SOCIETE
Crise sociale : Échec des négociations, les banquiers du SYNABEF entament une grève de 72 heur C’est à travers un communiqué en date du mercredi 16 avril 2025 que le Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers et Commerces du Mali (SYNABEF) a officialisé le lancement d’un mouvement de grève de 72 heures, à compter de ce jeudi 17 avril, sur toute l’étendue du territoire national. Cette annonce s’est rapidement propagée à travers le pays, suscitant de nombreuses réactions. Ce débrayage fait suite à l’échec des négociations entamées avec le gouvernement après le dépôt d’un préavis de grève le 2 avril 2025. Selon le communiqué du syndicat, cette première phase de la grève prendra fin le samedi 19 avril à minuit. Le document précise également que si aucun compromis n’est trouvé d’ici là, la grève sera reconduite pour une durée de 120 heures, du mardi 22 avril au samedi 26 avril 2025 à minuit. Le Bureau exécutif du SYNABEF appelle l’ensemble des travailleurs concernés à observer strictement le mot d’ordre de grève. Aucun service minimum ne sera assuré durant cette période. Pour rappel, lors d’un point de presse tenu le lundi 14 avril 2025 au siège du syndicat, le Secrétaire général du SYNABEF, M. Hamadoun Bah, avait clairement indiqué que « la grève est maintenue tant que les revendications ne sont pas satisfaites ». Dans son exposé liminaire, M. Bah a souligné que plusieurs points de revendication, qualifiés de « lignes rouges », restent à ce jour sans solution. Il a notamment évoqué le cas des travailleurs d’Ecobank toujours incarcérés, affirmant : « Nos camarades n’ont fait que respecter les procédures et la réglementation bancaires. Si celles-ci ne protègent plus les travailleurs, alors il vaut mieux cesser le travail que de finir constamment en prison. Et nous optons pour la première option. » Un autre point de tension concerne les 158 travailleurs licenciés par la société UBIPHARM. À ce sujet, M. Bah a été catégorique : « Ces travailleurs doivent réintégrer leur poste. Il n’y a pas d’alternative. UBIPHARM évoque la judiciarisation du dossier, mais nous disons que le pays est au-dessus de tout. Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. » Il a également précisé que cette grève n’est pas menée en défiance à la justice, mais pour défendre les droits de toute la corporation et protéger l’activité bancaire. De son côté, M. Abdoulaye Keita, Secrétaire général adjoint du SYNABEF, a rappelé que « la grève est un droit constitutionnel » et que le syndicat restera légaliste jusqu’au bout. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Incarcéré depuis le 24 janvier 2025 pour « incitation à la violence, troubles à l’ordre public, tentative de démoralisation des troupes», suite à un mandat de dépôt du Procureur du Pôle de lutte contre la cybercriminalité, l’imam Dr Sekou Sidibé a été définitivement fixé sur son sort le 3 avril dernier. Il a été reconnu coupable des chefs d’inculpation et condamné à 2 ans d’emprisonnement dont un an avec sursis. Il est également condamné au paiement de la somme de 1,5 millions FCFA à verser au compte de la direction générale du contentieux de l’Etat (DGCE), qui s’est constituée partie civile dans le dossier. Ainsi en a décidé le délibéré du tribunal en charge de la lutte contre la cybercriminalité en date du 10 avril, soit une semaine après le jugement de fond. Pour rappel, la détention de l’imam Sidibé fait suite à la diffusion d’une vidéo filmée lors de son sermon du 17 janvier 2025, dans laquelle il tient des propos virulents à l’encontre des formateurs et de la hiérarchie militaires. Dans ledit sermon, il s’insurge notamment contre la formation des nouvelles recrues pendant le mois de Ramadan puisqu’elle empêche les jeunes musulmans d’observer leur devoir religieux. L’imam Sidibé explique sa démarche par les dénonciations et complaintes venant de militaires anonymes. «Il m’a appelé en larmes pour me dire que sa hiérarchie l’a obligé à raser sa barbe», expliquait en son temps le désormais pensionnaire de Bamako-Coura, en affichant une hostilité ouverte aux Kamites et en appelant ses coreligionnaires à choisir «entre l’imam et le Président de la République, entre l’Etat et l’islam en cas de guerre civile». Amidou Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
Amnesty international va-t-elle trop loin dans son travail ? Il semble que oui, à en croire le ministre de la Justice. C’est ce qui ressort, en tout cas, de l’intervention de Mahamoud Kassogue, à la faveur de sa rencontre avec le nouveau bureau de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), la semaine dernière. Le Garde des Sceaux en a profité, en effet, pour tancer l’organisation internationale engagée dans la défense des droits humains, en déplorant notamment un harcèlement sur sa personne afin d’obtenir la libération d’une personne jugée et condamnée par «la justice souveraine du Mali». Selon les explications du ministre de la Justice, pas moins de 8000 courriers ont assailli sa boite e-mail pour plaider en faveur de la libération «d’un seul individu» poursuivi, jugé et condamné. Et comme pour aiguiser davantage la curiosité des observateurs avisés, l’identité de cette personne, qui paraît si importante et si chère à Amnesty International, ne sera jamais dévoilée par le ministre tout le long de son intervention. Il a pris sous, en revanche, d’imprimer l’intégralité des courriers en question qu’il a regroupés dans une grosse enveloppe. Qui peut être cette personne si importante et chère à Amnesty international ? Malin qui pourrait le dire. Le ministre Kassogue retient tout simplement une violation de ses droits à lui par Amnesty International, organisation qui «prétend défendre les droits de l’Homme». Le Garde des Sceaux malien en a profité pour associer implicitement la communauté internationale à ses piques. Par des allusions à peine voilées aux organisations de défense des droits de l’Homme en général, il les accuse de passer par des méthodes harcèlement pour atteindre leurs cibles à défaut de pouvoir les contraindre par des pressions financières. Le ministre Kassogué plaide par ailleurs pour une prise en compte de la dimension culturelle dans les approches et l’évaluation des situations. Si dans certaines sociétés on peut insulter un président de la République, les autorités, ses parents, au nom de la liberté d’expression, les valeurs de la société malienne n’admettent pas de tels comportements, a-t-il expliqué pour justifier certaines infractions prévues et punies par le code pénal. Et d’exhorter les organisations de défense des droits de l’homme à plus de rigueur, d’équilibre et d’objectivité dans leurs démarches. «Soyez objectifs et évitez les conclusions hâtives ou les accusations infondées. Vous avez le devoir de relever les manquements, mais faites-le avec objectivité, courtoisie et respect », a-t-il recommandé. «Peu de pays au monde feraient ce que le Mali est en train de faire pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, s’ils étaient confrontés à la même situation», a-t-il plaidé. Amidou Keita lE Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs du commissariat de police de Sénou ont réalisé, du 5 au 6 avril 2025, un important coup de filet qui s’est soldé par l’interpellation de trois ressortissants étrangers à Faladiè, en possession d’une importante quantité de billets noirs. Cette opération réussie fait suite à l’exploitation minutieuse de renseignements obtenus sur les suspects, qui étaient à la recherche d’un potentiel client pour financer la transformation de ces billets en vue de leur mise frauduleuse en circulation. Les personnes arrêtées sont : F.E, 45 ans K.E.D, 53 ans B.B, 39 ans Ils ont été appréhendés en possession d’un sac contenant un mini coffre-fort rempli de billets noirs. Selon le Commissaire Divisionnaire Hamidou DIAKITÉ, en charge du Commissariat de Sénou, cette arrestation illustre le professionnalisme et l’engagement constant des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité. Elle s’inscrit pleinement dans la dynamique de « tolérance zéro » prônée par le Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général Youssouf KONÉ, avec le soutien du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Le Commissaire a également appelé la population à collaborer davantage avec les forces de sécurité en signalant tout comportement suspect, afin de renforcer la lutte contre toutes les formes de criminalité. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis l’annonce de l’interdiction de la transhumance frontalière par la République de la Guinée, le ministre de l’Elevage et de la Pêche Youba Ba et ses services techniques déploient d’énormes efforts pour atténuer les conséquences de cette situation. Ainsi dans un communiqué en date du 11 avril 2025, le ministre lance un appel au calme aux acteurs concernés. Il rassure tous les acteurs de la filière bétail-viande que plusieurs actions sont en cours, notamment l’aménagement des périmètres pastoraux et la mise à disposition des transhumants d’aliment-bétail pour faire face à la situation. L’intégralité du communiqué. