SOCIETE
Les concours directs de recrutement dans la Fonction publique d’État, au titre de l’exercice budgétaire 2024, ont été officiellement lancés ce samedi 5 avril 2025. La cérémonie s’est tenue à Bamako, sous la présidence du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, M. Fassoun Coulibaly, en présence de son homologue de l’Agriculture ainsi que de plusieurs autres personnalités. Au total, 57 909 candidats sont en lice pour 773 postes à pourvoir, répartis dans les centres d’examen de Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. La salle 1 du Lycée Askia Mohamed a été choisie pour l’ouverture officielle des épreuves, marquée par l’ouverture solennelle de la première enveloppe par le ministre Fassoun Coulibaly. Dans son allocution, le ministre s’est félicité de la bonne organisation du concours, qu’il a qualifiée de transparente et rigoureuse, conformément aux directives des plus hautes autorités du pays. Il a par ailleurs encouragé les candidats à faire preuve de sérieux, de discipline et d’intégritétout au long du processus. Après le lancement au lycée Askia Mohamed, le ministre s’est rendu au Lycée Ba Aminata Diallo où se déroulaient les épreuves pour les corps des ingénieurs et techniciens de l’élevage, ainsi que des eaux et forêts. Ce dimanche 6 avril 2025, ce sont les ingénieurs et techniciens des mines, de l’industrie ainsi que les informaticiensqui se sont mesurés aux épreuves. Malgré l’enthousiasme autour de ce concours, certains parents et observateurs estiment que le nombre de postes reste largement insuffisant face au nombre croissant de jeunes diplômés en quête d’emploi. Ils exhortent les autorités à revoir à la hausse les quotas pour offrir davantage de chances d’intégration dans la Fonction publique. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une note technique intitulée « Alerte maximale », rendue publique ce lundi 7 avril 2025, l’Agence Nationale de la Météorologie (Mali-Météo) tire la sonnette d’alarme face à une vague de chaleur exceptionnelle qui s’abattra sur l’ensemble du territoire national entre le 8 et le 13 avril 2025. Selon les prévisions météorologiques, les températures maximales pourraient atteindre entre 40°C et 47°C dans plusieurs localités, pendant au moins trois jours consécutifs dans toutes les régions du pays. Cette situation climatique extrême place le pays en niveau d’alerte maximale, avec des risques importants pour la santé des populations, en particulier les plus vulnérables. Recommandations pour se protéger de la chaleur Face à cette canicule, Mali-Météo appelle à un changement de comportements et d’habitudes pour réduire les risques liés à l’exposition prolongée à la chaleur. Les experts recommandent : Boire régulièrement de l’eau potable, au moins 1,5 litre par jour et par personne, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Éviter de circuler pendant les heures les plus chaudes, généralement entre 11h et 16h. Réduire les efforts physiques intenses et privilégier des activités à l’ombre ou dans des lieux climatisés. Porter des vêtements légers, amples et de couleur claire pour mieux supporter la chaleur. Rafraîchir régulièrement son domicile et rester autant que possible dans des endroits frais. Consommer des aliments riches en eau (fruits, légumes, etc.) et manger en quantité suffisante pour maintenir son énergie. Enfin, contacter immédiatement un personnel de santé en cas de coup de chaleur, de grande fatigue, de vertiges ou de malaise afin d’assurer une prise en charge rapide. Cette situation rappelle l’importance de la vigilance et de la solidarité communautaire en période de forte chaleur. Mali-Météo poursuit sa veille et s’engage à informer régulièrement la population sur l’évolution de la situation climatique. Par Mohamed Kanouté – Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Cette déclaration forte a été prononcée ce lundi 7 avril 2025 par M. Hamadoun Bah, Secrétaire Général du Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers et Commerces du Mali (SYNABEF), lors d’un point de presse tenu au siège du syndicat à Bamako. Cette rencontre avec les médias visait à informer l’opinion nationale et internationale sur la grève annoncée par le SYNABEF pour le 17 avril 2025. Dans son discours liminaire, M. Hamadoun Bah a dénoncé ce qu’il qualifie de « multiples injustices et abus de pouvoir », rappelant que les 15 points de revendication à l’origine de ce préavis de grève concernent des violations graves des droits des travailleurs. « Le Pacte social est un engagement tripartite, et chacun doit jouer sa partition. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une situation qui nous oblige à nous lever pour dire non à l’injustice. Nous exigeons la libération immédiate de Biramou Diop et Alassane Touré, deux agents d’ECOBANK incarcérés, ainsi que le retour des travailleurs licenciés abusivement d’IBIPHAR et d’autres entreprises. Le seul rempart contre l’injustice, c’est le syndicat », a-t-il martelé. Le leader syndical a précisé que ces 15 revendications ne sont pas nouvelles, et que leur non-satisfaction depuis plusieurs mois a conduit à une situation insoutenable. « Le SYNABEF refuse de se taire face à cette injustice flagrante. Nous ne serons pas complices d’un système qui fait souffrir des pères et mères de famille, dont le seul tort a été de revendiquer leurs droits ou de suivre le mot d’ordre de leur centrale syndicale », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs rappelé que le préavis de grève a été officiellement déposé le 2 avril 2025, et que le mouvement débutera le 17 avril si aucune solution concrète n’est trouvée d’ici là. De son côté, M. Abdoulaye Keïta, Premier Secrétaire Général adjoint du SYNABEF, a centré son intervention sur les abus de pouvoir récurrents et les atteintes à la liberté syndicale dans plusieurs entreprises. Il a également pointé du doigt certains magistrats, accusés de décisions arbitraires aggravant la tension sociale. S’agissant du différend opposant le SYNABEF à EDM-SA suite à l’incarcération des deux agents d’ECOBANK, M. Keïta a affirmé que ces derniers ont strictement respecté les procédures et les lois bancaires. Leur détention, selon lui, est une injustice qui continue de faire grand bruit dans le secteur bancaire. Cette conférence de presse a aussi été l’occasion pour les responsables, militants et sympathisants du SYNABEF de réaffirmer leur engagement et leur détermination à mener ce combat syndical jusqu’à la satisfaction totale des revendications, pour le bien-être de l’ensemble des travailleurs maliens. Cette grève annoncée, qui pourrait fortement perturber le fonctionnement des secteurs bancaires, financiers et commerciaux, aura-t-elle lieu ? Affaire à suivre. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La dénommée Mah Youla a été escroquée par un compatriote communément appelé Sangaboh à hauteur de 4 millions de francs guinéens, à cause d’une dotations en « bazins » au marché. Dans l’euphorie du ramadan, il est de coutume que les Guinéennes se rendent  à Bamako à l’affût des bazins à des fins comerciales. Dame Mah Youla, qui collabore avec Sangaboh depuis plus de 4 ans, s’est ainsi retrouvée au cœur d’un litige dans ce sens. Dès le début du mois de Mars, elle prit sous d’envoyer 4 millions FG, soit près de 300 000 F CFA  selon les taux d’alors, afin d’anticiper sa commande. Seulement voilà : aussitôt qu’il a accusé réception des sous, Sangaboh disparaît des radars. Celui qui se nomme en réalité Mamady Condé verra sa cliente rallier discrètement Bamako, au matin du vendredi 21 Mars 2025, afin de mettre la main sur son escroc. Malgré un genou gauche enflé,  elle fera le déplacement et infiltrera la communauté guinéenne de Bamako afin de  localiser l’auteur de l’abus de confiance. Dans la foulée, elle rentrera en contact avec le correspondant de guineematin.com basé à Bamako. Au bout de 72 heures de tractations, ce sera finalement le dimanche 23 mars que l’escroc sera coincé par sa cliente à Lafiabugu en Commune 4 de la capitale malienne, dans son espace dédié à la teinture de basin. Motivé à la rembourser au départ, Sangaboh décidera d’exécuter la commande établie depuis un mois. Si jusqu’à la fête il aura fourni l’essentiel des basins, il a fini par traîner les pieds n’ayant rendu que 65% de la marchandise. Près de 72 heures après avoir été cueilli, le mis en cause verra sa