Société

VBG et meurtres de femmes : Désir de domination et laxisme de la justice en cause

Les violences conjugales prennent de l’ampleur ces dernières années, voire ces derniers mois. A Bamako, il est rare de passer des semaines sans entendre parler de violences faites aux femmes, que ce soient les coups et blessures, les viols sur mineures et surtout des assassinats de femmes au foyer. Selon le Système d’information sur les violences basées (GBVIMS, sigle anglais), 7962 femmes et filles ont été victimes de VBG au Mali en 2021.

Les violences basées sur le genre (VBG) sont un phénomène mondial, qui diffère d’un pays à l’autre selon le contexte social, historique, économique, politique et culturel. Les VBG sont reconnues comme une violation des droits humains des personnes à l’encontre desquelles ces actes sont commis.

Les personnes affectées par les VBG sont dans leur majorité des femmes et des filles, même si certains hommes et garçons sont aussi parfois touchés. A cause de leur ampleur ainsi que leurs conséquences graves, les VBG constituent un véritable problème de santé publique.

5 février 2015. Mariam Diallo est poignardée à mort. On relève plus de 30 coups de couteau qu’elle a reçus de son mari à son domicile conjugal à Baco-Djicoroni ACI. L’auteur, Soumaïla Dicko, d’après les témoignages de la police, semblait être sous l’emprise de stupéfiants.

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2016, vers 21 h, Boubacar Fall, cousin de Pr. Dioncounda Traoré, âgé de 44 ans et ingénieur de son état et son épouse Maïmouna Sissoko dite Kamissa, une gestionnaire de formation, tous domiciliés à Baco-Djicoroni ACI se rendent au dîner de mariage d’Aïssata Traoré, la fille du Pr. Dioncounda Traoré, président de la transition qui se tient à l’hôtel Radisson Blu. En cours de chemin, M. Fall, qui soupçonnait son épouse d’adultère, abat son épouse d’un tir de pistolet à la nuque.

Dans la nuit du 28 au 29 décembre 2017, un homme assassine Fanta Sékou Fofana, une jeune femme de 27 ans. Elle était standardiste de la présidence. Ce meurtre perpétré dans un lieu aussi prestigieux que la présidence du Mali a fait l’effet d’un mini électrochoc et les rassemblements contre les violences faites aux femmes se sont succédés. Une première action a réuni 150 personnes autour du collectif des Amazones pour réclamer des mesures en faveur de la protection des femmes.

Dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 juillet 2022, à Kalabancoura, en Commune V du district de Bamako, une femme du nom de Fatoumata Bouaré est assassinée alors qu’elle est enceinte de 8 mois d’une grossesse gémellaire. La victime ne souffre d’aucune maladie grave le soir qu’elle passe avec son époux. Malheureusement, elle est retrouvée morte tôt le matin.

La même nuit, la fille d’un PDG des stations, Aminata dite Amy Yattassaye, est assassinée par des (malfaiteurs), convoitant ses biens en or, selon les premières informations distillées sur les réseaux sociaux. D’ores et déjà, les premiers constats attestent qu’il n’y eu la moindre effraction ni vol. Pas d’or ou d’argent emporté, tous les objets sont restés à leur place, intacts !

Les enquêtes sont toujours en cours pour édifier l’opinion nationale et internationale sur l’affaire.

En tout état de cause, ces crimes devraient susciter l’indignation générale, conduire à la réflexion publique sociétale et politique. Mais il n’en est rien. Ces violences trouvent leur fondement dans les inégalités de genre caractérisées par des relations de force et de pouvoir inégalitaires qui déterminent l’accès aux opportunités et ressources et la jouissance de droits dans les différents domaines économiques, religieux, socio-culturels, politiques, etc.

Deux acceptions de la violence conjugale

Aux dires de Dr. Ichiaka Camara, sociologue et secrétaire principal de la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation, il y a deux acceptions de la violence conjugale. La première, c’est toute violence orientée contre la femme, qu’elle soit physique ou psychologique.