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Monsieur Youba Ba, informe l’opinion nationale qu’à travers un communiqué interministériel en date 23 janvier 2025, le gouvernement de la République sœur de la Guinée a annoncé l’interdiction formelle de la transhumance frontalière sur toute l’étendue de son territoire pour la période allant du 1er janvier 2025 au 1er mars 2026. Cette décision, selon les autorités guinéennes, s’explique par la récurrence des conflits entre agriculteurs guinéens et éleveurs transhumants maliens liés à la mauvaise gestion des ressources naturelles ayant entrainé une situation d’insécurité inquiétante et le manque d’espaces pastoraux aménagés ainsi que la nécessité du maintien de la paix sociale. Aussitôt informé sur la situation, le ministère en charge de l’Elevage et de la Pêche a initié, du 3 au 6 mars 2025, une mission de sensibilisation des populations frontalières et des transhumants dans les régions de Koulikoro (Kangaba), Kita et Bougouni pour une campagne de transhumance 2025 paisible à l’intérieur du territoire malien. Toujours, pour une meilleure gestion de la situation et sur invitation de son homologue guinéen, le ministre de l’Elevage et de la Pêche, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu à Conakry du 6 au 8 avril 2025 pour échanger avec les Autorités guinéennes sur la mesure d’interdiction formelle de la transhumance transfrontalière entre nos deux Etats et sa gestion dans le cadre de l’Accord sur la transhumance qui lie nos deux pays. Après les échanges entre la délégation malienne et les autorités guinéennes, la date de sortie des transhumants maliens du territoire guinéen a été prorogée jusqu’au 2 mai 2025 pour permettre un retour paisible et coordonné des éleveurs maliens. Une seconde rencontre des départements en charge de l’Elevage des deux pays est prévue à Bamako, avant la fin du mois d’avril 2025, pour la révision du protocole d’accord inter-Etat sur la transhumance entre la République du Mali et la République de la Guinée. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche appelle au calme et à l’apaisement des acteurs concernés, de part et d’autre, et invite les éleveurs transhumants au respect strict de la décision prise par les autorités guinéennes pour la sortie de tous les transhumants sur leur territoire dont la date est fixée au plus tard au 2 mai 2025. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche sait compter sur la bonne compréhension des éleveurs transhumants concernés pour un retour apaisé au pays et rassure tous les acteurs de la filière bétail-viande que plusieurs actions sont en cours, notamment l’aménagement des périmètres pastoraux et la mise à disposition des transhumants de l’aliment-bétail pour faire face à la situation. Bamako, le 11 avril 2025 Pour le ministre et pour ordre Le secrétariat général, Madi Maténé Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
Incarcéré le 9 avril après son audition auprès du procureur du pôle de lutte contre la cybercriminalité, le directeur de publication de l’hebdomadaire Le Canard de la Venise, Alfousseini Togo, est notamment poursuivi pour “atteinte au crédit de la justice”. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une détention abusive et demande la libération immédiate du journaliste. Le pouvoir judiciaire malien tente-t-il d’éviter volontairement de se référer à la loi régissant la presse ? La question mérite d’être posée au regard de la situation d’Alfousseini Togo, qui vient de passer sa première nuit à la Maison d’arrêt de la capitale malienne, Bamako. Entendu par le procureur du pôle de lutte contre la cybercriminalité mercredi 9 avril, le directeur de publication de l’hebdomadaire Le Canard de la Venise a été placé sous mandat de dépôt après son audition. Initialement convoqué sur la base d’accusations liées à la loi sur la cybercriminalité, le journaliste est désormais poursuivi pour “atteinte au crédit de la justice”, “trouble à l’ordre public” et “diffamation”, selon ses proches. Le procureur du pôle de lutte contre la cybercriminalité n’a pas encore publiquement communiqué sur le sujet. Le jugement d’Alfousseini Togo est fixé au 12 juin. Dans la dernière édition de son journal, publié le 8 avril, la veille de sa mise en détention, le journaliste avait signé un article remettant en cause des propos tenus par le ministre de la Justice, critiquant par la même occasion le manque d’indépendance du pouvoir judiciaire. « L’inculpation sur la base de la loi sur la cybercriminalité et le placement sous mandat de dépôt du journaliste Alfousseini Togo sont le dernier marqueur de la répression de la liberté de la presse au Mali. Les charges retenues contre ce journaliste, qui n’a fait qu’émettre une opinion critique sur la marche de la Justice dans son pays, sont disproportionnées et floues, confirmant une volonté d’éloigner le dossier de la loi régissant la presse. RSF demande la libération immédiate d’Alfousseini Togo ». Sadibou Majong, Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF Alfousseini Togo a fait ses premières armes au sein de la rédaction du journal Le Challenger, avant de créer Le Canard de la Venise en 2014. L’hebdomadaire, dont le siège social se trouve à Mopti, au centre du pays, couvre principalement l’actualité régionale, avec une ouverture sur des sujets d’intérêts nationaux. Plusieurs organisations locales ont exprimé leur inquiétude suite à cette arrestation. L’Union nationale des jeunes éditeurs de presse (UNAJEP) dont des membres ont rendu visite au journaliste incarcéré, a exprimé, dans un communiqué, son “profond regret face à la mise sous mandat de dépôt d’un journaliste en raison de ses opinions, et ce, en vertu d’une législation qui ne relève pas de la loi portant sur le régime de presse et les délits de presse”. Au Mali, le journalisme s’exerce dans le cadre d’une loi votée depuis un quart de siècle, qui n’a pas dépénalisé les délits de presse. Cependant, la loi sur la cybercriminalité contient des dispositions plus sévères, selon des acteurs des médias qui craignent un dangereux précédent avec le cas d’Alfousseini Togo. Alors que les  journalistes exerçaient sans contraintes majeures pendant de nombreuses années, l’arrivée de nouvelles autorités militaires, couplée à l’instabilité au nord du pays, ont restreint la pratique de la profession. Source : RSF Le surtitre et le titre sont de la rédaction. Boîte de commentaires Facebook [...]
Une vidéo publiée sur Facebook prétend montrer une présentatrice de la chaîne nationale (ORTM) faire la promotion d’un nouveau médicament. Il s’agit d’un trucage par intelligence artificielle. Une vidéo circulant sur Facebook, publiée le 28 avril par le compte CI lakers, prétend montrer Khadidiatou Koné, journaliste et présentatrice bien connue de la chaîne nationale du Mali (ORTM), dans une intervention télévisée. La séquence de 11mns 10 secondes, vue par 168 000 personnes, montre une présentatrice qui ressemble à Khadidiatou Koné introduire un reportage sur un scandale lié à un propos tenu par Dr Felix Aka. «Un scandale éclate sur internet à cause des déclarations du célèbre Dr Félix Aka. Il a qualifié d’idiots tous ceux qui traitent les problèmes articulaires en 2025 et a sévèrement critiqué les méthodes modernes de traitement de douleurs articulaires», a dit la présentatrice. Toutefois, elle poursuit : «Pendant ce temps, son (Dr Felix Aka) nouveau produit bat des records de vente et a sauvé Eunice Manyanga de la chaise roulante.» Dans le reportage, on peut voir le témoignage d’une personne qui ressemble à Eunice Manyanga, célèbre chanteuse congolaise : «J’étais au bord du handicap, j’ai passé 3 ans dans une chaise roulante et dépensé des milliers de dollars pour soigner l’arthrite jusqu’à ce que je vois sur Facebook Dr Felix Aka traiter d’idiots ceux qui soignent les douleurs articulaires.» Le soi-disant Dr Felix Aka, dans son intervention, soutient : «J’ai effectivement traité d’idiots tous ceux qui, en 2025, traitent les douleurs articulaires avec des médicaments Nous avons créé une nouvelle formule de gel qui élimine complètement la douleur en 3 jours Vous oublierez à jamais l’arthrite et l’arthrose ». Après vérification, il s’avère que cette vidéo est un deepfake, une manipulation réalisée grâce à l’intelligence artificielle. Que montre la vidéo ? La vidéo, accessible via ce lien, présente une personne qui ressemble à Khadidiatou Koné, assise dans un décor rappelant celui d’un plateau télévisé. Elle semble s’exprimer sur un sujet d’actualité. Cependant, plusieurs indices visuels et sonores soulèvent des doutes : des mouvements labiaux légèrement désynchronisés avec la voix, une intonation inhabituelle et des coupures abruptes dans le montage. Par ailleurs, à aucun moment, le nom du médicament dont la promotion est faite n’est mentionné tout au long de la vidéo. En revanche à la 2e minute 33 seconde, l’image d’un tensiomètre apparaît, accompagnée d’une musique jusqu’à la fin de la vidéo. Cet enchainement ne présente aucune suite logique pour un reportage de journal télévisé. Un tensiomètre permet de mesurer la tension artérielle. Lorsqu’une personne réalise