SOCIETE
Le temps des fonctionnaires « fantômes » semble révolu. Le gouvernement malien vient de serrer la vis dans la gestion des effectifs de la fonction publique et des collectivités territoriales. Dans le cadre de la mise en œuvre du Système intégré de Gestion des Ressources humaines (SIGRH), un ultimatum de trois mois a été fixé du 8 septembre au 8 décembre 2025, tous les agents non encore enrôlés devront se soumettre à l’identification biométrique. Selon le ministère de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, cette opération concerne aussi bien les fonctionnaires de l’État que ceux des collectivités, y compris les nouveaux recrutés après septembre 2024. Chaque agent devra se présenter auprès de son service gestionnaire des ressources humaines, muni des pièces exigées, pour obtenir un récépissé de contrôle physique. Ceux qui ne disposent pas encore du Numéro d’Identification Nationale (NINA) sont appelés à s’enrôler via le système Mali Kura Biométrie, dans les centres d’état civil, les Cellules techniques d’accueil citoyen (CTAC), ou encore auprès des missions diplomatiques et consulaires pour les Maliens de l’extérieur. Les autorités préviennent que tout agent non identifié d’ici le 8 décembre sera radié des fichiers de la fonction publique, conformément aux textes en vigueur. L’objectif affiché est  d’assainir les effectifs, éliminer les doublons et mettre fin aux agents fictifs qui grèvent le budget national. Cette décision s’appuie sur des chiffres édifiants. Le rapport officiel du SIGRH, remis le 15 août dernier au Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, révèle que 36 151 agents ne se sont pas présentés aux précédentes opérations. Ces absences représentent 4,57 % de la masse salariale de l’État, soit un manque à gagner colossal de 48,28 milliards de FCFA par an. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Après Sanankoroba, le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a procédé le mardi 28 mai 2024 à la pose du premier panneau de la centrale solaire de Safo. Cette infrastructure, d’une capacité de 100 MWc, sera construite dans un délai de 15 mois, avec un financement assuré à 50 % par le budget national. Elle s’inscrit dans la volonté des autorités de renforcer l’approvisionnement en électricité et de diversifier les sources d’énergie au Mali, une initiative largement saluée par la population. Mais derrière cette avancée se cache un paradoxe. Le site choisi pour l’implantation de la centrale, d’une superficie de plus de 200 hectares, appartient à plus d’un millier de propriétaires fonciers, dont certains avaient déjà entrepris des réalisations. Les autorités de la Transition avaient annoncé que ces propriétaires seraient indemnisés, et un recensement a même été effectué dans ce sens. Cependant, plusieurs mois après l’évaluation des parcelles et la signature de documents censés ouvrir la voie au paiement, le processus semble au point mort. Les propriétaires affirment avoir été orientés tour à tour vers des huissiers, puis un juge, alors qu’une banque de la place les avait déjà rassurés de la disponibilité des fonds. Cette lenteur et ces démarches administratives suscitent incompréhension et frustration. « Qu’est-ce qui bloque le processus ? Pourquoi autant de tracasseries ? », s’interrogent des détenteurs de parcelles du site de Safo, qui disent attendre avec impatience la concrétisation de leur indemnisation pour tourner la page et permettre au projet d’avancer sereinement. Massassi  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
La structure en charge de la sécurisation des données personnelles, l’APDP, n’a de cesse de faire parler d’elle ces derniers temps. Son entrée en scène a notamment commencé par la traque de nombreuses entreprises prises en défaut dans l’utilisation de données personnelles comme les fiches de paie, le pointage des présences d’employés, les entrées et sorties des visiteurs, etc. De nombreux prestataires ont été ainsi mis en demeure en son temps de régler les frais y afférents, au risque d’affronter les conséquences judiciaires d’un manquement à leurs obligations. L’APDP ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle est revenue à la charge en insistant sur l’étendue de ses centres d’intérêt et domaines d’intervention, ainsi que sur les risques qu’encourent les usagers des réseaux sociaux en cas d’utilisation abusive des données personnelles de leurs correspondants. La structure en charge de la protection des données à caractère personnel reste muette cependant sur le champ et les modalités de gestion des données privées par certains services étatiques. Il s’agit, entre autres, de l’Agence Nationale de la Sécurité d’Etat, à laquelle aucune aucune limite ne semble fixée dans l’exploitation des éléments de cette nature – ou du moins n’est astreinte à aucune disposition en matière d’accès et d’exploitation des données. En atteste la divulgation d’échanges privés au moyen desquels certains usagers de la téléphonie mobile ont été confondus par la justice. Boîte de commentaires Facebook [...]
Les éléments et ingrédients d’une disette à Bamako s’accumulent et se réunissent peu à peu sur fond de menaces djihadistes confondus avec l’insuffisance criante d’infrastructures. Aux dernières nouvelles, en effet, les marchandises sous douane commencent à déborder en vrac des entrepôts de Dakar, au risque d’affecter les prévisions de recettes douanières du mois écoulé. En cause, la réticence de nombreux transporteurs sénégalais à assurer leur évacuation à destination du Mali où le parc local d’automobiles n’est pas assez fourni pour faire face convenablement à l’afflux des demandes. L’accentuation de la menace djihadistes en a certainement rajouté une couche, mais l’état de certains tronçons impraticables demeure la principale motivation de l’abandon du corridor Dakar – Bamako par les prestataires sénégalais. Comme qui dirait que la pénurie de route aura engendré une pénurie de transport. Cette motivation cache, selon d’autres sources, la difficulté de la plupart d’entre eux à se conformer aux exigences du département malien des transports en rapport avec le respect du Règlement 14 de l’Uemoa sur les charges à l’essieu. Soin qu’il en soit, le récent enlèvement de six travailleurs sénégalais du secteur des transports, par des ravisseurs jihadistes, ne saurait contribuer à lever un obstacle susceptible de peser si lourdement sur les importations maliennes, faute d’alternative adéquate. le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
À peine n’est-ce devenu une routine. Les otages chinois se distinguent manifestement des autres par la singularité de paraître les seuls à maîtriser les dédales des geôles djihadistes et à détenir le secret de s’extraire des mailles de leurs ravisseurs. Il y a une dizaine de jours, en effet, les réseaux sociaux reprenaient en boucle un épisode de «prison break» mettant en scène des otages chinois s’étant spectaculairement échappés. Il s’agit, selon tout évidence, d’entrepreneurs récemment enlevés lors des attaques sanglantes d’une unité industrielle de la place et dont l’habilité à déjouer la vigilance des geôliers est d’autant plus intrigante qu’il ne s’agit pas d’une première. En effet, un scénario similaire s’était produit, il y a trois ans environ, avec d’autres otages de la même nationalité. Enlevés dans la zone de Nara, ils seront recueillis dans le cercle de Banamba et présentés à l’opinion comme des otages ayant profité d’une intervention aéroportée pour prendre le large. Trop beau pour ne pas paraître vrai, aux yeux de nombreux observateurs sceptiques pour qui les Chinois doivent plus leur libération à l’art des transactions discrète qu’à leur habileté à l’évasion. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
La Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) dans un communiqué en date de ce lundi 8 Septembre 2025 s’est dite fortement préoccupée par des allégations d’abus des droits de l’Homme contre les populations civiles, notamment sur certains grands axes routiers du pays. Face à ces attaques odieuses dirigées contre les populations civiles, la Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH ) condamne ces atteintes à la liberté d’aller et venir, tout en rappelant à l’Etat sa responsabilité première de protéger les populations et leurs biens, notamment sur les axes routiers. La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), recommande au Gouvernement de poursuivre le renforcement des mesures sur les axes routiers en vue de mieux garantir la liberté d’aller et venir sur l’ensemble du territoire national. Dans son communiqué, elle invite les autorités à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices de ces abus des droits humains et du droit international humanitaire. Toutefois, la CNDH réitère son soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMA) dans leur lutte contre les groupes terroristes, en conformité avec les droits de l’Homme et le droit international humanitaire. La Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) invite aussi les populations à plus de collaboration avec les FAMA, car pour elle, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée, car Nul n’est à l’abri de la violation de ses droits. Mohamed Kanouté  Source : Mali24            Boîte de commentaires Facebook [...]