“En sociologie, on a l’habitude de mettre l’accent sur la deuxième acception qui définit la violence en tant que toutes formes d’injustices faites à la femme au sein de la famille parce qu’il y a une différence fondamentale entre la violence contre la femme et la violence au sein de la famille. La violence contre la femme, à la base, ce sont les malentendus, les incompréhensions qui, en temps normal, ne doivent pas aboutir à la violence physique, mais souvent qui sont mal interprétés. Elle peut se manifester par des gifles, des injures, des verres cassés de part et d’autre. La violence au sein de la famille, beaucoup d’études ont révélé à ce niveau que ce sont les femmes qui maltraitent les enfants contrairement aux hommes et l’explication sociologique est qu’on est dans une reproduction de schéma. C’est paradoxal parce que lorsqu’on a été victime de la violence, on est censé ne pas orienter cette violence contre quelqu’un puisqu’on en sait beaucoup, mais malheureusement, la condition sociale, l’existence familiale fait que la femme subit toujours et elle a tendance ou inconsciemment à vouloir manifester de la violence à l’égard de son enfant”, explique Dr. Ichiaka Camara, sociologue.

A entendre le spécialiste, il y a deux formes de violences : la violence patriarcale qui est la domination que les hommes cherchent à avoir sur les femmes ou les parents sur les enfants. Dans ce cas, la raison fondamentale, c’est le désir de domination de l’autre, de soumettre l’autre. La deuxième c’est la violence au sein de la famille ce qui fait que l’enfant grandi dans cette atmosphère de violence et il finit par ne faire qu’un corps avec cette violence. “Ce sont généralement des gens qui n’ont pas conscience qu’ils se conduisent violemment. Ce sont les autres qui le remarquent parce qu’ils sont plongés dans ce climat quotidiennement ce qui fait que ça devient une habitude, un mode de vie chez eux”, signale-t-il.

Le secrétaire principal de la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation indique que lorsque la violence est physique, c’est plus ou moins facile de prévenir parce que ce sont des incompréhensions et dans tout couple ça se dispute, mais ces disputes ne doivent pas déboucher sur la violence. “Il faut savoir que chaque homme a le loup blanc et le loup noir en lui et ces deux loups côtoient l’homme à longueur de journée et chacun se bat pour que le loup blanc soit au-dessus. L’agressivité est innée et elle fait partie de notre conscience émotionnelle et ceux qui sont forts d’esprit arrivent à se contrôler. On appelle les acteurs au sens de la responsabilité et les rappeler à la prise en compte de la dignité de l’autre. On peut montrer la subordination de l’autre sans forcément l’humilier. Il est important d’expliquer cet aspect aux gens porteurs de violence”, déclare Dr. Camara. Il signale que s’agissant de la violence au sein de la famille, la société, il y a d’énormes travaux à ce niveau parce qu’elle n’est pas considérée comme un mal et c’est plutôt perçue comme une technique pédagogique permettant de soumettre l’autre. “C’est ce qui fait qu’en Afrique, particulièrement au Mali, on pense qu’on ne peut pas éduquer un enfant sans le chicoter. Quand on combine tout ça avec une mauvaise représentativité de la religion, ça donne un cocktail mortel parce qu’on va appuyer que c’est comme ça que l’homme doit soumettre sa femme”, dit-il.

Les violences conjugales gérées à travers des mécanismes traditionnels

Selon Ben Cherif Diabaté du Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement au Mali (Recotrade), les violences étaient gérées à travers des mécanismes traditionnels établis par la société pour gérer les différends au niveau des ménages, dans les familles et dans les villages.

