éducatif. Pour eux, tant que des promoteurs d’écoles privées continueront à occuper des postes de responsabilité dans l’organisation des examens, les risques de fuite resteront élevés. L’affaire suscite une vive émotion à Bafoulabé et au-delà. Elle met en lumière les défis persistants liés à la transparence et à l’intégrité dans l’organisation des examens nationaux. Affaire à suivre… Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a exprimé, dans un communiqué publié ce lundi 2 juin 2025, sa vive préoccupation face aux allégations de violations du droit à la santé dans certains établissements sanitaires du pays. La Commission se dit également préoccupée par des abus présumés portant atteinte aux droits du personnel de santé, notamment à travers des actes d’agression. Face à cette situation, la CNDH, se fondant sur la Constitution du 22 juillet 2023, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, exhorte les autorités sanitaires à faire toute la lumière sur les faits rapportés. Elle les invite également à instaurer un cadre de dialogue permanent et sincère afin de renforcer la confiance entre les parties prenantes du système de santé. La Commission recommande par ailleurs la mise en place d’un mécanisme efficace de signalement des violations du droit à la santé, respectueux de la Charte du patient et des codes de déontologie en vigueur. Elle appelle les autorités à entreprendre une mission de suivi (monitoring) dans les structures sanitaires, en vue d’identifier et de corriger les pratiques contraires au droit à la santé, en particulier celles portant atteinte au droit des citoyens à des soins de qualité. Dans son communiqué, la CNDH invite aussi les usagers à s’abstenir de tout propos ou discours susceptibles de nuire à l’image du personnel médical, dont le rôle est essentiel. Par ailleurs, la Commission condamne fermement les attaques terroristes visant le personnel de santé survenues à Nioro du Sahel le 24 mai 2025 et à Macina le 27 mai 2025. Elle salue les efforts des Forces armées maliennes (FAMa) dans la lutte contre le terrorisme, tout en les exhortant à agir dans le strict respect des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. Pour la CNDH, la protection des droits humains est une responsabilité collective, car nul n’est à l’abri d’une violation de ses droits. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le jeune opérateur minier était présent aux assises du secteur minier au Ghana, du 27 au 29 Mai derniers. Unique représentant en provenance de Bamako, le Manager Général du groupe MMS MALI en a profité pour retisser sa toile à coups de rencontres utiles et tous azimuts avec les acteurs de son domaine d’activité. Après les récentes festivités des 50 ans de la CEDEAO, où des appels du pieds furent lancés à l’AES pour des convergences, le cercle continental des mines a convergé à Accra où le Centre International du Ghana a abrité la 18ème édition du Wampex. Un évènement qui réunit les acteurs de l’Afrique de l’Ouest pour des assises annuelles autour d’une arène concurrentielle. Cheick Ahmed Thera figure parmi les nombreux acteurs influents de la scène politiques qui sont passés à autre chose, suite à la dissolution actée des partis. Il se consacre ainsi à une activité dont il est un pur produit pour avoir été employé avant d’être propriétaire d’une entité minière. Il s’agit de Mali Mining Services, qui côtoie des grosses structures du continent avancé lesquelles il a rallié le Ghana. Dans un contexte où le Mali est entré de plain-pied dans les réformes du secteur minier afin de profiter pleinement de ses retombées, Monsieur Thera semble anticiper les enjeux et défis et multiplie les rencontres en dehors du pays à cet effet. Il nous revient qu’il est très fréquent dans la sous-région pour s’imprégner des réalités évolutives d’un secteur aussi vital de l’économie nationale. Ce faisant, il aura donné la preuve par cette reconversion spectaculaire qu’il est loin de ceux qui ne vivent que de politique. Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
Se définissant comme l’ensemble de droits et devoirs réciproques, la citoyenneté au Mali se caractérise par le piétinement des principes et une parodie de respect. En effet, en tant que principes moteurs de la liberté de participer à la vie politique de leur pays, certains droits citoyens accusent de graves entraves au Mali. Une remarque que corrobore le fait qu’hormis le devoir de paiement des impôts, d’autres droits, telles la participation à la vie politique nationale et l’expression de suffrages – mais également le respect des libertés d’autrui –  butent contre une gestion étatique inflexible et versatile. Toutes choses se traduisant par le règne actuel de l’omerta et qui ont atteint leur paroxysme avec l’étau inextricable du rude blocus sur l’action et l’interaction sociopolitique qu’impose le décret de la dissolution des partis et organisations politiques. Par ailleurs, avec ce grand mépris que gouvernants et gouvernés maliens expriment à l’égard de la citoyenneté, il y a lieu de s’interroger sur la solidité de la fondation du fameux Malikoura en construction. Aucun grand pays développé n’a pu l’être sans un modèle de citoyenneté bien structuré dont l’observance et le respect des principes constituent le pilier du bien-être social et du développement national. En tout cas, avec le lourd climat de dissensions sociopolitiques qui prévaut présentement au Mali, ajouté aux récurrentes violations des textes, la citoyenneté malienne pourrait demeurer dans le tréfonds du mépris. Seydou Diakité Boîte de commentaires Facebook [...]