la prise de mesures à domicile, sans l’intervention d’un professionnel de santé, on parle également d’auto-tensiomètre. Cet équipement s’avère très utile pour réaliser un suivi sur plusieurs jours avant de retourner voir son médecin. Les modèles électroniques à bras ou à poignet sont les plus répandus. L’hypertension peut causer de graves troubles cardiovasculaires. BenbereVerif a contacté directement Khadidiatou Koné, la journaliste et présentatrice de l’ORTM dont l’image est utilisée dans cette vidéo. Elle a formellement démenti avoir tenu les propos qui lui sont attribués dans cette séquence. «Je n’ai jamais enregistré une telle intervention. Cette vidéo est une fabrication complète. Comme vous pouvez le voir, les studios de l’ORTM ne ressemblent pas à ce qui est dans la vidéo », explique-t-elle. Elle a également précisé que plusieurs personnes l’ont appelée pour se procurer ces produits dont les vidéos font la promotion. « Pire, il y a d’autres vidéos dans lesquelles mon image est utilisée sans que je ne sache d’où ça vient», déplore-t-elle. On peut retrouver ces deepfakes sur les comptes Art Experiment et Joel Austin. Les signes d’un deepfake En examinant ces 3 vidéos de plus près, plusieurs éléments confirment qu’il s’agit d’une manipulation par IA. D’abord, la désynchronisation audio-visuelle, les lèvres de la présentatrice ne correspondent pas toujours aux mots prononcés, ce qui est un défaut fréquent dans les deepfakes mal maîtrisés. Ensuite, les anomalies visuelles : des artefacts autour du visage, notamment au niveau des contours, trahissent une superposition artificielle. Enfin, le contexte douteux : le décor, bien qu’il imite un studio de l’ORTM et l’absence du logo de l’ORTM sur la vidéo présente des incohérences, et la promotion de produits douteux qui ne sont parrainés ou corroborés par aucune source officielle. Ces indices sont typiques des vidéos générées par intelligence artificielle, comme ceux qui permettent de superposer le visage d’une personne sur une autre ou de modifier des propos. Qui est derrière cette vidéo ? Le compte Facebook à l’origine de la publication, identifiable par l’ID100079872966451, ne fournit pas d’informations claires sur son propriétaire. Il s’agit d’un profil qui ne semble pas lié à une entité officielle ou à une source crédible. Les motivations derrière ce deepfake restent floues : désinformation, satire ou tentative de nuire à la réputation de Khadidiatou Koné, à Eunice Manyanga et au Dr Felix Aka, tous des célébrités dans leurs pays respectifs. Sans plus d’éléments, il est difficile de trancher, mais l’absence de contexte crédible renforce le caractère suspect de la vidéo. Toutefois, la vidéo est liée à un compte parodique nommé Gabriel TV qui est basé au Nigéria. Les deepfakes, comme celui-ci, représentent un danger croissant dans l’espace numérique, notamment au Mali où les réseaux sociaux sont une source d’information pour beaucoup. En usurpant l’identité d’une personnalité publique comme Khadidiatou Koné, ces manipulations peuvent semer la confusion, propager de fausses nouvelles ou discréditer des individus. Ce type de contenu risque d’aggraver la désinformation. Dr F »lix Aka est un hygiéniste naturothérapeute, qui a une expérience professionnelle de 43 ans comme l’atteste son site web professionnelle. En fouillant sa page Facebook, l’on peut trouver ces séances live et interventions sur les médias ivoiriens et son site web où on trouve ces conférences et débats animés. On ne trouve aucune trace liée à ce reportage de l’ORTM et la création d’un gel. Sur sa page Facebook, il met en garde contre les arnaqueurs à plusieurs reprises comme on peut le voir dans cette vidéo dans les commentaires. Par Oumar Sankaré Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens, les enquêteurs du commissariat de police de Sénou ont procédé, le 11 avril 2025, à l’interpellation de S.T., un jeune homme de 21 ans, pour cambriolage par effraction dans une famille à Yirimadio Bakorobabougou. Le préjudice est estimé à plus de 14 millions de francs CFA. L’arrestation fait suite à une dénonciation anonyme signalant un individu au comportement suspect. Selon les informations reçues, ce dernier menait un train de vie luxueux et faisait preuve d’une grande générosité, sans source de revenus apparente. Sur la base de ces éléments, les agents de la Brigade de Recherches ont ouvert une enquête qui a abouti à l’arrestation de S.T. Lors de son interrogatoire, il a reconnu s’être introduit par effraction dans un domicile à Yirimadio Bakorobabougou, d’où il a dérobé une importante somme d’argent. Le lendemain, il a conduit les enquêteurs sur les lieux du cambriolage. Entendue par la police, la victime a confirmé le vol de plus de 14 millions de francs CFA, survenu dans l’après-midi du 2 mars 2025. Une perquisition menée au domicile du suspect a permis la saisie d’un (01) véhicule taxi, de trois (03) motos-taxis, d’une (01) moto Djakarta, de deux (02) téléphones iPhone 13 Pro, d’un (01) téléviseur écran plat, ainsi que d’une somme en espèces de plus de quatre (04) millions de francs CFA. Selon le Commissaire Divisionnaire de Police Hamidou Diakité, en charge du commissariat de Sénou, cette interpellation est le fruit d’une collaboration efficace entre la population et les forces de l’ordre. Il a invité les citoyens à continuer de signaler tout comportement suspect afin de lutter efficacement contre l’insécurité. À noter que le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt par la justice. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La lutte contre les stupéfiants se poursuit activement dans la capitale. Les enquêteurs de l’antenne rive droite de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) viennent de frapper un nouveau coup de filet à Niamakoro-Courani, en interpellant un étudiant connu sous le pseudonyme de « Dionky », trouvé en possession de 800 grammes de « Kursch », une substance prohibée. Cette arrestation fait suite à l’exploitation d’un renseignement anonyme, ayant conduit les agents à mener plusieurs jours d’investigations et de filatures. L’intervention s’est soldée par la saisie de deux boules et demie de drogue, soigneusement dissimulées par le suspect. Selon le Lieutenant-Colonel Moussa Fatoumata Koné, responsable de l’antenne OCS de la rive droite, cette affaire relance une fois de plus le débat sur la consommation de stupéfiants chez les jeunes, un phénomène inquiétant qui gagne du terrain dans plusieurs quartiers de Bamako. Il a souligné la détermination sans faille des équipes de l’OCS à travers le pays, qui redoublent d’efforts pour freiner l’essor du fléau, notamment chez les jeunes. Il a également lancé un appel à la vigilance et à une collaboration accrueentre la population et les services spécialisés, seul moyen efficace, selon lui, de venir à bout de ce fléau. Après une garde à vue pour les besoins de l’enquête, Dionky a été présenté au procureur, qui a délivré un mandat de dépôt à son encontre. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que l’État malien peine à assurer le financement des services sociaux de base, une hémorragie financière d’une ampleur alarmante secoue la Société Nationale des Tabacs et Allumettes du Mali (SONATAM-SA). Une mission de vérification couvrant les exercices 2021 à 2024 (jusqu’au 30 septembre) a mis en lumière un scandale aux proportions vertigineuses : 6,48 milliards de francs CFA d’irrégularités financières, dont plus de 5,3 milliards demeurent à ce jour sans justification. Le rapport d’audit est accablant. Il évoque notamment des surfacturations sur l’achat de matières premières, des avantages indus accordés au personnel, des droits de douane réglés sans aucun justificatif, des dépenses de missions farfelues, ainsi que des transferts suspects à des multinationales du tabac, telles que British American Tobacco et Philip Morris International. À elles seules, ces dernières ont perçu 1,49 milliard de FCFA sans aucune base légale ni document justificatif. Encore plus préoccupant : près de 3,76 milliards de francs CFA de droits de douane se sont volatilisés dans une opacité totale, sans trace ni pièce comptable à l’appui. Une telle légèreté dans la gestion des finances publiques est d’autant plus choquante que l’État malien est actionnaire de la SONATAM. Sur le plan administratif, la situation n’est guère plus reluisante. Le service d’audit interne, censé jouer un rôle de contrôle, est directement rattaché au Directeur général, en violation flagrante des textes en vigueur. Le recrutement d’expatriés s’est opéré en dehors de toute légalité, contournant les procédures établies. Le favoritisme semble désormais érigé en mode de gestion, au détriment de la transparence et du mérite. Le Directeur des ressources humaines, garant des bonnes pratiques en matière de gestion du personnel, aurait piétiné les règles en vigueur, confirmant ainsi que les postes de responsabilité à la SONATAM ne sont plus attribués sur la base de la compétence, mais plutôt des affinités personnelles. Face à la gravité des faits, le rapport d’audit a été transmis au Procureur de la République en charge du Pôle National Économique et Financier, ainsi qu’au Président de la Section des Comptes de la Cour Suprême. Mais dans un pays où de nombreux scandales sombrent dans l’oubli, l’opinion publique reste sceptique quant à l’issue de cette affaire. Cette situation interpelle au plus haut niveau. Comment l’État peut-il continuer à fermer les yeux sur une telle gabegie au sein d’une entreprise stratégique ? La SONATAM-SA apparaît aujourd’hui comme le symbole d’un système à bout de souffle, rongé par les passe-droits, l’impunité et les intérêts privés. Au-delà des chiffres, ce scandale révèle un véritable naufrage éthique et managérial dans une entreprise publique où les milliards s’évaporent dans un silence complice. Il est désormais impératif que les responsables soient identifiés et traduits devant la justice. Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le fleuve Niger, pourtant vital pour la ville de Bamako qu’il traverse, est ‘’victime’’ de deux situations lourdes de conséquences : l’ensablement et la pollution. Malgré une saison des pluies exceptionnellement abondante l’année dernière, la décrue du fleuve est survenue très tôt, révélant de vastes clairières sur ses rives. En ce mois d’avril, plusieurs ilots sont visibles dans le lit du fleuve où l’on aperçoit parfois des personnes s’affairer ou se promener. La couleur de l’eau est devenue jaunâtre par la faute des usagers sans foi ni conscience. Et par la faute des pouvoirs publics plus  laxistes que jamais car ce drame écologique s’aggrave de jour en jour. C’est  comme si l’administration n’existait que de nom dans notre pays. Cette situation met en évidence l’absence d’une politique efficace de gestion et de l’aménagement du fleuve. Depuis des années, les autorités débattent du sujet sans pour autant entreprendre d’actions concrètes. Le manque de mesures pour contrer l’ensablement et préserver la profondeur du fleuve menace non seulement la biodiversité, mais aussi les activités économiques qui en dépendent, telles que la pêche et les projets de transport fluvial tant espérés par la population. Par ailleurs, la pollution de l’eau s’aggrave en raison des déchets déversés par les habitants, mais aussi de toutes ces substances dont la source est souvent inconnue. À Sotuba, cette négligence environnementale entraîne chaque année des pertes en vies humaines, notamment pendant la période de canicule. Des enfants ont accidentellement péri baignant sans s’imaginer tomber sur des pierres pointues, le niveau de l’eau ayant drastiquement diminué. Certains se noient, parce que coincés dans des trous de pierre. Le ridicule ayant cessé de tuer dans ce pays, et la fuite en avant ayant de beaux jours devant elle, il y’a encore des esprits tordus qui imputent ces accidents aux ‘’djinns’’. Aujourd’hui, la couleur trouble de l’eau témoigne de la dégradation de sa qualité, rendant son usage de plus en plus risqué pour les populations. Face à cette situation alarmante, il devient urgent de mettre en place un plan d’aménagement et de préservation du fleuve Niger. Une meilleure gestion des eaux, un programme de dragage régulier et des campagnes de sensibilisation sont autant de solutions qui pourraient contribuer à restaurer cet écosystème essentiel pour Bamako et ses habitants. Il est temps d’agir avant que le fleuve Niger ne devienne un cours d’eau en déclin. Il faut sauver le Niger avec un plan d’aménagement durable Le fleuve Niger, qui traverse la ville de Bamako, constitue une ressource vitale pour la capitale malienne. Son aménagement pourrait non seulement favoriser le développement économique de la ville, mais aussi désengorger le trafic routier en introduisant des moyens de transport fluviaux, comme les bateaux et pinasses. Pourtant, malgré la présence du ministère dit de l’Environnement dans tous les gouvernements successifs, aucune initiative sérieuse n’a été entreprise pour étudier et mettre en place un plan d’aménagement durable du fleuve, ne serait-ce qu’au niveau du tronçon qui traverse Bamako. Aujourd’hui, le fleuve Niger subit les conséquences de l’inaction et du manque d’entretien. Les usagers déversent toutes sortes de déchets dans ses eaux, contribuant à sa pollution croissante. Les produits chimiques ont un impact désastreux sur l’écosystème aquatique, entraînant la disparition progressive des espèces de poissons. D’année en année, le fleuve s’appauvrit et sa biodiversité se dégrade dangereusement. En outre, le manque de dragage et d’entretien régulier entraînent une accumulation des sédiments, rendant le fleuve de moins en moins profond. Pendant la saison des pluies, cette situation favorise des inondations rapides, mettant en péril les populations riveraines et aggravant des pertes matérielles. L’absence d’un plan d’aménagement ne met pas seulement en danger l’environnement. Elle compromet également les opportunités économiques que le fleuve peut offrir. Une meilleure gestion du fleuve permettrait de développer des infrastructures de transport fluvial, facilitant ainsi le déplacement des personnes et des marchandises. Un réseau de bateaux-taxis, par exemple pourrait alléger les embouteillages routiers chroniques de Bamako. En outre, la mise en place d’installations modernes de gestion des déchets et d’un programme de dépollution pourrait revitaliser l’écosystème du fleuve et favoriser le développement de la pêche, un secteur qui fait vivre de nombreuses familles vivant le long du Niger. L’heure est à l’action Face à ces enjeux cruciaux, il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour élaborer et mettre en œuvre un plan d’aménagement durable du fleuve Niger. Ce plan pourrait inclure des actions telles que le dragage régulier pour éviter l’accumulation des sédiments et limiter les risques d’inondation, la mise en place d’une politique stricte de gestion des déchets afin de préserver la qualité de l’eau, le développement du transport fluvial pour désengorger la circulation routière et favoriser une mobilité durable, la sensibilisation des populations riveraines aux enjeux environnementaux et aux bonnes pratiques pour préserver le fleuve. L’heure n’est plus aux discours, mais à l’action. Sauver le fleuve Niger, c’est garantir un avenir plus prospère pour Bamako et ses habitants. Le fleuve, source de vie et d’opportunités, mérite une attention immédiate et des investissements à la hauteur de son importance pour les populations. Par Drissa Togola   Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques jours, une rumeur circule sur les réseaux sociaux prétendant qu’un billet de 25 000 francs CFA serait désormais en circulation dans l’espace Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA). Cette information est un poisson d’avril. Le média Actu Lomé, à l’origine de cette rumeur, a finalement clarifié la situation en précisant qu’il s’agissait d’un poisson d’avril via une vidéo sur sa page Facebook. Traditionnellement, le 1er avril est un jour propice aux canulars et blagues destinées à surprendre et tromper le public. Bien que la vidéo de clarification ait dissipé la confusion, cet incident rappelle l’importance de vérifier les informations, surtout en période de poisson d’avril, où les fausses nouvelles peuvent se propager rapidement, en particulier sur les réseaux sociaux. Blagues et canulars Malgré le contexte, la rumeur s’est propagée à une vitesse surprenante. Bien que cette journée soit traditionnellement associée aux blagues et aux canulars, beaucoup n’ont pas pris la précaution de vérifier la véracité de l’information avant de la partager. Les réseaux sociaux, où les informations circulent à grande vitesse, ont amplifié cette rumeur, la faisant toucher un large public en peu de temps. Cette situation démontre à quel point il est crucial de toujours se poser les bonnes questions et de se référer à des sources fiables, même lorsqu’il s’agit de canulars en apparence inoffensifs. Un phénomène récurrent Ce n’est pas la première fois que ce genre de rumeur se propage. En 2022, une fausse information prétendait que la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) allait introduire un billet de 50 000 francs CFA. Cette rumeur avait également circulé largement, accompagnée de montages visuels de billets fictifs. Il est toujours important vérifier les informations avant de les partager, en vous assurant qu’elles proviennent de sources fiables et officielles. Par Abdoul Salam Dicko Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 9 avril 2025, le rappeur malien a organisé le baptême de sa fille dans une ambiance pleine d’émotions et de souvenirs. Mais ce qui marque les esprits, c’est surtout le choix du nom de la petite : Oumou Dily, comme sa grand-mère paternelle, la mère d’Iba One, disparue en 2021. Le rappeur a fait passer le message avec fierté et gratitude : « Aujourd’hui, une étoile est née, et elle porte le nom de celle qui m’a tout donné. Repose en paix maman, ton nom continue de vivre à travers ma fille. » Le baptême s’est déroulé en toute simplicité, mais avec un fort impact symbolique. Famille, amis proches et quelques figures du showbiz malien étaient présents pour soutenir