“Il y avait des parents, des amis au tour du couple. On n’était jamais individuel. On vivait à plusieurs et il y avait des principes de vie qu’on ne pouvait pas franchir socialement et traditionnellement. Il y avait des interdits pour les époux, les épouses et les enfants. Les vieilles personnes veillaient à ce code social et cela contribuait à maintenir la société dans une harmonie, même si cette harmonie n’était pas parfaite, mais les débordements étaient maîtrisés à travers ces mécanismes traditionnels de prévention de différends. Il n’y avait pas d’individualisme, on ne choisissait pas sa femme seule, c’est la famille qui la choisissait et c’est la communauté qui se réunissait. Il y avait tout un mécanisme renforcé par les principes sociétaux, traditionnels qui étaient vivace et qui faisaient la fierté, on s’en glorifiait”, rappelle le traditionnaliste.

Ben Chérif Diabaté souligne que ces mécanismes existent toujours et qu’ils font effet. “En sauvegardant ces mécanismes, on en bénéficie dans notre vie et en les abandonnant, on en subira les conséquences. Si tu refuses que ces mécanismes fonctionnent chez toi, il n’y a pas de problème, mais qu’ils marchent ou pas, cela dépend du respect des individus. Ceux qui refusent de les pratiquer vont voir les conséquences et ceux qui respectent ces mécanismes vont en bénéficier. Les violences c’est le caractère des femmes et des hommes et c’est un problème d’éducation”, fait savoir Ben Chérif Diabaté du Recotrade.

Un code pénal muet

Selon un avocat, la juridiction malienne ne prévoit aucune loi distinctive contre les violences conjugales au Mali, cependant sur le plan pénal, les viols, et les agressions physiques sont punis. Par ailleurs, toutes les violences envers les femmes sont prises en compte par le Protocole Maputo reconnu par la législation malienne parce qu’il a été ratifié par le Mali. Cependant, l’accès aux tribunaux pour les femmes victimes est possible par l’incrimination des coups et blessures et du viol (articles 207 et 226 du code pénal). “Bien que l’on commence à assister à des dénonciations de ces pratiques, il apparaît que la société tolère les violences conjugales et que l’accès aux tribunaux pour les femmes victimes est difficile en raison notamment de la pression sociale qu’elles subissent. Il apparaît que dans bien de cas, une procédure de conciliation est engagée, qui aboutit à un retour de la femme au domicile conjugal”, signale l’avocat. Aux dires d’un particulier, l’aide juridictionnelle, qui pourrait soutenir les femmes en difficulté n’est pas effective. Aux frais exorbitants de consignation et d’huissier, s’ajoutent les difficultés d’accès aux tribunaux lesquelles sont notamment liées à leur éloignement.

Des chiffres

Les données statistiques produites par le Système d’information sur les violences basées sur le genre dénommé Gender Based Violence Information Management System (GBVIMS) de 2021, montrent une prédominance des violences sexuelles (38 %) suivie des agressions physiques dont 20 % en sont victimes, mais il n’y a pas de données spécifiques sur les violences conjugales. Toujours selon les données de GBVIMS, depuis janvier 2021, 7962 femmes et filles ont été victimes de VBG au Mali, ce nombre a augmenté de 50 % par rapport à la même période au cours de l’année passée.

Des associations et ONG féminines en embuscade

Au Mali, plusieurs associations sensibilisent et luttent afin d’éradiquer ce mal notamment l’Association pour le progrès et la défense des droits des femmes (APDF) et l’ONG Women In Law and Developpment in Africa (Wildaf). A cause des cas de plus en plus fréquents dont sont victimes les femmes, tous ces acteurs de la société civile se mobilisent en faveur de l’adoption d’une loi portant sur les violences basées sur le genre au Mali. Selon Mme Camara Rokiatou Sidibé, présidente de l’APDF, nous assistons de nos jours à une montée en flèche des violences conjugales d’où plusieurs meurtres de femmes parce qu’elle trouve que l’éducation n’est plus comme celle de nos parents et de nos grands-parents.