moto saisie par Mah Youla pour le contraindre à exécuter son engagement. Si madame Mah Youla aura fait preuve de courage et de patience pour arriver à ses fins, son cas n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Il ressort de nos recoupements, en effet, que Mamady  Condé n’en est pas à sa première forfaiture. Il avait auparavant grugé une Guinéenne faisant partie du personnel de l’ambassade de Guinée au Mali dans un passé récent. Des menaces proférées à son endroit l’ont poussé à rendre les habits en souffrance. Morale de l’histoire : ne pas engager d’importants montants à distance au risque de voir son interlocuteur se fondre dans la nature. A.KEÏTA Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Près de deux mois après le démarrage le « Plan Unique » qui consiste à trouver une solution à court et long terme à la crise énergétique, après plusieurs années de délestages sans précédent, le ministre de l’Energie et l’Eau et conseiller spécial du Premier ministre chargé des questions de l’énergie, respectivement Boubacar Diané Mahamadou Yehia Camara, étaient dans les locaux de l’EDM-SA, le 3 Avril 2025. Objectif féliciter l’administration de Abdoulaye Djibril Diallo pour les résultats obtenus, notamment pendant le mois de Ramadan marqué une nette amélioration de la desserte de l’énergie électrique sur l’étendue du territoire. En effet, malgré les difficultés, l’EDM a tenu promesse en assurant 19 heures, soit 80%, des besoins de sa clientèle tout au long du mois de ramadan. L’occasion pour le ministre Diané de saluer l’engagement et la détermination du personnel de l’EDM pour relever ce défi majeur. « L’année précédente avait été marquée par des pannes d’électricité ayant affecté les Maliens, mais que cette année, grâce aux efforts conjugués du gouvernement et de l’EDM, la situation s’est nettement améliorée », a-t-il rappelé. Et de souligner au passage que cet exploit n’aurait pas été possible sans la mobilisation des travailleurs et le soutien des fournisseurs de l’EDM. « Au quotidien, j’ai suivi le travail abattu par les hommes et les femmes de l’EDM-SA. J’ai été parfois très exigeant, mais toujours avec le souci de satisfaire nos concitoyens », a-t-il expliqué tout en invitant l’EDM à maintenir cette dynamique afin de faire face à la période de pic de consommation qui s’annonce. Conscient des difficultés financières et d’approvisionnement en hydrocarbures auxquelles fait face l’EDM, il a n’a pas omis de réitérer l’engagement du gouvernement à poursuivre les efforts pour une résolution progressive de la crise énergétique. Par ailleurs, le ministre a annoncé la mise en place d’un mix énergétique visant à réduire la dépendance du Mali aux combustibles fossiles, notamment par les projets de centrales solaires en cours d’implémentation à Sanankoroba, Safo et Tiakadougou. Il en a profité pour inviter la population à la vigilance, notamment, face à la désinformation et à la manipulation autour des questions énergétiques. Amidou Keita Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Le lancement officiel du Thé AES a eu lieu samedi dernier à l’Hippodrome I, dans la rue de la mosquée feu Babani Sissoko. L’événement a réuni un public enthousiaste autour des co-promoteurs du produit, Fodé Cissé et Fourango Sissoko, qui ont promis de proposer un thé de grande qualité, à la fois digeste, savoureux et accessible à tous les Maliens. Ils se sont également engagés à assurer une disponibilité constante du produit sur le marché. Outre le partenaire chinois, la cérémonie a enregistré la présence d’une délégation venue du Cameroun, conduite par M. Amidou Bah, qui a salué l’initiative et encouragé la jeunesse à croire en ses projets. « Il n’y a pas de magie pour réussir sa vie, il n’y a que le travail », a-t-il martelé avec conviction. Selon Seydou Traoré, Directeur commercial, le Thé AES est né de la volonté de deux entrepreneurs visionnaires dans l’optique de promouvoir l’autonomie économique à travers les valeurs de souveraineté portées par l’Alliance des États du Sahel (AES). Conçu et distribué par Sambaly Services, entreprise de droit malien, ce thé se distingue par un arôme raffiné et des saveurs incomparables. Conformément aux réalités du marché, son prix a été étudié pour permettre à chaque Malien d’y accéder facilement. Déjà disponible sur le marché malien depuis ce samedi, sa distribution s’étendra très prochainement au Niger et au Burkina Faso. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 27 mars 2027, le siège de la ville de Boni dans la région de Douentza a été levé grâce aux efforts conjugués des notabilités et des élus de la zone.  Le cercle de Boni avait été coupée du monde depuis le 27 juillet 2023 soit environ deux ans par des hommes armés plongeant la ville dans un embargo total, privée de vivres, de déplacements des populations, de fournitures en médicaments. Grâce à leurs résilience et patriotisme, les populations ont pu supporter le coup.  “Durant ces deux années nous avons enduré des épreuves épouvantables, difficile de se déplacer, les greniers étaient aussi vides”, témoigne un habitant de la localité. Selon lui, cet embargo était une manière, pour les groupes terroristes, de punir les populations de Boni pour leur loyauté, leur fidélité à la patrie, à nos Forces de défense et de sécurité. Et de rendre un hommage mérité à tous ceux qui ont permis de lever le siège abrégeant la souffrance des populations. Selon un autre jeune habitant de la localité, après cette épreuve les populations de Boni, les jeunes, les femmes méritent un soutien fort des autorités afin de donner un souffle au cercle pour un développement harmonieux. Car, pour lui, depuis toujours les chefs traditionnels de Téra au Niger, de Boni, de Djibo, Dori au Burkina Faso ont œuvré pour l’intégration des peuples du Sahel qui vient d’être une réalité à travers l’Alliance des Etats du Sahel. “C’est pourquoi nous pensons qu’il temps que l’Etat ait un œil regardant sur ce cercle, sur les populations et les activités”, ajoute notre source. Notons qu’en trois ans, c’est le deuxième embargo que subit la ville de Boni. Le premier remonte à 2022 et avait duré 8 mois. Le second a duré près de deux ans, soit du 27 juillet 2023 au 23 mars 2025. Pour mémoire, Boni est la principale voie d’accès menant à Gao, la plus importante ville des régions du Nord du Mali en termes de population. Kassoum Théra Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 27 mars 2025, le siège de la ville de Boni dans la région de Douentza a été levé grâce aux efforts conjugués des notabilités et des élus de la zone.  Le cercle de Boni avait été coupée du monde depuis le 27 juillet 2023 soit environ deux ans par des hommes armés plongeant la ville dans un embargo total, privée de vivres, de déplacements des populations, de fournitures en médicaments. Grâce à leurs résilience et patriotisme, les populations ont pu supporter le coup.  “Durant ces deux années nous avons enduré des épreuves épouvantables, difficile de se déplacer, les greniers étaient aussi vides”, témoigne un habitant de la localité. Selon lui, cet embargo était une manière, pour les groupes terroristes, de punir les populations de Boni pour leur loyauté, leur fidélité à la patrie, à nos Forces de défense et de sécurité. Et de rendre un hommage mérité à tous ceux qui ont permis de lever le siège abrégeant la souffrance des populations. Selon un autre jeune habitant de la localité, après cette épreuve les populations de Boni, les jeunes, les femmes méritent un soutien fort des autorités afin de donner un souffle au cercle pour un développement harmonieux. Car, pour lui, depuis toujours les chefs traditionnels de Téra au Niger, de Boni, de Djibo, Dori au Burkina Faso ont œuvré pour l’intégration des peuples du Sahel qui vient d’être une réalité à travers l’Alliance des Etats du Sahel. “C’est pourquoi nous pensons qu’il temps que l’Etat ait un œil regardant sur ce cercle, sur les populations et les activités”, ajoute notre source. Notons qu’en trois ans, c’est le deuxième embargo que subit la ville de Boni. Le premier remonte à 2022 et avait duré 8 mois. Le second a duré près de deux ans, soit du 27 juillet 2023 au 23 mars 2025. Pour mémoire, Boni est la principale voie d’accès menant à Gao, la plus importante ville des régions du Nord du Mali en termes de population. Kassoum Théra Boîte de commentaires Facebook [...]