Entre Bamako et les Organisations non gouvernementales, le désamour ne finit pas d’enfler. Après leur retrait forcé des zones les plus impactées par la crise multidimensionnelle, les autorités de transition ont récemment manifesté leur intention sévir à nouveau par la taxation de leurs activités à hauteur de 10%. Ainsi, les rares relais encore bénéficiaires de financements extérieurs en éprouvent de la sidération de voir leurs moyens d’actions humanitaires amputés davantage alors que leurs ressources se raréfiaient déjà avec les restrictions consécutives au départ de la Minusma. En définitive, il nous revient de sources concordantes qu’aucune ONG n’est disposée à se plier aux nouvelles exigences des autorités de transition d’alimenter les caisses de l’Etat à fauteur de 10% de fonds essentiellement destinées aux besoins humanitaires. Il va sans dire que la plupart préfèrent plutôt plier bagages ou mettre la clé sous le paillasson, du moins parce que ladite mesure n’est pas défendable aux niveaux de leur bailleurs, lesquels y voient du brigandage financier. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Facej sugu 4 a eu lieu du 29 mai au 1er juin 2025 à la Place du Cinquantenaire de Bamako sous le thème : «Entrepreneuriat Vert et féminin, Facej sugu 4, une opportunité pour les jeunes ». La Banque nationale de Développement agricole (BNDA) était présente à cette rencontre organisée par le Fonds d’appui à la création d’entreprises par les jeunes (Facej). Baba Aly Touré, chargé de la gestion des partenariats à la BNDA, a expliqué l’apport de la banque verte dans le financement des entrepreneurs jeunes. Selon lui, la présence de la Bnda est logique. Car, souligne-t-elle, la banque verte était présente aux dernières éditions de Facej Sugu. A en croire Baba Aly Touré, la Bnda a financé plus de 1000 entreprises portées par des jeunes pour près de 2 milliards de FCFA au cours de la mise en œuvre de la première phase du Facej. Pour la présente, annonce-t-il, elle est déterminée pour aller vers plus de financement. « L’objectif pour le Facej 2 est de financer 60% des 1500 entreprises. Prioritairement, nous allons cibler des entreprises portées par des femmes dont l’objectif est le verdissement  de leurs activités ». Baba Aly Touré se réjouit du partenariat entre la banque verte et le Facej. La Bnda est la principale banque partenaire du Facej 2, précise-t-il. La Bnda, selon son chargé de la gestion des partenariats, dispose d’un réseau très étendu. « Ce qui nous permet de toucher tout le territoire national et toucher davantage des jeunes ». Première rencontre des ministres de la justice AES Vers la création d’une Cour Pénale Sahélienne et des Droits de l’homme (CPS-DH) Du 29 au 30 mai 2025, l’hôtel Sheraton Bamako a abrité la Première rencontre des ministres de la Justice de la Confédération de l’AES. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, Général de division Abdoulaye Maïga, en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué et de ses homologues du Niger, Alio Daouda, du Burkina Faso, Edasso Rodrigue  Bayala. Plusieurs recommandations ont sanctionné les travaux pour  harmoniser et renforcer les systèmes juridiques et judiciaires de la Confédération, dont celle relative à la création de la Cour Pénale Sahélienne et des Droits de l’Homme (CPS DH). Quatre experts désignés par pays ont travaillé durant deux jours pour formuler des propositions, qui ont été examinées et validées à l’issue de la rencontre ministérielle. Aux termes des travaux, des « pistes concrètes ont été identifiées » pour bâtir des institutions et pratiques communes, harmoniser les systèmes juridiques et judiciaires, et renforcer la coopération judiciaire et pénitentiaire. Au rang des recommandations, les ministres ont approuvé la proposition modifiant l’article 4 du Traité instituant la Confédération, pour y intégrer le domaine de la Justice et du Droit parmi les compétences déléguées. Sur un autre plan, constatant « l’emprise négative » de puissances « impérialistes » sur l’organisation et le fonctionnement de certaines instances juridictionnelles régionales et internationales, les ministres ont soutenu la nécessité de mettre en place des instances juridictionnelles et arbitrales confédérales, compétentes pour connaître notamment des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre, des crimes de génocides et autres crimes d’agression, qui sont couramment connus par des cours internationales, souvent au détriment de la souveraineté des Etats africains. Dans cette dynamique, les ministres ont également approuvé la construction dune Prison de Haute Sécurité (PHS) liée à la future Cour Pénale Sahélienne et des Droits de l’Homme (CPS DH). Recommandations porteuses d’espoir Par ailleurs, les trois ministres de la Justice ont donné leur quitus à l’Harmonisation des Statuts et textes régissant les Professions libérales du secteur de la Justice, tout en soutenant la mise en place d’un Comité d’experts chargé de rédiger des textes communs. Le ministre de la Justice, des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux du Burkina Faso, Edasso Rodrigue Bayala, a salué les efforts consentis pour aboutir à des recommandations porteuses d’espoir pour « nos peuples ». Pour lui, il est impératif d’ «accompagner notre démarche, revoir nos systèmes judiciaires hérités du colon ». Toutefois, aux dires du Garde des Sceaux du Faso, il faut du pragmatisme dans la méthode. Car pour « harmoniser, il faut d’abord poser la réflexion ». Saluant les conclusions des différents travaux des ministres et des experts, son homologue du Niger, Alio DAOUDA, a souligné les défis communs que partagent les peuples de l’AES. Pour le ministre nigérien, sans être une panacée à tous les maux que traverse l’espace, « cette initiative vient renforcer la lutte contre le terrorisme, le blanchiment du capitaux ». Car d’après lui, la justice a un rôle déterminant. « C’est à elle que revient la charge de réprimer les auteurs des crimes contre nos Etats. Nous devons faire en sorte que ces criminels ne trouvent aucun répit dans notre espace ». Auparavant lors de la cérémonie d’ouverture, le chef du gouvernement du Mali, Général Abdoulaye Maïga, a insisté sur les menaces qui guettent le Sahel, avec la lutte contre le terrorisme et ses corollaires comme priorités absolues. Il a cité, entre autres  menaces, la prolifération des armes, le financement du terrorisme, le blanchiment de capitaux. Toutes ces menaces « incitent la mise en place de moyens efficace face à un fléau transnational », a orienté le Premier ministre Abdoulaye Maïga. Pour le Chef du gouvernement « la complexité des enquêtes doit conduire à mettre en place une institution judiciaire commue et efficace ». En outre, a-t-il soutenu, « la réponse judiciaire dans un cadre unifié va renforcer les efforts de nos Etats pour la promotion de la protection des Droits de l’homme. Pour toutes ces raisons, « nos réalités judicaires doivent être analysées pour les adapter à nos objectifs », a-t-il admis, tout en défendant que « pour l’opérationnalisation de l’AES, la justice doit être au rendez-vous ». le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la région de Dioila ont mis la main ce jeudi 29 Mai 2025 ,sur un vieux âgé de 60 ans en possession de plusieurs quantités de stupéfiants. En effet cette arrestation s’est déroulé dans le village de Massigui situé