L’exploitation artisanale de l’or sur le lit des fleuves Niger et Sénégal a atteint aujourd’hui des proportions alarmantes, notamment dans le cercle de Kéniéba. Sur place, le constat est préoccupant : des dragues appartenant à des opérateurs miniers ont envahi le lit des fleuves, en particulier au niveau de la Falémé, mettant gravement en péril l’environnement et l’écosystème. Face à ce désastre écologique, le Collectif des Citoyens pour la Protection de l’Environnement est monté au créneau le samedi 6 août 2025 pour alerter l’opinion publique.Cette rencontre avec la presse, qui a réuni responsables, militants, sympathisants du collectif ainsi que des ressortissants de Kéniéba, visait à dénoncer les ravages causés par l’orpaillage sur les fleuves Niger et Sénégal et à inviter les populations locales à s’unir pour dire non à l’utilisation des dragues qui dévastent les localités de Kéniéba, Sadiola et Fourou. Dans son exposé introductif, M. Seydou Bocoum, chargé de communication du Collectif, a dressé un tableau sombre de la situation, soulignant les dégâts écologiques causés par l’orpaillage clandestin malgré son interdiction par les plus hautes autorités du pays.Il a rappelé que cette démarche s’appuie sur l’article 25 de la nouvelle Constitution, qui stipule que « la protection de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour tout citoyen et pour l’État ». Selon lui, ce cri de cœur traduit la détresse des populations locales, aujourd’hui confrontées à la dégradation de leurs terres cultivables et à la pollution de l’eau, due à l’utilisation de produits chimiques interdits par des orpailleurs clandestins.Pour y remédier, le Collectif préconise le lancement d’une vaste campagne d’information et de sensibilisation afin de préserver la qualité de l’eau et des sols agricoles. De son côté, M. Moussa Macalou, ressortissant de la commune de Dialafara, a accusé directement les orpailleurs clandestins d’être responsables de ce drame écologique, dénonçant également l’existence d’un réseau mafieux qui alimente et protège ces activités illégales. Il a exhorté l’État à agir rapidement pour démanteler ce système. Enfin, M. Mamadou Ndiaye, membre du Collectif, a alerté sur le changement radical de la couleur de l’eau des fleuves, signe visible de la pollution, et a insisté sur l’urgence d’agir pour sauver le Niger et le Sénégal. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Groupement des leaders religieux musulmans, ont commencé à  célébrer le Maouloud 2025 sur l’ensemble du territoire, conformément au calendrier prévu. À Bamako, malgré une journée de jeudi marquée par de fortes pluies, aucun incident majeur n’a été signalé. Le Stade du 26 mars, où a officié le guide des Ançars, Chérif Ousmane Madani Haïdara, a refusé du monde, comme d’habitude. Et, comme à l’accoutumée, le président du Haut Conseil islamique du Mali a profité de l’occasion, pour interpeller les autorités à faire montre de vertu, tant dans les discours que dans les actes. Cela contribue à la stabilité, dit-il. Comme à chacune de ses grandes sorties, le leader religieux a délivré un message à la fois spirituel et citoyen. Devant des milliers de fidèles, il a rappelé aux autorités la nécessité d’agir avec droiture dans toutes leurs décisions. « Cela contribue énormément à la stabilité », a-t-il souligné. Pour Haïdara, le rôle d’un guide religieux est avant tout de dire la vérité, conformément à la volonté divine. Fidèle à cette mission, il n’hésite pas à interpeller, parfois de manière dérangeante, mais toujours dans un esprit de correction des comportements. Au cours de son intervention, faute de temps pour développer l’ensemble de ses idées, il a néanmoins insisté sur un sujet qui lui tient à cœur : le traitement des jeunes filles domestiques. Haïdara a exhorté les mères et les sœurs à faire preuve de respect et d’humanité envers elles. « Ne leur confiez jamais des tâches que vous n’oseriez pas confier à vos propres filles. Car les sanctions divines n’épargnent personne», a-t-il averti. Le guide des Ançars a également rappelé que les autorités, bien qu’elles méritent respect et considération comme l’exige Dieu, ne doivent pas être exemptes de critiques constructives. « À chaque occasion, il faut leur dire la vérité, dans les règles de l’art, et leur rappeler l’obligation d’être justes et compatissants envers les plus démunis », a-t-il insisté. Pour Haïdara, la véritable force d’un pays réside dans le respect de ces principes. Il a averti que « les larmes des démunis sont une arme de destruction massive : lorsqu’elles tombent, nul n’est épargné ». Au cours de cette nuit de prêche, de prière et de bénédiction, Chérif Ousmane Madani Haïdara a demandé à un stade plein à craquer d’observer quelques minutes de prière pour la libération des proches du Chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, victimes d’enlèvement au cours de la semaine passée dans la zone de Dièma, ainsi que toutes les autres victimes d’enlèvement, civiles et militaires. Par  Drissa Togola le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
L’École supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) et l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne du Mali (APPEL-Mali) ont signé, le jeudi 4 septembre 2025, une convention de partenariat stratégique.  Cet accord offre désormais aux membres d’APPEL-Mali l’opportunité de poursuivre des études en Master et Licence professionnelle (journalisme) à l’ESJSC, avec des tarifs préférentiels. Au-delà des facilités académiques, il s’agit également de créer un cadre de partage d’expériences et de renforcement des compétences, bénéfique aussi bien pour les étudiants que pour les praticiens des médias en ligne. «C’est un grand plaisir pour nous de concrétiser cette convention», s’est réjoui le Dr Aboubacar Abdoulwahidou Maïga, Directeur général de l’ESJSC. A l’en croire, il ne pouvait y avoir meilleure alliance. «Les sortants de l’ESJSC sont des références dans nos rédactions. Ce sont eux qui raflent les grands prix du journalisme au Mali», a salué Modibo Fofana, Président de l’APPEL-Mali, convaincu que ce partenariat portera ses fruits. Cette synergie de poids ouvre de nouvelles perspectives et nourrit l’espoir d’un journalisme malien ancré dans l’excellence et tourné vers l’avenir. K Diabaté-ESJSC Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Gouverneur du District de Bamako vient de prendre une décision ferme visant à préserver les bonnes mœurs. À travers un arrêté pris sur la base des lois et règlements en vigueur, il a annoncé l’interdiction formelle des manifestations publiques communément appelées “soirées Dior” ainsi que toutes pratiques assimilées jugées contraires aux bonnes mœurs. Selon le document officiel, cette mesure répond à un impératif d’ordre public et de préservation des valeurs sociales. Les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par la loi. Le texte charge par ailleurs les autorités locales comme les sous-préfets, maires, présidents de délégation spéciale, agents communaux ainsi que le Directeur régional de la police nationale d’assurer l’application stricte de cette décision. Coulibaly A  Mali24      Boîte de commentaires Facebook [...]