Ils sont au total 600 nouveaux Gardiens de la Paix, dont 23 femmes, à avoir prêté serment ce jeudi 3 avril 2025 devant le drapeau national. La cérémonie solennelle s’est tenue dans l’enceinte de l’École Nationale de Police (ENP), sous la présidence du Contrôleur Général Youssouf KONÉ, Directeur général de la Police Nationale. Cet événement marquant, empreint d’émotion, a enregistré la présence du représentant du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, de hauts cadres des Forces de Défense et de Sécurité, de nombreux parents des récipiendaires, ainsi que d’autres invités de marque. Après cinq mois de formation militaire et 45 jours de formation professionnelle, ces nouveaux Gardiens de la Paix sont désormais prêts à servir la Nation avec courage, dévouement, patriotisme et professionnalisme. La sortie de ce premier contingent s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme instaurée par la loi n°2022-037 du 27 octobre 2022, portant sur la militarisation de la Police Nationale et de la Protection Civile. Durant leur formation, ces jeunes recrues ont été formées sur divers modules essentiels tels que : le comportement des forces lors des rassemblements, l’organisation modulaire d’une compagnie de maintien de l’ordre, les manœuvres pédestres de base, ainsi que les techniques de progression. Dans son discours, le Contrôleur Général Youssouf KONÉ a salué les réformes engagées par les plus hautes autorités du pays pour renforcer les capacités des forces de sécurité, dans un contexte marqué par des menaces multiples, à l’image des autres nations du Sahel. Il a rappelé l’importance du rôle des Gardiens de la Paix dans les missions administratives et judiciaires, soulignant que l’alliance entre compétences militaires et savoir-faire policier constituera une véritable valeur ajoutée pour les missions de sécurité publique. Le Directeur général a aussi adressé ses félicitations au personnel d’encadrement pour la qualité du travail accompli. De son côté, le Contrôleur Principal Oumar DEMBÉLÉ, Directeur de l’ENP, a encouragé les membres de cette première promotion à poursuivre leur perfectionnement professionnel tout en s’inspirant des bonnes pratiques pour faire face aux défis à venir. Il a également exprimé sa reconnaissance à l’encadrement pour son engagement dans la réussite de cette formation. La cérémonie a pris fin par la remise d’attestations aux trois majors de la promotion : Moussa COULIBALY, 1er avec une moyenne de 17,45 ; Souleymane KANÉ, 2e avec une moyenne de 17,44 ; Ladji SOGOBA, 3e avec une moyenne de 17,43. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Pr Broulaye L. Samaké, anesthésiste-réanimateur au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Gabriel Touré de Bamako, a obtenu ce jeudi, une liberté provisoire en attendant son procès prévu pour le 24 avril prochain. Cette décision judiciaire intervient après une forte mobilisation du corps médical et de l’opinion publique, qui considèrent son incarcération comme une injustice. L’arrestation du Pr Samaké a eu lieu dans le cadre d’un litige foncier l’opposant à un militaire. Selon ses confrères, le professeur détient des documents notariés attestant de la propriété de la parcelle en question. Cependant, son incarcération a été perçue comme une mesure excessive et arbitraire, déclenchant une vague de contestation au sein du personnel médical. Dès l’annonce de son emprisonnement, le Syndicat des Médecins du Mali (SY.ME.MA) et plusieurs organisations professionnelles se sont insurgés contre cette arrestation. Une grève a été lancée, avec la suspension des admissions de nouveaux patients au CHU Gabriel Touré, à l’exception des cas d’urgence. Face à l’ampleur de la protestation, d’autres établissements, dont l’Hôpital du Mali, ont rejoint le mouvement, exacerbant la crise dans le secteur de la santé. Le blocage des activités hospitalières a eu des conséquences lourdes sur les patients, en particulier les plus vulnérables. De nombreuses consultations et interventions chirurgicales non urgentes ont été reportées, suscitant des inquiétudes sur l’accès aux soins. Plusieurs institutions, dont le Conseil national de l’Ordre des Médecins du Mali (CNOM) et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), ont exprimé leur soutien au Pr Samaké et ont appelé à une résolution équitable de l’affaire. Toutefois, la décision de liberté provisoire ne met pas fin aux tensions, car le procès reste très attendu. Malgré cette accalmie temporaire, le SY.ME.MA et d’autres syndicats ont averti qu’une nouvelle grève nationale pourrait être déclenchée si la justice ne reconnaît pas l’innocence du Pr Samaké. Massassi Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers, Microfinances, Entreprises Pétrolières et Commerces du Mali (SYNABEF) a décidé de hausser le ton face à des revendications restées sans suite. Après plusieurs tentatives de dialogue, le syndicat annonce une grève de 72 heures, reconductible à 120 heures, à partir du 17 avril 2025. Dans une déclaration officielle, le bureau exécutif du SYNABEF rappelle son engagement pour un climat social apaisé mais souligne l’urgence de régler plusieurs problèmes qui affectent les travailleurs du secteur financier et pétrolier. Le SYNABEF prévient que si ces doléances ne sont pas satisfaites, la grève initiale de 72 heures (du 17 au 19 avril 2025) sera reconduite à 120 heures à compter du 22 avril. Cette mobilisation risque de perturber gravement les services financiers et pétroliers du pays. Les regards sont désormais tournés vers le gouvernement et les employeurs concernés. Trouveront-ils une issue avant l’échéance du 17 avril ? Affaire à suivre Source: Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Afin de préserver la santé des apprenants et des enseignants en cette période de forte chaleur, M. Issoufi Albert Bédary Touré, Directeur National de l’Enseignement Fondamental, a adressé ce mercredi 2 avril 2025 une correspondance aux directeurs et directrices des Académies d’Enseignement, leur instruisant de modifier les horaires de travail dans les écoles fondamentales. Conformément à l’article 16 de l’Arrêté n°10-0688/MEALN-SG du 12 mars 2010, qui autorise l’administration scolaire à ajuster les horaires en fonction des saisons, sans dépasser la masse horaire officielle, M. Issoufi Albert Bédary Touré a recommandé un réaménagement des emplois du temps pour faire face à la canicule actuelle. « Durant cette période de canicule, les cours devront débuter à 08h00 et s’achever à 12h30, délai de rigueur », précise le Directeur National de l’Enseignement Fondamental. Il insiste par ailleurs sur l’importance du strict respect de cette directive afin d’assurer la sécurité et le bien-être des élèves et des enseignants. Du côté des parents d’élèves, cette décision est saluée comme une mesure « sage et responsable ». Avec les températures élevées annoncées par la météo, ils estiment qu’il est essentiel de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger la santé des enfants, considérés comme l’avenir du pays. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La cérémonie de la 12ᵉ édition de l’opération Sounakari s’est tenue ce mercredi 26 mars 2025 au Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ, sous la présidence des faîtières du Fonds Maaya, notamment le Réseau Kya, la FEDAMA et l’UAPREM. Cet événement s’inscrit dans le cadre du soutien aux acteurs culturels à travers la remise symbolique d’enveloppes et une rupture collective du jeûne, perçue comme un signe d’union, de coopération et d’entraide en faveur de la culture malienne. M. Abdoulaye Diombana, directeur du Palais de la Culture, récemment nommé conseiller technique au ministère de tutelle, a salué l’engagement et la détermination du Fonds Maaya dans son soutien indéfectible aux acteurs culturels. M. Alou Konaté, représentant de la FEDAMA, a rappelé les éditions précédentes et salué la tenue de l’événement malgré les difficultés financières. Quant à M. Keita de l’UAPREM, il considère ce geste comme un symbole fort d’humanisme. Le président du Réseau Kya, coordinateur du festival Ségou’Art, a remercié le Fonds Maaya pour sa constance, déclarant : « C’est une belle initiative, le Fonds est maintenu. Que Dieu nous accorde d’autres éditions. Soyons forts et unis. Qu’Allah nous permette de nous retrouver pour la prochaine édition. » Le directeur du Fonds Maaya, Mohamed Doumbia, a, quant à lui, remercié M. Diombana pour sa nomination et a annoncé d’autres initiatives en faveur des artistes : « Nous menons d’autres actions en dehors de l’opération Sounakari. D’ici juin 2025, le Fonds d’appui à la créativité artistique sera opérationnel. Ensemble, redoublons d’efforts pour la prospérité du secteur culturel. » La cérémonie s’est achevée par des bénédictions et des donations. Rendez-vous en 2026 pour la prochaine édition ! Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
L’assassinat de Boubou Tigal Cissé, président du Garbal de Niamana, survenu mardi dernier à Yirimadio, dans le secteur de Waraka Sirafara, a provoqué une onde de choc à Bamako. Froidement abattu par deux individus armés circulant à moto, cet acte criminel a rapidement entraîné une vague d’accusations, notamment à l’encontre de Sékou Bolly, chef d’une milice d’autodéfense et chargé de mission au ministère de la Réconciliation nationale. Face à ces allégations, ce dernier a décidé de sortir du silence et de livrer sa version des faits à la télévision. Des accusations directes contre Sékou Bolly Dès l’annonce du drame, un fils de la victime, s’exprimant à visage découvert, a publiquement mis en cause Sékou Bolly, affirmant que son père et ce dernier avaient des antécédents conflictuels. Pour lui, cette inimitié passée ferait du chef de la milice un suspect potentiel. Selon les premiers témoignages, deux hommes armés circulant à moto ont ouvert le feu sur Boubou Tigal Cissé, alors qu’il rentrait du marché à bord de son véhicule. Un mode opératoire qui a accentué les spéculations sur un règlement de comptes. Sékou Bolly rejette en bloc les accusations Invité sur le plateau de l’émission Foroba Baro de Renouveau Télévision, Sékou Bolly a fermement nié toute implication dans l’assassinat, dénonçant une tentative de manipulation visant à ternir son image.  « Rien ne me liait à Boubou Tigal. Il travaillait dans l’élevage, alors que moi, je suis dans un tout autre domaine. Ceux qui m’accusent cherchent juste à me salir. S’ils ont des preuves, qu’ils saisissent la justice ! », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur l’absence d’antécédents avec la victime, rejetant tout mobile plausible pouvant justifier son implication. Des révélations troublantes sur la victime Dans un retournement inattendu, Sékou Bolly a lancé de graves accusations contre Boubou Tigal Cissé, affirmant que ce dernier était impliqué dans des activités suspectes. Selon lui, lors d’une rencontre pour la paix organisée à Macina par Koman Tanapo, sous l’égide du ministère de la Réconciliation, Boubou Tigal se serait présenté comme un représentant des djihadistes en présence de plusieurs figures de la société civile et des Dozos. Plus encore, il l’accuse d’avoir participé à une attaque meurtrière en 2024 contre une localité proche de Markala, où des troupeaux ont été volés et des victimes déplorées.  Selon lui, des enquêtes menées par le commissariat de N’Tabakoro ont permis de retrouver des bœufs volés au Garbal de Niamana entre les mains de Boubou Tigal Cissé. Un dossier explosif sous haute tension L’affaire prend une tournure délicate, avec des accusations mutuelles qui ne cessent d’alimenter la polémique. La famille du défunt réclame justice, tandis que Sékou Bolly continue de clamer son innocence. Dans ce contexte tendu, il appartient désormais aux autorités judiciaires de faire toute la lumière sur ce dossier afin d’éviter une escalade des tensions.  Massassi Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La tension monte à la Direction générale de l’Office national des postes du Mali. Ce mardi 25 mars 2025, les travailleurs ont initié un sit-in pour protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis deux mois. Un mouvement d’indignation qui révèle selon les informations une crise profonde. « Cela fait 4 ans que nos droits à l’INPS sont suspendus. Aujourd’hui, 2 mois sans salaire, c’est intenable ! », s’insurge Zantigui Doumbia, Secrétaire général du comité syndical de la Poste. Pour beaucoup d’employés, la situation est devenue invivable. « On a peur aujourd’hui de rentrer chez nous. Nous ne parvenons plus à subvenir aux besoins de nos familles », témoigne un employé, visiblement éprouvé par l’incertitude. Au-delà des salaires impayés, la crise de la Poste du Mali est structurelle. Depuis quatre ans, les cotisations à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), à l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) et aux impôts ne sont plus versées. Une situation qui met les travailleurs dans une détresse à la fois financière et sociale, rendant leurs conditions de travail de plus en plus précaires. Faute d’outils de travail adaptés et de perspectives d’amélioration, les employés de la Poste estiment être des laissés-pour-compte du système. « Nous ne demandons pas l’impossible, mais juste nos droits fondamentaux », martèlent-ils. Face à l’impasse, les travailleurs en appellent directement au président de la transition, Assimi Goïta. Ils demandent une intervention urgente pour débloquer leur situation et assurer un minimum de stabilité à l’institution. Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
À partir de minuit, les prix de l’essence et du gasoil connaîtront une nouvelle diminution au Mali. Après une première réduction de 50 francs CFA en octobre dernier, le gouvernement annonce cette fois une baisse supplémentaire de 25 francs CFA. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique de régulation des prix des hydrocarbures visant à atténuer le coût de la vie pour les consommateurs et à soutenir le pouvoir d’achat des ménages. lisez le communiqué Dily Kane   Boîte de commentaires Facebook [...]