à environs 75km de Dioila. L’ors de cette opération les enquêteurs ont saisie sur le présumé coupable 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐤𝐮𝐧𝐤 (𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥é « 𝐒𝐤𝐮𝐧𝐜𝐡 »), 𝟏𝟖 𝐝𝐨𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐊𝐮𝐬𝐜𝐡, 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐢-𝐛𝐨𝐮𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐊𝐮𝐬𝐜𝐡, 𝐚𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝟏𝟐𝟑 𝐩𝐚𝐪𝐮𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 à 𝐫𝐨𝐮𝐥𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞 𝐑𝐢𝐳𝐥𝐚 S’ajoutent à cette saisie 𝟏𝟎 𝐩𝐚𝐪𝐮𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐢𝐠𝐚𝐫𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞 « 𝐒𝐈𝐑 », 𝐮𝐧 𝐟𝐮𝐬𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐨𝐮𝐜𝐡𝐞𝐬. Selon les sources sécuritaires , le présumé propriétaire de ces produits illicites et de l’arme, a été interpellé sur les lieux. Après son arrestation, il a été présenté au Procureur du Tribunal de Grande Instance de Dioïla. Au terme de son audition, le Magistrat a décidé de le placer sous mandat de dépôt, en attendant la suite de la procédure judiciaire. Pour le Capitaine Soma Aboubacar Diarra, cette opération témoigne une fois de plus de l’engagement des agents de l’OCS dans la lutte contre le trafic des stupéfiants et les activités illicites qui menacent la tranquillité des populations rurales. Il a salué la vigilance de ses hommes et a réaffirmé la détermination de l’OCS à poursuivre sans relâche les réseaux criminels, tout en appelant la population à collaborer davantage avec les enquêteurs de l’OCS. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Agée d’une soixantaine, Fatoumata adore la cigarette. Par jour, elle peut incendier un demi-paquet. Pour fuir le regard de la société, elle évite de prendre sa dose en présence des inconnus. Dans le cadre de la journée mondiale sans tabac, célébrée chaque 31 Mai, la rubrique Femme de Mali24 a interrogé « la fumeuse ». Depuis quand vous fumez la cigarette ? Depuis toute petite, je fume jusqu’à maintenant. Ça n’a pas commencé aujourd’hui. Qu’es ce qui vous motive à fumer ? Au début, c’était un phénomène de mode. Mes copines et mes copains fumaient. J’ai commencé à le pratiquer, jusqu’à ce que la dépendance s’installe.. Maintenant, je ne peux pas passer une journée sans prendre ma dose. Vous fumez combien de cigarettes par jour ? Par jour, je peux aller jusqu’à un demi paquet. Cela dépend souvent de mon humeur. Quand je suis contente, je fume beaucoup. Aussi, quand je suis en colère, j’allume une cigarette après une autre. Quel est le regard les gens en vous voyant fumer ? Beaucoup de personnes le prennent en mal. Je me prive de fumer partout où il y a des inconnus. Je ne fume pas devant des inconnus. Seuls les gens qui me connaissent réellement savent que je fume. Une femme qui fume est mal vu au Mali sinon dans les pays maghrébins, les femmes aussi bien que les hommes fument partout sans être déranger. Êtes-vous consciente des conséquences de la cigarette ? Il y a des conséquences sur la santé. Tout le monde le sait déjà, fumer, c’est nuisible pour la santé. Je peux citer des maladies cardiovasculaires, les problèmes de respiration, la toux. Cela peut jouer sur la fertilité de certaines femmes. Etes-vous mariée ? Non ! J’étais mariée mais ça n’a pas duré. Et dès lors, je n’ai jamais songé à me remarier. Je n’ai pas d’enfant. Je vis seule et je collabore avec tout le monde sans problème. Propos recueillis par Korotoume Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) via un communiqué rendu ce jeudi 29 Mai 2025 s’est dite fortement préoccupée par la récurrence des attaques contre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité. Selon les termes du communiqué de la (CNDH ) les plus récentes attaques ont été enregistrées le 25 mai 2025, avec l’enlèvement par des groupes armés non identifiés du Maire de Konna, dans Région de Mopti. Le vendredi 24 mai 2025, l’enlèvement par des groupes armés non identifiés de 07 paysans dans leurs champs à Sisani Coura, cercle de Macina, dans la région de Ségou. L’enlèvement aussi de l’équipe du District sanitaire de Nioro du Sahel vers Segala, bien que relâchée plus tard, également par des groupes armés non identifiés ; Le 23 mai 2025, attaques contre les forces armées et de défense à Dioura, Région de Mopti. Face à ces attaques odieuses dirigées contre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité , la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) condamne avec la dernière rigueur ces attaques barbares et ignobles . Rappelle à l’Etat sa responsabilité première de protéger les populations et leurs biens, notamment les agents sociaux de base sur les axes routiers en vue de mieux garantir la liberté d’aller et de venir sur l’ensemble du territoire national . Elle invite les autorités à renforcer les mesures de sécurisation des paysans et de leurs biens, notamment ceux de « l’inter-fleuve », dans le Cercle de Macina, Région de Ségou, en ce début d’hivernage leur permettant de vaguer à l’exploitation de leurs champs en toute quiétude. La Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) invite les autorités à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices des atteintes aux droits humains et du droit international humanitaire. En fin la Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) réitère son soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMA) dans leur lutte contre les groupes terroristes, en conformité avec les droits de l’Homme et le droit international humanitaire . Invite les populations à plus de collaboration avec les FAMA. Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée, car nul n’est à l’abri de violation de ses droits. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que la communauté musulmane du Mali s’apprêtait à célébrer la fête de Tabaski le samedi 7 juin 2025, un nouveau communiqué du ministère des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes annonce une modification de la date. Désormais, l’Aïd El-Kebir (ou « Seli Ba ») est fixée au vendredi 6 juin 2025, sur toute l’étendue du territoire national. Dans une première déclaration, le ministère s’était basé sur les conclusions de la Commission nationale d’observation de la lune. Celle-ci avait indiqué que le croissant lunaire marquant le début du mois de Zoul Hidja (ou Seli Ba Kalo) n’avait été aperçu dans aucune localité du pays à la date du mardi 27 mai 2025. En conséquence, le ministère avait fixé le début du mois lunaire au jeudi 29 mai 2025, et la fête de l’Aïd El-Kebir au samedi 7 juin 2025. Mais dans un second communiqué publié ce jeudi, le département a annoncé un revirement. Bien que la Commission ait initialement confirmé l’absence d’observation du croissant lunaire, des témoignages de fidèles musulmans dans le Cercle de Koro, région de Bandiagara, affirment avoir aperçu la lune dans la soirée du mardi 27 mai. Le ministère précise que, au regard de la convergence des témoignages et après un nouvel avis favorable de la Commission nationale d’observation de la lune, il a été décidé que le mois de Zoul Hidja débute finalement le mercredi 28 mai 2025. Par conséquent, la célébration de la fête de Tabaski est avancée au vendredi 6 juin 2025, au lieu du samedi 7 juin initialement annoncé. Cette annonce suscite une certaine confusion au sein de la population, déjà engagée dans les préparatifs selon la première date communiquée. Coulibaly A. Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
A Bamako la cité de trois Caïmans il n’est pas rare de voir à l’approche de la fête de Tabaski la prolifération des points de ventes improvisés de bétail ou de croiser des vendeurs ambulants de betails qui sillonnent la capitale à la recherche d’éventuel clients. Dans un communiqué rendu public ce mardi 28 Mai 2025 M. Abdoulaye Coulibaly gouverneur du district de Bamako informe la population et les marchands de bétail , de l’interdiction des points de ventes « Grabal » improvisés pour bétail ainsi que des vendeurs ambulants de bétail à l’intérieur du district de Bamako. Cette décision qui tombe mal pour les marchands de bétails vise à renforcer davantage la sécurité au sein de la capitale malienne. « Les Forces de l’Ordre veilleront à l’application strict de cette mesure et tout contrevenants sera sanctionné conformément à la réglementation en vigueur. » Précise le gouverneur dans son communiqué Pour rappel en octobre2024 en raison des préoccupations sécuritaires sept marchés à bétails ont été fermés par les autorités suite à l’attaque terroriste contre l’école nationale de la gendarmerie nationale. A l’époque cette décision motivée pour des raisons d’ordre public avait entrainé des perturbations pour les éleveurs, Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans sa livraison Numéro 6221 du lundi 26 mai 2025, l’on pouvait lire à la Une de L’indépendant que l’opérateur économique, Ibrahima Karagnara fait l’objet d’une « information judiciaire au Sénégal » car « visé pour escroquerie portant sur 5,7 milliards de FCFA ». Cette information qui émane d’un article rédigé par un confrère sénégalais a été démentie par M. Karagnara lui-même, qui dit disposer des preuves de toutes les transactions effectuées dans la plus grande transparence. Par conséquent, il se dit exempt de tout reproche dans l’acquisition de ses biens immobiliers dans le pays de la Téranga. *Par ailleurs d’autres opérateurs économiques tapis dans l’ombre sont derrière, ces supputations dans le* dessein de nuire à son image. Nous vous proposons de découvrir son droit de réponse ci-après L’independant du 26 Mai courant a publié un article reprenant en substance les allégations mensongères et diffamatoires d’un journal sénégalais mettant en cause M Ibrahima Karagnara pour une soit disant escroquerie sur les deniers publics sénégalais à hauteur de 5,7 milliards de francs cfa . Il est affirmé dans ledit article que M Karagnara a quitté le Mali depuis 2022, après y avoir été poursuivi et emprisonné pendant plusieurs mois , pour s’installer au Sénégal où il se trouve mêlé à un détournement de deniers publics de 125 milliards reprochés à certains opérateurs économiques sénégalais.  KOULIKORO: la société CIM SA offre des vivres d’une valeur de 30 millions aux rescapés de l’attaque du bateau Tombouctou https://mali24.info/koulikoro-la-societe-cim-sa-offre-des-vivres-dune-valeur-de-30-millions-aux-rescapes-de-lattaque-du-bateau-tombouctou/ Si , au début de la Transition, M Karagnara, à l’instar d’autres opérateurs économiques intervenant dans le domaine des marchés publics , a été interrogé sur ses différents contrats avec l’Etat, il n’a jamais été poursuivi encore moins condamné et, il n’a jamais quitté le Mali où il est PDG du Groupe BAMA composé de plusieurs sociétés opérant dans les domaines immobiliers, des hydrocarbures, des équipements militaires etc … Le Groupe a développé à travers certaines de ses sociétés des affaires dans différents Pays de la Sous Région, notamment dans le domaine immobilier au Sénégal. C’est ainsi que deux sociétés du Groupe ont transféré la somme de 5,7 milliards francs CFA pour des acquisitions immobilières au Sénégal. Ces sommes ont été transférées en 2020 à partir de comptes bancaires du Mali desdites sociétés ; il ne peut donc aucunement s’agir de détournement de deniers publics sénégalais ; le Groupe se tient à la disposition de toutes les autorités pour justifier et fournir toutes informations utiles sur l’origine et la nature des fonds transférés, et d’une manière générale sur la légalité de toutes ses activités tant au Mali que dans la Sous Région. Il va de soi que l’expansion du Groupe suscite des envies qui expliquent ces dénonciations calomnieuses visant à ternir son image, Mais les centaines de cadres , honnêtes et compétents, à travers la Sous Région, qui assurent le développement du Groupe dans la Sous Région, continueront avec M Karagnara, leur entreprise en toute sérénité ! PDG du Groupe BAMA Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes dans leur secteur de compétence, les enquêteurs du commissariat de police de Koutiala, capitale de l’or blanc, ont démantelé, le 20 mai 2025, un réseau spécialisé dans le vol d’aliments pour bétail dans le quartier de Médina Coura. Selon des sources sécuritaires, c’est au cours d’une patrouille que les forces de l’ordre ont découvert une dizaine de sacs d’aliments pour bétail entreposés dans une maison inachevée, située dans le quartier de Médina Coura. Soupçonnant une activité illégale, les agents ont décidé de surveiller les lieux. Après une longue attente, leur vigilance a été récompensée lorsqu’ils ont surpris trois hommes en train de charger les sacs dans un tricycle. Conduits au poste, les suspects, identifiés par les initiales M.D (45 ans), M.B (23 ans) et B.K (31 ans), ont déclaré avoir volé les sacs dans un magasin du quartier Sincina. Leur mode opératoire consistait à forcer l’entrée des magasins pour y dérober des marchandises. Au total, les suspects ont reconnu avoir dérobé 391 sacs d’aliments pour bétail et 113 bidons d’huile de 20 litres chacun. Les trois individus interpellés ont été placés sous mandat de dépôt par la justice, et les investigations se poursuivent. Pour le Commissaire Divisionnaire de Police Fousseynou Diakité, en charge du commissariat de police de Koutiala, cette opération illustre l’engagement sans faille des forces de sécurité dans la lutte contre la criminalité. Il a salué le professionnalisme de ses hommes et a appelé la population à renforcer sa collaboration avec les forces de l’ordre en signalant tout comportement suspect. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
