Pr Mamadou Moustapha Diarra, PDG de la CMDT : « La physionomie de la campagne cotonnière est bonne dans la filière Nord-Est »
C’est le constat qu’a fait le nouveau PDG de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT), le Pr Mamadou Moustapha Diarra, lors de sa première sortie avec le Ministre de l’Agriculture, du 15 au 17 août 2024, dans la filière Nord-Est.
En visite dans la filière Nord-Est de la CMDT, le Ministre de l’Agriculture et le PDG se sont entretenus avec les acteurs du monde rural pour s’informer sur le déroulement de la campagne agricole, mais aussi pour identifier les difficultés et envisager des solutions dans la mesure du possible.
« Après nos visites dans les différents champs de Touna, M’bèssoba, et du secteur de Koutiala, nous pouvons dire que la physionomie de la campagne est bonne. Malgré un démarrage difficile avec une faible pluviométrie en juin, les producteurs ont redoublé d’efforts. Ils ont travaillé dur et ont continué à semer en juillet, atteignant 14 % de la prévision semée pour ce mois », a déclaré le PDG de la CMDT à l’issue de la conférence des cadres.
Le PDG a également constaté que tout le nécessaire en termes d’intrants et de traitements phytosanitaires a été mis en place pour assurer une bonne campagne. « Si la pluviométrie continue comme prévu par les météorologues, nous pouvons espérer une production égale ou supérieure à celle de l’année dernière », a-t-il annoncé.
Il a cependant précisé qu’il subsiste certaines inquiétudes, notamment la présence d’insectes, mais que d’après les analyses des spécialistes, la situation n’est pas alarmante à ce stade. Il a souligné que ces inquiétudes sont en partie dues aux séquelles de la campagne précédente, marquée par des parasites qui ont fortement impacté la production et la productivité, ce qui accroît les craintes des producteurs de coton.
Toutefois, le PDG, qui ne perçoit pas de souci majeur, conseille aux producteurs de suivre les directives de l’Office de Protection des Végétaux et du Conseil Agricole pour améliorer les traitements avec les produits homologués disponibles et d’adapter le calendrier des traitements en fonction de la pression parasitaire. Selon lui, ces mesures permettront d’espérer une bonne campagne.
Coulibaly A.
Mali24