Moment de dépenses exceptionnelles, le mois de Ramadan inspire de nombreuses femmes à mener des activités génératrices de revenus, dont la vente de la nourriture et de la glace. Mme Aïchata Sissoko est vendeuse de jus et de glaces. Elle se ‘’débrouille’’ malgré la situation de crise pour subvenir aux besoins de ses enfants. « Je m’en sors un peu même. Il n’y a pas beaucoup de bénéfices. Dieu merci, j’arrive à subvenir aux besoins de mes enfants», souligne-t-elle.  Vendeuse de galettes, Mah Diallo reconnaît que la cherté de la vie  pèse lourdement sur ses bénéfices. « Il n’y a pas beaucoup de bénéfices car tout est devenu cher sur le marché, le riz comme l’huile», nous confie-t-elle. Mah Diallo utilise les bénéfices générés pour augmenter son fonds de commerce. De sa vente de brochettes et frites, Mme Aminata Ballo ne gagne pas grand-chose. Tout est cher, dénonce-t-elle. Même son de cloche chez Awa Camara, vendeuse de fruits, qui renchérit que tout est devenu cher, surtout la pastèque qui est fortement demandée actuellement. «On se débrouille sinon on n’en presque rien…». Pour Mme Djénéba Diarra, vendeuse de soupe, le prix de la viande est tres élevé au marché. «C’est pourquoi je ne gagne presque pas de bénéfices sur lesquels je compte pourtant pour payer les habits de la fête des enfants». Fatoumata Djourté, stagiaire le challenger   Boîte de commentaires Facebook [...]
«Vous nous exhortez au travail bien fait» s’est adressé, au nom du personnel du département, le Secrétaire général, Dr Boubacar S Diarrah, au ministre Mamoudou Kassogué, en présence de plusieurs cadres et partenaires de la chaîne de la justice malienne. C’était le jeudi 20 mars 2025, dans la salle de conférence du ministère où se déroulait la désormais traditionnelle cérémonie de présentation du Rapport annuel des services centraux et des juridictions. Cette année, en plus des services centraux, les trois pôles (lutte contre la cybercriminalité, pôle économique et financier, pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière) ont également présenté leurs rapports. La cérémonie était présidée par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mamoudou Kassogué, en présence du Secrétaire général du département, Dr Boubacar S Diarrah, de plusieurs cadres et partenaires de la chaîne de la justice malienne. Transparence comme mode de gouvernance. C’est comme au ministère de la Justice avec la désormais traditionnelle présentation du Rapport annuel d’activités au ministère de la Justice. Une des innovations constatées dans ce département depuis 2022 ! Le Secrétaire général, Dr Boubacar Sidiki Diarrah, a présenté les grandes lignes de ce rapport, qui se résument autour des défis rencontrés et les succès marquants de l’année 2024. Ainsi après 2022, 2023, voilà le rapport 2024 ! «C’est loin d’être un simple exercice entrant dans les habitudes administratives, la production du rapport général d’activités est l’un des symboles forts de la dynamique innovante instaurée au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et motivée par la transparence, la responsabilité et la redevabilité», a –t-il déclaré. Ce document de 668 pages est «un devoir de reddition de compte, institue la culture de résultats, rejette l’immobilisme et l’administration de routine», a-t-il détaillé. Dr Boubacar S Diarrah, qui se satisfait des grandes innovations apportées, y voit un document de «référence», qui donne une vue «complète sur toutes les actions». Mieux, pour lui, «c’est un outil de prise de décision murie et,…au-delà de la simple information, le rapport vise à appuyer la qualité des décisions…, mettre en exergue, justifier ou atténuer les points faibles, rendre compte….de donner des explications sur les écarts entre prévisions et réalisations». Un rapport « exigé » de chaque service Ce rapport permet de mettre en lumière le travail, la méthode et la cohérence du ministère de la Justice et ses services. En effet, il est exigé de chaque service au premier trimestre de chaque année. A l’unisson, les services centraux ont répondu à l’exercice, la justice malienne évolue ainsi en harmonie. «À la suite de vos instructions, on note cette année les rapports des trois pôles judiciaires, pôleéconomique et financier, anti cybercriminalité, lutte contre le terrorisme », a décrit Boubacar S Diarrah, convaincu que la marche vers le renouveau de la justice est en marche. En un mot, «monsieur le ministre, vous nous exhortez au travail bien fait», s’est-il réjoui. La justice malienne en quelques chiffres Saluant les efforts inlassables, des résultats «exponentiels» ont été obtenus selon le chef de l’administration du département de la Justice. Dans les domaines institutionnels, argue-t-il, 7 structures ont été créées ou rendues opérationnelles, plus de 400 milliards recouvrés, régularisés, payés en caution ou dommages et intérêts, la formation de 316 auditeurs recrutés, un chiffre supérieur à la moitié du nombre total de magistrats, 240 greffiers en chef et 125 fonctionnaires de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée recrutés. Sur le plan normatif, 10 projets de lois au moins, initiés ou portés ou en cours d’adoption, dont la Loi portant Statut de la Magistrature notamment, le nouveau Code pénal avec ses 702 articles contre 328 dans l’ancien, le nouveau Code de procédure pénale comprenant 1373 articles 634 anciennement. Ces actions concourent à honorer «un serment » : celui de rebâtir la Maison de la Justice malienne, «compartiment par compartiment», a souligné le Secrétaire général. Maintenir le cap Et, le premier architecte de ce chantier, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué, est convaincu que le chantier se développe suivant un plan bien détaillé, avec des visions biens précises. « Au ministère de la Justice, les méthodes et pratiques innovantes ne sont ni circonstancielles, ni exhibitionnistes, mais procèdent d’une logique de pérennisation et de constance axée sur la recherche du résultat…. le changement est en cours, mais il faut maintenir le cap ». C’est pourquoi, après avoir apprécié les efforts déployés et la qualité des rapports des services et juridictions, il a invité l’ensemble de ses services à davantage de «courage». Pour encore plus de résultats satisfaisants ! Par Ousmane Tangara   Boîte de commentaires Facebook [...]