« Tous les jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire », dit l’adage populaire. Il semble aujourd’hui illustrer le sort de Balilou Montana Sissoko, alias BMS, influenceur bien connu sur les réseaux sociaux maliens. Ce dernier est tombé dans ce qui pourrait être le piège qu’il aurait lui-même tendu, sans s’en rendre compte. Depuis le vendredi 23 mai 2025, son interpellation par la police alimente les débats aussi bien sur les réseaux sociaux que dans le milieu artistique et du showbiz. Que lui reproche-t-on ? Balilou Montana Sissoko, suivi par des milliers de followers et très actif dans le milieu nocturne bamakois, a été placé sous mandat de dépôt à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako (MCA). Proche de jeunes opérateurs économiques influents comme Barouni Gambi, Mama Lah ou encore les frères Djigué, il est soupçonné d’être à la tête d’un réseau de cybercriminalité. Selon nos sources, BMS aurait créé un faux compte TikTok baptisé « Les Rumeurs de Bamako », à travers lequel il diffusait des contenus à caractère diffamatoire sur la vie privée de certaines personnalités. Il aurait ensuite fait chanter ses victimes en exigeant d’importantes sommes d’argent en échange du retrait de ces contenus. Une méthode d’extorsion habilement orchestrée grâce à ses nombreuses connexions dans le monde du showbiz et des affaires. Un réseau bien organisé Les enquêteurs estiment que ce réseau d’arnaque via moyens électroniques aurait fait plusieurs victimes, toutes ciblées pour leur notoriété ou leur richesse. Certaines sources évoquent même une trahison de l’un de ses complices, qui aurait conduit à la chute de BMS. L’affaire suscite un véritable tollé dans la communauté des influenceurs maliens. Nombreux sont ceux qui dénoncent un comportement qui nuit gravement à la crédibilité, à la solidarité et à l’image du métier d’influenceur au Mali. Et les complices ? Pour l’heure, les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuels complices et de faire toute la lumière sur ce réseau. Les autorités, quant à elles, semblent décidées à sévir contre toutes formes de cybercriminalité et de chantage en ligne. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le lundi 26 mai 2025, le Bureau des Douanes de l’Aéroport International Président Modibo Keïta de Sénou, en collaboration avec la Cellule de ciblage de la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude (DRLF), a réalisé une importante saisie grâce à l’exploitation de renseignements fiables. En effet, agissant avec professionnalisme et efficacité, ces deux unités ont intercepté un passager en partance pour l’Afrique centrale, en possession de 580 150 euros (environ 379 millions de francs CFA) dissimulés dans une valise. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action récemment instruit par le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, visant à renforcer les capacités opérationnelles des services douaniers dans la lutte contre la fraude. Selon des sources douanières, le succès de cette opération repose sur un travail rigoureux de ciblage, d’analyse et de traitement des renseignements. Les enquêteurs ont pu identifier le passager suspect et procéder à un contrôle minutieux, débouchant sur la découverte de cette importante somme dissimulée en violation manifeste de la réglementation sur le transport transfrontalier de devises. Cette saisie témoigne une fois de plus de l’engagement constant de la Douane malienne dans la lutte contre les flux financiers illicites, le blanchiment d’argent et la criminalité transnationale organisée. Elle s’inscrit également dans la dynamique de modernisation et de professionnalisation des services douaniers, impulsée par les Autorités de la Transition sous le leadership éclairé de l’Inspecteur Général Amadou KONATÉ, Directeur Général des Douanes, qui a mis un accent particulier sur le renseignement, l’anticipation et la maîtrise des risques. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
  Comme à l’accoutumée, le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané a organisé, le jeudi 22 mai 2025 au Centre international des conférences, son traditionnel déjeuner de presse en prélude aux préparatifs des examens de fin d’année 2025. La rencontre avec les journalistes s’est déroulée en présence du Secrétaire général du département, M. Boubacar Dembélé, du Chef de cabinet par intérim, M. Mahamadou Camara, et du Directeur du Centre national des examens, M. Senou Hadiza Maïga. Selon le ministre Savané, cette rencontre intervient à un moment-clé du calendrier scolaire. Les examens de fin d’année représentent une étape cruciale non seulement pour les candidats et leurs parents, mais aussi pour l’ensemble du système éducatif. Le ministère accorde ainsi une attention toute particulière à leur organisation. « Chaque étape compte, chaque action et chaque acteur sont essentiels », a-t-il insisté. Le ministre a appelé à la vigilance face aux risques de fraudes et de fuites de sujets. Si l’objectif principal de la rencontre était de faire le point sur les préparatifs, le ministère n’a pas manqué de communiquer sur le nombre de candidats inscrits au Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) cette année. D’après les chiffres fournis par le Directeur du Centre national des examens et concours de l’Education (CNECE), ils sont au total 35 409 candidats. Sur le plan sécuritaire, toutes les dispositions ont été prises. Le ministre a également salué les efforts des médias ainsi que ceux des élèves, soulignant que leurs contributions seront reconnues et protégées afin que les examens se déroulent dans les meilleures conditions possibles. En amont, plusieurs mesures rigoureuses ont été mises en œuvre : sécurisation de la chaîne de production et de distribution des sujets, mobilisation d’équipes complètes pour la surveillance et la correction, renforcement de la logistique et du contrôle de l’intégrité, ainsi que sensibilisation des acteurs pour prévenir toute tentative de fraude ou d’irrégularité.   Engagement coordonné des partenaires Ces efforts, selon le ministre, ne peuvent porter leurs fruits sans l’engagement coordonné de tous les partenaires : les forces académiques, les structures d’enseignement, les forces de sécurité, les syndicats, les promoteurs d’écoles privées, les parents d’élèves et, bien sûr, les médias. « Les médias sont des alliés de premier plan. Leur rôle ne se limite pas à informer : ils sensibiliseront, rassureront et contribueront à instaurer un climat de confiance durant les examens. Nous comptons sur votre professionnalisme et votre profond sens des responsabilités », a-t-il conclu. Fatoumata Djourté, stagiaire Boîte de commentaires Facebook [...]