La société Énergie du Mali (EDM SA) a un nouveau Directeur général en la personne du Commandant Madani Dravé. Ce jeune militaire à la lourde responsabilité de donner un autre visage à une société en pleine faillite. On a l’habitude d’écrire qu’à EDM SA, les DG passent mais les problèmes restent. Le poste de DG de la société Énergie du Mali est éjectable. Rien que de 2020 à nos jours, cinq Directeurs généraux (DG) se sont succédé à la tête de cette structure désormais considérée « sac à problèmes ». Au moins, les DG nommés à la tête de la société, savent qu’ils ne sont pas là pour faire vieux os. Son prédécesseur, Abdoulaye Djibril Diallo, avait été nommé en septembre 2023. Il aura fait moins de trois ans. La question qui brûle toutes les lèvres, est la suivante : que peut faire le nouveau DG pour redresser une société en pleine faillite ? Présenté comme spécialiste en génie informatique et électrique, Madani Dravé doit vite trouver des solutions durables aux multiples crises qui assomment la société et dont la plus récurrente est l’irrégularité dans la fourniture de l’électricité. L’on dira que l’orage est passée (il fut un moment où les clients pouvaient vivre plus de 72 heures sans voir la lumière des ampoules fournie par EDM SA). Actuellement, il y a un semblant d’amélioration puisque le nombre d’heures de fourniture d’électricité, a augmenté selon les secteurs, ce qui offre aux clients un peu de répit. Du coup, le premier défi du nouveau directeur, est de faire plus et d’éviter une régression dans la fourniture. Aux premières heures de nouveaux délestages sauvages, les critiques ne manqueront pas de pleuvoir. Par contre, en cas d’amélioration par rapport au présent, bon nombre de clients salueront son arrivée à la tête de EDM SA. Pas avant ! Les experts ont l’habitude de dire que le problème de la société EDM SA est complexe et très difficile à gérer d’un simple coup de baguette magique. Le jeune officier de l’armée, Madani Dravé a-t-il des recettes durables aux problèmes de l’EDM SA ? Ou doit-il sa nomination au simple fait qu’il soit militaire tout comme ses employeurs ? C’est à lui de prouver le contraire. Autrement dit, il est beaucoup attendu de ce nouveau DG d’EDM SA qui doit vite faire ses preuves pour éviter toutes mauvaises interprétations de sa nomination. Sinaly Le pouce Boîte de commentaires Facebook [...]
En prélude au 2è sommet Africain sur le Climat-ACS2, qui doit se tenir dans la capitale éthiopienne, du 08 au 09 Septembre 2025, la Fédération Africaine des Journalistes (FAJ) en partenariat avec la commission de l’Union africaine (UA), Oxfam, la coopération allemande et le GIZ. La rencontre qui s’est déroulée du 06 au 07 Septembre, un Pré-Forum qui a regroupé quarante-deux (42) président-(es) de syndicats de journalistes à travers le Continent. Placée sous le thème « Les médias, catalyseurs de l’Agenda africain sur le climat, la paix et la sécurité », le Forum avait pour but de rappeler aux professionnels des médias leur rôle central dans la promotion de la justice climatique, la responsabilisation des gouvernants et la sensibilisation des populations aux effets du changement climatique. Le Forum a été marqué par l’animation de plusieurs panels sur des thématiques comme : « Changements climatiques, paix et sécurité en Afrique : rôle des journalistes dans la gestion des crises climatiques et la promotion de la position africaine commune sur le lien entre changements climatiques, paix et sécurité » ; « Journalisme d’investigation, sécurité climatique et financement climatique : garantir la responsabilité et la justice » ; « Financement climatique et sécurité climatique dans la Corne de l’Afrique » ; « Aligner les messages médiatiques et politiques pour l’ACS2 et façonner la position commune de l’Afrique pour la COP30 » etc. Les discussions ont permis aux participants de parvenir à des propositions d’actions concrètes afin que les médias puissent jouer pleinement leur rôle de catalyseurs de l’Agenda africain sur le climat, la paix et la sécurité. Les travaux des deux jours ont été sanctionnés par une déclaration dite « Déclaration d’Addis Abeba » et qui sera remise à qui de droit au cours du 2è sommet africain sur le climat. A noter que la cérémonie d’ouverture du Forum a été marquée par plusieurs interventions officielles, dont celles du Président de la FAJ, Oumar Faruk Osman, le représentant du Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’Union Africaine, le Secrétaire Général de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), Anthony Bellanger, la représentante d’Oxfam, Mme Elise Nalbandian, la représentante de la coopération allemande, Mme Rebecca Minkus etc. Daouda T KONATE, Addis Abeba Source: mali24.info             Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la dynamique de renforcement des capacités et de clarification, des rôles respectifs des juridictions financières et pénales dans le traitement des infractions économiques et budgétaire, la Section des Comptes de la Cour Suprême à organisé ce jeudi 4 Août 2025 dans les locaux de la Cour Suprême un atelier de formation sur la discipline financière et budgétaire / les mécanisme de détection des fautes de gestion. Organisé par la Section des Comptes et le Parquet Général de la Cour Suprême, sur financement de l’Union Européenne (UE), sous la présidence de M Fatogoma Thera président de la Cour Suprême, ce cadre de rencontre, d’échange et de partage d’expérience, vise à sensibiliser les différents acteurs chargés du contrôle, de la gestion des finances publiques sur la discipline financière et budgétaire . Prennent part les acteurs chargés du contrôle, de la gestion des finances publiques et budgétaire. Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre, M. Fatogoma Théra président de la Cour Suprême, a souligné cette journée d’échange s’inscrit dans une dynamique de renforcement de capacité et de clarification des rôles respectifs des juridictions financières et pénales dans le traitement des infractions économiques et budgétaire. Il a également ajouté, que la section des comptes à travers sa chambre de discipline financière et budgétaire joue un rôle crucial, dans la répression des manquements à la régularité à la probité dans la gestion publique. Deux exposés d’une importance capitale ,ont été le plat de résistance de cet atelier de formation sur la discipline financière et budgétaire / les mécanisme de détection des fautes de gestion. Dans son exposé M. Mamoudou Timbo procureur général près de la cour suprême à souligné que la cour des comptes, est désormais une institution de la république et le Conseil National de Transition ( CNT) a adopté une loi organique pour règlementer les attributs de la cour des comptes Il a également mis en exergue le rôle et la place du Ministère public devant la chambre de discipline, budgétaire et financière tout en mettant, en relief le rôle fondamental, que doit joué le procureur général quand la procédure disciplinaire est déclenchée. Pour le deuxième conférencier M. Abdoulaye Sow de la Section des Comptes, Il a expliqué dans son exposé que la frontière est très mince entre la faute de gestion et la faute pénale et le règlement de cette faute est une compétence exclusive de la cour des comptes. De l’avis des participants cette rencontre a été riche en partage d’expérience et également une occasion de mieux cerner les contours de la discipline financière et budgétaire et surtout les mécanismes de détection des fautes de gestion. Mohamed Kanouté  Source : Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
  Ce n’est peut-être pas la première fois que les groupes armés djihadistes cherchent à s’implanter dans ces zones. Vers 2015, il y a eu Ansardine du sud dont les combattants, dirigés par un certain Souleymane Kéita, avaient visé certaines localités des cercles de Kolondiéba et de Kadiolo afin d’y installer leurs bases. Fakola et Misséni, non loin de la frontière ivoirienne, ont été le théâtre «d’actes terroristes». Des traces de ce groupe ont été découvertes aussi dans la forêt classée située de la commune rurale du Mandé, dans la périphérie de Bamako. L’Armée malienne a découvert, en mars 2015, un camp d’entraînement militaire en pleine forêt où des armes ont été saisies. Les autorités ont accusé Souleymane Kéita d’être le chef du camp. A l’époque, une très bonne coordination entre les services de sécurité et l’Etat-major général des armées a permis d’anéantir complètement l’embryon Ansardine du sud. En mars 2016, le nommé Souleymane Kéita a été arrêté vers Sokolo, non loin de la frontière mauritanienne et transféré à Bamako par les forces spéciales de la Direction générale de la Sécurité d’Etat. C D     Boîte de commentaires Facebook [...]