’J’accepte humblement le redoutable honneur que vous me rendez en donnant mon nom au Centre de Calculs et de Prévisions et à la Centrale solaire. Je ne saurais contester le libre choix porté en connaissance de cause par les cadres et les agents de Mali-météo, auxquels j’exprime ma profonde gratitude pour cette marque de reconnaissance, de respect et de considération’’. Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures était manifestement émue aux côtés de sa collègue en charge de la Santé, Colonel Assa Badiallo Touré,  de la Directrice de Mali-météo,  Mme Tandia Fanta Traoré, du Coordinateur de HYDROMET-Mali, Médecin-Colonel-Major Cheick Fanta Mady Koné ainsi que des partenaires. Cette inauguration se passait aussi à l’occasion de la 75è commémoration de la Journée Météorologique Mondiale. La Directrice de Mali-météo, Mme Tandia Fanta Traoré, a déclaré que l’engagement inébranlable, la vision et les valeurs qu’incarne le ministre Dembélé Madina Sissoko vont désormais façonner l’administration du MTI et singulièrement celle du domaine crucial de la gestion des risques climatiques dans notre pays. C’est donc avec une immense gratitude que la direction et le personnel ont choisi de donner son nom à ces deux infrastructures, symboles de son penchant pour la patrie et aussi pour servir de sources d’inspiration pour les générations actuelles et futures afin qu’elles fassent mieux qu’elle. Elle a remercié des partenaires tel que la Banque Mondiale, le Fonds Vert pour le Climat, pour leurs appuis multiformes à notre pays, au Secrétaire Général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile pour l’engagement décisif de son département dans la mise en œuvre efficiente du Projet HYDROMET Mali, au Coordonnateur du Projet HYDROMET, son équipe, le Point focal de Mali-Météo ainsi que tous les autres partenaires pour la rigueur et l’expertise avec lesquelles ils ont contribué à la réussite des deux projets décisifs pour le service météorologique. Selon le Médecin-Colonel-Major, Cheick Fanta Mady Koné, Coordinateur de HYDROMET-Mali, l’installation d’une Centrale solaire pour l’alimentation énergétique de l’Agence de la Météorologie demeure une innovation majeure qui témoigne de notre volonté de promouvoir des solutions durables et respectueuses de l’environnement. ‘’En optant pour l’énergie solaire, nous réduisons non seulement les charges financières de l’Agence, mais nous assurons également une autonomie énergétique qui garantit un fonctionnement continu et optimal des équipements météorologiques’’. A l’en croire, ces réalisations ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont le résultat d’un partenariat fructueux entre le gouvernement du Mali, le Groupe de la Banque Mondiale et toutes les parties prenantes engagées dans la lutte contre les effets des changements climatiques. Pour le ministre Dembélé Madina Sissoko, l’inauguration de ce Centre Moderne de Calculs et de Prévisions Météorologiques et de la Centrale solaire, marque un tournant décisif dans l’évolution de l’agence. ‘’Cette cérémonie d’inauguration organisée dans le cadre de la commémoration de la Journée Météorologique Mondiale 2025 est d’une importance particulière pour la Météorologie au Mali. Elle permet de réaffirmer l’engagement des hautes autorités du pays en faveur du renforcement des capacités de notre service météorologique. Face aux défis croissants liés aux changements climatiques et aux phénomènes météorologiques extrêmes, notre pays a pris la décision souveraine d’investir dans ses infrastructures et services météorologiques. A cet effet, nous avons mobilisé un montant de 504 652 606 FCFA dans le cadre du Projet de renforcement de la résilience climatique au Mali (HYDROMET-Mali) pour la construction du Centre moderne de Calculs et de Prévisions Météorologiques. Le bâtiment érigé en R+1, sur une surface de 1001,700 m2 comprend au rez-de-chaussée, un hall d’entrée ; un Centre de prévision ; une salle d’archives ; une bibliothèque ; une salle de repos ; un bureau équipé ; un bloc de toilettes. A l’étage, un Centre de calcul ; un studio d’enregistrement du bulletin météorologique ; une salle de maquillage ; un bureau équipé ; une salle d’archives ; une salle de réunion ; une salle serveurs ; un bloc de toilettes. Le centre s’inscrit dans la commodité, la modernité et l’excellence. A ce titre, il permettra aux experts d’affiner les prévisions et d’améliorer la qualité des produits et services mis à la disposition des usagers de tous les secteurs climato-sensibles. Le projet HYDROMET-Mali a également investi 405 865 000 FCFA pour la mise en place d’une centrale solaire de 220 kW crêtes. Cette infrastructure comprend 480 panneaux solaires, d’une puissance unitaire de 460 watts ; 80 batteries lithium, de capacité unitaire de 5,12 kWh et une capacité de stockage de 409 kWh ; 5 onduleurs hybrides de 50 kW chacun ; un système de monitoring ‘Deye Cloud’, permettant de suivre à distance le fonctionnement de la centrale solaire. Ces projets structurants, qui ont été exécutés dans le délai, illustrent notre volonté de consolider le service météorologique national pour l’adaptation aux conditions climatiques, l’atténuation du climat et le renforcement de la résilience des groupes vulnérables, de la sécurité et de la stabilité économique dans tout le pays’’. Par Drissa Togola Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
L’accès à la justice pour les survivantes de violences conjugales au Mali était au cœur d’une table ronde organisée par JDH/JHR en partenariat avec la Fédération des Collectifs d’Organisations Féminines du Mali (FENACOF). C’était ce jeudi à la Maison de la Presse, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, sous la présidence de la représentante du département en charge de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. Cette rencontre a réuni des acteurs de la société civile, des collectivités, des structures étatiques, des médias ainsi que des leaders coutumiers et religieux. L’objectif était d’engager un dialogue constructif pour renforcer la protection et l’accompagnement des survivantes de violences conjugales, un fléau qui persiste malgré les nombreuses dispositions prises. Selon Mme Fatoumata Siré Diakité, représentante du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, près de 16 000 cas de violences basées sur le genre ont été documentés en 2023, dont une écrasante majorité concerne des femmes et des filles. « Ces chiffres témoignent de l’ampleur du problème et de l’urgence d’une réponse collective et efficace », a-t-elle souligné. Elle a insisté sur la nécessité d’identifier et de lever les obstacles qui entravent la dénonciation des violences et l’accès aux services de soutien juridique et psychologique. « Nous devons œuvrer ensemble pour créer un environnement où les femmes se sentent en sécurité et soutenues dans leur quête de justice », a-t-elle expliqué. Le coordinateur de JDH/JHR au Mali, M. Moro Siaka Diallo, a pour sa part expliqué les causes profondes de la persistance des violences conjugales. Selon lui, la crise sanitaire liée à la Covid-19, combinée aux défis sécuritaires et socio-économiques, a aggravé la vulnérabilité des femmes et de leurs enfants, rendant la lutte encore plus complexe. « De nombreuses femmes aspirent à échapper aux violences, mais elles se heurtent à de multiples barrières allant des pressions familiales et communautaires, à la dépendance économique et au manque de ressources juridiques », a-t-il précisé. Toutefois, M. Diallo s’est félicité du renforcement du cadre législatif et juridique au Mali en 2024, qui marque une avancée dans la lutte contre les violences basées sur le genre. « Ce progrès, bien que perfectible, constitue une avancée pour assurer un meilleur accès à la justice aux survivantes », a-t-il conclu, appelant tous les défenseurs des droits humains à s’approprier ces nouveaux outils juridiques. Des panels ont eu lieu au cours de l’évènement sur les thématiques comme « État des lieux sur les violences conjugales et la protection des survivantes au Mali », l’accès à la protection juridique des survivantes des violences conjugales difficultés, insuffisances des réponses adaptées » ; et le traumatisme en contexte de violences basées sur le genre ». Des échanges fructueux autour de ces thématiques ont permis de formuler d’importantes recommandations sur l’accès à la justice pour les survivantes des violences conjugales au Mali. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Quelques jours après l’assassinat brutal de Boubou Tigal Cissé, chef du Garbal de Niamana, par des hommes armés non identifiés, les Forces de Sécurité ont mené une descente musclée dans la nuit du 21 au 22 mars 2025 à Niamana Garbal et ses environs. Cette opération de grande envergure, inscrite dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens, intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des enlèvements et des assassinats ciblés, semant panique et incompréhension au sein de la population. Son objectif principal était de lutter contre la délinquance et la criminalité sous toutes leurs formes dans cette zone sensible. Placée sous la supervision du contrôleur principal de police Daouda Diarra, assurant l’intérim du directeur régional de la Police du district de Bamako, cette opération a permis l’interpellation de 90 individus, dont 79 hommes et 11 femmes. Les forces de l’ordre ont également saisi 11 engins à deux roues, deux machettes, deux couteaux, un marteau et une portion de tramadol. Les Forces de Sécurité ont procédé à des patrouilles intensives, notamment au marché à bétail de Niamana et aux alentours du poste de police local, dans le but de lutter contre la grande délinquance et de restaurer un climat de paix et de sécurité. Selon la hiérarchie policière, cette intervention s’inscrit dans une série d’opérations de sécurisation mises en place par les autorités afin de combattre efficacement la criminalité sous toutes ses formes. À cette occasion, le contrôleur principal de police Daouda Diarra a réitéré l’engagement des forces de l’ordre à garantir la quiétude des populations et à poursuivre ces descentes ciblées dans les zones sensibles. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Une cérémonie d’hommage aux militaires tombés au front s’est tenue ce 20 mars 2025 au Groupement Spécial de Sécurité Présidentielle (GSSP). Marqué par une forte présence des autorités civiles et militaires, l’événement a également été l’occasion de récompenser plusieurs soldats pour leur engagement et leur bravoure. La cérémonie a débuté par l’exécution de l’hymne national, suivie d’un dépôt de gerbe en mémoire des soldats disparus. Le ministre, secrétaire général à la présidence, a ensuite salué les personnalités présentes, parmi lesquelles le Grand Chancelier des Ordres Nationaux, le Chef d’état-major et le Commandant du GSSP. Dans son allocution, ce dernier a rappelé la devise des gardes : « Le garde meurt mais ne se rend jamais. » Il a ensuite procédé à la remise des distinctions, honorant cinq adjoints-chefs de la Médaille du Mérite National, tandis que d’autres récipiendaires ont été décorés de la Médaille du Mérite Militaire, une distinction remise par le Conseiller spécial de la transition. Les familles des militaires disparus ont également reçu des attestations honorifiques, remises par le représentant du chef de l’État, en reconnaissance du sacrifice de leurs proches. Par ailleurs, les anciens du GSSP ont été décorés pour leurs services rendus à la nation. La cérémonie s’est achevée par un défilé militaire, suivi d’une démonstration d’arts martiaux des pratiquants d’armes Arscio et d’une prestation des fanfares nationales du Mali, rendant un ultime hommage aux héros tombés au champ d’honneur. Aminata Mariko Stagiaire – Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