Voilà deux ans que l’instigateur et principal bénéficiaire d’Air Ibk one a tiré sa révérence. Et pourtant l’affaire relative à l’achat de cet aéronef ne finit pas de défrayer la chronique, souvent dans l’émotion voire les larmes. La preuve : jeudi dernier, l’ancienne ministre des Finances a comparu dans la salle…d’audience, allongée sur une civière. Entre son médecin et ses gardiens. Une ambulance l’a transportée de l’hôpital du Mali où elle subit depuis plusieurs semaines des soins nécessités par son état de santé qui s’est dégradé à la prison de Bollé. Le 22 mai 2025, le procès de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires reprend à la Cour d’appel de Bamako. 10 h 30 minutes : surprise, vive émotion, voire flots de larmes dans la salle d’audience Boubacar Sidibé. Allongée sur une civière, couverte de son drap d’hospitalisation, l’ancienne ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, apparaît. À ses côtés, son médecin traitant, des agents en uniforme. L’image contraste avec celle qu’elle présentait, il y a juste quelques mois : une dame débout devant les juges, forte de ses convictions ! La Cour dans un premier temps, demande de faire asseoir l’accusée. Première opposition des avocats de la défense. Ils objectent avec véhémence, dénoncent la fragilité de leur cliente. Le débat est intense, parfois houleux. Finalement, le Président de la Cour décide de renvoyer le procès au 2 juin prochain. Ouf de soulagement dans la salle! Ousmane Tangara Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Allons –nous vers ces fameux Etats généraux de l’homme malien, les seuls qui restaient à tenir  selon ATT au cours de l’une de ces boutades dont il avait le secret ? Tout porte à le croire. En tout cas, on n’y est pas loin. La preuve : les préparatifs des états généraux sur la situation de la femme, de l’enfant et de la famille au Mali ont débuté vendredi dernier au département en charge de ce secteur. Présidée par l’ancienne ministre Mme Maïga Sina Damba, la rencontre a regroupé les participantes issues de plusieurs organisations de la société civile, ainsi que d’anciennes ministres de la République et même certains hommes. C’est une étape importante vers la réussite de ces Etats généraux présentés comme un tournant décisif de la refondation du Mali. Laquelle serait une gageure sans la femme, pilier de la famille et de la société. Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs de l’antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Kayes poursuivent activement leur lutte contre le trafic de stupéfiants sous toutes ses formes. Suite à des informations fournies par une tierce personne, ils ont interpellé une femme de 32 ans, nommée Mariam, connue comme une revendeuse de drogue, dans la commune de Sadiola. Elle était en possession d’une importante quantité de produits stupéfiants. Une fouille minutieuse de son magasin a permis aux enquêteurs de découvrir une impressionnante quantité de substances illicites, composée notamment de : 9 117 comprimés de Tramadol (250 à 225 mg), 5 602 sachets de Kursch, soit un poids total de 6 kilogrammes, 1 brique de Skunk, 162 grammes de crack, 27 doses de Bogo, 785 doses de Rezilla, 1 100 sachets vides servant à l’emballage de cannabis, 1 872 boîtes de boissons alcoolisées de contrebande appelées « Vody », 1 100 bidons d’alcool frelaté de type « jeans », destinés à la revente. Par ailleurs, une somme de 415 000 francs CFA en espèces a été retrouvée dans un sac dissimulé parmi les produits saisis. Selon des sources sécuritaires, la valeur totale de la saisie est estimée à plus de 13 millions de francs CFA. Pour le Lieutenant-Colonel Moumine BENGALY, chef de l’antenne OCS de Kayes, cette opération réussie est le fruit d’une franche collaboration entre la population et les services chargés de la lutte contre les stupéfiants. Une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Sadiola : Saisie de 9 117 comprimés de Tramadol et de 5 602 sachets de Kursch Les enquêteurs de l’antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Kayes poursuivent activement leur lutte contre le trafic de stupéfiants sous toutes ses formes. Suite à des informations fournies par une tierce personne, ils ont interpellé une femme de 32 ans, nommée Mariam, connue comme une revendeuse de drogue, dans la commune de Sadiola. Elle était en possession d’une importante quantité de produits stupéfiants. Une fouille minutieuse de son magasin a permis aux enquêteurs de découvrir une impressionnante quantité de substances illicites, composée notamment de : 9 117 comprimés de Tramadol (250 à 225 mg), 5 602 sachets de Kursch, soit un poids total de 6 kilogrammes, 1 brique de Skunk, 162 grammes de crack, 27 doses de Bogo, 785 doses de Rezilla, 1 100 sachets vides servant à l’emballage de cannabis, 1 872 boîtes de boissons alcoolisées de contrebande appelées « Vody », 1 100 bidons d’alcool frelaté de type « jeans », destinés à la revente. Par ailleurs, une somme de 415 000 francs CFA en espèces a été retrouvée dans un sac dissimulé parmi les produits saisis. Selon des sources sécuritaires, la valeur totale de la saisie est estimée à plus de 13 millions de francs CFA. Pour le Lieutenant-Colonel Moumine BENGALY, chef de l’antenne OCS de Kayes, cette opération réussie est le fruit d’une franche collaboration entre la population et les services chargés de la lutte contre les stupéfiants. Une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est une triste nouvelle qui plonge le monde de la culture malienne dans l’émoi et la