  Le lundi 1er septembre 2025, la Direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DRCC) a procédé à la fermeture de boutiques à Bamako, pour des infractions à la réglementation économique. Cette mention figurait sur les affiches apposées sur les battants des portes. Cependant, certains  commerçants se considèrent comme des victimes de cette mesure. « Nous ne savons pas ce qui nous est reproché », confient-ils, ajoutant qu’ils se retrouvent désormais sans ressources pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Dans le quartier, l’affaire suscite moult interrogations, d’autant plus que plusieurs de ces boutiquiers ne sont pas de nationalité malienne, ce qui alimente les suspicions et les amalgames. Le manque de communication autour de cette opération nourrit encore plus les incompréhensions. Les agents ayant procédé aux fermetures se devaient-ils de leur expliquer clairement la nature des infractions à eux reprochées? Nos tentatives pour obtenir plus de précisions auprès de la Direction régionale du commerce sont restées vaines. Le challenger   Boîte de commentaires Facebook [...]
La communauté musulmane Ançar-Dine, dirigée par son guide spirituel Ousmane Chérif Madani Haïdara, célèbre depuis plusieurs années le Maouloud, moment consacré à la naissance et au baptême du Prophète Mohamed (PSL). L’édition 2025 se tient dans un contexte particulièrement délicat, marqué par l’insécurité persistante, malgré les efforts considérables des forces de défense et de sécurité. Une menace que les fidèles Ançars ont choisi de braver, affirmant ainsi leur foi et leur attachement à cette tradition religieuse. En coulisses, des informations font état de divergences entre les autorités maliennes et le guide spirituel au sujet d’une possible annulation de l’événement, au regard de la situation sécuritaire. L’inquiétude des autorités trouve sa légitimité, d’autant que l’on se souvient de l’attaque survenue en 2024 contre le camp de l’école de la gendarmerie, peu après le Maouloud. Mais les arguments avancés par les Ançars ont finalement eu raison des inquiétudes des autorités et la célébration cette année se tient. À Banconi Dianguinèbougou, quartier où réside Ousmane Chérif Madani Haïdara, l’affluence et les dans les rues en dit long. Fidèles et visiteurs venus de l’intérieur et d’ailleurs affluent depuis plusieurs jours. L’ambiance est palpable avec des stands de petits commerçants qui jalonnent les artères principales, de la résidence du guide jusqu’au terrain municipal. Une véritable aubaine pour eux, car la célébration constitue non seulement un moment de ferveur religieuse, mais aussi une opportunité économique. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
L’annonce du gouvernement malien de suspendre, voire de supprimer, les subventions accordées aux écoles privées catholiques plonge l’enseignement catholique dans une zone de turbulences. L’avenir de plus de 7 000 élèves et 230 enseignants des écoles catholiques du Mali reste suspendu à une décision étatique qui inquiète. Le gouvernement a annoncé son intention de supprimer les subventions accordées aux établissements privés catholiques, une mesure qui fragilise tout un système éducatif reconnu pour sa rigueur et son apport à la formation des jeunes. Depuis la convention signée en 1972 et révisée en 1978, l’État malien prend en charge 80 % des salaires des enseignants catholiques. La suppression de cette subvention rendrait impossible le paiement des enseignants et la couverture des besoins essentiels des écoles. Dans une interview exclusive accordée à notre confrère MaliActu, l’Abbé Edmond Dembelé, directeur national de l’enseignement catholique rassure que les écoles catholiques du Mali ne fermeront pas. Mais certaines devront suspendre leurs activités pédagogiques pour une ou deux années. À ce jour, ce sont surtout les établissements fondamentaux qui sont concernés. Il s’agit de 3 écoles dans le diocèse de Sikasso, 3 écoles dans le diocèse de San, 2 écoles dans le diocèse de Mopti ainsi que quelques écoles fondamentales à Bamako. Pour éviter que tout le réseau soit menacé, l’enseignement catholique selon son directeur prépare un plan de résilience qui concerne l’augmentation progressive des frais de scolarité, jusque-là modestes et adaptés aux revenus des parents ; la révision des contrats enseignants, avec une adaptation des salaires aux moyens disponibles et la suspension temporaire de certaines écoles afin de concentrer les ressources sur celles qui peuvent rester ouvertes. « Notre souhait n’est pas la fermeture d’une école. Nous faisons tout pour en sauver le maximum d’ici la rentrée scolaire. », explique l’abbé Dembelé. Cette situation risque cependant de frapper de plein fouet les familles maliennes, pour qui les écoles catholiques restent un pilier de qualité éducative et de valeurs. Beaucoup redoutent que l’augmentation des frais de scolarité ne mette l’éducation hors de portée de ménages déjà éprouvés par la crise socio-économique. L’enseignement catholique au Mali, qui a formé depuis des décennies plusieurs générations de cadres et de responsables, se trouve ainsi à la croisée des chemins pourrait-il survivre sans la subvention de l’État ? A suivre ! Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le ministère de l’Éducation nationale a officiellement fixé, ce mercredi 3 septembre 2025, la date de la rentrée scolaire au mercredi 1er octobre 2025. Élèves, parents d’élèves, enseignants et personnel administratif sont ainsi appelés à reprendre le chemin de l’école à cette date. Dans son communiqué, signé par le Secrétaire général Boubacar Dembélé, le département insiste sur l’importance d’une rentrée organisée et réussie. Il invite l’ensemble des acteurs du système éducatif à se mobiliser pour que cette nouvelle année scolaire démarre dans les meilleures conditions. Les services centraux, académiques et pédagogiques, de même que les directeurs d’écoles, ont été instruits de relayer largement l’information afin qu’aucun établissement ni aucune famille ne soit pris de court. Pour les parents, cette annonce constitue un repère clair pour finaliser les préparatifs, tandis que pour les écoles, elle marque le compte à rebours pour achever les dispositions logistiques et pédagogiques nécessaires. Au-delà d’une simple date, cette rentrée symbolise le lancement d’une nouvelle étape d’apprentissage et de formation pour des milliers de jeunes, futurs bâtisseurs du pays. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Pour des raisons sécuritaires, le Gouverneur de la région de Nioro du Sahel a annoncé, ce jeudi 28 août 2025, l’interdiction de la transhumance sur l’ensemble de son territoire, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette mesure exceptionnelle fait suite à une réunion des responsables civils, militaires et de sécurité, qui ont souligné la nécessité de mieux contrôler les flux de personnes et de bétail dans une zone marquée par l’insécurité et des opérations militaires en cours. L’interdiction concerne particulièrement les éleveurs venus de l’étranger, dont les déplacements pourraient compliquer la surveillance du territoire et favoriser des infiltrations. Le Gouverneur a instruit l’ensemble des autorités administratives et sécuritaires locales de veiller strictement à l’application de cette décision, qui prend effet immédiatement.Si cette mesure restreint temporairement une activité pastorale traditionnelle, elle traduit la volonté des autorités de faire prévaloir la sécurité des populations et de renforcer la stabilité dans cette région stratégique du Mali. Dily KaneSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