À l’instar de la communauté internationale, le Mali célèbre ce samedi 22 mars 2025 la Journée mondiale de l’eau sous le thème : « Effet de la fonte des glaciers sur le cycle de l’eau au Mali et problématique de la pollution des cours d’eau ». En prélude à cette journée, le Ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, à travers la Direction nationale de l’hydraulique, a organisé une conférence de presse ce jeudi 20 mars 2025. Cette rencontre avec les médias visait à sensibiliser l’opinion publique sur les enjeux majeurs liés à l’eau, notamment l’accès à une eau potable et la nécessité d’actions urgentes face à la crise mondiale de l’eau. Un contexte mondial préoccupant L’édition 2025 se tient dans un contexte marqué par l’aggravation des effets du changement climatique, la croissance démographique et l’augmentation des conflits liés à l’eau. Dans son exposé introductif, M. Sékou Diarra, Directeur national de l’hydraulique, a rappelé que les glaciers représentent 70 % des réserves mondiales d’eau douce. Cependant, leur fonte, accélérée par le réchauffement climatique, constitue une menace silencieuse pour l’avenir de cette ressource vitale. « Ce phénomène représente un danger réel pour la préservation et la gestion durable de notre patrimoine hydrique », a-t-il alerté. Il a également dénoncé la pollution croissante des cours d’eau au Mali, soulignant que les fleuves et rivières sont devenus de véritables dépotoirs, mettant en péril la qualité et la disponibilité de l’eau potable. Des conséquences alarmantes pour le Mali Dr Karounga Keita, spécialiste de la fonte des glaciers, a mis en avant les conséquences directes du changement climatique sur le Mali. « La baisse des précipitations et la multiplication des phénomènes atmosphériques violents impactent directement des secteurs clés comme l’agriculture », a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a tiré la sonnette d’alarme sur la pollution alarmante des cours d’eau, qui affecte aussi bien la santé humaine que celle des animaux. Le rejet massif de déchets plastiques, dont certains mettent des siècles à se dégrader, aggrave cette situation. Des solutions proposées pour une meilleure gestion de l’eau Pour M. Bourehima Tabalaba, représentant de la Coalition Nationale pour la Campagne Internationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (CN-CIEPA), il est impératif d’adopter un changement de comportement collectifafin de préserver cette ressource précieuse. Il a également suggéré plusieurs mesures pour faire face à cette crise hydrique : La relecture du Code de l’eau, en vigueur depuis 2002, pour l’adapter aux réalités actuelles ; La construction d’une station de traitement des eaux usées pour limiter la pollution des cours d’eau ; Un renforcement du cadre institutionnel pour une gestion plus efficace des ressources en eau. Face aux nombreux défis liés à l’eau, cette Journée mondiale est une occasion cruciale pour sensibiliser et mobiliserles acteurs publics et privés afin d’assurer une gestion durable et responsable des ressources hydriques au Mali. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Fidèle à son engagement en faveur du développement social et de l’entraide, particulièrement en ce mois béni de Ramadan, le Mouvement Ensemble pour un Mali Uni et Apaisé (E.MA.NA) a procédé, ce jeudi 20 mars 2025, à une distribution de plus d’une centaine de kits alimentaires aux usagers. Placée sous la présidence de M. Makan Moussa Kanouté, président dudit mouvement, cette action solidaire s’est déroulée à Lafiabougou, en Commune IV du district de Bamako. Elle s’inscrit dans le cadre de la première édition de l’opération Ramadan Charity, une initiative visant à permettre aux musulmans en déplacement de rompre leur jeûne dans la sérénité. Selon M. Makan Moussa Kanouté, l’objectif est d’aider ceux qui, après une longue journée de jeûne, se retrouvent coincés dans la circulation, loin de chez eux et de leur famille. « Le principe est simple : offrir quelques dattes, des sucreries, une bouteille d’eau, du kinkeliba, des beignets et une boisson sucrée afin de permettre aux fidèles musulmans de rompre leur jeûne en toute tranquillité. Après avoir passé toute la journée sans manger ni boire, se retrouver bloqué dans les embouteillages à l’heure de la rupture est difficile. Ce petit geste du mouvement vise à les soulager avant qu’ils ne rentrent chez eux. » Il a également souligné que cette initiative s’inscrit dans une dynamique de solidarité et qu’elle est en parfaite adéquation avec les idéaux de la transition, notamment la promotion de la citoyenneté et du renforcement de la souveraineté nationale. De son côté, le secrétaire général du mouvement, M. Soumaïla Traoré, a rappelé que la solidarité et l’entraide font partie des valeurs fondamentales de la société malienne. « Le mois béni de Ramadan est une occasion inédite de renforcer davantage cette solidarité envers les autres. » Il a enfin assuré que cette action ne se limitera pas à une seule commune et que toutes les localités bénéficieront de cet élan de générosité durant tout le mois de Ramadan. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La question de l’autonomisation reste une énigme pour une société patriarcale qui n’encourage pas souvent la femme dans sa quête d’indépendance financière. Une incompréhension qui peut se répercuter sur l’avenir des couples. L’imam Dr Mahamane Maïga apporte son éclairage dans une interview accordée à la rubrique femme de Mali 24. Interview ! Mali24 : Dr Maïga, pouvez-vous présenter à vos lecteurs ? Dr Maiga : Je suis Mahamane Maïga, médecin généraliste, encadreur titulaire au Centre Islamique de Formation et de Documentation (CIFOD), promoteur de l’Institut Islamique Al HIKMA, qui évolue sur trois axes majeurs : la formation, l’expertise et le conseil. En outre, je suis secrétaire général de plusieurs associations influentes de la jeunesse islamique du Mali, ce qui me permet d’être actif sur les questions de leadership religieux et d’éducation islamique. Mon parcours m’a amené à traiter des questions religieuses depuis plus d’une décennie, en particulier sur des thématiques liées à l’éducation islamique, la santé et les valeurs familiales en Islam. Selon vous, quelle place occupe la femme dans l’islam ? L’Islam accorde à la femme une place centrale et noble dans la société. Elle est reconnue en tant que mère, épouse, fille et actrice de la communauté. Allah dit dans le Coran : « Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils ordonnent le bien, interdisent le mal, accomplissent la prière, s’acquittent de la zakât et obéissent à Allah et à Son messager. » (Sourate 9 At-Tawbah, Verset 71). Ce verset montre que la femme, tout comme l’homme, a une responsabilité sociale, spirituelle et morale. Elle a droit à l’éducation, au respect et à l’épanouissement personnel. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs envers leurs femmes. » (Rapporté par At-Tirmidhi et Ibn Mâjah). L’Islam insiste donc sur l’équité et le respect des droits des femmes dans tous les aspects de la vie. Que dit l’Islam concernant l’autonomisation de la femme ? L’Islam honore la femme et lui accorde des droits tout en respectant sa nature et son bien-être. Elle peut s’épanouir dans tous les domaines tant qu’elle respecte les principes de sa foi. Allah dit : « Aux hommes revient une part de ce qu’ils ont acquis, et aux femmes une part de ce qu’elles ont acquis. » (Sourate 4, An-Nisa, verset 32). Ce verset confirme que les femmes ont droit à leur propre revenu. Les épouses des compagnons du Prophète (ﷺ) travaillaient : Khadija (qu’Allah l’agrée) était une grande commerçante, Asma bint Abu Bakr (qu’Allah l’agrée) aidait son mari dans des activités agricoles, etc. En effet, l’Islam a été la première religion à garantir à la femme : le droit à l’éducation (Iqra’ – Lis ! fut la première révélation), le droit au travail et à la propriété (Sourate An-Nisa, verset 32), le droit à une rémunération équitable, le droit à la dignité et au respect. Ainsi, toute initiative qui vise à donner aux femmes les moyens d’accéder à l’éducation, aux soins de santé et à l’indépendance financière dans un cadre conforme aux principes de l’Islam est bénéfique. Une femme peut choisir de travailler ou de rester au foyer, mais ce choix doit être fait en toute liberté, sans pression sociale ou familiale. En quoi l’Islam s’oppose à l’autonomisation de la femme ? L’Islam valorise la complémentarité entre l’homme et la femme, alors que certains courants féministes prônent une lutte des sexes qui pousse à une opposition systématique entre hommes et femmes. Des pratiques qui entrent en contradiction avec l’islam telles que : l’application d’un modèle de vie individualiste où la femme est encouragée à rejeter le mariage et la maternité comme des contraintes ; l’adoption des modèles de vie et des comportements qui ne respectent pas les règles de la pudeur et de la décence islamique (abandon du hijab, mixité excessive, rejet des rôles familiaux traditionnels) ; la rupture avec les valeurs de la modestie et de la responsabilité spirituelle, etc. Ces pratiques dévalorisent le rôle de la femme au foyer alors que l’Islam