consternation. Nouhoum Cissé, plus connu sous le nom de Banièngo, s’est éteint ce samedi. Il était célèbre pour ses rôles marquants, notamment celui d’homme égoïste, qui lui avait valu l’affection du public. Né le 31 décembre 1956 à Tayinibougou, dans le cercle de Kita, Nouhoum Cissé a fait ses premiers pas dans le monde scolaire à Kouroula, à 20 kilomètres de Kita, selon notre confrère Kassim Traoré. Après l’obtention de son Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) à Kita ville, il poursuit ses études au lycée de Badalabougou, avant de les achever à l’École Normale Supérieure, en psychopédagogie. Toujours selon notre confrère, Nouhoum Cissé était enseignant dans le secondaire. Malgré ce parcours académique, sa passion pour le théâtre l’a rapidement rattrapé. Dès son enfance, il s’illustrait déjà comme un « amuseur public » dans son village natal. Stagiaire à l’Institut National des Arts entre 1984 et 1985, il s’est imposé au fil des années comme une figure emblématique de la culture malienne grâce à son talent et son engagement. Le Mali perd ainsi un artiste d’exception, dont l’héritage artistique continuera d’inspirer des générations. Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens, les enquêteurs du commissariat de police de Niamakoro ont procédé, le 17 mai 2025, à l’arrestation de deux individus impliqués dans un braquage à main armée. Ils sont également poursuivis pour détention illégale d’armes à feu et association de malfaiteurs. Selon des sources sécuritaires, l’affaire a débuté par la plainte d’un conducteur de taxi-moto victime d’un braquage à Niamakoro. Aussitôt informés, les policiers se sont rendus sur les lieux et ont interpellé un premier suspect. Ils ont également retrouvé la moto volée. Une perquisition menée dans le cadre de l’enquête a permis la découverte d’une arme à feu de fabrication artisanale, chargée de quatre cartouches, ainsi que deux motos Djakarta, issues d’un autre braquage commis à Sirakoro. Pour le Commissaire Divisionnaire de Police Boubacar Doumbia, en charge du commissariat de Niamakoro, cette opération est une preuve tangible de l’efficacité et de la réactivité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité. Il s’est félicité de cet exploit, qui s’inscrit dans la droite ligne des orientations du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf Koné, et du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Daoud Aly Mohammedine. Il a par ailleurs invité la population à une franche collaboration avec les forces de l’ordre en signalant tout comportement suspect. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Journée mondiale de la Métrologie – Édition 2025 : « La protection de l’intérêt économique des consommateurs au cœur des échanges Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la Métrologie, commémorée chaque année le 20 mai, l’Agence Malienne de Métrologie (AMAM) a organisé, ce jeudi 22 mai 2025 à l’hôtel Nord-Sud, une journée d’échanges et de partage d’expériences. L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser davantage la population à l’importance de la métrologie dans le développement socio-économique du pays. Placée sous la présidence du Ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Moussa Alassane Diallo, assisté du Directeur général de l’AMAM, M. Moumoune Ag Alhassane, cette journée a permis de rappeler que la date du 20 mai marque l’anniversaire de la signature de la Convention du Mètre en 1875, fondement de la coopération internationale en métrologie. L’édition 2025 s’est tenue sous le thème : « Des mesures à tous les temps, à tous les peuples », mettant en lumière le rôle essentiel de la métrologie dans la protection des intérêts économiques des consommateurs, la transparence dans les échanges commerciaux et la fiabilité des instruments de mesure. Outre le Ministre de l’Industrie et du Commerce, la cérémonie a enregistré la présence du personnel de l’AMAM, de représentants de la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence (DGCC), ainsi que de plusieurs autres invités issus de divers secteurs. Dans son allocution, le ministre Moussa Alassane Diallo a souligné que « la métrologie joue un rôle crucial dans le développement du pays, en contribuant à la protection de la santé publique, à la préservation de l’environnement, et à l’équité dans les transactions commerciales ». Il a également affirmé que « l’objectif du gouvernement est de faire du développement industriel un moteur de la relance économique, notamment à travers la réglementation des instruments de mesure et le respect des normes. » De son côté, le Directeur général de l’AMAM, M. Moumoune Ag Alhassane, a mis l’accent sur les avancées notables enregistrées depuis la création de l’agence en 2017. Il a évoqué notamment la construction d’un laboratoire équipé d’instruments métrologiques modernes, la mise en place d’une station de jaugeage pour camions-citernes, ainsi que l’adoption de textes réglementaires instituant le système national de métrologie au Mali. Lors de son exposé introductif, Mme Touré Kadidia Keita est revenue sur les missions de l’AMAM et les textes législatifs en vigueur. Elle a rappelé que la métrologie est la science de la mesure, et qu’elle constitue un outil essentiel pour garantir la fiabilité et la qualité dans de nombreux domaines. Elle a exhorté les détenteurs d’instruments de mesure à se conformer aux exigences métrologiques, tout en appelant à un changement de comportement de la population pour renforcer la culture du respect des normes. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le but de produire des outils adaptés aux réalités locales et conformes aux normes de sécurité sanitaire, un atelier de validation des deux guides de bonnes pratiques d’hygiène et de contrôle en restauration de rue s’est tenu les 19, 20 et 21 mai derniers. Cette rencontre a été organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), en partenariat avec le Ministère de la Santé et du Développement Social et l’Institut National de Santé Publique. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet régional intitulé : « Renforcement de la capacité de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments et amélioration de la qualité sanitaire de l’alimentation de rue au Burkina Faso, au Sénégal et au Mali », financé par le gouvernement du Luxembourg et mis en œuvre par la FAO. Ce projet part d’un constat préoccupant : si la restauration de rue représente une source importante de revenus pour des milliers d’acteurs et offre un accès abordable à l’alimentation pour une large frange de la population urbaine, elle expose néanmoins les consommateurs à de sérieux risques sanitaires. Cela est principalement dû aux conditions précaires de production, de manipulation et de vente des aliments. Selon le représentant du Ministre de la Santé et du Développement Social, l’atelier intervient à un moment opportun. Il vise à présenter les deux guides aux parties prenantes, recueillir leurs observations et suggestions, assurer leur cohérence avec les réalités du terrain et les cadres réglementaires en vigueur, avant leur adoption officielle. « Cet atelier, qui se déroule sur trois jours, a pour objectif de valider deux documents essentiels destinés à améliorer la qualité sanitaire de la restauration de rue et à renforcer la protection de la santé publique », a déclaré la Cheffe de coopération de l’Ambassade du Luxembourg au Mali. Elle a souligné que, comme dans d’autres pays de la sous-région, le secteur alimentaire malien est dominé par une multitude de petits exploitants opérant dans l’informel. Elle a également alerté sur la recrudescence des maladies d’origine alimentaire, souvent graves, et insisté sur la nécessité d’une application rigoureuse des deux guides, conçus pour être à la fois adaptés aux contextes locaux et conformes aux exigences sanitaires internationales. De son côté, le représentant de la FAO a rappelé que, pour l’année 2025, l’organisation concentre ses actions autour de quatre piliers : une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure qualité de vie. « La sécurité sanitaire des aliments de rue constitue un levier crucial pour atteindre ces objectifs », a-t-il affirmé, avant de réitérer l’engagement de la FAO et de ses partenaires à soutenir les efforts d’encadrement et de professionnalisation de la restauration de rue au Mali, au bénéfice de la santé publique et de l’économie locale. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Du 10 au 11 mai 2025, la salle de délibération de la mairie de la commune rurale de Tielé, dans l’arrondissement de Baguinéda (région de Koulikoro), a servi de cadre à un atelier de formation sur les « textes relatifs aux droits des femmes, y compris le Protocole de Maputo ». Organisé par l’Action pour le soutien des victimes des rébellions (ASVR) avec l’appui financier de l’Organisation des Femmes Autochtones d’Afrique (AIWO), cet atelier marque le lancement officiel des activités de l’ASVR dans la localité. L’objectif : informer, sensibiliser et renforcer les capacités des femmes de Tielé sur leurs droits fondamentaux afin de favoriser leur pleine autonomisation, condition indispensable au développement durable. Pendant deux jours, une trentaine de participantes ont bénéficié de sessions interactives portant sur les textes juridiques clés en matière de droits des femmes, notamment la Loi 052 sur la promotion du genre et le Protocole de Maputo, un instrument juridique de l’Union Africaine consacré aux droits des femmes. Tous ces textes ont été passés en revue afin de permettre aux participantes de mieux s’approprier leurs droits et de devenir des relais d’information au sein de leurs communautés. Prenant la parole à l’ouverture des travaux, M. Nouhoum Traoré, secrétaire général de la mairie de Tielé et représentant le maire, a salué une initiative salutaire et structurante, qu’il souhaite voir répliquée dans toutes les communes rurales du pays. « Les femmes ne doivent pas se limiter aux seuls travaux champêtres. Elles jouent un rôle central dans le développement du pays et doivent, à ce titre, connaître et faire valoir leurs droits », a-t-il déclaré. Il a également plaidé pour l’organisation de sessions similaires sur d’autres thématiques comme la paix, la cohésion sociale et l’autonomisation économique. De son côté, Mme Addidiatou Soumana, secrétaire générale de l’ASVR, a mis en avant l’importance de cette formation pour les femmes de Tielé. Elle a rappelé que l’ASVR, organisation de la société civile active depuis trois ans, œuvre pour l’éducation à la paix, la réconciliation, les droits des femmes et l’autonomisation économique, en particulier auprès des jeunes, des femmes et des personnes déplacées. Elle a cité en exemple les actions menées à Faladiè (Bamako) en partenariat avec d’autres structures. Mme Soumana a également annoncé que d’autres activités similaires sont prévues dans les jours à venir dans différentes localités à travers le pays, toujours avec le soutien de leurs partenaires techniques et financiers. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), à travers un communiqué rendu public ce lundi 19 mai 2025, exprime sa vive préoccupation face aux allégations de violations et d’abus des droits de l’Homme contre les populations civiles. Les plus récentes de ces allégations concernent des faits survenus le 12 mai 2025 dans la localité de Diafarabé, région de Mopti, et qui seraient imputables aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Le même jour, vers 18 heures, une autre attaque a été enregistrée dans le village de Bayima, commune rurale de Pignari, région de Bandiagara, cette fois attribuée à des groupes terroristes. Face à ces allégations de disparition présumée de civils, la CNDH condamne fermement les attaques contre les populations civiles. Elle appelle les autorités à faire toute la lumière sur les violations graves des droits humains qui auraient été commises à Diafarabé, et à rendre publics les résultats de l’enquête. Dans son communiqué, la CNDH salue la réaction de l’État-Major Général des Armées, qui, dans un communiqué en date du 16 mai 2025, affirme que « lesdites allégations sont prises très au sérieux par le commandement militaire ». La Commission invite également les autorités à identifier, poursuivre et traduire en justice les auteurs et les complices de l’attaque contre les habitants du village de Bayima. La CNDH réitère son soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMa) dans leur lutte contre les groupes terroristes, tout en insistant sur le respect strict des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. Enfin, la CNDH invite les populations à une meilleure collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité. Pour la Commission, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée, car nul n’est à l’abri d’une violation de ses droits. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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