A la faveur d’une conférence de presse tenue ce mardi 2 septembre 2025 ,dans la salle de conférence du Ministère de l’Urbanisme de l’Habitat des domaines de l’Aménagement du Territoire et de la Population ,la Commission Technique  en charge de l’immatriculation systématiques des parcelles à dressé le bilan de la phase pilote en cours. Placée sous la présidence de M .Youssouf Diallo  ,Conseiller Technique au sein du Ministère de l’Urbanisme de l’Habitat des Domaines , de l’Aménagement du Territoire et de la Population,  qui avait à ses côtés  M. Hamadoun Maiga  directeur général des domaines et du cadastre  M. Mahamadou Oulogueme Directeur National de l’Urbanisme et de l’Habitat et plusieurs autres invités ,cet échange avec les journalistes  vise à faire le point sur la phase pilote de l’opération d’immatriculation systématique des parcelles en cours. Selon  M .Youssouf Diallo  ,Conseiller Technique au sein du Ministère de l’Urbanisme des domaines , de  l’Habitat de l’Aménagement du Territoire et de la Population dans le cade de la mise en œuvre de la loi domaniale et foncière,  le département  conformément à la vison des plus hautes autorités du pays, a initié  une opération d’immatriculation systématique des parcelles et terrain. Et d’ajouter que « Cette opération vise à faciliter la mise en œuvre des dispositions de l’article 259 de la loi domaniale et foncière  qui donne un délais de 10 ans pour les détenteurs  de  titres provisoires à les transformer  en titres définitif, car seul le titre foncier est aujourd’hui retenu comme étant le document qui atteste  votre propriété foncière. » Il a par ailleurs précisé que ces opérations visent à créer des  données nécessaires à la mise en place du cadastre en vue de minimiser les risques de litiges fonciers. Quand à M .Hamadoun Maiga directeur général des Domaines et du cadastre  il a mis en exergue toute l’importance de ces  opérations d’immatriculations systématiques des parcelles  et terrain  qui  selon lui, vont dans le sens de la formalisation de la propriété foncière, de la sécurité foncière  et surtout de la réduction des  litiges fonciers. Dans son exposé liminaire sur le bilan de la phase pilote  de ces opérations d’immatriculations systématiques des parcelles et terrain  M. Hamadoun Maiga directeur général des Domaines et du Cadastre  à souligné que  la phase pilote de l’opération a concernée les quartiers de Medinacoura , Yirimadio Zerni, Kalaban-Coura Sud Extension  dans le district de Bamako  ,Kalabancoro plateau dans la commune rurale de Kalabancoro  cercle de Kati . Et la situation à la date du 29 Août 2025  se présente globalement comme suit : Nombre de copies de titres fonciers à créer déposées par les géomètres 4.406 pour les quartiers de Yirimadio Zerni et  Kalaban-Coura Sud Extension. Nombre de copies de titres fonciers à créer et valides par la  ( DRDC-DB) 3816. Nombre de titres fonciers créés 3262 au total soit ,1217 pour Yirimadio Zerni, 2045 pour Kalaban-Coura Sud Extension. Et quand au quartier de Médina Coura,  l’évolution de l’opération est confronté au règlement de certains détails  techniques et administratifs. Le foncier, une problématique sérieuse au Mali Pour rappel ,dans le rapport 2023-2024 du médiateur de la république présenté vendredi 29 août 2025, au Président de la Transition le Général d’Armée Assimi GOÏTA,  il ressort que plus de 22% des dossiers traités par ce service ont porté sur les litiges fonciers.  Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Rose Bouzaid mobilise médecins et infirmiers volontaires pour soigner les réfugiés Burkinabés à Kouralé Le samedi 30 août 2025, l’Association La Vie en Rose, à travers sa présidente Mme Rose Bouzaid, a organisé en partenariat avec des médecins et infirmiers volontaires une journée de consultation médicale gratuite avec dons de médicaments au profit des réfugiés Burkinabés installés à Kouralé, aux abords de Bamako. Depuis leur arrivée en mai 2025, ces réfugiés, plus de 300 femmes, hommes et enfants, vivent dans des conditions extrêmement précaires. Nombre d’entre eux souffrent de maladies non prises en charge, aggravées par le manque d’accès aux soins, à une alimentation équilibrée et à des produits de première nécessité. Cette initiative humanitaire répond donc à une urgence sanitaire et sociale, pour redonner un peu d’espoir et de dignité à ces populations déplacées. Cette consultation médicale gratuite avait pour objectif de détecter, prévenir et traiter les pathologies les plus urgentes tout en sensibilisant les réfugiés à de meilleures pratiques sanitaires. Elle a permis de diagnostiquer des cas de tension artérielle élevée, d’infections respiratoires, de malnutrition et d’autres affections courantes. Des soins immédiats ont été prodigués : prescriptions médicales, distribution de médicaments, injections, conseils de santé et assistance personnalisée. Grâce à l’engagement de l’équipe volontaire composée de trois médecins notamment Dr. Sakho Fatoumata Traoré, Dr. Traoré Kadiatou et Dr. Aminata Ina Cissé et de trois infirmières dévouées comme Ramatou Coulibaly, Habi Sissoko et Kadiatou Traoré et plusieurs dizaines de réfugiés ont pu bénéficier d’une prise en charge adéquate et urgente. La présence de Mme Rose Bouzaid aux côtés des réfugiés a été particulièrement saluée. Très impliquée, elle a partagé les moments de consultation, échangé avec les familles et réaffirmé sa détermination à soutenir ces populations vulnérables. Selon elle : « Cette consultation médicale gratuite est la suite logique de nos multiples actions : après les dons de riz, de denrées alimentaires et de produits de première nécessité, il était nécessaire de répondre à l’urgence sanitaire. Je suis reconnaissante envers ces médecins et infirmiers volontaires qui, par solidarité et humanité, ont accepté de se joindre à nous pour sauver des vies. » De son côté, Dr. Sakho Fatoumata Traoré a tenu à souligner : > « Mme Rose Bouzaid s’est engagée dans une cause noble. Nous, médecins et infirmiers, en voyant les conditions de vie difficiles de ces réfugiés, ne pouvions qu’apporter notre soutien total à cette initiative. Les bénéficiaires, à travers leurs représentants ont tous exprimé une profonde gratitude envers Mme Rose Bouzaid, son association et l’équipe médicale pour ce geste salvateur qui dépasse l’assistance matérielle pour s’inscrire dans une démarche de solidarité humaine et citoyenne. Cette journée de consultation médicale gratuite restera un moment marquant de solidarité, d’espérance et d’humanité partagée, démontrant une fois de plus que, main dans la main, il est possible d’apporter un réel changement dans la vie de ceux qui en ont le plus besoin. Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est un véritable scandale qui secoue Bamako. Une usine de production de jus clandestine, opérant en toute illégalité à Djaneguela dans la Commune VI, vient d’être fermée par la Direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DRCCC). Derrière ses murs, des boissons douteuses étaient fabriquées et mises sur le marché, au mépris total des normes sanitaires et de la sécurité des consommateurs. Selon le directeur régional de la DRCCC, Fousseyini Bamba, le promoteur de cette usine fantôme n’a pu présenter aucun document légal ni agrément officiel. Pire encore, les produits écoulés n’avaient subi aucune analyse préalable, exposant ainsi les populations à de graves risques pour leur santé. Au-delà du danger sanitaire, ce réseau clandestin constitue une saignée économique pour le pays : évasion fiscale, concurrence déloyale, et affaiblissement des entreprises respectueuses de la réglementation. Une double trahison à la fois envers l’État et envers les consommateurs. « Les producteurs illégaux doivent impérativement se conformer aux règlements pour éviter des conséquences sévères », a martelé le directeur Bamba, qui a promis le retrait immédiat de tous les produits déjà introduits sur le marché. La DRCCC appelle par ailleurs les commerçants à collaborer en déclarant leurs stocks afin d’éradiquer ces jus dangereux. Des sanctions financières et judiciaires sont prévues, et cette affaire met en lumière l’ampleur du défi que représentent les pratiques frauduleuses dans le secteur agroalimentaire malien. Assetou Samake mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Tribunal de Grande instance de la Commune I du District de Bamako a renvoyé, le 25 août dernier, devant la Cour constitutionnelle, le dossier de la dissolution des partis politiques et des mouvements à caractère politique. Invité de la matinale du vendredi 29 août d’Africa Radio, le nouveau d’Africa N°1 depuis avril 2019, Me Mamadou Ismaïla Konaté, Avocat, et ancien ministre de la Justice, Garde des sceaux revient sur cette décision. Ce juriste privatiste, passionné du droit public, appelle la Cour constitutionnelle à assumer pleinement ses responsabilités. Entretien ! Un tribunal de Bamako a décidé lundi de renvoyer à la Cour constitutionnelle le litige autour de la dissolution des partis politiques. La dissolution avait été actée le 13 mai par le gouvernement de la transition. Avez-vous espoir que la Cour constitutionnelle rejette la décision des autorités et, donc, réaffirme son rôle, comme certains l’espèrent ? Il faut savoir simplement qu’en prononçant ce renvoi, le Tribunal de Grande instance en Commune 1 du District de Bamako rappelle que nul ne peut être privé de ses droits politiques par un simple décret sans que la constitutionnalité de ce décret-là ou de ces décrets-là ne soit contrôlée. Et face à des mesures liberticides, la justice réaffirme ainsi son rôle d’arbitre et crée un espace institutionnel de résistance démocratique. De ce point de vue-là, nous nous réjouissons, parce que la Cour constitutionnelle, qui doit être saisie de cette procédure-là, est désormais placée devant ses responsabilités. Soit, elle valide les décrets et cautionne donc la dérive autoritaire, soit elle réaffirme les principes constitutionnels et rétablit les libertés publiques. Et c’est ce qui est attendu, justement, parce que les décrets de mai 2025, vous l’avez rappelé, suspendent puis dissolvent l’ensemble de la vie politique au Mali. Et si, effectivement, la Cour constitutionnelle rejette la décision du gouvernement de transition, est-ce que ce dernier peut contourner cette décision qui émane de la plus haute juridiction au Mali ? Il y a eu une atteinte grave à la liberté et à la souveraineté du peuple malien, à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion et surtout au droit de participer à la vie politique et à la vie publique. Par le biais de ce décret, le pouvoir en place a anéanti non seulement ces activités, mais en même temps a annulé les partis politiques en tant que tels. De ce point de vue, il a été dit devant ce juge qu’il s’agissait là d’une atteinte grave à des libertés et à des droits qui sont reconnus constitutionnellement, et que des décrets qui relèvent de l’ordre réglementaire ne peuvent pas venir violer des droits et des libertés qui découlent de la Constitution. Et de ce point de vue-là, le juge constitutionnel est le seul habilité aujourd’hui à évaluer la régularité d’un acte réglementaire par rapport à la Constitution. Et la question qui lui est posée, premièrement, c’est de dire : est-ce que, oui ou non, un décret peut venir anéantir des droits qui sont issus de la Constitution ? Deuxièmement, est-ce que cette attitude du gouvernement de transition est constitutive de faute ou pas ?   Le gouvernement de transition avait ajouté, par rapport aux partis, qu’ils seraient réorganisés par une nouvelle législation. Qu’est-ce qu’il entend par là exactement ? Il n’y a jamais eu de démarches nouvelles, ni d’institutions créées pour accompagner ces décrets. Ceux-ci sont venus non seulement annuler le cadre juridique des partis politiques, mais aussi dissoudre les partis eux-mêmes et anéantir toute la vie publique. C’est une démarche qui vise simplement à tromper les citoyens, notamment ceux qui expriment des opinions contraires à celles du gouvernement de transition issu d’un coup d’État, comme cela a été rappelé. Or, les acquis fondamentaux du peuple malien, ses libertés et ses droits fondamentaux, ne peuvent pas être remis en cause de cette manière. Dans un tel contexte, cela est inadmissible. C’est pour cette raison que nous avons demandé à la Cour constitutionnelle d’assumer pleinement ses responsabilités. Et nous avons bon espoir qu’elle le fera en annulant ces décrets. Source : www.africaradio.com Nb : le surtitre, le titre et le chapeau ont été modifiés par la rédaction. Boîte de commentaires Facebook [...]
A Kalaban-Coro, Koulouba, l’affaire qui secoue les habitants depuis quelques jours dépasse toutes les histoires ordinaires. Ce qui semblait être une famille tranquille s’est transformé en champ de bataille conjugal, après la découverte explosive d’une liaison interdite entre le chef de famille et… l’aide-ménagère Engagée il y a quelques mois pour soulager la maîtresse de maison dans les tâches ménagères, la jeune employée, D. D bien élancée, joviale a vite franchi un pas dangereux. Selon plusieurs voisins, le maître de maison aurait multiplié les gestes suspects à son égard, jusqu’à entretenir une relation intime derrière le dos de son épouse. Un téléphone de dernière génération, des habits sexys, un parfum dont le prix frôle les 25 000F sont découverts dans la chambre de la jeune fille par l’épouse qui est rarement présente au foyer. La vérité a éclaté d’une manière presque théâtrale. Une voisine, qui venait régulièrement chez la patronne de D.D, a fini par alerter l’épouse, son amie. Méfiante, cette dernière a décidé de surveiller sa maison comme une sentinelle. Le piège s’est refermé lorsqu’elle a surpris la jeune fille dans son lit conjugal, en compagnie de son mari. En un instant, le silence du foyer s’est mué en tumulte : cris, insultes, menaces, puis attroupement des riverains, attirés par le vacarme. Des voisins ont dû intervenir en urgence pour calmer les esprits et éviter que la scène ne vire au drame. Mais la blessure est profonde. Humiliée, la femme a chassé sans délai l’aide-ménagère, jurant de ne plus jamais la voir franchir le seuil de sa maison. Quant au mari infidèle, il a préféré s’éclipser des jours durant. Dans le quartier, l’affaire continue de nourrir les discussions. Certains accusent l’homme d’avoir manqué à son devoir de chef de famille, d’autres blâment la jeunesse de la domestique tentée par la facilité. Mais tous s’accordent sur un point : cette histoire laissera des cicatrices indélébiles dans ce foyer autrefois considéré comme modèle. Mamadou Sidibé Arc en ciel Boîte de commentaires Facebook [...]