l’artiste dans ce moment chargé d’amour et de mémoire. Sur les réseaux, les fans n’ont pas tardé à réagir. Les “Gladias” ont enflammé Facebook, Instagram et TikTok avec des montages, des vidéos, et des messages de félicitations. Beaucoup saluent ce geste fort, digne d’un homme de principes : « Iba One, tu es un vrai. Rendre hommage à ta mère comme ça, c’est puissant. » La naissance de cette petite fille, suivie de son baptême, marque une nouvelle étape dans la vie du rappeur. Après des années de carrière, des récompenses, des hauts et des bas, Iba One montre une fois de plus qu’il reste profondément attaché à sa famille et à ses racines. Bienvenue à Oumou Dily Sissoko. M-F Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la célébration du 8 Mars, le Réseau des Femmes Universitaires Enseignantes du Mali (REFUEMA) a organisé un déjeuner scientifique, le samedi 5 avril 2025, à la Faculté d’Histoire et de Géographie, située sur la colline du savoir à Badalabougou. Placée sous le thème : « Études supérieures et autonomisation de la femme : une option éclairée pour un développement durable », cette rencontre a été l’occasion pour le réseau de récompenser deux étudiantes méritantes inscrites en Licence, en leur offrant la possibilité de poursuivre leurs études en Master. Dr Coulibaly Mariam Maïga, ancienne Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, et actuelle vice-présidente du REFUEMA, a généreusement décidé de prendre en charge les frais de formation des deux bénéficiaires. Fier de dix années d’engagement, le REFUEMA, présidé par Dr Anna Traoré, milite pour l’égalité des chances entre filles et garçons dans l’enseignement supérieur. À travers des initiatives telles que des conférences-débats, des cours de soutien ou encore des accompagnements ciblés, le réseau œuvre à briser les barrières qui freinent l’épanouissement académique des jeunes filles. S’exprimant à cette occasion, la présidente du réseau a souligné : « Il s’agit de promouvoir les droits des femmes et de favoriser une égalité des chances dans la gestion des affaires publiques. Malheureusement, faute de moyens financiers, de nombreuses jeunes femmes s’arrêtent après la Licence. Cela constitue une véritable perte pour notre pays, car beaucoup d’étudiantes brillantes sont contraintes d’abandonner leurs ambitions académiques. Grâce à l’engagement de la vice-présidente, deux jeunes filles auront désormais la chance de poursuivre un cycle de Master, de gagner en autonomie, et surtout, de mieux contribuer au développement du Mali. » Pour Dr Coulibaly Mariam Maïga, l’autonomisation passe nécessairement par l’émancipation intellectuelle : « Sans autonomisation intellectuelle, il ne peut y avoir de développement durable. Il est crucial d’impliquer davantage les femmes dans les débats scientifiques à l’université. Ce type de réflexion permet de mieux cerner les enjeux liés à l’autonomisation et d’y apporter des solutions durables. Un diplôme peut changer la vie d’une femme, en améliorant ses perspectives salariales et professionnelles. Investir dans l’éducation des filles, c’est accroître leurs chances de devenir autonomes. » Parmi les bénéficiaires de ces bourses, Dème Magassouba, étudiante à la Faculté des Sciences Administratives et Politiques (FSAP), n’a pas caché son émotion : « Je suis très honorée de faire partie des bénéficiaires. » De son côté, la vice-présidente du REFUEMA a promis que ce geste ne sera pas le dernier. D’autres initiatives similaires sont prévues pour permettre à un plus grand nombre de jeunes filles d’accéder au Master, voire au Doctorat. Kada TandinaMali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
La lutte contre le trafic de stupéfiants et de produits prohibés se poursuit sans relâche dans la région de Kita, capitale de l’arachide. Les enquêteurs de l’antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants (OCS), sous la supervision du Lieutenant-Colonel Ousmane Mamadou Sissoko, viennent de mener trois opérations coup de poing qui ont abouti à des saisies importantes. Trois opérations ciblées, des résultats significatifs Ces opérations, menées à Kita et dans la commune rurale de Djidian, ont permis l’interpellation de plusieurs individus ainsi que la saisie de diverses substances illicites, parmi lesquelles du Tramadol, du cannabis, des médicaments contrefaits et 26 cartouches de fusil de chasse de calibre 12. Première opération : arrestation à Doumbacourani La première intervention a eu lieu dans le quartier Doumbacourani, à Kita, suite à un renseignement jugé fiable. Les agents de l’OCS ont procédé à l’interpellation du nommé I.B., un apprenti chauffeur, surpris en possession de 258 comprimés de Tramadol (225-250 mg) et de 120 sachets de cannabis. Deuxième opération : saisie de médicaments contrefaits à Djidian La deuxième opération, menée dans la commune rurale de Djidian, a permis l’arrestation de deux individus détenant des produits pharmaceutiques contrefaits. La saisie se compose notamment de : 390 gélules d’OPL 250 mg 228 comprimés de Paracétamol 70 comprimés de Relly Extra 90 gélules d’Oméprazole 120 comprimés de Mefinac Plusieurs comprimés de Viagra, Amoxicilline, et autres médicaments illicites Et 26 cartouches de fusil de chasse de calibre 12 Troisième opération : nouvelle saisie de cannabis et de psychotropes Enfin, la troisième opération a conduit à la découverte d’une autre importante quantité de substances illicites, comprenant : 4 briques de cannabis 20 paquets d’emballage de cannabis 150 paquets de Rezila 503 comprimés de Tramadol 250 mg Ainsi que divers produits pharmaceutiques en vrac Une région sous surveillance accrue Pour le Lieutenant-Colonel Ousmane Mamadou Sissoko, ces récentes saisies témoignent de la volonté de l’OCS de renforcer la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région de Kita, désormais identifiée comme une zone stratégique de transit. Ces opérations viennent ainsi renforcer le dispositif de sécurité en place et illustrent l’efficacité du travail de renseignement et d’intervention des forces engagées sur le terrain. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les concours directs de recrutement dans la Fonction publique d’État, au titre de l’exercice budgétaire 2024, ont été officiellement lancés ce samedi 5 avril 2025. La cérémonie s’est tenue à Bamako, sous la présidence du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, M. Fassoun Coulibaly, en présence de son homologue de l’Agriculture ainsi que de plusieurs autres personnalités. Au total, 57 909 candidats sont en lice pour 773 postes à pourvoir, répartis dans les centres d’examen de Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. La salle 1 du Lycée Askia Mohamed a été choisie pour l’ouverture officielle des épreuves, marquée par l’ouverture solennelle de la première enveloppe par le ministre Fassoun Coulibaly. Dans son allocution, le ministre s’est félicité de la bonne organisation du concours, qu’il a qualifiée de transparente et rigoureuse, conformément aux directives des plus hautes autorités du pays. Il a par ailleurs encouragé les candidats à faire preuve de sérieux, de discipline et d’intégritétout au long du processus. Après le lancement au lycée Askia Mohamed, le ministre s’est rendu au Lycée Ba Aminata Diallo où se déroulaient les épreuves pour les corps des ingénieurs et techniciens de l’élevage, ainsi que des eaux et forêts. Ce dimanche 6 avril 2025, ce sont les ingénieurs et techniciens des mines, de l’industrie ainsi que les informaticiensqui se sont mesurés aux épreuves. Malgré l’enthousiasme autour de ce concours, certains parents et observateurs estiment que le nombre de postes reste largement insuffisant face au nombre croissant de jeunes diplômés en quête d’emploi. Ils exhortent les autorités à revoir à la hausse les quotas pour offrir davantage de chances d’intégration dans la Fonction publique. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une note technique intitulée « Alerte maximale », rendue publique ce lundi 7 avril 2025, l’Agence Nationale de la Météorologie (Mali-Météo) tire la sonnette d’alarme face à une vague de chaleur exceptionnelle qui s’abattra sur l’ensemble du territoire national entre le 8 et le 13 avril 2025. Selon les prévisions météorologiques, les températures maximales pourraient atteindre entre 40°C et 47°C dans plusieurs localités, pendant au moins trois jours consécutifs dans toutes les régions du pays. Cette situation climatique extrême place le pays en niveau d’alerte maximale, avec des risques importants pour la santé des populations, en particulier les plus vulnérables. Recommandations pour se protéger de la chaleur Face à cette canicule, Mali-Météo appelle à un changement de comportements et d’habitudes pour réduire les risques liés à l’exposition prolongée à la chaleur. Les experts recommandent : Boire régulièrement de l’eau potable, au moins 1,5 litre par jour et par personne, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Éviter de circuler pendant les heures les plus chaudes, généralement entre 11h et 16h. Réduire les efforts physiques intenses et privilégier des activités à l’ombre ou dans des lieux climatisés. Porter des vêtements légers, amples et de couleur claire pour mieux supporter la chaleur. Rafraîchir régulièrement son domicile et rester autant que possible dans des endroits frais. Consommer des aliments riches en eau (fruits, légumes, etc.) et manger en quantité suffisante pour maintenir son énergie. Enfin, contacter immédiatement un personnel de santé en cas de coup de chaleur, de grande fatigue, de vertiges ou de malaise afin d’assurer une prise en charge rapide. Cette situation rappelle l’importance de la vigilance et de la solidarité communautaire en période de forte chaleur. Mali-Météo poursuit sa veille et s’engage à informer régulièrement la population sur l’évolution de la situation climatique. Par Mohamed Kanouté – Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Cette déclaration forte a été prononcée ce lundi 7 avril 2025 par M. Hamadoun Bah, Secrétaire Général du Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers et Commerces du Mali (SYNABEF), lors d’un point de presse tenu au siège du syndicat à Bamako. Cette rencontre avec les médias visait à informer l’opinion nationale et internationale sur la grève annoncée par le SYNABEF pour le 17 avril 2025. Dans son discours liminaire, M. Hamadoun Bah a dénoncé ce qu’il qualifie de « multiples injustices et abus de pouvoir », rappelant que les 15 points de revendication à l’origine de ce préavis de grève concernent des violations graves des droits des travailleurs. « Le Pacte social est un engagement tripartite, et chacun doit jouer sa partition. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une situation qui nous oblige à nous lever pour dire non à l’injustice. Nous exigeons la libération immédiate de Biramou Diop et Alassane Touré, deux agents d’ECOBANK incarcérés, ainsi que le retour des travailleurs licenciés abusivement d’IBIPHAR et d’autres entreprises. Le seul rempart contre l’injustice, c’est le syndicat », a-t-il martelé. Le leader syndical a précisé que ces 15 revendications ne sont pas nouvelles, et que leur non-satisfaction depuis plusieurs mois a conduit à une situation insoutenable. « Le SYNABEF refuse de se taire face à cette injustice flagrante. Nous ne serons pas complices d’un système qui fait souffrir des pères et mères de famille, dont le seul tort a été de revendiquer leurs droits ou de suivre le mot d’ordre de leur centrale syndicale », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs rappelé que le préavis de grève a été officiellement déposé le 2 avril 2025, et que le mouvement débutera le 17 avril si aucune solution concrète n’est trouvée d’ici là. De son côté, M. Abdoulaye Keïta, Premier Secrétaire Général adjoint du SYNABEF, a centré son intervention sur les abus de pouvoir récurrents et les atteintes à la liberté syndicale dans plusieurs entreprises. Il a également pointé du doigt certains magistrats, accusés de décisions arbitraires aggravant la tension sociale. S’agissant du différend opposant le SYNABEF à EDM-SA suite à l’incarcération des deux agents d’ECOBANK, M. Keïta a affirmé que ces derniers ont strictement respecté les procédures et les lois bancaires. Leur détention, selon lui, est une injustice qui continue de faire grand bruit dans le secteur bancaire. Cette conférence de presse a aussi été l’occasion pour les responsables, militants et sympathisants du SYNABEF de réaffirmer leur engagement et leur détermination à mener ce combat syndical jusqu’à la satisfaction totale des revendications, pour le bien-être de l’ensemble des travailleurs maliens. Cette grève annoncée, qui pourrait fortement perturber le fonctionnement des secteurs bancaires, financiers et commerciaux, aura-t-elle lieu ? Affaire à suivre. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La dénommée Mah Youla a été escroquée par un compatriote communément appelé Sangaboh à hauteur de 4 millions de francs guinéens, à cause d’une dotations en « bazins » au marché. Dans l’euphorie du ramadan, il est de coutume que les Guinéennes se rendent  à Bamako à l’affût des bazins à des fins comerciales. Dame Mah Youla, qui collabore avec Sangaboh depuis plus de 4 ans, s’est ainsi retrouvée au cœur d’un litige dans ce sens. Dès le début du mois de Mars, elle prit sous d’envoyer 4 millions FG, soit près de 300 000 F CFA  selon les taux d’alors, afin d’anticiper sa commande. Seulement voilà : aussitôt qu’il a accusé réception des sous, Sangaboh disparaît des radars. Celui qui se nomme en réalité Mamady Condé verra sa cliente rallier discrètement Bamako, au matin du vendredi 21 Mars 2025, afin de mettre la main sur son escroc. Malgré un genou gauche enflé,  elle fera le déplacement et infiltrera la communauté guinéenne de Bamako afin de  localiser l’auteur de l’abus de confiance. Dans la foulée, elle rentrera en contact avec le correspondant de guineematin.com basé à Bamako. Au bout de 72 heures de tractations, ce sera finalement le dimanche 23 mars que l’escroc sera coincé par sa cliente à Lafiabugu en Commune 4 de la capitale malienne, dans son espace dédié à la teinture de basin. Motivé à la rembourser au départ, Sangaboh décidera d’exécuter la commande établie depuis un mois. Si jusqu’à la fête il aura fourni l’essentiel des basins, il a fini par traîner les pieds n’ayant rendu que 65% de la marchandise. Près de 72 heures après avoir été cueilli, le mis en cause verra sa moto saisie par Mah Youla pour le contraindre à exécuter son engagement. Si madame Mah Youla aura fait preuve de courage et de patience pour arriver à ses fins, son cas n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Il ressort de nos recoupements, en effet, que Mamady  Condé n’en est pas à sa première forfaiture. Il avait auparavant grugé une Guinéenne faisant partie du personnel de l’ambassade de Guinée au Mali dans un passé récent. Des menaces proférées à son endroit l’ont poussé à rendre les habits en souffrance. Morale de l’histoire : ne pas engager d’importants montants à distance au risque de voir son interlocuteur se fondre dans la nature. A.KEÏTA Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Près de deux mois après le démarrage le « Plan Unique » qui consiste à trouver une solution à court et long terme à la crise énergétique, après plusieurs années de délestages sans précédent, le ministre de l’Energie et l’Eau et conseiller spécial du Premier ministre chargé des questions de l’énergie, respectivement Boubacar Diané Mahamadou Yehia Camara, étaient dans les locaux de l’EDM-SA, le 3 Avril 2025. Objectif féliciter l’administration de Abdoulaye Djibril Diallo pour les résultats obtenus, notamment pendant le mois de Ramadan marqué une nette amélioration de la desserte de l’énergie électrique sur l’étendue du territoire. En effet, malgré les difficultés, l’EDM a tenu promesse en assurant 19 heures, soit 80%, des besoins de sa clientèle tout au long du mois de ramadan. L’occasion pour le ministre Diané de saluer l’engagement et la détermination du personnel de l’EDM pour relever ce défi majeur. « L’année précédente avait été marquée par des pannes d’électricité ayant affecté les Maliens, mais que cette année, grâce aux efforts conjugués du gouvernement et de l’EDM, la situation s’est nettement améliorée », a-t-il rappelé. Et de souligner au passage que cet exploit n’aurait pas été possible sans la mobilisation des travailleurs et le soutien des fournisseurs de l’EDM. « Au quotidien, j’ai suivi le travail abattu par les hommes et les femmes de l’EDM-SA. J’ai été parfois très exigeant, mais toujours avec le souci de satisfaire nos concitoyens », a-t-il expliqué tout en invitant l’EDM à maintenir cette dynamique afin de faire face à la période de pic de consommation qui s’annonce. Conscient des difficultés financières et d’approvisionnement en hydrocarbures auxquelles fait face l’EDM, il a n’a pas omis de réitérer l’engagement du gouvernement à poursuivre les efforts pour une résolution progressive de la crise énergétique. Par ailleurs, le ministre a annoncé la mise en place d’un mix énergétique visant à réduire la dépendance du Mali aux combustibles fossiles, notamment par les projets de centrales solaires en cours d’implémentation à Sanankoroba, Safo et Tiakadougou. Il en a profité pour inviter la population à la vigilance, notamment, face à la désinformation et à la manipulation autour des questions énergétiques. Amidou Keita Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Le lancement officiel du Thé AES a eu lieu samedi dernier à l’Hippodrome I, dans la rue de la mosquée feu Babani Sissoko. L’événement a réuni un public enthousiaste autour des co-promoteurs du produit, Fodé Cissé et Fourango Sissoko, qui ont promis de proposer un thé de grande qualité, à la fois digeste, savoureux et accessible à tous les Maliens. Ils se sont également engagés à assurer une disponibilité constante du produit sur le marché. Outre le partenaire chinois, la cérémonie a enregistré la présence d’une délégation venue du Cameroun, conduite par M. Amidou Bah, qui a salué l’initiative et encouragé la jeunesse à croire en ses projets. « Il n’y a pas de magie pour réussir sa vie, il n’y a que le travail », a-t-il martelé avec conviction. Selon Seydou Traoré, Directeur commercial, le Thé AES est né de la volonté de deux entrepreneurs visionnaires dans l’optique de promouvoir l’autonomie économique à travers les valeurs de souveraineté portées par l’Alliance des États du Sahel (AES). Conçu et distribué par Sambaly Services, entreprise de droit malien, ce thé se distingue par un arôme raffiné et des saveurs incomparables. Conformément aux réalités du marché, son prix a été étudié pour permettre à chaque Malien d’y accéder facilement. Déjà disponible sur le marché malien depuis ce samedi, sa distribution s’étendra très prochainement au Niger et au Burkina Faso. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 27 mars 2027, le siège de la ville de Boni dans la région de Douentza a été levé grâce aux efforts conjugués des notabilités et des élus de la zone.  Le cercle de Boni avait été coupée du monde depuis le 27 juillet 2023 soit environ deux ans par des hommes armés plongeant la ville dans un embargo total, privée de vivres, de déplacements des populations, de fournitures en médicaments. Grâce à leurs résilience et patriotisme, les populations ont pu supporter le coup.  “Durant ces deux années nous avons enduré des épreuves épouvantables, difficile de se déplacer, les greniers étaient aussi vides”, témoigne un habitant de la localité. Selon lui, cet embargo était une manière, pour les groupes terroristes, de punir les populations de Boni pour leur loyauté, leur fidélité à la patrie, à nos Forces de défense et de sécurité. Et de rendre un hommage mérité à tous ceux qui ont permis de lever le siège abrégeant la souffrance des populations. Selon un autre jeune habitant de la localité, après cette épreuve les populations de Boni, les jeunes, les femmes méritent un soutien fort des autorités afin de donner un souffle au cercle pour un développement harmonieux. Car, pour lui, depuis toujours les chefs traditionnels de Téra au Niger, de Boni, de Djibo, Dori au Burkina Faso ont œuvré pour l’intégration des peuples du Sahel qui vient d’être une réalité à travers l’Alliance des Etats du Sahel. “C’est pourquoi nous pensons qu’il temps que l’Etat ait un œil regardant sur ce cercle, sur les populations et les activités”, ajoute notre source. Notons qu’en trois ans, c’est le deuxième embargo que subit la ville de Boni. Le premier remonte à 2022 et avait duré 8 mois. Le second a duré près de deux ans, soit du 27 juillet 2023 au 23 mars 2025. Pour mémoire, Boni est la principale voie d’accès menant à Gao, la plus importante ville des régions du Nord du Mali en termes de population. Kassoum Théra Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 27 mars 2025, le siège de la ville de Boni dans la région de Douentza a été levé grâce aux efforts conjugués des notabilités et des élus de la zone.  Le cercle de Boni avait été coupée du monde depuis le 27 juillet 2023 soit environ deux ans par des hommes armés plongeant la ville dans un embargo total, privée de vivres, de déplacements des populations, de fournitures en médicaments. Grâce à leurs résilience et patriotisme, les populations ont pu supporter le coup.  “Durant ces deux années nous avons enduré des épreuves épouvantables, difficile de se déplacer, les greniers étaient aussi vides”, témoigne un habitant de la localité. Selon lui, cet embargo était une manière, pour les groupes terroristes, de punir les populations de Boni pour leur loyauté, leur fidélité à la patrie, à nos Forces de défense et de sécurité. Et de rendre un hommage mérité à tous ceux qui ont permis de lever le siège abrégeant la souffrance des populations. Selon un autre jeune habitant de la localité, après cette épreuve les populations de Boni, les jeunes, les femmes méritent un soutien fort des autorités afin de donner un souffle au cercle pour un développement harmonieux. Car, pour lui, depuis toujours les chefs traditionnels de Téra au Niger, de Boni, de Djibo, Dori au Burkina Faso ont œuvré pour l’intégration des peuples du Sahel qui vient d’être une réalité à travers l’Alliance des Etats du Sahel. “C’est pourquoi nous pensons qu’il temps que l’Etat ait un œil regardant sur ce cercle, sur les populations et les activités”, ajoute notre source. Notons qu’en trois ans, c’est le deuxième embargo que subit la ville de Boni. Le premier remonte à 2022 et avait duré 8 mois. Le second a duré près de deux ans, soit du 27 juillet 2023 au 23 mars 2025. Pour mémoire, Boni est la principale voie d’accès menant à Gao, la plus importante ville des régions du Nord du Mali en termes de population. Kassoum Théra Boîte de commentaires Facebook [...]
Ils sont au total 600 nouveaux Gardiens de la Paix, dont 23 femmes, à avoir prêté serment ce jeudi 3 avril 2025 devant le drapeau national. La cérémonie solennelle s’est tenue dans l’enceinte de l’École Nationale de Police (ENP), sous la présidence du Contrôleur Général Youssouf KONÉ, Directeur général de la Police Nationale. Cet événement marquant, empreint d’émotion, a enregistré la présence du représentant du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, de hauts cadres des Forces de Défense et de Sécurité, de nombreux parents des récipiendaires, ainsi que d’autres invités de marque. Après cinq mois de formation militaire et 45 jours de formation professionnelle, ces nouveaux Gardiens de la Paix sont désormais prêts à servir la Nation avec courage, dévouement, patriotisme et professionnalisme. La sortie de ce premier contingent s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme instaurée par la loi n°2022-037 du 27 octobre 2022, portant sur la militarisation de la Police Nationale et de la Protection Civile. Durant leur formation, ces jeunes recrues ont été formées sur divers modules essentiels tels que : le comportement des forces lors des rassemblements, l’organisation modulaire d’une compagnie de maintien de l’ordre, les manœuvres pédestres de base, ainsi que les techniques de progression. Dans son discours, le Contrôleur Général Youssouf KONÉ a salué les réformes engagées par les plus hautes autorités du pays pour renforcer les capacités des forces de sécurité, dans un contexte marqué par des menaces multiples, à l’image des autres nations du Sahel. Il a rappelé l’importance du rôle des Gardiens de la Paix dans les missions administratives et judiciaires, soulignant que l’alliance entre compétences militaires et savoir-faire policier constituera une véritable valeur ajoutée pour les missions de sécurité publique. Le Directeur général a aussi adressé ses félicitations au personnel d’encadrement pour la qualité du travail accompli. De son côté, le Contrôleur Principal Oumar DEMBÉLÉ, Directeur de l’ENP, a encouragé les membres de cette première promotion à poursuivre leur perfectionnement professionnel tout en s’inspirant des bonnes pratiques pour faire face aux défis à venir. Il a également exprimé sa reconnaissance à l’encadrement pour son engagement dans la réussite de cette formation. La cérémonie a pris fin par la remise d’attestations aux trois majors de la promotion : Moussa COULIBALY, 1er avec une moyenne de 17,45 ; Souleymane KANÉ, 2e avec une moyenne de 17,44 ; Ladji SOGOBA, 3e avec une moyenne de 17,43. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Pr Broulaye L. Samaké, anesthésiste-réanimateur au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Gabriel Touré de Bamako, a obtenu ce jeudi, une liberté provisoire en attendant son procès prévu pour le 24 avril prochain. Cette décision judiciaire intervient après une forte mobilisation du corps médical et de l’opinion publique, qui considèrent son incarcération comme une injustice. L’arrestation du Pr Samaké a eu lieu dans le cadre d’un litige foncier l’opposant à un militaire. Selon ses confrères, le professeur détient des documents notariés attestant de la propriété de la parcelle en question. Cependant, son incarcération a été perçue comme une mesure excessive et arbitraire, déclenchant une vague de contestation au sein du personnel médical. Dès l’annonce de son emprisonnement, le Syndicat des Médecins du Mali (SY.ME.MA) et plusieurs organisations professionnelles se sont insurgés contre cette arrestation. Une grève a été lancée, avec la suspension des admissions de nouveaux patients au CHU Gabriel Touré, à l’exception des cas d’urgence. Face à l’ampleur de la protestation, d’autres établissements, dont l’Hôpital du Mali, ont rejoint le mouvement, exacerbant la crise dans le secteur de la santé. Le blocage des activités hospitalières a eu des conséquences lourdes sur les patients, en particulier les plus vulnérables. De nombreuses consultations et interventions chirurgicales non urgentes ont été reportées, suscitant des inquiétudes sur l’accès aux soins. Plusieurs institutions, dont le Conseil national de l’Ordre des Médecins du Mali (CNOM) et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), ont exprimé leur soutien au Pr Samaké et ont appelé à une résolution équitable de l’affaire. Toutefois, la décision de liberté provisoire ne met pas fin aux tensions, car le procès reste très attendu. Malgré cette accalmie temporaire, le SY.ME.MA et d’autres