Terrorisme au Mali : Les ennemis sont maintenant bien identifiés et connus
C’est maintenant clair et bien officiel que c’est AMADOU KOUFA, ses hommes et alliés qui détruisent le Mali. Ils ont poussé leur cynisme à l’extrémité, en s’attaquant au Camp militaires de Kati.
Depuis le déclenchement de la crise sécuritaire au Mali en 2012, la question du Djihadisme s’est invitée au débat. Surtout que de 2012 à 2017, les populations du nord ont subi la Charia, quand les Djihadistes avaient pris le contrôle de Kidal, Tombouctou et Gao. C’était dans le contexte où la rébellion du MNLA était en conflits avec l’État du Mali.
Les mouvements hautement criminels opérant dans la bande sahélo-saharienne, s’étaient alors bien organisés pour s’installer dans le grand Nord et y chasser l’État souverain du Mali. L’autorité de l’État et toute l’administration publique, n’y existent plus depuis. Mujao, Aqmi, Al-Qaïda et autres, étaient devenus les maîtres avec l’imposition de la charia.
Les plus Hautes Autorités des régimes successifs du Mali, ont multiplié les efforts pour lutter contre la terreur de ces groupes criminels sans foi ni loi. Mais la tâche des autorités a été rendue difficile, quand, IYAD AG GHALY et AMADOU KOUFA, deux citoyens du pays, se sont déclarés Djihadistes et alliés de mouvements criminels cités plus haut. La voie des négociations avait été alors privilégiée par les autorités, espérant ramener ces derniers à la raison. À cet effet, l’Imam Mahmoud DICKO avait été mis en mission par les plus Hautes autorités du Mali. Mais, il est à constater qu’IYAD AG GHALY et AMADOU KOUFA sont devenus plus radicaux dans leur logique de la transformation du Mali, en un État islamique pour y imposer la Charia.
AMADOU DIALLO dit KOUFA développa rapidement son mouvement Katiba de Macina, en recrutant partout au Mali, au Burkina Faso et au Niger. En véritable alliance avec le Groupe de Soutien à l’islam et aux Musulmans (GSIM) d’IYAD AG GHALY, et le mouvement d’État Islamique dans le Grand Sahel (EIGS) d’Abdou Walid Al Sahraoui, ils sèment la terreur et des crimes sans nom, sur les Populations civiles et militaires. Ils ont investi la zone des trois Frontières. Les cercles des régions Kidal, Tombouctou, Ménaka, Nampala, Bandiagara, et de Mopti sont sous leurs menaces.
Ils tuent les civils et militaires. Ils posent des mines anti personnel et des engins. Ils détruisent, brûlent et incendient tout sur leur passage. Des villages décimés et même rayés de la carte géographique du Mali. Les Populations terrorisées, se sont spontanément organisées en groupes d’autodéfense pour résister et même les chasser. Le mouvement Dan Na Ambassagou, dans la région de Mopti, tire sa naissance de cette terreur des hommes de Mamadou KOUFA.
Les autorités des régimes successifs et même, celles de la Transition, croyaient encore à la possibilité de la voie de la négociation avec IYAD AG GHALY et AMADOU DIALLO dit KOUFA. L’Imam Mahmoud Dicko a épuisé ses forces sur la voie de la négociation avec ces criminels sans foi ni loi. Beaucoup de Crimes ont été commis. Des populations ont été contraintes de quitter leurs villages, abandonnant leurs biens, richesses et atouts
Les populations de certains villages, pour leur survie, ont accepté d’être sous la domination des Djihadistes et terroristes d’Amadou KOUFA et IYAD AG GHALY, en appliquant la Charia. Malgré les multiples polémiques autour de la question du terrorisme et du Djihadisme au Mali, ces criminels n’avaient pas encore été publiquement dénoncés.
Mais, cette fois, ils ont franchi la ligne rouge impardonnable. Ils se sont attaqués aux poumons de l’armée nationale. Ils ont attaqué le Camp militaires de Kati. Et cela a suscité la colère de la Haute Hiérarchie militaire, qui a clairement soutenu que le Katiba de Macina d’Amadou KOUFA, est l’auteur de l’attaque.
Tout est donc maintenant clair ! L’ennemi est bien identifié et connu. Alors, il reste maintenant les grandes marches de soutien pour aller déloger ces criminels. Il faut avoir la même énergie habituelle et se retrouver sur le boulevard de l’indépendance pour dénoncer et décider des sorts de ces criminels qui endeuillent toute la nation. Le mal est là et connu! Il est interne. Il faut maintenant le soigner avec rigueur, sans hypocrisie aucune !
MONOKO TOALY, Expert International en Communication et Marketing Politique
Source: Le Pélican