La situation sécuritaire au Mali reste légitimement au centre des préoccupations nationales. Marquée par une recrudescence d’attaques armées dans plusieurs localités du pays, elle alimente aujourd’hui un climat d’angoisse et de division au sein de l’opinion véhiculée sur les réseaux sociaux. Au-delà de la violence sur le terrain, la gestion de cette crise suscite de vifs échanges, mais rarement des débats. Ainsi, depuis quelques semaines, les réseaux s’enflamment du fait de la recrudescence de la menace sécuritaire. Si pour certains internautes, la protection des populations civiles reste insuffisante, d’autres arguent en revanche que la guerre contre le terrorisme et l’insécurité ne peut être remportée en un court laps de temps. Ces derniers appellent à la patience, à la mobilisation citoyenne et à l’unité nationale pour accompagner les efforts en cours. Ces confrontations d’opinions débordent hélas très souvent dans notre pays où l’on confond vite vaine polémique et échange constructif, où celui qui ne pense pas comme soi est vu comme un ennemi. Pas étonnant de voir un débat d’idées au départ dégénérer rapidement en débat de caniveau, voire aux attaques subjectives. Heureusement que tous ne boxent pas dans la même catégorie. Des citoyens savent s’élever au-dessus de la mêlée, conscients de ce que leur pays attend d’eux. Acteurs de la société civile, organisations communautaires et leaders d’opinion, ils proposent  des pistes de solutions telles que : l’urgence de chercher à renforcer la collaboration entre l’Armée républicaine et les populations locales, à multiplier les initiatives de dialogue intercommunautaire, à améliorer les dispositifs de renseignement. Comme quoi, la situation sécuritaire au Mali n’est plus seulement une affaire de militaires, elle s’impose comme un débat national. Malgré les inquiétudes d’une société éprouvée, le fait que tout le monde peut s’exprimer sur les réseaux sociaux permet aux citoyens de participer activement à la recherche de solutions durables. Drissa Togola Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le but de valider le plan de travail et le budget annuel 2025, le Projet de Résilience Urbaine de Bamako (PRUBA) a organisé son 4e comité de pilotage. C’était le jeudi 28 août 2025 au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, sous la présidence du chef du département, Imrane Abdoulaye Touré. Selon le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Imrane Abdoulaye Touré, le Projet de Résilience urbaine (PRUBA) est une initiative du Gouvernement du Mali, avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, pour améliorer l’accès aux services urbains de gestion des déchets, d’assainissement et d’eau. Il vise aussi à accroître la résilience aux inondations dans certaines zones vulnérables du District de Bamako et des communes voisines, et renforcer la capacité de gestion urbaine. Le comité de pilotage du projet est l’organe d’orientation et de décision de ce dispositif. En clair, il est chargé de fournir les orientations générales sur la politique, la stratégie, le suivi technique, la supervision et la surveillance des activités de mise en œuvre du projet. 43,1 milliards de FCFA pour relever le défi Selon lui, cette session s’est tenue dans un contexte particulier, car face aux dégâts causés par les inondations, la Banque mondiale a approuvé l’activation de la composante 6 du PRUBA. A savoir : la composante Intervention d’Urgence Contingente ou Contingent Emergency Response Component, (CERC), pour un montant de 43,1 milliards de FCFA. Cette session a permis de valider les recommandations formulées lors de la 3e session du CTSP, d’apprécier l’état d’avancement partiel des activités de l’année 2025 et de valider les programmations techniques et financières de l’année du PTBA 2025 révisé et son plan de décaissement. Le Coordinateur, Babadian Diakité, a passé au peigne fin l’importance de ce projet initié dans le but d’améliorer le cadre de vie de la population de Bamako, à commencer par le service de gestion des déchets et le service d’assainissement, de renforcer la résilience urbaine dans le district, notamment face aux inondations. Le projet intervient dans la gestion des déchets solides en réalisant des infrastructures comme les décharges, les points de transferts et la valorisation des déchets. Cette session a eu pour but de réviser le plan de travail habituel qui avait été adopté en novembre 2024. Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une décision rendue publique ce dimanche 31 août 2025, le Gouverneur de la région de Kayes, le Général de Brigade Moussa SOUMARÉ, a annoncé la reconduction du couvre-feu pour une durée d’un mois. Ainsi, par décision n°000524/GRK-CAB du 1er juillet 2025, le couvre-feu initialement instauré est prolongé du dimanche 31 août au mardi 30 septembre 2025, de 00h00 à 05h00. Cette mesure s’explique par la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans la région. Conformément aux dispositions de la décision, la liberté de circulation des personnes et des engins est restreinte durant cette période, à l’exception : des véhicules et engins des Forces de Défense et de Sécurité, des ambulances dûment munies d’un ordre de mission. En conclusion, le Gouverneur de Kayes, le Général de Brigade Moussa SOUMARÉ, salue une fois de plus la détermination des Forces Armées Maliennes (FAMa) et la résilience des populations face aux défis sécuritaires. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le pouvoir de Transition au Mali a décidé de mettre fin à l’existence des partis politiques. Cette décision de la dissolution des partis et des mouvements à caractère politique, a un moment défrayé la chronique au Mali. Les partisans du pouvoir ont mordicus défendu la décision alors que les acteurs politiques la considéraient comme anticonstitutionnelle.  Les  débats ont été très houleux entre les uns et les autres. Certains détracteurs avaient déjà qualifié, à tort ou à raison,  les partis politiques comme responsables de tous les maux que connaît le Mali. Il n’était plus rare d’entendre partout  que les démocrates seraient ceux qui ont vendu le Mali aux occidentaux. Même la révolution de mars 1991 a été qualifiée de frein au développement du Mali. Pourtant les principaux animateurs de la vie politique du Mali  ont décidé de garder  la tête froide,  pour mener le combat de l’annulation du décret portant dissolution de leurs  formations politiques. Depuis, les tribunaux de Grande Instance de Bamako ont été saisis de  l’affaire de dissolution  des partis et associations à caractère politique. Mais des mois ont passé et nombreux étaient les maliens qui pensaient que les partis politiques étaient enterrés définitivement. C’était sans compter sur la persévérance  des acteurs politiques qui ont commis des Conseils,  dont le célèbre avocat  Me Mountaga Tall, afin que le Droit soit dit dans cette affaire juridico-politique.  Trois tribunaux (CIII, CIV et CV) se sont déclarés incompétents. L’affaire est pendante au niveau du TGI  de la VI. Alors que celui de la CI, compétent  a rendu, ce  lundi 25 août , sa décision en « ordonnant le sursis à statuer jusqu’à l’examen définitif de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée ; ordonnant la transmission de la procédure à la Cour Constitutionnelle via la Cour Suprême en application des dispositions de l’article 133 de la Constitution du 22 juillet 2023 ». Dans ce communiqué,  le collectif des avocats a exprimé sa satisfaction du fait que leurs arguments aient été entendus par les juges du TGI de la CI. Il espère que la plus haute instance judiciaire puisse in fine appliquer la loi et prononcer le droit. Pour le collectif des avocats,  il s’agit d’abord et avant tout de la défense des droits des citoyens et de leur liberté. À cela,  s’ajoute une logique républicaine pour la garantie  d’un état de droit. Il considère que c’est déjà une victoire du fait que l’affaire soit transmise à la Cour Constitutionnelle pour être définitivement tranchée. Un faisceau lumineux pour la résurrection des partis politiques ? D’ores et déjà,  les débats sur l’affaire de dissolution des partis politiques  ont repris. Certains pensent qu’il faut définitivement tourner la page des partis politiques. Et laisser les militaires seuls gérer la Transition afin de  terminer la lutte contre le terrorisme. Mais aussi ces gens estiment qu’ils sont, dans le contexte actuel, les seuls à  pouvoir tenir tête aux occidentaux,  en l’occurrence la France. Par contre,  d’autres maliens  estiment  que les autorités de la Transition doivent respecter leurs paroles et engagements pris aux maliens,  au lendemain de la chute du régime de feu d’Ibrahim Boubacar KEITA .Pour ces derniers,  le retour à l’ordre constitutionnel normal  ainsi que  la libération des « prisonniers d’opinions »  est serait  plus importante  que  bénéfique pour le  Mali. Wait and see ! Monoko Toaly Boîte de commentaires Facebook [...]