“La dégradation de cette éducation joue sur le processus de socialisation des garçons qui sont des hommes violents que nous connaissons aujourd’hui. Depuis en bas âge, ils apprennent qu’ils sont supérieurs aux filles et la nature a fait que les hommes ont une certaine capacité physique dominante sur les femmes. Ensuite, cette accentuation des violences faites aux femmes s’explique par le manque de courage des parents de la victime (femme violentée) à prendre leur responsabilité en mettant fin au mariage de leur fille. Dans la plupart des cas, les hommes qui exercent ces pratiques font d’abord des menaces verbales et les parents de la victime ne sont pas à la méconnaissance de ces signes alarmants, par la suite le monsieur passe à l’acte. Enfin, la situation s’explique par l’absence d’une loi spécifique contre les violences faites aux femmes ainsi que le laxisme de la justice à condamner lourdement les auteurs de ces actes ignobles”, souligne la féministe.

La cause du phénomène

A en croire Mme Camara Rokiatou Sidibé, les violences faites aux femmes sont causées par l’inégalité entre les sexes et l’abus du pouvoir. “Le phénomène est lié au pouvoir et est dirigé contre les femmes et les filles parce qu’elles sont des femmes et qu’elles ont un pouvoir inégal dans leurs relations avec les hommes et ont en général, un statut inférieur dans presque tous les domaines. Sinon, quelles qu’en soient les raisons, il n’y a pas de cause qu’on peut attribuer aux pratiques des violences faites aux femmes. Il y a ce qu’on appelle les facteurs aggravants dont la dégradation de notre éducation. Quand depuis le bas âge on apprend aux garçons qu’ils sont plus importants que les filles, cela peut influencer négativement sur le comportement de certains hommes quand ils grandissent. Egalement, nous pouvons citer la dépendance financière des femmes. Quand une femme n’est pas autonome financièrement, cette dernière est susceptible de subir des violences de son mari car l’argent joue beaucoup sur l’équilibre du foyer. Il y a aussi le cas du manque d’accès à la terre pour les femmes rurales. On les empêche d’avoir des champs cultivables donc manquent de sources de revenu. En outre, le social malien qui prône la tolérance, le pardon et la soumission de la femme envers son mari, est un facteur qui favorise la dominance du mari sur l’épouse qui fait croire à certains hommes qu’ils ont droit de vie ou de mort sur leurs épouses. Ajouter à d’autres facteurs comme l’alcool, la pauvreté, l’absence de lois qui répriment les auteurs”, croit savoir la présidente de l’APDF.

A ses dires, les violences conjugales sont tolérées parce que le social fait de l’épouse une personne dominée, une dépendante, une femme qui doit accepter tout de son mari en bien comme en mal. “Souvent cet homme violent est conforté dans son acte barbare par les parents même de la femme qui disent que le foyer est symbole de soumission, de tolérance, de pardon. Notre association a mené une campagne de sensibilisation pendant les 16 jours d’activisme contre les VBG pour dénoncer les violences faites aux femmes tout en sensibilisant les hommes à bannir cette pratique dans leur vie de couple et même ceux qui n’ont pas d’épouses. Nous avons également organisé une conférence-débat lors de la célébration de la Journée internationale des femmes pour mener une réflexion en vue de contribuer à la diminution des cas des violences faites aux femmes. Nous avons également encouragé les femmes à entreprendre pour sortir de cette dépendance financière à travers l’organisation d’une exposition des produits et articles d’une trentaine de femmes”, ajoute-t-elle.

La présidente de l’APDDF déclare être écœurée de voir que ce phénomène s’accroit de jour en jour estimant que nos autorités doivent tout faire pour voter une loi spécifique récriminant lourdement les auteurs des violences faites aux femmes et que la justice aussi fasse son travail selon la loi en vigueur en absence du social et du clientélisme.