considère qu’une mère qui élève des enfants pieux accomplit une mission honorable et mérite une récompense énorme auprès d’Allah. Un homme peut-il interdire à sa femme de travailler ? Dans la charia, le mariage repose sur la bienveillance et le respect mutuel. Le mari ne doit pas être injuste envers sa femme, ni lui imposer un choix douloureux. Allah dit dans le Coran : « Et comportez-vous convenablement envers elles. » (Sourate An-Nisâ’ 4:19). Le travail de la femme n’est pas interdit en Islam tant qu’il respecte certaines conditions (respect de la pudeur, pas de mixité excessive, équilibre avec les obligations familiales, etc.). Le Prophète ﷺ n’a jamais empêché les femmes de travailler. Par exemple, Asma bint Abou Bakr et d’autres femmes travaillaient à l’époque du Prophète ﷺ. Cependant, un mari peut exprimer son avis si le travail de sa femme nuit à sa famille. Mais il ne doit pas l’interdire sans raison valable ni la contraindre par des chantages émotionnels. Utiliser la menace ou le chantage pour forcer une femme à choisir entre son travail et son mariage est une attitude injuste qui va à l’encontre des principes islamiques de justice et de respect. Le Prophète ﷺ a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur envers sa femme. » (Rapporté par At-Tirmidhi, 3895 ; Ibn Majah, 1977 – authentifié par Al-Albani). La femme peut-elle se battre pour ses droits en Islam ? Oui, l’Islam reconnaît les droits de la femme et lui permet de les revendiquer d’une manière respectueuse et légitime. Allah dit : « Et ne convoitez pas ce qu’Allah a attribué aux uns plus qu’aux autres. Aux hommes, une part de ce qu’ils ont acquis, et aux femmes, une part de ce qu’elles ont acquis. Demandez à Allah de Sa grâce. » (Sourate An-Nisâ’ 4:32). Une femme a donc le droit de revendiquer ses droits sans transgresser les règles de l’Islam. Par exemple, une femme à l’époque du Prophète ﷺ est venue protester contre une injustice, et Allah a révélé : « Allah a bien entendu la parole de celle qui discute avec toi au sujet de son mari et se plaint à Allah. » (Sourate Al-Mujadila 58:1). Cette révélation montre que les plaintes des femmes sont prises en compte par Allah et que la femme peut demander justice. Quels sont les conseils que les couples peuvent tirer de l’autonomisation ? La femme a le droit de travailler si cela ne nuit pas à ses obligations familiales. Comme l’a dit le Prophète ﷺ : « L’injustice sera ténèbres au Jour de la Résurrection. » (Rapporté par Muslim, 2579). En Islam, l’équilibre entre les responsabilités familiales et professionnelles est essentiel. Une femme qui donne la priorité à son travail au détriment de son foyer peut être confrontée à plusieurs dangers, tant sur le plan spirituel que social. Cependant, l’Islam ne lui interdit pas de travailler, mais lui recommande de respecter un certain équilibre. L’Islam reconnaît la femme comme un pilier central du foyer. Le Prophète ﷺ a dit : « La femme est la gardienne du foyer de son mari et responsable de ce qui lui est confié. » (Rapporté par Al-Bukhari et Muslim). Cela signifie que sa responsabilité principale est de veiller sur son foyer, ses enfants et son mari. Si elle néglige cet aspect pour privilégier son travail, des conséquences peuvent en découler telles que : le déséquilibre familial, les problèmes conjugaux et l’impact sur l’éducation des enfants car une présence maternelle insuffisante peut impacter le développement spirituel et moral des enfants. Le Prophète ﷺ a dit : « La meilleure des femmes est celle qui, lorsqu’on la regarde, elle réjouit (son mari), lorsqu’on lui ordonne, elle obéit, et lorsqu’il est absent, elle préserve son honneur et ses biens. » (Rapporté par Ibn Majah, 1857, et authentifié par Al-Albani). Cela montre que l’épouse idéale en Islam est celle qui accorde une attention particulière à son foyer tout en respectant son mari. Le mari et la femme doivent discuter et trouver un équilibre entre travail et famille. L’objectif est de préserver l’harmonie familiale tout en permettant à la femme de s’épanouir dans un cadre compatible avec sa foi. Ainsi, l’essentiel pour une femme musulmane est de trouver un équilibre entre son rôle familial, sa spiritualité et son activité professionnelle. L’homme et la femme doivent construire leur relation sur l’équilibre, la compréhension et le respect mutuel, sans oppression ni injustice. La véritable dignité de la femme réside dans sa relation avec Allah et dans sa capacité à équilibrer ses différents rôles avec sagesse et discernement. Propos recueillis par Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Un fait pour le moins insolite vient d’ébranler la communication d’Orange Mali. Un conducteur de mototaxi a refusé catégoriquement la somme de 10 millions de FCFA, remportée dans un jeu concours organisé par l’opérateur téléphonique. Ce refus spectaculaire, largement relayé sur les réseaux sociaux, met en lumière une crise de confiance grandissante entre la société et ses clients. Dans un contexte économique difficile où chaque franc compte, la réaction de ce conducteur de mototaxi a de quoi surprendre. Invité au siège d’Orange Mali pour récupérer son prix, l’homme a refusé d’encaisser la somme, arguant qu’il n’avait jamais participé à un tel jeu. Malgré les tentatives des organisateurs pour lui expliquer la transparence du tirage au sort, il a maintenu sa position. Cette affaire a rapidement enflammé les réseaux sociaux. Tandis que certains louent son intégrité, d’autres estiment qu’il a commis une erreur monumentale en refusant une telle opportunité. Mais au-delà du geste, c’est la crédibilité d’Orange Mali qui se retrouve fragilisée. Ce refus catégorique n’est pas sans conséquences pour l’image de l’opérateur. Depuis quelque temps, une méfiance croissante entoure les promotions et jeux concours de la société, alimentée par des rumeurs et des accusations d’opacité. Le scepticisme des clients semble avoir atteint un point critique, et cet incident vient raviver les doutes sur la fiabilité des opérations commerciales d’Orange Mali. Ce climat de suspicion a des répercussions directes sur les transactions financières via les services de l’opérateur. Nombreux sont ceux qui voient en cette affaire un symbole du sentiment général selon lequel Orange Mali ne jouerait pas franc-jeu avec ses abonnés, contribuant ainsi à l’appauvrissement des citoyens lambda. Coulibaly A. mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’histoire de ce conducteur de mototaxi fait le tour des réseaux sociaux au Mali, suscitant une avalanche de commentaires. En pleine crise économique, où chacun tente tant bien que mal de joindre les deux bouts, cet homme a pourtant osé refuser la somme de 10 000 000 FCFA remportée lors d’une tombola. Ce pactole lui a été attribué à l’issue d’un jeu concours organisé par Orange Mali. Convoqué sous prétexte de récupérer un colis, il s’est présenté au siège de la société ce mardi 20 mars 2025  sans se douter de ce qui l’attendait. Lorsqu’on lui a annoncé qu’il était le grand gagnant, il a catégoriquement décliné l’offre. Sa justification ? Il affirme n’avoir jamais participé à un tel jeu et refuse donc d’accepter un gain qu’il estime ne pas lui revenir de droit. Un raisonnement qui a laissé l’assistance perplexe. Les organisateurs ont tenté de lui expliquer que le tirage au sort s’était déroulé en toute transparence, mais rien n’y a fait : il est resté inflexible. Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. Certains saluent son intégrité et son honnêteté inébranlable, le qualifiant d’exemple rare à suivre. D’autres, plus pragmatiques, s’interrogent sur son refus, estimant qu’en pleine crise, décliner une telle somme relève de l’insouciance. Quoi qu’il en soit, cette histoire nous rappelle que l’honnêteté n’a pas de prix… sauf lorsqu’elle vous coûte 10 000 000 FCFA. MassassiSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de sa politique de solidarité pendant le Ramadan et le Carême, le gouvernement de la transition a offert 50 tonnes de riz et 150 cartons de dattes aux groupements et associations religieuses. Cette action traduit l’engagement du gouvernement à soutenir les populations en période de jeûne et à favoriser un climat de fraternité et de cohabitation pacifique entre les différentes confessions religieuses. La cérémonie de remise de ces dons s’est déroulée le 13 mars 2025 à la Maison du Hadj, en présence du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné, du Directeur adjoint de la Maison du Hadj, Mahamane Amadou, ainsi que des représentants des communautés religieuses. Le ministre Koné a exhorté les responsables à assurer une distribution honnête et équitable des vivres. Orange Mali distribue 250 kits de rupture de jeûne… Orange Mali a lancé sa traditionnelle opération de rupture de jeûne le lundi 17 mars 2025 à la mosquée de Quartier Mali. Sur place, 250 kits ont été distribués. Cette opération, a rappelé Amadou Salif Kéita, chargé des relations publiques et de la presse à Orange Mali, consiste à soutenir les plus démunis pendant le Ramadan «Nous avons au total 250 paniers composés de lait, de sucre, de dattes et de thé. Un kit qui leur permettra de jeûner et de rompre le jeûne pendant quelques jours». Il a précisé qu’Orange Mali a ciblé cette année quatre mosquées, où seront distribués des paniers. L’imam Abdoulaye Traoré a remercié l’équipe d’Orange Mali pour le choix porté sur sa mosquée. Il s’est réjoui que de telles actions soient initiées surtout en cette période de difficultés économiques, non sans rappeler les paroles du Prophète Mohamed (PSL) sur la récompense accordée à ceux qui offrent la rupture du jeûne aux fidèles durant le mois de Ramadan. …Moov Africa Malitel chez les fidèles de Mamaribougou    Le lundi 17 mars 2025, Moov Africa Malitel était à Mamaribougou Bougoudaba, dans la Commune rurale du Mandé où elle a été accueillie par les fidèles de la mosquée du Secteur 5 et leur imam, Boubacar Kéita. L’entreprise citoyenne était venue manifester sa solidarité en leur offrant des paniers de Ramadan composés de sucre, de lait, des dattes, de la mayonnaise, du café, des tapis de prière, des spécimens de Coran… L’imam Boubacar Kéita a, en son nom et au nom des fidèles de sa mosquée, il a exprimé sa gratitude à Moov Africa Malitel. «La personne  se déplace pour aller offrir aux fidèles musulmans de quoi couper leur jeûne ne peut qu’être bénie comme l’indique le Coran. Merci à Moov Africa Malitel !», a-t-il déclaré. Drissa Togola Boîte de commentaires Facebook [...]