syndicats ont averti qu’une nouvelle grève nationale pourrait être déclenchée si la justice ne reconnaît pas l’innocence du Pr Samaké. Massassi Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers, Microfinances, Entreprises Pétrolières et Commerces du Mali (SYNABEF) a décidé de hausser le ton face à des revendications restées sans suite. Après plusieurs tentatives de dialogue, le syndicat annonce une grève de 72 heures, reconductible à 120 heures, à partir du 17 avril 2025. Dans une déclaration officielle, le bureau exécutif du SYNABEF rappelle son engagement pour un climat social apaisé mais souligne l’urgence de régler plusieurs problèmes qui affectent les travailleurs du secteur financier et pétrolier. Le SYNABEF prévient que si ces doléances ne sont pas satisfaites, la grève initiale de 72 heures (du 17 au 19 avril 2025) sera reconduite à 120 heures à compter du 22 avril. Cette mobilisation risque de perturber gravement les services financiers et pétroliers du pays. Les regards sont désormais tournés vers le gouvernement et les employeurs concernés. Trouveront-ils une issue avant l’échéance du 17 avril ? Affaire à suivre Source: Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Afin de préserver la santé des apprenants et des enseignants en cette période de forte chaleur, M. Issoufi Albert Bédary Touré, Directeur National de l’Enseignement Fondamental, a adressé ce mercredi 2 avril 2025 une correspondance aux directeurs et directrices des Académies d’Enseignement, leur instruisant de modifier les horaires de travail dans les écoles fondamentales. Conformément à l’article 16 de l’Arrêté n°10-0688/MEALN-SG du 12 mars 2010, qui autorise l’administration scolaire à ajuster les horaires en fonction des saisons, sans dépasser la masse horaire officielle, M. Issoufi Albert Bédary Touré a recommandé un réaménagement des emplois du temps pour faire face à la canicule actuelle. « Durant cette période de canicule, les cours devront débuter à 08h00 et s’achever à 12h30, délai de rigueur », précise le Directeur National de l’Enseignement Fondamental. Il insiste par ailleurs sur l’importance du strict respect de cette directive afin d’assurer la sécurité et le bien-être des élèves et des enseignants. Du côté des parents d’élèves, cette décision est saluée comme une mesure « sage et responsable ». Avec les températures élevées annoncées par la météo, ils estiment qu’il est essentiel de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger la santé des enfants, considérés comme l’avenir du pays. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La cérémonie de la 12ᵉ édition de l’opération Sounakari s’est tenue ce mercredi 26 mars 2025 au Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ, sous la présidence des faîtières du Fonds Maaya, notamment le Réseau Kya, la FEDAMA et l’UAPREM. Cet événement s’inscrit dans le cadre du soutien aux acteurs culturels à travers la remise symbolique d’enveloppes et une rupture collective du jeûne, perçue comme un signe d’union, de coopération et d’entraide en faveur de la culture malienne. M. Abdoulaye Diombana, directeur du Palais de la Culture, récemment nommé conseiller technique au ministère de tutelle, a salué l’engagement et la détermination du Fonds Maaya dans son soutien indéfectible aux acteurs culturels. M. Alou Konaté, représentant de la FEDAMA, a rappelé les éditions précédentes et salué la tenue de l’événement malgré les difficultés financières. Quant à M. Keita de l’UAPREM, il considère ce geste comme un symbole fort d’humanisme. Le président du Réseau Kya, coordinateur du festival Ségou’Art, a remercié le Fonds Maaya pour sa constance, déclarant : « C’est une belle initiative, le Fonds est maintenu. Que Dieu nous accorde d’autres éditions. Soyons forts et unis. Qu’Allah nous permette de nous retrouver pour la prochaine édition. » Le directeur du Fonds Maaya, Mohamed Doumbia, a, quant à lui, remercié M. Diombana pour sa nomination et a annoncé d’autres initiatives en faveur des artistes : « Nous menons d’autres actions en dehors de l’opération Sounakari. D’ici juin 2025, le Fonds d’appui à la créativité artistique sera opérationnel. Ensemble, redoublons d’efforts pour la prospérité du secteur culturel. » La cérémonie s’est achevée par des bénédictions et des donations. Rendez-vous en 2026 pour la prochaine édition ! Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
L’assassinat de Boubou Tigal Cissé, président du Garbal de Niamana, survenu mardi dernier à Yirimadio, dans le secteur de Waraka Sirafara, a provoqué une onde de choc à Bamako. Froidement abattu par deux individus armés circulant à moto, cet acte criminel a rapidement entraîné une vague d’accusations, notamment à l’encontre de Sékou Bolly, chef d’une milice d’autodéfense et chargé de mission au ministère de la Réconciliation nationale. Face à ces allégations, ce dernier a décidé de sortir du silence et de livrer sa version des faits à la télévision. Des accusations directes contre Sékou Bolly Dès l’annonce du drame, un fils de la victime, s’exprimant à visage découvert, a publiquement mis en cause Sékou Bolly, affirmant que son père et ce dernier avaient des antécédents conflictuels. Pour lui, cette inimitié passée ferait du chef de la milice un suspect potentiel. Selon les premiers témoignages, deux hommes armés circulant à moto ont ouvert le feu sur Boubou Tigal Cissé, alors qu’il rentrait du marché à bord de son véhicule. Un mode opératoire qui a accentué les spéculations sur un règlement de comptes. Sékou Bolly rejette en bloc les accusations Invité sur le plateau de l’émission Foroba Baro de Renouveau Télévision, Sékou Bolly a fermement nié toute implication dans l’assassinat, dénonçant une tentative de manipulation visant à ternir son image.  « Rien ne me liait à Boubou Tigal. Il travaillait dans l’élevage, alors que moi, je suis dans un tout autre domaine. Ceux qui m’accusent cherchent juste à me salir. S’ils ont des preuves, qu’ils saisissent la justice ! », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur l’absence d’antécédents avec la victime, rejetant tout mobile plausible pouvant justifier son implication. Des révélations troublantes sur la victime Dans un retournement inattendu, Sékou Bolly a lancé de graves accusations contre Boubou Tigal Cissé, affirmant que ce dernier était impliqué dans des activités suspectes. Selon lui, lors d’une rencontre pour la paix organisée à Macina par Koman Tanapo, sous l’égide du ministère de la Réconciliation, Boubou Tigal se serait présenté comme un représentant des djihadistes en présence de plusieurs figures de la société civile et des Dozos. Plus encore, il l’accuse d’avoir participé à une attaque meurtrière en 2024 contre une localité proche de Markala, où des troupeaux ont été volés et des victimes déplorées.  Selon lui, des enquêtes menées par le commissariat de N’Tabakoro ont permis de retrouver des bœufs volés au Garbal de Niamana entre les mains de Boubou Tigal Cissé. Un dossier explosif sous haute tension L’affaire prend une tournure délicate, avec des accusations mutuelles qui ne cessent d’alimenter la polémique. La famille du défunt réclame justice, tandis que Sékou Bolly continue de clamer son innocence. Dans ce contexte tendu, il appartient désormais aux autorités judiciaires de faire toute la lumière sur ce dossier afin d’éviter une escalade des tensions.  Massassi Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La tension monte à la Direction générale de l’Office national des postes du Mali. Ce mardi 25 mars 2025, les travailleurs ont initié un sit-in pour protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis deux mois. Un mouvement d’indignation qui révèle selon les informations une crise profonde. « Cela fait 4 ans que nos droits à l’INPS sont suspendus. Aujourd’hui, 2 mois sans salaire, c’est intenable ! », s’insurge Zantigui Doumbia, Secrétaire général du comité syndical de la Poste. Pour beaucoup d’employés, la situation est devenue invivable. « On a peur aujourd’hui de rentrer chez nous. Nous ne parvenons plus à subvenir aux besoins de nos familles », témoigne un employé, visiblement éprouvé par l’incertitude. Au-delà des salaires impayés, la crise de la Poste du Mali est structurelle. Depuis quatre ans, les cotisations à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), à l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) et aux impôts ne sont plus versées. Une situation qui met les travailleurs dans une détresse à la fois financière et sociale, rendant leurs conditions de travail de plus en plus précaires. Faute d’outils de travail adaptés et de perspectives d’amélioration, les employés de la Poste estiment être des laissés-pour-compte du système. « Nous ne demandons pas l’impossible, mais juste nos droits fondamentaux », martèlent-ils. Face à l’impasse, les travailleurs en appellent directement au président de la transition, Assimi Goïta. Ils demandent une intervention urgente pour débloquer leur situation et assurer un minimum de stabilité à l’institution. Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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