S’adressant aux femmes qui subissent des violences conjugales, Mme Camara Rokiatou Sidibé souligne qu’elles doivent prendre leur courage à deux mains en allant dénoncer les auteurs de ces actes ignobles auprès des structures d’assistance comme les One Stop Center qui disposent de spécialistes (psychologues, juristes, travailleurs sociaux et médecins) pour une meilleure prise en charge. Ensuite, d’intégrer des associations et des groupements de femmes afin de profiter des renforcements de capacité qui leur permettront d’avoir accès aux activités génératrices de revenu. Elle leur demande en outre de ne pas rester coûte que coûte dans un mariage où le mari est violent constamment pour prévenir le meurtre.

Mme Camara demande à la population de mieux comprendre les femmes et surtout de reconsidérer sa position vis-à-vis de son degré de tolérance envers un mari violent, car cet homme, en plus d’être un auteur de violences faites aux femmes, est en train d’élever un futur homme violent dans la société qui est son garçon qui assiste aux actes de violences envers sa mère. Elle invite la population surtout les organisations de la société civile féminines à créer une synergie d’action contre cette pratique en mettant des actions de plaidoyers pour encourager nos autorités à voter une loi réprimant sévèrement les auteurs des violences faites aux femmes.

Mme Traoré Fatoumata Dicko, chargée de programme et responsable du centre d’écoute et d’orientation des personnes survivantes des VBG au Wildaf

“Nous menons des actions de sensibilisation tout le temps parce qu’il y a différents programmes au sein du Wildaf et chaque programme intervient sur les VBG, ce sont des thématiques transversales. Les lois sont là pour la protection des femmes, elles sont d’ordre national, sous-régional et international. Les violences conjugales sont inclues dans les violences basées dur le genre.

Le genre parce que la violence peut être exercée sur la femme comme sur l’homme, mais pour les hommes, il y a beaucoup de non-dits, c’est dénoncé rarement. Il n’y a pas de statistiques parce que les hommes n’ont pas le courage d’aller vers les centres d’écoute et d’orientation pour dire qu’ils sont violentés par leurs femmes, cela est très mal perçu par notre société”, indique-t-elle.

Parlant de la loi sur des VBG, elle précise que ce n’est qu’une proposition, un avant-projet de loi autour de laquelle il y a eu une désinformation.

“Nous sommes dans une société qui ne comprend pas tellement ces questions de violences basées sur le genre parce que les gens pensent que c’est normal, même si on demande aux femmes violentées au sein de leurs foyers, elles pensent que c’est normal qu’on soit violenté par son mari. Il y a un manque d’information à ce niveau. Nous sommes sur des actions de plaidoyer auprès de nos autorités locales et nationales afin que cet avant-projet de loi devienne un projet de loi. Nous sommes dans les actions de sensibilisation afin que les gens comprennent l’idée de cet avant-projet de loi”, conclut-elle.

Bintou Diarra, féministe

“Je pense qu’il faut d’abord casser certains stéréotypes pour contrecarrer ce phénomène qui prend de l’ampleur. Il faut que les auteurs, en l’occurrence les hommes qui s’adonnent à cette pratique sachent que nul n’a le droit d’ôter la vie à son prochain.

Les VBG peuvent aboutir à des dépressions jusqu’à ce que les victimes aient des problèmes mentaux. Il faut que les auteurs sachent que la violence n’est pas la solution jusqu’à aboutir à la mort de l’autre. Quand il y a une crise au sein d’un couple, ce n’est qu’en communiquant qu’on peut trouver la solution, l’idéal c’est la communication pour résoudre de façon diplomatique le problème. Il faut qu’il y ait une justice réparatrice envers les victimes survivantes des VBG”.

Le combat est fondamental pour la dignité humaine. Il engage toutes les couches de la société et doit être mené quels que soient nos niveaux de responsabilité. Le gouvernement a un rôle crucial à jouer, car il doit résorber le fossé entre les textes et les engagements ratifiés par le Mali pour leur mise en œuvre.

Réalisé par Marie Dembélé

Source: Aujourd’hui Mali

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