Pour éviter la répétition des drames de l’hivernage passé, le gouvernement a annoncé une vaste opération de démolition des constructions réalisées dans les servitudes et lits des 11 cours d’eau non flottables qui traversent la ville de Bamako.   Les personnes concernées seront relogées. L’opération devrait coûter quelque 3,9 milliards de nos francs au contribuable à cause du laxisme et de l’incivisme de certains. Selon son Directeur, Mahamadou Ouologuem, la Direction nationale de l’urbanisme et de l’habitat a  recensé plus de 700 occupations illicites sur les lits et les servitudes des 11 marigots du district de Bamako. L’une des causes premières des nombreuses inondations hivernales qui ont touché le  district de Bamako en 2013, 2019 et 2024, rapporte la même source, est «l’occupation des cours d’eaux flottables et non flottables ». «Les occupations illicites des domaines publics et privés de l’Etat, sont devenues un phénomène courant dans notre pays. Elles ont atteint des proportions inquiétantes et concernent les emprises et les servitudes des domaines ferroviaires, des cours d’eau, des forêts classées, des zones agricoles…, particulièrement dans le District de Bamako» a résumé le Directeur national de l’Urbanisme et de l’Habitat Mahamadou Ouologuem. «Ces constructions illicites obstruent le passage des eaux pendant l’hivernage et favorisent les inondations», déplore à son tour Almaïmoune Ag Almoutapha, conseiller technique du  ministre de tutelle. Le Directeur national de l’Urbanisme a souligné la mise en place des sous-commissions chargées de communiquer, de sensibiliser sur le projet, baliser, identifier, collecter, actualiser les données relatives aux cours d’eau, gérer des questions sociales, de démolir. Une commission se chargera des questions juridiques. Et les sous-commissions seront constituées des représentants de la DNUH, de l’IGM, de la DGPC, et du représentant de l’ordre des Huissier de justice. Ainsi, sur les 3,9 milliards de FCFA mobilisés pour cette opération de démolition des constructions anarchiques qui sera menée par le génie militaire. Le constat est unanime : le laxisme et l’incivisme dans la gestion de la capitale sont responsables de la mort de plus 84 personnes en octobre 2024. Il est déplorable qu’on en soit arrivé là, dans la mesure où l’occupation anarchique des servitudes et des lits des cours d’eau est une violation flagrante des normes et un danger pour la sécurité collective. Le dysfonctionnement institutionnel, la corruption et le laxisme ont ainsi permis à ces pratiques de prospérer.  Cette manne aurait permis de construire des écoles, des centres de santé ou renfoncer les capacités logistiques des FaMas. Ousmane Tangara et Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
Ministres, membres du corps diplomatique, opérateurs économiques, patrons d’entreprises…ils étaient nombreux à honorer par leur présence, l’éclat de la cérémonie de prise d’engagement de 2500 jeunes bénéficiaires du programme de stage de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej), le vendredi 14 mars 2025 au Centre International de Conférence de Bamako. Le 14è contingent a ainsi été mis en route, en présence du Directeur général de l’Apej, Mamadou Ba, du ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Oumou Sall Seck, sous la présidence du premier ministre, Abdoulaye Maïga. Casquette en tête, tee-shirt (Apej) avec les effigies de la cohorte, les jeunes stagiaires du 14è contingent du programme de stage étaient en face du premier responsable de l’administration malienne, comme pour prendre un engagement collectif. La réussite du stage est de leur ressort puisque, l’État a déjà joué son rôle.  «Chers jeunes, président Assimi yafo, a ya Kai», s’est réjouie la ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Oumou Sall Seck, en reconnaissance de la promesse tenue, dit-elle, par le Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi Goïta, de faire bénéficier 2500 jeunes du programme de stage cette année. Chose faite. Car, en passant de 500 à 2500 jeunes, il s’agit, soutient la ministre, du témoignage «concret et l’engagement renouvelé du Président de la Transition, dans la mise en œuvre des différents axes du programme d’actions du Gouvernement ». Ce programme vient renforcer les actions du gouvernement car ce stage est une opportunité et une chance pour les jeunes du Mali, dans un contexte marqué de grands défis, selon elle. «Le Programme de stage de Formation Professionnelle a permis depuis 2004, à 53 236 jeunes diplômés maliens, majoritairement des femmes, de bénéficier d’une première expérience professionnelle. Ce programme a mobilisé 130 milliards de FCFA issus du Budget national, entièrement investis sous forme d’allocations de déplacement, de restauration et de sécurité sociale» a salué la ministre de tutelle pour qui, «il s’agit d’un investissement utile, durable et pertinent qu’il convient de renforcer». Mamadou Doumbia, détenteur d’une licence en comptabilité, président du 14e contingent, a bien pris la mesure de l’enjeu. Au nom de ses pairs bénéficiaires, de Kayes à Kidal, il a partagé «sa satisfaction et la fierté de la jeunesse bénéficiaire du programme cette année», avant de rassurer de leur propre investissement physique et intellectuel pour la réussite du stage. Ce programme est rendu possible grâce à l’accompagnement des partenaires stratégiques et coopératifs. Boubacar Tandia, 3e vice-président de la Chambre du commerce et d’industrie du Mali, chef de file des partenaires, a salué «la vision éclairée du chef de l’État et du gouvernement», et exprimé sa «gratitude pour l’intérêt que les autorités accordent à la jeunesse du Mali ». Tous les autres partenaires se sont joints à lui par la suite pour manifester leur accompagnement au programme en apposant leur signature à la convention avec l’Apej. Il s’agit de l’Assemblée Permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire du Mali (Fenascom), la Fédération Nationale des Artisans du Mali (Fnam), l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali (Appcm). A tous ces partenaires du programme, le chef de l’administration a salué leur engagement. Reconnaissant la nécessité de ce stage pour le perfectionnement de la jeunesse, Abdoulaye Maïga a «instruit l’ensemble des services d’accueil de veiller au strict respect de la charte du stage ». Il y va, a-t-il déclaré, de la formation du capital humain de notre pays. « Le Mali sera ce que vous en ferez …. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons le devoir de cultiver l’excellence, l’union, de regarder dans la même direction». Par Ousmane Tangara Des chiffres qui parlent… En 2025, ils sont 15 021 postulants parmi lesquels 8 230 femmes, soit 54,78% et 6 791 hommes. 2 500 jeunes ont été retenus, dont 1 550 femmes, soit 62%. Concernant les bénéficiaires, ils sont  détenteurs à 6,40% du CAP, à 28, 24% du BT, à 9, 52% du DUT, à 52,84% de la Licence  et de la Maîtrise ; à 2,96% du DEA et du Doctorat. Il ressort du discours du ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle que le programme de stage est en bonne voie. Depuis 2004, ils sont quelque 53 236 jeunes diplômés maliens en majorité des femmes à avoir eu une première expérience professionnelle. 130 milliards de FCFA ont été mobilisés sur le Budget national, 12 779 jeunes diplômés placés en stage de qualification dans des entreprises privées. Les impacts, selon l’Observatoire national de l’emploi et de la formation, sont les suivants : 73,6% des stagiaires ont décroché un emploi et 3,1% ont poursuivi une formation complémentaire. 82,7% des structures d’accueil reconnaissent avoir besoin de ces stagiaires pour améliorer leur performance. Boîte de commentaires Facebook [...]
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