La dénonciation par le gouvernement de Transition de la convention qui liait depuis plus d’un demi-siècle l’État malien et l’Église catholique vient de produire un choc d’ampleur nationale. L’archidiocèse de Bamako a annoncé la fermeture, pour toute l’année scolaire à venir, de douze établissements privés catholiques. Parmi eux figurent des références historiques du paysage éducatif malien : le lycée Prosper Kamara, le lycée Notre Dame du Niger et le lycée Pie XII de Koulikoro. Ces trois établissements, à eux seuls, accueillaient plus de 5000 élèves. Leur transfert vers le système public devient désormais un casse-tête pour un État qui peine déjà à absorber la pression démographique et les déficits structurels de son école. Pour l’année scolaire 2024-2025, ces trois établissements, rien que pour le bac, ont présenté 1209 candidats sur lesquels près de 60% ont été admis. Créées pour la plupart dans les premières décennies de l’indépendance, ces écoles catholiques se sont imposées comme des bastions de qualité académique et de rigueur éducative. Leur réputation dépassait largement les cercles chrétiens : des générations entières de cadres de l’administration, de leaders politiques et d’intellectuels maliens ont été formés entre leurs murs. Plus de 80% des enseignants de ces établissements ne sont pas de confession catholique et plus de 90% des élèves ne le sont pas. En fermant leurs portes, même temporairement, faute d’alternative, l’Église catholique ne tourne pas seulement une page d’histoire. Elle interpelle aussi sur l’avenir d’un partenariat éducatif qui avait, jusqu’ici, montré sa résilience malgré les crises successives traversées par le Mali. Le ministère de l’Éducation nationale se retrouve avec la responsabilité immédiate de scolariser des milliers d’enfants supplémentaires. Or, les infrastructures publiques sont déjà saturées : classes pléthoriques, déficit d’enseignants qualifiés, manque criant de matériel didactique. L’arrivée soudaine de ces élèves pourrait accentuer l’effritement de la qualité de l’enseignement. Au-delà du défi logistique, la décision gouvernementale soulève un débat politique et social : fallait-il rompre de manière unilatérale une convention qui, bien qu’ancienne, avait permis une coexistence harmonieuse entre l’État laïc et une institution religieuse investie dans l’éducation ? L’affaire ne se résume pas à un bras de fer technique. Elle traduit aussi un climat de méfiance grandissant entre les autorités de Transition et certains corps intermédiaires, dont l’Église catholique. Pour de nombreux parents, cette fermeture résonne comme une sanction collective infligée aux familles et aux enfants, pris en otage d’un différend institutionnel. En toile de fond, c’est la question de la place des acteurs religieux dans l’espace public qui est reposée. Dans un pays où les écoles catholiques complètent l’offre éducative nationale, l’enjeu dépasse le seul cas de Bamako. Si l’archidiocèse a annoncé une fermeture « pour une année scolaire », les observateurs ne comprennent pas la sortie tardive des syndicats d’enseignants, qui, au lieu de s’en prendre à l’Etat pour sa défaillance, ont, dans un premier temps, tenté de se défausser sur l’Eglise qui, depuis des mois, s’échine à suppléer l’Etat, en payant des salaires sans augmenter les scolarités. Pour l’État comme pour l’Église, la balle est désormais dans le camp du dialogue. Mais en attendant, ce sont les élèves, leurs parents et les enseignants qui paient le prix fort. Alexis Kalambry MALITRIBUNE Boîte de commentaires Facebook [...]
Les dernières statistiques, aussi alarmantes qu’édifiantes, témoignent de l’ampleur des dégâts causés par les pluies diluviennes. À la date du 26 août 2025, 37 cas d’inondations et 1 015 effondrements de maisons ont été enregistrés, selon les données révélées lors de la 9ᵉ réunion hebdomadaire de la Plateforme Nationale des Risques et Catastrophes. Placée sous la présidence du colonel sapeur-pompier Badra Alioune Sissoko, chef de cabinet du Directeur Général de la Protection Civile (DGPC), cette rencontre cruciale a réuni les principaux acteurs nationaux en charge de la gestion des crises. Objectif : analyser le bilan de la semaine écoulée et ajuster les stratégies pour mieux faire face aux catastrophes. D’après le lieutenant sapeur-pompier Sékou Gassama, la situation sur le terrain demeure préoccupante. Outre les inondations et effondrements de maisons, on dénombre également 6 cas de foudre, 4 cas de vents violents, 1 éboulement et 1 conflit intercommunautaire, preuve que les risques se multiplient avec l’intensité des intempéries. Pour sa part, le représentant de la Direction Nationale de l’Hydraulique (DNH) a confirmé la hausse du niveau des cours d’eau à travers le pays. Cette montée est directement liée aux fortes pluies enregistrées dans les hauts bassins du Niger, du Sénégal et du Bani. Le remplissage des barrages de Manantali et de Sélingué, a-t-il précisé, se poursuit normalement. À l’issue des travaux, les participants ont formulé de nouvelles recommandations, notamment l’intensification des campagnes de sensibilisation, l’amélioration de la coordination des secours et le renforcement de l’assistance aux populations sinistrées. La Plateforme Nationale des Risques et Catastrophes a réaffirmé, pour sa part, sa mobilisation totale afin de renforcer la résilience des communautés face à ces catastrophes récurrentes. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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